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Des News En Séries, Le Blog
21 novembre 2012

Glee [4x 06]

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Glease // 5 220 000 tlsp.

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   Je n'aime pas Grease. "You're The One That I Want" me saoule. Et vous le savez, je n'aime plus beaucoup Glee. Pourtant, cet épisode m'a bien plu. J'ai aimé ce qu'il racontait. Chacun a eu sa propre expérience du lycée. Certains l'ont subi comme un enfer et ne voudraient pour rien au monde y retourner; d'autres l'ont vécu comme une longue période d'insouciance et paieraient cher pour la revivre; et d'autres, comme moi, en gardent beaucoup de bons et de mauvais souvenirs, mais ne ressentent pas de nostalgie particulière à son égard. Kurt et Rachel ont quitté McKinley depuis quelques mois seulement et apprennent à leur dépens, et à ceux de Blaine et Finn par ricochet, qu'il est parfois préférable de laisser le passé là où il est, et d'essayer de trouver une nouvelle place, leur nouvelle place, ailleurs. En l'occurence à New York. C'est le seul moyen pour eux d'avancer. C'était évidemment la partie la plus touchante de ce Glease, notamment le face à face entre Rachel et Finn qui met un point final, au moins pour quelques épisodes, à leur histoire tumultueuse. On a envie de voir la jeune fille tomber dans d'autres bras, ceux de Brody ou de quelqu'un d'autre; quant à Finn, puisqu'il est devenu un metteur en scène formidable, nous dit-on, qu'il assure le remplacement de Mr Shue avec plus d'assurance qu'à l'accoutumée, avec plus de charisme aussi si possible mais c'est sans doute trop demandé ! Je suis un peu dur, mais il faut reconnaitre que les auteurs se sont tirés une belle balle dans le pied avec cette histoire. Surtout avec la guerre des tranchés qui s'annonce avec Sue... Le professeur d'espagnol avait déjà du mal à exister face à elle alors je n'ose imaginer ce que cela va donner avec le ravi de la crèche... Permettez-moi encore une fois de me lamenter sur le retour en arrière du personnage de la Coach ! Cela dit, sa vendetta semble surtout dirigée vers Finn. Cela a plus de sens, quelque part, que ses attaques habituelles et lassantes vis à vis du Glee Club.

   Afin de rendre tous les numéros musicaux plus satisfaisants, les scénaristes ont fait appel aux anciens. Semi-aveu d'échec avec les nouveaux ou bonne idée de mise en scène pour gagner en profondeur ? Blaine assure ainsi un "Beauty School Dropout" sans fausse note; Santana s'en sort admirablement bien sur "There Are Worth Things I Could Do", mais c'est encore une occasion ratée pour cette pauvre Tina de briller; et Lea Michele vient ridiculiser Melissa Besnoit sur le dernier morceau, le plus culte, en faisant appel à nos souvenirs de la saison 1 lorsque Rachel et Finn le répétaient ensemble pour la première fois. Je n'ai rien contre l'interpréte de Marley Rose par ailleurs, qui est cute, mais elle ne fait pas le poids, c'est tout ! La partie fantasmée par Unique était pas mal du tout, mais honte au figurant à l'arrière plan qui regardait le personnage descendre les marches ! C'est un détail, je sais, mais si la scène est simplement imaginé par le personnage, qui est en fait bien assis sur son siège pendant ce temps-là, alors personne ne doit le regarder... Vous me suivez ? Bref. Mercedes aussi était présente, mais n'a pas eu l'honneur de chanter. Apparemment, sa nouvelle vie à UCLA, il faudra se contenter de l'imaginer. Les auteurs n'ont pas l'intention de s'aventurer en Californie pour montrer ses péripéties et celles de Puck. C'est dommage, mais ça ne m'étonne pas. Il n'y a toujours eu que de la place pour Kurt et Rachel... Les petites scènes de Cassandra à New York étaient pas mal. On ne s'est jamais sur quel pied danser avec elle, c'est rafraîchissant. Cela nous change des personnages très unidimensionnels de la série. Toutefois, a priori, c'est la "Bad Miss July" qui va l'emporter sur la bonne... L'autre "evil queen" du moment, Kitty, m'a fait gerber dans cet épisode... ah ah, elle était facile celle-là ! Non mais plus sérieusement, les scénaristes sont allés assez loin avec cette intrigue. Ce n'était certainement pas le meilleur moyen de traiter des troubles alimentaires, mais bon... pas mal pas mal.

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// Bilan // Un épisode entre passé et présent, rempli de nostalgie, qui a permis de rendre les nouveaux personnages supportables quelques instants et d'approfondir les anciens -certains d'entre eux en tout cas- avec pertinence.

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12 novembre 2012

Glee [4x 05]

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The Role You Were Born To Play // 5 680 000 tlsp.

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   Glee a disparu des écrans pendant quelques semaines, comme chaque année à cette période, et, encore une fois, je peux dire qu'elle ne m'a pas manqué une seule seconde. Et pourtant, le précédent épisode était excellent, l'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur, à ce jour. Le problème de ce 5ème épisode, c'est qu'il se déroule sans Rachel, sans Kurt et sans New York. Et c'est de loin la meilleure partie de la série aujourd'hui, la seule qui me donne envie de continuer. Alors forcément... Le retour en grâce de Finn me laisse perplexe. Je n'ai jamais caché l'agacement que me procurait ce personnage. Ici, il a passé 70% du temps à se plaindre de sa pauvre vie et de son absence de future. Je n'arrive pas à ressentir une quelconque pitié pour lui en fait. Il est vraiment trop bête. En faire un mentor pour le nouveau personnage, Ryder, n'est absolument pas pertinent et certainement pas convaincant non plus. Alors le faire carrément diriger le Glee Club en l'absence de Mr Shue ! Je me réjouis du départ de ce dernier, d'autant que son histoire avec Emma devenait insupportable à suivre tant elle tournait en rond, mais je ne suis pas impatient du tout de voir Finn à l'oeuvre. Encore plus s'il se retrouve avec Sue dans les pattes ! Les auteurs ne savent toujours pas quoi faire du personnage et lui font faire un nouveau pas en arrière après les derniers pas en avant. Toute sa tirade sur cette pauvre Unique n'était même pas drôle. Elle a quand même eu quelques répliques excellentes. Cela dit, j'ai beau détester le personnage de Kitty, elle lui a carrément volé la vedette de ce point de vue là ! Des punchlines osées et énergiques, très Sue Sylvester de la grande époque. 

   Pour revenir quelques instants sur le nouveau incarné par Blake Jenner, je suis très partagé. Il est censé être un mini-Finn mais il a d'ores et déjà plus de charisme que lui et il n'a pas l'air complêtement abruti. En fait, il me fait davantage penser à Sam (Chord Overstreet), qui n'était pas particulièrement bête à l'origine mais qui l'est devenu au fur et à mesure et encore plus au contact de Brittany dernièrement. Bref, je n'ai pas tellement d'avis sur Ryder pour le moment, mais je ne pense pas qu'il apportera grand chose à McKinley. Il est en plus directement envoyé dans le triangle amoureux de la saison, maintenant rectangle, aux cotés de Jake, Marley et Kitty. Il est tellement sans saveur, tellement classique sur le fond comme sur la forme, tellement cliché de la série pour ados... Non vraiment, il n'y a rien à en tirer. Sinon, Mike Chang et Mercedes sont revenus... pour rien ! Les scénaristes n'avaient apparemment pas de meilleures idées donc on les a improvisés juges des auditions pour la comédie musicale Grease (un choix très ennuyeux en plus). Ce qu'ils deviennent sinon ? On s'en fout ! Ils n'ont même pas essayé de faire quelque chose de consistant autour de Mike et Tina. Une scène leur a suffit. Je ne suis pas dingue de ce couple, mais bon quand même... Ah et Beist était de retour aussi ! Et ça, c'était cool. C'était peu être trop facile et trop évident, mais j'aurais bien aimé qu'on l'associe à Unique.

   Même si Blaine était peu présent dans cet épisode, on a trouvé le temps de lui offrir un solo, sur Hopelessly Devoted To You et c'était une jolie prestation mais rien d'inoubliable. Aucune autre ne l'était d'ailleurs, mais j'ai bien aimé le Blow Me (One Last Kiss) de Unique et Marley. Il était plein d'énergie, tout en force. Pas mal. Juke Box Hero m'a plus ennuyé qu'autre chose et c'était vraiment too much pour la première prestation de Ryder, censé être sur la réserve. Déjà que tout le monde à McKinley semble savoir chanter et danser... Born To Hand Jive était sympa, mais je n'ai aucune affinité avec la chanson. Même problème pour Everybody Talks, mais Jacob Artist et Becca Tobin étaient plutôt bons scéniquement parlant. 

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// Bilan // Le Glee de cet épisode était peu inspiré et même ringard. Rendez-nous Rachel, Kurt et New York et abandonnez définitivement McKinley ! 

10 octobre 2012

Glee [4x 04]

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The Break-Up // 6 070 000 tlsp.

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   Les "teenageries" de Glee sont parfois d'une superficialité et d'une bêtise confondantes. Tout ce qui se déroule actuellement à McKinley est d'un ennui profond et ne semble avoir été imaginé que dans le but de justifier le titre de la série et d'éviter de prendre une décision trop radicale qui aurait pu faire fuir le public, lequel a de toute façon déserté quand même. Le triangle "amoureux" Marley/Jake/Kitty n'est qu'une pâle, très pâle copie de ce qui a été fait en saison 1 avec Rachel/Finn/Quinn. Les autres personnages, nouveaux ou anciens, se complaisent dans leur transparence et, parfois, dans leur médiocrité. Mais, une fois que l'on a retiré ces quelques scènes inutiles qui tirent Glee vers le bas et l'empêche de grandir, il reste le spin-off à New York, frais et touchant, qui nous a pemis d'obtenir avec ce Break-Up l'un des meilleurs épisodes de la série depuis... si ce n'est toujours, en tout cas depuis ses débuts. 

   Traiter du thème de la séparation dans une série pour ados n'est jamais chose aisée car, à cet âge-là, les amours vont et viennent et les douleurs sont de courte durée, effacées par de nouvelles joies puis de nouvelles peines. Mais Rachel et Kurt ont mûri, de même que leurs partenaires, et ce qu'ils ressentent, à un moment crucial de leur vie alors qu'ils ont leur destin entre les mains, n'est pas à prendre à la légère. Ryan Murphy, qui a écrit cet épisode, a mis toutes ses tripes dans les dialogues. Il n'a pas hésité à faire parler Rachel ou Santana comme des adultes et non plus comme des enfants. Et ça fait un bien fou de voir Glee se transformer en véritable drama -même si cela ne doit durer qu'un épisode- sans chercher à dégoupiller toute tentative de sérieux par une blague plus ou moins drôle. J'ai sincèrement ressenti de la peine pour chacun des couples en danger. Le discours de Blaine sur la distance était poignant, il m'a tout particulièrement parlé, et son interprétation revisitée de Teenage Dream, les sanglots dans la voix, était boulerversante. Je regrette toutefois que sa tromperie ait été traitée de la sorte, plus comme un prétexte qu'autre chose.

   Rachel aussi avait de belles choses à dire et à chanter, et Lea Michele a été largement à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Il faudrait tout de même signaler à la direction musicale que couvrir tous les refrains par sa voix n'est pas obligatoire. Le discours de Finn était émouvant. La détresse du personnage était palpable malgré le jeu toujours très approximatif de Cory Monteith. Santana s'est également illustrée dans une jolie scène pendant laquelle, ô miracle, Brittany semblait comprendre ce qu'elle lui racontait, comme si elle était un véritable être humain. Même Mr Shue et Emma ont eu droit à leur séparation ! Pour le coup, ça manquait de poids, faute de temps à leur accorder, et je n'ai pas vraiment été touché. Sans doute aussi parce que le professeur m'indiffère. La mise en scène sur Don't Speak était un peu curieuse, mais la prestation dans son ensemble était assez réussie. Mine et Give Your Heart A Break était pas mal non plus. Et puis The Scientist... C'est une chanson très chère à mon coeur et j'aurais plutôt tendance à rejeter par principe toute réinterprétation, mais je n'ai pas détesté ce que Glee en a fait. C'était indéniablement fort, parce que le titre reste puissant quoiqu'on en fasse.

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// Bilan // Au fond, les séparations de chaque couple dans cet épisode de Glee se ressemblaient beaucoup et quelques variations n'ont pas réussi à cacher cet état de fait, mais on ne pourra pas reprocher à Ryan Murphy et son équipe de ne pas avoir été cohérents cett fois ! Ils nous ont offert l'un des meilleurs épisodes de la série et certainement le plus mature de tous.

3 octobre 2012

Glee [4x 03]

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Makeover // 5 790 000 tlsp.

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   Makeover est-il le premier mauvais épisode de Glee d'une longue liste cette saison ? On peut raisonnablement le prédire. Après deux épisodes sympathiques, on ne peut que constater que du coté de McKinley, ça ne va pas le faire longtemps. Pour tromper l'ennui et donner l'impression que les personnages restants ne sont pas insIpides, les auteurs nous sortent une idée neuve et originale : les élections du représentant des élèves du lycée ! Wouahou. Cette année encore, Brittany se présente. Et elle est encore plus idiote qu'avant, au point où ça ne devient plus tellement drôle, d'autant qu'elle entraîne avec elle Sam, un blond qui n'avait jamais semblé être une flêche mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est un débat ! Franchement... Face à elle, Blaine tente de trouver un sens à sa nouvelle vie sans Kurt et finit par obtenir l'adhésion de ses camarades. Il est aidé dans sa tâche par le suscité Sam et une nouvelle bromance naît à cette occasion. Je ne suis pas tellement convaincu par ce point, d'autant que ce sera sûrement oublié très vite. Par contre, j'aime assez le traitement de la relation longue distance Blaine/Kurt. C'est sans surprise, mais touchant et réaliste. Reste à savoir lequel va tromper l'autre en premier ! Pour le moment, c'est difficile à dire, sauf si Blaine se jette sur Sam (qui en pince apparemment pour Brittany) ou si Kurt pique Brody à  sa colocataire. Dans tous les cas, c'est mal barré. Le Celebrity Skin de Chord Overstreet était super... jusqu'à ce que Heather Morris et sa voix mal assurée ne vienne tout gâcher.

   Mr Shue existe encore et a quelques états d'âme dont on se fiche éperdument. Lui aussi s'ennuie beaucoup à McKinley maintenant que ses petits sont partis et qu'il a remporté au moins une fois les nationals avec sa chorale. Alors il pense à quitter les lieux. Nous, on en rêve. Mais on sait qu'il ne le fera pas. Les quelques interventions de Sue étaient les bienvenues. Elle a su apporter un peu d'humour là où il en manquait horriblement. Mais la coach Sylvester, ce n'est quand même plus ce que c'était... Beist est toujours portée disparue à mon grand désarroi.

   Et puis il y a le spin-off à New York qui continue. Comme prévu, les scénaristes ne s'embêtent plus tellement à essayer de lier ce qui se passe dans la Big Apple à ce qui se passe -ou ne se passe pas surtout- dans l'Ohio. Pas de thème global, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à une écriture intelligente. Toutefois, c'est toujours à New York que l'on passe les meilleurs moments. Après Kate Hudson, c'est Sarah Jessica Parker qui fait le show ! Et comme Kate Hudson, elle tire vraiment la série vers le haut en apportant drôlerie et fraîcheur. En plus, elle chante bien ! Cela m'a vraiment fait plaisir de retrouver l'actrice, en dehors de ses films moisis. Son trio avec Chris Colfer et Lea Michele était ravissant, sur le mash-up tout doux et tout sucré The Way You Look Tonight/You're Never Fully Dressed. Ce dernier titre, extrait de la comédie musicale Annie, est un joli clin d'oeil puisque c'est dans le rôle titre qu'elle a débuté sa carrière à la fin des années 70. Et oui : on l'ignore complètement mais c'est Broadway qui l'a révélée avant qu'elle ne se tourne vers le cinéma et la télévision. Et puis pour remonter encore plus loin dans le temps : elle a grandi dans l'Ohio elle aussi ! Bref, Glee et SPJ, c'était du meant-to-be. Je voudrais pas casser l'ambiance, mais Kurt est entré vraiment trop facilement à Vogue.com. Je veux bien qu'on soit dans Glee et que peu de choses y soient vraisemblables mais là, quand même, ils auraient pu faire un effort pour au moins nous donner l'impression qu'il galère un peu plus ! C'est comme cet appartement, vide la semaine dernière et désormais complètement aménagé. Concernant la romance Rachel et Brody, tout se déroule exactement comme je l'avais prévu. L'arrivée "surprise" de Finn à la fin de l'épisode vient probablement conclure cet état de grâce de début de saison 4. C'est maintenant que les choses reloues commencent !

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// Bilan // Sans plus tarder, Glee reprend ses bonnes vieilles mauvaises habitudes et nous délivre un épisode de mauvaise facture, à la fois brouillon et ennuyeux, sauvé par la présence de Sarah Jessica Parker. Ce n'est certainement pas le retour de Cory Monteith qui va arranger les chose...

24 septembre 2012

Glee [4x 02]

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Britney 2.0 // 7 460 000 tlsp.

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   Glee, tu m'agaces. J'étais bien décidé à t'abandonner après ta saison 3 catastrophique mais force est de constater que tu reviens solide et presque plaisante. J'ai comme la désagréable impression que je ne parviendrais pas à te lâcher de sitôt. Diable que tu peux être agaçante parfois, pourtant ! Mais pas cette fois, enfin pas beaucoup. Mais un peu quand même...

   Je sais que ce deuxième "hommage" à Britney Spears n'a pas plu à tout le monde, en particulier à ses fans et à son entourage, mais je n'ai pas franchement été choqué pour ma part. Je trouve même assez intéressant de se pencher sur les moments les plus sombres de sa carrière plutôt que de se contenter d'en faire une éloge banale. D'autant que refaire deux fois la même chose n'aurait eu aucun intérêt. Le premier épisode, celui dans lequel elle apparaissait, évoquait surtout le phénomène qu'elle a engendré à l'époque de sa percée, l'influence qu'elle a eu sur toute une génération, l'exemple qu'elle a été au début de sa carrière, "la petite chérie de l'Amérique" comme on l'appelait (c'est Taylor Swift aujourd'hui). Sauf que son histoire ne s'est pas arrêtée là. Elle est plus riche, plus complexe et plus torturée que ça. Elle a eu de gros passages à vide. Les tabloïds n'ont pas raté une occasion de nous le montrer. Elle aurait pu totalement sombrer comme la plupart des enfants stars. Mais non : elle s'en est sortie, elle a remonté la pente petit à petit et elle offre désormais une image plus saine, plus épanouïe. On retrouve un peu la Britney que l'on a aimé dans X-Factor, du peu que j'en ai vu. Elle ne sera plus jamais la même, plus tout à fait, mais son parcours reste admirable. A la fin de cet épisode, on ne se dit pas "Mon Dieu mais quel déchet !", mais plutôt : "Mon Dieu mais quel parcours !". La légende n'est pas égratignée. Juste légèrement bousculée. Et c'est comme ça que l'on préfére Glee, non ? Piquante mais pas méchante.

   Le véritable reproche que je ferai volontiers, c'est qu'on insiste bien plus sur les dérapages de Britney Spears, enfin ici Brittany S. Pierce (y compris la désastreuse prestation de Gimme More aux MTV Video Music Awards et la séquence pétage de plombs/rasage de crâne, doublée de coups de parapluie), que sur la morale de l'histoire. Le personnage annonce que la star l'a inspirée. Oui, mais aucune prestation ne nous est proposée pour l'illustrer. Dommage. Un meilleur équilibre positif/négatif aurait certainement éviter une polémique. Mais une polémique, quand on en est à sa saison 4 et que le public se détourne peu à peu, ça ne fait jamais de mal... Du coté des performances, le résultat est mitigé. 3 m'a beaucoup plu dans cette version épurée, d'autant que je n'ai jamais accroché à l'originale. Hold It Against Me était sans intérêt, et totalement gratuite. Womanizer a été amenée avec une subtilité proche du néant et le passage était loin d'être inouabliable. Le mash-up Boys/Boyfriend était hautement sympathique et bien trouvé. Tout l'inverse de Crazy/You Drive Me Crazy, bien peu mélodieux. Everytime était un joli moment, même si cette "Marley McPhee" ne m'inspire toujours pas des masses. Enfin, le Oops... I Dit It Again de Rachel à New York était génial, surtout du point de vue de la mise en scène. 

   Je n'ai pas vraiment parler des storylines jusqu'ici. Je préfére garder les choses qui fâchent (vraiment) pour la fin. Deuxième épisode de la saison et on nous colle déjà un triangle amoureux inspide, composé de Marley, Jake et la cheerleader ridicule, Kitty. Les auteurs ont beau jouer à l'auto-référence avec une scène rappelant les premiers -et uniques- émois de Rachel et Puck, on ne peut décemment pas valider l'initiative. La venue de Mark Salling était un tout petit peu drôle mais, dans l'idée, d'une facilité déconcertante pour amener son frère au Glee Club. Bon, au moins, maintenant c'est fait ! A NYADA, on ne croit pas une seule seconde que Rachel et Kurt puissent se payer une telle surface à New York, même si celle-ci est délabrée. Enfin faussement délabrée, juste ce qu'il faut pour faire super cool en fait. Cassandra dévoile pendant ce temps-là ses failles, qui sont exactement celles que l'on imaginait évidemment. La séquence YouTube était très marrante cela dit. Les raisons de son comportement très dur vis à vis de Rachel sont elles aussi aussi évidentes que prévues : elle veut préparer ses élèves à la dure réalité de Broadway, celle qu'il l'a fait tant souffrir... bla bla bla. Par contre, j'ai bien aimé le rapprochement entre Rachel et Brody. C'est toujours aussi prévisible, bien entendu, mais mignon. Surtout l'histoire du mur en fait. Mais tout cela n'est que provisoire : Finn n'est plus très loin... 

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// Bilan // Pendant que Brad Falchuck, le scénariste de cet épisode, rendait un hommage original et mordant à Britney Spears -sans tomber dans la méchanceté et la moquerie gratuites- à travers une Brittany toujours amusante mais lassante, il en oubliait d'offrir quelque chose de consistant et d'inédit aux autres personnages. Glee est toujours très fragile mais en ce début de saison 4, mais elle tient debout pour le moment...

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17 septembre 2012

Glee [4x 01]

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The New Rachel (Season Premiere) // 7 410 000 tlsp.

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   Que les choses soient claires : Glee reste une série moyenne, moralisatrice et partiellement ridicule, mais que ce soit lors du précédent Season Finale ou lors de ce Season Premiere, il se dégage une certaine cohérence, une efficacité et une émotion qui font que l'on passe un bon moment malgré l'écriture on ne peut plus grossière. Assurément, le fait que ce retour se fasse avec moins de personnages, quelques anciens et quelques nouveaux, et dans deux lieux différents, permet de renouveler l'intérêt. Mais jusqu'à quand ? On passe du fin fond de l'Ohio au coeur de New York sans difficultés au cours de ce premier épisode, mais je ne pense pas que cela puisse tenir sur la longueur, même si Kurt rejoint finalement Rachel. D'ailleurs, je crois qu'au bout du compte ce sont les scènes au sein de l'école NYADA qui m'ont le plus plu. C'est agréable de retrouver Rachel dans un autre univers, où elle n'est plus la star et où elle va devoir en baver encore plus que d'habitude pour atteindre ses objectifs. Kate Hudson, en prof sadique, est d'ailleurs une très bonne surprise ! Je suis d'emblée moins fan du nouvel intérêt amoureux de madame, trop beau trop musclé et trop tout, pour être intéressant et les perspectives de leur future histoire d'amour hyper compliquée ne me rejouissent guère. On sait parfaitement ce qui va se passer : elle va d'abord refuser ses avances, puis elle finira par céder, et c'est le moment que choisira Finn pour se manifester, voire pour rendre une petite visite à sa dulcinée. Et ce sera très compliqué et très triste. Il ne serait pas étonnant qu'il arrive plus ou moins la même chose à Kurt et à Blaine en parallèle, sauf que je parie que sera Blaine qui fera des bêtises le premier ! Bref, ce spin-off à New York n'aurait certainement pas été fameux s'il avait existé en tant que tel mais à l'intérieur même de Glee, il a une véritable raison d'être... jusqu'à nouvel ordre.

   A McKinley, c'est une autre histoire. On ne s'ennuie pas mais on roule des yeux à de nombreuses reprises. Déjà à cause de l'intrigue principale du jour dans laquelle les petits chanteurs, vainqueurs aux précédents nationals, se montrent particulièrement agaçants : sous prétexte qu'ils ont enfin réussi quelque chose, ils traitent les autres comme de la merde et retournent donc la situation jusqu'ici établie. Cela passe par se moquer d'une femme de cantine obèse, qui se trouve être, évidemment, la mère de l'un des nouveaux personnage prénommé Marley Rose. C'est franchement pathétique quand on y pense mais tout rentre dans l'ordre dès la fin de l'épisode avec la petite morale à la con qui n'a pas changé depuis la première saison. Il y a une nouvelle chef des cheerleaders sinon, Kitty. On l'a trop vu pour le moment pour se forger une réelle opinion mais la qualifier de pâle copie de Quinn semble raisonnable. Le nouveau bad boy, et c'est là que l'on voit l'imagination débordante des scénaristes, n'est autre que... le frère de Puck ! Mais ce dernier ne connait pas son existence, ça permettra plus tard de le faire revenir au moins pour ça. Seule bonne idée : Unique/Wade fait maintenant partie des One Direction New Directions ! Il/Elle avec ses grands airs de Beyoncé me fait rire. Je suis preneur. A part ça, ils n'ont rien trouvé de mieux que de lancer une course à la nouvelle Rachel. Ben oui, ça aurait été trop beau d'avoir enfin des numéros musicaux équilibrés ! Donc c'est officiellement Darren Criss qui prend la relève, même si en saison 3 il avait déjà bien monopolisé l'attention. Une pensée pour cette pauvre Jenna Ushkowtiz (Tina) dont l'heure de gloire semblait enfin être arrivée et qui va pourtant encore devoir faire de la figuration la plupart du temps... C'est d'ailleurs à cela que Sue est réduite dans cet épisode, nous montrant un court instant sa progéniture et puis c'est tout. Comme d'hab', Will ne se montre pas plus utile tandis qu'Emma a disparu et Beist aussi. Et les adieux de Kurt et son père sont déchirants. On peut toujours compter sur eux.

   Là où l'épisode fonctionne particulièrement bien, c'est du coté des prestations. On n'échappe évidemment pas à Call Me Maybe, le tube de l'été. Il nous reste forcément en tête mais on ne peut pas dire que la reprise soit très réussie, surtout lorsque tout le monde chante en même temps. C'est la cacophonie et ce n'est pas très agréable à l'oreille. En revanche, Never Say Never, que je ne connaissais pas, fonctionne bien, de même que la superbe Chasing Pavements, même si son interprète, Melissa Benoist, se contente de faire du Katherine McPhee. Comprendre par là de l'inspide chou-mignon. Le mash-up Americano/Dance Again est très réussi. Encore une fois, Kate Hudson impressionne. Quant au New York State Of Mind, il était parfait du coté de Lea Michele et beaucoup moins intéressant quand le tour de Melissa Benoist est venu, pour les raisons suscitées. Et puis elle ne tient pas la comparaison. Ce n'est pas elle la nouvelle Rachel ! 

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// Bilan // En repartant presque à zéro et en ajoutant une sorte de show dans le show, Glee parvient pour le moment à faire diversion. Mais les promesses qui nous sont faites dans ce Season Premiere ne sont pas très excitantes. Visiblement, on nous racontera en saison 4 la même chose qu'en saison 1, 2 et 3, et sans grandes variations.  Reste à savoir combien de temps durera l'état de grâce et à quel point on peut se montrer indulgent. Pour le moment, Glee ça redevient presque hype !

27 mai 2012

Glee [3x 22]

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Goodbye (Season Finale) // 7 460 000 tlsp.

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   J'ai quelques réserves sur ce final de Glee, que je ne manquerai pas de vous exposer dans quelques instants, mais je dois dire que, contre toutes attentes, j'ai été séduit par cette série d'au-revoirs, souvent émouvants, et comme à l'épisode précédent, j'ai été surpris d'être touché. Je croyais que la plupart de ces personnages ne m'intéressaient plus et ne me manqueraient pas si j'arrêtais la série -une tentation constante tout au long de cette saison 3- et puis je me suis laissé embarquer finalement et je me suis fait avoir aussi : je ne me sens pas capable de snober la saison 4. J'ai envie de savoir ce qui va se passer, mais ce n'est pas tant le destin des héros qui m'encourage à poursuivre que la curiosité de voir comment les scénaristes vont réussir à gérer tous ces personnages, dans des lieux différents parfois, tout en continuant à se concentrer sur le Glee Club au sein de McKinley avec ceux qui restent. Clairement, un spin-off centré sur Rachel, Kurt et Finn à New York (et éventuellement deux ou trois autres) aurait eu la gueule. Pour diverses raisons, ça ne se fera pas. On aura donc droit à un spin-off à l'intérieur de la série-mère en quelques sortes et je vois difficilement comment les auteurs vont pouvoir rester cohérents dans ces conditions, à moins d'alterner les épisodes à Big Apple et les épisodes dans l'Ohio (une solution qui ne sera certainement pas adoptée). C'est très casse-gueule et quand on voit comment la série a été gérée jusqu'ici, le pire est à craindre ! Si l'on ajoute à cela les performances d'audiences de plus en plus décevantes et une nouvelle case horaire à la rentrée loin d'être évidente, je ne donne plus très cher de la peau de Glee. Si elle tient encore deux saisons, ce sera un petit miracle (auquel je ne suis pas sûr de vouloir assister). Mais stop aux spéculations, place à la review de cet épisode !

   Alors que l'épisode précédent, lors des Nationals, était très pauvre en dialogues, misant tout sur les prestations et la réalisation, celui-ci est beaucoup plus équilibré, alternant à merveille les chansons et les scènes dialoguées poignantes. Mon petit coeur a littéralement fondu sur la scène partagée par Quinn et Sue, qui ont toujours eu une relation privilégiée, sur laquelle peu de mots étaient posés en général mais dont il se dégageait toujours quelque chose de fort. Je ne suis rarement fan des moments où Coach Sylvester se montre tendre, surtout qu'ils se sont multipliés cette saison, trahissant un peu le personnage, mais là, c'était justifié et c'était beau. Ca n'aurait sans doute pas marché avec n'importe quel autre personnage. Concernant Quinn, je suis toujours dubitatif sur son évolution, et je suis halluciné qu'elle soit passée d'handicapée à gazelle en deux épisodes seulement, mais la remettre avec Puck m'a paru assez naturel et pas si bête. La réussite de ce dernier à son examen n'avait rien de réaliste mais on était quand même content pour lui, surtout après tant d'années d'échecs successifs ! L'avenir du couple dans la série est flou. Mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié qu'une fois stabilisés, ils se lancent dans la conception d'un nouveau bébé, qu'ils éléveront ensemble cette fois. On aurait aimé voir Quinn embrasser des rêves plus grands, mais tout le monde n'est pas Rachel... Autre scène majeure de l'épisode et sans doute même de la saison : le Single Ladies du père de Burt, en hommage à la prestation de Kurt en première saison. Mike O'Malley a carrément assuré (même si la réalisation aide bien à cacher les imperfections). En revanche, je ne suis pas du tout satisfait par le destin de Kurt ! Comment a-t-il pu ne pas être pris à NYADA ? Je suppose que le but des auteurs était de nous surprendre et que la situation s'arrangera peut-être en début de saison 4, mais, clairement, à ce stade, ce n'est pas logique. Voir Rachel faire ses premiers pas dans cette école seule, sans Kurt à ses cotés, me botte beaucoup moins, sans compter que ça rend le statut de privilégiée de Lea Michele au sein du casting encore plus évident... Tout ça pour ne pas séparer le couple Kurt/Blaine ?

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   Honnêtement, on se moque un peu du sort des autres (celui de Mike Chang en premier lieu) mais je fonde beaucoup d'espoir en Santana, dont les scènes avec sa mère jouée par Gloria Estefan étaient mignonnes. Brittany qui rate ses examens : on ne voit pas comment le contraire serait plausible ! Mercedes n'a droit qu'à quelques mots. Ils ne s'attardent jamais plus sur elle, c'est bien dommage. Et puis il y a Finn, un personnage que je n'aime pas beaucoup mais qui m'a touché cette fois-ci. Sa décision de rompre avec Rachel pour la "libérer" et la scène qui en a découlé était très réussie ! C'est surtout Lea Michele qui excellait niveau jeu mais peu importe. C'était fort. Je suis moins convaincu par l'intrigue armée qui se profile, mais c'est sans doute une lubie qui va durer trois épisodes et basta. La petite scène de Finn avec son professeur préféré était pas mal non plus. Amusant de revenir sur les circonstances de son recrutement dans la chorale afin de boucler la boucle. Au niveau des chansons, Forever Young par Matthew Morrison était pas mal, de même que I'll Remember de Chris Colfer, repris de Madonna (chanson que j'avais totalement oublié d'ailleurs). Clairement, le choix s'est fait en fonction des paroles et de leurs résonances par rapport aux personnages et non en fonction de leur popularité. C'est courageux (au moins une fois dans la saison). You've got the music in you était un super moment. J'avais oublié que j'adorais cette chanson à l'époque de sa sortie. Le titre final de Rachel, Roots Before Branches, était superbe. Excellent choix, super interprétation.

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// Bilan // La saison 3 de Glee se sera terminée sur de bons épisodes, en particulier ce dernier, après nous avoir offert du mauvais voire du médiocre semaine après semaine. La saison 4 s'annonce différente et risquée, surtout qu'elle parait presque inutile après cette série d'au revoirs poignants...

26 mai 2012

Glee [3x 20 & 3x 21]

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Props // Nationals 

6 090 000 tlsp. // 6 030 000 tlsp.

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   Props. Inconstestablement, la bonne idée de cet épisode est d'offrir ENFIN la parole à cette pauvre Tina qui, comme l'ouverture l'indique, n'a vraiment pas eu son mot à dire -ou à chanter- cette saison (même si c'était plus ou moins la même chose dans les deux premières). Ce n'est pas un personnage auquel je tiens particulièrement, le contraire serait étonnant puisqu'on ne nous a de toute façon rien donné pour que ce soit possible, mais je pense à l'actrice, Jenna Uschkowitz, qui ne méritait pas un tel traitement. Bizarrement, ce réveil soudain des scénaristes est suivi d'une deuxième bonne idée : la mauvaise chute dans la fontaine qui conduit Tina à halluciner quelques minutes. Elle se retrouve alors dans un monde où les rôles sont quelque peu inversés : Tina est Rachel et Rachel est Tina, tandis que les autres personnages ont également échangé leurs rôles. Cela donne lieu à des scènes très marrantes, où l'on prend plaisir à découvrir qui interprète qui. C'est souvent assez mal joué, au point où les costumes et éventuellement les coiffures sont les seuls indices à notre disposition pour jouer aux devinettes, mais bref. Ma préfèrence va sans doute à Puck en Blaine et aux inversions Will/Sue. Dans les gros ratés, on peut dire que Chris Colfer ne s'est pas donné beaucoup de mal pour imiter Cory Monteith ! 

   En dehors de ce gimmick amusant, le but était surtout de nous amener jusqu'au départ pour les Nationals en faisant légèrement monter la pression. La petite bataille de Kurt qui refuse de se déguiser en femme pour sa prestation était sans grand intérêt et sans subtilité aucune. On s'en serait volontiers passé. Le retour de l'intrigue "femme battue" du Coach Beist m'a moyennement plu mais je finis toujours par être touché à un moment ou à un autre donc je valide. J'avoue que l'effondrement de Puck dans ses bras, et réciproquement, était un moment émouvant. Dommage que la storyline de Puck avec ce vilain roux sorti de nulle part soit aussi nulle et redondante. Beist relève le niveau grâce à ses interventions. A part ça, la seconde apparition de Whoopi Goldberg était un peu moins décevante que la première. Mais n'importe qui d'autre aurait pu le jouer ce rôle pour l'instant. Donc je ne vois pas tellement l'intérêt de faire appel à elle si c'est pour ne pas se servir de ses talents humoristiques...

   Musicalement, on va dire que ce n'était pas la panacée. I won't Give Up par Rachel était une bonne entrée en matière, le Mean repris de Taylor Swift me m'a pas déplu, j'ai déjà oublié les deux autres prestations sur des titres que je ne connaissais de toute façon pas du tout, et le What A Feeling m'a carrérement plu essentiellement parce que j'adore la chanson et qu'elle me rappelle quelques souvenirs de mon enfance (et on ne se moque pas !). 

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   Nationals. On se doutait bien qu'après l'échec cuisant des New Directions l'an passé, ils gagneraient cette fois-ci. De ça, je ne me plaindrais pas. En revanche, ils auraient quand même pu se donner un peu plus de mal du coté des prestations car, sans conteste, les Vocal Adrenaline étaient bien plus convaincants, et pas seulement grâce à Unique. Notre Glee Club s'est contenté du stricte minimum, avec une mise en scène des plus classiques, sur un choix de chansons pas particulièrement inspiré -surtout le dernier numéro- et où tout reposait, comme d'habitude, sur Rachel Berry. Les autres se contentaient de faire les choeurs, en gros. Même Blaine ! Cela fait deux saisons que l'on nous bassine sans arrêt avec lui et il ne fait absolument rien sur la scène des Nationals ! Allez comprendre... Je retiendrais en tout cas It's All Coming Back To Me Now, qui est une sacrée chanson. Qu'on l'aime ou pas, il faut bien admettre que Lea Michele n'a pas fait honte à Céline Dion. Le retour de Jesse St. James, devenu gentil comme s'il fallait absolument qu'on ne reste pas sur une mauvaise impression le concernant, m'a moyennement convaincu mais j'ai trouvé Jonathan Groff, allez savoir pourquoi, plus charismatique que d'habitude. Comme souvent, le meilleur moment de la compétition est la délibération des jurés avec cette année Lindsay Lohan, Perez Hilton et Rex Lee qui ont assuré le show en coulisses. C'était trop court mais efficace ! La fin de l'épisode, superbement réalisée, avec une certaine classe et une simplicité qui fait trop souvent défaut à la série, m'a touché : les remerciements à Will de Finn et surtout de Rachel m'ont fait un petit pincement au coeur, que je n'attendais pas (ou plus). Le We Are The Champions qui a suivi était sans surprise mais réussi. 

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// Bilan // Dans ses derniers instants, je me sentirais presque capable de pardonner à Glee ses nombreuses errances en saison 3 et me réconcilier avec elle... mais j'attends d'abord de voir ce que nous réserve le final !

25 mai 2012

Glee [3x 19]

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Prom-Asaurus // 6 670 000 tlsp.

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   Oui, je sais, j'ai pris beacoup de retard sur Glee mais il se trouve que la série n'est plus du tout ma priorité pour des raisons évidentes. Toutefois, je dois reconnaître que cet épisode consacré au bal de fin d'année de nos héros était plutôt réussi, bien qu'extrêmement classique dans le genre (puisque toutes les séries pour ados en ont eu au moins un). Hormis les extravagances de Brittany au regard du thème de la soirée qu'elle a choisi elle-même -les dinosaures- on peut dire que c'était un bal tout à fait banal. L'équipe est allée piocher dans les tubes du moment pour soigner la bande-son, ce qui était somme toute assez logique. On a donc eu du Love You Like A Love Song de Selena Gomez -rien à dire sur la prestation ni bonne ni mauvaise, juste inintéressante au possible-du What Makes You Beautiful du groupe One Direction -même sanction, le coté 2be3 du pauvre en plus- et du Big Girls Don't Cry de Fergie, qui date un peu maintenant (pas Fergie hein, la chanson... quoique, les deux en fait) mais qui était un joli moment. Le seul titre à véritablement se détacher était Take My Breath Away -j'aurais juré sur le coup qu'ils l'avaient déjà reprise !- non pas pour son interprétation qui était très fidèle à l'originale mais pour la chanson en elle-même qui intervenait à un moment stratégique où l'émotion devait absolument ressortir, et ça fonctionné correctement, sans provoquer un torrent de larmes chez moi je vous rassure. 

   Le fun n'était pas en reste avec les petits délires sur la coupe de cheveux de Blaine "Jamais son mon gel" Anderson -je n'ai pu que m'identifier à la problèmatique ô combien cruciale à laquelle il était confronté- et avec le retour de la voix intérieure de Becky, toujours une belle trouvaille même en deuxième utilisation. Sue n'était pas très présente, mais elle m'a fait sourire à l'occasion. L'idée du "contre-bal" était aussi vieille que les bals eux-mêmes, mais ça a partiellement marché même si la morale de l'histoire se voyait venir de très très loin. Les passages consacrés à Quinn étaient touchants, en grande partie grâce à la prestation sans fausse note et toute en émotion de Dianna Agron. Finn a eu tendance à la tirer vers le bas à certains moments mais ça vient peut-être du fait que je ne peux plus encadrer ce personnage... Il peut faire ce qu'il veut maintenant, ça n'y changera rien ! Il y a encore un peu d'espoir pour Rachel en revanche et cet épisode ne m'a pas donné envie de lui coller deux claques. Y'a du progrès, pourvu que ça dure !

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// Bilan // Glee a raté cette saison à peu près tous ses épisodes spéciaux mais celui dédié au fameux bal de promotion, sans être une grande réussite, tenait bien la route. 

8 mai 2012

Glee [3x 18]

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Choke // 6 010 000 tlsp.

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   A coté de cet épisode, le précédent, qui rendait hommage à Whitney Houston, passerait presque pour un chef d'oeuvre de finesse ! Il n'y avait ici pas une intrigue pour rattraper l'autre et pas une performance à retenir en particulier. C'était juste un gros mélange indigeste et rarement amusant des ingrédients habituels de Glee. La gestion des personnages ? Toujours aussi médiocre ! Ce défaut, présent depuis le début de la série, n'a fait que s'accentuer avec le temps. Pas étonnant quand on introduit sans cesse de nouveaux personnages, souvent sans intérêt, au lieu d'approfondir ceux qui sont là depuis le début mais qui ont rarement la chance de briller, que ce soit sur scène ou hors-scène. Je pense en particulier à Tina, dont on a entendu le son de la voix pendant 15 secondes pour la deuxième fois seulement de la saison. Elle n'a jamais été très intéressante, avouons-le, mais les auteurs n'ont jamais cherché à inverser la tendance non plus. Je ne vais pas faire la liste des personnages absents et/ou présents à l'arrière-plan, mais on atteint des sommets de gaspillage en tout cas ! 

   Cela fait maintenant deux-trois épisodes que Puck est remis en avant avec une histoire tout à fait nulle mais suffisamment anecdotique pour qu'on ne s'en lamente pas trop. Sauf que cette semaine, elle a pris davantage d'importance et là, c'est beaucoup plus difficile à regarder. L'apparition furtive de Thomas Calabro était ridicule, de même que l'intrigue dans son ensemble. Partir sur l'idée que Puck veut réussir ses examens à un mois de la fin du lycée, déjà, c'est affligeant. Ses stratagèmes l'étaient tout autant, et l'aide apporté par ses amis n'y a rien changé. Rien ne m'a fait rire. Et la prestation "punk" du monsieur m'a laissé de marbre; Cette musique ne m'intéresse pas, encore mois quand ça vient de Glee. On ne pourra toutefois pas leur rapprocher de ne pas avoir essayé de diversifier leurs propositions musicales. C'était grandiloquence à tous les étages du coté de Kurt et Rachel, confrontés à une Whoopi Goldberg sous exploitée -pour l'heure du moins- alias Carmen Tidibo, lors des auditions pour l'entrée à NYADA. Les choses avancent enfin un peu de ce coté-là, du coup, mais Chris Colfer ne m'a pas emballé sur ses chansons, sans compter que le changement de dernière minute n'avait rien de naturel pour un milliard de raisons à peu près; Lea Michele a fait du Lea Michele classique, donc très ennuyeux; et sa plantade a été mal gérée. Un rebondissement sans saveur, qui n'augure rien de bon pour la suite des événements. 

   On en vient au gros morceau, j'ai nommé... Beiste. J'adore le personnage, comme j'aime le répéter, et j'ai trouvé Dot Marie Jones encore une fois incroyable de justesse, bouleversante et tout ce que vous voulez, mais le thème des violences conjugales a été traité n'importe comment. Ca tenait visiblement à coeur aux scénaristes d'en parler, donc on nous l'a balancé en pleine face avec autant de violence que les coups reçus par Beiste. Hormis les bonnes blagues de Sue et sa copine Roz pour détendre l'atmosphère, il n'y a rien à en retirer jusqu'à la morale finale, prévisible, ennuyeuse, facile... Ah si, il y a quand même le morceau Shake It Out, reprise de Florence & The Machine. Pas aussi habitée que l'originale bien entendu, mais toujours fort agréable à écouter. Que va-t-il advenir de Beiste retournée dans les bras du vilain Cooter (qui était un ange tombé du ciel les deux fois où on l'a vu par le passé je précise) ? Sûrement rien de bien grave. Glee, quoi. 

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// Bilan // Merci d'éviter les commentaires désobligeants chers lecteurs fervents défenseurs de Glee : oui, je continuerai à regarder la série au moins jusqu'à la fin de la saison actuelle même si ça ne me plait plus du tout. Si mes critiques vous défrisent, vous êtes libres de passer votre chemin !

 

1 mai 2012

Glee [3x 17]

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Dance With Somebody // 6 900 000 tlsp.

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   Comme à chaque fois avec ses épisodes hommage, Glee propose un gloubi-boulga de prestations plus ou moins réussies et de semblants d'intrigues plus ou moins bien écrites. Il y a à boire et à manger... et à danser ! Sans conteste, les reprises des titres de Whitney Houston sont bonnes dans l'ensemble et représentent assez bien la carrière de la chanteuse disparue. L'ouverture sur How Will I Know a cappella est mon passage préféré. C'était classe et beau. Dance With Somebody a été remise au goût du jour, façon club, ce qui ne m'a pas choqué outre mesure. Il fallait bien en passer par là. Le résultat m'a paru plutôt convaincant dans son genre. Je suis d'ailleurs étonné que le titre n'ait pas déjà été repris dans ce style par d'autres artistes. Ca marcherait sans doute très fort ! On verra si ça donne des idées... Le It's alright but it's OK par Darren Criss, qui reprenait l'imagerie du clip, m'a plutôt plu aussi. Je ne m'attendais pas à ce qu'ils pensent à cette chanson en fait, et ça m'a fait plaisir. C'est cette Whitney là que je préfère, mais c'est une question de génération sans doute. Le Have I Nothing repris par Chris Colfer était joli sur les couplets mais les refrains étaient vraiment trop aigüs à mon goût. Le My Love Is Your Love final, malgré son aspect guimauve, était assurément un beau moment. Le Whitney Tribute était donc très sympathique (mais les chansons que je n'ai pas citées m'ont moins plu, voire pas du tout). 

   Passons à l'inventaire des bouts d'intrigues développés ! La querelle entre Kurt et Blaine était un peu brouillonne et caricaturale. Je pense surtout à cette scène où Kurt est hilare en lisant les textos de son prétendant pendant que Blaine est dépité à coté. C'était ridicule et mal joué. Mais la scène de dispute était réussie, de même que celle de la réconciliation. Rien de transcendant, hein. Mais correct quoi. La meilleure scène de l'épisode, on la doit à Kurt (encore) mais surtout à son père. On en a eu des dizaines comme ça et c'était un peu facile de la part des scénaristes de miser encore dessus mais bon, ça fait toujours son petit effet. Du coté de Will et Emma, l'ennui est toujours très présent malgré le propos qui était plutôt pertinent. Will donne tout à ces gamins et l'idée de les voir partir l'effraie. Un peu comme pour les parents des uns et des autres. Il a d'ailleurs été un père de substitution pour certains. Je suis moins fan de tout ce qui concerne le mariage, avancé, how convenient, au mois de Mai... donc pour le final ! Et pas fan non plus de Matthew Morrison qui joue l'émotion, mais c'est pas nouveau. La romance entre Quinn et Jesus, que l'on avait senti poindre, est maintenant sur les rails. Le fait que Quinn ait eu tant de prétendants différents depuis le début de la série fait que l'on ne ressent pas grand chose face à cette nouvelle histoire, d'autant que Joe n'est pas particulièrement intéressant comme personnage. Sa petite discussion avec Sam m'a fait marrer. Son érection inopinée aussi. Mais depuis quand c'est un pote qui te rééduque les jambes quand tu es handicapé ? Le handicap de Quinn est traité comme si elle s'était foulée la cheville... Bref, je crois que j'ai fait le tour de ce que cet épisode nous a offert. 

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// Bilan // Cela arrive de moins en moins souvent mais on peut dire que cet épisode de Glee a été sauvé par ses chansons. Le reste était vraiment très moyen mais pas médiocre. Donc c'est safisfaisant dans un sens...

 

26 avril 2012

Glee [3x 16]

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Saturday Night Glee-ver // 6 230 000 tlsp.

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   "Disco Sucks!" No : "'Glee' Sucks!". Rappelez-vous, au lancement de la saison 3, Ryan Murphy avait crié haut et fort que les épisodes spéciaux à répétition et les guest-stars, c'était fini ! La semaine dernière, on avait pourtant une guest-star (Matt Bomer) et cette semaine, on a un épisode spécial consacré aux tubes de Saturday Night Fever. Il semblerait que, tout compte fait, Glee a absolument besoin de créer l'événement d'une manière ou d'une autre. Il semblerait aussi que ça ne marche plus. Honnêtement, cet épisode était moins mauvais que les précédents mais pour une raison très simple : il n'était quasiment basé que sur les performances et il avait pour thème central l'avenir des petits chanteurs une fois le lycée terminé. Cela a très vite tourné en eau de boudin avec le classique et plus du tout efficace "Il faut croire en toi et suivre tes rêves". Il aurait pourtant été bon de rappeler que 90% des gens qui espérent faire carrière un jour échouent. Histoire de remettre un peu les choses en place et ne pas trop faire rêver inutilement les plus jeunes téléspectateurs de la série, forcément influençables. A force de vouloir prêcher la bonne parole, les scénaristes n'ont plus du tout les pieds sur Terre. Le réalisme, même léger, dont la série pouvait faire preuve parfois a complètement disparu. Ce n'est plus que du discours prémaché à la chaîne. 

    Je n'ai rien contre le disco personnellement, même si ce n'est certainement pas ce que j'écoute tous les jours. Une chanson de temps en temps, pourquoi pas ? Mais alors dix à la suite... C'est un supplice ! Comme en plus, elles étaient loin d'être toutes bonnes... Je ne remets pas trop en cause les prestations des acteurs, qui s'en sont sortis convenablement, voire bien pour certains, même Finn/Cory Monteith. Mais la mise en scène était vraiment sans saveur. C'est exactement ce qu'on attendait d'une spéciale années 70. Pas d'éclat, pas de surprise. De l'ennui donc. Un gros sentiment de déjà vu. De la facilité à tous les étages. Et même pas de tentative de réorchestration un peu originale. Rien. J'ai envie de retenir la prestation du jeune travesti, qui sort de nulle part (enfin du Glee Project quoi). J'ignore s'il est prévu que son personnage soit creusé mais ça, pour le coup, c'est original ! Je ne me souviens pas d'une seule série qui ait donné la parole à un transgenre un peu sérieusement en dehors des cop shows ou des séries judiciaires qui en font de temps en temps des victimes (plus pour casser la routine que par envie particulière de faire passer un message). A part ça, Santana a relevé un peu le niveau avec ses répliques et son duo toujours efficace avec Brittany. Sue était plutôt en bonne forme et son association avec le Glee Club est jusqu'ici une bonne idée. Pas de fautueils roulants cette semaine par contre, ça ne devait pas faire assez disco !

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// Bilan // Cet épisode, pas si mauvais, me permet de réaliser avec force que Glee ne m'intéresse plus du tout et qu'il n'y a sans doute plus rien à faire pour changer ça. Mais comme je suis maso, je vais poursuivre jusqu'à la fin de cette saison. J'attends avec impatience de découvrir "l'idée de génie" de Ryan Murphy (selon les dires de certains acteurs) pour relancer l'intérêt de la série en saison 4 ! 

 

17 avril 2012

Glee [3x 15]

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Big Brother // 6 670 000 tlsp.

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   7 semaines de pause pour Glee et la série ne m'a pas manqué une seule seconde. Je n'avais pas particulièrement hâte de découvrir cet épisode car je sentais que la déception était au bout du chemin. Et elle l'a été, effectivement. J'avais émis le souhait que Quinn meurt dans son accident de voiture, histoire d'offrir un point culminant à la saison, quelque chose qui marque la série, et de permettre une porte de sortie au personnage qui n'a plus rien à apporter, comme beaucoup d'autres cela dit. Les auteurs n'ont pas osé, bien entendu. Peut-être aussi qu'ils n'ont jamais même évoqué la possibilité qu'elle puisse périr, je n'en sais rien après tout. C'est vraiment dommage parce que la storyline que l'on nous refourgue à la place n'est vraiment pas excitante : la voilà en fauteuil roulant, dans la même position qu'Artie. Leur duo n'est pas inintéressant mais je n'ai pas ressenti d'étincelles particulières et la scène dans "le parc à fauteuils" m'a saoulé. J'ai bien aimé leur interprétation de "I'm Still Standing" en revanche. C'est à peu près tout ce que j'en retiendrai. Va-t-elle finir ses jours handicapée ? J'aurais tendance à dire que non. Le but des auteurs semble simplement être de la faire redescendre sur Terre, de compléter ainsi sa rédemption (comme si c'était une criminelle...). Elle se relèvera. En parallèle, on n'a pas trop insisté sur la culpabilité -stupide- de Rachel vis à vis de ce qui est arrivé, et ça fait du bien de ne pas toujours sombrer dans la prévisibilité.

    Quinn aurait pu être la star de l'épisode, mais c'est Matt Bomer, le guest du jour, qui lui a largement volé la vedette. Les directeurs de casting ont été très inspirés de lui confier le rôle du frère de Blaine, Cooper Anderson. Je suis à peu près sûr qu'avec n'importe quel autre acteur, on se serait profondément ennuyé. Lui, il a ce truc qui fait qu'il pourrait jouer n'importe quoi, on passerait quand même un bon moment. Il y a une simplicité chez lui (et une beauté... et une perfection...) qui le rend instantanément attachant. Cooper avait donc beau être d'une stupidité confondante, on ne pouvait pas vraiment le détester. Sa relation avec Blaine était toutefois très caricaturale et la conclusion sans surprise aucune. Si le but était de rendre Blaine moins agaçant, c'est raté pour moi. On retiendra, là encore, une prestation : celle sur Somebody That I Used To Know, pas forcément très pertinente dans le contexte mais fort agréable pour les oreilles. Car oui, Matthew Bomer sait aussi chanter. Comment fait-il pour ne pas être énervant ?

   Entre les master class ridicules (et pas si drôles) d'Anderson et les interventions de Sue au sein de la chorale, on se demande bien ce à quoi Mr Shue peut encore servir ! Je me demande bien si cette sous-exposition arrange ou pas l'acteur, Matthew Morrison. Je n'ai pas l'impression qu'il est très investi dans son rôle. Mais bon, quand même. La série s'est un peu ouverte sur lui, quoi... L'intrigue de la grossesse de Sue reste à l'heure actuelle trop improbable pour moi pour que je fasse confiance aux scénaristes les yeux fermés. Mais, petit à petit, je me dis que ce n'est pas une si mauvaise idée. Rendre son bébé malade, c'est jouer encore et toujours sur le même thème la concernant dès qu'elle doit devenir sympathique et émouvante aux yeux du public, mais ça marche, quoiqu'on en dise. Sa petite scène avec Becky était vraiment touchante. Sinon, le face à face avec Coach Roz m'a encore bien fait marrer. Et je ne parlerai pas de la mini-histoire de Puck et Finn parce qu'elle était vraiment nulle. 

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// Bilan // Sans la venue de Matt Bomer, cet épisode de Glee n'aurait certainement pas eu le moindre intérêt. Le pire est à craindre pour les prochains, car il ne sera pas là et aucun personnage régulier ne provoque encore un véritable enthousiasme...

3 mars 2012

Glee [3x 14]

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On My Way // 7 460 000 tlsp.

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    Youpi, les Regionals ! Plutôt que de chercher à rendre cette étape rituelle et nécessaire à chaque saison un tant soit peu excitante et surprenante, les auteurs ont estimé qu'il était préférable de ne pas se casser la tête à ce niveau-là, laisser couler, et se concentrer sur les intrigues annexes. On a donc assisté passivement aux prestations des Warblers et des New Directions face à une salle comble complètement déchaînée et un Will en transe alors qu'il n'y avait vraiment rien d'intéressant ni pour les oreilles ni pour les yeux ! Même un peu raté, le mash up Fly/I Believe I Can Fly est sorti du lot car il a permis, pour une fois, à tous les membres du Glee Club -ou presque- de s'exprimer. Le Stronger n'était vraiment pas folichon en revanche, et le solo final de Rachel carrément dispensable. Bien évidemment, la fine équipe passe à l'étape supérieure. Ce n'était qu'une simple formalité. Cela dit, objectivement, ils ont été meilleurs que leurs concurrents, en grande partie parce que le Sebastian, en plus d'être exaspérant, n'est pas aussi doué que son prédecesseur, qui était pourtant lui même agaçant (et qui l'est toujours). 

   Lors de ma précédente review, j'avais fortement émis le souhait que Karofsky se suicide, histoire de faire passer son intrigue moyenne à un stade supérieur, et aller jusqu'au bout du message de tolérance que Glee cherche à faire passer par tous les moyens, et de préférence les moins subtils. J'avais précisé aussi que je doutais que la FOX laisse faire. Et il se trouve que Dave a effectivement fait une tentative de suicide. Une "bonne" surprise si je puis dire, bien que la mise en scène un peu ratée a gâché mon enthousiasme et a empêché toute forme d'émotion de passer. Le choix du morceau interprété par Blaine ne m'a pas semblé non plus particulièrement judicieux et marquant. Mais, en plus de ça, Dave n'est pas mort. Ce qui prouve bien que les auteurs ont été limités dans leurs actions car je crois sincèrement que c'est l'option qu'ils auraient préféré privilégier, histoire de marquer le coup comme il se doit. Mais c'était sans doute trop sombre et audacieux... Karofsky s'en tire donc plutôt bien et on assiste à une scène entre Kurt et lui qui aurait mérité, elle aussi, d'être plus forte. Oh, elle était touchante quand même mais un peu trop facile et idéaliste. 

   On peut remercier Quinn chaleureusement d'avoir empêché, à sa manière, que le mariage de Finn et Rachel puisse avoir lieu. On suppose en tous cas qu'après ce qui s'est passé, ça va être compliqué... Quel sort les scénaristes vont réserver à la jeune femme dont ils n'ont jamais trop su quoi faire ? Mon précédent paragraphe tendrait à prouver qu'ils ne la tueront pas mais en fin de compte, ils pourraient bien oser. C'est un accident donc, forcément, ça passerait mieux... On remarquera en tous cas qu'on a bien insisté pendant tout l'épisode sur l'évolution incroyable et surtout improbable du personnage, qui est passé par à peu près toutes les turpitudes de l'adolescence en l'espace de quelques mois seulement. Il ne pouvait que lui arriver une merde. Ca ne serait JAMAIS arrivé lorsqu'elle était dans sa période grunge ridicule. Bon et à coté de ça, Sue poursuit sa terrible quête de la bonté. Elle n'est plus drôle une seule seconde ! Je me réjouis juste d'avoir l'occasion de découvrir Jane Lynch dans un autre registre mais ça m'amuse à peu près 20 secondes. Je me demande bien ce que va donner cette grossesse mais j'ai encore du mal à croire que c'est vrai, que les auteurs nous ont vraiment fait ça...

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// Bilan // Glee était un super jouet au début, on s'amusait tous beaucoup avec; les producteurs, les scénaristes et les acteurs y compris. Aujourd'hui, le jouet est tout cassé et personne n'arrive à le réparer, ni même ne semble en avoir envie. C'est triste mais c'est ainsi.

22 février 2012

Glee [3x 13]

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Heart // 6 990 000 tlsp.

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   Avec tout le respect que je dois à Whitney Houston, une grande artiste, il faut bien reconnaître qu'elle a drôlement bien choisi son moment pour nous quitter : entre les Grammy Awards et l'hommage de Glee à son mythique I Will Always Love You, ça ne pouvait pas mieux tomber ! Elle aurait certainement été fière de la prestation d'Amber Riley en tous cas, respectueuse et émouvante. C'est juste dommage qu'elle soit là pour soutenir une intrigue amoureuse vraiment pas à la hauteur, qui ne méritait pas une telle grandiloquence. Le duo Sam/Mercedes ne fonctionnera donc jamais et les scénaristes seraient bien inspirés de passer à autre chose maintenant. Les deux personnages méritent respectivement mieux. A vrai dire, dans cet épisode, tous les personnages méritaient mieux. On peut encore à la limite se contenter de l'intrigue fun créant de nulle part un triangle amoureux autour de Arty, Sugar et Rory. Ils sont peu mis en avant habituellement. C'était sympa aussi de faire chanter Tina et Mike Chang, à qui ça n'arrive pas souvent. Mais pour le reste...

   ... c'était tout simplement mal écrit et prévisible. A commencer par ce "God Squad" un peu glauque et dont on avait jamais entendu parler avant, qui n'était qu'une excuse pour introduire le gagnant du Glee Project, à qui la production avait alors promis 9 épisodes. Si mes comptes sont bons, il faut donc, contractuellement, qu'il apparaisse dans 8 des 9 derniers épisodes de la saison 3. C'est sans doute pour cela que l'on amorce le départ de Rory. Chacun son tour... Le ficelles sont tellement visibles que ça en devient gênant. Que vaut ce Samuel Larsen alors ? Pas grand chose pour l'instant. Il a sans doute beaucoup de talent et sa prestation dans Heart était correct mais rien qui ne le fasse particulièrement sortir du lot. L'idée du "Teen Jesus" n'était pas mauvaise mais elle a été très mal exploitée en la mêlant à Santana et Brittany, désormais en couple (première nouvelle !), accompagnée de plein de bons sentiments. On savait très bien qu'il allait accepter de chanter pour le couple lesbien. Où était le suspense ? "Love is Love After All" : une conclusion tellement facile... Je suppose qu'une romance entre lui et Quinn est à prévoir. Il faut bien lui trouver quelque chose à faire et quelqu'un à aimer à McKinley. La storyline de Kurt était prévisible de bout en bout elle aussi. On savait que ce n'était pas Blaine derrière le costume du gorille et derrière la signature "Admirateur secret" (ce qui n'aurait eu aucun sens) et il n'y avait qu'une autre possibilité : Karofsky. Ca n'a donc pas raté. Enième retour du personnage, pour dire plus ou moins encore et toujours la même chose. A moins que les auteurs aient la bonne idée d'approfondir son histoire en le faisant se suicider par exemple, mais ce serait sans doute trop osé pour la FOX, je ne vois pas l'intérêt de ces redites incessantes. L'arrivée triomphale de Blaine à la fin ne m'a pas beaucoup plu. Ca va, c'est bon, c'est pas une star.

   On en vient à la partie qui m'a déçu parce que j'en attendais beaucoup et non pas parce que le résultat était foncièrement mauvais : la rencontre des papas de Rachel. Je n'ai pas à me plaindre du casting, Jeff Goldblum et Brian Stokes Mitchelle étaient très bien et formaient un bon duo. Mais ça s'arrête là. Pas d'étincelles particulières. Pas de grands moments. Pas de fous rires. J'ai ressenti un peu d'embarras par contre, parfois. Ce dîner était vraiment très étrange et les différentes tentatives de faire de l'humour tombaient souvent à plat. Mais le plan du couple était ingénieux, bien qu'il n'ait malheureusement pas fonctionné (ça aurait été trop facile en même temps). Rachel et Finn étaient très agaçants comme d'habitude.

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// Bilan // Ces derniers temps, Glee rate à peu près tout ce qu'elle entreprend. Ce spécial St Valentin était aussi raté que le spécial nöel. Que vont donner les troisièmes regionals dans le prochain épisode ? Le pire est à craindre.

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