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Des News En Séries, Le Blog

6 février 2013

Grey's Anatomy [9x 13]

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Bad Blood // 8 930 000 tlsp.

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   Vous vous attendiez à du gros drama et des larmes à J-1 de la fermeture du service des urgences du Seattle Grace ? Eh bien non, vous n'en aurez pas, si ce n'est un pincement au coeur lorsque Hunt éteint les lumières et les moniteurs des salles autrefois bondées, qui seront désormais désertées jusqu'à nouvel ordre. Je suis plutôt satisfait de cette approche légère, étant donné qu'elle ne le restera probablement pas longtemps. Au fond, les médecins ont du mal à y croire et ne se rendent peut-être pas encore compte de la gravité de la situation. Comme nous, ils voient ça comme un problème passager. Or, on connait Shonda : elle n'a pas introduit cette intrigue pour la résoudre au bout de deux épisodes. On en a jusqu'à la fin de la saison, voire au-delà, et c'est ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées ! Difficile de savoir ce que l'avenir nous réserve de ce point de vue-là, mais les possibilités sont multiples et une réduction de l'effectif n'est pas totalement exclue, malgré les dires du Dr Cahill. Comme je le disais la semaine dernière, dans un contexte économique mondial comme le nôtre actuellement, c'est une storyline qui a une véritable résonance chez les téléspectateurs. Les internes ont-ils raison d'avoir peur pour leur place ? A priori, je dirais que non, puisque ce ne sont certainement pas eux qui coûtent le plus cher à l'hôpital. Mais ne dit-on pas qu'il n'y a pas de petites économies ? Et puis, clairement, ils sont trop nombreux. Ce n'est certainement pas un hasard. Tout est réfléchi ! Je crains que Heather, encore absente de cet épisode, ne soit l'une des victimes étant donné que l'actrice a été castée sur un pilote (Legends, pour TNT) et qu'il a de grandes chances d'être retenu. C'est dommage, c'est celle que je préfére (mais pas tellement pour le personnage pour l'instant, pour Tina Majorino avant tout). Jo semble hors de danger. Shane aussi, parce que c'est le seul garçon de la bande. Reste donc Leah et Stephanie. Si cette dernière ne parvient pas à sortir de l'ombre de Jackson, il n'est pas impossible qu'elle jarte. Quant à la première, c'est notre souhait à tous qu'elle quitte les lieux ! Elle est physiquement irritante. Pardon.

    Pourtant, dans cet épisode, Leah a eu sa première heure de gloire de la saison en travaillant aux côtés de Cristina sur un cas mêlant convictions personnelles et éthique. Cela nous rappelle les meilleures heures médicales de Grey's Anatomy. On a du coup une sensation de déjà vu, mais l'affaire est bien menée, rythmée. Elle est même amusante par moment, avec l'utilisation des caméras fraîchement installées pour surveiller les médecins et leur respect des nouvelles procédures. Et puis émouvante sur la fin, avec une jolie chanson choisie bien comme il faut. Leah nous rappelle alors la Meredith des débuts. J'ai choisi Meredith parce qu'il y a physiquement une ressemblance. Mais ce genre de situation est aussi arrivé à Cristina, Izzie et tous les autres. Bref, je me plaignais dans ma review précédente d'un manque flagrant de cas médicaux intéressants depuis quelques temps, mais cet épisode m'a prouvé qu'ils étaient encore capables d'en inventer ! C'est juste que c'est souvent au détriment des histoires personnelles de nos héros, qui ont tendance à stagner dans ces cas-là. Karev, Callie et Arizona étaient également confrontés à un cas épineux, mais dans un genre différent. Une adolescente exécrable qui refuse de sortir de son lit pour réapprendre à marcher, estimant que sa vie est fichu... Ring a bell ? Oui, on sentait venir à des kilomètres à la ronde le parallèle avec la situation d'Arizona, et ça n'a pas raté ! Tout était donc très prévisible devant cette intrigue... tout sauf le fait de nous sortir des musiques à la Dexter (voire carrément de Dexter, je n'ai pas vérifié) lorsque la gamine se mettait à grogner. C'était un choix artistique étrange, qui me rappelle les voix mettaliques de Meredith et Cristina un peu plus tôt dans la saison. Cela rendait les scènes presque parodiques et je ne pense pas que c'était le but recherché. Si ça avait été le cas, ils nous auraient carrément sorti la musique de L'Exorciste ! En tout cas, sur la toute fin, les auteurs ont quand même réussi à nous surprendre en ne rendant pas le déroulement du speech d'Arizona aussi doux et simple que prévu.

   Le troisième cas médical était le moins passionnant, mais il avait l'avantage d'impliquer le Dr Cahill, presque malgré elle au départ. Comme je l'avais décelé lors de l'épisode précédent, il semble bien que la femme garde en elle une blessure, liée à un patient, une opération, mais les scénaristes ont choisi de ne pas traiter le sujet frontalement dans cet épisode. Cela signifie qu'ils souhaitent développer le personnage sur la longueur, et c'est une bonne nouvelle. Je l'aime bien. Le twist sur sa mission dans les dernières minutes de l'épisode est assez excitant puisqu'il annonce un changement encore plus grand que prévu sur le papier. J'imagine déjà un casting d'enfer pour trouver l'acteur ou l'actrice qui interprétera l'acheteur du Seattle Grace, et donc le nouveau grand patron de nos héros. Mais peut-être aussi que ça ne conduira pas à de profondes modifications. Dans tous les cas, cette saison 9 a une ligne directrice forte et ce n'est pas du luxe. Même si les audiences sont toujours très acceptables, Scandal qui est diffusée juste après (et qui est excellente) pourrait arriver à son niveau voire la dépasser d'ici au mois de Mai. Ce sera toujours une victoire de Shonda quoi qu'il arrive, mais quand même... Grey's Anatomy ne doit pas et ne peut pas se terminer dans l'indifférence ! Un départ en fin de saison 10 la tête encore haute, ce serait beau et mérité. Avec tout ça, je n'ai pas parlé des gentillets Hunger Games de Meredith, Miranda et Richard. Que dire d'autre à part que c'était plutôt fun ? Idem pour le duo Derek/April, en mode cerveaux on fire.

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// Bilan // Un épisode sympathique, que l'on oubliera vite, certes, mais qui met en place des intrigues importantes pour la suite de la saison 9.

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5 février 2013

Glee [4x 12]

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Naked // 5 580 000 tlsp.

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   Sacré Ryan Murphy ! Tous les prétextes sont bons avec lui pour foutre des mecs à poil. Il n'y est pas allé de main morte cette fois-ci -et là, une terrible image me vient à l'esprit... Bref- puisque les membres masculins du Glee Club sont invités à poser nu -ou presque- pour un calendrier afin de récolter des fonds qui leur permettront de se payer le bus qui les conduira aux Regionals. Car oui, c'est officiel : ils sont de retour dans la compétition ! C'est un peu dommage de ne pas avoir tenté une saison sans enjeux équivalents aux précédentes, mais la série est déjà tellement brouillonne... Il lui faut un minimum de structure. On reprend donc la même et on recommence. Pour l'heure, le but premier de Naked est de multiplier les scènes shirtless, l'occasion de se rendre compte que les soi-disants pariahs de la chorale sont quand même tous super bien fichus... Sauf un : Artie ! Alors forcément, on nous ressort le discours habituel sur la beauté intérieure et tout le tralala. Et, surtout, on en remet une couche bien grasse avec Sam -dont c'est décidément l'année !- qui ne complexe évidemment pas sur son corps mais sur sa bêtise. Blaine, éperdument amoureux, se charge de lui remonter le moral avec une vidéo niaise visant à rappeler combien l'ancien strip-teaseur -ne l'oublions pas- à contribuer à la réussite du Glee Club. Tout ce que j'espérais, c'est que Blaine finisse par l'embrasser après toutes ces scènes les rapprochant naturellement. Cela aurait gâché tout ce qui a été entrepris pendant l'épisode, mais c'est justement ce qui l'aurait rendu un peu plus palpitant à mes yeux. Les larmes de Sam ne m'ont pas particulièrement touché. Les scénaristes ont poussé le délire beaucoup trop loin autour de lui pour qu'il dégage encore une impression "humaine". Pour moi, ce n'est plus qu'un débile profond aux abdos d'acier, quoiqu'en disent ses camarades. Ryder et Jake ont également eu leur lot de scènes de nudité, tandis que leur bromance s'enracinait un peu plus. Etant donné que Jake et Marley se sont enfin avoués leurs sentiments en parallèle, dans des passages niais mais mignonnets, la manoeuvre parait évidente pour la suite : d'ici quelques épisodes, Ryder va bafouer son amitié avec Jake et tenter de conquérir le coeur de Marley. Oulala le big drama à venir. 

   Il était aussi question de nudité à New York : d'abord parce que Brody, désormais colocataire de Kurt et Rachel, aime se balader nu dans l'appartement. C'était tout à fait gratuit, ridicule et sans intérêt, comme à peu près tout ce qui touche au personnage depuis qu'il est arrivé. Si son histoire avec Rachel avait au départ un certain charme, je me rends compte aujourd'hui que c'était uniquement parce qu'il n'était pas Finn et que ça faisait du bien de voir la jeune femme avec quelqu'un d'autre. Maintenant, j'ai juste envie de les voir se séparer. L'intrigue de Rachel ne m'a pas déplu dans l'idée, mais j'ai trouvé l'exécution paresseuse. C'était pourtant bien parti avec la mise en scène inspirée du début d'épisode sur Torn (une chanson dont je suis un grand fan et que Lea Michele n'a pas dénaturé), qui confrontait l'ancienne Rachel à la nouvelle. Dire sans arrêt qu'elle a évolué, c'est bien. Mais quand est-ce qu'on la verra vraiment agir comme une grande fille ? Pour moi, son look a changé mais pas tellement sa personnalité. Elle est toujours aussi agaçante quand elle s'y met. Et toujours aussi adorable parfois... Rachel Berry quoi. Sans surprise, au bout du compte, elle ne tourne pas sa scène seins nus. Grâce à qui ? Grâce à Santana et Quinn qui ont été expressement dêpéchées sur place par Kurt pour lui venir en aide. C'était bien évidemment n'importe quoi. Eh oui, pas évident d'intégrer les anciens quand on les a éparpillés un peu partout. Les auteurs s'en rendent bien compte, entre Santana qui semble se diriger pour de bon vers New York -why not?- et les retours successifs de Finn et Puck à Lima. Du côté des prestations, je retiens essentiellement le Torn suscité; le Let Me Love You de Jacob Artist, qui a quand même un joli brin de voix; le Love Song de Lea Michele, Naya Rivera et Dianna Agron, essentiellement parce que j'aime bien cette chanson de Sara Bareilles, mais elle n'avait objectivement rien à faire là; et le Hot In Herre collégial ne m'a pas déplu. En revanche, A Thousand Years était plate de chez plate; et This Is The New Year sortait de nulle part. Il fallait juste terminer l'épisode sur une chanson de groupe, pour nous rappeler encore et toujours combien ils sont soudés, et c'est tombé sur elle. Sans doute parce qu'on était encore fin janvier et qu'il n'était pas trop tard pour souhaiter encore bonne année aux téléspectateurs ! Je ne vois pas d'autres explications. 

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// Bilan // Un épisode bancal, sauvé par sa légéreté et le sens de l'autodérision de son auteur. 

4 février 2013

Do No Harm [Pilot]

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Pilot // 3 100 000 tlsp.

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What About ?

Le combat quotidien d'un neurochirurgien dont le dangereux alter ego menace de céder à la folie à tout moment et ainsi détruire son équilibre personnel et professionnel...

Who's Who ?

  Créé par David Schulner (The Event, Trauma, Kings). Réalisé par Michael Mayer (Smash). Avec Steven Pasquale (Rescue Me, Up All Night), Alana De La Garza (New York District), Phylicia Rashad (The Cosby Show), Michael EsperRuta Gedmintas,Mousa Kraish...

So What ?

   Après The Mob Doctor, qui tentait d'introduire des éléments du thriller à la série médicale classique -et qui a échoué lamentablement- Do No Harm fait plus ou moins le même pari, mais en s'appuyant sur la mythique histoire de Dr. Jekyll & Mr Hide, comme pour se donner d'emblée plus d'assurance et de consistance. Et elle échoue aussi, mais un peu moins lamentablement. L'ambitieuse idée aurait pu faire l'objet d'une mini-série en cinq ou six épisodes. Là, peut-être aurait-elle tenu ses promesses ? Steven Moffat l'avait apparemment brillamment réussi pour la télévision anglaise avec son Jekyll il y a quelques années. Mais dans un format drama habituel, avec un pilote de 42 minutes qui se doit à la fois de présenter efficacement non pas un mais deux héros, et de mettre en place une histoire complexe, rien ne fonctionne car rien n'est creusé. Mais ce serait trop facile de se contenter de blâmer les circonstances. Après tout, avec un pitch pas si différent et tout aussi audacieux, si ce n'est plus, Awake avait fait des merveilles l'an passé. Le fait est que Do No Harm est ratée parce qu'elle est mal écrite. 

   Lorsque l'on se lance sur une thématique comme celle du double, il est primordial d'éviter à tout prix le manichéisme en opposant un personnage profondément bon à un personnage profondément vil. Do No Harm fait cette erreur dès le départ en ne proposant aucune nuance. Le Dr Joe Cole est un bourreau de travail et un chirurgien d'exception, comme tout médecin de télévision qui se respecte. Il est apprécié, tant par ses collègues féminines, charmées par sa beauté et sa bonté, que par ses patients, pour qui il a forcément beaucoup d'empathie. Ian Price, son double maléfique, est un fêtard à la libido insatiable, qui violente les femmes et qui mijote des plans diaboliques par se venger de son alter ego qui l'a fait taire pendant cinq ans à coup de médicaments. Ni l'un ni l'autre ne sont attachants, car ni l'un ni l'autre ne bénéficient d'un portrait subtil. Les transitions qui permettent au personnage de passer de l'un à l'autre de ses états sont ridicules. On est dans une imagerie qui relève plus du fantastique, comme s'il allait se transformer en loup-garou. Cela aurait pu être intéressant si la série ne s'était pas prise au sérieux et n'avait pas cherché à s'ancrer dans une certaine forme de réalisme. C'est loin d'être le cas ! Du coup, Steven Pasquale, un acteur relativement neuf qui aurait pu s'épanouir dans ce rôle et se faire connaître, se démène du mieux qu'il peut pour donner vie à ces deux visages, mais c'est peine perdue. Les dialogues ne sont vraiment pas à la hauteur, tout particulièrement en début d'épisode. Le script est paresseux, mal agencé. La scène d'ouverture est particulièrement ratée. Il aurait fallu commencer sur quelque chose de plus frappant qu'une opération somme toute classique. On nous demande d'accepter des choses improbables sans les contextualiser, les expliquer. L'auteur a voulu en garder sous le pied pour plus tard et se refuse donc à nous montrer des moments clés du passé du personnage qui nous auraient pourtant aider à le comprendre. La réalisation tient à peu près la route, en revanche. Les personnages secondaires ne sont d'aucune utilité puisqu'ils n'apportent strictement rien à l'univers de la série. Pas même la jolie Alana de la Garza, convaincante mais pas suffisamment pour que l'on s'attache au possible futur couple.

   Do No Harm manque de caractère et de personnalité, un comble quand on bâtit son histoire sur un héros qui doit assumer une double identité. Ce pilote nerveux avance douloureusement et ne laisse jamais entrevoir le potentiel d'une grande série. Il faudrait être maso pour s'en infliger un deuxième épisode... 

What Chance ?

 En réalisant le plus mauvais score pour le lancement d'une nouvelle série sur un des 4 grands networks de toute l'histoire, on pourrait presque s'étonner que NBC n'ait pas annoncé l'annulation de Do No Harm dans la foulée ! Une chose est sûre : la sentence devrait tomber très rapidement...

How ?



3 février 2013

Parenthood [Saison 4]

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Saison 4, 15 épisodes // 5 310 000 tlsp.

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   "'Parenthood' makes me happy and makes me sad at the same time. Everytime. #TeamBraverman". Voilà une phrase que j'avais tweetée en toute innocence en novembre dernier, sous le coup de l'émotion d'un épisode à nouveau magistral, et qui a été retweetée par le compte officiel de la série, en y ajoutant : "We call it the Braverman effect!". Et c'est exactement ça. Mon ressenti après cette très belle saison, aussi bonne que la précédente qui était déjà la meilleure à ce jour, pourrait se résumer à cela. Je dois dire que c'est un déchirement de n'avoir encore pu passer à leurs côtés que 15 semaines. Mais il me parait raisonnable de s'en satisfaire et s'en contenter. Jusqu'ici, la série est passée entre les gouttes de l'annulation grâce à la faiblesse globale de NBC, mais ça ne pourra pas durer éternellement. Cela dit, je crois en une saison 5. Le président de la chaîne l'a avoué récemment à demi-mots. Et ce ne sont pas les programmes de mi-saison qui peuvent prétendre prendre sa place (Deception, Do No Harm...). Et puis des saisons plus courtes, ça a l'avantage de forcer les scénaristes à ne pas perdre de temps, à ne pas tirer en longueur certaines intrigues. Mais ça a le désavantage de les forcer à faire l'impasse sur certains personnages. Je pense surtout à Camille, que l'on avait jamais aussi peu vu depuis la saison 1 ! Bonnie Bedelia en est vraiment réduite à faire de la figuration. Zeek a pris un tout petit peu plus de place grâce à l'introduction de son protégé, Ryan, mais c'est tout. Les intéractions entre les frères et les soeurs, qui n'ont jamais été énormes, en ont aussi fait les frais. J'ai très peu de souvenirs de scènes entre eux, à part dans l'épisode de Noël et une soirée entre filles. De par leur travail, Adam et Crosby sont souvent ensemble. Mais les autres ? J'essaye de me convaincre que c'est justement assez réaliste de ne pas les voir toujours fourrés ensemble. J'avoue que cela vient aussi de mon deuil de Brothers & Sisters qui n'a jamais été terminé. Mais j'aime vraiment bien quand Sarah vient demander conseil à Adam. Ou que Julia sort de sa belle maison pour parler à Crosby. C'est trop rare à mon goût. Mais fini les jérémiades. Passons aux nombreux compliments !

   On aurait pu imaginer que le départ d'Haddie pour l'université -premier grand moment d'émotion de la saison- permettrait d'offrir plus de place à Amber, puisque les auteurs ont toujours eu tendance à alterner leur présence, mais il a pourtant fallu attendre un bon moment avant que la jeune femme ne se distingue. Et ça valait le coup de patienter ! Sa romance avec Ryan m'a beaucoup plu. Elle a été présentée dès le départ comme une évidence. Et j'aime les évidences. Traiter du traumatisme de la guerre et de la reconstruction nécessaire au retour à travers le prisme de leur histoire était une jolie idée. Matt Lauria n'est pas le plus grand acteur de sa génération, mais elle a su faire passer correctement le trouble de son personnage. J'ai également apprécié ses scènes avec Joel et sa persévérance, encouragée par Zeek et Amber. Il a rapidement su trouver sa place dans l'ensemble, la rupture a donc été déchirante. La mise en scène de ce passage était d'ailleurs parfaite. Les dialogues, les prestations... tout sonnait parfaitement juste ! Lorsqu'Amber a évoqué le passé amoureux de sa mère pour montrer à quel point il était important pour elle de ne pas commettre certaines erreurs, Parenthood était alors en pleine possession de ses moyens, prouvant sa profondeur et son intelligence. Et des erreurs, Sarah en a encore commis des tas dans cette saison 4 ! Le moment de parler de Hank est arrivé. Je sais que beaucoup ont détesté ce personnage. Je ne fais pas partie de ceux-là. En tout cas plus maintenant. Il a ruiné tout ce que Sarah et l'adorable Mark avaient construit et pour cela, il ne mérite que du mépris, mais il a aussi ajouté la dose de drama nécessaire afin de rendre le couple encore plus fort. Je pensais que Ray Romano ne devait rester à l'origine que quelques épisodes, mais ils ont bien fait de le garder car Hank est vraiment un personnage qui s'apprivoise avec le temps et qui n'a dévoilé son potentiel qu'en bout de course. Je n'ai jamais ô grand jamais voulu qu'il remporte le coeur de l'héroïne, mais au fur et à mesure du temps, j'ai compris ce qu'elle pouvait lui trouver. Cette incartade m'a donc semblé crédible. Et puis ça fait du bien de pouvoir dire que là, Sarah, est allée trop loin et ne pas être capable de lui trouver d'excuse. Dans la "vraie vie", ce sont des choses qui arrivent et qui ne s'expliquent pas. J'ai adoré la résolution de l'intrigue dans le dernier épisode : Sarah n'a plus vraiment de choix à faire car il fuit. Littéralement. C'est tout à fait dans l'esprit du monsieur. Il avait trop peur de perdre. Alors maintenant, quel nouveau défi attend Sarah et Mark ? Le bébé... enfin ? Ces deux-là forment l'un des plus beaux couples de la télévision actuellement. Ils ne cessent de m'émouvoir.

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    Plus les saisons passent et plus Drew sort de l'ombre de sa mère et de sa soeur. Je l'aime vraiment bien ce petit. Sa fragilité transpire de chacune de ses répliques. Son histoire avec Amy n'a pas été un focus de la saison, vu que leur séparation est arrivée très tôt, mais ils nous ont offert quand même l'une des meilleures intrigues, de loin la plus osée en plus. On le sait, l'avortement est un sujet tabou aux Etats-Unis, tès controversé, et lorsque la télévision ose en montrer un, il y a polémique. Peut-être parce que les mentalités évoluent quand même un peu, peut-être aussi parce que Parenthood est très discrète, mais il n'y en a pas vraiment eu suite à la diffusion de cet épisode, hormis quelques articles sur internet. Et tant mieux ! Cela aurait été triste de détourner une si belle réussite. C'était si bien fichu que j'ai pleuré pendant tout l'épisode, et j'avais même sangloté devant la bande-annonce une semaine plus tôt ! Les larmes de Drew dans les bras de sa soeur puis de sa mère, je ne les oublierais pas. A noter que c'est la deuxième fois que Jason Katims parvient à imposer une telle histoire. Il l'avait déjà fait dans Friday Night Lights, sans qu'on ne lui tombe dessus là encore et sans que la chaîne y oppose son véto ! Bien joué. En même temps, dans une série comme celle-ci qui met en avant les valeurs du mariage et de la famille, un avortement est un accident bien malheureux, pas la traduction d'un état d'esprit, ni le résultat d'une débauche. C'est pour Amy le fruit d'une simple négligence,  comme pour la plupart des jeunes filles qui sont confrontées à cette expérience douloureuse. Pour une fois, elles ont pu s'identifier à un personnage. Vous l'aurez compris, cet épisode m'a marqué. Mais le grand arc de cette saison, on le doit à Kristina et son cancer. Beaucoup de séries ont traité du sujet. C'est même devenu un classique, quelque part. Brothers & Sisters l'avait fait avec brio il n'y a pas si longtemps que ça. Les différentes étapes de sa maladie n'ont donc plus de secrets pour nous, des séances de chimiothérapie à la scène du rasage de crâne. L'annonce faite à toute la famille, en présence de Haddie, est finalement le passage qui m'a le plus marqué. Je l'ai vu deux fois d'ailleurs, et j'ai pleuré deux fois. Couper le son en ne se concentrant que sur les visages heureux puis décomposés des Braverman était une brillante idée. Le pan de l'intrigue au cours duquel Adam fait preuve de goujaterie en offrant une perruque à sa femme était intéressant aussi. J'ai juste trouvé too much le message vidéo de Kristina à l'attention de sa famille, "au cas où". Ce qui ne m'a pas empêché de chouiner bien entendu. Monica Potter a été exceptionnelle tout du long et j'espère, sans trop me faire d'illusion, qu'elle sera au moins nommée aux Emmy Awards pour ça. Il serait temps que son talent soit reconnu et que Parenthood ne soit plus totalement snobée... Peut-être que ça viendra sur le tard, comme Friday Night Lights

   Max m'a bien éclaté avec son histoire de distributeur automatique. C'était un fil rouge amusant. J'ai absolument adoré l'épisode où il commence à se poser des questions sur la sexualité. Avant que les auteurs ne l'abordent, j'avoue ne pas avoir pensé qu'il allait forcément rencontrer des difficultés dans ce domaine. J'espère que la série durera suffisamment longtemps pour que l'on puisse assister à ses premiers émois. Cela promet d'être déchirant, et pas seulement pour lui, pour ses parents aussi... A côté de toutes ces storylines très fortes, on aurait pu s'attendre à ce que Julia et Joel, à nouveau, héritent des restes mais cela n'a pas été le cas. Ils ont été bien mis en avant à travers l'adoption complexe de Victor. On a l'habitude de voir dans les séries des greffes qui se font relativement facilement. Elles ne prennent en tout cas jamais vraiment le temps de développer le sujet. Parenthood s'est payée ce luxe. Cela a montré ses limites parfois, avec un sentiment de redite inévitable sur certains épisodes, mais ça valait la peine au bout du compte de s'ennuyer de temps en temps. Ce petit Victor était terriblement attachant, et la détresse de Julia m'a plus d'une fois bouleversé. A la limite, ce que je regrette, c'est que l'impact sur Sydney de cette arrivée dans la famille n'a pas été centrale. J'aurais aimé plus de scènes où Julia et Joel lui expliquent la situation. Hormis quelques vexations passagères, elle s'en sort plutôt bien la petite. Mais bon, après tout, tout n'a pas toujours besoin d'être super compliqué non plus. La déception de la saison, et encore, revient donc à Crosby, Jasmine et Jabbar. Disons qu'il ne leur est rien arrivé de passionnant et que, sur la fin de la saison, la guéguerre avec la belle-mère n'était vraiment pas très inspirée. Elle avait même tendance à rendre chacun d'entre eux agaçants : lui parce qu'il ne supportait rien; elle parce qu'elle était incapable de tenir tête à sa mère; et cette dernière parce qu'elle a abusé de leur hospitalité, agissant un peu comme une diva. Bof bof.

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// Bilan // Parenthood, ou le plaisir des choses simples. Le bonheur sans cesse renouvelé de se pencher sur les maux des Braverman. Avoir envie de leur dire que tout va bien se passer. Sentir qu'on fait un peu partie de la famille maintenant.  Ne plus vouloir jamais les quitter.

1 février 2013

Tueurs En Séries [Sally Field, Jonathan Lambert...]

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 Au sommaire : - "Ben and Kate" annulée mais "Girls" renouvelée - On a rencontré Sally Field et elle nous parle de Brothers & Sisters - Un teaser de "The Walking Dead" - Jonathan Lambert en manchots et en studio ! - Et une parodie des "Soprano" façon "The Carrie Diaries" !



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31 janvier 2013

The Vampire Diaries [4x 11]

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Catch Me If You Can // 2 710 000 tlsp.

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   Ah ! Doit-on supposer suite à ce bon épisode que la saison 4 de Vampire Diaries est enfin lancée, après une grosse grosse panne au démarrage ? On dirait que les scénaristes savent désormais où ils veulent en venir, ou en tout cas qu'ils acceptent de nous aider à y voir un peu plus clair. Et ça fait du bien. Premier point positif : on sent comme le début d'une montée en puissance, qui pourrait nous amener jusqu'au final, à moins qu'ils ne choisissent de ne pas faire traîner en longueur la quête du remède, ce dont je doute. Plusieurs teams se forment, quatre pour être plus précis, et tous les joueurs sont succeptibles de changer de camp selon les humeurs et les moyens de pression utilisés contre eux. Bien sûr, à ce petit jeu-là, c'est Klaus qui est le plus fort. Enfin... il prend quand même des décisions douteuses quant à Jeremy. Il adopte une stratégie qui ne pouvait décemment pas être la bonne. Brusquer le chasseur de vampires de la sorte ? Pas une bonne idée. Klaus aurait définitivement besoin de passer ne serait-ce qu'un semestre sur les bancs de la fac à étudier la psycholoqie. Cela l'aiderait beaucoup à comprendre ses adversaires et même ses alliés d'ailleurs. Mais vous imaginez bien qu'il n'a pas encore eu le temps de se pencher sur la question. Cela ne fait que plusieurs siècles qu'il existe après tout ! En fait, la psychologie n'était même pas encore née quand lui a poussé son premier cri. La team de Klaus est aussi celle de Damon, lequel parvient à se débrouiller convenablement pour l'instant. Ce qui serait pas mal, avouons-le, c'est qu'Elena arrête de geindre pour prendre pleinement part au plan. Elle peut. Elle a la force suffisante. Alors qu'est-ce qu'elle attend ? La team Stefan, elle me plait vachement. Et ça me fait tout bizarre de l'écrire. Le duo avec Rebekah fonctionne à merveille, parce que Rebekah est géniale, surtout quand elle fait sa coquine, et lui gagne énormément en charisme depuis qu'il a pris son indépendance. En espérant que ce ne soit pas un leurre. On aime quand il tient tête à Elena. 

   La team Shane, ce n'est clairement pas celle que je préfère. Déjà parce que historiquement, ce personnage a une sacrée longueur de retard par rapport aux autres. Ensuite parce que l'acteur peine toujours à me convaincre, même s'il s'améliore à mesure que son personnage devient creepy. Enfin parce que... Bonnie est son alliée ! Et Bonnie... c'est Bonnie quoi. Mais pour une fois qu'elle ne ressemble pas qu'à un outil scénaristique, qu'elle prend vraiment part au conflit, qu'elle donne l'impression qu'elle va avoir un rôle important à jouer plus tard, on ne va pas se plaindre ! Et on essaye de fermer les yeux sur les incohérences autour de la détention de Shane... Enfin il y a la "team de l'inconnu". Qui est-il ? D'où vient-il ? On sait juste que ce qu'il veut, c'est le remède, comme les autres. Cette petite touche de mystère ne peut pas faire de mal ma foi. Sinon, il y a Kol, qui se ballade d'une team à une autre. Les auteurs n'ont pas trop l'air de savoir quoi en faire, si ce n'est qu'il nous fait bien comprendre que le Silas il est vraiment trop super méchant. A part ça, les absents de la semaine sont : Tyler, Caroline et April. On s'en passe sans grande difficulté, surtout de la dernière !

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// Bilan // Vampire Diaries, c'est comme ça qu'on l'aime : déterminée, rythmée, ambitieuse et vicieuse. Merci de garder le cap !

30 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 12]

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Walking On A Dream // 9 100 000 tlsp.

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   L'empathie. Voilà une notion primordiale dans l'écriture d'une série et de ses personnages, tout particulièrement quand elle est médicale, et que les patients et leur entourage n'ont que quelques minutes pour se montrer intéressants, pertinents et, pourquoi pas, attachants. On a besoin de ressentir leur peine, leurs troubles, leurs inquiétudes. Et en voyant cet épisode, je me suis dit que s'il y a bien quelque chose que Grey's Anatomy ne réussit plus à faire depuis un petit bout de temps maintenant, c'est d'offrir des cas médicaux intenses et touchants. Cela arrive encore parfois, mais c'est rare. Et c'est dommage, assurément. C'est peut-être une des nombreuses choses qui la différencie d'Urgences. Si ça m'a frappé ici, c'est surtout parce que je trouvais ces passages-là chiants... mais chiants. Ils ralentissaient le rythme d"un épisode qui promettait pourtant d'aller à 100 à l'heure. Les seuls malades qui nous intéressent, ce sont nos chirurgiens. Enfin pas tous. Par exemple, Derek et sa main, ça ne me passionne toujours pas et ne me passionnera sans doute jamais. Mais noyé dans la thématique de l'épisode, qui consistait à mettre en avant une nouvelle étape dans la guérison de chacun, ça passait bien. Ainsi, j'ai ressenti la peine, les troubles et les inquiétudes d'Arizona, face à ses douleurs fantômes qui font suite à son amputation. La mise en image était vive, gore même à un moment donné. L'apaisement final était un beau moment. Les auteurs font du très bon boulot dans le suivi de cette intrigue, sans pathos.

   Je suis plus partagé sur les angoisses et les sautes d'humeur de Meredith. C'est vrai que Shane est tête à claques par moment. Et il a le don de s'enfoncer toujours un peu plus. Il est victime du syndrôme ShondaRhimsien classique en fait, où un personnage en mauvaise posture ne peut pas s'empêcher de parler, encore et encore, et d'aggraver ainsi son cas en se perdant inutilement en conjectures jusqu'à l'humiliation et le choix du silence qui s'impose enfin à lui. Du coup, ça le rend plus familier qu'énervant. Non, ce qui m'a dérangé, ce sont les réactions overzetop de Meredith, expliquées par sa grossesse. Ben oui. Le gros cliché de la femme enceinte lunatique et exécrable, il fallait bien nous le refourguer à un moment donné ! Sur la fin, quand elle surmonte sa peur de prendre l'avion, c'est beaucoup plus intéressant, mais ça arrive trop tard. On l'a déjà perdue. Hormis Shane, les internes sont plus discrets cette semaine, ce qui n'est pas nécessairement un problème. Stephanie fricote toujours avec Jackson, l'occasion pour lui d'enlever le haut pour la énième fois. Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à en dire. Jo forme une bonne paire avec Derek, mais on s'en fiche un peu. Pas de Heather (sad face) ni de Leah (happy face!). Quant à April, elle s'est trouvée un nouvel intérêt amoureux interprété par Justin Bruening. Trop tôt pour tirer des plans sur la comète, mais il a l'air sympathique au premier abord cet ambulancier. Une perspective d'avenir ou une distraction passagère lui feront le plus grand bien ! En attendant, j'ai bien aimé sa façon de gérer Stephanie. Elle aurait pu la traiter comme une merde, comme ses collègues ont tendance à le faire avec leurs élèves; mais elle a choisi une méthode plus douce mais ferme quand même, qui lui ressemble davantage. 

   Le cliffhanger de l'épisode précédent a des répercussions dès celui-ci avec l'arrivée du Dr Alana Cahill, chargée de remettre un peu d'ordre au Seattle Grace en ciblant ses failles, là où l'hôpital perd le plus d'argent. Si cette intrigue part, certes, d'un crash d'avion, donc d'une situation plus qu'exceptionnelle, elle met malgré tout en lumière un thème d'actualité. En pleine période de crise financière, les coupes budgétaires se font dans toutes les entreprises et rarement avec allégresse. Grey's Anatomy en témoigne à sa façon. Je connais mal Constance Zimmer mais son personnage m'a fait plutôt une bonne première impression. Elle a un peu d'humour, mais pas trop, et même un lien avec le passé de Richard, histoire de l'intégrer plus facilement à l'ensemble. Elle était l'une de ses élèves. Que s'est-il passé entre eux ? Mystère. Mais il y a clairement eu quelque chose. Et je ne parle pas nécessairement d'une histoire d'amour. Non, de quelque chose de "plus grave", de plus profond, qui aurait peut-être changé beaucoup de choses dans sa vie à elle. Un événement dont Richard aurait été témoin ? C'est intriguant, j'ai vraiment envie d'en savoir plus. C'est très bon signe ! Concernant la fermeture des urgences, disons que j'imagine mal les scénaristes se séparer de ce pan de la série, qui lui insuffle souvent de l'énergie. J'ai beaucoup aimé la réaction de Bailey, pas seulement parce qu'elle m'a semblé être la plus sensée, aussi et surtout parce qu'elle glisse nonchalamment une pique envers les survivants du crash, sous-entendant que dans leur malheur ils ont gagné des sommes d'argent astronomiques, ce qui n'est pas le cas des autres médecins. Cette pointe de jalousie mal placée me parait très humaine. Et puis elle va dans le sens de ce qui nous pend au nez : Meredith & co vont culpabiliser et reverser ces sommes au Seattle Grace... 

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// Bilan // La 9ème saison de Grey's Anatomy poursuit tranquillement son parcours, sans nous surprendre beaucoup, certes, mais avec toujours beaucoup de fluidité. 

29 janvier 2013

American Horror Story [2x 12 & 2x 13]

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Continuum // Madness Ends (Season Finale)

 2 300 000 tlsp. // 2 290 000 tlsp.

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   "If You Look In The Face Of Evil, Evil's Going To Look Right Back At You" C'est assurément LA phrase que l'on retiendra de cette deuxième saison d'American Horror Story absolument formidable. Elle aura mis en lumière, entre deux délires scénaristiques, les parcours de deux femmes abusées par la vie, dont l'une aura fini par totalement sombrer malgré des éclairs miraculeux de lucidité et dont l'autre sera sortie plus forte mais plus ambitieuse et impitoyable que jamais. Je n'irai pas jusqu'à dire que tous les autres personnages étaient accessoires, mais disons que si l'on devait résumer la saison, ce serait à Sister Jude et à Lana Winters que reviendrait, logiquement, toute la gloire. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce sont précisement les deux personnages sur lesquels s'achève le dernier épisode et si tout y est raconté du point de vue de la journaliste, qui revient au cours d'une interview pour un magazine de télévision sur son parcours depuis sa sortie de Briarcliff, de son combat pour dénoncer les conditions de vie inhumaines dans les asiles psychiatriques jusqu'à sa grossesse indésirée, ses mensonges, son mea culpa et sa libération, en tuant son fils. Celui qu'elle n'a jamais aimé, qu'elle n'aurait jamais pu aimer de toute façon, et dont la disparation l'éloigne définitivement des démons de son passé, de Bloody Face, de l'enfer. C'est une manière tout à fait adaptée de conclure le chapitre Asylum. Ces deux derniers épisodes étaient bons, ils m'ont touché, mais ils n'étaient pas remarquables, ni inouabliables. C'est là leur seul crime. Ah oui, avec celui de ne pas avoir expliqué ce que les petits bonhommes verts venaient faire là-dedans !

   Pourtant, dans Madness Ends, ce que j'ai préféré, c'est la mise en scène de la spirale vertueuse dans laquelle Jude se glisse lorsque Kit la récupère à Briarcliff et la ramène chez lui. Sans l'intervention des enfants divins, elle n'aurait sans doute jamais trouvé la paix. Mais qu'avaient ces gamins de si spécial ? Peut-être rien. Ou peut-être simplement l'amour que quelqu'un comme Johnny n'a jamais eu, celui d'une mère, de deux même, et d'un père. Leur innocence l'a guérie, elle qui n'en avait plus le moindre soupçon après son calvaire. J'ai trouvé ça superbe, et j'en ai même pleuré. Au fond, peu importe que les aliens soient venus tout compliquer. C'est la symbolique qui compte. C'est le moment de redire que Jessica Lange est une très grande actrice. A mon sens, elle a même été encore meilleure en saison 2 qu'en saison 1 car elle a pu déployer une palette encore plus large d'émotions, dont la folie évidemment, mais des tas d'autres aussi. Elle a été grandiose. Sarah Paulson nous a elle aussi gâté. Sa prestation en sosie de Catherine Deneuve dans le final était particulièrement poignante. Et Joseph Fiennes a très bien joué le mort dans la baignoire. Très très bien même. Sa meilleure composition depuis bien longtemps ! On parle moins d'Evan Peters en général, parce qu'il n'est pas nommé dans les cérémonies de récompense et qu'il est plus jeune, mais il mérite aussi que la qualité de son jeu soit soulignée. Il a encore été fordmidable cette année et dans un registre très différent. Et puisqu'on en est à faire des compliments à la distribution, permettez-moi de féliciter Frances Conroy, fascinante en ange de la mort, mais aussi en terrible et vulgaire compagne de cellule de JudeJ'aurais aimé entrer plus dans les détails des intrigues, mais je me rends compte qu'ils m'importent finalement assez peu. Les scénaristes ont réussi à rejoindre progressivement le passé et le présent avec brio. J'ai trouvé les procédés narratifs très maîtrisés et pertinents, que ce soit dans Continuum ou Madness Ends. La réalisation, comme toujours, était à tomber. Et "Dominique" nous a dignement raccompagné vers la sortie. 

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// Bilan // American Horror Story ne déçoit pas avec sa saison 2. C'est même tout le contraire : plus consistante, moins fouillie et toujours aussi bien interprétée, elle n'a rien à envier à sa prédécesseuse, qui était pourtant bonne aussi. L'hôpital psychiatrique est un lieu qui méritait d'être exploré à la télévsion et il l'a été ici "Ryan Murphy Style", avec tout ce que cela suppose de qualités comme de défauts. Bref, ce serait une folie de passer à côté, ne serait-ce que pour l'expérience. 

28 janvier 2013

Glee [4x 11]

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Sadie Hawkins // 6 790 000 tlsp.

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   "I Don't Know How To Love Him". En repoussant une fois de plus les limites du ridicule, Glee nous a bizarrement offert un de ses meilleurs épisodes depuis longtemps, énergique et enthousiasmant, comme à la grande époque de la saison 1. En évitant un maximum de l'intellectualiser -et c'est ce que nous devrions faire à chaque fois, même si c'est dur- on prend un pied formidable à suivre toutes ces mini-intrigues qui fourmillent dans tous les sens. Partir sur l'idée d'un bal Sadie Hawkins, où les filles invitent les garçons et non pas l'inverse, c'était s'assurer de créer des moments forts. Sauf qu'actuellement, à Lima, hormis le triangle amoureux naze Jake/Marley/Kitty, devenu rectangle avec l'ajout de Ryder, il n'y a pas de grande histoire d'amour. Les auteurs ont donc dû en créer de toutes pièces et ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Cela donne des associations pour le moins étranges. La pire, mais en même temps la plus fun à suivre et la plus touchante aussi, était ce Tina/Blaine sorti de nulle part. Je me plains régulièrement de l'exposition nullissime accordée à Tina, mais je dois dire qu'à chaque fois qu'elle se retrouve sur le devant le scène, ce n'est pas très concluant. Cette fois, elle s'humilie devant tout le Glee Club en faisant une grande déclaration en chanson à Blaine, qui débouche sur une invitation puis un grand "Non". Ouch. Mais j'ai bien ri. C'était vraiment drôle. Là où c'est totalement stupide en fin de compte, c'est que l'homosexualité de Blaine n'est un secret pour personne. Certes, ce n'est pas toujours évident de savoir si quelqu'un est gay ou non... mais elle était censé le savoir, elle ! Pourtant, à aucun moment Tina ne semble s'en soucier. Et lorsque le jeune homme lui explique ce qu'il en est, elle a l'air surprise ! Mais elle a vécu sur une autre planète depuis deux ans ou quoi ? En plus, on veut nous faire croire qu'elle est devenue sa meilleure amie. Ah ? Ils ont dû avoir deux scènes ensemble dans toute la série... Contrairement aux apparences, j'ai adoré cette partie ! 

   "Tell Him". Là où ça se complique grave, c'est que Blaine se découvre une attirance pour... Sam ! Ses incroyables lèvres fonctionnent apparemment comme un aimant. Quinn, Mercedes, Brittany... Elles ont toutes craqué. Moi pas bien comprendre.  Le crush de Blaine aurait pu être tout à fait ridicule, mais j'y ai finalement complétement adhéré. Une question d'humeur, sûrement... C'était mis en scène avec beaucoup d'humour en tout cas, de décalage, donc ça passait très bien. Cette histoire n'est sans doute pas terminée et j'ai hâte d'en connaître la suite, même si je la vois mal engendrer quelque chose de concret. Sam et Blaine sont très occupés par la théorie du complot en parallèle, visant à faire tomber les Warblers qui auraient triché aux sectionals en se dopant. Donc non, les scénaristes ne sont pas capables de sortir la série de son moule habituel et le Glee Club finira sans doute sa saison aux Nationals. Admettons. Sam m'a bien fait marrer et a prouvé qu'il n'était bête que selon les humeurs des auteurs et les besoins du scénario. Pendant ce temps-là, Marley devait choisir entre ses deux prétendants, Jake et Ryder. Et elle a fait le bon choix selon moi. Ils m'ennuient un peu tous les deux, mais ils sont mignons. Et j'aime bien Marley... jusqu'à ce qu'elle m'agace ! Je ne sais pas si l'on peut encore parler de triangle, de rectangle ou de pentagone amoureux, mais ça bouge aussi du côté de Kitty, qui se laisse plus ou moins séduire par Puck, lequel s'invente d'ailleurs scénariste et reçoit des compliments -qui ont l'air sincères !- de la jeune cheerleader. Le duo fonctionne super bien grâce aux répliques bien senties du style : "I have every flavor of Cheerio you could imagine : original, honey nut..." ou "I know how to spell : Leave my brother a-l-o-n !" et d'autres dont je ne me souviens plus mais qui m'ont éclaté. Il ne manquerait plus que Kitty tombe enceinte de lui, et ce serait du Quinn/Puck all over again !

   "I Only Have Eyes For You". Du côté de New York, on ne peut pas dire que ce soit l'éclat' totale pour Rachel, qui est franchement super conne quand elle s'y met. D'engueuler Brody parce qu'il a 45 minutes de retard -et apparemment pas de portable pour la prévenir... ce qui peut arriver certes !- ne m'a pas choqué outre mesure. En revanche, qu'elle finisse par lui proposer de venir habiter avec elle -et Kurt bien sûr, qui n'a pas son mot à dire visiblement- c'est juste une de ses décisions les plus stupides ever ! On a bien compris qu'elle voulait se lâcher, être spontanée, mais seriously? On s'amusait davantage avec Kurt, qui a fait la découverte de la chorale underground de NYADA, équivalente au Glee Club, nommée The Adam's Apples. Déjà, ça c'est drôle. Et leur prestation sur "Baby Got Back", que j'ai découverte à cette occasion, était très entraînante. D'ailleurs, les blagues "de cul" fusaient dans cet épisode ! Hormis cette chanson, on a eu droit au jeu de mot avec "Uranus", au matage intensif de Tina du cul de Blaine... Je crois que Ryan Murphy n'engage que des pervers et des frustrés en fait. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais Kurt donc. Eh bien j'ai trouvé son crush à lui très mignon aussi, et plus réaliste que celui de Blaine forcément. Difficile de savoir ce que vaut cet Adam à ce stade, mais ça commence bien. Bref, tout ça donnait très envie d'avoir son crush à soi aussi... à moins d'en avoir déjà un ! Et la playlist était assez géniale. J'ai bien aimé la chanson de Tina; j'ai a-do-ré le Tell Him, parce que Marley y était superbe et que ça m'a rappelé Ally McBeal dont c'était l'un des titres phares; le No Scrubs par les mecs était très réussi, LA bonne surprise; et le Locked Out Of Heaven des filles était top aussi, d'autant que je fais une fixette sur ce titre depuis qu'il est sorti. "Can I just stay heeeeeeeeeeere... Spend the rest of my days he-he-here (...)".

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// Bilan // "Would you like to go to the dance with me?" Oui, Glee ! Oui !

26 janvier 2013

Private Practice [Saison 6]

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Saison 6, 13 épisodes (fin de série) // 4 640 000 tlsp.

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   Le parcours de Private Practice est tout de même unique en son genre : contrairement à des Experts et autres NCIS, qui n'ont eu de cesse de partouzer, engendrant des bébés clônés, elle est le fruit d'un accouchement miraculeux. Lorsque la rousse flamboyante Addison Forbes Montgomery est arrivée au Seattle Grace, elle n'était pas très sympathique, elle cassait l'ambiance et il n'était pas question qu'elle reste. Mais son séjour s'est finalement prolongé, Shonda Rhimes sentant qu'il y avait là un personnage à creuser, auquel le public devenait de plus en plus réceptif jusqu'à sincèrement s'y attacher. Et Kate Walsh avait tout d'une star, ses perfomances dépassant les espérances. Le succès de Grey's Anatomy étant ce qu'il était, ABC a suggéré l'idée de la décliner avec un spin-off, des dollars plein les yeux. La créatrice est arrivée avec l'idée de ce cabinet spécialisé dans la fertilité, loin de la pluie battante de Seattle mais sous le soleil éclatant de L.A., où tout le monde coucherait, évidemment, avec tout le monde. Parce que la patte Shonda, c'est d'abord ça. Le double épisode backdoor pilot introduit en fin de saison 3 en a laissé plus d'un perplexe. Mon amour pour Addison était tel que j'y ai vu personnellement quelques maladresses, mais surtout beaucoup de potentiel. Je me souviens avoir pensé très fort à Ally McBeal à l'époque. Il y avait un peu de cela dans les rapports humains et l'excentricité. Car oui, on ne s'en souvient pas forcément après six saisons de drames intenses et de larmes, mais Private Practice à la base, c'était léger, décomplexé et l'ascenseur parlait ! Je ne me suis jamais remis de sa disparition dès le premier épisode de la saison 1 d'ailleurs. Jamais. J'attendais même un clin d'oeil dans le final, mais il n'est pas venu. Toujours est-il que la série s'est muée rapidement en un show plus adulte, plus sérieux, et qu'à partir de la saison 2, elle s'est assumée comme un soap mélodramatique larmoyant, usant de grosses ficelles pour nous toucher, quitte à enchaîner les tragédies et faire de ses héros des guerriers. Parmi les événements les plus marquants qui auraient dû les pousser au suicide collectif : le vol du bébé de Violet à même son ventre; la mort soudaine mais héroïque de Dell, laissant sa fille orpheline puisque sa mère avait ouvert le gaz quelques épisodes plus tôt; le viol de Charlotte, bien entendu, qui reste l'un des moments de télévision les plus forts qu'il m'ait été donné de voir, j'en tremble encore; et la mort de Pete en début de saison 6, qui n'a eu d'intérêt que pour son impact sur Violet puisque son absence n'a absolument rien changé à la dynamique de groupe. Et Addison dans tout ça ? Plus les saisons ont passé, moins elle a été au centre des intrigues, comme si les scénaristes s'étaient rendu compte qu'ils n'avaient plus tant de choses à dire sur elle, ou bien que les autres personnages méritaient une place plus importante. Private Practice est devenue un véritable ensemble show, et en a tiré beaucoup de force. 

   C'est sans doute en partant de ce constat simple que la dernière saison a été articulée. Après un Season Premiere offrant des séquences à chacun des héros, les épisodes suivants se sont concentrés plus particulièrement sur chacun d'entre eux, un à un, avec quelques distorsions temporelles à la clé, parfois perturbantes mais nécessaires. Il y a eu de bonnes idées, mais tous n'ont pas été réussis. Je pense tout particulièrement à The Next Episode, dans lequel Sam -l'ennuyeux Sam- était la star d'un pilote de télé-réalité. Le format était original, mais le résultat n'était pas du tout à la hauteur. Et c'est d'autant plus dommage que l'excellente Alfre Woodward était présente en guest dans le rôle de la mère de Sam. Elle méritait mieux que ces scènes téléphonées où l'émotion était trop forcée pour passer. C'est peut-être à cause de cet épisode que j'ai ensuite eu beaucoup de mal à supporter Sam, jusqu'à finalement reconsidérer qu'il ne fallait surtout pas qu'Addison le choisisse lui in the end ! L'épisode de Violet, Mourning Sickness, était perturbant mais fun. Toute la bande a fini l'enterrement de Pete dans une baignoire, à fumer des pétards. Même l'épisode de Jake, qui n'est pas un personnage que je porte particulièrement dans mon coeur tant la perfection qu'il est censé représenter m'angoisse, m'a plu. Les quelques scènes avec sa femme morte étaient poignantes. Celui de Cooper était vraiment amusant. Il commentait l'action, pendant que Charlotte partait dans ses grands délires, sa grossesse étant une mine d'or pour les auteurs. Pourtant, son épisode à elle, Georgia On My Mind, m'a un peu déçu. J'ai beau adorer le personnage -c'est certainement celui qui me manquera le plus- ils ont vraiment trop forcé le trait sur ce coup-là. Elle était vraiment insupportable sur son lit d'hôpital ! Les petites scènes dansées formaient un bonus sympathique. Le Good Grief consacré à Addison était intéressant puisqu'il y était question de la mort de Mark Sloane et comment la nouvelle a été reçue par l'héroïne. J'ai beaucoup regretté que Patrick Dempsey ne fasse pas le voyage jusqu'à Los Angeles à cette occasion, mais je suis à peu près sûr qu'on l'a proposé à l'acteur et qu'il a refusé, parce que c'est une grosse feignasse. Déjà, quand sa soeur Amelia était au plus mal, Derek n'a pas bougé le petit doigt. Et ça ne ressemble pas à Shonda de ne pas le faire intervenir... En parlant d'Amelia, j'ai adoré son épisode Good Fries Are Hard To Come By. Tout était complètement prévisible vis à vis de sa relation avec James (Matt Long), un personnage qui n'a été introduit que pour elle et ça se voyait beaucoup, mais le quasi huis clos a vraiment fait son effet. Ils étaient super mignons tous les deux, super touchants. J'aurais presque envie que Shonda nous les colle dans Grey's Anatomy, mais je crois que je le regretterais vite. 

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   Malgré cette narration particulière tout au long de la saison 6, il s'est dégagé quelques grandes intrigues plus ou moins fortes, développées sur la longueur. Il y a d'abord eu le cancer de Sheldon, que je n'ai pas trouvé très bien traité, mais c'est sans doute parce que je ne peux pas m'empêcher de comparer avec Parenthood qui a eu son équivalent cette année et qui a fait ça très très bien. Et puis aussi parce que c'était un grand manque d'inspiration que de coller au personnage une telle histoire. Les scénaristes n'ont jamais vraiment su quoi faire de lui. Du coup, on ne s'est jamais impliqué émotionnellement dans ses aventures, notamment avec son ex-femme fantôme, finalement rencontré mais sans intérêt. Sa relation avec une autre malade a permis de sauver un peu ses scènes sur la fin, mais cétait très classique. Sheldon a aussi été au centre d'une  storyline "polémique" avec son patient pédophile. Private a toujours aimé aborder ce genre de sujets épineux, sans donner de leçon. C'était encore une fois très intéressant.  Le deuil de Violet a souvent été abordé en filigrane. Mais il était surtout question de reconstruction, de redonner un sens à sa vie, ce qu'elle a fini par trouver dans l'écriture. C'était mignon de terminer la série par un débat sur le titre de son livre... Private Practice. Jolie idée. Et puis c'était super de suivre sa dernière patiente, dont le cas était très significatif. Elle la suivait depuis 5 ans, mais la jeune femme était désormais fin prête à affronter le monde, à goûter à la vie. Cela ne pouvait que résonner en Violet. En plus, elle était interprétée par l'excellente Sarah Ramos de Parenthood. C'était "amusant" de la voir presque dans le rôle de son frère dans la série de NBC. Il y avait en tout cas des similitudes dans le comportement. La seule chose que je trouve dommage, c'est que ce ne soit pas une patiente que l'on ait rencontré avant. Elle sortait un peu de nulle part. Les triplés de Cooper et Charlotte ont aussi beaucoup fait parler. Je suis ultra fan de ce couple, j'ai donc pris mon pied à les voir se chamailler une dernière fois. Ils forment au bout du compte une superbe famille, très moderne. Le retour de Naomi dans le final m'a fait plaisir, je me suis rendu compte qu'elle avait quand même manqué à la série. Les auteurs sont allés vers la facilité en la recasant avec Sam, mais c'était une évidence à laquelle ils ne pouvaient pas échapper compte tenu du fait qu'il était hors de question de le remettre avec Addison. Je n'en retire ni satisfaction ni déception en somme. Je me souviendrais juste de la séparation avec Stephanie, qui était bien plus émouvante que prévu. C'était quand même assez étrange de mettre à ce point en avant le couple Sam/Naomi dans le dernier épisode. Addison était trop en retrait à mon goût...

    L'héroïne termine cependant la série sur la note positive qu'elle méritait. C'eut été un sacré constat d'échec que de la voir finir célibataire. Mère, certes, mais célibataire quand même. J'ai appris à accepter Jake au fur et à mesure de la saison. De toute façon, un peu comme un grand frère protecteur, je crois qu'aucun homme n'aurait trouvé grâce à mes yeux. Alors ce sera Jake. L'arrivée de Henry au sein de son foyer et son combat pour le garder, que ce soit face à la mère biologique ou face aux autorités, n'a pas toujours eu la force que j'attendais, mais c'était plaisant à suivre, émouvant parfois. Je me souviens tout particulièrement de l'histoire de son mentor mourant, qui n'avait jamais rencontré la fille qu'elle avait abandonné à sa naissance. Le parallèle n'était pas subtile pour deux sous, mais ça a super bien fonctionné quand même. J'ai versé ma larme. Qu'adviendra-t-il désormais d'Addison ? La retrouvera-t-on un jour au Seattle Grace ? J'imagine que la tentation sera grande pour Shonda, mais doit-elle résister ? Je suis partagé. J'ai toujours dit que je voulais qu'elle revienne dans Grey's Anatomy à terme. Qu'elle devienne même Chief de l'hôpital. J'adorerais ça. Mais maintenant que j'ai vu la fin de Private Practice, cela ne me semblerait pas logique du tout. Addison a changé, elle n'aspire plus aux mêmes choses. Elle a revu ses ambitions à la baisse pour se concentrer sur sa famille et son époux. Revenir à Seattle, ce serait prendre le risque de tout faire voler en éclat, vu tout ce qu'il s'y passe. Ce serait un retour en arrière pour elle. Mais n'est-ce pas ça la vie en même temps ? Avancer, se cogner, reculer et repartir de plus belle ? La vie ne s'arrête jamais sur une photo de mariage. Elle continue et ne reste pas belle et heureuse à l'infini... J'espère de tout coeur revoir Addison un jour. Elle va me manquer. Avec elle, j'ai appris que faire des erreurs, c'est aussi grandir. 

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   // Bilan // L'ultime saison de Private Practice n'était certainement pas la meilleure, mais elle s'est bien défendue. Ce n'était pas la saison de trop, comme on pouvait le craindre. Elle a pris le temps de faire ses adieux à chacun des héros et leur a offert à tous un happy end. Et on ne peut pas s'en plaindre : ils en ont tellement bavé pendant toutes ces années ! La vie va continuer sans nous à l'Oceanside. On est heureux de les laisser s'en aller, mais comme toujours lorsqu'une série que l'on a aimé s'arrête, il y a aussi une pointe de tristesse et de nostalgie. In which we never stopped loving Addison. 

 

// Bonus // La formidable scène "I Don't Feel Like Dancing" ! 

25 janvier 2013

Tueurs En Séries ["Fringe" s'en est allée]

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Au sommaire :  Fin de "Fringe" : pourquoi Olivia, Peter et Walter vont nous manquer - Disparition de Robert F. Chew (The Wire) et Conrad Bain (Arnold & Willy) - "Drop Dead Diva" et "Alphas" annulées - Tom Hanks et Steven Spielberg continuent leur exploration de la 2de Guerre Mondiale - Un nouveau western pour Kevin Costner ? - On répond à vos questions : American Horror Story, Alban Lenoir nous parle de la saison 3 d'Hero Corp - Au revoir "Private Practice"...

 


25 janvier 2013

Once Upon A Time [2x 12]

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In The Name Of The Brother // 7 680 000 tlsp.

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   Je crois que je commence à comprendre ce qui me déplait dans cette saison 2 de Once Upon A Time, malgré de bons épisodes : elle est dirigée par les intrigues et non par les personnages. Plus que jamais, on a l'impression que ce sont des pions que les auteurs font avancer, case par case. C'est très mécanique et ça manque d'émotion. L'histoire de Frankenstein, puisque c'est celle qui nous a été racontée ici, en manquait grandement. Ce n'est pas tant le docteur qui m'a posé problème d'ailleurs, mais son frère, son "monstre", car je n'ai pas trouvé l'acteur très expressif, et surtout son père, joué par Gregory Itzin. C'est plutôt un bon élément en général, je suppose donc que ce sont les changements de comportement incessants de son personnage qui ont complètement tué la compassion que l'on aurait dû avoir pour lui. Une minute il est fier de son fils, le considère comme un génie même et l'encourage. La suivante, il le hait. Et il en va de même pour son autre fils, qu'il ne perd pas de temps à haïr non plus. Tout ça n'est pas très humain. Et pas très intéressant en plus. J'aime bien l'idée que des vilains viennent peupler Storybrooke, mais le résultat n'est pas très convaincant pour l'instant. On verra ce que les autres auront à offrir... Finalement, la seule scène qui m'a vraiment plu, c'est celle où le Dr Whale et Ruby échangent quelques mots au bord de l'eau et mettent en lumière une facette de la malédiction à laquelle nous n'avions pas pensé : elle n'est pas négative pour tout le monde. Elle ne l'est pas pour eux. Elle leur laisse une chance de devenir meilleurs. Et la rédemption dans les contes de fées, c'est inévitable. Bon, sinon, les questionnements pour savoir si oui ou non il faut sauver l'inconnu sont complètement idiots. Qui peut en douter ? D'ailleurs, Emma n'a pas fait grand chose mais elle m'a pas mal agacé. Elle a des drôles de manières de mener ses enquètes. Cela ne l'intéresse  pas de savoir qui est l'étranger, d'où il vient et ce qu'il vient faire ici ? Apparemment non.

   Et puis il y a Cora. Cette horrible et odieuse femme qui n'a de pitié pour personne et surtout pas pour sa propre fille. C'est triste de voir Regina se faire prendre aussi facilement. Mais c'est émouvant en même temps. Elle a tellement besoin d'amour... Oui, c'est niais à dire. Avec Once Upon A Time, on se cogne de toute façon très rapidement aux travers habituels des contes de fées : c'est vite creux. Il faudrait penser sérieusement à étoffer les personnages, au risque de n'avoir plus rien à dire sur eux d'ici à la fin de la saison en cours. Il faut aller au-delà des évidences. Un peu comme ils réussissent assez bien à le faire avec Rumplestiltskin même si, ici, tout le déroulement était parfaitement prévisible. Par contre, je ne comprends pas pourquoi il veut absolument qu'Emma vienne avec lui. Et je n'ai qu'une théorie : scénaristiquement, c'est plus intéressant si sa quête n'est pas solitaire, peu importe l'excuse que l'on nous donnera...

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// Bilan // Je suis un peu amer devant Once Upon A Time ces temps-ci. En voulant faire "mieux", ils font moins bien. Faire mieux, ce n'est pas forcément multiplier les personnages et les intrigues. C'est d'abord soigner le bijou d'origine...

23 janvier 2013

The Vampire Diaries [4x 10]

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After School Special // 2 950 000 tlsp.

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    Il m'a semblé clair face à cet épisode que les auteurs de Vampire Diaries cherchaient à réparer les erreurs comises en début de saison. Ils ont donc tenté de faire sortir certaines intrigues des impasses dans lesquelles elles se trouvaient et de redynamiser le tout avec plus ou moins de réussite. Parmi les bonnes idées, on peut citer le retour de Kol. Honnêtement, je ne me souvenais plus très bien des circonstances de son départ, et il ne vaut pas Elijah, mais on s'en contentera en attendant. Bien évidemment, Rebekah lui vole la vedette dans chacune de ses scènes, mais franchement, y'a-t-il de toute façon un personnage plus intéressant et amusant, plus complet, dans la série actuellement à part elle ? Non. Enfin il y a Damon. Mais Damon, on a tendance à s'en lasser. Ce qui était cool aussi, c'était de traiter le triangle amoureux sous un angle référentiel, puisqu'il s'agissait (pour moi en tout cas) à la fois d'un clin d'oeil au mythique The Breakfast Club, mais aussi à l'épisode de Dawson rendant hommage à The Breakfast Club ("Detention", le 1x07) ! Rebekah se retrouvant un peu dans le rôle d'Abby à vouloir (par pur bitcherie) faire cracher le morceau à Elena (Joey) sur ses sentiments réels pour Damon (Dawson). C'était fun et presque touchant. Mais ça, c'est surtout l'effet Snow Patrol, qui ne rate jamais. Du coup, je me suis senti revigorer par la tournure des événements et je serai presque prêt à pardonner les scénaristes pour l'enfer qu'ils nous font vivre avec les trois héros depuis quelques temps. Mais je ne suis pas naïf : Stefan reviendra tôt ou tard à la charge et Elena sera encore toute perdue et insupportable...

   Pendant que Jeremy coupe du bois et tente de faire péter son marcel -en plus de ses deux-trois conneries hebdomadaires- Damon pactise -encore- avec Klaus. Ce qui est plutôt intéressant en ce moment, c'est que l'on n'a pas d'un coté le gentil Stefan et de l'autre le méchant Damon, mais des gentils-méchants Stefan et Damon, qui font des bad bad things, mais toujours par amour. Alors forcément, on les pardonne. L'évolution est subtile. Au fond, les plans des uns et des autres ne m'intéressent pas pour le moment. J'essaye juste de prendre du plaisir à les voir se tirer dans les pattes et se trahir. Comme un bon soap. On verra plus tard si ça tient la route ou non. Par contre, par pitié, débarrassez-nous de Shane dès maintenant ! Vous avez essayé en vain d'en faire quelque chose mais c'est raté. On a bien compris qu'il n'était qu'un intermédiaire avant l'arrivée de ce fameux Silas. Autant accélérer le mouvement ! Please, gardez encore un peu April par contre ! Sa bêtise est trop divertissante pour que l'on s'en prive tout de suite. Laissez-la faire encore de la merde, que ce soit en tant que bonniche de Rebekah ou en tant que pote de Bonnie. Et puisqu'on parle de la sorcière : elle n'aurait pas été un peu utile par hasard cette semaine ? Si si ! Vous avez bien lu. Elle a même servi à introduire un nouveau personnage : après la grand-mère, la mère et le demi-frère, voici le père. Et il devient carrément le nouveau Maire de Mystic Falls ! Alors, combien de temps peut-il survivre sachant que 1/ C'est un adulte 2/ il est noir. Oui, on en sera débarrassé avant la fin de saison... Je ne voudrais pas oublier de parler de Tyler et Caroline. Ecoutez, quand ils étaient à l'écran, j'avais un peu l'impression d'assister à un épisode de Teen Wolf sans budget. Voilà en gros tout ce que j'ai à en dire. Non mais la détresse de Tyler m'a touché bien sûr, c'est juste que Michael Trevino n'est quand même pas hyper doué pour faire passer de l'émotion.

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// Bilan // The Breakfast Club, Dawson, Teen Wolf... cet épisode de Vampire Diaries a su tirer profit de ses références, assumées ou supposées, pour nous divertir efficacement. 

22 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 11]

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The End Is The Beginning Is The End // 8 800 000 tlsp.

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  Quoi ? Un saut dans le temps d'un mois ? Je déteste ce procédé de manière générale, sauf quand il est vraiment justifié, et, ici, j'ai particulièrement détesté. Cela m'a disons... frustré et mis dans de mauvaises dispositions ! Heureusement, les scénaristes se sont rattrapés par la suite. Ce qui me dérange le plus en fin de compte, c'est que l'on n'ait pas pu faire nos adieux à Adele, un personnage que j'ai toujours adoré, surtout grâce à son interprète, l'excellente Loretta Devine. Nous n'étions pas là lorsqu'elle a rendu son dernier souffle. Nous n'avons pas pu assister à son enterrement. C'est un peu brutal. Mais la mort est ainsi faite me direz-vous. Un mois plus tard, Richard reste dans son coin à déprimer. Il ne veut pas entendre parler de Catherine et est rongé par la culpabilité. Cela se comprend tout à fait. Mais c'était tellement prévisible que l'émotion a dû mal à passer. On se demande bien d'ailleurs comment il peut évoluer maintenant. En admettant qu'il finisse par succomber aux charmes de la mère de Jackson en se disant bien entendu que c'est ce qu'Adele aurait voulu -qu'il soit heureux- on va raconter quoi sur lui ensuite ? Je milite depuis deux ans pour qu'il prenne sa retraite et je n'ai pas changé d'avis. Il a fait son temps au Seattle Grace. Il faut le garder dans les parages, car il reste important dans la vie de Meredith, mais en tant que régulier, il n'a plus rien à apporter. Et en même temps, j'imagine assez bien que le final de la série se déroule dans le contexte de son départ. Sinon, le saut dans le temps permet de retrouver Bailey comme si elle n'était jamais partie en lune de miel. Son anecdote sur ses problèmes intimes lors du voyage m'a bien fait marrer. Et je crois qu'il ne fallait de toute façon pas attendre grand chose de plus. On va voir maintenant si son mariage va tenir le coup, sachant que si ce n'est pas le cas, elle risque de renoncer à toute vie amoureuse ! 

   Pendant ce fameux mois qu'il nous manque, les relations entre certains internes et leurs supérieurs hiérarchiques se sont approfondies : Stephanie est toujours en admiration devant Jackson, mais cela a l'air réciproque. Je suis désolé, mais je les trouve vraiment mignons tous les deux et je n'ai pas tellement envie qu'April vienne faire sa chieuse. Pourtant, elle m'a fait un peu de peine. Quand on y repense, leur séparation s'est simplement jouée sur une maladresse de sa part... Quant à Alex et Jo, ils sont devenus super potes. Ils ne couchent pas encore ensemble, histoire de faire durer un suspense qui n'existe pas vraiment. Je suis agacé. On est en train de pourrir la prometteuse Jo ! Pendant ce temps-là, Cristina et Owen couchent, couchent er recouchent et ils font bien d'en profiter car, bientôt, le chief n'aura plus du tout la tête à ça. Et c'est là que la molesse de l'épisode est presque acceptable : nos médecins vivent une journée normale en ignorant que la suivante, et les autres, auront un goût beaucoup plus amer ! Non non, pas de grande catastrophe à l'horizon. "Juste" la possible fermeture de l'hôpital.

   En l'état, c'est un excellent cliffhanger. J'aime que l'affaire judiciaire prenne cette ampleur, même si je regrette un peu que l'on ne nous propose pas (encore) un épisode à la Law & Order, à la Cour. Ce serait sympa. Mais quand on creuse un peu, on se rend compte que l'issue est courue d'avance à moins d'une grosse surprise. Tout l'argent que Meredith, Derek, Cristina et Arizona ont reçu va permettre de sauver le Seattle Grace-Mercy West. Evidemment. Callie, la seule qui est vraiment heureuse de cette future rentrée d'argent, ferait bien de calmer son enthousiasme dès maintenant. Pas sûr qu'elle touche un centime de la somme ! Mais à part ça, les réactions des uns et des autres étaient vraiment intéressantes, très réalistes. Et l'annonce de la grossesse de Meredith lors du dîner était super mignonne. Ellen Pompeo en presque devenue belle pendant un moment. Pour terminer, je n'ai pas des masses de choses à dire sur les cas médicaux du jour, si ce n'est qu'ils étaient légers et tout à fait regardables. C'était bien de parler un peu de Mark à travers le patient de Jackson. Eh oui, sa mort n'a pas affecté que ses collègues. Bref. Je n'ai plus qu'une chose à dire : Heather est vraiment la nouvelle interne la plus "awesome". Quand est-ce qu'on creuse un peu son personnage ?

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// Bilan // Un épisode "de transition", qui se laisse facilement regarder mais qui ne provoque ni un très grand enthousiasme ni une belle vague d'émotion. La suite s'annonce plus sombre...

21 janvier 2013

The Following [Pilot]

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Pilote // Diffusion le 21 janvier

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What About ?

 Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...

Who's Who ?

 Créé par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream). Réalisé par Marcos Siega (Dexter, Vampire Diaries). Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Annie ParisseNico Tortorella, Valorie CurryAdan Canto. Et la participation de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).

What's More ?

 Dans le premier pilote, ce n'était pas Annie Parisse mais Jeananne Goosen qui incarnait le rôle de Jennifer Mason. Le personnage a été réécrit et elle ne correspondait plus aux attentes.

Le titre de la série a briévement été Mastermind, avant que FOX ne change de fusil d'épaule.

So What ?

    Dès cet été, je vous avais prévenu que The Following était certainement LA série à suivre cette saison sur les networks. Mais je ne jugeais alors que sur la lecture du script du pilote (Voir la review) et sur l'amour inconditionnel que je porte à l'oeuvre de Kevin Williamson, le créateur. Après avoir vu ce fameux épisode introductif, je suis presque aussi emballé ! Presque ? Oui, parce que les quelques défauts que j'avais relevés et qui passaient sur le papier sont plus flagrants à l'écran : il y a des facilités dans le déroulement de certains passages, le héros est attachant mais pas très original dans le genre du flic meurtri, à vif et alcoolique -on frôle quand même le personnage typique à la Olivier Marchal- et, surtout, la violence décrite dans le scénario était bien plus directe que celle qui est montrée, en tout cas dans la version finale du pilote car je soupçonne fortement FOX d'avoir édulcoré ce qui avait déjà été tourné. Cela se joue certainement à quelques secondes retirées afin de choquer un peu moins, surtout après les fusillades qui secoué le pays depuis. Mais c'est décevant, car cela créé un léger décalage entre le propos de la série, profondément glauque, et les images qui nous sont montrées. Si The Following était une série du câble, elle pourrait frapper plus fort visuellement. La ligne que Williamson a essayé de franchir est finalement plus loin que prévue... Je suis également un tout petit peu déçu par la prestation de Kevin Bacon. Il est très juste, ce n'est pas le problème. Il lui manque juste pour l'instant le petit truc qui fait que l'on se dit "Wouah ! Quand même !". A l'inverse, James Purefoy est plus convaincant que je ne l'avais imaginé, sans doute parce que je ne l'ai vu que dans ses moins bons rôles jusqu'ici (celui qu'il a tenu dans Revenge par exemple). Il nous promet de grands moments de télévision... Mais à part ça, les rebondissements sont toujours aussi surprenants et efficaces. Les références à Edgar Allan Poe font plaisir. Le personnage féminin principal me plait bien parce qu'il est d'emblée très froid et très désagréable, anitpathique même et je suis persuadé que ça ne va pas durer. Elle me fait un peu penser à Debra dans Dexter d'ailleurs. Et puis l'actrice est très laide. Elle est raccord avec l'ambiance. Le cliffhanger donne toujours autant envie de revenir, malgré mes craintes pour la suite quant au dosage entre intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes. L'esprit 90s me plait toujours autant, me rappelant les meilleures heures des thrillers de l'époque. Ce qui me permet d'en venir à la même conclusion qu'il y a quelques mois : "Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?"

What Chance ?

 Avec toute la promotion que FOX a faite pour la série, sur son antenne et celles de ses consoeurs comme FX, il serait très décevant que le pilote ne réunisse pas au moins 10 millions de téléspectateurs, comme Alcatraz l'an dernier d'ailleurs. Mais le vrai test sera la deuxième semaine. Et là... tout est possible. L'efficacité du premier épisode devrait beaucoup l'aider.

How ?



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