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Des News En Séries, Le Blog
15 février 2012

Glee [3x 12]

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The Spanish Teacher // 7 810 000 tlsp.

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   Ah bon, Will Schuester est professeur d'espagnol ? On le savait tous mais on avait juste préféré oublier ce facheux détail qui n'avait pas grand sens depuis le départ, Matthew Morrison ayant l'air d'être aussi à l'aise avec l'espagnol que Sue Sylvester avec le rouge à lèvres. Les auteurs ont quand même décidé de jouer sur cette absurdité en construisant un épisode qui se voulait "muy caliente" tout autour. Comme à chaque fois que les efforts se concentrent sur ce personnage abominablement lisse et sans intérêt, on s'ennuie profondément. Sa nouvelle dispute avec Emma, censée nous attendrir, n'a fait que rayer un peu plus un disque déjà inécoutable depuis longtemps. Le pire, c'est que les scénaristes ont vraiment l'air de croire que le public s'intéresse à lui. Wake up guys ! Il n'y a plus grand monde qui suscite l'intérêt dans Glee, certes, mais il est certain que Will ne fait partie du petit groupe ! Cet épisode en dit quand même long sur le système éducatif américain, même s'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre bien entendu. On découvre que Will a choisi d'enseigner l'espagnol parce que c'est la seule place qu'il a trouvé à l'époque et il souhaite maintenant se reconvertir en prof d'histoire mais sans plus de conviction. Ca se passe comme ça aux Etats-Unis apparemment : on choisit un peu par défaut de devenir enseignant déjà mais, en plus, on détermine la matière seulement après. Je ne voudrais pas caricaturer non plus, mais la réalité ne doit pas être si éloignée. Je me souviens du père de Dawson qui devenait prof de je ne sais plus quelle matière lui aussi du jour au lendemain. Et les exemples ne manquent pas ! Bref, le système français est très loin d'être parfait mais on ne peut que relativiser après avoir vu ça. Pour que le tableau ne soit pas complètement noir, le personnage interprété par Ricky Martin vient équilibrer les choses en se voyant proposer le poste de Will non pas par défaut mais parce qu'il a ça en lui depuis toujours, et que ça a un sens par rapport à ses origines, ses parents, son histoire... Le chanteur s'en sort correctement, mieux que prévu même, et semble plutôt à l'aise pour quelqu'un qui n'a fait l'acteur qu'à de rares occasions dans des telenovelas. Ce n'est clairement pas lui le maillon faible de l'épisode ! Sa prestation avec Santana sur La Isla Bonita était d'ailleurs très bonne, sans difficulté la meilleure. I'm Sexy and I know It frôlait le ridicule en revanche mais c'était pour mieux nous préparer à la suite...

  Je ne sais pas ce qui était le pire : Le Bamboleo de Sam avec ses affreuses chaussures ou la prestation façon torero de Will sur du Elvis Presley ? On sait bien que Glee aime jouer avec le décalage et surprendre mais elle dépasse parfois les limites du ridicule et c'était le cas ici. Il n'y avait rien de drôle là-dedans, c'était juste pitoyable et embarrassant. Il y a eu deux-trois autres passages chantés assez mauvais mais inoffensifs. Les intrigues amoureuses sont toujours aussi peu inspirées. Elles passent le temps. Le pire est donc à craindre pour le prochain épisode spécial St Valentin... De son coté, Sue est toujours à la recherche d'une histoire potable. Cette fois, elle a pris la décision de devenir mère. Ce n'est pas une direction totalement saugrenue après ce qui est arrivé au personnage ces derniers temps, entre la mort de sa soeur et sa relation avec Beckie, mais ça ressemble quand même plus à une mauvaise idée qu'autre chose. On n'a pas envie de voir Sue devenir mère. Ce n'est pas ce qu'on attend d'elle, même si on ne sait plus très bien concrétement ce qu'on attend d'elle. Son altercation avec la coach de l'équipe de natation était tout à fait délicieuse en tous cas. Enfin une rivale à sa hauteur verbale !

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// Bilan // Un épisode de Glee qu'on oubliera bien vite, et c'est sans doute mieux ainsi.

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8 février 2012

Glee [3x 11]

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Michael // 9 070 000 tlsp.

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   Glee est sur la pente descendante, il n'est donc pas étonnant que la production ait décidé de sortir son joker : l'épisode spécial Michael Jackson. Il est d'ailleurs scénarisé par Ryan Murphy, le créateur et producteur (tyrannique parait-il) de la série musicale. Un passage obligé lorsque l'on est un programme qui proclame haut et fort le droit à la différence et que Madonna et Lady Gaga ont déjà servi d'inspiration. D'un point de vue narratif, on s'en sort d'ailleurs mieux que dans les deux épisodes qui leur avaient été consacrées, tout le monde ayant droit à sa petite intrigue qui avance doucement. Y'avait-il un artiste populaire plus "différent" que le "roi de la Pop" ? Du coup, l'audience a légèrement frémi. Et les téléspectateurs ont-ils frissonné ? Moi, pas vraiment. Il y a un numéro que j'ai adoré : le duo Santana/Sebastien sur Smooth Criminal, tout en violons violents. Au-delà de la prestation en elle-même, Naya Rivera a prouvé une fois de plus qu'elle tenait à bout de bras la saison alors que Rachel... reste Rachel et que Sue se fait particulièrement discrète, ce que je ne parviens toujours pas à définir comme une bonne ou mauvaise chose. Concernant le personnage de Sebastian, je suis beaucoup plus tranché : je le déteste. Pas parce que c'est un petit connard imbu de sa personne et fouteur de merde (et violent) mais parce qu'il n'est qu'une redite/variante de Jesse St James, dont la présence avait fini par tourner au ridicule. Lorsque Sebastian n'était qu'une complication pour le couple formé par Kurt et Blaine, il avait un intérêt. Maintenant... Et puis le message sur la violence, pas nouveau dans la série d'ailleurs, était présenté avec aussi peu de subtilité que dans 7 à la maison.

   L'autre passage qui fait son petit effet indéniablement, c'est le solo de Quinn. Tout à coup, on ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment, les auteurs ont décidé de se pencher intelligemment sur son cas. Le répit ne sera sûrement que de courte durée mais c'est extrêmement plaisant de voir Dianna Agron jouïr d'une belle et bonne réplique, très adulte, très mature. C'est peut-être la première fois que le thème de "l'après-lycée" est traité avec autant de pertinence dans la série car dès qu'il s'agit de Rachel et même de Kurt, on tombe dans le niais ou le trop fantaisiste. La suite de la saison sera certainement axée là-dessus puisqu'il faut préparer l'avenir des héros et de la série par la même occasion. A ce stade, tout est possible, mais un départ conjoint du quatuor Rachel/Finn/Kurt/Quinn semble inévitable. Il serait en tous cas le plus logique... Je rajouterai bien Blaine car on n'imagine plus vraiment Kurt sans lui. Et l'inverse aurait-il un quelconque intérêt ? D'autres prestations étaient tout à fait agréables à écouter et à regarder, que ce soit le clip détourné de Scream (d'autant qu'Arty est celui qui a la voix la plus proche de celle de Michael, chez les garçons en tous cas), le classique Bad ou le morphing Black Or White. Et puis proposer quelques morceaux qui sonnent très face B est assez audacieux dans le fond, puisqu'inattendu.

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// Bilan // Glee serait-elle meilleure et plus constante si tous les épisodes étaient écrits par Ryan Murphy, son créateur ? C'est ce que cette pièce consacrée à Michael Jackson tend à prouver. Mais le monsieur est bien trop occupé pour cela. Dommage.

23 janvier 2012

Glee [3x 10]

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Yes/No // 7 500 000 tlsp.

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   Désormais, je n'arrive plus à regarder Glee juste pour le fun. Chacun de mes visionnages s'accompagne d'une véritable réflexion sur le pourquoi du comment de cette déchéance à travers deux questions : pourquoi la série est si inégale d'un épisode à l'autre et pourquoi les scénaristes n'apprennent jamais de leurs erreurs ? Au bout de la troisième saison, c'est quand même dingue qu'ils continuent à offrir des épisodes comme celui-là qui partent dans tous les sens et où les grosses intrigues se noient dans les plus petites ! Tout s'enchaîne à un rythme effréné. A peine une scène devient intéressante qu'il faut la bâcler pour passer à la suivante. A  peine une bonne idée est exploitée qu'il faut en trouver une autre. C'est usant à la longue. Ce sont toujours les épisodes qui prennent le temps de s'attarder sur deux ou trois personnages maximum qui sont les plus réussis. Ce n'est clairement pas le cas de celui-ci qui tente, en vain, de mettre sur le devant de la scène une huitaine de personnages principaux.

   Les premiers à bénéficier de l'attention des auteurs sont Mercedes et Sam pour un hommage à Grease parfaitement orchestré mais totalement inutile. On explore ensuite l'arrivée de la carpe dans l'équipe de natation synchronisée de l'école pendant quoi... deux minutes ? C'est surtout un prétexte pour changer un peu de décor -ce qui fait effectivement du bien- varier les plaisirs en matière de chorégraphie et donner à une Real Housewife de je ne sais quelle version du show une scène, je dois bien l'avouer, assez drôle. Entre deux scènes, on apprend que Beast s'est mariée à la surprise générale. On n'a pas jugé bon de nous y convier apparemment. Puis on se concentre sur Becky, un personnage qui reste frais et qui méritait bien une intrigue à elle pour une fois. C'était sans aucun doute la meilleure de cet épisode. Excellente idée que d'utiliser la voix d'Helen Mirren pour faire monologuer la jeune fille dans sa tête. Ca fonctionnait vraiment bien. La fin, bien que prévisible, était très touchante. Et puis il y a eu Finn, qui veut soudainement s'engager dans l'armée pour faire comme son père et qui apprend de la bouche de sa mère une triste vérité sur l'homme qu'il admirait tant. Ca aurait vraiment pu être intéressant développé sur plusieurs épisodes ou dans un épisode un peu moins chargé mais là, honnêtement, on est complètement passé à coté de l'émotion parce que ça sortait vraiment de nulle part. Impossible de s'investir là-dedans. De la même manière, la demande en mariage en fin d'épisode était totalement inappopriée et stupide. On reconnaît bien là Finn, remarque... C'était simplement un artifice pour créer un semblant de suspense au sein d'une série qui en manque 95% du temps. J'ignore ce que Rachel va décider, si elle va dire "Oui", mais je suis dans l'obligation de vous dire que je m'en tape totalement ! 

   Après plusieurs semaines d'absence quasi-totale, Will a lui aussi eu fort à faire dans cet épisode puisqu'il a été demandé en mariage par Emma, avant de lui retourner sa demande sur un We Found Love pas très romantique mais entraînant. Je ne sais pas trop quoi dire de tout ça tant ça m'a laissé froid mais une chose est certaine : Schuester est franchement pathétique quand y pense ! Il demande quand même un de ses élèves comme témoin de son mariage ! Mais il n'a pas d'amis adultes sinon ?? C'est vraiment un truc qui me dérange dans Glee ça : on a l'impression que les personnages n'ont pas de vie dès qu'ils sortent du champ de la caméra. Ils cessent d'exister. Et quand ils reviennent, rien ne s'est passé pour eux. Rien n'a évolué. A partir de quel moment la relation entre Will et Emma a pris un tournant aussi sérieux et décisif ? On ne le sait pas. On ne les voyait quasiment plus l'un comme l'autre et, souvent, ils n'apparaissaient même pas ensemble. Bref, je n'ai rien ressenti face à cette scène censée être bouleversante alors que je me souviens pourtant que lors de la saison 1, je les trouvais vraiment mignons et émouvants. Que s'est-il passé depuis ? Rien. C'est justement le problème. Rien ou alors juste des complications inutiles toujours vite réglées et sans conséquences. D'un point de vue musical, Yes/No tenait à peu près la route. J'ai bien aimé Without You; le mash-up sur Moves Like Jagger était très efficace malgré un Matthew Morrison plus énervant que jamais entre ses pirouettes au ralenti et ses grimaces à n'en plus finir; et Wedding Bell Blues était pas mal non plus dans un tout autre style. J'ai été (beaucoup) moins sensible à Summer Nights comme déjà dit précédemment et à First Time, ennuyeuse à souhait. 

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// Bilan // C'est ce qu'on appelle un épisode riche. Mais alors vraiment trop riche. Glee préfère souvent privilégier la quantité des intrigues à la qualité. Il est inutile maintenant d'espérer un changement à ce niveau-là. Le problème revient régulièrement depuis la première saison et il n'a jamais été réglé, bien au contraire. 

16 décembre 2011

Glee [3x 09]

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Extraordinary Merry Christmas // 7 130 000 tlsp.

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    L'an passé, Glee avait proposé un épisode de noël moyen, trop niais pour être honnête mais assez barré et osé par moment pour être digeste (lire la critique). Etait-ce nécessaire de refaire une spéciale cette saison ? Tout dépend de quel point de vue on se place. Les scénaristes n'étaient peut-être pas forcément partants -ce qui expliquerait leur paresse- mais les producteurs et le service marketing de la FOX ne pouvaient qu'être pour ! Cela permet de sortir un nouvel album et de se faire encore un peu d'argent tant qu'il est encore temps. Ils auraient eu tort de se priver. Et puis il existe une vraie culture du chant de noël aux Etats-Unis que l'on ne connait pas vraiment en France, malgré la re-sortie chaque année du Petit Papa Noël de Tino Rossi en single. J'imagine donc que c'est presque un passage obligé pour une série musicale (on est déjà sauvé pour Smash, il n'y aura pas d'épisode de ce genre en saison 1 avec un lancement en Février !). Toujours est-il qu'à titre personnel, écouter une dizaine de chansons de ce genre à la suite -et on ne peut pas dire qu'elles brillent par leur diversité- ça m'ennuie profondément et je crois même que ça me déprime un peu. Je m'en serais passé volontiers. 

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    Cet épisode était quasiment vide d'intrigues et ne proposait aucune continuité vis à vis des précédents, sans doute dans le but de ne pas perdre les gourmands venus simplement faire une overdose de bons sentiments avant même que les fêtes ne commencent. Cela dit, je ne suis pas bien sûr qu'ils existent, ces téléspectateurs. La série n'a pas fait une meilleure audience que d'habitude. Ce serait même presque l'inverse ! L'unique véritable intrigue concerne donc Rachel qui reprend ses grands caprices de diva casse-bonbon. Madame veut de gros cadeaux très chers. Elle a juste oublié qu'elle avait pour petit ami un loser fauché. Bref, une histoire qui ne repose sur rien et qui n'amène forcément... à rien. Et puis il y a Sue qui se prend tout à coup l'envie d'ouvrir son coeur aux petits enfants malades (en souvenir de sa soeur sans doute). Boring ! Ce n'est pas la Sue que l'on aime. Elle était plus fun en grinch l'année dernière avec Becky. L'irlandais relou nous fait la morale, tout comme Sam. Le discours habituel sur l'esprit de noël, la générosité, le pardon... Moi je voulais juste regarder Glee, pas un téléfilm pourri avec Melissa Joan Hart et Melissa Gilbert. Et puis il y a LA (seule) bonne idée de l'épisode, transformée en semi-catastrophe en voulant tirer trop fort sur la corde. Le show dans le show, pourquoi pas ? C'était bien fichu, traditionnel, sympathique mais long, si long... Dieu que c'était chiant ! J'étais à deux doigts de faire avance rapide. Les acteurs en faisaient des tonnes, surtout Darren Criss et Lea Michele mais on va dire que ça fait partie du jeu. Pas trop apprécié que Kurt et Blaine n'assument pas leur statut de couple face à la caméra. Il y a des petites blagues dessus pour bien souligner l'ironie de la situation mais il aurait été bien plus intéressant et moins plan plan de les voir former un vrai couple à l'écran et tant pis si la chaîne locale n'est pas contente ! Glee n'est-elle pas censée faire passer un message de tolérance, surtout en cette période ? C'était l'occasion parfaite ! 

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// Bilan // Cet épisode de noël réalisé par Matthew Morrison lui-même n'était vraiment pas utile. Il ne possédait qu'une seule bonne idée, qui a été gâchée en voulant trop s'éterniser (combler ?). 

11 décembre 2011

Glee [3x 08]

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Hold On To Sixteen // 7 110 000 tlsp.

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    "Welcome Back, Lisa Rinna !" Voilà l'unique réplique drôle de cet épisode quasiment médiocre de Glee dont le seul intérêt était très curieusement le retour de Chord Overstreet alias Sam après avoir été traité un peu comme de la merde par la production avant que la saison 3 ne commence. On ne peut pas dire que le personnage nous ait franchement manqué, ni même qu'il ait apporté grand chose à la saison 2 étant donné que les scénaristes n'ont jamais tellement su quoi faire de lui à part lui faire enchaîner les conquêtes. Pourtant, c'était un plaisir de le retrouver dans les premières minutes de cet épisode. La partie "Je suis devenu un strip-teaseur" n'était pas assez longue, ni celle de la confrontation avec ses parents expédiée en quelques secondes (John Schneider doit avoir des problèmes d'argent pour avoir accepté une si petite apparition). Puis, une fois de retour à McKinley, il a chanté sa petite chanson (nullissime) et est passé au second plan. Il a bien tenté de récupérer Mercedes, maquée avec un fantôme depuis son départ, mais ça ne sonnait pas juste. Déjà que leur couple était un peu improbable, mais comme en plus on ne les a quasiment pas jamais vus ensemble... Bref, les scénaristes auraient été bien inspirés de se concentrer sur Sam plutôt que de partir dans tous les sens, comme en saison 2. 

   Episode spécial "sectionals" oblige, il fallait faire monter la pression et permettre à certaines intrigues d'atteindre leur apogée émotionnelle. Les auteurs comme les acteurs se sont donnés du mal pour nous y faire croire mais le matériel de base était bien trop pauvre pour que cela fonctionne. Les histoires les plus intéressantes, dont le coming-out de Santana, ont été écartées pour mettre en avant des embryons de storylines, évoquées par le passé mais pas franchement promordiales. Les soucis entre Mike Chang et son père avaient permis d'offrir un bel épisode en début de saison mais tout ce qui s'est dit cette fois-ci n'était qu'une redite, si ce n'est que Tina a enfin eu l'occasion d'intervenir mais pour ne pas dire grand chose. J'ai l'impression qu'elle n'avait plus ouvert la bouche depuis ce fameux épisode d'ailleurs ! Les scènes de Quinn étaient relativement pathétiques et j'ai de la peine pour Dianna Agron qui mérite vraiment mieux que ça. Les auteurs la trimballent d'un état à un autre, sans conviction et sans grande cohérence. En fait, ils cherchent absolument à donner un sens à l'évolution douteuse du personnage, mais la vérité c'est qu'il n'y en a pas. On se retrouve au final avec la Quinn des débuts, celle que l'on aimait bien mais qui n'avait rien à offrir tant elle était effacée. Je ne souhaite qu'une chose : que l'actrice quitte la série au plus vite et trouve un meilleur job ailleurs ! Mais ça n'arrivera pas.

  La soi-disante concurrence entre Finn et Blaine, frôlée au hasard d'une séquence ou deux précédemment, revient sur le tapis pour le final showdown. Et c'était ridicule mais avec l'avantage d'avoir été réglé en deux scènes consécutives : Finn et Blaine se font les gros yeux en mimant le début d'une bagarre; Blaine, devenu un gros dur soudainement, enrage contre un punching ball, la sueur au front; Finn vient lui expliquer la vie- parce qu'il est devenu intelligent et mature depuis le début de la saison 3 on ne sait pas bien comment- et l'affaire est dans le sac ! Coté performances, c'est rien que du ringard pour tout le monde ! Un mash-up douteux pour les TroubleTones composé de I Will Survive et Survivor pour commencer : ce n'est pas tant la musique qui était mauvaise, mais plutôt la chorégraphie, nullissime. En plus, les actrices galéraient comme pas possible à coté des vraies danseuses et ça se voyait (excepté pour Heather Morris qui est bien meilleure danseuse qu'actrice). C'est ça le risque de produire une telle série à cette vitesse... Les New Directions ont fait bien pire cela dit avec des tenues hideuses et des chansons ennuyeuses à souhait. A la limite, Man In The Mirror passait encore mais le reste... Seul avantage : Rachel étant punie, tout le monde a pu chanter chacun son tour. Les Unitards n'ont pas pu montrer grand chose de leurs talents alors que leur unique prestation était bien plus entraînante et professionnelle (mais sur un titre sans intérêt). 

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// Bilan // Cet épisode, c'est du Glee façon saison 2 comme on en veut plus avec une tension factice, des sous-sous intrigues et des performances pas du tout mémorables. 

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3 décembre 2011

Glee [3x 07]

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I Kissed A Girl // 7 900 000 tlsp.

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   Si ce nouvel épisode de Glee est globalement réussi par bien des aspects, c'est surtout au niveau de ses numéros musicaux qu'il excelle ! Le Girls Just Wanna Have Fun signé Finn était une reprise convaincante d'une chanson que l'on a pourtant entendu des dizaines et des dizaines de fois dans des versions différentes. La sienne n'était pas forcément si originale que ça mais, dans le contexte, elle passait très très bien. Je suis rarement fan des interprétations de Cory Monteith en plus mais il s'est bien débrouillé cette fois. Il a failli avoir du charisme. J'ai bien dis "failli". Ses excuses chantées auprès de Santana étaient touchantes en tous cas, de même que la scène du coming-out de la jeune fille à sa grand-mère. On regrette quand même un peu de ne pas avoir assisté à celui qu'elle a fait auprès de ses parents. Mais l'a-t-elle vraiment fait ? Je n'en suis pas si certain... Le I Kissed A Girl, super fun, était un bon moment aussi. La série va visiblement puiser dans TOUT le répertoire de Katy Perry ! Qu'attend la chanteuse pour venir faire une apparition ? Après tout, elle s'est déjà invitée dans How I Met Your Mother. Aucune raison qu'elle boude Glee !

   Je l'ai déjà avoué mais je n'ai pas peur de le répéter : Beist ne me laisse pas insensible. A chaque fois, elle me fiche les larmes aux yeux la bougresse ! Oui oui, je parlais uniquement de ça. Sa reprise de Jolene de Dolly Parton était superbe. J'ai redécouvert la chanson et je cherche maintenant toutes les reprises qui en ont été faites. Glee me fait souvent cet effet-là, pas vous ? Quant à l'intrigue qui va avec, je suis un peu moins fan. C'était touchant mais pas drôle. Et il n'y a rien de pire qu'une Sue Sylvester pas drôle. Je crois que l'on en conviendra tous. La campagne a d'ailleurs été super bâclée par la même occasion mais c'est sans doute un mal pour un bien... Il en va de même pour l'élection au sein même du lycée McKinley mais l'affaire de la tricherie a le mérite de mettre le Glee Club dans une situation inédite : Rachel ne participera pas aux Sectionals contrairement aux années précédentes (sauf changement de dernière minute). Ce qui veut dire plus de temps sur scène pour les autres, ceux que l'on entend moins. Sauf bien sûr si toute la place est offerte à Kurt et à Blaine... Leur F*****n Perfect était bien sympa, mais il allait bien mieux à Darren Criss qu'à Chris Colfer, et il se transformait parfois un peu en concours de grimace.

   J'ai été moins sensible à la prestation de Puck, sans doute parce que je ne connaissais pas la chanson et que le coup de la guitare et du déhanché ravageur, il nous l'a déjà fait pas mal de fois. Il reste le garçon de la troupe à avoir la voix la plus intéressante en tous cas. Coté intrigue, je suis dans le regret de vous annoncer que Quinn, ma chouchoute des débuts, est en train de me sortir par les yeux. On sait parfaitement qu'elle va créer le prochain scandale en révélant le "secret" de Puck, c'est-à-dire qu'il a couché avec Shelby. J'imagine que c'est le genre de storylines obligatoires dans ce type de série mais elle méritait peut-être d'être traitée avec un peu plus de subtilité et d'originalité ! 

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// Bilan // Ce sera un "grand oui" pour les morceaux choisis dans cet épisode et leurs interprétations; mais ce sera un "petit oui" pour les intrigues tricotées autour. André Manoukian, Lio, Marianne James : sortez de ce corps !

22 novembre 2011

Glee [3x 06]

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Mash Off // 7 080 000 tlsp.

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   Peut-être suis-je à fleur de peau ces temps-ci ? Peut-être ai-je l’émotion facile ? Toujours est-il que cet épisode de Glee m’a touché, le parcours de Santana en premier lieu. Au-delà du fait que le mash-up spécial Adele Rumour Has It/Someone Like You était à la fois pertinent dans le contexte et extrêmement bien trouvé, au-delà du fait que Naya Rivera (et Amber Riley, ne l’oublions pas) l’ont interprété à merveille, il se dégageait de l’intrigue du coming-out forcé de Santana une rage bouleversante. Il n’y avait pas de redite avec l’histoire de Kurt, qui était bien différente mais traitée elle aussi, bien souvent, avec beaucoup de tendresse et de talent. Je crois qu’on est là au cœur de ce que Ryan Murphy voulait raconter en créant la série. On peut bien élargir le message à toutes les formes de tolérance, c’est cet exemple-là qui est le plus parlant. Je doute qu’une série télé ait le pouvoir, à elle seule, de faire changer les mentalités et de faire évoluer la société. Mais un phénomène comme Glee fera date pour avoir apporté sa contribution à ce long combat, malgré tout le mal que l’on peut penser d’elle.

   Je ne me suis pas transformé en « gleek » acharné et, croyez-moi, je ne me suis pas donné pour soudaine mission de défendre la série coûte que coûte mais je ne vois sincèrement pas ce que l’on pourrait reprocher à cet épisode, si ce n’est une prestation rock des garçons à la limite du ridicule –Cory Monteith peu bien se donner tout le mal du monde, il ne sera jamais crédible en bad boy- et une campagne électorale pour le représentant des élèves trop brève, valable uniquement pour son humour. Il faut dire qu’il y avait une autre campagne à traiter plus en profondeur : celle qui oppose Sue à Burt. Je ne suis vraiment pas fan de l’idée tout compte fait mais, pour le moment, les auteurs la gère avec ce qu’il faut d’extravagance –les vidéos de la coach- et de cynisme. Espérons simplement qu’elle ne traîne pas trop en longueur car elle risque rapidement d’atteindre ses limites.

   Alors que lors de la première saison, l’arrivée puis le départ de Shelby n’avaient pas été traités avec suffisamment de soin, les scénaristes sont en train de se rattraper en cette troisième année en se servant du personnage comme d’un moteur pour faire avancer à la fois Puck et Quinn, les parents biologiques de son enfant. Lui reste fidèle à lui-même : charmeur, provocateur et amusant ; mais dévoile aussi sa profondeur, notamment quand il tient sa fille dans ses bras. Elle reste fidèle au désordre dans lequel elle a toujours vécu depuis que nous l’avons rencontrée. Elle voudrait être mère, mais n’en a pas la maturité. Elle se comporte alors comme une idiote, mauvaise et capricieuse et sa rédemption fera certainement l’objet de la suite de la saison. Son altercation avec Shelby sera-t-il le déclic suffisant ou lui faut-il tomber encore plus bas ? 

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// Bilan // Encore fragile, Glee gagne pourtant en maturité depuis ce début de saison 3 –malgré quelques ratés à intervalles réguliers- et offre probablement ce qu’elle a de meilleur : des personnages adolescents pas nécessairement complexes mais tous  touchants à leur manière. Elle a aussi beaucoup d’humour à revendre mais parvient à canaliser son énergie pour éviter le too much dans lequel elle a trop souvent plongé tête baissée. 

13 novembre 2011

Glee [3x 05]

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The First Time // 6 910 000 tlsp.

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    Pour la deuxième fois de sa courte histoire, Glee consacre un de ses épisodes à... la première fois (sexuelle -je précise car il y aussi eu un épisode de la saison 2 sur le premier baiser). Ce sont des thèmes typiques aux séries pour ados auxquels Glee ne pouvait échapper et il restait quatre personnages vierges à déflorer une bonne fois pour toutes. Les heureux élus sont donc Rachel, Kurt, Blaine et Beist. Ils n'ont pas fait un truc tous les quatre ensemble, je vous rassure. Non parce que dit comme ça... Rachel a cherché à s'accoupler avec son débile de copain, Finn, qui lui a déjà pratiqué grâce au savoir-faire, entre autres, de Santana (c'était très marrant que cette dernière le rappelle à Rachel au détour d'une conversation censée l'aider !). Malheureusement, les deux tourtereaux ne sont pas vraiment parvenus à atteindre l'émotion attendue (l'orgasme peut-être, mais ça, l'histoire ne le dit pas) avec des complications sans originalité replaçant Rachel dans son rôle de diva égoïste et Finn dans celui du raté de service. Espérons que ce passage à l'acte change un peu leurs comportements respectifs en les faisant véritablement grandir... 

   Beist a certes bénéficié d'un temps d'antenne plus restreint mais elle a, haut la main, passé l'épreuve de l'émotion en nous offrant une magnifique scène où elle craque complètement face à son prétendant. Cela a beau faire redite avec ses intrigues précédentes, c'est juste super touchant et Dot Marie Jones est à chaque fois excellente ! Elle n'a pas oublié d'être drôle non plus avec un "J'adore souder" du plus bel effet par exemple. Mais c'est Kurt et Blaine, au final, qui obtiendront la plus grande exposition. Le moteur de l'intrigue porte un prénom : Sebastian. C'est l'un des nouveaux membres des Warblers qui impressionne Blaine lors d'une super prestation sur Uptown Girl avec le reste de son ancienne équipe (on se demande quand même ce qui lui a pris de quitter cette école irréelle...). Il est homosexuel lui aussi, plutôt sympathique au demeurant et super rentre-dedans. Bref, Blaine tombe sous son charme mais son amour pour Kurt semble -pour le moment en tous cas- plus fort que tout. Il ne fautera pas mais passera la nuit bourré à danser dans une boîte gay glauquissime coincé entre un Sebastian toujours dans la séduction et un Kurt prêt à défendre son bien. Jolie surprise que le bref retour à cette occasion de Dave Karofsky, histoire de donner quelques nouvelles de ce personnage qui n'a jamais été attachant mais dont le sort nous importe quand même un peu. 

   L'arc sur la comédie musicale West Side Story s'est achevé dans cet épisode avec un Arty particulièrement touchant lors de son discours et quelques extraits des prestations. Je n'ai pas été très sensible aux chansons mais la mise en scène sur America était pas mal du tout (et pas amateure un seul instant). L'idée des montages alternés entre les passages sur scène et les moments de "vie réelle" permettait de gagner du temps avec pertinence, les paroles des chansons faisant divinement bien écho aux situations. N'empêche que West Side Story ça ne m'intéresse pas une seule seconde et je crois que c'est un des problèmes de ce début de saison. Le public fuit, les jeunes en particulier, parce qu'il ne se retrouve pas dans ces chansons certes cultes mais pour les générations précédentes seulement. Ce n'est qu'une raison parmi d'autres mais je pense vraiment qu'elle a son importance. 

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// Bilan // Un épisode solide de Glee où la plupart des intrigues se resserrent autour d'un même thème et non un gros bordel qui part de tous les cotés sans faire sens. Pourquoi tous les épisodes ne sont pas écrits avec autant de rigueur et finalement autant de simplicité ? Mystère...

5 novembre 2011

Glee [3x 04]

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Pot'O'Gold // 7 470 000 tlsp.

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    Glee, Glee, Glee... Inconstante et inconsistante tu es et tu resteras. Après la diffusion de trois épisodes, dont un particulièrement réussi, et une pause d'1 mois, la série phénomène revient et le public s'enfuit. Glee, tu l'as bien cherché. Ce n'est pas ce Pot'O'Gold qui va relancer le peu d'intérêt qu'il te restait auprès du public. Oh ça non. Point de répliques cultes dans cet épisode. Point de prestations marquantes. Point d'émotion. Encore un nouveau personnage d'abord, alors que la série n'en avait absolument pas besoin. Elle est incapable de gérer correctement la vingtaine de réguliers qu'elle a actuellement. Pourquoi se mettre un nouveau bâton dans les roues ? Voilà donc Rory, un irlandais hébergé par la famille de Brittany, à peine arrivé et déjà la risée de tout le lycée. Pourquoi ? On ne sait pas très bien et lui non plus. Une question d'accent peut-être ? Ou alors son look à la Elvis Presley ? Peu importe. Glee ressasse une fois de plus les mêmes thématiques du bullying et de la tolérance. Je n'en puis plus. Ma tolérance à moi aussi a des limites... C'est la même chose pour Brittany : à vouloir la rendre encore plus idiote qu'idiote, on ne s'amuse plus de ses excentricités. J'aimais mieux quand elle disait une ânerie par épisode puis disparassait. A l'époque on en demandait forcément plus et les auteurs ont donc exaucé notre souhait. Si seulement on avait su... 

   Une fois encore, les New Directions doivent subir de nouveaux départs : Mercedes est rejointe par Santana et Brittany dans la chorale du lycée concurrente. C'est évidemment insupportable ces allers et ces retours incessants. Dans trois ou quatre épisodes, tout sera rentré dans l'ordre, ça durera deux semaines puis un autre membre menacera de partir... Désespérant. Toujours est-il que la seule prestation vraiment sympathique de l'épisode viendra d'elles trois sur le Candy Man de Christina Aguilera, qui n'a pas été un grand succès à l'époque mais qui a du style ! Bon, le Last Friday Night emmené par Blaine n'était pas si mauvais mais si et seulement si on supporte le bonhomme sautillant et souriant jusqu'aux oreilles. Et ce n'est pas mon cas. Les chansons de Rory étaient ennuyeuses et le solo de Puck... hum, je me suis endormi à ce moment-là alors je n'ai pas d'avis que la question. Ce n'est pas professionnel du tout, je sais. J'avais hâte d'en finir. Pardon. La perspective d'une passion torride entre Puck et Shelby m'a tout de même réveillé. Je suppose que son potentiel va être vite gâché mais ce sera sans doute sympa le temps que ça durera... Même constant et mêmes craintes pour la bataille qui s'annonce entre Sue et Burt, le père de Kurt. C'est une bonne idée sur le papier. Sue ne pouvait pas trouver meilleur rival compte tenu de la liste actuelle des personnages. Il a du répondant, il a du coeur... Cela fera l'affaire !

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// Bilan / Glee n'est-elle qu'une étoile filante, tel un candidat de Star Academy ou, pire, un gagnant de Nouvelle Star

12 octobre 2011

Glee [3x 03]

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Asian F // 8 420 000 tlsp.

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    Cet épisode de Glee s'est donc concentré sur les cas de Mercedes, Emma et... Mike Chang. Oui oui, vous avez bien lu ! L'éternel second coûteau, la prof de l'ombre et le danseur monolithique ont bénéficié d'intrigues rien qu'à eux et rudement bien ficelées en plus ! C'est clair et net maintenant : l'arrivée de "vrais" scénaristes sur la série lui apporte beaucoup. Commençons donc par analyser le plus improbable : Mike Chang parle, a des parents et chante aussi. Incroyable. Je n'aurais pas cru. Et c'est que le Harry Shum Jr. n'est pas mauvais ! Sa prestation scénique, chantée et dansée, était de qualité et la séquence avec sa mère était très émouvante. Même si le sujet de l'immigration n'est qu'effleuré, il était intéressant de le faire figurer dans l'épisode. La série joue énormément sur le rêve américain, il était important de remettre les choses à leur place aussi. Les jeunes immigrés d'aujourd'hui ont peut-être plus d'opportunité que leurs parents hier, dans le monde artistique mais pas seulement. Pendant ce temps-là, Brittany chantonnait un "Who Run The World ? Girls !" avec une énergie presque à la hauteur de celle de Beyoncé, mais la voix en moins. Je n'aime pas beaucoup cette chanson mais le moment était enthousiasmant.

   Mercedes/Amber Riley a toujours été ma préférée du Glee Club mais les scénaristes n'ont pas daigné l'utiliser comme ils auraient dû. Elle était très présente dans les premiers épisodes si mes souvenirs sont bons puis ils l'ont lâchement abandonnée en se rendant compte que Rachel/Lea Michele faisait vendre davantage. C'est le moment pour la laissée-pour-compte de prendre sa revanche et sa première prestation de l'épisode sur une chanson que je ne connaissais pas du tout était géniale (et sobre). Toute l'injustice que la chanteuse ressent et qu'elle exprime admirablement bien à l'attention de Mr Shue et Rachel sonnait juste. On s'étonnerait presque qu'elle n'ait pas explosé plus tôt. Bon, par contre, le passage "comédie musicale" avec toute la troupe qui commente la situation en fredonnant était plus gonflante qu'autre chose. J'ai senti venir de très loin le départ de Mercedes du Glee Club pour la concurrence (c'est pas comme si on nous faisait le coup tous les deux épisodes avec un personnage différent...) mais cela pourrait être enfin intéressant si c'est habilement exploité. 

   Du coté d'Emma, de ses troubles et de sa relation toujours plus forte avec Will, j'ai juste été déçu que Jayma Mays ne chante pas. C'était l'occasion et elle a déjà prouvé qu'elle se débrouillait très bien. Mais la fin sur Fix You de Coldplay était plutôt jolie, bien que l'interprétation de Matthew Morrison n'apporte rien par rapport à la superbe version originale. Elle a même tendance à la "guimauviser" mais on est habitué, c'est sa spécialité (et un peu celle de la série de toute façon). Dans le fond, le personnage est suffisamment craquant et attendrissant pour que l'on se laisse prendre au jeu à chaque fois, même s'il n'y a rien de nouveau de développé. On apprends juste d'où viennent ses TOC. La rencontre avec ses parents était très drôle et surréaliste. Ce sont des "Ginger Supremacists". J'adore l'idée ! Rassurez-moi : ça n'existe pas vraiment, hein ?!

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// Bilan // En se penchant sur des personnages habituellement en retrait et en équilibrant les instants musicaux, les intrigues principales fortes et les histoires secondaires légères, cet Asian F de Glee avait tout pour plaire et il m'a plu !

2 octobre 2011

Glee [3x 02]

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I Am Unicorn // 8 600 000 tlsp.

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    Cela faisait une éternité que Glee n'était pas parvenue à utiliser la quasi-totalité de sa galerie de personnages dans un même épisode. Il y en a habituellement toujours la moitié qui reste sur le bas coté. Cette fois, il me semble qu'il n'y a que Tina -j'ai mis plusieurs secondes avant de retrouver son prénom- qui ait fait de la figuration. Même son petit ami de danseur Mike Chang -l'homme aux mouvements continuellement ridicules- a eu son rôle à jouer dans I Am Unicorn. Cela se limitait à donner des cours de danse à ses compagnons, certes, mais il a parlé ! Il a prononcé plus de deux répliques ! Incredible. Cela dit, tout le monde n'a pas été logé à la même enseigne même s'il se dégageait de cet épisode une impression globale de cohérence. Est-ce l'oeuvre des fameux scénaristes engagés sur la série cette année ? Il faut croire. Par contre, ces auditions sur des titres de music-hall gâchent un peu la fête. Les prestations sont plutôt bonnes dans l'ensemble, surtout le duo partagé par Lea Michele et Idina Menzel, mais quand on ne connait pas les chansons, on finit par inmanquablement par décrocher. C'est ce qui m'est arrivé avec le passage de Kurt. La fin m'a un peu réveillé grâce à la mise en scène mais bon. Bref. Vivement que l'on revienne à des titres plus pop !

   Puisque l'on parle de Kurt, je crois que mon amour/haine pour lui est en train d'atteindre un nouveau palier : je ne le supporte plus. Ni plus ni moins. Son comportement de diva n'apporte rien au personnage et rien à la série. On voit déjà venir de loin les rivalités avec Blaine. Je n'ai pas envie que leur couple si mignon soit gâché par ce genre d'histoires. Il faut bien qu'il leur arrive quelque chose, j'en ai bien conscience, mais pas ça, pitié ! Cela dit, les scénaristes pourraient en tirer quelque chose d'intéressant sur le rôle que prend chaque partenaire dans une relation homosexuelle. On a toujours tendance à réduire cela à un bon gros beauf : "Qui fait l'homme et qui fait la femme ?", mais c'est heureusement bien plus compliqué que ça. Mais je ne sais pas pourquoi je commence à me lancer là-dedans. Bien évidemment que Glee n'explorera pas le sujet ! Si elle l'effleure, on pourra déjà s'estimer heureux. Par contre, les auteurs savent que les scènes entre Kurt et son père sont toujours réussies alors ils nous en collent une nouvelle. Et ça marche, bien évidemment. A part ça, les petites intentions de Brittany à l'égard de Kurt étaient toutes ridicules mais très touchantes en même temps. Très bonne idée que cette nouvelle intrigue, qui fait un parallèle intéressant avec celle de Sue, elle aussi prêt à défendre ses valeurs pour le bien du peuple américain. Enfin de l'Ohio pour commencer hein. Le retour de Shelby, la mère biologique de Rachel, apporte indéniablement quelque chose. Pas pour la rivalité sans intérêt qui s'annonce entre son club et les New Directions, mais du coté de l'évolution de sa relation avec sa fille. Je suis moins fan des effets provoqués chez Puck et surtout Quinn. On a définitivement perdu ce personnage qui n'a été bon depuis le début que dans nos fantasmes. Il va falloir faire son deuil. Même si Dianna Agron s'en sort toujours très bien. Sa scène dans les toilettes avec Sue était d'ailleurs brillante. L'autre avec Mr Shue était pas mal non plus. Sinon, je dois le dire car je l'adore : vive Beist et son second degré ! 

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// Bilan // Ponctué par seulement trois titres -pas mémorables mais agréables- cet épisode de Glee est relativement solide du point de vue du scénario. La série est en bonne voie d'évolution positive. Dommage que cela arrive quand le public commence à déserter... 

28 septembre 2011

Glee! On Tour: Le Film 3D [Critique + Interview]

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   Tu es fan de Glee. Tu constates avec effroi sur AlloCiné que le film ne sort que dans très peu de salles tout près de cheztoi ou carrément dans aucune. Cela te rend triste, tu trouves même que c'est super injuste ? Pas de panique : tu ne rates rien ! A la limite, tu peux attendre la sortie DVD dans quelques mois. "Oui mais la 3D alors ? C'est pas pareil sur sa télé et dans un cinéma !" Tu marques un point. Sauf que la 3D dans ce concert ne sert qu'à gonfler artificiellement les recettes du film (comme de plus en plus souvent malheureusement). En gros, elle est utile au début, lorsque les crédits et les noms des acteurs/personnages apparaissent à l'écran. L'effet est réussi. Et puis pendant tout le concert, l'intérêt est plus que limité, jusqu'à la fin où, à nouveau, on prend bien du plaisir à voir le générique en 3D (si l'on est pas parti avant). Je vais essayer de ne pas être trop cynique dans cet article, mais pardonne-moi si je le suis par moment. Faut juste pas déconner, à un moment donné.

   Ce qu'il faut savoir sur ce film d'abord, c'est qu'il ne s'agit pas d'une version intégrale du concert sans coupure (alors que l'argument marketing est évidemment de dire que c'est l'occasion pour les fans français de voir le spectable même si la troupe n'a pas fait de répresentations chez nous) mais en réalité de morceaux du concert -les plus réussis j'imagine- entrecoupés de passages "à la Confessions Intimes ou C'est quoi l'amour?" pendant lesquels des fans de la série expliquent en quoi elle a changé leur vie. Rien que ça. Ce sont évidemment des ados différents, dont un qui raconte son coming-out forcé dans son lycée et une autre qui est une cheerleader... naine ! De façon un peu coupable, on ne peut s'empêcher de rire lors de ses démonstrations de cabrioles. Au bout d'un moment, ces moments sont lourds, pesants, redondants. Le message d'acceptation est le même que la série. On le connaît par coeur maintenant... On trouve aussi au cours du film quelques interviews de fans réalisées pendant les files d'attente et c'est plutôt drôle dans l'ensemble. 

   Que dire du concert en lui-même ? Qu'il a pas mal de moyens d'abord. Les décors, les costumes... c'est assez réussi. Je suis moins fan du choix des chansons, mais celles qui sont devenues "cultes" font évidemment partie de la liste. Je regrette l'absence de la reprise des TLC Unpretty chantée par Lea Michele et Dianna Agron par contre. Leur meilleure je trouve ! Les petits se débrouillent bien sur scène, même s'ils sont souvent trop nombreux avec pas mal de danseurs en plus de la douzaine qu'ils sont déjà. Le rendu est parfois bordélique. Les voix ont dû être pas mal retouchées mais, dans l'ensemble, ça passe très bien. Peut-être un peu déçu par Chris Colfer à la limite, mais il est en retrait de toute façon. La venue de Gwyneth Paltrow en guest est un des meilleurs passages. Elle déchire. Elle devrait penser à se reconvertir définitivement dans la musique. C'est pas comme si son mari ne pouvait pas lui offrir des chansons... Certains membres du Glee Club sont très effacés. On les voit à peine. Mais c'est comme dans la série en même temps. Rien de très choquant. On voit très peu les coulisses du spectacle, et quand c'est le cas, ce sont en fait des "faux" coulisses où les acteurs/chanteurs sont dans leur rôle. Dommage. Pas une mention/apparition de Jane Lynch. Ils l'ont gardée pour le DVD. Triste... 

   Glee! On Tour: Le Film 3D ou quand la série phénomène se contemple le nombril, se flatte et tente d'amasser encore un peu plus d'argent. Battre le fer tant qu'il est chaud... Reste qu'au milieu de ce fouilli géant, divertissant, se trouvent des artistes qui ont, pour la plupart, du talent, qui montent pour la première (ou deuxième) fois sur scène et qui s'en sortent très bien. Cette émotion-là transparait à l'écran alors je me dis que ce film n'est pas totalement vain...

 

Petite interview du cast (dont Lea Michele, Amber Riley, Cory Monteith, Darren Criss et Heather Morris) à l'occasion de la sortie du film :

26 septembre 2011

Glee [3x 01]

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The Purple Piano Project (Season Premiere) // 9 210 000 tlsp.

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    C'est la rentrée à McKinley High et les petits Gleeks m'agacent déjà. En fait, je n'avais absolument pas envie de les retrouver après une saison 2 très moyenne, mais la curiosité étant toujours plus forte que tout chez moi, je me suis lancé. Et puis l'arrivée de nouveaux scénaristes au sein de l'équipe, alors qu'ils n'étaient que trois pour les deux premières saisons, me donnait un peu d'espoir. Il est pour le moment assez difficile de juger si cela a été bénéfique ou non à la série mais dans ce Season Premiere, le scénario est à nouveau très pauvre. On verra bien sur la longueur... Les quinze premières minutes se déroulent sans aucune chanson, un choix surprenant mais judicieux. Comme lors du premier épisode de la saison 2, on nous propose d'abord un rapide bilan de l'été de nos héros avec quelques changements à la clé mais rien de révolutionnaire. Sam et Lauren ont quitté le Glee Club. Si l'on sait ce qui s'est passé en coulisses avec Chord Overstreet, les choses sont moins claires au sujet d'Ashley Fink. Ce n'est de toute façon pas une grande perte. Des petits nouveaux sont évidemment introduits et de manière relativement naturelle. Mercedes a un nouveau petit ami, mais on ne le voit que quelques secondes. Le fait que la chorale soit à la recherche de nouveaux membres permet forcément l'arrivée de nouvelles têtes, dont celle d'une certaine Sugar, que j'adore déjà. On peut la résumer en parlant d'une Rachel sans talent et atteinte du syndrôme -très à la mode- d'Asperger. Pourquoi pas ? Vanessa Lengies est une actrice que j'aime bien grâce à American Dreams. On verra bien si les scénaristes sauront s'en servir correctement. Et puis sans suspense aucun malgré quelques targiversations, Blaine quitte les Warblers pour rejoindre le Glee Club et son cher et tendre. Ils sont mignons tous les deux mais je regrette que leur relation soit présentée avec autant de pudeur. Comme s'il ne fallait surtout pas choquer. Mais on en revient aux grands paradoxes de Glee... Le numéro de Darren Criss était très réussi, le plus sympa de l'épisode même. 

   A part ces quelques nouveautés, la série n'a pas changé. Elle possède toujours les mêmes défauts et toujours les mêmes qualités, même si j'ai de plus en plus de mal à les apprécier à leur juste valeur. A partir de la 16ème minute, les numéros s'enchaînent à la vitesse de la lumière avec Rachel, comme toujours, en vedette principale. Heureusement, Mercedes, Brittany, Santana et Kurt ont aussi leur mot à dire. Des prestations très féminines en somme. Les garçons se réservent pour plus tard. Pas particulièrement fan des choix de chansons, trop musicals à mon goût. Je préfère la pop. Tandis que Kurt et Rachel se lamentent sur leur avenir incertain de manière plutôt émouvante (je suis sûr que le spin-off à New York verra le jour), Finn se demande ce qu'il va bien pouvoir devenir et on s'en fout totalement. Quant à Quinn, elle est devenue... punk ! Les auteurs adorent changer le personnage tout le temps, si bien qu'il n'a finalement aucune identité propre. C'est peut-être voulu, pour souligner combien elle est perdue. Ou alors c'est juste un manque d'idée et une incapacité depuis le départ à la définir. On apprend au passage que Tina, Arty et quelques autres ne sont pas en dernière année. Ils resteront donc au-delà de la saison 3. J'ai l'impression que c'est du rafistolage de dernière minute mais bon, passons... 

   Qui pensait sérieusement que Sue allait devenir gentille ? Heureusement pour tout le monde, elle a décidé d'aller encore plus loin cette année en ne s'attaquant pas directement au Glee Club mais à tout l'enseignement de l'art dans l'état de l'Ohio. Elle compte ainsi se présenter aux élections et fare entendre sa voix. L'idée parait assez ridicule mais ça peut donner de bons moments. Le seul moyen de ne pas lasser avec ce personnage, c'est de le faire aller toujours plus loin. Retrospectivement, ce n'est pas ce que je pensais l'année dernière. Mais j'y ai bien réfléchi et c'est la solution qui me semble la plus pertinente. Par contre, il faudra sûrement se séparer d'elle aussi à la fin de la saison 3 ! Mr Shue a décidé de reprendre du poil de la bête, motivé par Emma avec qui il vit enfin une relation presque épanouie, le sexe mis à part, et ce serait sympa qu'il devienne enfin un rivale de taille pour Sue. Une entreprise bien difficile, surtout avec le peu de charisme de Matthew Morrison, mais c'est bien d'essayer hein... Beist est toujours dans les parages et c'est une excellente nouvelle. Hâte de la voir à l'oeuvre. A part ça, cette histoire de pianos violets était sans intérêt. 

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//Bilan // Retour moyen pour Glee. J'espérais que la série change enfin, évolue, mais ce n'est pas vraiment le cas avec ce premier épisode. Rien de très enthousiasmant ne semble se préparer pour aucun des personnages. Il n'y a que la petite nouvelle, Sugar, qui me réjouit. Autant être franc avec vous : si les deux-trois prochains épisodes sont du même accabit, je m'arrêterai là pour le moment.

1 juin 2011

Glee [2x 22]

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New York (Season Finale) // 11 8oo oo tlsp.

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    "New York Is Not For Little Pussies Who Scream" entonne Madonna dans son titre "I Love New York", repris par le Glee Club dans ce Season Finale événement marquant le début de nos héros au concours des Nationals. Autant dire que le choix de chanson ne s'avère absolument pas pertinent : ce sont bien des "Little Pussies" qui "scream". En plus, ce titre n'est vraiment pas le meilleur que la star ait pondu ces dernières années et cette version est encore plus inintéressante. Evidemment, c'est pour son thème qu'elle a été choisie mais, à ce petit jeu-là, c'est sans conteste le tube de Jay-Z et Alicia Keys, Empire State Of Mind, qui était le plus adéquat. Les producteurs ont juste eu la très mauvaise idée de l'utiliser en début de saison au lieu d'attendre patiemment que ce soit son heure. Ca aurait eu autrement plus de force... D'ailleurs, hormis cette dédicace musicale et quelques réfèrences ça-et-là, cet épisode ne s'attarde absolument pas sur la ville de tous les possibles. A vrai dire, ça aurait très bien pu se passer à Los Angeles, Kansas City ou Dunkerque. On n'aurait pas tellement vu la différence ! Le seul truc que l'on trouve le moyen de nous sortir, c'est le cliché habituel sur les comédies romantiques new yorkaises avec pour évidents ambassadeurs, Rachel et Finn. Car oui, malgré la jolie promesse à l'épisode précédent, sur scène et hors-scène, c'est le couple vedette qui mène la danse pendant que les autres font, au mieux, de la figuration. Encore et toujours.

   Eloignés une partie de la saison, ils finissent par se remettre ensemble et choisissent de s'embrasser devant tout le public des Nationals. Ce qui leur coûte apparemment leur éviction. Autant je m'attendais à ce qu'ils perdent, afin de finir en apothéose la saison prochaine avant le changement/l'évolution du casting original, autant je ne m'attendais pas à ce qu'ils ne soient même pas parmi les finalistes ! Je crois que c'était surtout un bon moyen de caser tout ce que les scénaristes avaient à dire en 42 minutes. Toujours est-il que la pression autour de la compétition ne s'est jamais vraiment faite ressentir, que ce soit dans les épisodes précédents ou dans celui-là. D'ailleurs, on s'attarde à peine sur les concurrents, faute de temps, mais Charice vient quand même boucler la boucle après être apparue dans le Season Premiere. Sa prestation était d'ailleurs excellente et valait bien toutes celles de Rachel. Elle est juste moins jolie à regarder quoi. Je ne rentrerai pas dans tous les détails qui clochent sinon, la liste est bien trop longue, mais le Glee Club qui se décide seulement une fois à New York, la veille de la compétition, à écrire ses chansons originales, c'est totalement ridicule. Et nous faire croire en plus après qu'ils ont été capables de nous pondre des superproductions... Là est l'autre problème de ce final: miser sur des chansons originales pour cloturer, c'était mauvais dans l'idée et ça l'est aussi au niveau du résultat. Ca n'aura jamais la force d'airs déjà bien connus. Il faut cependant reconnaître que Light Up The World est plutôt efficace. J'aurais préféré un retour de Loser Like Me, mais les marketeurs sont certainement déjà passés à autre chose... Moi, cynique ? Ne nous leurrons pas sur ce qu'est vraiment Glee : une machine à fric, le jackpot de la FOX. Ce n'est pas pour rien que Matthew Morrison en profite pour chanter son nouveau single !

   Je me serais bien passé de l'apparition furtive de Patti LuPone : je l'adore mais pour la voir à ce point ravagée... C'est bien triste. Le temps a fait son oeuvre et, a priori, le chirurgien, lui, n'a pas touché à la diva. J'aurais beaucoup aimé que Quinn soit la star de ce final mais je ne sais même plus comment j'ai pu croire cela possible. Elle se contente, comme toutes les filles après une rupture à la télévision, de se couper les cheveux. Super. Moi qui croyais qu'elle allait tout faire foirer par vengeance. Cela aurait sans doute trop sali le personnage. Mr Shue n'a pas besoin de grand chose pour changer d'avis sur son avenir professionnel. Il lui suffit juste d'un théâtre de Broadway vide, du balayeur du coin et d'un gros connard de concurrent pour qu'il se rende compte que le Glee Club, c'est toute sa vie. Adieu les rêves. Qui renoncerait à part un héros de série ? Pas d'apparition de Kristin Chenoweth malgré une place légitime. L'épisode devait déjà coûter trop cher. Si Sue est au repos, Blaine, lui, ne l'est pas. Il apparaît quelques secondes en fin d'épisode pour une scène somme toute assez mignonne avec Kurt. Lui non plus n'a pas vraiment eu "son" moment dans ce final. Il n'a même pas pu rencontrer lui même Patti LuPone, qu'il adore. Santana et Brittany font gentiment la paix, laissant entrevoir une possible vraie relation amoureuse entre elles mais les scénaristes n'ont certainement pas encore décidé s'ils allaient sauter le pas et reporte donc la réflexion à la saison prochaine. Quant à Mercedes, on lui offre enfin une romance avec... Ma bouche-ressemble-à-une-grosse-vulve, alias Sam. Unexpected. Pas très emballé par l'idée mais passons...

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// Bilan // Plutôt que d'enchaîner les épisodes à l'intérêt limité, les scénaristes de Glee auraient pu se concentrer sur l'aboutissement de la saison et voir les choses en grand en imaginant un final en deux parties qui auraient tiré profit à la fois du décor et de l'enjeu. Ils ont préféré le bâcler comme à peu près tout ce qu'ils entreprennent et en rester aux mièvreries habituelles, avec en plus moins d'humour que d'habitude. C'est une sortie de scène ratée, sans applaudissements.

29 mai 2011

Glee [2x 21]

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Funeral // 8 97o ooo tlsp.

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    Je ne comprendrais jamais comment les scénaristes de Glee fonctionnent. J'ai l'impression que c'est beaucoup d'improvisation et qu'ils n'ont pas de vision globale de ce qu'ils veulent faire un mois à l'avance. Cela fait deux ans que le Glee Club attend les Nationals comme le messie et on ne ressent aucune pression autour du concours alors qu'il a lieu dans le prochain épisode. Peut-être était-ce le but de ces auditions menées par un Jesse St James plus tête à claque que jamais ? Auquel cas, c'est vraiment raté. J'ai apprécié les solos de Santana (géniale sur Back To Black) et de Mercedes (quelle voix et quel charisme !), moins ceux de Kurt et de Rachel, qui étaient une fois de plus dans l'exagération, avec tout de même de l'émotion pour la diva des bacs à sable. Mais la pression est-elle montée pour autant ? Non, pas du tout. On se retrouve même avec une mauvaise nouvelle sur les bras : il y aura de la chanson originale dans l'air pour les Nationals ! J'ai rien contre, mais dans un épisode aussi important, ça me laisse perplexe. Le fait qu'il faille la jouer collectif cette fois-ci est a priori une bonne chose : pas de mise en avant outrancière d'un ou deux membres du groupe seulement. Je me demande quand même quand est-ce que les garçons du Glee Club vont être davantage sur le devant de la scène. Hormis Finn et Kurt, les autres n'ont vraiment pas eu grand chose à faire cette saison. Puck a plus fait de la figuration qu'autre chose...

   Tandis que St James jouait au grand méchant avec un Jonathan Groff peu convaincant et tout sauf charmant, Sue Sylvester dévoilait plus que jamais sa fragilité. La mort de Jean, sa soeur, a réveillé en elle le peu de compassion humaine qu'il lui restait et cela a même réactivé son coeur ! Honnêtement, Jane Lynch était bouleversante. J'ai pleuré à chaudes larmes pour la première fois devant Glee. Le discours, puis la prestation sur Pure Imagination, étaient deux grands moments qui resteront certainement parmi les plus forts de la série. Impressionné je suis. Sa promesse de changer à la fin de l'épisode me fait peur. Si Sue devient gentille, quel est l'intérêt du personnage ? D'un autre coté, sa méchanceté devient de plus en plus caricaturale et de moins en moins amusante. Je ne sais pas comment les scénaristes vont se sortir de cette situation, mais ça risque d'être compliqué ! Enfin, tout va dépendre de la réussite ou de l'échec du groupe aux Nationals je pense. S'ils deviennent des winners, leur statut au lycée va changer. Ce serait intéressant de changer un peu de discours mais Glee est-elle prête à changer ? La nouvelle rupture entre Finn et Quinn me fait dire que non. En tous cas, ces histoires de coeur mièvres et tièdes feront certainement toujours partie du package malheureusement... Quinn va peut-être devenir la vraie peste que l'on attend, et ça c'est plutôt enthousiasmant !

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// Bilan // Toute la partie consacrée au deuil de Sue était bien trop réussie pour que je me permette de faire la fine bouche. Mais... quand même... la série souffre toujours de sérieuses faiblesses. Direction New York maintenant !  

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