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Des News En Séries, Le Blog
grey's anatomy
4 mai 2012

Grey's Anatomy [8x 21]

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Moment Of Truth // 9 450 000 tlsp.

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   Le temps d'un épisode, afin de passer leurs examens, nos héros quittent la pluvieuse Seattle pour la venteuse San Francisco. On ne verra rien de la ville californienne, si ce n'est l'intérieur d'un hôtel luxueux, mais l'atmosphère est tout de même différente. Pour April et Jackson, l'escapade ressemble plus à une nuit à Las Vegas qu'à une veille d'examens studieuse. Ils boivent, ils se battent et... ils couchent ensemble ! L'idée parait saugrenue sur le papier car ce n'est pas un couple sur lequel on misait un seul centime et le résultat l'est à peu près tout autant. L'avant était vraiment fun, le passage à l'acte vient un peu tout gâcher. Toutefois, l'intrigue pourrait être sauvée par la révélation finale de Kepner : elle est restée vierge jusqu'ici par fidélité à Jesus. Voilà qui mérite une explication. Le thème de la foi (en Dieu en tout cas) n'a pas vraiment été traité dans la série jusqu'ici, il me semble. Why not ? Et puis le simple fait qu'ils aient tous les deux une intrigue est une bonne chose à l'approche de la fin de la saison. Dans le même genre mais en beaucoup moins étonnant, Richard et Catherine Avery se laissent aller à une soirée romantique et coquine. On ne peut pas s'empêcher de trouver ça très moche pour Adele mais la réaction de Richard est humaine. On ne sait plus très bien qui plaindre à vrai dire. 

   Pendant ce temps, d'autres s'amusent moins : Meredith est malade comme un chien et Cristina ne va pas tellement mieux, moralement. La configuration est parfaite pour réunir les deux amies, bien que séparées par un mur, et les faire parler de leur avenir. Elles se rendent alors compte qu'elles pourraient ne plus vivre dans la même ville, ne plus que se parler au téléphone. Une perspective aussi horrible pour elles que pour nous. Grey's sans les dark & twisted sisters, ce n'est plus Grey's. La série peut changer et évoluer encore mais pas sans elles. Sans Alex en revanche... je préfère ne pas y croire. Arrivera-t-il in extremis pour passer son examen ? Je le sens. Ou alors Richard fera des pieds et des mains pour lui sauver la mise. Il y a forcément quelqu'un qui ratera son examen mais je ne mise pas sur Alex, plutôt sur Jackson ou April... L'intrigue médicale du bébé de Morgan a touché à sa fin en parallèle, sur la mort logique du bébé. Bien évidemment, c'était poignant. Mais mon non-attachement aux deux protagonistes ne m'a pas permis d'être plus ému que de raison. 

   Au Seattle Grace, les rengaines sont toujours les mêmes. Y'a-t-il encore quelque chose à dire sur les sentiments de Lexie à l'égard de Mark ? J'en doute. Du moins pas tant qu'ils ne seront pas ensemble une bonne fois pour toutes. La scène entre Lexie et Derek à la fin de l'épisode était cependant très réussie. On n'a pas tellement l'habitude de voir le duo dans ce registre. Bailey m'a fait beaucoup rire en intervenant bien malgré elle dans les querelles de Hunt et Teddy. La partie fun était réussie. La partie drama un peu moins. Le conflit est voué à se résoudre rapidement alors que je pensais qu'il était plus intéressant de l'inscrire sur la durée, d'en faire une sorte de paramètre permanent. On verra comment les choses tournent mais ça ne m'étonnerait pas tellement qu'à terme, les auteurs tentent de les remettre ensemble... C'est peut-être ce qui semblait le plus naturel depuis le départ !

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// Bilan // Plein de promesses, cet épisode de Grey's Anatomy n'en a pas tenu autant qu'espéré mais il était plutôt réussi dans l'ensemble et équilibré surtout. Il y a juste des intrigues qui tardent un peu trop à trouver une conclusion ou une nouvelle ouverture...

 

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28 avril 2012

Tueurs En Séries [Episode du 27 Avril 2012]

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Au sommaire : - Le nouveau retour de Matthew Perry - Noah Wyle est un rebelle - Amy Acker dans le final de "Person of Interest", Jesse Eisenberg dans "The Newsroom" et deux invitées dans "FBI : Duo très spécial" - Un teaser de la saison 2 de "Wilfred" - "Le Monde selon Tim" annulée - Un spin-off pour "Californication" ? - "Grey's Anatomy" perdra un de ses réguliers la saison prochaine - On répond à vos questions : "Merlin", "Lilyhammer", "The Mentalist" - On fête les 25 ans de la FOX et toutes les séries cultes qu'elle a apportées ! - Quand le Schmidt de la "New Girl" vante les mérites du... vélo...


23 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 20]

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The Girl With No Name // 9 820 000 tlsp.

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   "At some point, you just have to let go. Move on... Because no matter how painful it is, it's the only way we grow." Souvent, il est impossible de rester indifférent aux sages paroles de Meredith. Contrairement à celles d'une certaine Mary Alice, on les entend encore. On les écoute encore. Elles font sens. Elles touchent. Elles résonnent en nous bien au-delà de l'épisode...

   Jusqu'ici, la fin de saison de Grey's Anatomy approchait, on le savait, mais rien ne le laissait vraiment présager dans les intrigues. A partir de cet épisode, le compte à rebours semble avoir commencé : tous les internes sont potentiellement sur le départ. L'examen final approche. Certains se font courtiser par d'autres hôpitaux pour les rejoindre. D'autres attendent des propositions qui ne viennent pas... Pas de chance pour nous : ce sont probablement les personnages auxquels on tient le plus qui sont les plus sont succeptibles de partir. Shonda Rhimes et son équipe saisissent parfaitement l'opportunité qui s'offre à eux naturellement alors que les contrats des acteurs principaux, présents depuis le début, arrivent à expiration. Et à ce jour, alors que le tournage est quasiment terminé, les négociations sont toujours en cours. La saison s'achèvera donc certainement sans que l'on sache qui reste et qui part. C'est une perspective à la fois excitante et un peu vaine : on saura très vite au cours de l'été quels seront les acteurs qui reviendront. Mais je ne me fais pas tellement de soucis en même temps : à part Patrick Dempsey, je vois mal les autres abandonner la série. Même Ellen Pompeo, qui doit bien avoir conscience que sa carrière risque de s'arrêter le jour où elle rendra sa blouse. Il y a bien Sandra Oh mais je n'ose y croire... Le suspense demeure pour le moment et les auteurs ont bien l'intention de s'en servir. Et ils n'ont pas tellement le choix de toute façon !

    Tandis qu'Avery se retrouve à nouveau confronté au poids de son héritage familial lors d'un entretion d'embauche, April est quant à elle remise en question à cause de sa personnalité disons... atypique. C'est là que l'on se rend compte que ces personnages, malgré une bonne intégration, n'ont jamais vraiment eu l'opportunité d'être développés face aux "historiques". Ils ont les mêmes problèmes depuis leur arrivée, et pas grand chose d'autre n'est depuis venu se surperposer. Alex est confronté à un problème différent : Arizona veut le garder à ses cotés. Et lui, que veut-il ? On ne le sait pas bien. Lui non plus. Et on s'en fout un peu, en fait... Cristina est presque dans le même cas que lui vis à vis de Teddy mais elle, tout le monde la veut ! J'aurais aimé que l'on s'attarde davantage sur son dîner/entretien. Mais bon, elle avait aussi fort à faire avec Owen. J'ai beaucoup aimé la voir le soutenir à sa façon, de manière naturelle. Parce que leur rupture ne signifie pas qu'elle doit lui cracher dessus jusqu'au restant de ses jours. Le lien qui les unissait au tout départ n'est pas mort. La guerre entre Owen et Teddy refait surface doucement et, contre toutes attentes, c'est lui qui la relance, pas elle. Il faut avouer qu'il n'avait pas tort sur ce coup. Teddy ne peut pas s'en remettre à lui uniquement quand ça l'arrange ! L'apprentissage de Hunt en tant que chief était intéressante pour une fois. J'aime voir Richard le conseiller, sans s'imposer. Mais je ne veux pas que Hunt reste chief alors j'espère que cela ne portera pas ses fruits ! I want Addison back !!! Et puis il y a Meredith, qui n'a potentiellement aucune bonne raison de partir. Et c'est là qu'on sent que les auteurs naviguent à vue et ne savent pas trop quoi inventer pour éloigner la jeune femme, au cas où Ellen Pompeo ne resignerait pas. Il faut bien tenter quelque chose ma foi...

   En matière de lâcher-prise, de "let go", puisque c'est le thème de l'épisode, Richard est confronté à une nouvelle frasque de sa bien aimée Adele : la voilà qui est tombée amoureuse d'un autre patient dans sa maison de repos ! Je ne l'avais pas vu venir ce coup-là. Les auteurs y vont un peu trop fort à mon goût. Je ne suis pas sûr que ce rebondissement soit nécessaire. Mais il faut combler d'ici au final je suppose... Plus ça va, plus je me dis que l'ex-chief ne prendra pas sa retraite quoiqu'il arrive à sa femme : il ne peut pas vraiment s'en occuper 24/24 et si elle mourrait, il n'aurait plus que son travail. C'était en tout cas poignant, comme toujours. L'unique cas médical du jour entrecoupait intelligemment les questions sur l'avenir de chacun. Il était prenant. Vanessa Marano (Dexter, Switched At Birth) est vraiment une jeune actrice très talentueuse. Elle était déjà passée par la case Private Practice l'an dernier d'ailleurs. Son cas aurait mérité plus d'attention sans doute, peut-être en étant développé sur plusieurs épisodes, au moins deux, et penser cela est le signe qu'il était bon ! La panique de Bailey face à cette histoire d'enlèvement d'enfant semblait cacher une révélation. Finalement non. Du coup, son angoisse semblait légèrement exagérée mais Chandra Wilson a pris à bras le corps ce qu'on lui a donné pour briller comme à son habitude. 

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// Bilan // Cet épisode de Grey's Anatomy amorce la dernière ligne droite de la saison dignement. On parle beaucoup de changement, on sent que la série est sur le point d'évoluer, quitte à ce que ce soit douloureux, on nous prépare... si bien qu'il serait presque décevant que la saison 9 soit dans la continuité des précédentes, dans la forme en tout cas mais il est hors de question que le fond change !

19 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 19]

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Support System // 8 850 000 tlsp.

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   Ce n'est pas la première fois que je me fais la remarque mais c'est peut-être la première fois que je l'écris (ma mémoire étant défaillante, je me trompe peut-être) : Grey's Anatomy est très frustrante parfois dans le sens où la plupart de ses meilleures scènes se déroulent en dehors de l'hôpital. C'était le cas ici et on avait envie de suivre Teddy, Arizona, Callie et Bailey dans leur "Ladies' Night", on avait envie d'assister aux révisions chez Meredith, on avait envie de rester plus longuement auprès de Cristina malgré l'atmosphère si pesante... Cet épisode donnait envie de sortir du cadre de la série médicale. C'est dire à quel point on est attachés aux personnages. Cela ne veut pas dire que ce que l'on nous a offert ici n'était pas bon, c'est juste que ça s'est arrêté pile au moment où l'on se sentait le mieux avec eux, et on sait que l'épisode suivant ne reprendra pas là mais plus tard, sans mention de ce qui s'est passé parce que ce n'était pas important. Juste des moments de vie banaux. 

    L'épreuve que Cristina et Owen traversent est horriblement banale, dans le fond. Beaucoup de couples y ont été confrontés. Dans toutes les séries soapesques, c'est l'un des passages obligés, souvent visités et revisités. Grey's Anatomy elle-même l'a déjà traité, évidemment. Le contraire aurait été étonnant au bout de 8 ans. Mais l'impact ici est extrêmement forte. Le téléspectateur ne peut que ressentir cette douleur lancinante. Le piège se referme sur le couple et sur nous en même temps. On souffre avec Cristina, mais on souffre aussi avec Owen. C'était important de nous montrer comment les événements s'étaient réellement déroulés. Ce serait trop facile de ne faire d'Owen qu'un monstre sans rien expliquer. Ce qui ne veut pas dire que l'on excuse son attitude. Simplement, il y a deux points de vue derrière toute histoire. Nous avons eu les deux sous les yeux. J'ai forcément été un peu déçu au départ d'apprendre que c'est avec une inconnue qu'Owen a fauté. Je m'étais déjà imaginé tout un plan diabolique des auteurs. Ils ont finalement opté pour la solution la plus crédible. On ne peut pas leur en vouloir. Ils ont même réussi à ne pas rendre cette femme détestable. Il y avait beaucoup de nuance dans tous les sens, particulièrement dans le jeu de Sandra Oh. Elle est définitivement formidable et si Grey's Anatomy n'était plus boudée par les cérémonies de récompense, l'actrice aurait bien mérité une nouvelle nomination pour sa prestation. Ses scènes avec Owen étaient puissantes, notamment celle dans la salle de bain où elle se rend compte de l'absurdité de la situation -elle, la grande chirurgienne en devenir qui est en larmes sur le sol à cause d'un homme- mais celles avec Meredith, au téléphone, étaient peut-être encore plus émouvantes. L'amitié qui les unit toutes les deux est tellement bien rentranscrite...

   A coté de ces allers et retours dans le temps un peu confus par moment, il était nécessaire de miser sur la comédie et la légéreté. Mark en chief d'un jour était excellent. Cela fait bien longtemps que le personnage n'avait pas été aussi drôle et... utile ! J'ai beaucoup aimé aussi l'affaire de la "Ladies' Night" parce qu'elle osait montrer à quel point l'être humain peut être égoïste parfois. Ce n'est pas nouveau dans Grey's Anatomy, puisque tous les personnages sont égocentriques, mais c'était quand même étonnant de la part d'Arizona, qui s'est bien rattrapée in extremis, et de Bailey, que l'on prend un pied fou à découvrir sous un autre jour, celui de la femme amoureuse. Elle était vraiment hilarante avec son Ben (qui l'est, lui, beaucoup moins). Les manigances d'April, Alex et Jackson pour utiliser les capacités de mémoire extraordinaires de Lexie étaient amusantes aussi dans leur genre, mais on a vu mieux. On est surtout content de voir tous les personnages intéragir. Le seul cas médical du jour était correct. Il était surtout une belle occasion de mettre Richard en avant, dont l'intérêt que les auteurs lui portent dernièrement est assez suspect. Je continue à croire que la saison 9 se fera sans lui...

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// Bilan // Bien que les enjeux de la fin de saison ne soient pas encore dévoilés, cet épisode de Grey's Anatomy est très réussi, aussi bien dans sa gravité que dans sa légéreté.

12 avril 2012

Scandal [Pilot]

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Sweet Baby (Pilot) // 7 330 000 tlsp.

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What About ?

La vie professionnelle et personnelle d'une experte en relations publiques, Olivia Price, particulièrement réputée pour sa gestion des crises, et de son staff, composé d'avocats débutants et confirmés, d'un expert en litige, d'un hacker et d'une détective. Fitzgerald Grant, le président des Etats-Unis, est un vieil ami d'Olivia qui demande son aide lorsqu'une de ses assistantes fait courir le bruit qu'ils couchent ensemble...

Who's Who ?

Créé et produit par Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Private Practice). Avec Kerry Washington (Ray, Mr. & Mrs. Smith), Henry Ian Cusick (Lost), Katie Lowes (Super 8), Columbus Short (Steppin'), Darby Stanchfied (NCIS, Jericho), Guillermo Diaz (Weeds, Mercy), Jeff Perry (Grey's Anatomy), Tony Goldwin (Ghost, Le Dernier Samouraï)...

So What ?

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   Cela fait des lustres que j'attends de découvrir Shonda Rhimes dans un autre registre que celui du soap médical où, pour moi, elle excelle. Après plusieurs rendez-vous ratés, avec le journalisme notamment -les projets Correspondents et Inside The Box étant restés sans suite- la voilà qui propose enfin quelque chose de différent grâce à Scandal (autrefois connue sous les noms de In Crisis et Damage Control, qui me semblaient mieux convenir d'ailleurs). On pourrait parler de série judiciaire, et c'est bien de ce genre dont elle se rapproche le plus, mais ce serait presque réducteur : elle est aussi en partie policière et politique. Elle est beaucoup de choses à la fois en somme, si bien que le mélange est très original sur le papier, le résultat l'est un tout petit peu moins, l'ombre des horribles cop shows de CBS n'étant jamais loin, surtout sur la forme. Mais on connait Shonda : ce sont ses personnages, plus que les "cas du jour", qui comptent avant tout. Il faudra un peu de temps avant de tous bien les connaître mais ce qu'ils laissent entrevoir de leurs personnalités me donne très envie de découvrir la suite. J'ai l'impression que la bougresse voulait faire son Good Wife à elle et, toutes proportions gardées, je crois qu'elle a réussi...

   Olivia Pope (inspirée librement de l'experte Judy Smith) n'est pas l'héroïne typique que l'on apprécie instantanément. Elle est froide, concentrée, implacable. Pas très sympathique au premier abord, quoi. Mais plus l'épisode avance, plus on admire sa force de caractère et son intuition, dite "sans faille". Sauf quand ses sentiments entrent en ligne de compte bien sûr. C'est là sa faiblesse, la seule peut-être. Sans conteste, la partie la plus intriguante et fascinante de ce pilote concerne sa relation complexe avec le président des Etats-Unis. Il fallait oser se lancer dans une telle histoire ! Shonda l'a fait et elle ne s'est pas plantée. On arrive à y croire. Ainsi, les méthodes d'Olivia ne rencontrent aucune limite tant qu'elles sont efficaces. On la pardonne : elle est animée par un désir profond de vérité et de justice. Elle n'est pas chaleureuse mais elle est humaine.

   Ses collaborateurs sont ses disciples. Elle est la grande prêtresse. Ou plutôt la grande papesse, si l'on se réfère à son nom. Elle décide et ils suivent. L'introduction à travers les yeux de la nouvelle recrue est un outil scénaristique des plus banals mais qui fonctionne à merveille ici. Quinn, à l'inverse de sa patronne, nous est d'emblée sympathique. Le personnage ressemble d'ailleurs beaucoup à celui de Sarah Drew -April- dans Grey's Anatomy, sans le coté "totally awkward". Je suis déjà assez fanatique d'Abby, à qui l'on doit les meilleurs passages humoristiques (car il y en a quand même quelques uns malgré le ton plutôt sérieux adopté). Les hommes ont plus de mal à se faire une place, comme toujours dans les productions de Shonda, mais Harrison, à travers sa complicité avec Olivia, se présente d'ores et déjà comme l'objet de l'affection de ces dames, et Huck, malgré sa relative discrétion, marque indéniablement des points lorsqu'il vient réconforter Quinn en trouvant les mots justes. Les acteurs sont tous bons, Kerry Washington en tête qui fait forte impression. On ne manquera d'ailleurs pas de souligner l'audace d'offrir le rôle principal à une afro-américaine, chose encore très rare malheureusement. L'affaire principale du jour s'inspire de faits réels, qui ont engendré une polémique il y a quelques mois. Elle s'achève dans une certaine utopie, propre aux meilleures séries judiciaires (je parle bien entendu de celles de David E. Kelley). On est alors en terrain connu. Presque un peu trop. Qu'importe...

   Scandal est une série étonnante, qui ne ressemble que par bribes seulement à ce que Shonda Rhimes fait depuis maintenant 8 ans avec Grey's Anatomy et 5 ans avec Private Practice. Les personnages se lancent dans de grandes tirades à une vitesse incroyable, par exemple. L'une de ses marques de fabrique. Mais elle en a gardé le meilleur pour partir sur quelque chose de complètement différent, très stylé, austère et sexy à la fois, tiré par les cheveux par moment, risible même, mais terriblement prenant et efficace. Scandal n'a pas l'intelligence et la grandeur de The Good Wife mais ses bases sont suffisamment solides pour en être une version allégée plus qu'agréable à suivre ! Shonda a encore frappé. Vive Shonda !

What Chance ?

 En imaginant que la série réussisse à se maintenir au-dessus des 7 millions de téléspectateurs, elle a une petite chance de revenir en 2ème saison... Mais ce lancement tardif, pas plus mérité que ceux de GCB et Don't Trust The B-----, n'est vraiment pas un cadeau de la part d'ABC...

How ?

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10 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 18]

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The Lion Sleeps Tonight // 8 190 000 tlsp.

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   A bien des égards, on pourrait considérer The Lion Sleeps Tonight comme un épisode de remplissage. Il en a la fonction, il en a l'odeur mais au goût, il vaut un peu mieux que ça. Tous les épisodes ne peuvent pas faire des avancées gigantesques dans les intrigues, tous les épisodes ne peuvent pas nous faire nous tordre de rire, tous les épisodes ne peuvent pas nous émouvoir aux larmes... Celui-ci n'a rien fait de tout ça, c'est vrai, mais il nous a quand même diverti et c'est déjà pas si mal ! Déjà, le coup du lion dans les rues de Seattle à l'origine des cas médicaux du jour, c'est du Grey's Anatomy classique, un peu barré, surréaliste... On aime ! J'ai particulièrement apprécié le duo Richard/Avery : c'était très rafraîchissant de les voir se moquer de leurs patients. Ca n'arrive pas si souvent tout compte fait, et là, il y avait franchement de quoi ! En filigrane, on redécouvre un Richard qui endosse à merveille le rôle d'enseignant voire de mentor. Il est bien plus intéressant ainsi qu'en chief.

   Pendant ce temps-là, le Chief en poste ne fait pas grand chose qui soit lié à sa fonction. Les scénaristes ont clairement choisi de ne pas faire avancer le conflit entre Owen et Cristina alors ils meublent comme ils peuvent. Du coté de la jeune femme, c'est silence radio. Ce n'est pas passionnant. De son coté à lui, c'est déjà un peu plus intéressant : il a d'un coté Meredith qui condamne son attitude et qui ne veut même pas en entendre parler, et de l'autre Bailey qui, étonnamment, considère que son erreur est humaine. On la connait moins compréhensive d'habitude. Mais c'est toujours sa maturité qui prime et c'est peut-être le cas ici. Je suis toujours peu convaincu qu'une réconciliation puisse avoir lieu, d'autant que le problème de fond -le bébé- est mis en sourdine à cause de la tromperie mais il est pourtant à la base de tout... Et puis on ne sait toujours pas avec qui Owen a fauté. Si les auteurs venaient à en faire un mystère (en gros, s'ils ne  révélaient pas son idendité dès le prochain épisode) alors on pourrait considérer que la révélation risque de faire très mal... L'option Teddy reste plus envisageable mais après longue réflexion, ce serait vraiment trop trop moche. Je ne suis plus si certain que les scénaristes oseront. En attendant, Teddy apprend dans cet épisode à accepter son statut de veuve. Ce n'était pas absolument bouleversant mais l'émotion était présente. 

   Cela faisait un petit moment que Callie et Arizona coulaient tranquillement des jours heureux avec la petite Sofia... et Mark. Les événements de cette semaine ne devraient pas bousculer tout ça et tant mieux. On les veut heureuses encore longtemps. Le plus longtemps possible dans le cadre d'une série télé où personne ne peut nager dans le bonheur indéfiniment. C'était assez comique de constater qu'avant Callie, Arizona était une slut. Mais je n'ai pas bien compris si elle avait vraiment couché avec toutes les femmes qu'elle citait, ou si c'était juste pour l'agacer. Non parce que ça fait beaucoup quand même. Et je ne pense pas qu'il puisse y avoir autant de lesbiennes au métre carré ! En plus, ça sous-entend qu'elle n'est pas très regardante sur la marchandise... Non vraiment, ça ne ressemblait pas beaucoup à la Arizona que l'on connait. Je comprends le choc ressenti par Callie. Après, en remettant les choses en perspective comme l'a fait Arizona, Callie n'a vraiment pas de quoi se plaindre... Bref, c'était amusant ! Les nouvelles hésitations de Lexie à l'égard de Mark étaient sans grand intérêt. On a déjà assisté à ce genre de scènes dix foix. Qu'on en finisse avec ça ! Puis comme on refuse toujours de nous montrer la fameuse Julia... Pour une fois dans ma vie, je vais défendre Alex : il avait raison de s'inquiéter du comportement de Morgan et de s'éloigner d'elle. Cette fille est une cinglée et il en a connu bien assez pour pouvoir les repérer de loin maintenant ! Okay, elle est dans la détresse la plus totale et elle ne mérite pas d'être traitée comme une moins que rien mais il fallait remettre les choses en place. Cela dit, nulle doute qu'Alex commence à tomber amoureux. Ca sent l'intrigue foireuse à plein nez...

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// Bilan // C'est ce qui s'appelle faire habilement du remplissage et ça marche !

28 février 2012

Grey's Anatomy [8x 16]

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If Only You Were Lonely // 9 060 000 tlsp.

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   En découpant intrigue par intrigue cet épisode de Grey's Anatomy, je le trouve finalement pas si mauvais. Disons simplement que l'ensemble n'était ni très équilibré, ni très digeste, et que le tout manquait un peu de punch. Les sorties régulières du Seattle Grace pour assister à la détériotation rapide de l'état d'Adele n'ont certainement pas aidé, mais il s'agissait en même temps des meilleures scènes. Loretta Devine, magistrale comme à son habitude, a trouvé plus que jamais en James Pickens Jr. un partenaire en or. Le moment où il craque était particulièrement bouleversant et le destin du personnage est clairement en train de se jouer alors que celui d'Adele laisse peu de place à l'espoir. Va-t-il laisser sa femme entrer dans une institution spécialisée ou prendre sa retraite pour s'occuper d'elle 24/24 ? La solution la plus raisonnable, on la connaît. Meredith parviendra-t-elle à la lui faire accepter, à moins que ce ne soit un autre personnage ? Et qu'adviendra-t-il de Richard lorsqu'Adele sera partie ? Entre lui et Teddy, ça risque de faire beaucoup de veuvage dans les parages... Teddy, justement, n'est pas gâtée dans cet épisode avec une storyline très secondaire -pour le moment- qui vise à faire monter d'un cran la pression avec Owen. J'étais d'ailleurs surpris que Callie le soutienne. Il en faut bien une, remarque... Il ne peut toujours pas compter sur Cristina qui s'est mise dans la tête qu'il l'a trompée. Et avec Summer Glau s'il vous plaît ! On savait que l'actrice rejoignait la série pour un épisode, mais il semblerait que son arc s'étende finalement à plusieurs passages. C'est à espérer en tous cas car elle n'a même pas ouvert la bouche cette fois ! Je doute que Shonda l'ait engagée pour si peu de toute façon. Je n'ai pas d'affinités particulières avec l'actrice mais elle pourrait être un bon ajout sur le long terme, si son personnage, l'infirmière Emily, venait à être intéressante. Je n'ai aucun doute en tout cas : elle n'est pas la maîtresse d'Owen, quand bien même elle le souhaiterait vivement. Cristina risque de se ridiculiser...

   Penchons-nous maintenant sur le cas d'Alex ! Je parle rarement de lui sur un ton élogieux mais cette semaine, comme la précédente, il se révèle beaucoup plus sympathique qu'à l'accoutumée. Aurait-il enfin mûri ? Il serait grand temps. Ses compagnons de route depuis le début de la série ont entamé leur évolution depuis un moment maintenant. A son tour ! Sa réaction face à Chris, le petit ami de Morgan, n'était pas celle que l'on attendait de sa part. En temps normal, il aurait agi comme un gros con et aurait été encore plus détestable que celui dont il dénonce le comportement. Pas cette fois. Son attitude protectrice et douce envers Morgan était presque émouvante, son envie de transmettre son savoir à Lexie tout à fait inédite et sa façon de rabaisser Chris tout à fait subtile ! Arizona peut être fière de son élève, et de Lexie aussi en passant. La jeune femme ayant une année de moins que ses collègues, elle est toujours en quête de sa spécialité idéale. La pédiatrie lui irait à ravir et la perspective d'un trio avec Arizona et Alex sur le long terme est plutôt enthouasiasmante.

   Malheureusement, pendant qu'Alex se trouve une raison d'exister dans l'univers de Grey's Anatomy, la présence d'Avery est de moins en moins probante. Les scénaristes n'arrivent décidemment pas à écrire pour lui alors qu'il est plein de ressources. L'associer systématiquement à Mark n'aide sans doute pas. Encore, si leur "bromance" était plus assumée, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas -encore- le cas. C'est à peine amusant. Mark n'en ressort pas non plus particulièrement grandi. Pourquoi Julia n'apparaît toujours pas ? Désolé, mais j'ai du mal à me faire une raison. On va bientôt apprendre qu'ils se sont séparés hors champ et on aura jamais rien su d'elle... April apparaît de temps à autre. Je suppose que la grossesse de l'actrice est bien pratique pour expliquer que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d'elle actuellement. Les petites scènes drôles sur les cheveux de Zola m'ont bien fait marrer, sinon.

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// Bilan // Il ne se dégage pas de cet épisode Grey's Anatomy ce qui fait habituellement la force de la série : du rythme, une bonne gestion des nombreux personnages, de l'humour... Seule l'émotion a vraiment répondu présente.

23 février 2012

Grey's Anatomy [8x 15]

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Have You Seen Me Lately? // 8 310 000 tlsp.

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  Et encore un crossover de gâché entre Grey's Anatomy et Private Practice. Le pire (ou le meilleur ?) c'est que vu l'état du spin-off actuellement en terme d'audiences, il se peut qu'il s'agisse aussi du dernier. Derek aurait eu une belle occasion de se rendre à Los Angeles il y a de ça quelques épisodes (excellents) pour soutenir sa soeur qui était alors en très mauvais état (je vais éviter de spoiler pour ceux qui n'ont pas encore vu les épisodes en question) mais non, il est resté bien au chaud dans son hôpital à Seattle. Alors c'est Amelia qui vient, à la base pas vraiment pour se réconcilier avec son frère mais on sait très bien que c'est là où les scénaristes veulent nous amener. Le cas médical ? Un simple prétexte puisque la patiente n'apparaît même pas à l'écran. Difficile alors de donner envie aux téléspectateurs de Grey's de poursuivre avec Private. N'était-ce pas le but pourtant ? De toute façon, les intéractions d'Amelia avec le reste du casting se limitent à Derek et Lexie, laquelle fait d'ailleurs une excellente médiatrice et donne un peu plus d'intérêt à ces scènes peu engageantes. Comme je le disais dans cet article imaginant le sauvetage de Grey's Anatomy afin qu'elle perdure, un transfert d'Amelia (et d'Addison et Sam) en cas d'annulation de Private serait bienvenue. La mini Shepherd n'aurait pas trop de mal à s'intégrer je pense...

   Le crossover était tout à fait anecdotique mais, à vrai dire, le reste de l'épisode aussi globalement. Il était routinier et un peu lent au démarrage. Les divers passages montrant Cristina et Owen en thérapie de couple n'ayant pas aidé, il faut bien le dire. J'adore leur intrigue, je n'ai aucun problème avec ça, mais les auteurs sont clairement dans une impasse. Ils savent certainement où ils veulent aller mais pas forcément comment. Ils ont malheureusement choisi une voie trop empruntée. Du coup, les scènes étaient répétitives et les personnages en devenaient franchement antipathiques. Que cela cesse, et vite ! Les cas médicaux des uns et des autres étaient plutôt amusants, la palme revenant clairement à Bailey. Un peu plus et elle aussi devenait énervante cela dit. Les scénaristes ont su s'arrêter à temps. Son opposition à Mark était originale d'une certaine façon puisque les deux personnages sont rarement amenés à dialoguer. En revanche, Arizona et Alex travaillent souvent de pair ces temps-ci. C'est vrai que leur duo fonctionne relativement bien. C'était à nouveau le cas ici. Mais l'intrigue dans son ensemble n'était pas passionnante. Si encore on avait connu un peu cette médecin interne sortie de nulle part... De toute façon, tout ce qui touche à Karev a tendance à me repousser, même quand c'est bien écrit. C'est comme ça. A part ça, super scène entre Callie et Richard, très décalée et surprenante. Le duo Callie/Meredith était pas mal non plus dans son genre et un cas médical loufoque comme celui-ci, ça nous avait manqué !

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// Bilan //  Un épisode quantitavement bien fourni en intrigues, surtout médicales, mais qualitativement un peu faible. La saison 8 de Grey's Anatomy a besoin d'un petit coup de pied dans la fourmilière pour être relancée jusqu'à son dénouement.

16 février 2012

Grey's Anatomy [8x 14]

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All You Need Is Love // 10 270 000 tlsp.

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   On sait Grey's Anatomy particulièrement douée pour plonger ses personnages dans les pires des horreurs avec aplomb mais, de temps à autres, elle est aussi capable de leur offrir quelques moments de bonheur simples. Et c'est sans doute parce qu'on est trop habitués à les voir souffrir que lorsqu'ils sont heureux, on est encore plus heureux pour eux qu'ils ne le sont eux-même ! Cette Saint Valentin aura donc été lumineuse pour les jeunes parents Meredith et Derek, qui s'amusent comme des adolescents pendant que Lexie, qui n'a rien de mieux à faire en ce jour, s'occupe de Zola. On ne se lasse pas de les voir souriants et complices. Et on se permet même de croire que ça va durer... Callie et Arizona n'ont pas bénéficié d'un temps d'antenne énorme mais suffisamment en tous cas pour nous ravir de leur plénitude communicative. Puis c'était sympa de revisiter la caravane de Derek, sur les hauteurs boisées de Seattle. Par contre, j'ai poussé -littéralement- un cri d'horreur en voyant leur progéniture, la petite Sofia, le temps d'un plan. Qu'est-ce que c'est que cet enfant horriblement laid ? Quant à Bailey, c'est bien simple : on l'a rarement vue aussi rayonnante ! Ben est bien trop prétentieux pour être LE Prince Charmant, mais l'alchimie entre Jason George et Chandra Wilson est indéniable et permet de pardonner quelques niaiseries inutiles. Le dîner aux chandelles à l'hôpital, c'était légèrement too much. Puis je suis un peu déçu de ne pas avoir vu Miranda en talons aiguilles. Elle aurait été magnifique. Ou ridicule.

   Bien évidemment, cette fête des amoureux n'aurait eu aucun intérêt si tout le monde avait nagé dans le bonheur le plus parfait. On ne peut pas dire que Lexie a vécu une soirée aussi horrible que prévue puisqu'elle l'a terminée avec les deux derniers hommes qui ont compté dans sa vie : Mark et Jackson. Malheureusement, l'épisode s'arrête quand le fun commence. J'aurais bien aimé parier sur une partie à trois mais je me fourvoie clairement. Je suppose qu'on ne reparlera plus de ce moment super gênant et bizarre pour elle et qu'il n'aura aucune conséquence particulière. C'était bien agréable de voir Lexie un peu plus que d'habitude, je dois dire. On pourrait regretter que les scénaristes ne l'utilisent pas mieux et plus souvent mais l'occasion se présentera peut-être plus tard, si la série dure encore un moment... Son intrigue médicale était assez horrible dans son genre et aurait pu être excellente si la petite-amie du patient n'avait pas été aussi horripilante dès le départ. Sinon, j'ai un vrai problème avec Mark et surtout sa copine invisible. Pourquoi se refuser à la montrer davantage ? Cela ne fait que rendre ce triangle amoureux ennuyeux et prévisible. La soirée a été particulièrement douloureuse pour Richard mais hors antenne. Pourtant, la scène où il raconte à Bailey son drame était très émouvante. Autant dire que la suite s'annonce d'une teneur lacrymale rarement égalée... Alex a passé une bonne fête, lui. Il a lu une lettre à une petite fille. Il a montré son humanité. Ca arrive une fois pas an. C'était dans cet épisode.

   Et puis il y a bien entendu Cristina et Owen, plus en crise que jamais, qui ont vécu une atroce Saint Valentin malgré une toute petite touche d'espoir à la fin, histoire de ne pas trop nous déprimer. Cristina a l'air de vouloir leur donner une dernière chance... encore une dernière chance... j'ignore sous quelle forme elle va se matérialiser car à l'heure actuelle, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait les sauver. Et je ne veux pas que ça arrive de toute façon. Je suis peut-être cruel mais c'est le genre de couple qu'on a juste pas envie de voir épanoui, contrairement à Derek et Meredith. Ils nous ennuieraient. La scène de l'ascenseur était émouvante, tout en retenue, mais celle qui a opposé Teddy à Owen peu de temps après était plus bouleversante encore. Je vais encore paraître cruel mais je n'ai pas envie qu'ils se réconcilient. Pas avant longtemps. Ce serait trop facile de pardonner si vite, même d'ici à la fin de la saison et même si Teddy se rend compte qu'elle avait besoin de projeter toute sa douleur sur quelqu'un et que c'est lui qu'elle a choisi (à juste titre). Et puis c'est excitant car on fonce vers l'inconnu les concernant : comment Teddy va-t-elle se remettre de la mort d'Henry ? Comment Owen va tenir le coup, avec toutes les responsabilités qui sont les siennes désormais en tant que Chief ? Bon courage aux auteurs parce que, pour le moment, je ne les imagine même pas rester dans la série en fait. Je voudrais un Owen Hunt out, une Addison Montgomery qui le remplace et puis... non, je ne sais pas vraiment pas ce qu'on va faire de Teddy.

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// Bilan // Grey's Anatomy a fêté la Saint Valentin à sa façon, entre rires et larmes, avec toujours autant de pertinence et de puissance dans les dialogues et dans les prestations des uns et des autres. 

9 février 2012

Katherine Heigl au micro [Interview]

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   Katherine Heigl est venue faire la promotion de son film Recherche Bad Boys Déspèrement à Paris il y a quelques jours. L'occasion de lui parler un peu de Grey's Anatomy, de ses intentions de réapparaître un jour dans la série, de T.R. Knight... et d'évoquer les autres "bad boys" ou "good boys" avec qui elle a travaillé au cours de sa jeune carrière (Gérard Depardieu, Steven Soderbergh, Judd Apatow, Jason O'Mara et... la poupée maléfique Chucky !). Elle était toute jolie et toute sympathique.

6 février 2012

Grey's Anatomy [8x 13]

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If/Then // 9 710 000 tlsp.

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   Le concept du "What If?" n'est pas nouveau et la plupart des séries qui s'y sont essayées ne se sont pas ratées, sans doute car dans l'idée même, il y a quelque chose de suffisamment rafraichissant et sans conséquences pour qu'on puisse se laisser porter facilement. Mais, bien souvent, ces épisodes interviennent plus pour casser la routine et passer le temps que pour véritablement apporter quelque chose et éclairer la situation actuelle. Celui de Grey's Anatomy surpasse les autres car il intervient à un moment important pour l'héroïne, son questionnement est parfaitement légitime au regard de son évolution et il refléte ainsi à merveille l'évolution même du show. Alors, que se serait-il passé si Ellis Grey n'avait pas souffert de la maladie d'Alzheimer, l'obligeant à quitter ses fonctions au Seattle Grace ? 

   Pour commencer, Meredith aurait été une femme... différente. Pas nécessairement plus heureuse puisqu'elle tombe dans les bras d'Alex, le genre de malédiction qu'on ne souhaite à personne, mais elle porte quand même des pulls roses, quoi ! Sa mère l'étouffe, bien sûr, elle l'empêche de grandir par elle-même en lui imposant ses choix et elle dirige l'hôpital de la même manière qu'elle élève sa fille, avec autorité et égoïsme, mais l'incompréhension entre elles et la souffrance semblent être moins fortes grâce à Richard, qui est là pour veiller sur elles deux. Ce que l'épisode va petit à petit faire passer comme message, sans surprise, certes, mais subtilement malgré tout, c'est que le destin est inéluctable : Meredith était faite pour tomber sur un Derek éméché un soir dans un bar, leur histoire ne pouvait qu'exister, Addison ne pouvait que tromper Derek avec Mark, et Mark ne pouvait que "sauver" Little Grey, malgré les tentatives de Jackson, Callie ne pouvait que se tourner vers les femmes, enfin vers une femme... Et tout cela est parfaitement logique. Pensez par exemple à l'influence d'Ellis sur Bailey, incapable de se faire confiance, qui a forcément des répercussions sur ses élèves et notamment sur George, qui a raté ses examens et qui est parti car elle n'a pas su ou cherché à l'aider. C'était d'ailleurs primordial de ne pas rayer purement et simplement Burke, George et Izzie de l'équation. On aurait bien aimé revoir T.R. Knight pour l'occasion d'ailleurs... Bref, qu'on le veuille ou non, on ne peut échapper aux évidences. Tôt ou tard, notre destin nous rattrape. Il est écrit. Tout est écrit. 

   L'intérêt d'un tel épisode, d'un point de vue divertissant, c'est de multiplier les clins d'oeil, les réfèrences... C'est ce qui nous fait le vivre à fond ! Nous les fans, les fidèles parmi les fidèles, en tous cas. Les scénaristes se sont donc éclatés, que ce soit dans les situations -Alex qui trompe Meredith avec... April !!!!- dans les dialogues -le "Oh, Just Shoot Me Now" de Percy, dans la réalisation et la playlist -certaines chansons sont reprises du pilote, dont le fameux Into The Fire de Thirteen Senses, ainsi que certaines scènes- et dans l'apparence des acteurs, la palme revenant bien entendu à la sublime coupe de cheveux de Cristina ! C'était l'occasion aussi pour certains acteurs de jouer dans un registre un peu différent.

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// Bilan // Contrairement à la parenthèse musicale de la saison dernière qui n'était pas une franche réussite -c'est peu de le dire- cet épisode spécial de Grey's Anatomy dans un univers alternatif tenait vraiment la route de bout en bout, tantôt fun tantôt émouvant, et il aurait même mérité d'être en deux parties, histoire de creuser davantage les histoires de chacun même si le focus principal était évidemment Meredith. Un bel exercice de style en somme !

19 janvier 2012

[Grey's Anatomy] Interview Jesse Williams

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Jesse Williams, alias le Dr. Jackson Avery dans Grey's Anatomy se confie dans cette interview sur le final choquant de la saison 6, l'évolution de son personnage en saison 7, si ça ne le dérange pas de jouer souvent shirtless... Tout ça tout ça !

16 janvier 2012

Grey's Anatomy [8x 11]

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This Magic Moment // 10 710 000 tlsp.

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    Dans la forme, cet épisode de Grey's Anatomy était super. Le début ressembait à un pilote. Vous voyez ce que je veux dire ? C'était original, énergique, fun... Une excellente entrée en matière. Tout l'épisode dans son ensemble était d'ailleurs dans cet esprit. Beaucoup de situations prêtaient à sourire (le gros vent pris par Lexie -pour la énième fois malheureusement- les jolies scènes entre Meredith, Derek et Zola, la complicité de Callie et Arizona même quand elles ne sont pas du même avis au sujet d'un patient...) Bref, il y avait à boire et à manger pour tout le monde, à l'exception de Jackson peut-être qui était très en retrait cette semaine. Mais quand on examine d'un peu plus près certaines intrigues, on se rend compte que ce n'était pas très bien écrit et pas toujours cohérent. Je pense surtout à la soudaine rivalité entre Richard et Alex, qui était amusante sur le moment, qui nous a même offerte une très belle scène lorsque l'ancien chief parlait de ce qui l'attendait en tant que "vieux" chirurgien, mais la conclusion de tout ça n'avait pas de sens ! Depuis quand Karev est du genre à laisser sa place aux autres ? Depuis quand il aurait besoin d'une bonne leçon pour lui faire comprendre que l'on ne doit pas laisser passer sa chance ? Il est le premier à vouloir piquer les interventions des autres ! Richard essaye-t-il d'en faire définitivement un monstre d'égoïsme ? Curieux. Le cas médical était en tous cas moins tendu qu'on aurait pu l'imaginer. Il aurait peut-être mérité plus d'attention mais on ne peut pas tout avoir...

   Je crois que les scénaristes ne se rendent pas compte de ce qu'ils font avec Ben. Je doute en tous cas qu'ils cherchent à nous le rendre totalement antipathique. Pourtant, c'est ce qu'il devient. Pourquoi fallait-il qu'il soit si pressant vis à vis de Bailey et d'un emmènagement qui n'a absolument pas lieu d'être au bout de DEUX semaines seulement ! Alors certes, ils ont passé 9 mois ensemble par le passé -9 mois ? Vraiment ? J'ai eu l'impression que leur histoire avait duré 4 épisodes tout au plus- mais de là à se précipiter de la sorte, franchement... Et il n'a pas lâché l'affaire malgré les réticences de Miranda ! Je trouve ça moche en fait, peu respectueux. Il a insisté jusqu'à ce qu'elle finisse par céder. Enfin partiellement. Mieux vaut raison garder, Bailey. Chandra Wilson est suffisamment bonne pour nous faire fermer les yeux sur une idée moyenne. Les auteurs ont de la chance...

   Une fois encore, il fallait se tourner vers Cristina et Teddy pour obtenir le meilleur de l'épisode. Les scénaristes ont choisi une voie inattendue pour traiter du deuil, ou tout du moins pour commencer l'acceptation. Avec une histoire similaire à celle de Denny Duquette, ils proposent une réaction plus adulte, qui sied bien à la maturité de la série désormais. Ce sont deux époques différentes. Deux personnages différents aussi. Teddy n'a rien à avoir avec Izzie. Bref, je voulais juste dire que ce n'est pas un si grand problème de recycler une intrigue quand on le fait de manière aussi différente. Beaucoup d'émotion donc lorsque Teddy reconnaît que Cristina a fait tout ce qu'elle pouvait pour le sauver et que Henry est mort parce que... parce que le sort en a décidé ainsi. Pour le moment, Owen n'a toujours pas été inquiété. On n'a de toute façon pas vu Teddy interagir avec les autres personnages depuis. Ce qui est un peu dommage... Ah si, il y avait April quand même. J'ai bien aimé sa présence d'ailleurs. Elle était un peu à la place du spectateur dans cette histoire. Elle a explosé comme on explosait, nous, derrière notre écran. 

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// Bilan // Typiquement le genre d'épisode hyper divertissant que l'on prend beaucoup de plaisir à regarder mais qui, quand on gratte un peu, se révèle un peu faible scénaristiquement parlant. Je ne sais pas ce qui est le plus important au final : le ressenti pendant l'épisode ou à l'issu de l'épisode ? 

8 janvier 2012

Grey's Anatomy [8x 10]

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Suddenly // 12 120 000 tlsp.

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   Lorsqu'une chanson du groupe Snow Patrol est utilisée dans Grey's Anatomy, c'est qu'il se passe des choses graves et que la teneur en scènes lacrymales est élevée. On se souvient évidemment tous de Chasing Cars, LA chanson de la série, choisie pour illustrer la mort de Denny Duquette dans le final de la saison 2, ou encore de Make This Go On Forever lors du "suicide" de Meredith en saison 3. L'autre grand morceau de la série, on le doit au groupe The Fray et leur classique How To Save a Life. Ici, c'est donc New York, extraite du dernier album de Snow Patrol, Fallen Empires, qui vient sublimer la fin de l'épisode. C'est quelques secondes plus tôt que Teddy découvre le corps froid et mort de son chevalier, Henry. Ils auront été heureux moins d'une dizaine d'épisodes. Shonda Rhimes est cruelle, mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime. Je dois bien avouer que je m'attendais de la part de Teddy à une réaction plus vive. Je pensais qu'elle allait envoyer valser tout le monde en apprenant la vérité. Au lieu de ça, elle a remercié Cristina puis elle est partie, pudiquement, se recueillir auprès de son bien-aimé. J'imagine que la colère l'envahira plus tard et c'est certainement Owen qui en prendra le plus pour son grade, Cristina semblant hors de danger. La suite de cette intrigue s'annonce tout aussi passionnante donc, et je me demande ce qu'il va advenir de Teddy. Pas seulement dans les prochains épisodes mais de manière plus globale d'ici à la fin de la saison et au-delà même. Aura-t-elle toujours sa place au Seattle Grace ? Les scénaristes sont parvenus à placer quelques moments de fun au milieu de cette tragédie, notamment quand Teddy et Cristina se lancent dans un concours de "Woooh !". 

   Avec peu de temps d'antenne et même peu de répliques, Bailey était là pour rappeler qu'Henry était devenu, au fil du temps, un patient à part entière, un membre de leur grande famille. Bref, il comptait et elle a perdu un ami ce jour. J'aurais aimé qu'Eli prenne sa main au moment où elle réalise cette perte mais il faudra maintenant se contenter de Ben. C'est bizarre, je l'aimais bien avant qu'il ne parte. Eli ressemblait du coup à un Ben 2.0. Mais, depuis qu'il est revenu, je l'apprécie beaucoup moins. Eli avait finalement trouvé sa place. Pendant ce temps, un autre drame se nouait avec Meredith et Alex, sortis sains et saufs de leur accident d'ambulance (même si Alex n'a pas toute sa tête...), ainsi que le bébé qu'ils transportaient et qui est vite oublié dans le chaos ambiant, mais les autres victimes de la collision ont eu beaucoup moins de chance. Une famille est ainsi décimée sous nos yeux et ceux de la fille aînée. La grand-mère, puis la mère et enfin le père succombent à leurs blessures. Le courage de la jeune fille alors qu'elle atteignait ses 18 ans en même temps était admirable et très émouvant. Cela faisait longtemps qu'un patient (plusieurs en l'occurence) ne m'avait pas fait cet effet. Elle aurait pu ne pas être à la hauteur avec ce qui se jouait autour de Teddy en parallèle et pourtant, elle était aussi prenante et bouleversante. 

   Après une introduction sommaire de Julia, la nouvelle petite-amie de Mark, lors du match de baseball opposant le staff médical du Seattle Grace à celui du Seattle Pres., la jeune femme est de retour afin de rencontrer comme il se doit Lexie, qui lui a tout de même broyé un sein, ce qu'elle ne manque d'ailleurs pas de lui rappeler. Pas de surprise pour le moment dans cette intrigue qui ne fait que commencer : on se doutait un peu que Julia allait être adorable et que ça allait rendre le conflit encore plus compliqué pour Lexie. Je ne sais pas si elle est dans les parages pour un moment mais je dois bien avouer être tombé, moi aussi, sous son charme très rapidement. Elle me fait quand même un peu trop penser à Arizona à première vue... Bon et  puis il y avait une intrigue plus faible que les autres, qui avait du potentiel pourtant mais qui aurait certainement mérité d'être développée au sein d'un épisode un peu moins chargé. L'affaire de la grosse boulette de Callie et Jackson est ainsi noyée dans l'excellence du reste de l'épisode, à travers quelques scènes peu convaincantes. Mais il se peut que cela ne s'arrête pas là. Le mari pourrait très bien attaquer l'hôpital et je crois que ce n'est encore jamais vraiment arrivé malgré des menaces. Cela dit, je ne suis pas certain d'avoir envie de suivre un procès dans Grey's Anatomy, surtout qu'il n'y a pas franchement de débat à avoir. Ils ont merdé, un point c'est tout ! Après 40 minutes de souffrance, on nous offre tout de même un moment d'espoir, très inattendu : Zola vient ré-illuminer la vie de Meredith et Derek. Elle est désormais à eux. Les auteurs semblaient pourtant avoir choisi une autre voie et ce dénouement heureux était imaginable mais plus tard. Belle surprise donc ! Le sourire d'Ellen Pompeo au cours de cette scène était très communicatif, mais les petites larmes pas encore sèches au coin de nos yeux ont fini par l'emporter, encore une fois. 

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// Bilan // On l'aura attendu drôlement longtemps cet épisode -une éternité, non ?- mais il n'a pas déçu, offrant ce que Grey's Anatomy est capable de meilleur en matière de tension dramatique et d'émotion. La suite de cette 8ème saison démarre sous les meilleurs auspices. 

28 novembre 2011

Comment sauver "Grey's Anatomy" ?

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   La question pourrait paraître saugrenue mais elle se pose certainement en coulisses actuellement chez ABC et Shondaland : comment sauver Grey's Anatomy ? La série est assurée de rester sur la grille l'an prochain, comme l'a confirmé récemment Paul Lee, le président de la chaîne, et ce malgré les baisses d'audience régulières, mais, au-delà de la 9ème saison, qu'adviendra-t-il de Meredith et sa bande ? Moi, j'ai une petite idée...

1_ Annuler Private Practice

   Ne vous méprenez pas : j'aime bien Private Practice. Mais, quoi qu'on en dise, l'autre série médicale de Shonda Rhimes semble avoir fait son temps. Elle n'aura jamais été le grand succès espéré, elle n'aura même pas été l'excellente série qu'elle aurait pu devenir, mais elle a bien vécu. Cette saison 5 connait des difficultés d'audiences notables, autant en global que sur les 18/49 ans, cible sur laquelle elle a pourtant toujours su se distinguer face aux flops de NBC et aux flics de CBS. Le soleil californien a assez brillé pour Addison, il est temps de retourner aux bercails, sous la pluie...

2_Faire revenir Kate Walsh

   Les audiences de Grey's avaient décollé lors de l'arrivée de Kate Walsh (ce qui est, avouons-le, plus un concours de circonstances qu'autre chose). La faire revenir, surtour si Patrick Dempsey et Ellen Pompeo s'en vont, c'est s'assurer au moins le temps de quelques épisodes la curiosité de quelques téléspectateurs perdus au cours des années, ainsi que celle des éventuels fans de Private Practice qui ne regardaient pas ou plus Grey's Anatomy (si toutefois ça existe). Ce serait dommage qu'elle revienne seule. Elle pourrait amener dans ses babages Taye Diggs (alias Sam) et peut-être Caterina Scorsone alias Amelia Shepherd, un personnage qui a du mal à évoluer dans Private mais qui aurait ses chances dans Grey's (en la couplant avec Alex ?). Du point de vue des intrigues, il y a mille choses à faire : s'appuyer sur la complicité entre Addison et Callie par exemple, la faire devenir la nouvelle chef de l'hôpital (sauf si l'essai de Owen Hunt s'avère plus concluant au fil de la saison 8), tenter une rivalité entre elle et Arizona... Bref. De temps en temps, quelques anciens de Private pourraient venir lui rendre visite, histoire de créer "l'évenement" régulièrement. Maintenant, est-ce que Kate Walsh acceptera de revenir à temps plein "en arrière" ? Pas sûr...

3_Garder...

   Grey's a déjà perdu plusieurs de ses membres historiques, Izzie et George en tête. Il est hors de question que Cristina et Alex s'en aillent pour cette simple et bonne raison. La première est intouchable à mon sens et le second, bien que je le déteste, a intérêt à rester rien que pour être présent le jour où Mme Katherine Heigl acceptera de revenir pour un ou plusieurs épisodes (de préfèrence pendant les sweeps). Ce serait dommage de ne pas régler les problèmes entre Izzie et Alex à l'écran. Bailey ? On n'y touche pas et on lui offre l'occasion de briller à nouveau, comme lors des premières saisons. On l'adore toujours autant mais il faut avouer que les scénaristes ont un peu trop tendance à la mettre à l'écart. Les petits nouveaux, qui ne le sont plus tant que ça, ont tout intérêt à rester également. Il y a encore beaucoup à dire sur April et Jackson et les téléspectateurs semblent avoir finir par les adopter. McSteamy ne me paraît pas être un élément essentiel de la série aujourd'hui mais le garder en plante verte peut toujours être utile. Arizona et Callie forment un des couples les plus mignons de la télévision actuellement, impossible de faire sans elles.

4_... et se débarrasser de...

   Patrick Dempsey bien sûr ! Il l'a fait savoir lui même de nombreuses fois : il ne souhaite pas renouveler son contrat qui le lie à la série jusqu'à la fin de la saison 8. Honnêtement, Derek ne nous manquera pas. Il n'a jamais été le personnage le plus intéressant de Grey's Anatomy mais pas au point d'être insipide comme on peut le résumer maintenant. La ménagère ? Je pense qu'elle s'est trouvée d'autres chouchous. La mèche grise et le brushing parfait ne font plus illusion. Mais alors que faire de Meredith dans ce cas-là ? On a tendance à ne plus pouvoir l'imaginer sans lui. A tort ? Ce serait pourtant intéressant de la voir vivre autre chose, en attendant qu'il revienne (parce qu'il reviendra forcément lui ravir son coeur à la fin, comme tout prince charmant qui se respecte). D'un autre coté, il serait bien dommage de détruire la belle évolution du couple construite au fil des années. Tuer Derek et la faire devenir veuve et mère célibataire ? Le show a sacrifié bien assez de ses héros. Je ne suis définitivement pas pour. Voir Meredith et Derek quitter Seattle ensemble ? Difficile à justifier mais faisable. Inutile de s'inquiéter pour le titre de la série : Lexie est là pour veiller au grain. Elle assurerait sans doute la voix-off à merveille. Je suis quand même globalement plus pour voir Ellen Pompeo prolonger son contrat. C'est pas comme si elle avait une chance de faire carrière au cinéma, en plus...

  Richard qui n'est plus chief, c'est une belle occasion de s'en servir comme d'un autout comique. Les auteurs nous l'ont prouvé avec brio en ce début de saison 8. Mais ça ne peut pas durer éternellement. En présageant que la maladie d'Adele va vite revenir sur le tapis et probablement l'emporter, on peut imaginer qu'il sera alors temps de lui offrir enfin sa retraite. Teddy ? Voilà un personnage que j'aime beaucoup mais qui n'a pas nécessairement beaucoup de choses à apporter encore. Elle pourrait partir à la fin de la saison, l'occasion pour ABC d'offrir un show à Kim Raver, et pourquoi pas parmi les nouveaux projets de Shonda Rhimes pour la chaîne ? Mais je ne me plaindrais pas non plus si elle restait, hein... c'est juste un peu dommage de la voir se fondre dans la masse.

______________

   Et si après tout ça, Grey's Anatomy ne tient pas deux ou trois saisons de plus, c'est que le public en avait vraiment marre des baisers volés dans les couloirs, des coucheries dans les salles de repos, des grands discours lacrymaux entre deux opérations et des écoles de médecine qui piquent leurs élèves aux agences de mannequinat. Contre la lassitude, on ne peut rien faire parfois...

 

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