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Des News En Séries, Le Blog

22 février 2012

The Vampire Diaries [3x 15]

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All My Children // 2 900 000 tlsp.

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   Bam ! On croyait tous -logiquement- que le plan machiavélique et glauque de cette chère Esther allait occuper le reste de la saison jusqu'au final mais non, les scénaristes en ont décidé autrement, quitte à se vautrer un peu. S'ils ont estimé que ça ne valait pas le coup d'étendre cette intrigue trop longtemps, je veux bien leur faire confiance. On sait leur goût pour la rapidité et ça leur a souvent réussi. Mais ça me gène un peu quand même que le travail d'exposition autour d'Esther et des Originals soit si rapidement et si facilement balayé. Qu'Elena serve encore une fois de monnaie d'échange, c'est déjà lourd, mais quand en plus ça se termine, sans surprise, de la même façon -Bonnie servant de dommage collatéral et Damon se sacrifiant- c'est juste ennuyeux (et ennuyant d'ailleurs). Il y avait malgré tout de bonnes choses au milieu de tout ça, notamment les face à face entre Elena et Rebekah, du saut du lit après la nuit d'amour avec Damon à la course poursuite dans la grotte. Les passages incluant Elijah et Elena, ou Elijah et les frères Savaltore ou encore Elijah et sa mère -bref, ceux incluant Elijah- étaient assez réussis aussi, bien que les dialogues ne soient pas toujours à la hauteur. En revanche, Klaus était plus en retrait. Ce n'est pas un mal en soi mais quand on pense que tout ce qui se passe actuellement, c'est à cause de lui, on s'attend à une plus grande implication de sa part. D'un autre coté, on aime bien le voir flirter avec Caroline, qui lui résiste toujours pour le moment, et son duo avec Kol, l'autre frère, n'était pas désagréable à suivre. Ce personnage manque forcément d'épaisseur en seulement deux petits épisodes mais il a un potentiel, finalement. Celui de devenir très vite agaçant. Et c'est mieux que celui d'être transparent (le destin de Finn). Au final, on se doute bien qu'Esther ne va pas en rester là, mais impossible de savoir quel sera son prochain angle d'attaque, ni même s'il va falloir attendre le final pour la voir passer à l'action. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m'étonnerait pas que Jeremy ait un rôle à jouer dans cette histoire. Genre Esther va le chercher là où il est pour s'assurer que, cette fois, Elena, Damon et Stefan ne la trahissent pas. Mais c'est une option parmi de très nombreuses autres...

  J'aimerais bien me pencher quelques instants sur le cas de Bonnie mais, une fois de plus, même quand il lui arrive quelque chose de pretty huge, les auteurs ne lui laissent pas l'occasion de briller un peu. Ou alors ils savent que Kat Graham va de toute façon tout faire foirer avec son jeu. Du coup, elle passe encore pour une idiote pas cohérente dans ses réactions en pleurant sa mère -qui n'est pas morte après tout- alors qu'elle la détestait depuis des années et elle tire la gueule à Elena qui, pour une fois, y est un peu pour rien dans ce qui s'est passé ! Certes, si elle n'existait pas, tout ça n'arriverait peut-être pas, mais si Bonnie n'existait pas... ah... eh bien Vampire Diaries serait une bien meilleure série. Na ! Dois-je vraiment évoquer la storyline du serial killer ? Je me dois de le faire, conscience professionnelle oblige : c'était nul. Déjà que ce n'est pas une grande idée à la base mais si en plus tout se déroule comme on s'y attendait, à quoi bon ? Le Dr. Fell est donc bien louche, ce qui ne veut pas dire qu'elle est directement la coupable. On penche plus pour une intermédiaire et on espère que, du coup, elle déguerpira vite. Cela fait combien de fois au juste qu'Alaric est entre la vie et la mort ? Non parce qu'en faire un cliffhanger avant cinq semaines de pause, c'est totalement anticlimatique (oui c'est un anglicisme ! "Décevant" si vous préférez) !

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// Bilan // Cet épisode de Vampire Diaries manque foncièrement de suspense et de surprise et engendre plus de frustration et de déception qu'autre chose. Mais il se laisse regarder. Le piège de la série se referme toujours sur nous, quoi qu'il arrive !

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22 février 2012

Glee [3x 13]

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Heart // 6 990 000 tlsp.

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   Avec tout le respect que je dois à Whitney Houston, une grande artiste, il faut bien reconnaître qu'elle a drôlement bien choisi son moment pour nous quitter : entre les Grammy Awards et l'hommage de Glee à son mythique I Will Always Love You, ça ne pouvait pas mieux tomber ! Elle aurait certainement été fière de la prestation d'Amber Riley en tous cas, respectueuse et émouvante. C'est juste dommage qu'elle soit là pour soutenir une intrigue amoureuse vraiment pas à la hauteur, qui ne méritait pas une telle grandiloquence. Le duo Sam/Mercedes ne fonctionnera donc jamais et les scénaristes seraient bien inspirés de passer à autre chose maintenant. Les deux personnages méritent respectivement mieux. A vrai dire, dans cet épisode, tous les personnages méritaient mieux. On peut encore à la limite se contenter de l'intrigue fun créant de nulle part un triangle amoureux autour de Arty, Sugar et Rory. Ils sont peu mis en avant habituellement. C'était sympa aussi de faire chanter Tina et Mike Chang, à qui ça n'arrive pas souvent. Mais pour le reste...

   ... c'était tout simplement mal écrit et prévisible. A commencer par ce "God Squad" un peu glauque et dont on avait jamais entendu parler avant, qui n'était qu'une excuse pour introduire le gagnant du Glee Project, à qui la production avait alors promis 9 épisodes. Si mes comptes sont bons, il faut donc, contractuellement, qu'il apparaisse dans 8 des 9 derniers épisodes de la saison 3. C'est sans doute pour cela que l'on amorce le départ de Rory. Chacun son tour... Le ficelles sont tellement visibles que ça en devient gênant. Que vaut ce Samuel Larsen alors ? Pas grand chose pour l'instant. Il a sans doute beaucoup de talent et sa prestation dans Heart était correct mais rien qui ne le fasse particulièrement sortir du lot. L'idée du "Teen Jesus" n'était pas mauvaise mais elle a été très mal exploitée en la mêlant à Santana et Brittany, désormais en couple (première nouvelle !), accompagnée de plein de bons sentiments. On savait très bien qu'il allait accepter de chanter pour le couple lesbien. Où était le suspense ? "Love is Love After All" : une conclusion tellement facile... Je suppose qu'une romance entre lui et Quinn est à prévoir. Il faut bien lui trouver quelque chose à faire et quelqu'un à aimer à McKinley. La storyline de Kurt était prévisible de bout en bout elle aussi. On savait que ce n'était pas Blaine derrière le costume du gorille et derrière la signature "Admirateur secret" (ce qui n'aurait eu aucun sens) et il n'y avait qu'une autre possibilité : Karofsky. Ca n'a donc pas raté. Enième retour du personnage, pour dire plus ou moins encore et toujours la même chose. A moins que les auteurs aient la bonne idée d'approfondir son histoire en le faisant se suicider par exemple, mais ce serait sans doute trop osé pour la FOX, je ne vois pas l'intérêt de ces redites incessantes. L'arrivée triomphale de Blaine à la fin ne m'a pas beaucoup plu. Ca va, c'est bon, c'est pas une star.

   On en vient à la partie qui m'a déçu parce que j'en attendais beaucoup et non pas parce que le résultat était foncièrement mauvais : la rencontre des papas de Rachel. Je n'ai pas à me plaindre du casting, Jeff Goldblum et Brian Stokes Mitchelle étaient très bien et formaient un bon duo. Mais ça s'arrête là. Pas d'étincelles particulières. Pas de grands moments. Pas de fous rires. J'ai ressenti un peu d'embarras par contre, parfois. Ce dîner était vraiment très étrange et les différentes tentatives de faire de l'humour tombaient souvent à plat. Mais le plan du couple était ingénieux, bien qu'il n'ait malheureusement pas fonctionné (ça aurait été trop facile en même temps). Rachel et Finn étaient très agaçants comme d'habitude.

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// Bilan // Ces derniers temps, Glee rate à peu près tout ce qu'elle entreprend. Ce spécial St Valentin était aussi raté que le spécial nöel. Que vont donner les troisièmes regionals dans le prochain épisode ? Le pire est à craindre.

21 février 2012

Once Upon A Time [1x 12]

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Skin Deep // 8 650 000 tlsp.

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   Cette semaine, c'est la "La Belle et la Bête" qui passe sur le grill des auteurs de Once Upon A Time. Il ne s'agit pas de mon Disney préféré mais j'y suis quand même attaché car c'est le premier que j'ai vu en salles, quand j'avais quoi... 6 ans ? On savait depuis quelques temps déjà que c'était à Emilie de Ravin qu'incombait la lourde tâche d'incarner Belle. Etant donné que son jeu laissait souvent à désirer dans Lost, j'étais un peu inquiet. Sa prestation ne m'a pas particulièrement emballé mais j'en suis satisfait. Malheureusement, elle n'avait pas beaucoup d'alchimie avec la Bête... qui n'est autre que Rumplestiltskin ! Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une idée de génie mais c'est une bonne manière de ne pas trop s'éparpiller en tous cas, chose que la série, de par son concept et malgré sa bonne volonté, a parfois trop tendance à faire. Certains pans de l'histoire ne sont pas aussi soignés qu'il le faudrait, sans doute parce qu'il faut aller vite dès le départ pour poser la situation, et la romance qui se noue entre les deux personnages n'a pas vraiment le temps d'être crédible qu'elle est déjà terminée. J'aurais aimé que l'on passe plus de temps à les voir s'approviser. Là, Belle est très rapidement charmée par Rumplestiltskin, chose qui n'était quand même pas évidente à la base. C'est évidemment un couple qui détonne à coté de Blanche Neige et son Prince Charmant et rien que pour ça, on est content de la proposition qui nous est faite, aussi imparfaite soit-elle. Leur rapport vire rapidement au Syndrôme de Stockholm et ça, aussi, c'est intéressant, même si peu exploité. Les explications de Belle sur son sacrifice sont assez satisfaisantes mais on se demande quand même comment elle a pu se dire que devenir la bonne à tout faire de Rumple allait lui permettre de vivre de grandes aventures ! Etait-ce vraiment une perspective plus attrayante que de rester auprès de son père et Gaston, homme qu'elle n'aime pas mais avec qui elle doit pourtant se marier ? A sa place, j'aurais pas mal hésité quand même...

   Ce que cette histoire amorce avec brio, c'est la guerre entre Mr Gold et Regina, et leurs équivalents de contes de fées, car il nous est annoncé, même si l'on s'en doutait fortement, que le mystérieux monsieur est au courant de la réelle identité de la mairesse de Storybrooke. Il ignore certainement qu'elle détient Belle captive mais il ne devrait pas tarder à l'apprendre. En attendant, il passe tout son épisode à chercher une tasse que la jeune femme avait ébréché, à laquelle il est attaché, mais cet objet est également convoité par le père de celle-ci, missionné par Regina, afin de le faire souffrir et surtout l'affaiblir. On ne dirait pas comme ça, mais c'était très agréable à suivre ! Il faut dire que Robert Carlyle et Lana Parilla étaient excellents, comme d'habitude, et ça aide indéniablement. Les clins d'oeil au conte original n'étaient pas très nombreux à ma connaissance, en dehors de cette tasse (inanimée) et Gaston transformé... en rose ! Ah et aussi la robe jaune de Belle, très proche de celle qu'elle porte dans le Disney. Oui bon, c'est déjà pas si mal.

   Pendant ce temps là à Storybrooke, Ashley est de retour et elle est désormais maman. On ne tenait pas particulièrement à la revoir, surtout dans ces conditions. Son épisode était assez faible si je me souviens bien. Cendrillon n'était pas à la hauteur et son prince à elle encore moins ! La demande en mariage en plein milieu du bar était sans intérêt, pas plus que les scènes entre Mary Margaret et David. Il serait temps que les scénaristes fassent quelque chose pour rendre leur liaison plus palpitante ! Cela dit, la gaffe de David était vraiment très embarrassante et ridicule. Et puis Ruby est là, elle attend toujours d'avoir quelque chose à faire. L'idée de sa soirée entre filles était plutôt bonne mais elle n'a pas du tout été exploitée... Navrant.

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// Bilan // Inspirés dans le monde des contes de fées, les scénaristes de Once Upon A Time ont toujours beaucoup de mal à maintenir l'équilibre avec les événements se déroulant à Storybrooke, souvent anecdotiques. C'est regrettable mais pas de quoi zapper pour le moment...

20 février 2012

Fringe [4x 10, 4x 11 & 4x 12]

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Forced Perspective // Making Angels // Welcome To Westfield

3 330 000 tlsp. // 3 200 000 tlsp. // 3 050 000 tlsp.

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   Forced Perspective. Le retour tonitruant de David Robert Jones à l'épisode précédent est déjà oublié dans ce nouveau chapitre de Fringe, le spin-off, pas la série-mère. Vous savez, celle où on se fiche pas mal du sort des personnages parce que ce ne sont pas ceux que l'on a aimé et/ou appris à aimer au cours des trois premières saisons. On doit donc à nouveau s'investir dans un épisode indépendant, plutôt de bonne facture à vrai dire, même assez touchant, dès le départ et encore plus à la fin. Le destin tragique de cette jeune fille m'a ému mais j'ai été moins fan du parallèle que les auteurs ont tenté de tracer entre elle et Olivia. C'était pertinent, ce n'est pas ça le problème. C'est juste que ça n'apportait rien de nouveau, encore et toujours un discours sous-jacent redondant. Enfin si, on a quand même découvert que cette Olivia était destinée à mourir. Mais comme je le disais au début de ce paragraphe, on peut difficilement s'en inquièter. Notons tout de même qu'on essaye de rendre la dynamique de groupe plus proche de celle que l'on a toujours connu puisque Walter commence à accepter Peter, non sans mal. John Noble retranscrit parfaitement et sans surprise son combat intérieur.

   Making Angels. Ils l'ont fait ! Merci mon Dieu : Astrid a eu son épisode ! Enfin son épisode, c'est vite dit. Disons qu'elle a eu sa première intrigue rien qu'à elle en 4 ans. La première et aussi la dernière, sans doute. Cet aspect-là de Making Angels était vraiment réussi, grâce à la performance de Jasika Nicole, excellente dans les deux versions de son personnage; puis grâce aux dialogues, extrêmement émouvants; et grâce enfin au jeu de miroir, habituel dans Fringe mais ici particulièrement pertinent et enthousiasmant, avec un joli twist à la fin. J'ai presque eu envie de pleurer. Une belle façon de nous rappeler qu'Astrid, malgré sa discrétion, est indispensable à la série. C'est d'ailleurs elle qui dénoue l'affaire de la semaine, qui implique malheureusement à nouveau une histoire de visions du futur. Le héros de cette intrigue n'est absolument pas attachant, ce qui rend son histoire et ses motivations tout à fait inintéressantes. Le fait que les Observers soient impliqués permet quand même d'y voir un semblant d'intérêt mais ça se révèle assez superficiel finalement, d'autant qu'on les a presque démystifiés avec cet objet bleuté qui leur permet de voir l'avenir. Et puis je n'ai pas bien compris où les scénaristes voulaient en venir. Il me paraissait logique qu'en conclusion, le monsieur devienne un Observateur lui aussi. Au lieu de ça, il se sacrifie et on s'en tape très sincèrement. La partie fun de l'épisode était assuré par FauxLivia, très en forme, en plein plan drague avec Walter. C'était presque dégoûtant par moment mais ça m'a fait rire. Cela dit, Anna Torv en a fait peut-être un peu trop pour le coup.

   Welcome To Westfield. Budget : pulvérisé. Pour cet épisode au point de départ très X-Filien, la production ne s'est pas moquée de nous et a mis le paquet ! L'excellente réalisation n'a fait que souligner ce bel effort. La petite ville dont on n'arrive pas à sortir et qui est en proie à des phénomènes paranormaux, c'est un grand classique, déjà utilisé dans Fringe d'ailleurs mais ça marche souvent et ça n'a pas raté cette fois encore. L'enquête était prenante mais toutefois très énervante : pourquoi n'ont-ils pas pensé plus tôt à une fusion des deux mondes alors que c'était l'évidence même ? A force de tourner autour du pot en ignorant des indices flagrants, la crédibilité de la division Fringe en a pris un coup. En plus, pour l'occasion, Walter était de retour sur le terrain, comme au bon vieux de temps. Lui au moins aurait dû comprendre plus tôt ! Mais en fermant les yeux là-dessus du mieux que j'ai pu, je dois dire que je me suis régalé ! Cela faisait même longtemps que Fringe ne m'avait pas autant emballé. Il faut dire que la partie mythologique était importante et ça fait du bien de pouvoir théoriser un peu. David Robert Jones revient ainsi au coeur de l'histoire, bien qu'absent physiquement. Quel était son but ? Fusionner cet univers alternatif à celui que nous avons toujours connu ? Ou alors fusionner celui-ci au monde "rouge" afin de donner le "bleu" ? Bref, on est peut-être sur le point de retrouver ceux qui nous manquent depuis trop longtemps. Olivia est la première touchée. Espérons que ce ne soit qu'un début, et non une simple éclaircie avant un retour à la "normale" (de la saison 4)... 

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// Bilan // Trois épisodes de Fringe où la qualité monte crescendo, à mesure que la mythologie reprend le dessus sur le procédural. Coïncidence ? Je ne crois pas. 

19 février 2012

Revenge [1x 08 > 1x 15]

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Treachery // Suspicion // Loyalty // Duress // Infamy // Commitment // Perception // Chaos

7 660 000 tlsp. en moyenne

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   Nous y sommes : après une quinzaine d'épisodes plutôt réussis -certains étaient même excellents- Revenge a atteint ce qui s'annonçait, depuis le pilote, comme le point culminant de la première saison. Il était normal d'en attendre beaucoup car c'était en quelque sorte le moment de vérité : Revenge allait-t-elle oser tuer Daniel, l'un de ses personnages principaux, le piège à midinettes ? Revenge allait-elle passer un cran au-dessus en prouvant qu'elle était capable de briser les codes ? Malheureusement, non. La mort de Daniel aurait pourtant eu des conséquences bien plus vastes et intéressantes que celle de Tyler. J'adorais ce personnage parce que j'estime que la série a vraiment trouvé son rythme de croisière à partir du moment où il est arrivé et elle avait besoin d'un personnage comme lui, instable et capable de tout, mais il est clair qu'il ne pouvait pas rester indéfiniment dans les parages. En faire le mort était décevant, trop facile et prévisible surtout dès le début du 15ème épisode. Si encore les auteurs avaient fait en sorte que le doute soit permis, mais là... Ca plus quelques incohérences, ça fait un peu beaucoup. Et puis j'en veux à l'équipe marketing d'ABC au passage : ils ont créé de toute pièce une image montrant Daniel en train de s'écrouler dans le sable après, vraisemblablement, s'être fait tirer dessus pour les bandes-annonces de l'épisode (très efficaces). Or, pas de trace de ce passage dans l'épisode et je doute qu'on le découvre dans le prochain. Ca n'aurait pas de sens. Le meurtre de Tyler soulève bien heureusement quelques questions, la première étant évidemment qui est son assassin. Amanda semble l'option la plus raisonnable mais qui sait ? C'est peut-être vraiment Daniel ? En fait, c'est sûr que non. Mais ça aurait été génial que ce soit lui... 

   Amanda justement, est également un bon ajout à la saison. Son introduction très Coyote Girls n'était pas une franche réussite mais elle a su devenir attachante au fil des épisodes et j'espère qu'elle restera encore un moment. Sa romance avec Jack a fini par devenir crédible et touchante, même si Jack, lui, reste un personnage beaucoup trop lisse pour une telle série. Bizarrement, son frère Declan est presque plus attachant. Ca vient sans doute du fait qu'il réussit de temps à autre à être drôle grâce à son franc-parler inégalable. Son histoire avec Charlotte, en revanche, reste très artificielle. Mais Charlotte elle-même gagne en intérêt depuis que l'on sait qu'elle est la soeur d'Emily. C'était une excellente surprise, que je n'avais pas du tout vu venir pour le coup, et j'espère que les scénaristes sauront en faire quelque chose de bien par la suite. Les menaces du patriarche Grayson à son encontre sont déjà un bon point de départ. Lui aussi est un bon ajout, surtout que l'on est contents de retrouver William Devane. Du moins pour ceux, comme moi, qui ont un peu suivi Côte Ouest. L'un des meilleurs soaps ! Cela dit, tout ce qui touche à l'entreprise familiale a tendance à me faire décrocher. C'est souvent un peu trop flou pour que l'on en saisisse vraiment les enjeux. Du coté des autres personnages, il est fort regrettable que Ashley se contente toujours de faire de la figuration. Mais on sent bien que les auteurs ont un plan pour elle. Ils nous le rappellent régulièrement. J'ai hâte qu'ils nous le dévoilent. Il serait temps. Et puis il y a Nolan, que j'adore. Mais vraiment. Son duo avec Emily est toujours aussi amusant et convaincant. Il apporte beaucoup d'humour. J'ai adoré ses scènes avec Tyler aussi (malgré la censure honteuse et systématique de leurs baisers) et j'espère qu'il aura un rôle plus important à l'avenir. Je suppose qu'arrivera un moment où il n'acceptera plus d'être le bras droit d'Emily sans broncher et sans contrepartie. Bon, il râle un peu et n'est pas toujours d'accord avec elle mais jusqu'ici, il l'a quand même toujours suivie. On se demande bien pourquoi d'ailleurs, son lien avec David Clarke n'étant pas très clair. Parfois, son argent est d'ailleurs un recours un peu trop facile. Tout semble possible pour lui. Il peut déjouer n'importe quel système informatique, se sortir de n'importe quelle situation... Le mentor japonais d'Emily, de retour dans le 15ème épisode, est lui aussi un ressort scénaristique bien pratique jusqu'ici. Espérons qu'il soit un peu plus que ça...

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   Madeleine Stowe est toujours aussi délectable dans le rôle de Victoria Grayson et c'est vraiment elle la plus grande force de la série. Chacun de se sourires me rendent à chaque fois dingue ! Elle parvient à transmettre toutes sortes d'émotions à la fois et n'a pas volé sa nonimation (surprenante) aux Golden Globes ! Maintenant que les papiers du divorce avec Conrad sont signés, on a forcément hâte de voir comment elle va s'y prendre pour détruire l'entreprise et prendre ainsi, elle aussi, sa revanche. J'espère que la suite de la saison nous éclairera davantage sur l'accident d'avion, le lien avec David Clarke et les Grayson. Bref, faire la lumière sur cette affaire qui est au coeur de la série mais qui reste encore très mystèrieuse. Le fait que Revenge soit très bien partie pour décrocher une 2ème saison laisse toutefois supposer qu'il faudra attendre encore pour tout savoir sur le sujet... Et puis David Clarke est-il vraiment mort ? La question se pose sérieusement dans une telle série. J'ai lu que le créateur avait l'intention de le faire revenir à la base mais il s'est finalement ravisé. Et c'est sans doute pas plus mal... Dommage pour James Tupper en revanche, condamné à n'apparaître qu'en flashbacks et jusqu'ici dans des scènes toujours similaires, sans doute pas très exaltantes à jouer. Un épisode entièrement flashback serait peut-être pas mal mais je ne suis pas certain qu'ils puissent pour des histoires de contrat avec les acteurs réguliers. Il y a beaucoup de choses à faire en tous cas et je suis rassuré sur un point : Revenge peut très bien tenir sur plusieurs saisons, surtout si elle parvient à se réinventer une fois l'été achevé. Le retour à New York est imminent et ça va passer ou casser...

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// Bilan // Revenge m'a franchement déçu avec son 15ème épisode mais tous ceux qui l'ont précédé m'ont bien trop passionné pour que je lui en tienne rigueur... pour le moment. Malgré des ficelles qui laissent parfois à désirer et quelques personnages pas à la hauteur, ce soap reste rafraîchissant, très divertissant et surtout addictif. Cerise sur le gâteau : son relatif succès ouvre la voie vers un retour du genre à la télévision. Que demande le peuple ?

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18 février 2012

Desperate Housewives [8x 13]

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Is This What You Call Love? // 6 400 000 tlsp.

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   Il aura fallu attendre le 13ème épisode de la dernière saison pour que le défilé d'anciens personnages de Desperate Housewives commence enfin, si l'on met à part la venue sympathique mais inutile de Danielle un peu plus tôt. Cette semaine et j'espère jusqu'à la fin de la série, Julie Mayer est donc de retour, moins disgracieuse qu'avant et surtout enceinte jusqu'au cou ! Les auteurs n'ont encore pas fait preuve d'une grande originalité puisqu'une histoire similaire avait été racontée il y a quelques saisons de ça avec Danielle et Bree. Déjà à l'époque, le sujet de l'avortement avait été soigneusement évité et c'est encore le cas ici. Apparemment, Julie n'y a pas pensé. Ou alors on ne juge pas utile de nous le préciser. En revanche, l'adoption, ça elle peut et elle compte bien aller jusqu'au bout de sa démarche, déjà bien entamée, même si sa mère est évidemment totalement contre. Susan s'emploie donc sans surprise et sans énergie à lui mettre des bâtons dans les roues mais c'est peine perdue... pour le moment. Au lieu de ça, elle se prend une énorme rafale de la part de sa fille, une scène à laquelle je ne regrette pas d'avoir assisté ! C'est toujours bien agréable quand un personnage ose la remettre en place. Et là, bravo Julie ! C'était du grand art. Cela dit, on se doute qu'elle gardera l'enfant. Soit elle prendra la décision rapidement soit au moment de l'accouchement, quand elle tiendra l'enfant dans ses bras. Ou alors elle fera une fausse-couche et le problème sera réglé. C'est déjà arrivé, donc ça peut arriver encore. Oui, il faut réfléchir comme ça désormais pour deviner ce qui va se passer dans la série et c'est bien malheureux. Oubliez les "Oh, ils ne l'ont jamais fait, donc ils vont tenter le coup !". Notons une fois de plus que Mike apparaît et disparaît selon les besoins de l'intrigue : il n'est pas là pour le dîner désastreux mais il est là après pour discuter après avec Julie de cette terrible femme avec qui ils partagent leur vie. Ne parlons pas de M.J., qui n'existe plus.

  Autre personnage à nous ravir de sa présence : Orson ! On s'attendait à le voir revenir rapidement puisqu'il était le seul en mesure d'aider Bree à ce stade. Alors quand en plus son nom apparaît au générique... on passe l'épisode à guetter son retour. C'est curieux, mais quand le moment est enfin arrivé, je l'ai trouvé particulièrement inquiétant. Je n'arrive pas à savoir si ça vient de la mise en scène ou de l'acteur, mais j'étais plis effrayé que soulagé de le revoir. Alors est-ce que c'est bien lui qui a roulé sur Chuck ? Le mystère reste entier et les scénaristes n'ont visiblement pas l'intention de nous révéler son identité pour l'heure. Puisqu'on a appris cette semaine que Shawn Pyfrom allait revenir à son tour (alors qu'Andrew est censé habiter dans le voisinage hein...), on peut éventuellement tabler sur lui aussi. Dans les deux cas, ils ont un passif qui laisse penser que ce n'est pas le genre d'acte qui leur fait peur, même si c'était un accident dans le cas d'Andrew. Ce qui m'embête un peu, c'est que j'aimerais plutôt qu'Andrew enfonce encore un peu plus sa mère, comme il l'avait promis en saison 2 lorsqu'elle l'avait jeté au bord de la route comme un malpropre. Là, il lui avait juré qu'il se vengerait au moment où elle s'y attendrait le moins. Et la promesse n'a jamais été tenue jusqu'ici. C'est le moment ou jamais mais je n'y crois pas trop : Bree n'y survivrait pas. Allez, je me laisse quand même un petit espoir... La scène réunissant Bree avec les autres housewives était assez puissante dans son genre. On en voudrait plus souvent des comme ça.

  Lynette va-t-elle enfin s'acoquiner avec un autre homme que Tom avant la fin de la série (et de retomber dans ses bras donc) ? C'est bien partie. Frank est un assez bon candidat tout compte fait. Felicity Huffman possède une bonne alchimie avec lui mais je crois qu'en fait l'actrice est tellement bonne qu'elle en a une avec tous ses partenaires. C'est vrai, quand on regarde bien, tous les duos qui ont été testés avec elle, même les plus improbables, ont fonctionné. J'ai hâte de la redécouvrir dans un autre rôle à la télévision ou au cinéma. Des quatres héroïnes, c'est elle qui mérite le plus bel après-Desperate. Lynette semble enfin prête à aller de l'avant. C'est une très bonne nouvelle pour les prochains épisodes. Bon et puis Gaby... elle n'est pas franchement gâtée cette semaine mais la forte présence (sans mauvais jeu de mot) de Juanita arrange bien l'affaire. Eva Longoria s'est même fendue d'une prestation assez remarquable pendant l'espace de quelques secondes, tout en émotion. Comme quoi : quand elle veut, elle peut !

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// Bilan // Les scènes clé de chaque intrigue et les performances des actrices permettent largement de sauver un épisode qui s'annonçait médiocre. Impossible de voir pour le moment une quelconque ligne directrice à l'approche du final par contre... 

18 février 2012

Tueurs En Séries [Sur le tournage d'"Alcatraz"]

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Au programme cette semaine : "House" annulée, "Being Human US" renouvelée - HBO dévoile la date de "The Newsroom" - Une onzième saison de "Smallville"... en comics - Une bataille judiciaire dans les coulisses de "The Walking Dead" - Henry Ian Cusick dans "Fringe", David Schwimmer dans "Web Therapy", Peter Mensah dans "True Blood" - On répond à vos questions : "Rookie Blue", "Community" - La bande-annonce de la saison 3 de "Kenny Powers" - Notre reportage sur le tournage d'"Alcatraz" - Les premières images de la minisérie "The Hatfields & McCoys", avec Kevin Costner et Bill Paxton...

 

17 février 2012

The Vampire Diaries [3x 14]

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Dangerous Liaisons // 3 080 000 tlsp.

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   Le destin de la saison 3 de The Vampire Diaries est entre les mains d'un seul personnage : Esther. Le salaire des acteurs aussi : pour faire de la place aux Originals et leur gentille maman, la moitié des personnages principaux est au chômage technique ! Point de Tyler, de Bonnie, d'Alaric et bien sûr de Jeremy dans les parages. Ce n'est pas désagréable en soi mais ces apparitions/disparitions ont quand même de quoi agacer à la longue. Mais revenons-en à EstHer. Comme prévu, elle a un plan et celui-ci n'implique pas de pardonner Klaus. Bien au contraire. Alice Evans est presque flippante lorsqu'elle parle de ses enfants comme de monstres. Dommage que les casteurs de la CW se sentent toujours obligés de faire preuve d'un jeunisme sans limite. Le personnage aurait certainement gagné en charisme s'il avait été un peu plus âgé. Esther pourrait facilement passer pour la soeur aînée de Klaus ! Ils ne sont pas non plus foulés au sujet des interprétes de Kol et Finn. Le premier passe encore mais alors le deuxième... Le fait qu'il soit laid et si proche de sa petite môman le condamne automatiquement. Il sera le premier à mourir. Enfin si la menace de tous les tuer en même temps tient toujours d'ici deux épisodes. On peut s'attendre, bien évidemment, à de multiples rebondissements à ce sujet et ça s'annonce plutôt fun. En plus, Bonnie et sa mère pourraient bien être associées à tout ça. Ce sera à double tranchant : soit elles gâcheront tout, soit elles trouveront une utilité (enfin !). Cela dit, le problème ce n'est pas que la sorcière n'est pas utile, c'est qu'elle n'est que ça. Un outil scénaristique bien pratique mais un personnage tout à fait vain. On pourra certainement compter sur Elijah pour faire bouger les lignes. C'est le plus méfiant de tous. Le plus attachant aussi. Le plus beau ? On l'aime bien. Ca change de la face de babouin de Klaus (oui, c'est méchant).

   L'idée s'associer Caroline à Klaus ne me plaisait pas beaucoup au départ mais les scénaristes et les acteurs ont su être convaincants cette semaine. On a envie d'y croire, on a envie qu'elle succombe à ses charmes (ou ce qui est censé en être). Mais le fait que Tyler soit absent est bien pratique pour cela. Que se passera-t-il à son retour ? L'épisode tournant beaucoup (trop) autour des couples établis et potentiels, les auteurs ont décidé de lier également Matt et Rebekah. On est déjà beaucoup moins convaincu étant donné le charisme de l'une et l'absence de charisme de l'autre. Depuis le départ, Rebekah est présentée comme une sorte d'alter ego masculin de Damon. La logique était donc de les pousser dans les bras l'un de l'autre et les auteurs n'ont pas perdu de temps en organisant une partie de jambes en l'air en guise de cliffhanger ! J'aimerais bien que leur relation ne se limite pas à une historiette sans lendemain. Quitte à ce qu'il y ait un nouvel obstacle entre Damon et Elena, autant qu'il soit crédible. Parce que depuis qu'il redevient de plus en plus gentil et "normal", Stefan perd tout son maigre intérêt...

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// Bilan // Lorsque Vampire Diaries se perd dans de multiples intrigues amoureuses, elle redevient un teen show presque classique qui a beaucoup moins de saveur. Heureusement, cela a toujours une impact plus ou moins grande sur l'aspect mythologique. Un épisode en demi-teinte donc, mais qui, comme souvent, est prometteur pour la suite...

16 février 2012

Grey's Anatomy [8x 14]

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All You Need Is Love // 10 270 000 tlsp.

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   On sait Grey's Anatomy particulièrement douée pour plonger ses personnages dans les pires des horreurs avec aplomb mais, de temps à autres, elle est aussi capable de leur offrir quelques moments de bonheur simples. Et c'est sans doute parce qu'on est trop habitués à les voir souffrir que lorsqu'ils sont heureux, on est encore plus heureux pour eux qu'ils ne le sont eux-même ! Cette Saint Valentin aura donc été lumineuse pour les jeunes parents Meredith et Derek, qui s'amusent comme des adolescents pendant que Lexie, qui n'a rien de mieux à faire en ce jour, s'occupe de Zola. On ne se lasse pas de les voir souriants et complices. Et on se permet même de croire que ça va durer... Callie et Arizona n'ont pas bénéficié d'un temps d'antenne énorme mais suffisamment en tous cas pour nous ravir de leur plénitude communicative. Puis c'était sympa de revisiter la caravane de Derek, sur les hauteurs boisées de Seattle. Par contre, j'ai poussé -littéralement- un cri d'horreur en voyant leur progéniture, la petite Sofia, le temps d'un plan. Qu'est-ce que c'est que cet enfant horriblement laid ? Quant à Bailey, c'est bien simple : on l'a rarement vue aussi rayonnante ! Ben est bien trop prétentieux pour être LE Prince Charmant, mais l'alchimie entre Jason George et Chandra Wilson est indéniable et permet de pardonner quelques niaiseries inutiles. Le dîner aux chandelles à l'hôpital, c'était légèrement too much. Puis je suis un peu déçu de ne pas avoir vu Miranda en talons aiguilles. Elle aurait été magnifique. Ou ridicule.

   Bien évidemment, cette fête des amoureux n'aurait eu aucun intérêt si tout le monde avait nagé dans le bonheur le plus parfait. On ne peut pas dire que Lexie a vécu une soirée aussi horrible que prévue puisqu'elle l'a terminée avec les deux derniers hommes qui ont compté dans sa vie : Mark et Jackson. Malheureusement, l'épisode s'arrête quand le fun commence. J'aurais bien aimé parier sur une partie à trois mais je me fourvoie clairement. Je suppose qu'on ne reparlera plus de ce moment super gênant et bizarre pour elle et qu'il n'aura aucune conséquence particulière. C'était bien agréable de voir Lexie un peu plus que d'habitude, je dois dire. On pourrait regretter que les scénaristes ne l'utilisent pas mieux et plus souvent mais l'occasion se présentera peut-être plus tard, si la série dure encore un moment... Son intrigue médicale était assez horrible dans son genre et aurait pu être excellente si la petite-amie du patient n'avait pas été aussi horripilante dès le départ. Sinon, j'ai un vrai problème avec Mark et surtout sa copine invisible. Pourquoi se refuser à la montrer davantage ? Cela ne fait que rendre ce triangle amoureux ennuyeux et prévisible. La soirée a été particulièrement douloureuse pour Richard mais hors antenne. Pourtant, la scène où il raconte à Bailey son drame était très émouvante. Autant dire que la suite s'annonce d'une teneur lacrymale rarement égalée... Alex a passé une bonne fête, lui. Il a lu une lettre à une petite fille. Il a montré son humanité. Ca arrive une fois pas an. C'était dans cet épisode.

   Et puis il y a bien entendu Cristina et Owen, plus en crise que jamais, qui ont vécu une atroce Saint Valentin malgré une toute petite touche d'espoir à la fin, histoire de ne pas trop nous déprimer. Cristina a l'air de vouloir leur donner une dernière chance... encore une dernière chance... j'ignore sous quelle forme elle va se matérialiser car à l'heure actuelle, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait les sauver. Et je ne veux pas que ça arrive de toute façon. Je suis peut-être cruel mais c'est le genre de couple qu'on a juste pas envie de voir épanoui, contrairement à Derek et Meredith. Ils nous ennuieraient. La scène de l'ascenseur était émouvante, tout en retenue, mais celle qui a opposé Teddy à Owen peu de temps après était plus bouleversante encore. Je vais encore paraître cruel mais je n'ai pas envie qu'ils se réconcilient. Pas avant longtemps. Ce serait trop facile de pardonner si vite, même d'ici à la fin de la saison et même si Teddy se rend compte qu'elle avait besoin de projeter toute sa douleur sur quelqu'un et que c'est lui qu'elle a choisi (à juste titre). Et puis c'est excitant car on fonce vers l'inconnu les concernant : comment Teddy va-t-elle se remettre de la mort d'Henry ? Comment Owen va tenir le coup, avec toutes les responsabilités qui sont les siennes désormais en tant que Chief ? Bon courage aux auteurs parce que, pour le moment, je ne les imagine même pas rester dans la série en fait. Je voudrais un Owen Hunt out, une Addison Montgomery qui le remplace et puis... non, je ne sais pas vraiment pas ce qu'on va faire de Teddy.

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// Bilan // Grey's Anatomy a fêté la Saint Valentin à sa façon, entre rires et larmes, avec toujours autant de pertinence et de puissance dans les dialogues et dans les prestations des uns et des autres. 

15 février 2012

Glee [3x 12]

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The Spanish Teacher // 7 810 000 tlsp.

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   Ah bon, Will Schuester est professeur d'espagnol ? On le savait tous mais on avait juste préféré oublier ce facheux détail qui n'avait pas grand sens depuis le départ, Matthew Morrison ayant l'air d'être aussi à l'aise avec l'espagnol que Sue Sylvester avec le rouge à lèvres. Les auteurs ont quand même décidé de jouer sur cette absurdité en construisant un épisode qui se voulait "muy caliente" tout autour. Comme à chaque fois que les efforts se concentrent sur ce personnage abominablement lisse et sans intérêt, on s'ennuie profondément. Sa nouvelle dispute avec Emma, censée nous attendrir, n'a fait que rayer un peu plus un disque déjà inécoutable depuis longtemps. Le pire, c'est que les scénaristes ont vraiment l'air de croire que le public s'intéresse à lui. Wake up guys ! Il n'y a plus grand monde qui suscite l'intérêt dans Glee, certes, mais il est certain que Will ne fait partie du petit groupe ! Cet épisode en dit quand même long sur le système éducatif américain, même s'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre bien entendu. On découvre que Will a choisi d'enseigner l'espagnol parce que c'est la seule place qu'il a trouvé à l'époque et il souhaite maintenant se reconvertir en prof d'histoire mais sans plus de conviction. Ca se passe comme ça aux Etats-Unis apparemment : on choisit un peu par défaut de devenir enseignant déjà mais, en plus, on détermine la matière seulement après. Je ne voudrais pas caricaturer non plus, mais la réalité ne doit pas être si éloignée. Je me souviens du père de Dawson qui devenait prof de je ne sais plus quelle matière lui aussi du jour au lendemain. Et les exemples ne manquent pas ! Bref, le système français est très loin d'être parfait mais on ne peut que relativiser après avoir vu ça. Pour que le tableau ne soit pas complètement noir, le personnage interprété par Ricky Martin vient équilibrer les choses en se voyant proposer le poste de Will non pas par défaut mais parce qu'il a ça en lui depuis toujours, et que ça a un sens par rapport à ses origines, ses parents, son histoire... Le chanteur s'en sort correctement, mieux que prévu même, et semble plutôt à l'aise pour quelqu'un qui n'a fait l'acteur qu'à de rares occasions dans des telenovelas. Ce n'est clairement pas lui le maillon faible de l'épisode ! Sa prestation avec Santana sur La Isla Bonita était d'ailleurs très bonne, sans difficulté la meilleure. I'm Sexy and I know It frôlait le ridicule en revanche mais c'était pour mieux nous préparer à la suite...

  Je ne sais pas ce qui était le pire : Le Bamboleo de Sam avec ses affreuses chaussures ou la prestation façon torero de Will sur du Elvis Presley ? On sait bien que Glee aime jouer avec le décalage et surprendre mais elle dépasse parfois les limites du ridicule et c'était le cas ici. Il n'y avait rien de drôle là-dedans, c'était juste pitoyable et embarrassant. Il y a eu deux-trois autres passages chantés assez mauvais mais inoffensifs. Les intrigues amoureuses sont toujours aussi peu inspirées. Elles passent le temps. Le pire est donc à craindre pour le prochain épisode spécial St Valentin... De son coté, Sue est toujours à la recherche d'une histoire potable. Cette fois, elle a pris la décision de devenir mère. Ce n'est pas une direction totalement saugrenue après ce qui est arrivé au personnage ces derniers temps, entre la mort de sa soeur et sa relation avec Beckie, mais ça ressemble quand même plus à une mauvaise idée qu'autre chose. On n'a pas envie de voir Sue devenir mère. Ce n'est pas ce qu'on attend d'elle, même si on ne sait plus très bien concrétement ce qu'on attend d'elle. Son altercation avec la coach de l'équipe de natation était tout à fait délicieuse en tous cas. Enfin une rivale à sa hauteur verbale !

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// Bilan // Un épisode de Glee qu'on oubliera bien vite, et c'est sans doute mieux ainsi.

14 février 2012

The River [1x 01 & 1x 02]

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Magus (Series Premiere) // Marbeley // 7 950 000 tlsp.

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What About ?

Un aventurier célèbre, star de la télévision, est porté disparu lors d'un voyage au fin fond de l'Amazonie. Durant des années, accompagné de sa femme et de son fils, le Dr Emmet Cole a partagé - via son show télé - ses découvertes de contrées éloignées. Aujourd'hui, la chaîne finance une expédition filmée façon télé réalité pour tenter de le retrouver. Une équipe de cameramen suit de près les recherches menées entre autres par la famille et des amis du disparu. Tous embarquent à bord d'un bateau qui remonte l'Amazone et va les amener à faire des rencontres pour le moins effrayantes...

Who's Who ?

Créée par Michael R. Perry (Dead Zone, Millenium) & Oren Peli (Paranormal Activity). Avec Eloise Mumford (Lone Star), Thomas Kretschmann (La Chute, Wanted, King King) Joe Anderson (Across The Universe) Paul Blackthorne (Lipstick Jungle, 24, The Dresden Files) Leslie Hope (24)...

So What ?

   Tôt ou tard, cela devait arriver : la télévision allait s'emparer du phénomène Paranormal Activity/ Rec. & co pour l'adapter au format série. Alors apprendre que ce sont ceux qui en sont à l'origine qui allaient s'y coller avait quelque chose de rassurant et d'excitant, si tant est que le genre nous plaise. Et c'est mon cas, à petite dose. J'attendais donc The River avec une certaine impatience, d'autant que l'on a absolument rien de comparable à l'antenne actuellement et que le genre de l'horreur se résume à The Walking Dead, mais elle est finalement bien plus et bien moins que ça (comprendra qui pourra). Je ne peux qu'être déçu par le résultat, je ne m'attendais pas à tant d'inconsistance et si peu de fun...

   Le format du "found footage" est-il adaptable à la télévision ? The River prouve que oui. J'avais peur que les tremblements de caméra ne passent pas et nous donnent plus la nausée qu'autre chose mais non. On s'y habitue vite et le réalisateur a su ne pas en abuser. On peut d'ailleurs globalement saluer son travail sur le pilote, qui met particulièrement bien en avant les décors. Pour une fois, on a la chance de ne pas avoir affaire à un fond vert. C'est très appréciable. Ca l'aurait été encore plus si le scénario avait été à la hauteur des ambitions mais il ne l'est vraiment pas. On nous plonge très rapidement au coeur de l'Amazonie, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi, mais on oublie de nous présenter les personnages dignement. On doit donc se contenter d'une suite de clichés face à une famille dysfonctionnelle dont on survole les maux. On ne s'attend pas à une grande profondeur de ce point de vue là dans un film mais dans une série, c'est beaucoup plus génant. On est censé s'attacher à eux, avoir envie de suivre leurs aventures semaine après semaine et pourtant, je ressors de ces deux épisodes plus agacé qu'autre chose par le petit groupe. Il faut dire que les acteurs ne sont pas non plus super convaincants dans l'ensemble. ABC a vraisemblablement considéré que le concept se suffisait à lui-même et que la distribution avait peu d'importance. Pourtant, elle en a forcément, surtout lorsqu'on demande de jouer des choses tout à fait invraisemblables, voire ridicules ! Dans ma ligne de mire, une des dernières scènes du pilote, qui sonne comme l'apothéose du grand n'importe quoi. Leslie Hope s'époumone sous la tempête tandis tout le monde s'agite autour d'elle afin d'avoir la peau de cette bête mystèrieuse qui leur a causé bien des sueurs froides. Il y avait quelque chose de profondément embarrassant à ce moment-là pour les acteurs et la production. Presque de la pitié. Et ce sentiment a été accentué avec l'intrigue du second épisode, "le monstre de la semaine", lorsque la pauvre jeune fille qui ne parle pas un mot d'anglais est "habitée" par l'esprit de l'aventurier star, à travers une libellule qui s'est infiltrée dans son oesophage. C'est aussi stupide que ça en a l'air. Au bout du compte, l'aventure n'existe pas. Le fil rouge est traité en second plan. Tout ce que les auteurs souhaitent, c'est nous effrayer avec une nouvelle histoire chaque semaine. Il faut vraiment être très peureux pour se laisser prendre au jeu...

   The River est une déception sur le fond, mais une jolie réussite sur la forme. Le rejet du feuilletonnant est un mal qui ne cesse d'accroître et qui nous gâche les séries les plus prometteuses. The River en est la dernière victime en date. Combien en faudra-t-il encore avant que les chaînes et le public ne se réveillent et donnent de nouveau leur chance à ces séries qui nous font vibrer chaque semaine et qui vont un peu plus loin que le divertissement basique ?

What Chance ?

Huit épisodes suffiront pour prouver que The River aurait fait une bien meilleure série d'été, avant de disparaître définitivement du paysage.

How ?

13 février 2012

Touch [Pilot]

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Pilot // 12 010 000 tlsp.

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What About ?

Martin Bohm, père célibataire veuf, est hanté par son incapacité à communiquer avec son fils de 11 ans, très perturbé depuis la mort de sa mère. Mais tout change le jour où il découvre que celui-ci est un petit génie, qui voit ce que personne d'autre ne remarque et qui est capable de connecter entre eux deux événements qui semblent ne rien avoir en commun à la base...

Who's Who ?

 Créée par Tim Kring (Heroes, Preuve à l'appui). 

Avec Kiefer Sutherland (24), David Mazouz, Gugu Mbatha-Raw (Undercovers), Danny Glover (L'Arme fatale, La couleur pourpre...)...

So What ?

   Après la débâcle Heroes, un des plus grands gâchis sériephiliques de ces dernières années, Tim Kring s'est donné beaucoup de mal pour réussir son retour médiatique. A travers le script de Touch, il a trouvé les mots justes pour séduire Keifer Sutherland, finalement aussi étonné que nous de revenir si rapidement à la télévision, une saison seulement après la fin de 24. Une fois ce pilote visionné, on comprend parfaitement ce qui a pu plaire à l'acteur, car on ne peut que partager son enthousiasme : une scénario ingénieux et ambitieux en premier lieu; un personnage principal charismatique, dont la quête est profondément touchante, mais qui, par bien des aspects, n'a pas grand chose en commun avec le cultissime Jack Bauer qu'il connait par coeur; et surtout une message positif tout à fait rassurant en ces temps de crise et d'individualisme, en partant de l'idée de que nous, être humains de la planête Terre, sommes tous liés les uns aux autres. Effet papillon, six degrés de séparation... autant de concepts bien connus brassés intelligemment pour offrir un pilote convaincant, même quand il verse parfois dans l'invraisemblable, le trop plein de coincidences. On soupire un instant puis on se dit que c'est quand même vachement bien... pour l'instant.

   Je ne suis pas un grand fan de 24, et je n'en ai d'ailleurs pas vu grand chose pour être honnête, mais je suis heureux de constater grâce à Touch que Kiefer Sutherland n'est pas un acteur mono-expressif. C'est Jack Bauer qui devait l'être, tout simplement. L'intérêt de la série ne résidait sans doute pas dans ses prestations mais dans l'action, les twists et une certaine forme d'originalité lorsque le show a été lancé. Il a l'occasion ici de s'appuyer sur une palette d'émotions d'emblée plus large, en majeure partie grâce à la relation que son personnage, Martin Bohm, entretient avec son fils, que l'on dit "autiste" pour résumer même si le mot n'est jamais prononcé dans le pilote (sans doute pour éviter toute polémique). Le fait que le petit garçon soit muet est d'ailleurs, à mon avis, une grande force de la série et aide le concept à ne pas paraître ridicule. S'il parlait, son "don" pourrait rapidement devenir risible. Vous l'imaginez expliquer tout ce qu'il a compris à son père ? Les enfants savants, ça passe mal à l'écran. Du coup, Bohm se retouve dans la position de celui qui doit déchiffrer les signes et s'agiter sur le terrain. Le duo fonctionne à merveille ainsi, avec tout ce que cela implique d'émouvant à travers l'apprivoisement progressif et le dévouement sans failles. Le personnage de l'assistante sociale n'est pas inintéressant mais il va avoir du mal à se faire naturellement une place dans la suite de la série sans que cela paraisse forcé ou répétitif. De manière générale de toute façon, je suis assez pessimiste sur les prochains épisodes. Aussi réussi soit ce pilote, il pose finalement les bases d'un procédural à histoires bouclées qui ne tiendra la route que si les auteurs prennent autant de soin à peaufiner leurs intrigues que dans le pilote. On pourrait très rapidement tomber dans le prévisible et le tiré par les cheveux le cas échéant. Il n'y a véritablement que l'évolution entre le père et son fils qui m'intéresse et je suppose qu'entre le pilote et le dernier épisode de la première saison, l'avancée sera très limitée...

   En bref, Touch a toutes les cartes en main pour être considéré comme un divertissement haut de gamme, avec un concept de départ fort (et fort casse-gueule) mais des épisodes indépendants à qualité variable. N'étant pas client du genre, je risque fortement de passer mon tour, mais je reconnais que ce pilote parfaitement exécuté m'a plu et touché, et je préfère rester sur cette bonne impression.

What Chance ?

   Après un beau lancement derrière American Idol, le destin de Touch est difficile à prévoir (mais le fils du héros doit bien le connaître, lui...). Si la FOX la diffuse bien le lundi soir à la place d'Alcatraz à partir de Mars, il y a de fortes chances qu'elle voit ses audiences fondre comme neige au soleil au fil des semaines. Mais on peut d'ores et déjà s'attendre à un renouvellement, étant donné que la chaîne va certainement déjà annuler coté drama The Finder, Terra Nova, Fringe et House (et c'est sûr à 100% pour cette dernière). 

How ?

12 février 2012

Ringer [1x 11 & 1x 12]

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Par UglyFrenchBoy

It Just Got Normal // What Are You Doing Here, Ho-Bag?

1 400 000 tlsp. // 1 180 000 tlsp.

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   À ses débuts, Ringer faisait essentiellement l’objet d’analyses dans les médias pour la présence, puis la performance de Sarah Michelle Gellar. L’actrice avait-elle réussi son retour ? Etait-elle bonne dans un tel double rôle ? Honnêtement, en mettant de côté mon admiration pour celle qui a incarné avec brio la célèbre chasseuse de vampires,  je me suis longtemps posé la question. Il était difficile de juger puisque jusqu’ici, la série se concentrait avant tout sur la distinction entre les deux sœurs, de leurs  traits de caractère stéréotypés à leur environnement, sans oublier leur apparence. Difficile donc d’être réellement crédible dans ces conditions, ce que soulevait très justement le Los Angeles Times au mois de septembre. 

   Désormais,  Bridget et Siobhan sont toutes les deux à New York. Elles n’interagissent pas (encore) ensemble, mais se retrouvent dans les mêmes lieux et côtoient chacune Henry. Exit les décors de faux bars parisiens, la présence de la tour Effel à toutes les fenêtres ou encore les tenues vestimentaires improbables inspirées par les grands créateurs français. Les deux Américaines sont dans la même ville et le look ne suffit plus. C’est ici même que la plus grande difficulté commence. Et comme le rappelle également le quotidien américain, même pour des comédiens confirmés, incarner des jumeaux est loin d’être une chose aisée, citant  au passage les performances décevantes de Jeremy Irons ("Faux-semblants") ou encore John Lithgow ("L’esprit de Caïn"). Sarah Michelle Gellar n’est peut-être pas Bette Davis ("La Mort frappe trois fois"), mais on la sent véritablement à l’aise dans ces rôles. Bien sûr on peut regretter qu’une des sœurs soit obligée d’avoir une frange et les cheveux détachés pour se différencier de l’autre dans It Just Got Normal.  Passé ce défaut, on peut apprécier la performance de SMG,  avec une composition plus solide que lors de la première partie de la saison. Le personnage de Siobhan prend un peu plus d’épaisseur au même moment où le naturel d’une Bridget impulsive revient au galop. Le coup de poing à Jason Dohring était appréciable, au même titre que le « Oh screw you bitch! » lâché en pleine face (botoxée) d’Andrea Roth. Côté guests, notons dans le même registre une Mädchen Amick au visage assez peu naturel et au jeu caricatural (« You really want to do this, now? ») ainsi qu’une mini réunion "Sexe Intentions" avec la présence de Sean Patrick Thomas en chauffeur de limousine dans What Are You Doing Here, Ho-Bag?.

   Au-delà du casting, Ringer ne manque pas de quelques incohérences et des flashbacks du plus mauvais effet. Mais que serait la série sans ses défauts qui lui confèrent presque un certain charme ? Le flashforward en ouverture du 11e épisode n’apportait pas grand-chose au récit, l’effet scénaristique n’était pas forcément réussi, mais j’ai apprécié l’esthétique de la scène et sa référence à Psychose. En espace d’un instant, le thème archi rebattu de la dualité s’harmonisait à celui du voyeurisme (trop peu abordé à ce stade) et du désir, ces deux derniers étant souvent associés dans les fictions. Une nouvelle fois le résultat est inégal, le 12e épisode étant supérieur à son prédécesseur. L’enquête sur le « bain de sang » (l’expression prête à sourire avec l’absence à l’écran de toute trace d’hémoglobine)  éveille enfin un petit intérêt, tandis que l’agression sexuelle supposée de Juliet pourrait presque lancer un débat sur la notion de « viol consenti ». Que s’est-il réellement passé entre l’adolescente que l’on devine en mal d’attention et  son nouveau professeur ? Il est trop tôt pour le dire, mais les événements permettent de faire avancer la relation entre Bridget et sa (fausse) belle-fille.  Un lien que j’apprécie. Peut-être que Sarah Michelle Gellar pourra, après l’annulation prévisible de la série, camper le rôle d’une jeune mère de famille ? L’idée est plaisante. En attendant, la confrontation entre les deux sœurs ne devrait plus tarder, en espérant que les scénaristes ne la réservent pas pour le series season finale et parviennent également à plonger le téléspectateur dans une confusion volontaire, façon The Vampire Diaries (Elena / Katherine).

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// Bilan // Loin des yeux, loin du cœur ? Après sa pause hivernale prolongée, Ringer a peut-être du mal à fidéliser son public, mais la série prouve qu’elle a encore du potentiel avec son 12e épisode. Les intrigues à tiroir et la mise en scène se montrent plus discrètes, au profit des acteurs, exception faite des guests. À ce stade, la série aurait tout de même besoin d’un nouveau rôle féminin de taille. 

11 février 2012

Tueurs En Séries [Episode du 10 Février 2012]

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Au sommaire : - "Sons of Anarchy", "Luck" et "Secret Life" renouvelées - "The Firm" déprogrammée et remplacée par "Awake" - La tragédie de Columbine racontée dans une mini série - Castings : Bobby Cannavale dans "Boardwalk Empire", deux nouveaux dans "Boss", Terry O'Quinn rejoint "Falling Skies" - On répond à vos questions : "Teen Wolf", "Merlin" - La bande-annonce de la saison 2 de "Fairly Legal" - Coup de projecteur sur l'oeuvre de Ricky Gervais - L'incrust des séries lors du Super Bowl 2012

10 février 2012

The Vampire Diaries [3x 13]

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Bringing Out The Dead // 2 740 000 tlsp.

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   Malgré quelques baisses de tension ça et là, cette saison 3 de The Vampire Diaries, maintenant bien entamée, s'avère toujours aussi solide. Tout ce qu'on pourrait reprocher à la série, c'est de nous surprendre moins souvent qu'auparavant. Par exemple, on sait pertinemment depuis que cette intrigue des cercueils de Klaus a été introduite ce que contient le quatrième. Pas de surprise : il s'agissait bien de la mère des Originals. Elle est tout de même parvenue à nous étonner en pardonnant illico presto son fils, matricide quand même. On frôle l'incohèrence pour le simple plaisir de surprendre mais je suis à peu près sûr que les scénaristes trouveront une explication convaincante. En terme de trame narrative, il fallait clairement redonner du poids à Klaus. Si chacun des membres de sa famille sont contre lui, il est forcément condamné. Et il ne peut pas l'être. Du moins pas maintenant. Parce que je ne vois pas nécessairement le personnage poursuivre un arc au-delà de cette saison. Je garderais bien Elijah ou Rebekah en revanche... Pas vous ? En tous cas, on est à peu près sûrs de ne pas voir bien longtemps les deux frères de la famille tant les acteurs semblent dénués de charisme et de talent. On dirait même de simples figurants. Je crois que la production avait déjà pété son budget avec tous les autres guests... Le diner qui a précédé le retour de la famille au complet et qui mettait en scène, face à face, les deux duos de frères était assez jouissif dans son genre. On ne sera maintenant pas très étonné de voir débarquer cette Tatia Pretova un de ces quatres... 

   La famille est clairement au centre de cet épisode, à travers le lien qui unit Elena à Alaric notamment, à nouveau remis en avant pour un résultat tout à fait convaincant et poignant. Avec les récents dysfonctionnements de sa bague, on pouvait se poser des questions quant à la survie du monsieur, alors qu'en temps normal, on ne se serait pas trop inquiété. Du coup, je ne sais pas si ces soucis avaient été introduits à cet effet ou qu'il y a quand même quelque chose d'autre derrière ? A moins que ce ne soit la présence du Dr. Fell qui ne la dérègle ? Elle est d'ailleurs assez peu présente dans cet épisode bien qu'elle en soit l'un des sujets de discussion principal et on ne s'en porte pas plus mal. Je ne sais pas pourquoi, mais le courant ne passe pas entre le personnage, l'actrice et moi... Le fait qu'elle en fasse des tonnes pour paraître si charmante y est peut-être pour quelque chose... Les Frères Scott-style. Le mystère s'épaissit en tous cas au sujet du "serial-killer" (on va le nommer comme ça en attendant d'en savoir plus). Ma curiosité est quand même bien piquée, j'avoue. Pendant ce temps-là, Bonnie et sa mère ont vécu leur petit moment d'adrénaline, noyé dans la masse, et Caroline a carrément perdu son père, Bill. C'était triste, réellement, même si l'on ne connaissait pas vraiment le personnage. Le fait qu'il suive jusqu'au bout ses convictions était courageux de la part des auteurs. Je m'attendais vraiment à ce qu'il se transforme lui aussi afin de lui faire comprendre que sa haine envers les vampires n'était pas tout à fait justifiée. Rien de tout ça, juste de jolies scènes entre le père et la famille, et entre Caroline et Elena. En revanche, Tyler est désespèrement absent (encore une histoire de contrat sans doute) et on ne sait pas très bien dans quelle direction va pouvoir aller son intrigue maintenant. Et puis signalons que Matt et Elena se rapprochent doucement, alors que les frères Savaltore s'éloignent d'elle. Les fans vont crier au scandale si les scénaristes les remettent ensemble mais on sait très bien que ce ne sera que de courte durée. Alors à quoi bon ?

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// Bilan // Tendu, prenant et émouvant, cet épisode de Vampire Diaries figure parmi les plus réussis de cette saison 3. Il inaugure beaucoup de bonnes choses pour la suite et quelques unes un peu moins bonnes aussi...

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