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Des News En Séries, Le Blog

4 avril 2012

Desperate Housewives [8x 19]

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With So Little To Be Sure Of // 8 500 000 tlsp.

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   Plus que trois épisodes de Desperate Housewives. Oui ! Et après celui-là, ABC entame une pause de quelques semaines (retour le 29 Avril). Par curiosité, j'ai regardé la bande-annonce du prochain épisode : rien d'excitant à l'horizon. Vous vous rendez compte ? La série va se terminer et tout le monde semble s'en cogner. J'ai beau avoir été l'un des détracteurs les plus remontés de la série ces dernières années, je ne peux m'empêcher de trouver la turnure que prennent les événements extrêmement triste. Les torts sont très certainement partagés : ABC n'a pas fait beaucoup de promo avant le lancement de la saison, elle n'en a pas fait des masses non plus depuis la rentrée, préférant se concentrer sur ses nouveautés -ce qui peut se comprendre aussi- et elle ne semble pas décidée à en faire tellement plus à l'approche du final. C'est tout à fait regrettable mais on aurait pu s'attendre à ce que la puissance du show se suffise à elle-même afin que le public revienne en masse pour assister à son dernier souffle. A l'heure qu'il est, on se demande même si les 10 millions vont être dépassés pour le series finale ! Ce sera le cas, je pense. Mais il ne faut pas s'attendre à du 20 millions non plus... 

   La plus grande faute revient de toute façon à Marc Cherry et toute son équipe créative. Ils n'ont pas su diriger ce navire dans la bonne direction. On peut déjà dresser un bilan partiel de la saison 8 : elle est meilleure que les précédentes, à n'en pas douter, grâce à quelques bonnes idées, mais pas à la hauteur de ce qu'on était en droit d'attendre. L'effet nostalgie aurait dû être exploité plus à fond, avec des retours plus nombreux et moins anecdotiques. Les auteurs auraient dû tenter d'adopter des narrations différentes. C'était le moment ou jamais de se laisser aller. Et puis l'intrigue fil rouge de la saison, pourtant prometteuse, aurait dû bénéficier d'un meilleur traitement. Au final, il n'y a que Bree qui est vraiment touchée. C'est encore le cas dans l'épisode de cette semaine où tous les soupçons reposent sur elle. Les flics de Fairview sont à claquer. Le détective chargé de l'enquête était marié à Chuck ou bien ? Il se comporte comme tel ! Je veux bien croire qu'ils étaient bons amis mais y'a des limites à la connerie ! Il fait absolument n'importe quoi. Son collègue remet à peine en question ses méthodes douteuses et illégales. Et puis de toute façon, c'est probablement de cette manière que les scénaristes vont s'en sortir : cela va jouer en faveur de Bree au bout du compte, je suis prêt à le parier ! Toutefois, le dernier guest important de la série, Scott Bakula dans le rôle de l'avocat spécialisé dans les affaires criminelles Trip Weston, ne déçoit pas ! Le duo avec Marcia Cross semble déjà fonctionner parfaitement. Va-t-elle tomber dans ses bras, comme ce fut le cas avec Karl il y a quelques années de ça ? Ca ne m'étonnerait pas du tout. Il faut bien qu'elle finisse ses jours avec quelqu'un (si ce n'est pas derrière les barreaux d'une prison du moins)...

   Je ne vais pas m'appesantir sur l'intrigue de Gaby, plutôt amusante tant qu'elle n'était pas traitée avec sérieux, puis profondément agaçante dès lors qu'il a fallu en faire tout un plat ! Le machisme de Carlos, on en a soupé ! C'est une constante cette année : les auteurs n'ont absolument rien à dire sur le couple alors ils brodent, ils brodent... et il n'en ressort rien de bon. Les histoires de Lynette et Tom sont peut-être toujours les mêmes cette saison, avec une redondance qui frôle la paresse, mais il s'en dégage en même temps une progression dans la douleur et dans la gravité qui est intéressante et surtout bouleversante. Il n'y avait rien à jeter cette fois, dans aucune des scènes : de l'effrondement de Lynette dans sa voiture, à sa réaction totalement puérile face à Jane jusqu'à la scène déchirante entre Tom et Jane, assez inattendue d'ailleurs étant donné que les passages où aucune des housewives n'apparait sont très rares. Et puis Jane ne se contente pas d'être une simple rivale ou la méchante belle-mère. C'est un soulagement. Sa détresse à elle aussi est tocuhante. Finalement, même si on a l'impression de revoir encore et encore la même chose, cette répétition rend l'ensemble encore plus douloureux et il en ressort toujours au moins un élément nouveau, un éclaircissement inédit sur la situation. Rarement une séparation télévisuelle n'aura été traitée sur la longueur avec autant de profondeur. C'est peut-être ce dont on se souviendra le plus une fois la saison achevée...

   On ne se souviendra en tout cas sûrement pas des storylines de Renee ! De ses répliques peut-être, et encore... On sait bien qu'elle n'a pas autant d'importance que les autres et ce serait peut-être dommage de gaspiller trop de temps avec elle, mais Vanessa Williams mérite plus que de la figuration. Mais la mise en abîme est amusante : Renee se plaint elle-même de ne pas être assez chouchoutée par ses "amies". Ben est encore aux abonnés absents mais on en est presque soulagé. Sa présence n'est jamais bon signe. On notera les apparitions de Bob et Lee. Bob a falli avoir un intérêt, et puis finalement non. Et Lee a accompagné Sainte Susan au début de son intrigue du jour. Voilà que Mike nous a caché un terrible secret ! Cette affaire de boîte était assez excitante au départ puis tout est retombé comme un soufflet dès qu'on a découvert son contenu. Une famille cachée ? Non, trop simple ! Je ne m'attendais pas à ce que ce soit une soeur autiste ni que c'est de cette manière que les auteurs allaient "forcer" Julie à garder son bébé mais la manoeuvre était tirée par les cheveux et ridicule. Je ne suis pas surpris le moins du monde de la conclusion -qui était quand même très émouvante avouons-le- et elle me sidère dans le fond. Pour une série qui voulait au départ oser, choquer, casser les clichés... elle a bien changé ! 

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// Bilan // Jusqu'au bout, semble-t-il, la saison 8 de Desperate Housewives sera un non-événement. Même dans les meilleurs instants, il manque quelque chose. Sad sad sad.

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3 avril 2012

The Vampire Diaries [3x 18]

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The Murder Of One // 2 240 000 tlsp.

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   Diantre ! On l'aura attendue cette étincelle, proche de l'éclair de génie, qui fait basculer la routine trop bien installée de la saison 3 de Vampire Diaries vers une perspective bien plus alléchante. Les scénaristes s'étaient semble-t-il reposer sur leurs lauriers ces derniers temps mais ils se rattrappent dignement grâce cet épisode, pas exempt de défauts mais bien plus consistant que les précédents. La distribution a d'abord été bien mieux gérée, offrant à chacun un temps de parole précieux. Bon, Jeremy n'a pas eu l'occasion d'ouvrir la bouche mais sa délivrance est proche. Tyler est toujours aux abonnés absents mais, là encore, tout porte à croire qu'il va vite revenir dans la course, pour la dernière fois ? Le fait est que si la petite bande parvient à tuer Klaus, elle tuera aussi automatiquement Tyler et l'ensemble des vampires qu'il a "créé". Ca se passe comme ça chez les Originals ! Ce twist totalement inattendu relance les enjeux parfaitement pour la fin de la saison et vaut bien mieux que la malédiction de Mama Original. Elle a d'ailleurs abouti à la mort du "moche" frère sans que cela n'étonne personne. C'était son destin. C'était écrit sur sa tête. Sage est partie avec lui. J'allais dire "un peu trop vite" mais en fait je m'en fous. Son introduction laissait penser qu'elle aurait un rôle un peu plus important à jouer mais elle ne manquera à personne (comme la plupart des personnages féminins de passage à l'exception de Rebekah).

   Le retour de Klaus ne m'a pas fait tressauter : Rebekah et Elijah sont bien plus intéressants dans le fond. ll faudra attendre pour revoir ce dernier, mais la première, en revanche, a une fois de plus crevé l'écran ! Elle a passé son épisode à torturer un Damon -shirtless- de façon bien perverse et je m'étonne toujours que de telles scènes puissent passer à 20h sur un network (certes, moins regardé que 80% des chaînes câblées). C'était visuellement assez dur. Pendant ce temps, Bonnie passait aussi au grill de son coté mais de manière beaucoup plus soft puisque Klaus avait besoin d'elle pour rompre le sort jeté par Esther. Elle s'en est bien sortie, Kath Graham y compris avec un passage où elle craque franchement bienvenu. Après tout ce qu'elle a enduré, il était temps que les auteurs lui donnent l'occasion de nous montrer son désespoir. On peut dire qu'elle en est arrivée à un point où on se demande bien comment elle pourrait se relever. L'amour de Jeremy ? En parlant d'amour, doucement mais sûrement, le triangle amoureux -qui n'a jamais vraiment disparu- reprend quelques couleurs. On prépare clairement la fin de la saison et l'éventuel couple Elena/Damon très attendu par les fans, depuis trop longtemps maintenant. L'attitude de Stefan est presque exemplaire : il ne cherche pas à se voiler la face et pose la bonne question à Elena... Une fois encore, Caroline est plus utilisée pour détendre l'atmosphère et adoucir les moeurs mais c'est un rôle qui lui sied parfaitement, même si on regrette de temps en temps son coté plus sombre. Sa conversation avec Alaric sur le premier meurtre qu'elle a commis était intéressante... jusqu'à ce qu'elle le laisse inexplicablement seul (sans doute par naïveté). C'était une manière facile de préparer le cliffhanger où il avoue avoir caché -enfin son alter ego serial killer- le pieu restant pouvant tuer les Orginals. C'était tout naze, même si ça permet de rejoindre les deux grandes intrigues du moment. Mal amené, pas super bien joué sur le moment et pas digne d'une fin d'épisode, surtout vu la révélation précédente bien plus choquante. 

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// Bilan // Cet épisode de Vampire Diaries relance -enfin- la saison et l'amène vers une dernière ligne droite qui s'annonce palpitante, et espérons à la hauteur de la réputation de la série, en utilisant à bon escient l'ensemble des personnages, des historiques aux Originals. Il risque d'y avoir pas mal de casse ! 

2 avril 2012

Don't Trust The B----- In Apartment 23 [Pilot]

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 Pilot // Diffusion le 11 Avril

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What ?

June, une jeune fille gentille et honnête tout droit débarquée de sa campagne natale, doit, contre son gré, emménager à New York avec Chloé, qui se trouve être son parfait opposé : une fêtarde invétérée, sans morale et diablement sexy, dont le meilleur-ami n'est autre que... James Van Der Beek, l'ancienne star de "Dawson", particulièrement imbu de sa personne. Pour couronner le tout, leur voisin est un pervers qui ne cesse de les mater ! Le pire dans tout ça, c'est que Chloé est bien décidée à faire de la vie de June un enfer...

Who ?

Créée par David Hemingson (How I Met Your MotherKitchen Confidential). Réalisé par Jason Winer (Modern Family). Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Veronica Mars), Dreama Walker (The Good Wife), James Van Der Beek (Dawson), Liza Lapira (Traffic Light, Dollhouse)...

So What ?

   AB(itch)C a encore frappé ! Après les insolentes texannes de GCB (qui me ravissent toujours autant quatre épisodes plus tard), c'est au tour de Don't Trust The B---- In Apartment 23 de faire ses débuts bien tardifs sur la chaîne de l'alphabet. Détail "amusant" : ce sont les deux séries d'ABC qui ont eu les meilleurs retours des publics test lors de la saison des pilotes l'an dernier ! Je ne suis pas étonné le moins du monde. En revanche, je suis plus suspicieux sur la stratégie qui consiste à les lancer en fin de saison. Certes, il est plus facile d'en faire la promotion à cette période alors qu'à la rentrée il y a tellement de nouveautés que le public s'y perd. Mais on voit bien avec GCB qu'ABC n'a pas franchement fait exploser le budget pub ! Il ne restait peut-être plus de sous. Même sanction pour DTTB (pour les intimes) ?

   Ainsi, la première chose à retenir de ce premier épisode très très efficace, c'est que "Le Beek c'est chic" dixit Chloé. On ne peut la contredire : James Van Der Beek est juste excellent ici et il joue à la perfection une version très exagérée de lui-même. Grâce à ses vidéos Funny Or Die, l'acteur avait su casser son image du gentil et rêveur Dawson et Apartment 23 lui donne l'opportunité de le faire à plus grande échelle auprès d'un public plus large. En tant que fan invétéré de la série pour ados, je n'étais que joie et excitation à chacune de ses apparitions, d'autant que les réfèrences à Dawson étaient nombreuses. Preuve qu'elle a marqué toute une génération (les autres risquent par contre de se sentir exclus). L'ensemble du casting est très solide : Krysten Ritter a la bitch attitude dans les veines et ses répliques sont toutes excellentes; je connais moins Dreama Walker et j'étais même assez étonné qu'on la choisisse pour jouer une fille "bien" tant son visage respire la perversion (et le plastique) mais elle s'avère parfaite elle aussi, d'autant que June ne se laisse pas faire, bien au contraire. Et si la pire des garces n'était pas celle que l'on croit ? Je vois bien un retournement de situation de ce type en cours de route. A force de se faire malmener, elle pourrait devenir le bourreau. Une perspective très excitante... Il va de toute façon falloir que la série évolue à un moment donné car le format actuel, aussi efficace soit-il, ne peut pas tenir trois saisons comme ça sans lasser.

   Le pilote de Don't Trust The B---- ne se contente pas de laisser entrevoir du potentiel : il l'exploite à fond ! Les auteurs et les acteurs ont tout donné (et le réalisateur, qui avait déjà inauguré Modern Family, s'en sort comme un chef). Certaines répliques sont franchement osées (une histoire de concombre notamment...). Cette comédie n'a que des atouts. Elle mérite assurément un joli succès !

What Chance ?

   Je crains que Don't Trust The B---- ne soit pas plus compatible avec Modern Family que Cougar Town et Happy Endings. Elle n'est pas assez familiale. En revanche, elle a toutes les chances de cartonner sur les 18/34 ans ! ABC devrait vraiment envisager de lancer un deuxième carré comédie s'adressant à cette cible. Oui mais où le proposer ? Il n'y a pas la place... Etant donné que la série de Courteney Cox a toutes les chances d'être annulée, un duo avec Happy Endings quelque part dans la semaine serait déjà pas si mal...

How ?

1 avril 2012

Coming Next 2012 [1er Round: The CW]

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Comme chaque année, je vous propose pendant quelques semaines de découvrir les nouveaux pilotes de la saison prochaine, chaîne par chaîne, et de voter pour vos favoris. Il y a 3 ans vous aviez élu le spin-off avorté de Gossip Girl, Lilly, il y a deux ans c'était No Ordinary Family et l'année dernière, Alcatraz l'avait emporté, prenant l'avantage sur Ringer et Once Upon A Time. Bref, vous n'avez pas vraiment eu le nez creux jusqu'ici mais je renouvelle ma confiance en vous. On va y arriver cette fois ! J'en suis sûr... Petite nouveauté cette année, les dramas et les comédies seront séparés.


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La saison 2012/2013 sera la 6ème de la CW. 5 ans qu'elle enchaîne les flops. 5 ans qu'elle est "la chaîne qui ne monte pas". La prochaine sera-t-elle la bonne ? Son nouveau président semble en tout cas vouloir se démarquer de son prédecesseur en proposant des projets un peu plus diversifiés et surtout plus porteurs et ambitieux... Espérons qu'il les privilégie au détriment de saisons supplémentaires vraiment pas méritées de Gossip Girl, 90210 et j'en passe...

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Tous les synopsis et visuels suivants sont tirés du dossier La Saison des Pilotes 2012 d'AlloCiné

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1. CULT

Créé par Rockne S. O'Bannon (Farscape).
Réalisé par Jason Ensler (Hart Of Dixie).


Une jeune assistante de production particulièrement curieuse qui travaille sur une série télévisée très populaire intitulée "Cult" enquête avec un journaliste blogueur sur une tentative de meurtre et des disparitions mystérieuses qui ont eu lieu sur le tournage. Et si les fans les plus mordus essayaient de recréer dans la vraie vie les crimes vus dans le programme ?


Avec Jessica Lucas (Melrose Place, Nouvelle Génération), Matthew Davis (Vampire Diaries), Robert Knepper (Prison Break, Heroes), Alona Tal...

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2. THE CARRIE DIARIES

Créé par Amy Harris (Sex & the City, Gossip Girl). Adapté de l'oeuvre de Candace Bushnell. Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck) et Stephanie Savage (Gossip Girl, Hart Of Dixie).


La jeunesse de Carrie Bradshaw bien avant qu'elle ne philosophe sur l'amour et le sexe dans Sex & the City, alors qu'elle est en dernière année de lycée dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre dans les années 80 et qu'elle rêve déjà de New York. Sa mère est morte au début de l'été et elle sait que cette année sera différente pour elle, mais elle est loin d'imaginer que ce sera à ce point...


Avec AnnaSophia Robb (Jumper, Soul Surfer), Austin Butler (Life Unexpected), Katie Findlay (The Killing), Ellen Wong (Combat Hospital), Brendan Dooling, Freema Agyeman (Doctor Who, Londres Police Judiciaire), Matt Letscher (Eli Stone, Brothers & Sisters), Stefania Owen (Running Wilde)...

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3. FIRST CUT

Créé par Jennie Snyder (90210, Lipstick Jungle).


Une chirurgienne débutante, heureuse de laisser derrière elle son passé, découvre que l'ambiance de l'hôpital dans lequel elle évolue désormais lui rappelle furieusement ses années lycée où elle n'était vraiment pas populaire...


Avec Mamie Gummer (Off The Map, The Good Wife), Justin Hartley (Smallville), Michael Rady (Greek, Melrose Place, Nouvelle Génération, Mentalist), Necar Zadegan, Kelly McCreary, Jack Coleman (Dynastie, Heroes, Vampire Diaries)...

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4. THE SELECTION

Créé par Sarah Fain et Elizabeth Craft (Lie To Me, Dollhouse, Women's Murder Club).
Réalisé par Mark Piznarski (Gossip Girl)


300 ans dans le futur, les Etats-Unis n'existent plus et ont été remplacés par une monarchie à huit niveaux (allant de la famille Royale, les "Ones", jusqu'aux fous, malades et sans-abris, les "Eights"). Une jeune femme pauvre, America, une "Five", est désignée lors d'une loterie pour participer à une compétition dans le but de devenir la prochaine reine d'une nation déchirée par la guerre. Elle se retrouve alors face à 35 autres candidates. Mais son problème, c'est qu'elle est déjà éperdument amoureuse... d'un "Six" !


Avec Aimee Teegarden (Friday Night Lights), Ethan Peck (10 Things I Hate About You), Martin Donovan (Damages, Boss), Léonor Varela, Peta Sergeant...

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5. BEAUTY AND THE BEAST

Créé par Jennifer Levin (FBI : portés disparus) et Sherri Cooper (Brothers & Sisters).
Réalisé par Gary Fleder.


Remake de la série des années 80. En 2003, une adolescente prénommée Catherine est attaquée et poursuivie par un homme mais une bête étrange parvient à la sauver elle, mais pas sa mère qui était alors à ses cotés. 9 ans plus tard, elle vit en colocation avec sa soeur, Heather, et elle est devenue flic. Avec sa partenaire, Tess, elle enquête sur le meurtre d'un célèbre éditeur de presse. Sur le corps de celui-ci, des empreintes ont été trouvées mais elles correspondent à un homme appelé Vincent Koslow... mort en 2002 en Afghanistan. Pourtant, les deux jeunes femmes retrouvent sa trace et découvrent qu'il est toujours vivant. Il vit dans un mystérieux entrepôt. Catherine semble alors le reconnaître...


Avec Kristin Kreuk (Smallville), Jay Ryan (Terra Nova), Austin Basis (Life Unexpected), Nicole Gale Anderson (JONAS), Nina Lisandrello...

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6. JOEY DAKOTA

Créé par Bert V. Royal (Easy Girl). Produit par Mark Harmon (NCIS).


Une réalisatrice de documentaires voyage dans le temps pour empêcher la mort d'une rock star des années 90 qu'elle idolâtre. Elle va découvrir à ses dépends que les choses sont bien plus compliquées qu'elle l'imaginait...


Avec Craig Horner (Legend of the Seeker), Amber Stevens (Greek), Scott Wolf (La Vie à cinq, V)...

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7. ARROW

Créé par Greg Berlanti (Everwood, No Ordinary Family) et Marc Guggenheim.

Réalisé par David Nutter (Mentalist).


 Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et la petite amie de celui-ci, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...


Avec Stephen Amell (Hung), Katie Cassidy (Supernatural, Melrose Place), Willa Holland (Newport Beach), Susanna Thompson (Deuxième Chance), David Ramsey (Dexter), Paul Blackthorne (The River, Lipstick Jungle), Colin Donnell (Pan Am), Colin Salmon...

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8. SHELTER

Créé par Mark Schwahn (Les Frères Scott). Produit par J.J. Abrams et Bryan Burk.


Le personnel d'une station estivale de la Nouvelle-Angleterre s'efforce de satisfaire les besoins pratiques, émotionnels et souvent incongrus des clients, tout en essayant de gérer leurs propres amitiés, rivalités et romances...

Avec Zachary Abel (Make It Or Break It), Malese Jow (Vampire Diaries), Hannah New, Eka Darville, Elizabeth Henstridge, Trent Ford...

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A vos votes ! (dans cette phase du "Coming Next", vous pouvez voter pour autant de pilotes que vous le souhaitez).



31 mars 2012

Ringer [1x 18 & 1x 19]

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 Par UglyFrenchBoy

That Woman's Never Been A Victim Her Entire Life // Let's Kill Bridget!

1 160 000 tlsp. // 1 110 000 tlsp.

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   « This is not a story about forgiveness… » Voila six mois que la série Revenge nous assène de ce précepte somme toute éternel.  Curieusement, alors que l’on n’attendait plus grand-chose d’elle, Ringer s’approprie parfaitement cet adage jusqu’à atteindre une perversité aussi insoupçonnée que délectable. Il va sans dire que la deuxième partie de saison élève très nettement le niveau de la série et celle-ci se transforme progressivement en un thriller de plus en plus méticuleux et où l’attention du téléspectateur est primordiale. Le portrait des personnages s’étoffe au fil des épisodes et l’enquête policière de l’agent Mochado, très ennuyeuse au début, prend une tournure inattendue. Il est donc question de revanche,  sur le passé, et plus globalement sur soi-même (Bridget), ou sur une personne spécifique suite à la disparition d’un être cher (Machado, Siobhan). Une notion traitée avec une noirceur qui manque cruellement au « Comte de Monte-Cristo à la plage » d’ABC…

   Le personnage de Victor Machado se laisse ainsi engloutir dans sa quête. Faire condamner Bodaway Macawi est devenu une affaire d’obsession travaillant au corps et à l’esprit cet intrépide agent du FBI. Au point où celui-ci est désormais mis à pied. Nestor Carbonell se voit enfin offrir une partition plus intéressante. Il réussit parfaitement à être crédible sous les traits de revanchard que plus rien n’arrête. Le plan du visage en sang face à une foule voyeuriste, qui immortalise son combat en pleine rue, est une réussite : on y voit toute la frénésie de l’homme et, en parallèle, la curiosité malsaine d’une société avide de sensationnel. Celle-ci n’hésite pas à  faire partager sur les plateformes de vidéos en ligne du contenu à la limite du raisonnable. Si le propos n’est pas abordé en profondeur, il en est toujours question quand Machado se sert de cette curiosité pour enregistrer la mort factice de Bridget et ainsi la protéger. J’ai trouvé ingénieux de la part des scénaristes d’avoir ouvert l’épisode « Let’s kill Bridget! » sur un flashforward Le procédé aurait prêté à rire il y a encore deux mois, mais désormais, il intrigue, Ringer étant devenue assez imprévisible. Je l’avoue, lors de la reconstitution de la scène, je me suis même surpris à me demander ce qu’il pourrait advenir de la suite de la série en l’absence de son héroïne.

   Au-delà de la revanche, une question se pose : et si Ringer traitait de la résilience ?  Question légitime à ce stade, même s’il est bien trop tôt pour se la poser de façon définitive. Le travail de deuil passera-t-il par le renoncement du côté de Siobhan ? La vengeance enferme les gens dans leur passé. Elle les rattache à des fantômes, au point de leur empêcher de profiter du présent. C’est ce que Henry cherche à faire comprendre à son interlocutrice.  On doute de la pertinence du discours, mais quand Siobhan regarde sa sœur dans le bar et s’imagine la tuer, les intentions du personnage deviennent floues. À mon avis, les producteurs ne reproduiront pas deux fois une scène et si cette dream sequence (ce n’en est pas vraiment une) est une facilité, employée honteusement dans la bande-annonce (bravo CW !), elle n’est pas forcément là pour tromper le public. Dans son traitement, il est évident qu’il ne s’agissait pas de la réalité. Siobhan a certes échoué dans son mariage et dans sa quête, mais il reste à savoir si elle est capable de vivre pleinement une histoire avec l’homme qu’elle aime, d’apprécier ce qui lui est offert, tout en laissant vivre sa jumelle. La probable arrestation de Henry  risque d’ailleurs de changer la donne.

   Au début de la série, je regrettais l’absence d’un personnage féminin capable de tenir tête à Sarah Michelle Gellar. Je n’ai pas cru un instant au potentiel d’Andrea Roth. Et si je m’étais trompé ? Clairement, Catherine n’a pas la moindre once de morale et est prête à tout pour arriver à ses fins. Mais quelles fins ? Le fait de ne pas connaître précisément son but la rend particulièrement dangereuse. Le dernier plan de « Let’s kill Bridget » m’a rappelé Heather Locklear… Ou du moins Heather Locklear il y a dix ans. Au-delà d’un visage peu naturel en commun, les deux actrices ont cette expression semblable lorsqu’elles sont intriguées. Catherine n’a peut-être pas le charisme d’Amanda Woodward, mais elle peut se montrer finalement plus manipulatrice que son aînée.  Elle semble tirer ici toutes les ficelles. Pour le rappeler, l’épisode répond à des questions laissées en suspend au début de la saison et les flashbacks sont, pour une fois, presque tous indispensables. On a donc peut-être enfin trouvé plus redoutable que Bodaway Macawi…

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// Bilan // Le sentiment (s’il en est un) de revanche est finalement bien exploité à travers tous ses stades, que ce soit via Bridget, Siobhan ou Machado. Après l’épisode 16, ce dernier personnage confirme dans le 19 tout son potentiel. La quête de chacun s’entremêle et même si le genre et le contexte ne permettent pas une observation sur la nature humaine, l’aspect thriller  est désormais suffisamment bien mené pour le clamer haut et fort : oui, Ringer est une bonne série et on ne pas va s’excuser de l’aimer désormais.


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30 mars 2012

Tueurs En Séries [Episode du 30 Mars 2012]

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Au sommaire : - "Smash", "Being Human" et "Portlandia" renouvelées - "The L.A. Complex" prolongée - Les premières photos de la nouvelle Carrie Bradshaw, du nouveau couple Holmes/Watson et de Green Arrow - Maria Bello dans "Touch", Alyssa Milano devient une "Mistresses" - La première BA de la saison 7 de "Doctor Who" - On répond à vos questions : "The River", "Drop Dead Diva", "Suits"... - Le teaser de "Workingirls", la nouvelle comédie de Canal + - Le retour de "La Chanson du Dimanche" - James Van Der Beek se la joue collé serré !

 
29 mars 2012

Once Upon A Time [1x 17]

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Hat Trick // 8 820 000 tlsp.

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      "Isn't It About Time?" comme dirait le Chapelier Fou d'Alice Au Pays Des Merveilles à Emma. Il était effectivement temps que l'héroïne reprenne une place plus importante dans le récit et quoi de mieux pour cela qu'une prise d'otage qui aboutit, enfin, sur une prise de conscience ? On sent que la fin de saison approche même si on ignore encore ce qui se profile vraiment. L'histoire imaginée par Lewis Carroll est probablement l'une des plus riches qui soit, elle a été sujette à de multiples interprétations, elle sert de référence à énormément d'oeuvres quand elles n'en sont pas directement inspirées. Bref, Once Upon A Time n'a pas cherché à réinventer le mythe, et il valait mieux, mais s'est contentée, avec brio, d'aligner les clins d'oeils plutôt fidèles à l'original : le lapin était là, la chenille aussi, le labyrinthe, la dame de coeur... il ne manquait plus qu'Alice en fait ! Ce sera certainement pour plus tard. Voilà une carte qu'il était préférable de ne pas abattre trop tôt. Sebastian Stan, dans le rôle du Mad Hatter, était formidable et il n'y aucun parti pris là-dedans puisque je ne l'ai pas vu dans ses prestations précédentes, de Kings à Gossip Girl. Il a su jouer la folie avec finesse et les auteurs l'on bien aidé en lui écrivant une partition parfaite ! Il a été boulerversant et drôle. Voilà un personnage profondément triste et désespéré. 

   Cet épisode m'a d'abord surpris par sa noirceur. On pouvait s'attendre à ce que le voyage à Wonderland soit fait de mille couleurs. Il était propice à l'extravagance et à la légéreté. Pourtant, même si les décors regorgeaient de jolis effets (et on peut dire que le résultat était "moins pire" que d'autres fois), le propos, lui, était tout sauf joyeux. Pas le temps de s'émerveiller avec l'Evil Queen ! Elle est venue dans un but précis et elle ne repartira pas tant qu'elle ne l'aura pas atteint, abandonnant "pour l'éternité, ce pauvre Jefferson. La Dame de Coeur n'est pas très sympathique non plus dans son genre. Pourquoi avoir choisi de ne pas nous montrer son visage ? Toutes les explications sont possibles à ce stade : parce qu'on la connait en fait déjà ? Parce qu'elle n'a justement pas de visage ? Parce que la production n'avait pas réussi à trouver l'interpréte idéale en temps et en heure ou n'avait plus l'argent nécessaire pour payer l'actrice, qui se devait de renom ? M'est avis tout de même que cela prendra tout son sens plus tard. On en restera de toute façon pas là avec elle. Le passage de la tête coupée était hallucinant : ridicule et jouissif à la fois. Inattendu en tout cas, ça c'est certain. Le rendu était tel que le public jeune pouvait toutefois ne pas être choqué. J'ai apprécié cette petite audace. Il en faudrait plus souvent. La prise d'otage à Storybrooke, assez violente par moment, n'était pas non plus des plus attendues dans ce type de série "light". Ca laisse présager de très bonnes choses pour la suite... Un truc qui ne m'a pas du tout plu en revanche : la scène de course poursuite dans le labyrinthe à Wonderland. Elle était baclée; les acteurs riaient aux éclats alors qu'ils étaient censés être effrayés. J'imagine bien que c'était fun à tourner (et encore, devant un fond vert, je ne suis pas sûr que ce soit si amusant que ça pour eux) mais un peu de rigueur quand même !

   Ce qu'on peut en retenir du point de vue de la mythologie, c'est d'abord que Wonderland semble être un monde à part, éloigné de FairyTale Land et évidemment de Storybrooke. Qu'en ce sens, les personnages qui y vivent n'ont pas été frappés par la malédiction de l'Evil Queen, ce qui explique pourquoi Jefferson se souvient de tout, de qui il est et de qui sont Regina et les autres.  Ca n'explique toutefois pas comment il est arrivé là. Du coup, je me suis demandé si le monde imaginaire de Peter Pan serait lui aussi, dans le futur, un autre monde à part ? Peut-être que la réponse pour le retour à FairyTale Land se trouve dans ces "mondes parallèles" ? La perspective qu'Emma puisse avoir des pouvoirs magiques dont elle ignore encore l'existence et qu'elle n'est capable de maitriser est intéressante. Ca me fait un peu penser à Olivia Dunham de Fringe et ses capacités extraordinaires. J'ai beaucoup aimé les dialogues pour une fois, plus inspirés et plus profonds, n'ayons pas peur des mots. Notamment cette théorie de Jefferson sur nous autres, être humains, qui pensons souvent que l'on aimerait qu'une situation se régle "comme par magie" alors que l'on ne croit précisément pas en la magie. J'ai aimé aussi la scène entre Emma et Mary Margaret sur leur attachement l'une à l'autre. Quand on sait qu'elles sont mère et fille, les répliques prennent une toute autre ampleur. Je suis plus dubitafif quand à l'annonce de l'alliance -temporaire ?- Regina/Mr. Gold. C'est un rebondissement qui me fait peur, parce que je ne veux pas que Once Upon A Time tombe dans ce jeu des masques qui tombent et retombent sans cesse avec toujours des visages différents derrière. Le syndrôme Prison Break, pour être plus clair : "je suis de ton coté", "non je suis du tien", "oh et puis finalement non..." et ça n'en finit plus et c'est lourd.  

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// Bilan // Je veux plus d'épisodes de Once Upon A Time dans cet esprit-là ! Plus sombres, plus tristes, plus désespérés. Plus riches. Les rebondissements étaient surprenants, la grande histoire a avancé, l'émotion était constamment présente tout comme le bizarre et l'absurde. 

 

28 mars 2012

Desperate Housewives [8x 18]

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Any Moment // 8 700 000 tlsp.

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   "Honey: I'm here, You're Queer and I'm Used To It" ! Ceci est la meilleure réplique de cet épisode et je dois dire qu'il y en avait pas mal d'excellentes. Si je devais faire un gros reproche aux storylines d'Any Moment, c'est qu'elles étaient toutes extrêmement prévisibles. Dès la première scène d'exposition, on savait comme elles allaient se conclure. C'est souvent le cas avec Desperate Housewives, certes. Pourtant, cette fois, j'y ai trouvé mon compte. Sans doute parce que il y avait un bel équilibre entre humour et émotion et qu'il s'en dégageait quelque chose de tendre et de sincère. On a souvent l'impression que les auteurs de la série maltraitent leurs personnages avec des histoires qui ne sont pas à la hauteur, ou qu'ils les trahissent en leur refusant toute évolution. Devant cet épisode, j'ai ressenti beaucoup de bienveillance et d'amour. Ou peut-être que je deviens nostalgique à l'approche de la fin...

   On ne se lassera jamais assez de le dire mais Bree est LE personnage qui a le plus évolué au fil de ces huit années. A moins que ce ne soit le seul qui ait évolué ? Son discours de tolérance auprès de son fils, si naturellement maternel, nous renvoyait alors à l'époque de la saison 2, celle où elle abandonnait Andrew au bord de la route parce qu'il était différent et surtout odieux (non parce qu'il ne faut pas l'oublier non plus). Elle en a parcouru du chemin depuis et c'est assurément une belle leçon qu'elle nous offre là. Si seulement elle pouvait être entendue... Si seulement les séries avaient ce pouvoir... Au fond, je crois qu'elles l'ont. Un peu. Ca me rassure de le croire en tout cas. C'était évidemment un plaisir de retrouver Andrew, qui nous avait vraiment manqué malgré ses retours réguliers, et même sa petite amie temporaire a su être touchante lorsqu'elle a avoué à Bree qu'elle savait pertinement qu'Andrew était homosexuel mais qu'elle aimait ce sentiment de normalité, même factice, qu'il lui procurait. Cette illusion d'amour. C'était atrocement triste et plein d'espoir en même temps. Bref, c'était une belle intrigue. Je craignais pourtant le pire au départ... J'espère que la présence d'Andrew chez Bree ne sera pas invisible dans les prochains épisodes. Entre son retour et celui de Julie, il y a comme un air de saison 1 qui se dégage de Wisteria Lane ces temps-ci. C'est agréable.

   Julie, justement, a encore dû faire la maman avant même de le devenir. D'ailleurs, sa grossesse ne semble plus lui poser problème. Comme par hasard... Ca me débecte. Elle a joué le rôle de la mère de sa propre mère mais aussi celui de la mère de son propre frère. C'est elle qui avait raison depuis le début et la détresse psychologique de Susan est une bien trop facile excuse à sa bêtise chronique. Une partie de moi avait donc envie de détester cette intrigue, assez banale qui plus est dans son déroulement. Et puis la scène des pots de confiture est arrivée et là, indéniablement, c'est l'émotion facile qui l'a emporté. C'était important de traiter du deuil à travers M.J. aussi. Je suis content qu'ils l'aient fait. Et puis ça nous a évité que Susan s'apitoie trop sur son sort cette fois-ci. Un répit de courte durée sans doute...

    Chez les Scavo, il y avait de l'espièglerie dans l'air et c'était vraiment fun de voir Lynette et Penny faire équipe pour reconquérir le coeur de Tom alors que les choses sont devenues très sérieuses avec Jane. Je ne m'attendais pas vraiment à ça, d'ailleurs. Je pensais que Lynette allait agir seule, ou éventuellement aidée par Renee. Mais celle-ci était bien trop occupée avec son Ben et sa demande en mariage. Pitié, que la série ne se termine pas sur leur union ! On en veut pas. Enfin on s'en fout disons. Et au fait, pas d'investigation sur le meurtre de Mike ? Rien de plus que la pauvre réplique bâclée de l'épisode précédent ? Et pas de remord de la part de Ben ? Il se sent bien dans sa peau, ça va ? J'ai comme l'impression que si les ménagères s'en sortent au final, en particulier Bree, ce sera "grâce" à lui. Il se dénoncera. A moins que Karen n'abatte sa carte "petite confession avant mon dernier souffle" ? Mais pour en revenir à Lynette, la claque virtuelle qu'elle s'est mangée à la fin était attendue. Elle n'en était pas moins émouvante, comme tout ce qui touche au couple Scavo de toute façon. Notre héroïne n'a peut-être pas été très maligne avec son plan mais elle a réussi, sans nulle doute, à bouleverser Tom. La reconquête est définitivement en marche... et en bonne voie !

    A nouveau, c'est à Gaby que revient la partie la plus faible de l'épisode. Son entrée dans le monde du travail permet toutefois de changer un peu la donne même si, dans le fond, le résultat à l'écran est le même : on s'amuse de ses frasques, de son extravagance, de son incapicité à avoir les pieds sur Terre, mais on regrette toutefois son absence de réalisme. Ce n'est pas étonnant qu'Eva Longoria a tant de mal à émouvoir quand on lui en donne l'opportunité : il n'y a rien de tangible chez Gabrielle. Elle est un personnage et une caricature avant d'être humaine. Je crois qu'il est temps que je fasse la paix avec ce fait. Elle ne sera jamais comme je la voulais. Un peu comme la série dans son ensemble, d'ailleurs. 

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// Bilan // Un beau moment passé en compagnie des Housewives de Wisteria Lane. Tout était presque parfait. 

27 mars 2012

The Vampire Diaries [3x 17]

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Break On Through // 2 730 000 tlsp.

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   Depuis quelques épisodes, The Vampire Diaries n'est plus à la hauteur. Les prises de tête se multiplient et le fun disparait peu à peu. La faute à qui ? Difficile à dire. Je ne suis pas super fan de ce que Klaus et sa famille ont apporté globalement mais c'est depuis qu'ils sont partis -momentanément à n'en pas douter- que la série vit pourtant ses heures les plus confuses. Les scénaristes ne semblent pas vraiment savoir quelle direction ils souhaitent prendre pour la suite et fin de la saison, ou alors ils cachent très bien leur jeu. En dehors du trio principal, les personnages vont et viennent. Ca ne me dérangeait pas plus que ça au début.  Maintenant ça devient lourd ! Tyler a disparu depuis combien de temps déjà ?

   Il faut toutefois reconnaître que cet épisode était légèrement meilleur que les précédents. C'est un petit exploit sachant que Bonnie, sa mère et ce qui lui sert de beau-frère y avaient une place importante. Mais en réalité, c'est Caroline, qui les accompagnait, qui a donné tout son souffle à l'intrigue grâce à son humour, son optimisme et sa légéreté. Bonnie lui doit beaucoup. Pour ne pas changer, Abby a fait n'importe quoi. Personnellement, j'ai beau cherché : je ne comprends toujours pas ce qui peut justifier son départ ! Sa décision n'avait absolument rien de logique, surtout face aux arguments solides de Caroline. Elle va faire quoi maintenant ? Errer comme une âme en peine on ne sait où en dévorant un ou deux être humains par jour ? C'est vraiment à ça qu'elle aspire ? Incompréhensible ! Pour une fois qu'on avait un peu de compassion pour Bonnie, c'est rapé ! La colère domine maintenant, même si ce n'est absolument pas de sa faute à elle. Dans le rayon "les scénaristes déconnent à plein régime", il y a la question de la bague de Jeremy qui n'a pas vraiment été soulevée alors qu'elle aurait logiquement dû l'être de toute urgence ! Elena prend contact avec son frère et on a la décence de nous le montrer quelques secondes -il n'est donc ainsi pas qu'une voix au téléphone comme je le craignais- mais elle omet de lui dire qu'il serait de bon ton de retirer sa bague, au cas où. On pourrait arguer que c'est pour ne pas l'inquiéter, surtout qu'il donne l'air de se plaire là où il est. Mais mieux vaut prévenir que guérir, non ? Je pensais qu'une fois que le frère et la soeur raccrocheraient, on verrait des corps entassés dans la chambre du jeune homme, mais même pas ! Pour la prochaine fois ?

   La storyline de "crazy Alaric" ne m'a pas déplu mais je reste contrarié par cette soudaine révélation qu'il a un passé plus sombre que prévu. Au fond, ça se tient. Les auteurs l'ont bien expliqué. Et puis après tout, il est un chasseur de vampires ! Mais bon, ça tombait vraiment trop à point nommé pour sonner juste. J'aurais voulu qu'il trucide bien comme il faut Meredith mais son heure n'est pas arrivée apparemment. Pas très étonnant dans le fond : l'actrice n'a quasiment jamais eu de scène avec son mari dans la vie, Paul Wesley. Il fallait bien que ça arrive ! Maintenant, je me demande ce qui va se passer pour Alaric. On sait que Matthew Davis a été casté dans un pilote de la CW, Cult. Le sort de ce projet ne sera révélé qu'en mai, bien après la fin du tournage de la saison de The Vampire Diaries. Doit-on s'attendre à ce que son sort reste en suspens dans le final ou va-t-il périr quoi qu'il arrive ? Je n'ai pas d'avis sur la question mais je suppose que la série peut lui survivre sans souci.

   Sage n'aura pas tardé à apparaître à Mystic Falls dans le présent ! D'une certaine façon, on peut même dire qu'on nous a pris par surprise. Je m'attendais à ce que son arrivée soit un peu plus grandiloquente. Mais la simplicité a du bon, parfois. Ian Somerhalder est quand même très fort : il réussit à avoir une alchimie avec quasiment toutes ses partenaires féminines (et masculins aussi d'ailleurs) ! Son duo avec Sage fonctionne aussi bien que celui avec Rebekah. La scène de "danse", qui rappelait fortement celle, culte, de la saison 1 était bien sympathique. Le retournement de situation -que je n'avais pas vu venir- devrait chambouler tout ça pour nous offrir une alliance Sage/Rebekah tout à fait excitante ! Dans le genre beaucoup moins excitant, un retour du couple Elena/Stefan se profile. Mais les auteurs sont facétieux et je pense qu'à la dernière minute, c'est vers Damon que la belle se retournera. Enfin ! Pour que la série continue à marcher, il devient urgent de les mettre ensemble, quitte à ce que ce soit déceptif. La patience du public a ses limites...

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// Bilan // The Vampire Diaries ou l'art de brasser du vent, ces temps-ci. Il est temps que Klaus et toute sa clique reprennent le chemin de Mystic Falls ! C'est pas qu'on s'ennuie, mais presque.

26 mars 2012

Bent [1x 01 & 1x 02]

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Pilot // Smitten

2 750 000 tlsp. // 2 380 000 tlsp.

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What About ?

 Une mère récemment divorcée engage un entrepreneur sexy pour refaire sa cuisine mais se promet de ne pas succomber à ses charmes... et lui fait tout ce qui est en son pouvoir pour ça n'arrive pas !

Who's Who ?

Créée par Tad Quill (Scrubs, Spin City). Avec Amanda Peet (Jack & Jill, Studio 60...), David Walton (Perfect Couples, Quaterlife), Jeffrey Tambor (Arrested Development), Margo Harshman, Joey King...

So What ?

   Cette année, NBC a commandé plus de nouvelles comédies que de raison puisqu'elle a aussi choisi de renouveler quasiment toutes les anciennes, même celles qui faisaient des audiences proches du néant (Community, je parle de toi). Pas étonnant donc que certaines soient utilisées comme des bouche-trous en fin de saison. Mais est-ce que Bent était celle qui méritait le plus (avec Best Friends Forever, mais on en reparlera plus tard...) d'être traitée de la sorte ? Je ne crois pas. Je pense même qu'elle aurait été parfaite en duo avec Up All Night dès la rentrée. Elle possède elle aussi ce petit coté mignonnet qui nous donne envie d'être indulgent et de leur laisser une chance de nous prouver qu'elles sont un peu plus que ça. La comédie avec Christina Applegate, Will Arnett et Maya Rudolph a réussi à trouver rapidement un équilibre qui la rend aujourd'hui charmante à défaut d'être hilarante. Je suis sûr que Bent aurait pu en faire autant si on lui avait donné sa chance. Au lieu de ça, Whitney et Chelsea ont été privilégiées. Allez comprendre...

   L'alchimie entre Amanda Peet et David Walton est instantanée. Leurs dialogues font mouche et on prend vraiment plaisir à les regarder s'envoyer des vannes, même quand celles-ci ne sont pas d'une originalité folle. Grâce à eux, il se dégage indéniablement quelque chose de frais et de spontané de cette comédie romantique qui débute pourtant comme dix mille autres. Alex aurait pu être super agaçante dans le genre de la femme coincée et rabat-joie : elle ne l'est pas. Pete aurait pu être super énervant dans le genre du mec loser et frimeur : il ne l'est pas non plus. En soi, c'est déjà un petit miracle. La fille d'Alex est espiègle et touchante, mais pas forcément super bien utilisée dans ces deux premiers épisodes. Je suis plus partagé sur le père de Pete parce que j'attendais beaucoup plus de Jeffrey Tambor. Il méritait mieux que ça. Et je n'aime pas beaucoup le fait qu'il soit un acteur/artiste raté. Certes, sa réplique sur China Beach et Dana Delany m'a fait marrer. Mais cette manie qu'a NBC de caser des réfèrences télévisuelles à tout bout de champ dans ses séries et de vouloir raconter l'envers du décor, ça devient lourd (surtout quand on voit l'effet répulsif que ça a sur le public). Sinon, les collègues bras cassés de Pete ne m'inspirent pas spécialement confiance mais on a vu pire galerie de personnages secondaires. 

   Bent n'aurait certainement pas pu tenir plusieurs saisons en ne reposant que sur son (futur) couple star mais ce n'était pas une raison pour la gâcher de la sorte ! NBC a encore merdé et on va finir par croire qu'ils le font exprès. 

How ?

25 mars 2012

Once Upon A Time [1x 16]

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Heart Of Darkness // 8 690 000 tlsp.

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   Ca y est ! Je crois que j'ai compris qui était l'étranger August ! Okay, ce n'est pas vraiment le sujet central de l'épisode, mais la scène entre Henry et lui m'a beaucoup plu. Et je pense que... August est en réalité... Henry lui-même ! Henry plus vieux quoi. Ne me demandez pas comment ni pourquoi ! Mais un voyage dans le temps dans l'univers de Once Upon A Time ne me paraît pas inapproprié. Vous verrez. Vous l'avez lu ici en premier !

   Pour en revenir à nos soucis actuels, on notera que les auteurs consacrent désormais un épisode sur deux, quasiment, à Snow White et Charming. C'est autour de ces héros que tous les enjeux actuels tournent et les personnages satellites, au moins cette fois-ci, avaient malgré tout tous un rôle à jouer : les 7 nains, Henry, Jiminy Crickett (le retour), Red... et bien entendu Rumplestiltskin qui tire toutes les ficelles, encore plus maintenant qu'il a pu "mettre en bouteille" la potion du "True Love" (dont le fruit de l'union est Emma). Il faut plus de personnages comme celui-là en saison 2. Je sais, ça va être compliqué... C'est lui qui sauvera Mary Maragaret des griffes de Regina à n'en pas douter. Elle s'est pourtant donnée du mal. Chapeau aux scénaristes d'avoir en fait sorte que les personnages puissent douter légitimement de la maîtresse d'école. Et surtout David ! Il est le premier à avoir des flashs de sa vie passée de Prince, mais il n'a pas encore tous les outils pour les comprendre. Et sincèrement, je ne pense pas qu'il les ait un jour. Il faudra sûrement compter sur quelqu'un d'autre de ce coté-là. Par ailleurs, j'étais assez surpris qu'il faille que Henry souffle à Emma que Regina était celle qui avait tué Kathryn. Il me semble qu'elle est assez intelligente pour le deviner toute seule, surtout que ce n'est pas comme si elle n'avait pas un passif avec la mairesse ! Bref, Emma n'est pas toujours traitée par les auteurs comme elle le devrait et c'est bien dommage. 

   Ce que j'ai ADORE dans cet épisode, c'est cette Snow White super badass, très très éloignée de la Blanche Neige de notre enfance, prête à tuer de ses propres mains the Evil Queen s'il le fallait. La scène où elle chassait un oiseau m'a particulièrement plu. Tellement anti-Disney. Ca fait du bien aussi, même si c'était de courte durée. Ginnifer Goodwin a été géniale, mais pas comme d'habitude : plus encore que d'habitude ! Je l'aime. Elle était tout aussi bonne dans l'action dans les bois que dans l'émotion dans sa cellule. Les producteurs n'auraient jamais pu trouver une incarnation du personnage plus parfaite. Cela dit, je me dis toujours que l'actrice doit se sentir un peu laisée niveau dialogue par rapport à Big Love. C'est un problème constant dans la série : des répliques pauvres ou trop répétitives. 

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// Bilan // A good show isn't born, it's made !

24 mars 2012

Private Practice [5x 10 > 5x 17]

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6 690 000 tlsp. en moyenne.

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   L'heure est grave. Private Practice a toujours su m'émouvoir bien comme il fallait, même plus que Grey's Anatomy parfois alors que, paradoxalement, je suis moins attaché aux personnages, mais en cette saison 5, rien ne va plus : je pleure systématiquement à TOUS les épisodes ! Et c'est franchement épuisant. Oui, c'est probablement la série la plus tire-larmes de la télévision actuellement. Je sais combien certains d'entre vous exécrez ce procédé. Moi, quand c'est bien écrit -et c'est le cas ici- je m'en fiche un peu et me laisse emporter. C'est bien évidemment l'intrigue de la maladie d'Erica et des conséquences qu'elle a sur Mason, Cooper et Charlotte qui fait exploser les compteurs lacrymales. Voir un enfant perdre sa maman, c'est forcément pénible mais quand cela s'étale sur une huitaine d'épisodes avec des périodes de chute, de rémission et de rechute, c'est vraiment très dur. Le petit garçon qui interpréte Mason est probablement l'un des meilleurs jeunes acteurs que j'ai pu voir jouer. Ses rires comme ses larmes semblent si sincères ! Les scénaristes sont vraiment cruels envers Erica mais il ne faisait aucun doute, à partir du moment où cette histoire a commencé, qu'elle s'achèverait dans la douleur. Le 17ème épisode nous rapproche encore un peu plus de la conclusion et je la redoute. Chaque réaction de chaque personnage procure une émotion forte, d'autant que les dialogues sont écrits avec brio, mais, en dehors de Mason, c'est Charlotte qui brille le plus. C'est beau de la voir petit à petit prendre le relais dans le rôle de mère (de substitution) du petit homme, s'attacher à lui comme s'il venait de son propre sang, épauler Erica coûte que coûte dans son combat, soutenir Cooper quand il s'effrondre... Elle finira par devenir le personnage le plus marquant de la série si ça continue. C'est en tout cas celui qui a le plus évolué depuis le début, pendant que d'autres tournent un peu en rond. 

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   Quand je dis "d'autres", je pense surtout à Violet et Pete, dont l'histoire tend parfois à m'indifférer. J'ai trouvé la parenthèse de Violet avec son jeune et bel ambulancier divertissante. Ses doutes étaient légitimes. Mais on a trop vu d'histoires de ce genre pour vraiment y adhérer pleinement, surtout quand c'est traité avec aussi peu d'originalité. J'aurais voulu un peu plus de folie peut-être. Mais j'ai parfois tendance à oublier que tous ces héros ne sont plus des adolescents ni même de jeunes adultes. Pete, en tout cas, est un personnage qui reste en retrait quoi qu'il arrive, même quand il est sur le devant de la scène. Sa trop grande pudeur peut-être l'empêche de trouver sa place dans une série où les personnages sont très impudiques finalement. Sam a eu le même problème pendant longtemps mais c'est aussi parce que les scénaristes ne s'efforçaient pas de le mettre en lumière correctement. Il était un peu dans l'ombre de tout le monde, y compris d'Addison dernièrement. C'est tout de même avec elle qu'il était le plus attachant, et c'est aujourdh'ui avec sa première vraie intrigue à lui en cinq ans qu'il offre une autre facette de sa personnalité. Il n'est pas un mari, un amant ou un père ici, il est un frère. Et un excellent frère même ! L'arrivée de Corinne, sa soeur, était forcément surprenante puisque l'on ignorait son existence tandis que lui-même ignorait qu'elle était toujours de ce monde. La production a fait un très bon choix en confiant le rôle à Anika Noni Rose qui prouve à chaque nouvelle prestation que son talent est multiple. Elle était extravagante et drôle dans The N°1 Ladies' Detective Agency, surprenante en Wendy Scott-Carr dans The Good Wife... elle est dans Private encore différente, dans la violence, la dureté, la souffrance... Son mal de vivre est plus que palpable. C'est à nouveau beaucoup d'émotion pour le téléspectateurs. On regrettera juste une impression de répétition un peu trop forte, tant Sam met du temps avant d'admettre que sa soeur a besoin d'être aidée par d'autres personnes que lui. 

   Il y a peu de choses à dire sur Addison dans cette deuxième partie de saison, à mon grand regret. J'étais persuadé à la fin du 9ème épisode que ça y est, elle était enceinte. Je croyais que les scénaristes étaient enfin prêts à embrasser cette idée. Et puis non. Encore raté. Je commence à croire qu'elle ne le sera jamais. Et si la série ne se finissait pas avec Addison dans la salle d'accouchement un bébé -le sien- dans ses bras ? C'est le but que j'avais imaginé que Shonda Rhimes et son équipe s'étaient fixés. Peut-être pas tout compte fait. Peut-être qu'ils ne s'en sont même jamais fixés de précis. Le bébé d'une autre semble en revanche plus probable. Elle finira bien par devenir mère. Est-ce qu'il s'agira de celui d'Amelia, puisqu'elle est enceinte ? Visiblement non. La jeune femme paraît déterminée à le garder et faire d'Addison la marraine de l'enfant, pas la mère d'adoption. Les choses peuvent encore changer mais bon... Amelia a le temps de mourir aussi ! Je pense qu'à ce stade, les auteurs n'ont plus peur de rien et surtout pas du drame de trop ! Au sujet du rapprochement entre Addison et Jake, je ne sais pas quoi penser. Mais je ne suis pas super fan de lui, ça c'est sûr. Il a été très bien introduit et a trouvé sa place au sein de la distribution mais il ne m'inspire pas plus que ça. Je n'ai pas envie que notre héroïne termine avec lui. Il est arrivé trop tard. Pour moi, ce sera Sam ou personne. Je n'ai pas évoqué la venue de Patrick Dempsey dans Private à l'occasion de l'intrigue médicale d'Erica mais le problème c'est qu'elle s'est justement cantonnée à cela. Bien sûr, il y avait tout un propos autour de sa relation avec sa soeur Amelia mais c'était très léger. Il aurait vraiment dû venir lors des épisodes où elle était complètement au fond du trou. D'ailleurs, techniquement, il n'est pas venu. C'est les personnages de la série qui sont venus à lui. Résultat, il n'a même pas pu croiser Addison. Ce n'était pas satisfaisant, pas suffisant. Mais je crains que le problème vienne plus de l'acteur qu'autre chose. Déjà que ça l'emmerde de jouer dans Grey's, alors se rajouter des heures de travail pour aller dans le spin-off !

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// Bilan // Plus on s'approche de la fin possible de Private Practice, plus il est difficile de s'imaginer la voir partir. Elle n'a jamais été aussi bonne qu'aujourd'hui. Je pense quand même toujours qu'il serait préférable de s'arrêter là, sur une bonne note. Mais vu comme les choses sont parties, la fin de la saison 5 ne sera pas écrite comme la fin de la série. J'ai peur du goût d'inachevé, même s'il sera toujours possible, au pire, d'une manière ou d'une autre, de la conclure plus dignement dans Grey's

24 mars 2012

Tueurs En Séries [Episode du 23 Mars 2012]

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Au programme cette semaine : "Luck" annulée - "Magic City", "Grimm" et 11 séries de CBS renouvelées - La bande-annonce du jeu vidéo "The Walking Dead" - Castings en séries : Felicia Day, Thomas Calabro, Yunjin Kim et Olivia Wilde - On répond à vos questions : "Episodes", "Revenge", le film "24" - Le teaser de la minisérie "Titanic" - Zoom sur la saison 4 de "Un Village Français" avec Robin Renucci - Quand Walter de "Fringe" nous fait rire...

 

23 mars 2012

Desperate Housewives [8x 17]

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Women And Death // 9 030 000 tlsp.

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   Lorsque les auteurs de Desperate Housewives ont confié les rênes du 100ème épisode à Beau Bridges dans le rôle d'un plombier qui avait joué un rôle important dans la vie de nos héroïnes, j'ai applaudi et je leur ai décerné 5 belles étoiles. Lorsque, sept épisodes plus tard, toujours au cours de la saison 5, Edie Britt nous a quittés et que chaque ménagère lui a rendu un vibrant hommage sous forme de flashbacks, j'ai été touché, j'ai pleuré et j'ai ri : j'ai récompensé l'idée par 4 étoiles bien pleines. Lorsque la saison suivante, la strip-teaseuse Robin incarnée par Julie Benz a eu droit à son tour à son "Lovely" -c'était son titre- épisode, j'ai commencé à trouver le procédé quelque peu désuet. Heureusement que j'aimais bien le personnage, frais et enjoué, assurément adorable. Deux étoiles. Si je ne compte pas les dérivés de ce système narratif comme lorsque l'équipe a consacré -toujours en saison 5, décidemment...- un épisode permettant de combler en flahbacks les événements marquants s'étant déroulés pendant le saut dans le temps de 5 ans (si grotesque quand j'y pense...), on peut dire qu'ils ne se sont vraiment pas foulés pour cet épisode dédié à la mémoire de Mike Delfino. Ils se sont contentés de nous resservir la bonne vieille soupe habituelle. Extrêmement navrant, surtout qu'ils n'avaient vraiment pas besoin de ça pour nous convaincre que le mari de Susan était un chic type. On le savait et c'est en partie pour cela qu'il était si ennuyeux !

   "Grâce" à la mort de Mike, Gaby se souvient combien son mari était attentionné au début de leur relation, avant même leur mariage. Il cédait à tous ses caprices. Elle était la princesse. Il était la carte bleue. L'attitude affligeante de la jeune femme était pardonnable à l'époque. Elle l'est beaucoup moins quand, 15 ans plus tard et autant de leçons reçus, elle agit toujours avec la même désinvolture. Le seul point positif dans tout ça était l'apparition de Mama Solis. Cela m'a rappelé combien ce duo belle-mère/belle-fille fonctionnait (jusqu'à ce que l'on en rencontre deux ou trois autres et que les situations se répétent à l'infini). L'intervention de Mike auprès de Gaby alors que Carlos était en rehab sonnait terriblement faux. Elle n'avait aucun intérêt, si ce n'est cadrer avec le concept de l'épisode. J'ai été davantage séduit par la scène entre Lynette et Mike, alors que Tom quittait le foyer Scavo suite à la séparation du couple indestructible. C'était un bon moyen d'introduire leurs futures retrouvailles, inévitables. Mais Lynette n'avait pas trouvé un petit ami ? Il me semble bien que si ! Il a disparu. Si quelqu'un a compris pourquoi Jane pleurait lors de l'enterrement de Mike, qu'il me fasse signe ! Elle le connaissait à peine, voire pas du tout. J'ai bien aimé les autres scènes en flashback, notamment celle du premier rendez-vous malgré les perruques atroces. Doug Savant s'en est bien tiré cela dit, ça le rajeunissait vraiment. On ne peut pas en dire autant de Felicity Huffman. Leur histoire, c'est quand même autre chose que celle de Gaby et Carlos, ou même que celle de Mike et Susan.

   Une partie de l'épisode était bien évidemment consacrée à Susan et à ce que Mike avait pu lui apporter. Notez que l'inverse n'aurait pas été possible. La séquence suivant le mariage était assez ridicule dans son genre et tout à fait futile. Celle au dinner avec le trognon M.J. m'a plu, en revanche. Elle était un peu facile mais l'émotion était là. Le reste était trop convenu pour véritablement toucher, des passages à l'église à celles de l'enterrement. Toutefois, c'était une bonne idée de faire chanter Amazing Grace à Vanessa Williams. Elle aura au moins servi à quelque chose (en dehors du fait d'avoir involontairement précipité la mort de Mike j'entends). C'était d'ailleurs très curieux que le cas du meurtrier ne soit réglé qu'en une ligne de dialogue lorsque le flic annonce à Bree qu'un homme a été arrêté. Peut-être que l'on reviendra sur le sujet dans le prochain épisode mais les scénaristes n'ont trompé personne : l'intrigue nullissime de Renee avait pour unique but de tuer Delfino. Quelle perte de temps... Je ne vous ai pas encore parlé du jeu de Teri Hatcher dans cet épisode mais le moment est arrivé : la bougresse ne s'est pas trop mal débrouillée ! Oui, j'ose le dire. Je regrette que Dana Delany/Katherine ne soit pas apparue à cette occasion. 

   Bree est la seule housewife à avoir cassé la routine du procédé narratif en ne pensant pas à Mike. Et c'était nettement plus intéressant ! Je peux même dire que je suis ultra fan de la scène avec sa maman, lorsqu'elle était petite. Elle offre un éclairage intéressant sur le personnage. Bien sûr, l'idée du masque, surtout chez elle, n'est pas nouveau mais c'était une bonne idée de la mettre en lumière de cette manière. C'était un plaisir de retrouver Rex également le temps de quelques répliques. La partie interrogatoire était vraiment amusante mais on se demande de quelle école de police sortent les flics de Fairview ! Ils font tout le temps n'importe quoi et ce n'est pas maintenant qu'ils vont arrêter. Il n'y avait que les empreintes de Bree sur le corps ?? Impossible ! Ils ont le droit de récupérer l'ADN de Bree sans lui signaler et surtout se servir du résultat ensuite pour la faire emprisonner (parce que ça va bien arriver...) ? On va encore dire que j'exagère mais quand même, merde...

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// Bilan // Pour que cet épisode soit émouvant et marquant, il aurait sans doute fallu que les auteurs se débarrassent de leurs automatismes pour proposer quelque chose de différent, de plus so(m)bre peut-être. Ils ont préféré jouer la sécurité et ils ont du coup raté le coche. Il y avait malgré tout quelques scènes excellentes. Mais la morale de l'histoire, c'est que Mike, quoiqu'il fasse, était un personnage insipide. 

22 mars 2012

The Walking Dead [2x 08 > 2x 13]

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Nebraska // TriggerFinger // 18 Miles Out // Judge, Jury, Executioner // Better Angels // Beside The Dying Fire 

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   Deuxième partie de saison 2 pour The Walking Dead et deuxième hausse de qualité à la clé. C'est bien simple : du jour où Frank Darabont a été viré de l'équipe, la série n'en est devenue que meilleure ! C'est cruel de penser cela mais c'est une évidence qui n'a fait que se confirmer épisode après épisode. On ne saura certainement jamais vraiment ce qui s'est tramé en coulisses -si ce n'est qu'il y a eu des querelles d'ordre budgétaire entre le monsieur et AMC et ce n'était probablement pas l'unique raison de la discorde- mais il semblerait que les nouveaux responsables, aidés de Robert Kirkman, toujours fidèle au poste, ont su apporter à ce show de zombie ce qui lui avait terriblement manqué jusqu'ici : une âme.

   Après avoir marqué énormément de points face à Rick en première partie de saison, Shane est devenu LE personnage à abattre. Il fallait qu'il meurt pour que la série puisse enfin avancer après avoir fait un surplace effarant et pour que Rick puisse enfin s'affirmer comme le véritable chef de la bande de rescapés. Shane était constamment en travers de son chemin. Il remettait en cause toutes ses décisions. Il voulait être kalif à la place du kalif. On pouvait légitimement comprendre ses craintes face à un supposé héros mou du genoux, aussi persuasif qu'un âne et aussi peu charismatique qu'une huître mais, en s'évertuant à agir comme son exact opposé, il en devenait bien plus dangereux et franchement insupportable. Plutôt que de le tuer, il y avait toutefois une alternative à mon sens plus intéressante : faire passer Shane dans le camp ennemi (car on a bien compris qu'il y en avait un et qu'il serait au centre de la saison 3). Mais les auteurs ont certainement préféré rester plus proche des comics dont la série est adaptée et c'est sans doute mieux comme ça.

   Après la mort extrêmement choquante de Sophia, la barre était bien trop haute pour que l'on soit à nouveau stupéfaits, d'autant que cette fois-ci, on l'avait largement vu venir, mais la mort de Shane a quand même fait son effet. Il a été achevé par le petit Carl et non par Rick. Ce n'est pas rien. En général, je ne suis pas très fan des enfants dans ce type de série parce qu'ils deviennent rapidement têtes à claque mais je n'ai pas encore eu ce ressentiment envers Carl. Bien sûr, sur le coup, quand il s'amuse à torturer un pauvre zombie sans défense, on se dit qu'il n'est vraiment pas malin. Puis en y réfléchissant bien, on se dit qu'il agit exactement comme le ferait 50% des gamins, ceux qui sont plutôt du genre intrépides. Il repousse les limites, il joue à se faire peur... C'est humain ! On l'a tous fait à plus ou moins grande échelle. Mais je reconnais que les coups de fil anonymes que l'on passait à 8 ans un mercredi après-midi pluvieux étaient nettement moins dangereux ! Je ne sais pas ce qu'il va advenir de Carl mais son évolution risque d'être passionnante à suivre. Tout comme celle de Rick l'a été au cours des derniers épisodes. Plus Shane devenait fou, plus les décisions et les paroles du héros faisaient sens. On avait presque envie de l'encourager à persévérer. L'affinement du personnage, par chance, s'est accompagné d'une évidente amélioriation du jeu d'Andrew Lincoln, qui laissait franchement à désirer auparavant. On ne peut pas tellement en dire autant de sa compagne, Sarah Wayne Callies, mais pour des raisons que j'ignore, je ne lui en veux pas. Ca vient peut-être du fait qu'on ne lui donne ici vraiment pas matière à briller...

   Au cours de ces derniers épisodes, les intrigues ont été ressérées, quitte à ce qu'il n'y en ait plus qu'une seule véritable. Certains personnages ont sciemment été mis de coté, ce qui a permis de moins s'éparpiller. On pourrait ainsi regretter l'absence quasi systématique de T-Dog, qui aurait pu crever à n'importe quel moment sans que cela ne suscite la moindre émotion aussi bien à l'intérieur de la série que de l'autre coté du téléviseur. Mais il n'est pas le seul : les 3/4 des membres de la famille d'Hershel ne servaient qu'à préparer les repas et occuper l'espace. Il y a toutefois eu un passage très intéressant sur l'une de ses filles qui voulait mettre fin à ses jours. Le parallèle avec la situation d'Andrea m'a plu et, pour une fois, il s'est dit des choses profondes, les dialogues étaient bons et l'émotion était là. Andrea elle-même s'est faite relativement discréte. Quoiqu'il arrive, c'est pourtant son sort à elle qui nous importe le plus. On aimait bien le sage Dale et son caca nerveux avant sa mort était plus que justifié -il s'est dit, là encore, des choses passionnantes, qui avaient une véritable résonance avec l'actualité- mais est-ce que sa mort nous a vraiment bouleversifiés ? Pas vraiment. Elle avait le mérite d'être surprenante en tout cas. Il faut croire qu'il n'y avait pas la place pour deux séniors ! La petite romance entre Glenn et Maggie en est restée au stade de "mignonne". C'est à dire que c'est toujours sympa de voir que des gens arrivent encore à avoir des moments de bonheur, même courts, dans ce monde de souffrance. Oh et puis il y a Carol. Elle a cessé de pleurnicher maintenant et elle gagne en intérêt. Je ne pense pas qu'elle survivra encore bien longtemps mais elle ne me dérange pas. Un peu comme Daryl et sa grosse Harley. Il est là, il a son utilité de temps à autres, mais on se passerait de lui tout aussi bien. J'ai envie de croire que la saison 3 se focalisera davantage sur ces personnages maintenant que Shane n'est plus. Il monopolisait l'attention.

   Les trois ou quatre derniers épisodes étaient vraiment bons et ressemblaient à peu près à ce que j'attendais de la série à la base. Mais j'ai été déçu par le cliffhanger en revanche. Les auteurs ont du mal à s'adresser à la fois aux initiés des comics et aux téléspectateurs fidèles ou occasionnels, forcément plus nombreux. Pour moi, le plan de fin sur la prison, il s'adresse aux fans mais exclut les autres. Franchement, si je n'avais pas su qu'une majeure partie de la saison 3 allait se dérouler dans une prison, je n'aurais probablement pas deviné que c'en était une sur le plan large final. Pas mal d'américains ont dû se demander ce que c'était que ce cliff obscur. En revanche, je suis assez fan de l'introduction du personnage de Michonne, totalement inattendue. Elle m'a fait forte impression et m'a troublé. Hâte de découvrir véritablement ce personnage apparemment adoré.. et heureux de quitter cette fichue ferme pour de bon ! 

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// Bilan // Les débuts de The Walking Dead auront été laborieux mais après une saison et demi de quête identitaire matinée d'ennui profond, la série phénomène semble avoir enfin trouvé sa voie. On peut même dire qu'elle mérite maintenant ses audiences hallucinantes ! Certains -gros- problèmes subsistent, comme la faiblesse du casting, mais j'ai de grands espoirs pour la saison 3. Elle s'annonce épique !

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