Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Des News En Séries, Le Blog

12 novembre 2010

The Event [1x 04 & 1x 05]

carruseldeseries_the_event_nbc_logo

A Matter Of Life And Death // Casualties Of War

6 55o ooo tlsp. // 6 42o ooo tlsp.

44030376 // 44030377


vlcsnap_403736

   The Event, au fil des épisodes, se tourne de plus en plus vers l'héritage de 24 que de Lost. Ce qui n'est pas une très bonne chose de mon point de vue mais je trouve toujours mon compte pour le moment. Ca manque un peu de mystère en fait, j'ai l'impression que l'on sait déjà l'essentiel. Et ce que l'on ne sait pas, on ne nous le met pas plus en avant que ça. On ne réussit pas à nous donner envie de comprendre. On ne cherche pas non plus à nous faire bâtir des théories. On n'a pas assez d'éléments pour ça. Bref, The Event n'est pas Lost et c'est ça qui me chagrine puisque je comptais sur elle pour combler ce grand vide. Ca ne l'empêche pas d'être très divertissante. En cela, l'épisode 4 m'a énormément fait penser à du Prison Break de bonne facture, sauf que Prison Break est passée par là et que les moyens de diversion, on les connaît par coeur. Je ne me suis pas fait avoir sur le premier twist. Je me doutais bien que Sean et Collier n'avaient pas déjà localisé la bonne maison. Et puis Vicky ressemble énormément physiquement et dans le caractère à Gretchen (Jodi Lyn O'Keefe) pour ceux qui s'en souviennent. Dans l'histoire personnelle aussi puisque Gretchen avait également un enfant et qu'il a servi à Scofield et sa bande pour lui mettre la pression (en vain si je ne dis pas de bêtise). Ces similitudes gâchent un peu la fête mais la tension était là et je suis content que Sean et Leila ne soient pas restés séparés trop longtemps. Faire tenir toute la saison sur le kidnapping aurait été lourd. Et puis il y a déjà eu Vanished et Kidnapped dans le genre. Reste à savoir maintenant dans quelle direction les scénaristes souhaitent nous emmener avec eux. Les possibilités sont multiples. Je tiens également à dire que je suis fan des flashbacks les concernant. Il s'en dégage toujours une très grande émotion. C'est un véritable tour de force pour des personnages que l'on connaît à peine. Je me sens déjà attaché à eux. J'ai particulièrement aimé le passage où Sean dévoile aux parents de Leila ses relations chaotiques avec ses parents. J'ai trouvé Jason Ritter excellent à ce moment-là ! Il n'est peut-être pas charismatique mais il a définitivement quelque chose. Je fond.

   Du coté des "non-humains", on cherche davantage à approfondir les relations entre les personnages tout en évitant soigneusement de trop en dire. On sait que Thomas a eu pour mission il y a 66 ans de trouver un moyen pour que les siens rentrent chez eux, sur ordre de Sophia. Ils sont clairement très proches (amoureux ? Frères et soeurs ?) mais ce n'est pas explicité. Et Sophia est donc bien devant lui dans la hiérarchie. Le doute était permis pendant un instant. 66 ans plus tard, Thomas n'est toujours pas capable de ramener les siens chez eux mais en ont-ils tous encore envie ? J'en doute déjà en ce qui concerne Simon, encore trop discret à mon goût d'ailleurs. La confrontation entre Thomas, Sophia et le président Martinez était intense, même si je regrette que les dialogues ne soient pas plus soignés mais ce n'est pas jamais le fort de ce type de séries. Zeljko Ivanek en impose toujours autant. Je m'impatiente de le voir vraiment sortir de l'ombre. J'imagine bien Martinez mourir en cours de saison et être remplacé d'urgences par Blake Sterling. Je divague un peu... J'avoue que Blair Underwood ne me convainc toujours pas beaucoup. La libération de Sophia, comme celle de Leila finalement, promet forcément du changement pour les prochains épisodes. J'ai hâte de les voir ! 

vlcsnap_453258


// Bilan // The Event peut d'ores et déjà être considérée comme une série addictive mais elle cherche, outre le divertissement parfois facile, à creuser ses personnages et rendre leurs motivations plus fortes mais plus obscures aussi à chaque nouvel épisode. C'est un compromis qui me convient. 

Publicité
Publicité
11 novembre 2010

How I Met Your Mother [6x 08]

dnes_season4_himym_barney_m

Natural History // 8 87o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_29711

  Ce bon épisode d'How I Met, on l'aura quand même bien mérité. Ca fait deux mois qu'on l'attend ! Je ne sais pas si le changement de décor y est vraiment pour quelque chose mais ça fait du bien de retrouver nos friends dans un autre contexte que celui du MacLaren's ou de l'appart' de Ted ou des rues new yorkaises en carton pâte. Je ne sais pas non plus si l'arrivée massive de personnages secondaires y est pour quelque chose mais ça fait du bien d'assister à de nouvelles dynamiques. Je ne trouve pas que Kyle McLachlan ait été bien utilisé dans cet épisode (et je ne sais pas s'il reviendra) mais son personnage, le "Captain", m'a fait un peu sourire. Le duo avec Zoey fonctionne très bien, mieux que le duo Zoey/Ted d'ailleurs mais je reconnais une amélioration cette semaine. Je serais très déçu que ce soit elle la mère (et je ne pense pas que ce sera le cas) mais sans ses âneries de rebelle à la con, elle est bien plus supportable. Et puis on apprend vraiment à la connaître pour le coup, elle offre un peu d'elle-même bien qu'il faille démêler le vrai du faux. Elle se révèle surprenante. J'ai toujours un peu de mal avec Morrison qui ne me fait ni chaud ni froid mais pour la première fois, je suis confiant. Elle vaut sans doute mieux que ce que je pensais...

   En bon nostalgique du couple Barney/Robin (le seul truc pas mauvais de la saison 5), je suis heureux de constater que les scénaristes sont encore prêts à miser sur eux. Même si le rapprochement du début de l'épisode n'a pas conduit vers des retrouvailles comme on s'y attendait tous un peu je crois, ce n'est qu'une question de temps. Ils partagent désormais un secret, ça pourrait faciliter le rapprochement. Bonne idée que de faire enfin avancer la recherche du père biologique du père de Barney même si les circonstances sont ridicules quand on y pense. Il y avait de l'émotion sur la fin et ça fait du bien de ressentir cela devant How I Met. Ca faisait bien longtemps. Puis c'est toujours appréciable de voir Neil Patrick Harris dans un autre registre. Mais ma partie préférée de l'épisode reste leur jeu stupide dans le musée qui consistait à toucher le plus d'objets et braver ainsi l'interdit ! Le seul point noir de l'épisode, mais qui tire vers le gris, revient sans surprise à Lily et Marshall. C'était très mal parti en fait et j'ai du mal à trouver l'évolution de Marshall crédible mais les doutes de Lily m'ont un peu ému. La scène final, face à l'ancien Marshall (et son sandwich !), était vraiment belle.

vlcsnap_31152


// Bilan // Bon eh bien cette saison de How I Met comptera au moins un bon épisode ! Le début d'une longue série ou un sursaut exceptionnel ?

44069764

11 novembre 2010

Brothers & Sisters [5x 06 & 5x 07]

dnes_season4_brothers_kitty

An Ideal Husband // Resolved

8 15o ooo tlsp. // 8 7oo ooo tlsp.

44030377 // 44030376


vlcsnap_91098 vlcsnap_91015

   Kevin et Scotty. Le seul couple homosexuel stable de la télévision américaine. Quand je pense à Bob et Lee de Desperate Housewives, ou aux amourettes des quelques personnages gays qui parsément le paysage audiovisuel, je me dis que Brothers & Sisters aura au moins apporté une forme de normalité et de simplicité quant à la représantation de l'homosexualité et on pourra lui en être éternellement reconnaissante. Quand d'autres suivront enfin (Grey's Anatomy et Modern Family constituant à peu près les seuls autres exemples aujourd'hui), on aura toujours une pensée émue pour Kevin et Scotty, les "pionniers". Alors forcément, quand les scénaristes décident de les mettre en danger, on tremble à l'idée de les perdre, parce que c'est perdre aussi un peu d'espoir en même temps. Comme l'a dit Nora, et moi-même dans ma review précédente (Alain Delon sors de cette plume !), on ne peut pas toucher à ce couple pour la simple et bonne raison que tous ceux qui les entourent sont trop malheureux en amour pour qu'eux le deviennent également à leur tour. Il faut préserver un équilibre. Et puis pas eux quoi... Scotty est la seule pièce rapportée qui a vraiment réussi à s'intégrer aux Walker (si l'on exclut Rebecca pour les raisons que l'on connaît) et on insiste bien là-dessus dans ces deux épisodes en montrant combien ils tiennent tous à lui. Il trouve du soutien auprès de Justin, ce qui n'est pas très étonnant tant il a commis d'erreurs de son coté. Il ne peut que comprendre. D'autres sont plus vifs mais finissent par lui pardonner son écart (je pense à Saul et Sarah). Il se dégageait de cette intrigue une authenticité et une indéniable maîtrise. Beaucoup d'émotion aussi, surtout venant de la part de Kevin/Matthew Rhys. A la limite, Luke McFarlane était un ton en dessous. Mais on ne lui a pas demandé de fondre en larmes aussi... Je suis assez content que l'histoire ne traîne pas en longueur. Mais que raconter maintenant ?

   Je suis un peu déçu par la tournure que les événements ont pris pour Kitty et son Jack. Il est parti trop vite. On commençait à s'attacher. D'un épisode à l'autre, il est devenu prise de tête, trop sérieux. Il ne faisait plus rêver personne. C'était baclé. Mais on savait depuis le début que Jack ne serait qu'un rebound guy. Chapeau aux scénaristes qui ont presque réussi à nous faire croire le contraire, comme Kitty en fait. Je suppose donc que Kitty trouvera un nouveau prétendant d'ici deux ou trois épisodes. Après le rebelle musclé au grand coeur, à quoi doit-on s'attendre ? Pendant un instant je me suis dis qu'elle pourrait flasher sur le futur de Nora ! Mais tout compte fait, ce serait une mauvaise idée. Je suis très content de revoir John Terry, alias le Christian de Lost, et encore plus du fait qu'il soit associé à Nora. La radio n'était donc bien qu'un prétexte pour lui faire rencontrer d'autres hommes et accessoirement l'occuper. A ce propos, j'avais peur que désormais chaque épisode débute et se termine par un monologue au micro, façon Men In Trees. Ce n'était qu'un one-shot visiblement. Il me plait bien ce monsieur en tous cas. J'espère qu'il restera plus longtemps que les autres celui-là ! Au moins autant que Luc, qui ferait bien de déguerpir lui. C'est dingue comme les scénaristes ne cherchent pas l'intégrer mieux au clan Walker. Il est souvent absent des réunions de famille et quand il est là il est plus transparent qu'autre chose. C'est vraiment problématique mais la bonne nouvelle c'est que Sarah semble enfin se bouger. La popote, ça va bien deux minutes.

   Justin et David ? Mouais. On a dû mal à ressentir une quelconque complicité entre ces deux-là. Les scène qu'ils ont partagé n'étaient pas mauvaises mais c'était plat. En plus, Holly est un peu mise à l'écart au final et c'est à mon avis à elle qu'il faudrait davantage s'intéresser et ainsi creuser cette belle intrigue qui ne réussit pas à décoller. depuis qu'elle a été lancée sauf lors du passage de Rebecca. Ca devient quand même compliqué de justifier la présence d'Holly si Rebecca n'est pas là. Je sens que le personnage va apparaître de moins en moins. Et ça m'embête beaucoup car je l'adore cette bonne vieille fripée de Patricia Wettig ! L'apparition d'Odette Yustman, la compagne de Dave Annable dans la vie, sentait vraiment le coup arrangé pour faire plaisir aux acteurs. Il n'y a rien à en retirer et a priori on ne reverra plus ce personnage...      

vlcsnap_72020 vlcsnap_99436


// Bilan // Toujours quelques couacs regrettables, une finesse d'écriture qui se perd un peu, mais un plaisir immense intact. Je ne suis pas prêt d'abandonner les Walker ! C'est eux qui me lâcheront les premiers.

44069764

10 novembre 2010

Desperate Housewives [7x 06 & 7x 07]

dnes_season4_dh_lynette_min

Excited And Scared // A Humiliating Business

11 1oo ooo tlsp. // 12 72o ooo tlsp.

44030377 // 44030375_p


vlcsnap_86285 vlcsnap_91650

   D'aussi loin que je me souvienne, rarement une intrigue n'avait réussi à me toucher autant dans Desperate Housewives que celle de la mère de Tom, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il faut dire que c'est rare qu'une histoire lourde soit traitée sur un ton sérieux dans la série. Ils auraient pu s'en servir pour amuser la galerie mais ils ont plutôt fait le choix de l'émotion et c'était très réussi, très poignant. Doug Savant a ainsi prouvé qu'il était aussi capable de nous émouvoir. Je n'ai jamais eu de doute en ce qui concerne Felicity Huffman, qui l'a maintes fois prouvé. Et chapeau bas à Loïs Smith, épatante ! La fin était bouleversante et pour une fois, j'ai écouté le monologue de Mary-Alice avec intérêt. Oh elle n'a rien dit de particulièrement fort mais ses quelques mots avaient une résonance particulière. D'une autre manière, sur la fin en tous cas, l'intrigue de Bree et de son Clyde avait aussi quelque chose de touchant. On prend plaisir à retrouver ce personnage que l'on a tant aimé face à des plaisirs simples et face à une certaine vérité. Sa vie n'avait plus rien de tangible depuis quelques temps. Elle ne perd pas pour autant de son mordant. L'essentiel est donc là. Il est en revanche beaucoup plus difficile d'être ému par l'intrigue de Gaby et de ses filles tant elle est ridicule depuis le départ, dans l'idée même. Et Gaby a beau être un personnage tordant, qui nous a encore sorti de sacrées répliques dans cet épisode, elle n'en est pas moins stupide quand elle s'y met. Le traitement qu'elle réserve à sa "vraie" fille par rapport à sa "fausse" fille relève de la bêtise pure et simple. Heureusement que Juanita était là, plus espiègle que jamais, pour détendre l'atmosphère et nous faire passer malgré tout un bon moment. Son association à Paul Young est ce qu'il pouvait arriver de mieux à Susan en ce début de saison 7. J'ai bien aimé ses coups de colère et de folie, même s'ils n'avaient rien de surprenant venant de sa part, et j'ai surtout aimé le vice de Paul. C'est bien vu de contrebalancer cela avec sa nouvelle vie de couple, quelque peu chaotique, et pour cause : sa femme est cinglée ! J'adore Beth en fait. Elle est à la hauteur de Paul. Par contre, les scénaristes ne l'ont pas joué fine une fois de plus. Dès lors que Beth parle à sa mère, on comprend qu'il s'agit de Felicia... Et je n'ai rien dit là-dessus car c'est anecdotique mais utiliser Halloween seulement en toile de fond était une bonne idée. Surtout pour la courte scène où Lee découvre que Renee a eu la même idée de déguisement que lui ! Priceless.

   Et voilà comment faire retomber mon enthousiasme soudain pour Desperate : un épisode navrant de bout en bout et franchement ennuyeux sur la longueur. Outre le fait que le mystère fil-rouge de la saison montre ses premiers signes de faiblesse via des rebondissements téléphonés, prévisibles, et peu crédibles -je pense surtout à Beth qui passe de vierge effarouchée à catin psychopathe- le reste des intrigues vogue entre le pas bon et le vraiment pas bon. Lynette et Renee se lancent dans une entreprise de déco ! L'idée du siècle assurément qui les occupera deux ou trois épisodes avant qu'elles ne s'engueulent comme des chiffonnières pour un bout de moquette. N'oublions pas que Renee a vécu un petit quelque chose avec Tom et que ça ressortira forcément prochainement... Caler cette chère Susan au beau milieu de cette mauvaise idée n'était justement pas la plus mauvaise idée qui soit, il y avait un semblant d'émotion dans ce quiproquo bien malheureux. Mais je ne supporte pas la Susan qui se prétend pauvre à qui veut l'entendre. Et je ne supporte pas non plus la Gaby "meilleure-amie des gays" qui est plus pathétique qu'autre chose quand elle s'inquiète pour son hunky Carlos (c'est vrai que la barbe change tout) ou quand elle s'improvise marieuse. Pour une fois que Bob et Lee ne servent pas de pot de fleur, j'aurais aimé qu'on leur offre quelque chose d'un peu plus consistant et de moins caricatural bien-sûr, mais ça c'était peine perdue. Quelques répliques étaient bonnes cela dit. Heureusement. Du coté de chez Bree, on nous remake plus ou moins l'épisode précédent mais de manière moins habile. L'angle de la ménopause avait son charme mais le développement avec les parents de Keith était too much et pas si amusant que prévu. Notons simplement que les jours du couple Bree/Keith sont déjà comptés. J'espère que les scénaristes auront la décence de ne pas les faire rompre aussi vite. Quoique s'ils estiment ne plus rien à avoir dire, mieux vaut qu'ils s'arrêtent oui. Ils ont peut-être retenu la leçon Orson ! Bon, le seul truc qui m'a fait vraiment plaisir, c'est de croiser autour d'une scène sans intérêt Erika Eleniak ! Oui, elle est toujours vivante la petit blonde des premières saisons de Alerte à Malibu ! Bon, elle a pas super bien vieilli par contre. Ca fait plaisit quand même !   

vlcsnap_79632 vlcsnap_142476


// Bilan // Ces deux épisodes de Desperate Housewives représentent la thèse et l'antithèse. Le pire et le meilleur. La motivation et la paresse. Le talent et la lassitude...

9 novembre 2010

The Vampire Diaries [2x 07 & 2x 08]

19499559_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20100830_121721

Masquerade // Rose

3 55o ooo tlsp. // 3 63o ooo tlsp.

44030378 // 44030377


vlcsnap_406366 vlcsnap_407410

    Masquerade est l'épisode parfait. Peut-être le meilleur de toute la série jusqu'ici. Moi y aller un peu fort ? Non non, je vous assure que je ne vois absolument pas quoi lui reprocher. De tomber dans la facilité ? C'est une constante dans la série et, à la limite, c'est un des épisodes les plus surprenants de sa jeune histoire. Vous vous attendiez vous à ce que les Salvatore se décident enfin à régler son compte à la Katherine ? Vous vous attendiez vous à ce que les scénaristes se privent si tôt dans la saison de celle qui a nourri les intrigues depuis la fin de la saison passée ? Si c'est le cas, vous êtes très forts ! Chapeau. Moi je ne m'y attendais pas du tout. J'ai été agréablement surpris. C'est risqué mais audacieux. Bien-sûr, ils ne sont pas allés jusqu'à tuer Katherine. On pourra ainsi la ressortir au premier coup de mou et relancer l'intérêt habilement. Mais quand même ! Vu la force du personnage de Katherine, tout l'épisode ne pouvait qu'être prenant. Et il l'a vraiment été. La sorcière qui sort de nulle part aurait pu être une facilité mais elle a un intérêt par rapport à Bonnie, qui est d'ailleurs enfin de retour et en bonne forme. Même si on ne la revoit pas tout de suite, je suis persuadé qu'elle a un très gros potentiel. Et tant pis si la confrontation avec Bonnie n'a pas eu lieu. Ce n'est que partie remise... Le rapprochement entre Bonnie et Jeremy sort de nulle part lui aussi ? Oui, un peu. Je ne vais pas le nier. Mais l'idée de les voir ensemble me réjouit et je trouve ça assez crédible bien que rapide. Je suis plus que pour ! Le rapprochement entre Caroline et Tyler sort de nulle part ? Là, je suis moins d'accord. C'est même assez logique. L'association vampire/loup-garou a un petit coté inédit qui me séduit déjà beaucoup. Bref, très beau travail pour remettre en avant des personnages secondaires qui partaient à la dérive. Dans le reste de la distribution des bons points : l'ambiance masquée terriblement sexy, la mort de la nièce Solis qui est un soulagement pour qui a dû supporter l'actrice Maira Walsh dans la saison 6 de Desperate Housewives, et puis les bons mots de Damon toujours, et les jolies chansons que l'on a très envie d'aller récupérer sur iTunes à peine l'épisode terminé ! Puis la scène finale entre Elena et Stefan m'a trop fait penser à Dawson et Joey pour que je ne l'apprécie pas.

   L'épisode Rose n'était pas parfait, lui, mais loin d'être mauvais pour autant. La menace Katherine étant mise en quarantaine, il en fallait une autre et les scénaristes n'ont pas chômé pour nous en offrir carrément plusieurs. La transition se fait sans aucune subtilité mais qu'importe : le divertissement est toujours sans fausses notes. On nous introduit à plusieurs nouveaux personnages via le kidnapping d'Elena. On voit tous les rebondissements arriver à des kilomètres mais cela n'empêche pas les scènes d'être efficaces. Bien que l'épisode porte son nom, Rose reste pour le moment un mystère mais elle pourrait bien devenir une pièce-maîtresse grâce à sa relation avec Damon. Elle peut apporter beaucoup de choses et offrir une nouvelle dynamique. Pourtant, dans le même temps, Damon avoue enfin ses sentiments à Elena lors d'un passage fort émouvant. De toute façon, je suis sûr qu'il faudra attendre la saison 3 pour qu'une relation Elena/Damon soit explorée. Autant que le Salvatore machiavélique s'amuse d'ici là ! Pas grand chose à dire sur Trevor, qui ne terminera pas l'épisode vivant, et sur Elijah, qui est un vampire d'un genre nouveau dans la mythologie de Vampire Diaries puisqu'il a plus de 500 ans. Un bon moyen d'explorer en profondeur le passé de Mystic Falls et expliquer enfin la ressemblance frappante entre Elena et Katherine. C'est vrai, on n'a jamais eu d'explication là-dessus et c'est pourtant une question essentielle. On introduit ainsi le terme des doppelgangers... Je me suis surpris à rêver qu'il existe une troisième femme ressemblant à Elena quelque part. Juste parce que ça m'amuserait de voir Nina Dobrev dans trois rôles différents en même temps. Mais ça la tuerait certainement. Trop de travail... Les relations Jeremy/Bonnie - Caroline/Tyler se solidifient avec délicatesse. Le mielleux réussit à ne pas être ni trop chiant ni trop ridicule. Une sorte d'exploit en somme.   

vlcsnap_409790 vlcsnap_406838


// Bilan // Avec ces deux épisodes, qui marquent la fin d'un cycle et le début d'un autre, The Vampire Diaries prouve qu'elle ne peut plus être considérée uniquement comme un guilty-pleasure. Il n'y a pas de honte à l'apprécier puisqu'elle est très bien écrite dans son genre. Ce n'est pas Breaking Bad ou Big Love, on est bien d'accord là-dessus, mais ce n'est pas non plus Les Frères Scott ou Gossip Girl. C'est d'une efficacité rare. Je suis admiratif !   

Publicité
Publicité
8 novembre 2010

The Big C [1x 11]

TheBigC_1280x800

New Beginnings // 996 ooo tlsp.

44030378


vlcsnap_431784

   Comme son titre l'indique, cet épisode sonne comme un nouveau départ pour Cathy et quelque part pour la série aussi. Le nombre de personnes dans l'entourage de Cathy qui ne sont pas au courant de sa maladie se réduit à vue d'oeil. Il reste son fils, Adam, qui pourrait bien être le dernier à l'apprendre, son frère, à qui elle l'a avoué avant de se rétracter (je ne me suis pas encore remis de cette scène magnifique) et puis sa meilleure-amie, Rebecca, qui va visiblement rester dans les parages et je m'en réjouis puisque je l'espérais. Son histoire avec Sean n'a pas plus d'intérêt que ça mais la scène de la rupture était absolument géniale ! Cynthia Nixon est à la hauteur du reste du casting, à la hauteur de Laura Linney. Je ne m'étais pas vraiment imaginé la réaction de Paul suite à l'annonce de Cathy mais je crois que si j'avais pris le temps de le faire, ça serait passé exactement comme ça dans ma tête. Il y a quand même une chose qui m'a surpris et un peu déçu : qu'il ré-emménage si vite. Quelque part, même si c'était la chose la plus sensée à faire, d'un point de vue scénaristique c'est assez risqué. Ca réduit pas mal le champ des possibilités. Je doute fortement que tout rentre dans l'ordre, auquel cas la série n'aurait plus d'intérêt, mais je me demande vraiment comment elle va réussir à maintenir l'intérêt dans ces conditions. C'est un peu la même chose pour Marlene. Son alzheimer est traitée avec beaucoup de justesse et de finesse mais que dire de plus ? C'est la première fois que je ressens une sorte de pessimisme quant à l'avenir de la série et de ses personnages. Je ne sais pas si je suis très clair...

    En regardant cet épisode, j'ai eu l'impression d'une succession de scènes fortes. Un flot continu d'émotion. A ce petit jeu-là, je crois que c'est la collègue de Paul qui m'a le plus touché. Son petit discours, entre deux portes, rempli de larmes et de résignation, était absolument bouleversant. C'est sans doute la première fois que le cancer a été envisagé comme il est vraiment, et non comme Cathy l'envisage elle. Ca apporte une authenticité à un récit qui en manquait un peu, tout en offrant un autre regard tout aussi intéressant si ce n'est plus puisqu'inédit. Mais la série est peut-être peu à peu en train de rentrer dans la norme dans le sens où Cathy pense maintenant qu'il est préférable de se soigner, au moins d'essayer. Ce n'est pas ce qu'on nous a vendu au départ mais pouvait-on vraiment vivre dans l'illusion plus longtemps ? On garde quand même la part de fantaisie nécessaire puisqu'il s'agit d'une gérison par piqûres d'abeilles... Les scénaristes n'ont pas oublié d'être drôles en envoyant Cathy, Marlene et Rebecca dans un club de strip-tease. Même si c'était très drôle, on sentait déjà le revirement de situation avec une Cathy pas à l'aise du tout face aux hommes quasi-nus. Elle n'avait pas le coeur à s'amuser et à croquer la vie à pleine dent, comme elle tente de le faire depuis le début.

vlcsnap_416395


// Bilan // Cet épisode marque un tournant important dans la courte histoire de The Big C. Ca fait un peu peur car on sait très exactement ce que l'on perd et pas vraiment ce que l'on gagne. Mais je suis confiant...

7 novembre 2010

Weeds [6x 11]

55732786

Viking Pride //

44030376


vlcsnap_122735

   J'ai à peu près tout apprécié dans cet épisode mais il lui manquait une dynamique d'ensemble, chaque personnage faisant sa petite affaire dans son coin avec un petit nouveau de passage. Les intéractions sont forcément inédites mais pas aussi bonnes que lorsque les historiques sont réunis. Ca donne donc du Weeds de facture moyenne. On peut prendre l'exemple de Shane et Warren. C'était amusant mais anecdotique. Je pensais que la mixture d'Andy aurait encore plus d'effet sur lui. Mais on sent que Richard Dreyfuss s'éclate comme un petit fou et ça n'a pas de prix ! Le duo Silas/Lars joue plus la carte de l'émotion, non sans pointes d'humour, mais on sent que le meilleur reste à venir. L'intervention de Nancy, si elle a lieu, permettra forcément de rendre le tout plus explosif et peut-être plus touchant aussi. Dans un registre pas très éloigné, j'ai adoré l'intervention de Patty, une ancienne "copine" de classe de Nancy à l'époque du lycée à qui elle a tout simplement pourri la vie. Je suis assez fan de cette introspection amorcée à l'épisode précédent où l'on se rend compte que Nancy a toujours été une grosse bitch. J'ai l'impression qu'elle n'en avait pas bien conscience non plus. Nancy Pride. Son nom de jeune fille prend tout à coup tout son sens : elle prend les gens de haut, elle est fière comme personne. En gros, elle est géniale, un personnage de fiction unique !

   Je ne parlerais pas de Doug, beaucoup moins bien intégré aux intrigues que la semaine dernière, mais chapeau à Andy en revanche qui nous permet d'explorer la communauté perse. Au final, les perses sont présentés de la même façon que les américains ou les méxicains dans la série : comme des gens prêts à tuer pour arriver à leurs fins. Rien de bien original sur le fond, mais la forme avait le mérite de faire bien rigoler ! Du coté de Nancy, les choses se précisent, ou se complexifient c'est selon. Le fameux Ellis Tate est en fait un journaliste qui réalise un portrait de l'évadée et qui lui propose une collaboration une fois découvert. J'ignore ce que ça peut donner mais à deux épisodes de la fin de la saison, il ne fait pas beaucoup de doutes qu'il sera un petit obstacle dans la fuite des Botwin. Rendez-vous à l'aéroport ?

vlcsnap_108284


// Bilan // Un épisode dans la moyenne basse de cette saison 6, donc un bon épisode au regard des saisons précédentes.

6 novembre 2010

Glee [2x 05]

dnes_season4_glee_pillsbury

The Rocky Horror Glee Show // 11 76o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_4533

   Ne comptez pas sur moi pour vous dire combien cet épisode de Glee hommage au Rocky Horror Picture Show était formidable. Pour tout dire, je me suis senti un peu exclu, n'ayant jamais vu le fameux film. Je devrais sans doute avoir honte de cette preuve flagrante d'inculture mais mon problème ici, c'est que l'épisode s'adressait vraiment à ceux qui avaient vu le film et laissait les autres sur le bas coté. Je suis donc passé à coté de tous les clins d'oeil (je suppose qu'il y en a eu) et j'ai découvert les chansons au fur et à mesure. Aucune ne m'a transporté mais j'ai trouvé les prestations d'Amber Riley sur Sweet Transvestite et de Jayma Mays et Matthew Morrison sur Touch-a Touch-a Touch-Me très réussies. C'était sensuel sans être vulgaire (en même temps on est sur la FOX). Les autres passages ne m'ont pas plus marqué que cela, si ce n'est le final sur Time Wrap, maîtrisé. Fidèle à l'original, ça je n'en sais rien. A vous de me le dire... Et puis c'était bien de mettre un peu d'autres chanteurs en avant plutôt que l'éternelle Lea Michelle, très discrète pour mon plus grand bonheur. Pour une fois, j'ai trouvé que Cory Monteith s'était plutôt pas mal débrouillé et son "intrigue" ou disons son "état d'âme" de la semaine était "original". Pour une fois que c'est un garçon qui a honte de son corps... lequel n'est pas dégueulasse d'ailleurs même si on a vu mieux dans cet épisode puisque tous les mecs ou presque ont enlevé le haut. Il était chou le petit nouveau dans son mini-short doré. Dommage qu'il n'ait pas chanté dans cet accoutrement. Pas de Puck shirtless puisque pas de Puck tout court, c'est regrettable. Il me semblait bien convenir au thème de l'épisode. Sinon, John Stamos m'agace un peu je dois dire. Je crois que ça vient du fait qu'il me fait penser à Jean-Luc Lahaye. C'est pas seulement physique, ça vient aussi de l'attitude. John Stamos est bien meilleur au final, je vous rassure je ne suis pas devenu complètement fou mais il y a comme une ressemblance qui me dérange.

   Parmi les choses qui ne m'ont vraiment pas plu dans cet épisode, je serais bien tenté de citer à mon regret l'amie Sue Sylvester, pas super en forme dans ses interventions pourtant habituellement hilarantes dans ses "That's How Sue Sees It". Puis alors nous ressortir une fois de plus sa soeur handicapée comme prétexte à sa lutte contre le Glee Club, seriously ? De la même manière, les scénaristes ne se sont pas foulés pour expliquer l'épisode spécial. Je sais qu'il faut que ça aille vite mais quand même... La seule véritable intrigue de l'épisode était donc consacrée à Will, toujours amoureux d'Emma, qui essaye de la reconquérir alors qu'elle est plus heureuse et libérée que jamais avec son dentiste. J'avais un peu l'impression de revenir au début de la saison 1, l'évolution d'Emma en moins. Je me suis surpris à ne pas être agacé mais de là à dire que je suis emballé par cette histoire qui tourne en rond...      

vlcsnap_26783 vlcsnap_30065


// Bilan // J'aurais sans doute davantage apprécié cet épisode si le Rocky Horror Picture Show avait fait partie de mes films cultes. Je reconnais donc que mon jugement a bien peu de valeur au final. Mais au niveau des maladresses, je pense être dans le vrai. Glee est un divertissement sacrément limité. 

6 novembre 2010

How I Met Your Mother [6x 07]

dnes_season4_himym_ted_mini

Canning Rading // 8 88o ooo tlsp.

44030375_p


vlcsnap_175580

   Le passage qui m'a le plus amusé dans cet épisode a duré environ 10 secondes et impliquait la co-host de Robin complètement tarte qui me fait mourir de rire avec ses mimiques et sa gestuelle. C'est vous dire comme le reste m'a plu ! Déjà, même s'il ne s'agissait pas d'un épisode spécial Halloween à proprement parlé, ils auraient pu faire un petit effort sur les costumes de nos chers personnages. C'était pas inspiré du tout, pas vraiment ridicule donc pas vraiment drôle. De toute façon c'était complètement anecdotique, comme tout le reste finalement. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête des scénaristes mais ils misent beaucoup trop sur Marshall depuis le début de la saison. Et c'est vraiment le mauvais cheval. C'est le moins drôle de la bande, si on part du principe que Ted est éliminé d'office de la course. Il nous a donc fait du Marshall sans intérêt, plutôt classique, à base d'hallucinations stupides et de mauvais dialogues. A la grande limite, le collègue Randy ressorti des tiroirs pour l'occasion m'a fait esquisser quelques sourires par moment mais juste par politesse. Les interventions de Barney auraient pu sauver le truc, mais non. Même pas. Robin ? Sous-utilisée encore. C'est simple maintenant : soit l'épisode lui est consacré, soit elle fait de la figuration.

   Et puis il y a toute la partie consacrée à Ted et sa nouvelle prétendante. On nous sort la carte de la relation haineuse qui se transforme en grand amour. Je vais un peu vite en besogne mais pas besoin d'être devin pour imaginer ce qui nous attend. Je ne suis pas en train de dire que ce sera la mother, ce n'est pas possible techniquement en plus, mais comme elle est là pour un bon moment, on peut sans doute parler de  Stella-bis. Je ne les trouve pas mignons, je ne vois pas d'alchimie pour l'instant entre Josh Radnor et Jennifer Morrison, je ne trouve pas cette dernière particulièrement convaincante dans la comédie... La liste des griefs est longue, et je pense que son passage dans la série le sera tout autant.

vlcsnap_187016


// Bilan // Les tentatives d'introduire du sang neuf à travers de nouveaux personnages secondaires échouent lamentablement jusqu'ici... How I Met serait donc vraiment foutue ?

5 novembre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 5 Novembre 2010]

tueurs

Au programme cette semaine : Rencontre avec les Marines de "The Pacific" à l'occasion de la sortie en DVD de la mini-série ! - Zach Braff visite Courteney dans "Cougar Town" - Le retour de "Supernatural" en France - Pourquoi on aime David Hasselhoff - La nouvelle Wonder Woman pourrait être... - La nouvelle star des jeunes s'appelle Hannah Mantegna...

4 novembre 2010

The Walking Dead [Pilot]

19514169

Days Gone Bye (Series Premiere) // 5 3oo ooo tlsp.

58518342

What About ?

Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe de d'hommes et de femmes mené par l'officier Rick Grimes tente de survivre...

Who's Who ?

Créée par Frank Darabont et Robert Kirkman. Avec Andrew Lincoln (L'Arnacoeur, Afterlife, Love Actually) dans le rôle de Rick Grimes, Sarah Wayne Callies (Prison Break) dans le rôle de Lori Grimes, Jon Bernthal (The Class) dans le rôle de Shane, Laurie Holden dans le rôle d'Andrea, Emma Bell dans le rôle d'Amy, Robert Singleton dans le rôle de T-Dog, Jeffrey DeMunn dans le rôle de Dale...

So What ?

"Sleeping Dead". L'expression n'est pas de moi mais elle convient parfaitement à mon ressenti quant à ce pilote très attendu qui m'a l'effet d'un somnifère. D'un point de vue purement esthétique, il est superbe. On pense forcément à 28 jours plus tard et Je suis une légende. Je n'aime pas dire qu'on se croirait au cinéma, mais c'est pourtant ça. AMC a fait chauffer le chéquier et ça se voit. Les zombies ne sont pas ridicules. Je dirais même qu'ils ont rarement autant fait flipper visuellement. Un exploit que ça ne paraisse pas kitsch ! En revanche, dans le pilote en tous cas, ils ne font pas grand chose d'autre qu'effectuer une chorégraphie parfaite et dévorer un cheval. Je m'attendais à sursauter à tout moment et ça n'est pas arrivé une seule fois. C'est un peu dommage, ça fait partie du truc. L'ambition d'AMC est claire : renouveler le genre en insufflant son style, qui est synonyme de profondeur et de lenteur. Ca pourrait même parfois s'apparenter à de la prétention, mais je n'irai pas jusque là. J'aime trop Breaking Bad et l'ambiance de Rubicon pour ça. Toujours est-il qu'il ne se passe pas grand chose dans ce premier épisode, qui consiste en grande partie à suivre le héros, Rick Grimes, dans sa découverte du nouveau monde post-apocalyptique après avoir passé plusieurs jours dans le coma. C'est une introduction envoutante, fascinante parfois, mais pas si oppressante et pas si angoissante que je l'aurais souhaité. Peut-être est-ce dû à l'absence de musique, pas si efficace que ça. Certains passages sont soporifiques et c'est là que la série atteint ses limites. En même temps, un pilote d'1h10, c'est beaucoup trop. 

Mais, et c'est important : il y a du fond. Et ce n'est pas si souvent dans les récits de zombie. On ressent la détresse de Rick, ainsi que celle du père et du fils qui l'accueillent, terrifiés et hantés par le souvenir d'une femme et d'une mère devenue morte-vivante. Il y avait dans ces scènes beaucoup d'émotion. Les scénaristes ont clairement des choses à dire mais ils risquent de prendre leur temps. Au sujet des personnages secondaires, ils sont apparus trop peu pour émettre un jugement. Mais l'entrée en matière ne m'a pas paru très efficace. Je dois dire que j'ai quand même été surpris par la relation entre Lori et Shane. Je ne pensais pas que The Walking Dead verserait dans ce genre d'histoire. Je suis plutôt preneur. Une dernière chose : je ne suis vraiment pas fan de la scène d'ouverture, pas subtile pour deux sous, pas très AMC pour le coup. Le message est tellement évident : nous on est sur le câble et on n'hésitera pas à faire gicler la cervelle des petites filles ! Mouais... Le fait que ce soit un flashforward n'a a priori aucun intérêt en plus.      

The Walking Dead, c'est forcément bien parce que c'est unique en son genre à la télévision, parce que c'est impressionnant visuellement et parce que ça repousse certaines limites. Mais ce qui serait encore mieux, c'est qu'elle fasse tout ça sans prétention et avec un peu plus de rythme. Je serais au rendez-vous pour les épisodes suivants quoiqu'il arrive mais il en faudra plus pour me convaincre. Et ne parlez pas déjà de chef d'oeuvre par pitié !   

2 novembre 2010

Grey's Anatomy [7x 06]

dnes_season4_ga_derek_minib

These Arms Are Mine // 1o 79o ooo tlsp.

44030377

Le temps de cette critique de Grey's Anatomy, je laisse la plume à un certain UglyFrenchBoy, fidèle lecteur du blog et expert en télé-réalité. Je le remercie chaleureusement pour sa participation, en espérant qu'elle vous plaise autant qu'à moi.


vlcsnap_60316

    Depuis plusieurs années, la télé-réalité emprunte les codes de la fiction, dans sa réalisation, mais également de plus en plus dans l’écriture. Le genre, rebaptisé aux États-Unis « docu-soap » ou « docu-drama », connaît ses heures de gloire sur des chaînes comme MTV, Bravo ou encore E !. Le sens inverse continue, pour sa part, de se développer, entre les mockumentaries (qui s’inspirent uniquement du documentaire sur la forme), les séries construites façon docu-réalité (The Comeback, My Generation) ou encore les épisodes spéciaux d’une production dite « classique ». Pour ce dernier cas, l’exemple d’Urgences vient évidemment en tête avec « Direct aux urgences » (Ambush en VO). Alors, quand Grey’s Anatomy devient Seattle Medical : Road to recovery, difficile de ne pas penser à sa grande soeur… du moins lors de ses premières secondes. Le sentiment est en effet rapidement balayé à mesure que la création de Shonda Rhimes empiète (légèrement) du côté de Boston Med, diffusée cet été sur ABC, tout en gardant son essence. C’est en quoi cet épisode est, à mon sens, une réussite.

    Les conséquences de la fusillade, de loin l’événement le plus marquant dans la vie du personnel du Seattle Grace Mercy West Hospital, continuent d’être traitées avec plus ou moins de réalisme. Déjà six épisodes ont été diffusés pour cette nouvelle salve et le sujet est toujours au cœur de la majorité des intrigues. L’accident, lui, a très probablement médiatisé l’hôpital dans tout le pays. Déjà dans le « season premiere », on se souvient de la voisine de Bailey dans l’avion y faisant référence « Did you know any of those doctors from that shooting ? ». En guise de faux générique cette semaine, la voix-off le confirme : « Several months ago, a gunman roamed these halls, leaving 11 people dead and even more injured. Today, we visit the survivors… ». Ainsi, désireux de donner une nouvelle image à son établissement, le Chief fait appel à une équipe de télévision pour présenter les lieux comme sécurisés. En parallèle, l’émission fictive s’intéresse aux conséquences de la fusillade auprès des chefs de service, titulaires et autres résidents.

   L’idée est bonne, le défi intéressant à relever, mais, surtout parfaitement réussi. Seattle Medical est parfaitement crédible en tant que docu-réalité. Si My Generation misait sur un usage intempestif des effets « immersion », dont les passages de petite et grande focale à outrance, on retrouve ici les mêmes tics de réalisation, mais largement mieux maîtrisés. Quant à Grey’s Anatomy, la série n’est pas absente pour autant. Le dosage drama / comédie est respecté. Et pour ça, on peut remercier à la fois le Chief, qui semble confondre l’émission avec un film d’entreprise, mais surtout Lexie. Depuis le début de cette septième saison, elle apporte une vraie dimension comique (là ou April échoue lamentablement) en l’absence de Cristina dans ce registre, voire l’absence tout court de Mark, personnage particulièrement « au repos » ces dernières semaines. Celui-ci est malgré tout l’auteur d’une des répliques les plus drôles : « He's kinda like my better half. Not the better-looking half, mind you ». La raison principale pour laquelle j’estime cet épisode à trois étoiles c’est qu’il a tout, sur le papier, d’un « stand alone » sans l’être à l’écran. Malgré sa forme, le fond est en effet bel et bien présent : on continue d’explorer le « deuil » de Cristina. Autant dans le précédent épisode, le processus me semblait beaucoup trop long, autant là, Seattle Medical permet un certain renouvellement. Autre point positif, la relation Callie / Arizona n’est pas délaissée et l’on assiste même à un probable départ temporaire du duo (le temps de la grossesse de Jessica Capshaw). Le cas Jackson est également abordé et l’on découvre pour la première fois la façon dont il parvient à gérer le stress post-traumatique. Son enfermement est prétexte à un rapprochement assez subtil avec Teddy, mais on peut également y voir une critique sur l’excès des systèmes de sécurité dans les lieux publics et la psychose qu’ils peuvent engendrer.

    Le point faible qui peut être relevé pour cet épisode est le portrait trop caricatural, mais aussi trompeur, des personnages, particulièrement avec Bailey qui enlace les patients, pleure et fait preuve d’empathie (mention d’ailleurs à Mandy Moore, qui n’a jamais été aussi touchante depuis Walk to remember). Un défaut qui s’avère être en même temps une qualité, les protagonistes de télé-réalité étant souvent « unidimensionnels ». Souci de réalisme ou lacune scénaristique ? Le simple fait de s’interroger mérite que l’on donne à ce « These armes of mine » un certain intérêt et surtout du crédit.

vlcsnap_68288 vlcsnap_17410


// Bilan // Fortement déçu par la saison 6 de Grey’s Anatomy, j’avais trouvé avec Mercy une sorte de médicament générique (désolé). Cette dernière avait fait, elle aussi, venir une équipe de télévision pour filmer les coulisses de son hôpital, ou du moins le Dr Briggs (interprété par James van der Beek) faisait l’objet d’un docu-réalité. L’idée n’était pas forcément intéressante et, finalement, ne servait pas vraiment le récit. Quant à Nip/Tuck, son brûlot contre le genre se contentait de cracher dans la soupe pour mieux la faire manger. Avec de tels exemples, autant avoir des appréhensions à l’annonce d’un épisode « docu-réalité » de Grey’s Anatomy. Celui-ci est un succès à tous les niveaux, sur le fond comme sur la forme, tout en rendant plus ou moins hommage à la télé-réalité. Le meilleur épisode de la saison à ce stade.

44069764

1 novembre 2010

Brothers & Sisters [5x 05]

dnes_season4_brothers_nora_

Call Mom // 8 21o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_87805 vlcsnap_86126

  Mon amour pour les Walker ne doit pas m'empêcher d'être objectif. C'est pourquoi j'ai décidé, objectivement, de pointer du doigt tout ce qui n'allait pas dans cet épisode. Mais ne vous inquiétez pas, j'ai quand même passé un excellent moment en leur compagnie... Sally Field a un talent monstre et c'est ce qui a permis à son personnage de toujours s'en sortir même quand ses intrigues n'étaient pas particulièrement inspirées. Je pense surtout à ses multiples débuts d'histoires de coeur qui n'ont jamais rien donné sur le long terme. Le pire étant, si je me souviens bien, le prof de littérature en saison 2. Ca faisait quelques temps qu'elle n'avait pas eu d'intrigue bien à elle, rien qu'à elle, et cette histoire d'émission de radio ne m'a pas convaincu. Son duo avec Debra Monk était amusant mais le déroulement était trop prévisible et terminer sur un discours dont seule Nora a le secret n'était pas une bonne idée. J'ai l'impression que désormais, tous les épisodes se terminent comme ça. Ca devient répétitif et facile. Du coup, l'émotion attendue en prend un coup aussi. Je me demande maintenant comment son émission de radio va être intégrée à la série. Il serait sans doute préférable de ne pas trop insister là-dessus, à moins qu'elle ne se trouve un potentiel amant dans les couloirs de la station !

   Je me rappelle très bien des débuts du couple Sarah/Luc en saison 4. C'était fun, romantique sans être niais, frais... Puis il y a eu cette histoire de passeports imbuvable et en ce début de saison 5, ils ne m'inspirent plus grand chose. J'en suis venu à espérer que Luc trompe vraiment Sarah avec une serveuse. Juste pour qu'il fasse au moins une fois quelque chose de mal ! Il est vraiment trop gentil, vraiment trop lisse. Ca devient gênant. Manque de pot, on est parti dans une toute autre direction puisqu'on a eu droit à la demande en mariage ! Le passage obligé chez les Brothers & Sisters dès qu'on se sent heureux avec la personne que l'on aime. Oui bon, il parait que ça se passe souvent comme ça dans la vie aussi. Le personnage de Sarah souffre grandement de tout ça, ça ne lui ressemble tellement pas de faire de la couture et la cuisine. Puis Gilles Marini a atteint ses limites. Disons que son charme ne fait plus effet, il ne reste donc plus qu'un piètre acteur avec des abdos qu'il montre dès qu'il peut. En matière de muscles, on est pas mal servi aussi par Jack, le petit nouveau à qui l'on pourrait bien s'attacher. A la base, je ne pensais pas qu'il était un candidat sérieux pour ravir le coeur de Kitty mais je commence à voir les choses différemment... J'aime bien ce duo, et j'adore cette Kitty rayonnante. Je la veux encore un peu comme ça, avant que la foudre ne s'abatte une fois de plus sur elle.

   Les affaires sérieuses reprennent du coté de Kevin et Scotty. Et là, les scénaristes ont réussi à nous prendre tous par surprise ! Scotty aurait trompé Kevin il y a quelques mois. Je me suis toujours dit que si l'un des deux devait tromper l'autre, ce serait Kevin. Raté ! Cela dit, on ne sait pour le moment rien des circonstances de cette erreur donc je me garderai bien de juger. C'est en tous cas une intrigue à fort potentiel émotionnel. Rien qu'en quelques secondes, j'ai senti les larmes monter. De toute façon, je suis persuadé qu'on ne nous cassera pas ce couple. Pas après Kitty et Robert, et Justin et Rebecca. Juste un gros couac qui les rendra plus forts et qui les aménera enfin vers l'adoption. Pas grand chose à dire sur Justin qui erre avec sa douleur entre Ojaï et Pasadena. Qu'on le laisse respirer un peu par pitié.

vlcsnap_102522 vlcsnap_100671


// Bilan // Il y a certainement beaucoup de reproches à faire à cet épisode mais, au final, je crois que je l'ai quand même beaucoup apprécié.

44069764

1 novembre 2010

The Big C [1x 10]

TheBigC_1280x800

Divine Intervention // 705 ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_17166

   Une intervention divine. Il fallait bien ça pour que Cathy tente de réparer les erreurs qu'elle a commises depuis le pilote. Enfin erreurs... Je ne considère pas ses actions de cette façon mais c'est ainsi qu'elles nous sont présentées. L'intervention divine n'est finalement pas celle que l'on croit. La baffe de Marlene est à mon sens le déclencheur, pas une soudaine envie de s'en remettre à Dieu. La rédemption la plus intéressante est certainement celle qu'elle entame avec Andrea. On en découvre beaucoup sur la jeune fille, qui s'est inventée une vie désastreuse alors qu'elle est la petite dernière d'une famille soudée. On est bien loin de Precious donc. Pourquoi a-t-elle menti de la sorte ? Et pourquoi veut-elle faire croire à Cathy qu'elle la déteste alors qu'elle ne parle que d'elle à ses parents ? Sans doute pour attirer l'attention autrement que par son surpoids, et pour excuser un échec scolaire qui n'est dû qu'à sa fainéantise. J'aime beaucoup la Andrea qui se cache derrière une grosse carapace. J'espère la revoir plus souvent, tant qu'elle ne perd pas son humour légendaire. J'ai quand même le sentiment qu'une boucle est bouclée pour le personnage, un peu pour les autres aussi. Ca ressemblait presque à un Season Finale quand on y pense...

   La réconciliation entre Cathy et son ex-future-meilleure-amie s'est faite en douceur, sans temps particulièrement fort. La présence de Cynthia Nixon a suffi à me ravir, mais je reconnais que c'est un peu léger. En revanche, le duo Sean/Rebecca fonctionne très bien ! On en viendrait presque à espérer que leur flirt se prolonge. C'est finalement du coté de Paul que l'épisode ne fonctionne pas du tout. Son histoire avec la catin supporter de rugby n'est pas intéressante tant elle est prévisible, en plus d'être gratuitement vulgaire, un peu à la Californication. C'est digne de Charlie vous voyez. Après un détour par l'église, avec gospel, sourires et larmes, Cathy réalise l'impensable : elle avoue à Paul qu'elle est atteinte d'un cancer. Il faudra attendre le prochain épisode pour connaître sa réaction mais c'est extrêmement surprenant ! Je pensais vraiment que ce serait une des dernières personnes à qui elle l'avouerait avec son fils. Les répercussions seront intéressantes mais je me demande si les scénaristes ne sont pas en train de se tirer une balle dans le pied...   

vlcsnap_18527


// Bilan // Malgré quelques scènes excellentes (le monologue à l'église, le dialogue Cathy/Marlene) et malgré le cliffhanger, j'ai trouvé cet épisode un peu décevant et curieux dans le fond et dans la forme. Cathy est en train de perdre sa liberté chérie alors qu'elle venait à peine de la gagner. Pourquoi partir dans cette direction si tôt ?

31 octobre 2010

Grey's Anatomy [7x 05]

dnes_season4_ga_derek_minib

Almost Grown // 10 97o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_66915 vlcsnap_71938

   Un épisode trop médical de Grey's Anatomy est par principe un épisode moyen de Grey's Anatomy. Personne, je crois, ne s'est embrassé. Personne n'a couché. Personne n'a pleuré (je ne compte pas les patients). Bref, ça manquait un peu de chaleur humaine tout ça. La compétition instaurée par le Chief était néanmoins plaisante à suivre, bien que peu crédible. Son entretien avec Bailey (mon préféré de tous) laisse en plus entendre qu'il nous mijote un petit quelque chose... Les entretiens de Callie, Arizona et Mark étaient sans hésiter les plus drôles: La première qui transforme le rendez-vous en psychanalyse, la deuxième qui devient folle, le troisième qui fait son numéro de charme... Ils sont donc restés fidèles à eux même, comme on les aime. Depuis quelques temps, ils sont surtout devenus des outils à comédie mais on va dire que la roue tourne. Ils avaient des intrigues plus lourdes en fin de saison dernière. Le speech de Derek était émouvant, chose finalement assez rare venant de sa part, puisqu'il montrait bien sa peur de perdre Meredith dans un futur lointain et incertain. J'ai cru qu'il allait remporter le concours haut-la-main mais le Chief en a décidé autrement. A titre personnel, j'aurais fait gagner Bailey, la plus sincère et terre-à-terre de toutes. Le choix s'est porté sur Owen, dont le discours m'a moyennement convaincu. J'ai trouvé que se servir de la tragédie vécue récemment par le staff de l'hôpital était un peu dégueulasse sur les bords. C'était en tous cas trop facile. Je n'ai pas évoqué l'entretien de Teddy puisque c'était, de loin, le plus mauvais.

   En parallèle, le Chief, apparemment très inspiré depuis qu'il a mis la bouteille de coté, a lancé une opération inversée : les internes remplacent les chirurgiens pour une journée. Ca revient plus ou moins au même que la course à la chirurgie solo d'il y a deux ou trois saisons sauf que Cristina est hors-jeu. Elle continue de se murer dans le silence, assise sagement sur le banc de touche, et si cette posture inédite était intéressante au départ, elle commence à devenir lourde. L'épisode précédent laissait présager le grand retour de Yang mais il va falloir attendre encore un peu visiblement. Le but finalement était de nous montrer que tout ce petit monde a beaucoup grandi depuis la saison 1, en particulier Meredith qui s'est débrouillée admirablement. Malheureusement, il a fallu que ça passe par un Jackson beaucoup moins performant. De la même façon, même silencieuse, Cristina a terrassé April. Cette dernière a déjà du mal à se faire une place au Seattle Grace, est-ce bien nécessaire de l'enfoncer encore un peu plus ? Dans un sens, je trouve ça courageux de la part des scénaristes et on va finir par se prendre de pitié pour elle. Mais j'aimerais qu'on puisse l'apprécier autrement, parce qu'elle vaut le coup tout simplement. Ce n'est pas encore le cas... Quant à Alex, il nous a prouvé que s'il était un humain détestable, il était un médecin hors-pair, surtout quand il s'agit d'aider des enfants ou des adolescents. Son intérêt pour la pédiatrie est une constante chez lui depuis Addison. On peut au moins l'apprécier pour ça.   

vlcsnap_80225 vlcsnap_72904


// Bilan // J'ai le sentiment d'être un peu dur avec cet épisode qui m'a quand même pas mal plu d'autant qu'il sortait de la routine, mais il ne tient pas la comparaison par rapport aux précédents. Pas de grandes scènes, pas de soulèvement de cœur. A noter qu'il était réalisé par Chandra Wilson, qui a encore fait du bon travail.

44069764

Publicité
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 247
Derniers commentaires
Archives
Publicité