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Des News En Séries, Le Blog

22 février 2013

Once Upon A Time [2x 14]

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Manhattan // 7 610 000 tlsp.

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    Les scénaristes de Once Upon A Time ont-ils trop attendu pour réunir Rumplestiltskin et son fils ? Je le crains. On avait déjà compris, même si on ne pouvait en être certains, que Neal Cassidy était en réalité le fameux Baelfire. Ce qui veut donc dire que Rumple est aussi le grand-père de Henry. C'était donc relativement pénible par moment d'assister aux révélations progressives pour les personnages alors que nous, nous le savions déjà. En plus, le rapprochement tout à fait inédit entre Gold et Henry n'était pas des plus subtiles dans ce contexte. Mais je dois dire que la scène où le petit garçon est le seul personnage à agir en adulte dans la pièce était intéressante. Bon, comparer Emma à Regina était un peu exagéré de sa part, mais on le comprend. J'adore ce petit. Je ne l'ai jamais trouvé énervant, contrairement à d'autres. Il évite pour moi tous les écueils des personnages d'enfant dans les séries. Il est intelligent, mais ce n'est pas un génie non plus. Il ne se comporte pas comme un adulte, même s'il s'en donne parfois les airs. Il garde sa part de naïveté. J'aurais préféré que l'on passe plus de temps à explorer les réactions des uns et des autres plutôt qu'à les mettre en place. La réunion de Rumple et Baelfire ne m'a pas particulièrement touché, d'autant que je ne suis pas très fan de l'acteur, Michael-Raymond James. Sa vue m'est relativement désagréable. L'ex de la fille de Blanche Neige est un beauf. C'est triste quand même, non ? Mais le contraste avec Charming n'est pas idiot dans l'idée. Bon et puis Manhattan en fond vert, ça fait toujours de la peine...

   Du côté de Storybrooke, c'était pas franchement l'éclat'. A part le plaisir de découvrir une Cora façon madame tout le monde, je ne sais pas très bien quoi en retirer. Je ne suis pas très content de l'évolution de Regina, qui se fait complètement avoir par sa mère, même si c'est typique. J'ose espérer que c'est un leurre et qu'elle mijote simplement un plan dans l'ombre. Le mystérieux monsieur qui la voit user de sa magie pour fouiller dans le sac de Belle, ce n'était pas du grand cliffhanger. Ni même de nous faire croire que Gold serait capable de tuer son petit fils ! Bon sang, soyez sérieux. Quant aux flashbacks à Fairytale Land, ils m'ont globalement semblé inutiles. Disons que c'était bien de nous montrer que Rumple n'est pas devenu méchant simplement parce qu'il a été poussé à bout par les autres, à force d'être traité de lâche; mais parce que sa naïveté lui a joué des tours -futur parallèle avec Henry ?- mais ce n'était pas non plus passionnant. Le Seer était une distraction un peu trop grandiloquente à mon goût. En tout cas, maintenant, on sait qui lui a dit qu'il fallait que la malédiction ait lieu et, surtout, pourquoi il ne fallait pas que ce soit lui qui la jette. Cette pièce du puzzle nous manquait. 

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// Bilan // La logique aurait voulu que cet épisode important par son contenu soit mémorable. Mais il ne l'est pas. Il se déroule tranquillement, sans surprise, et ne nous amène pas bien loin. Et ça commence à faire beaucoup de ratés en saison 2... 

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21 février 2013

Super Clyde [Pilot Script]

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SUPER CLYDE

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Greg Garcia (My Name is Earl, Raising Hope). Pour CBS Television Studios. 40 pages. 

 Clyde, le doux mais névrosé employé d'un fast-food, décide de devenir un super-héros lorsqu'il hérite de 100 000 dollars de son oncle excentrique qui vient de mourir. Il veut mettre cet argent au profit du bien et espère par la même occasion soigner son problème d'anxiété et son agoraphobie. Mais il doit aussi s'occuper de son grand frère et de sa grande soeur, encore plus immatures que lui... 

Avec Rupert Grint (Happy Potter), Justine Lupe (Harry's Law), Tyler Labine (Invasion, Reaper),  Stephen Fry, ... (casting en cours)

 

   Mesdames, messieurs, Greg Garcia did it again ! Si vous avez aimé Earl et que vous êtes dingue de Raising Hope, il y a à peu près 0 chance pour que Super Clyde ne vous plaise pas. Le scénariste applique la même recette de loufoquerie et de tendresse que dans ses deux autres oeuvres. On pourrait presque les voir comme une trilogie d'ailleurs, mais ne nous avançons pas trop ! Ce pilote est quand même destiné à CBS... et au-delà du fait que les places sont chères sur le network, cette série n'a rien à y faire ! C'est très bien que la chaîne cherche à de diversifier, mais y'a-t-il vraiment une chance pour qu'elle ose préférer ce projet, forcément plus coûteux et ambitieux, à une énième sitcom de Chuck Lorre (Oui, je pense à toi Mom) ? 

   Si Clyde est bien le héros de cette comédie, ne nous y trompons pas : il y est surtout question d'une famille "larger than life", de deux frères et une soeur, qui n'ont plus de parents, ni d'oncle, certes, mais qui savent occuper l'espace ! Leur passé nous est d'abord raconté sous forme de flashbacks, lesquels sont introduits malicieusement par des vignettes façon comics, puisque Clyde en est évidemment un lecteur assidu. Comme Garcia sait si bien les écrire, ils sont le fruit d'un savant mélange de nostalgie douce-amère et de blagues potaches, qui nous font instantanément adhérer aux personnages. Leur bêtise et leur naïveté les rend touchants. Ce pourrait être des cousins des Chance. Ils évoluent dans le même univers, celui qui n'appartient qu'à l'auteur. Randoph, l'ancien homme à tout faire de l'oncle, vit désormais avec eux et apporte aussi sa touche d'excentricité, ainsi qu'un peu d'ironie. La formule de la série se déploie à deux niveaux : d'un côté Clyde, qui se lance des missions pour aider son prochain, mais qui se fourre du coup illico presto dans les ennuis (ici, la femme qu'il est censé aider le prend pour un stalker); et de l'autre sa soeur Faith, une ancienne obèse qui cherche à se venger de ses anciens camarades d'école à l'aide d'une petite liste qui n'est pas sans rappeler celle d'un certain Earl... Entre les deux, il y a Duke, le grand frère, qui assure les pitreries et qui cultive un sens prononcé pour le mauvais gôut; et l'intérêt amoureux de Clyde, une certaine Jolene, assez peu présente mais so sweet

   Super Clyde a tout de la comédie attachante feel-good. Le seul reproche qu'on peut lui faire finalement, c'est de ne pas être si originale que ça dans son originalité !

20 février 2013

The Vampire Diaries [4x 14]

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Down The Rabbit Hole // 2 310 000 tlsp.

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   A une autre époque, quand Vampire Diaries avançait encore à un rythme effréné, cet épisode et le précédent n'en auraient formé qu'un seul. La délocalisation sur l'île était une très bonne idée, mais les scénaristes n'avaient clairement pas tant de choses à en dire que ça. Alors ils ont commencé à meubler astucieusement mais pas très dscrétement dans Into The Wild et ils n'ont carrément fait que ça dans Down The Rabbit Hole, jusqu'à nous amener à la conclusion choquante de cet arc : la supposée mort de Jeremy. Je me méfie toujours avec les décés dans cette série, puisqu'ils sont rarement irréversibles, mais on dirait bien que, cette fois, c'est la bonne pour le petit Gilbert ! Tué par le doppleganger de sa soeur, voilà qui est ironique. Il va quand même falloir nous expliquer bien proprement comment Katherine a pu être au courant de tout ça depuis le départ et quel est son intérêt là-dedans, si ce n'est pour négocier avec Klaus bien entendu... Je ne pense pas que l'on regrettera Jeremy bien longtemps, étant donné qu'il a été absent la moitié de la série et inutile le reste du temps, mais c'est tout de même rageant qu'il meurt quand il commence à devenir enfin intéressant. Oh, je me dis que ça n'aurait pas duré de toute façon... Les conséquences vont être désastreuses pour Elena, qui va forcément encore passer pas mal de temps à pleurnicher, mais sur le long terme, c'est sans doute ce qui la rendra plus intéressante. Elle n'a plus de famille maintenant. A quoi bon vouloir encore redevenir humaine ? Elle ne peut que continuer à s'assombrir jusqu'à devenir, peut-être, une Damon au féminin ! On en est encore en loin, mais j'ai le sentiment que c'est ce à quoi les auteurs aspirent. Et avouons que ce serait osé de faire de l'innocente héroïne des débuts un monstre... Je la vois déjà assassiner son double. Je la vois vampire pendant que son cher et tendre redevient humain. Cette histoire de "cure", tout compte fait, elle est pas si mal, non ? Enfin bref, je ne sais pas pourquoi je m'emballe ! Il est sûrement encore vivant Jeremy, ou il ressuscitera.

   Alors que le spin-off se prépare toujours, je me demande justement si ce n'est pas Klaus qui va redevenir humain ! Ne serait-ce pas un point départ intéressant pour The Originals ? Au cours d'une conversation somme toute instructive, Caroline avoue plus ou moins qu'elle ne veut pas redevenir la fille qu'elle était avant. Et ça tombe assez bien, car nous ne le voulons pas non plus. La séparation d'avec Tyler m'a touché, superficiellement. La musique était belle, Candice Accola était convaincante mais... cela fait combien de fois au juste qu'ils se quittent ? On en a soupé... Pas grand chose de nouveau à signaler du côté de Rebekah et Stefan. J'apprécie toujours grandement leur complicité, surtout qu'elle est systématiquement mise à rude épreuve, mais Elena entre les deux a bien cassé l'ambiance comme elle sait le faire. Damon et l'un des "Five", Galen, n'ont pas eu ce problème. Ils ont donc pu laisser libre cours à leur imagination pour s'envoyer des vannes et se marrer. Leurs scènes n'étaient au fond que du remplissage, mais du remplissage sympathique, inoffensif. Ah et Bonnie était là, sa grand-mère a fait une apparition aussi, mais on s'en fiche Bonie, on s'en fiche ! Cesse de tenter d'exister, s'il te plait. 

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// Bilan // On a beau tourner un peu en rond sur cet île, on s'y sent bien et on aimerait que la fine équipe de Vampire Diaries y pose ses valises encore quelques temps. Le retour à Mystic Falls, on le redoute un peu. Fini les beaux paysages. En attendant, on profite, même si on se fiche un peu de nous. 

19 février 2013

Grey's Anatomy [9x 15]

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Hard Bargain // 8 570 000 tlsp.

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   "All Along it was a fever (...) 

    Pardon si je m'égare dans cette review. Mais après avoir vu ce magnifique épisode de Grey's Anatomy, le meilleur de la saison 9 jusqu'ici, j'ai ressenti le besoin d'écouter une petite dizaine de fois de suite la chanson Stay de Rihanna, qui est passée au cours d'une scène à ma grande surprise. Ce n'est pas vraiment le genre d'artiste que l'on a l'habitude d'entendre dans la série, encore moins quand le titre en question est en train de se transformer en hit. J'en suis en tout cas intoxiqué et il m'a mis dans un état émotionnel proche de la dépression. J'exagère, bien entendu. Mais Grey's Anatomy a le pouvoir, encore aujourd'hui, de nous faire ressentir des émotions fortes, qui ne font que prendre de l'ampleur selon l'état psychologique dans lequel on se trouve lorsqu'on la visionne. Je crois que c'est pour ça que je ne cesserai jamais de la regarder, même quand elle sera terminée. Comme quelques autres, elle m'accompagnera toujours. Je vous avais prévenu que j'allais m'égarer...

   Dans une ambiance sombre et pluvieuse, rappelant vaguement un polar où tout le monde comploterait en secret, nos chers médecins sont plus que jamais dans la tourmente alors que le rachat de l'hôpital est sur le point d'être signé. La scène d'ouverture est saisissante, confrontant les points de vue divergents des uns et des autres avec angoisse et fureur. Si Callie et Derek font front, soutenus par une Meredith qui ne se mouille pas trop, Arizona est catégoriquement contre le plan qu'ils sont en train d'élaborer, à savoir : racheter eux-même le Seattle Grace avec l'indemnisation conséquente qui leur a été versée suite au crash. La solution à laquelle nous avions évidemment tous pensé et qui est ici, d'une certaine manière, remise en question face à sa complexité. Pendant ce temps-là, Cristina copule joyeusement avec Owen et ne donne par conséquent pas (encore) son avis sur la question. D'emblée, je me suis rangé du côté d'Arizona, qui exprime extrêmement bien, avec rage et sincérité, les raisons qui font que cette entreprise est à la limite de l'absurde et de la bêtise. La culpabilité de Derek et son besoin constant d'héroïsme sont finement pointés. Pour autant, comme elle et comme Cristina par la suite, je me suis laissé séduire par l'idée. Non pas qu'elle me paraisse moins folle à la fin de l'épisode. Mais elle me parait vitale pour eux. Cet hôpital est leur point de repère, leur boussole. Ils seront perdus sans lui, livrés à eux-même. Ils pourraient s'en sortir, bien entendu. Mais le combat mérite d'être mené, quelle qu'en soit l'issue. En prenant le partie d'entrer davantage dans le détail des procédures, les auteurs parviennent à rendre les enjeux encore plus forts qu'il ne l'étaient, à les ancrer dans la réalité et notre attention n'en est que plus soutenue. L'intervention de Bailey, bien que rapide, est très pertinente; et le point de vue d'Owen n'est pas délaissé, fort heureusement. On est avec la petite bande, mais on est avec lui aussi. Leurs combats respectifs sont de toute façon les mêmes, ils sont nés de la même envie et du même besoin. Et il y a de la culpabilité des deux côtés. Même l'avis des infirmières, les grandes oubliées de la série, est montré. Quant au docteur Cahill, elle donne quelques clés sur le petit mystère qui l'entoure, ce qui la rend touchante. Cette partie est au final on ne peut mieux maîtrisée. Avec ce qu'il faut d'humour aussi avec les affiches de Derek partout dans les couloirs !

   Les autres intrigues n'ont pas la même intensité, c'est vrai, mais elles ne sont pas faibles pour autant. Elles reposent essentiellement sur la sympathie que l'on a pour les personnages, ou plutôt la sympathie que l'on se découvre pour eux ! Je n'en ai toujours pas pour Alex -et je n'en aurai jamais- mais je le redis comme la semaine dernière : sa relation hésitante avec Jo me plait. Il est très agréable de les voir apprendre à s'apprivoiser. Et puis elle, elle est... je l'aime beaucoup et puis c'est tout ! Pour April et Matthew, j'ai été victime d'une prémonition. Dès le début de l'épisode, en le voyant troublé, dire un peu n'importe quoi face à elle, j'ai eu la sensation d'une April-bis au masculin. Je me suis dit qu'ils s'étaient drôlement bien trouvé et là, ça m'a frappé : et s'il était vierge "lui aussi" ? Eh bien ça n'a pas raté. Il se réserve pour le mariage. Comme April... il y a quelques mois. Malgré le mensonge de cette dernière, j'ai trouvé tout cela très mignon, très léger. Même la scène entre la jeune femme et Jackson a presque réussi à me faire regretter leur couple. En même temps, contrairement à beaucoup d'entre vous, je les ai longtemps soutenus. Ce n'est pas du tout le moment de les remettre ensemble. Mais quand ils seront plus mûrs l'un et l'autre, peut-être que... Et puis je terminerai par une romance que je sens poindre, mais je me trompe peut-être complètement : Cahill ne serait-elle pas en train de tomber amoureuse d'Owen ? Sa déclaration d'admiration ressemblait à s'y méprendre à une déclaration d'amour ! Et je dois dire qu'avec les nouvelles complications qui attendent le couple Owen/Cristina, je ne serai pas du tout contre... Et par la même occasion, ça sentirait pas un peu mauvais la rupture entre Callie et Arizona ? Oh mon Dieu je n'espère pas... Mais je crois que ce rachat, surtout s'il foire, va laisser des traces au-delà des murs du Seattle Grace, dans les foyers de chacun...

"(...) I want you to stay"

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// Bilan // C'est ça un beau et grand épisode de Grey's Anatomy. C'est une ambiance particulière, chaleureuse, de la tension et de l'émotion, de la bonne musique aussi. C'est un ensemble solide, tangible. C'est le pendant et c'est l'après. 

18 février 2013

Mixology [Pilot Script]

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MIXOLOGY

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Comédie // 22 minutes.

 Ecrit par Jon Lucas & Scott Moore (Very Bad Trip). Pour ABC Studios. 32 pages.

Dans un bar branché de Manhattan, le Mix, cinq filles et cinq garçons qui ne se connaissent pas encore tous, qu'ils soient clients ou employés, sont à la recherche de l'amour, pour un soir ou pour toujours...

Avec Mercedes Masöhn (666 Park Avenue), Kate Simses, Blake Lee, Andrew Santino...

 

   Encore une comédie sur un groupe d'amis dans la vingtaine/trentaine ? Oui ! Mais Mixology cherche dès le départ à se distinguer avec un concept fort puisque chaque épisode se déroule au cours d'une même soirée, dans le même bar (vive les économies budgétaires !). L'intérêt de ce premier épisode, et sans doute des suivants si elle est commandée, c'est que les héros ne se connaissent pas tous. On assiste, en direct, à la création de leur amitié et, pourquoi pas, à la formation de couples. Ils évoluent dans un premier temps par petits groupes, qui se croisent grâce à une narration à la How I Met Your Mother avec flashforwards de quelques minutes et flashbacks allant de quelques minutes à quelques années. De cette manière, le lecteur (futur téléspectateur) ne s'ennuie jamais. Le rythme est très soutenu et donne une impression d'effervescence constante. 

   D'un côté nous avons Jessica et Janey, deux soeurs, l'une étant une jeune célibataire un peu naïve et l'autre une mère de famille divorcée qui cherche le nouvel homme de sa vie sur internet. Ce soir-là, justement, elle s'apprête à rencontrer en vrai l'un d'entre eux, Ron, dont elle connait finalement peu de chose, si ce n'est qu'il lui a envoyé... une photo de sa bite (décrite comme "très veineuse" par Janey, un peu choquée) ! Le ton de la série est très décomplexé. J'ai parfois pensé à Don't Trust The B****, au moins pour cet aspect-là. Puis il y a Bruce, Cal et Tom, trois potes très différents "en chasse". Le premier est décrit comme laid et du genre embarrassant, le second comme mignon, doux, mais pas très fûté, et le troisième comme un beau garçon qui n'en a pas conscience et qui ne se met donc pas en valeur. Avec eux, on tombe dans le cliché inévitable du groupe de mecs un peu lourdingues, mais certaines de leurs répliques sont vraiment bonnes. Et puis... ils parlent de Sex & The City ! Ensuite il y a Kacey et Dominic, une serveuse et le barman en chef, surnommé le "Mixologist", dont, malgré leur 20 ans d'écart environ, émane une véritable tension sexuelle. Sauf que l'on assiste ici à leur rupture. Une rupture pas très classique : Kacey largue Dominic et Dominic prétend en être soulagé parce qu'il s'apprêtait à en faire autant... On assiste à une autre rupture en flashback, celle de Tom et d'une certaine Laura. Elle est plus classique pour le coup, mais étonnamment émouvante. A plusieurs reprises, ces morceaux de passé ajoutent très efficacement une douceur à la série bienvenue et apportent beaucoup aux personnages, tout de suite plus attendrissants. Nous avons également Maya et Liv, deux amies et colocataires qui deviennent les cibles des garçons. En particulier Maya, dont Tom s'entiche. Leurs scènes sont vraiment drôles et enlevées. Les Ross et Rachel de la série, ce sont eux ! Petit bémol sur les personnages : pas de gay ou de lesbienne (déclaré en tout cas). Je sais bien qu'il ne faut pas que ce soit une obligation, mais dans une série qui cherche à montrer le mécanisme des moeurs modernes, ça manque un peu.

    Je ne sais franchement pas ce que ABC peut faire de Mixology, si ce n'est l'associer à Happy Endings si celle-ci bénéficait miraculeusement d'une saison 4, mais il était clairement impossible de passer à côté de ce script intelligent, amusant et touchant. Il pourrait se transformer en une comédie d'amis réussie, très loin des échecs de ces dernières années en la matière (Perfect Couples, Friends With Benefits, Mixed Signals et j'en passe). Add it to your mix, ABC ! 

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17 février 2013

Looking [Pilot Script]

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LOOKING (aka LORIMER)

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Dramédie // 26 minutes

Ecrit par Michael Lannan David Marshall Grant (Brothers & Sisters, Smash). Produit par Sarah Condon (Bored To Death). Pour HBO. 35 pages.

Patrick, Dom et Agustin, trois homosexuels trentenaires, tentent de se faire une place au soleil à San Francisco. Le premier cherche désespérement l'homme de sa vie, alors que les propositions ne manquent pas,; le deuxième enchaîne les conquêtes, mais ne s'en satisfait plus; et le dernier s'apprête à emménager avec son copain, bien qu'il ne soit pas tout à fait sûr de lui...

Avec Jonathan Groff (Glee), Frankie Alvarez et Murray Bartlett.

 

   Je me suis lancé dans la lecture de Lorimer (titre provisoire) avec l'espoir -sans doute trop ambitieux- que ce soit GAYS, la version homo de GIRLS. Après tout, son créateur, un débutant remarqué grâce à un court-métrage dont la série est adaptée, aurait pu être le nouveau Lena Dunham ! A priori, il ne le sera pas, que la série voit le jour ou non. Il a sûrement beaucoup de talent, mais à en juger sur ce premier script, il n'a pas la même finesse que la nouvelle papesse de HBO, ni le même sens du réalisme. Cela dit, les deux séries iraient potentiellement très bien ensemble. Elles s'adressent plus ou moins à la même génération et s'intéressent à un petit groupe d'amis auquel on pourrait facilement s'attacher au bout de quelques épisodes.

   Mais les héros sont beaux. Trop beaux. Les personnages secondaires aussi. Normalement, aucun d'entre eux ne nous collera sa petite bite sous le nez pendant 26 minutes chaque semaine. Alors que les seins dégoûtants de Lena, on les connait déjà par coeur ! Et c'est curieusement... attirant ? Lorimer est osée parce que faire une série rien qu'avec des homos, même sur le câble, ça l'est par essence, encore aujourd'hui. Il y en aurait eu d'autres sinon. On n'en a plus eu depuis Queer As Folk, terminée il y a huit ans; et The L Word, achevée il y en a 4 ! Et si ces séries ont marqué, c'est plus par leur singularité que par leur excellence. Dans les deux cas, en caricaturant un peu, c'était des soaps, sauf que les gens qui couchaient ensemble étaient du même sexe. Cela ne les a pas empêché d'aborder des sujets graves, mais c'était rarement fait avec une grande subtilité. Lorimer est dans le même esprit, voire plus superficielle encore car son format de 26 minutes risque de l'empêcher d'aller au fond des choses. Si Patrick est un personnage qui parait d'emblée intéressant et profond, ses deux comparses ne semblent là que pour le divertir, et nous par la même occasion. L'ensemble manque d'émotion. On attend ce moment où l'on va sortir de la caricature, une fois les personnalités de chacun posées, mais il n'arrive pas. Les soirées branchées s'enchaînent, puis les réveils ensoleillés... nul doute que leur vie nous fera un peu rêver, mais sauront-ils nous toucher ? Et puis l'auteur veut absolument ancrer la série dans la modernité, ce qui n'est pas une mauvaise chose à la base, sauf que ça se voit trop. Facebook, Twitter, Grindr... et d'autres trucs que je ne connaissais même pas sont cités. C'est un peu lourd. 

   Malheureusement, Lorimer ne sera pas LA voix ni même UNE voix d'une génération de gays. Elle possède son charme et pourrait être tout à fait plaisante, mais elle n'a ni l'allure ni la finesse d'une série de HBO sur le papier. Je mise beaucoup sur la réalisation, qui pourrait beaucoup lui apporter. Sur les interprètes aussi, même si le choix de Jonathan Groff pour incarner Patrick me laisse circonspect. Mais rien que pour le symbole, elle mérite d'exister. 

16 février 2013

Glee [4x 14]

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I Do // 5 130 000 tlsp.

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   Crazy Glee continue. Cette semaine encore, des couples improbables se forment, d'autres se font et se défont, avec en toile de fond le mariage de Will et Emma, qui n'aura finalement pas lieu. C'est fou comme tout le monde n'en avait rien à faire, des personnages aux scénaristes. Une fois qu'Emma disparait de l'église, on ne la revoit plus et on en parle quasiment plus. Nouvelle preuve, s'il en fallait une, que ce couple n'intéresse plus personne depuis bien longtemps. Mais alors pourquoi ne pas les avoir marié une bonne fois pour toutes ? Pourquoi faire traîner en longueur l'inévitable ? Pourquoi avoir inventé ce baiser entre Emma et Finn pour ne rien en faire, du moins pour le moment ? Tout ça me dépasse un peu. C'était la complication de trop. L'épisode n'avait pas besoin de ça. Il aurait pu fonctionner exactement de la même manière si le mariage s'était déroulé comme prévu. Ce que je retiens de l'avant-cérémonie, c'est surtout les répliques de Sue -en robe de mariée- qui étaient hilarantes. Et ne me lancez pas sur Will, qui ne m'avait pas DU TOUT manqué ! Le montage sur la chanson Getting Married Today était parfait (Jayma Mays a sacrément assuré), sauf quand Matthew Morrison jouait au ténor de supérette. Amber Riley m'a impressionné avec sa voix d'enfant de choeur ultra aigüe. Bref, le plus intéressant, c'était quand même l'after, avec free booze !

   Pour une fois, le retour des anciens et le mélange avec les nouveaux paraissaient tout à fait naturels, l'événement du jour réunissant logiquement tout le monde à Lima. A ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé les scènes entre Finn et Rachel, surtout celle avec les pétales de fleur et les "She Loves Me. She Loves Me Not". C'était niais, mais inspiré. Et on sentait la pression monter au fur et à mesure. C'était vraiment très réussi. Un petit côté Dawson et Joey, avec tout le discours sur l'évidence, sur l'inéluctable finalité de leur histoire ? Oui, je crois. Je suis beaucoup moins fan de la conclusion de l'épisode, entre Brody qui est en fait un gigolo -ce qui ne m'étonne pas du tout vu son comportement depuis le début- et qui va donc briser le coeur de Rachel, et cette grossesse imprévue qui est l'histoire la plus éculée des séries pour ados -après le triangle amoureux- et que Glee nous a déjà servi par le passé avec Quinn, en plus ! Bien sûr, tout l'intérêt de la chose va être de savoir qui est le père... Du moins, c'est l'intérêt que les auteurs y voient. Moi, d'ores et déjà, tout ce qui m'intéresse, c'est de savoir si elle va le garder ce bébé (ou nous faire une fausse couche bien pratique). Cela ne collerait absolument pas avec ses ambitions et son histoire avec sa propre mère biologique si elle n'avortait pas. Mais on est dans Glee, pas dans Parenthood. Et sur la FOX, s'il vous plait. Les chances sont maigres pour qu'elle en arrive là. Allez, peut-être que le test s'est planté ! En tout cas, moralement, le message est encore très limite : tiens, petite traînée, tu as couché avec deux hommes différents en l'espace de très peu de temps, alors voilà ta punition !" Sinon, le duo Rachel/Finn sur We've Got Tonite était sympathique. 

   Signe du grand paradoxe "Gleeien" habituel, tout le monde couche avec tout le monde dans cet épisode, et le montage avec les chambres d'hôtel était d'ailleurs très bien trouvé. L'idée la plus curieuse ? La partie de jambes en l'air Santana/Quinn ! Non mais franchement ? Je veux bien croire que nous vivions dans une époque où les gens sont plus ouverts et curieux dans leur sexualité -et vraiment, tant mieux !- mais dans le microcosme du lycée de McKinley, ça fait pas un peu beaucoup ? J'espère que ce ne sera que l'histoire d'une nuit un peu folle. Il faut que ce ne soit que ça ! Après avoir été tout et n'importe quoi, faire de Quinn une lesbienne serait vraiment toucher le fond du manque d'idée. Autant remercier Dianna Agron et la laisser faire des miracles -ou pas- ailleurs. C'est une de celles qui a à mon avis le plus de chance de réussir dans ce métier... Puis elle est tellement belle ! Pendant ce temps, Blaine et Kurt ont remis le couvert et je dois dire qu'on ne nous les avait jamais montrés aussi sexués ! C'était rafraichissant. Par contre, l'attitude de Kurt m'a un peu surpris. Est-il vraiment du genre à faire ça à son ex, le reprendre puis le jeter ? Leur duo sur I Just Can't Get Enough était pas mal, mais la chanson a tendance à me taper sur le système. Et Chris Colfer aussi. La rencontre entre Betty et Artie m'a beaucoup plu. C'était drôle et punchy. Osé aussi. C'est pas tous les jours que l'on nous montre deux handicapés dans le même lit, qui se font des blagues sur le sexe qu'ils viennent de faire en plus ! Et puis il y a eu toute la partie Jake/Marley/Ryder, qui était d'une pauvreté abyssale en terme de subtilité. C'était atroce de voir, à chaque fois, Ryder terminer ses scènes avec la mine triste, comme si on avait pas compris la première fois. Jake s'est révélé assez minable, ce qui m'embête un peu parce que je l'aimais bien. Ryder m'a laissé finalement assez indifférent. J'ai eu du mal à le trouver attendrissant tant c'était forcé. Et Marley est encore passée pour une girouette. Elle vaut mieux que ça, mais elle se laisse pourtant toujours faire. Le morceau You're All I Need To Get By ne m'a pas plu. Comme le veut la tradition, l'épisode s'est terminé sur une chanson collégiale. Excellente idée que de miser sur Ellie Goulding et son Anything Could Happen pas très connu auprès du grand public. Mais j'ai quand même de plus en plus de mal avec ces scènes finales...

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// Bilan // Plus que potable, cet épisode était franchement cool. La mise en scène était inspirée. Mais parmi les bémols : des prestations musicales assez plates et encore des intrigues très bancales. 

15 février 2013

Tueurs En Séries [L'espionne Melissa George au micro]

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Au sommaire : - "Do No Harm", "The Hour" et "Being Human" annulées - "Supernatural", "Arrow", "Vampire Diaries" et "Mr Selfridge" renouvelées - Un nouveau teaser de "Game Of Thrones" - Le retour de "Futurama" - Des nouveaux dans "The Good Wife" et dans le spin-off de "NCIS: Los Angeles" - On répond à vos questions : "Castle", "Homeland" & "Falling Skies" - Le trailer de "Top of The Lake" - Melissa George nous parle d'"Hunted" et d'"'Alias" - Un love-souvenir de Mark Greene dans "Urgences"...

 

14 février 2013

Once Upon A Time [2x 13]

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Tiny // 7 080 000 tlsp.

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   La pemière apparition de Jorge Garcia dans Once Upon A Time n'avait pas franchement été concluante. Je craignais donc le pire pour cet épisode lui étant consacré. On ne peut pas dire que mes inquiètudes aient été totalement balayées, mais c'était moins pire que prévu. Le problème de l'histoire d'Anton, puisque c'est son prénom, c'est qu'elle est extrêmement prévisible de bout en bout. Le géant est naïf, c'est de notoriété public. Alors il passe son temps à se faire avoir, à Fairytale Land comme à Storybrooke, et nous on l'observe un peu dépités. D'autant que l'acteur n'a pas son pareil pour jouer le pauvre malheureux à qui l'on a envie de faire un gros câlin pour le rassurer. Cela dit, c'est à peu près tout ce qu'il sait jouer. La colère, c'est clairement pas son truc. Et les fonds verts, ça ne lui va pas très bien au teint. Je me passerai de tout commentaire sur l'aspect visuel de Tiny. Je dirai simplement qu'une fois encore, les auteurs ont été ambitieux et ils auraient tort de s'en priver. L'équipe chargée des effets-spéciaux fait quand à elle ce qu'elle peut avec les moyens qu'on lui donne... *

   Ce qui était cool, c'est que le géant a été amené à rencontrer pas mal de personnages et il en est (presque) toujours ressorti quelque chose de vaguement solide. Par exemple, James, le jumeau maléfique de Charming, avait un certain charisme; et le duo qu'il formait avec Jack -devenu une femme histoire de créer une surprise totalement factice, et interprétée par la très moyenne Cassidy Freeman en plus- donnait du rythme aux flashbacks. Le face à face avec Regina était vraiment trop facile. Celui avec son père, incarné par Abraham "Kubiac/Jerry" Benrubi, avait assez peu d'intérêt au fond mais il fonctionnait bien. Et puis pardon de le dire, mais Charming et Snow m'ennuient terriblement en ce moment et les voir courir dans les rues de Storybrooke avec Anton à leurs trousses ne m'a pas scotché, sincèrement. Non, ce qui était intéressant au bout du "conte", c'est que le personnage permette d'insister sur l'idée qu'un retour dans le pays des contes de fée ne constituerait pas forcément un progrès, que tout n'était pas aussi rose qu'ils croient s'en souvenir, qu'il y avait aussi de la souffrance. Au fond, il y avait de la magie, oui, mais pas tant de bonheur que ça. Pas plus qu'à Storybrooke en tout cas...

   Pendant ce temps-là, on a suivi le parcours d'Emma, Henry et Mr Gold de la pancarte de Storybrooke à leur décollage en avion. C'était lent et pas très intéressant. Bien sûr, c'était amusant de les voir dans ce contexte, surtout le vilain sorcier complètement désorienté, mais fallait-il que ça plombe autant l'épisode ? J'aurais préféré que l'on aille plus directement au but. Là encore, la prévisibilité est malheureusement de mise. A ce stade, on se doute bien que Baelfire est l'homme avec qui Emma a fait les 400 coups, l'homme qui est le père de Henry. En gros, ça ne pouvait pas tomber mieux qu'ils soient partis tous les trois ! How convenient. On nous dira bien sûr que c'est le destin, ou que Gold savait déjà tout, qu'il avait, comme toujours, tout prévu ! Allez, je termine quand même sur une note positive : Lost était encore partout ! Il faut dire que c'était l'occasion parfaite. La compagnie Ajira Airlines a évidemment répondu présente; et Belle, sur son lit d'hôpital, regardait un épisode d'Exposé. Et j'ai du manquer d'autres clins d'oeil. Je compte sur vous pour me les signaler.

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// Bilan // Encore un épisode de Once Upon A Time sans grande saveur. On essaye pourtant activement de nous changer les idées, en s'intéressant à un nouveau personnage ou en nous embarquant dans une aventure qui nous est familière, mais ça ne fonctionne pas. Nos héros ont perdu leur modjo

13 février 2013

The Vampire Diaries [4x 13]

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Into The Wild // 2 500 000 tlsp.

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   Ian Somerhalder sur une plage. Ian Somerhalder en randonnée dans les bois. Je ne sais pas vous, mais moi ça m'a rappelé de bons souvenirs. Dans cet épisode, The Vampire Diaries se délocalise pour nous emmener sur une île à la recherche du fameux remède qui sauvera... qui sauvera quelqu'un. Ou peut-être personne. L'ambiance est donc différente, l'atmosphère curieusement plus chaleureuse. Ils marchent tous ensemble vers le même but, mais leurs motivations sont multiples et variées. Que ferais-je du remède si je l'avais entre les mains ? Est-ce que je le garderai pour moi ? Est-ce que je l'offrirai à ma bien-aimée ? Stefan prétend auprès de Rebekah qu'il n'a plus l'intention de se sacrifier pour Elena. Qu'il se sauvera lui. Et même si j'ai envie de le croire, je le vois déjà en train de la lui donner, au dernier moment, parce qu'il se rend compte qu'il l'aime et qu'il l'aimera toujours... A moins qu'il n'en fasse cadeau à Rebecca, dans un premier mais très significatif geste d'amour ? Je suis clairement plus fan de cette option. Quant à le revoir redevenir humain, lui, je n'en ai pas la moindre envie. Ce serait le suicide du personnage, paradoxalement. Comme toujours, Rebekah m'a ému. Elle désespère de redevenir humaine. Soit tout l'inverse de Damon. Le parallèle est intéressant. Lui, il avoue sans détour à Elena qu'une vie de mortel est "misérable" à ses yeux. Que jamais il ne boira de cette eau. L'idée qu'il soit forcé à se servir du remède sur lui me plait toujours autant. J'adorerais le voir devenir un serial killer qui n'a plus aucune excuse, qui ne tue pas par besoin mais par envie. C'est un chemin qui a biien peu de chance d'être pris. Mais cette inversion des rôles, avec une Elena toujours vampire, me ravirait. Et il faut avouer que cela redonnerait du punch à leur histoire qui, à peine officialisée, commence déjà à ennuyer. C'est typiquement le genre de couple que l'on veut voir se former à tout prix, mais dont on se rend compte à l'arrivée qu'ils étaient mieux séparés, quand ils cherchaient à se séduire et à s'apprivoiser...

   Sur l'île, Shane est bien sûr très présent. Il mène tout le monde en bateau, sauf Damon. On ne s'étonne pas que ce soit lui qui découvre le pot-aux-roses et on est à peine surpris que les autres ne voient pas clair dans son jeu. C'est un triste constat, mais on sait à peu près quels personnages sont intelligents et perspicaces dans la série, et quels sont ceux qui ne le sont pas. Oui, tous sauf Damon et Klaus en fait. L'histoire de Shane ne m'a pas touché et m'a même paru très factice, mais il était temps d'éclairer un peu les motivations de son combat. Maintenant que l'on sait, merci de laisser place à Silas. Mais mon petit doigt me dit qu'il ne devrait plus tarder... En attendant, c'est l'un des "Five" amis de Jeremy qui fait son apparition en toute fin d'épisode. On verra bien ce que ça donne... Sinon, Michael Scofield et Bonnie se rapprochent et font des photos coquines ensemble, alors que la brise fait pointer le jeune homme. C'est aussi romantique qu'un téléfilm érotique. Du côté de Mystic Falls, on prépare activement le spin-off The Originals en montrant, une fois n'est pas coutume, la part d'humanité de Klaus. Il vient de perdre un frère. Il en a perdu un autre il n'y a pas si longtemps que ça. Il va bientôt vouloir partir pour s'éloigner de toute cette souffrance, et ainsi en créer à d'autres, ailleurs. Ses quelques scènes avec Caroline et Tyler n'étaient pas forcément les plus réussies de l'épisode, surtout que l'on ne craignait pas du tout pour la vie de la pom pom girl, mais le moment où Klaus a les yeux embués de larmes m'a quand même fait un petit pincement au coeur. Il est super bon, ce Joseph Morgan. De là à tenir à bout de bras sa propre série... je suis toujours soupçonneux et peu emballé. 

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// Bilan // Un archipel, des couples et du danger : non, ce n'est pas L'île de la tentation, mais bien un épisode un peu spécial de The Vampire Diaries ! Plutôt réussi dans l'ensemble, il ne pêche pour une fois pas tellement par ses intrigues amoureuses, mais par son manque d'intensité quand il s'agit d'approcher la fameuse "cure". Elle aurait dû être au centre de tout, elle est reléguée -provisoirement sans doute- au second plan. 

12 février 2013

Grey's Anatomy [9x 14]

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The Face Of Change // 8 910 000 tlsp.

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   "I'm Not Big Into Change". A qui le dis-tu, Alex, à qui le dis-tu ! (et pourquoi c'est toi qui dit ça d'ailleurs ? Pourquoi c'est toi qui assure la voix off de cet épisode ?). Il y a deux manières d'appréhender le changement, celui qui vous angoisse et vous oblige à vous remettre en question : s'apitoyer, le nier, le refuser, le détester jusqu'à l'intégrer, car il devient un jour ou l'autre la nouvelle norme; ou l'accepter, l'apprivoiser, le laisser vous porter jusqu'au prochain, car la vie est faite de changements successifs. En général, on passe toujours par la première phase avant d'embrasser la suivante. Les médecins du Seattle Grace se retrouvent cette semaine confrontés à différents changements, d'ordre professionnels et amoureux, et ils ne réagissent évidemment pas tous de la même manière quand il s'agit de les gérer. Callie et Richard refusent de voir la vérité en face. Pour eux, le Seattle Grace ne doit pas se laisser envahir par l'ennemi, l'acheteur de l'hôpital. Ils cherchent d'abord à voir la bête de plus près, et ils y trouvent exactement ce à quoi ils s'attendaient : du rendement, mais pas de passion. Pegasus est présenté de manière un peu trop caricaturale à mon goût, mais il n'en est pas moins fidèle à notre société et à ses maux. Le duo fonctionne en tout cas très bien et offre quelques moments sympathiques. Tout cela les amène, sans trop tarder, vers la solution que nous avions tous déjà imaginée : le rachat du Seattle Grace par ceux qui ont été touchés par le crash de plein fouet. Pour que cela arrive maintenant, je suppose que ça ne va pas marcher malgré toute la bonne volonté de Callie. Alors qu'est-ce qui va clocher ? Je les vois mal tous refuser l'idée... Voilà un changement qui a bien du mal à passer, mais qui ne semble pas irréversible. Et ça, c'est rare...

    La fermeture des urgences est encore dans tous les esprits et personne n'a envie de se résigner. Surtout pas April, qui s'ennuie terriblement de son propre aveu et qui trouve une aventure en ambulance... avec son ambulancier préféré bien sûr... pour se distraire un peu. Elle va finalement ramener un patient dans un état grave au Seattle Grace et demander la coopération de tous ses collègues pour le sauver. C'était très enthousiasmant de les voir travailler tous ensemble sur un même cas, mélangeant en plus les anciens et les petits nouveaux. J'étais même étonné que personne ne rechigne à participer, tout particulièrement Derek, dont ce n'est pas vraiment le genre. Bref, c'était tendu et prenant. L'autre cas médical du jour, plus métaphorique vu le thème de l'épisode puisqu'il était question de changement de sexe, m'a un peu moins séduit mais avant tout parce qu'il n'a pas été approfondi comme il aurait dû, faute de temps suffisant. Le rendu était donc factice. Le sujet était beau pourtant. L'ancien couple April/Jackson apprend à vivre les changements post-opération, et cela se déroule, naturellement, en se jetant dans d'autres bras. Jackson n'a pas attendu longtemps, et sa relation avec Stephanie semble très épanouissante de l'extérieur, tandis qu'April a mis un peu plus de temps mais se sent fin prête à tenter l'expérience avec son charmant prétendant. Je ne sais pas très bien pourquoi ce couple me plait, mais il me plait ! Du côté d'Alex et de Jo, l'évolution est plus lente alors que la finalité est évidente. C'est un choix risqué, puisque l'on risque de s'ennuyer s'ils mettent trop de temps à se décider, mais c'est en même temps courageux. Je n'avais pas du tout envie que Jo se retrouve avec Alex à la base, mais je commence doucement à me faire à l'idée. Ils étaient mignons, là, avec leurs donuts... Je sais, il m'en faut peu !

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// Bilan // Il ne se passe peut-être pas mille choses dans cet épisode, mais il en ressort quand même un sentiment de consistance grâce au thème du jour, exploré avec pertinence à travers les différentes intrigues. On regrettera surtout un manque de surprise évident et une subtilité qui semble de plus en plus souvent en option dans Grey's Anatomy.

11 février 2013

Glee [4x 13]

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Diva // 6 060 000 tlsp.

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   Mon indulgence envers Glee ces derniers temps me terrifie un peu. Mais je me dois d'être honnête avec vous : j'ai encore trouvé cet épisode pas mal. Et ce même si pour chaque intrigue que j'ai apprécié, j'y ai trouvé aussi beaucoup de facilités et de faiblesses. Prenons par exemple... Tina ! Pour compenser trois années et demi d'ignorance, les scénaristes se servent d'elle en ce moment plus qu'ils ne l'avaient jamais fait. Ce n'est pas toujours heureux, mais ils essayent. L'avantage, c'est que le personnage n'a jamais vraiment eu de personnalité. Ils peuvent donc la modeler à leur guise. Je suis content qu'elle ait réussi à trouver son "inner-diva", mais avouons que pour se faire, sa bataille pour conquérir le coeur de Blaine est toujours aussi ridicule. Il a fallu qu'elle aille jusqu'à lui poser LA question, jusqu'à ce qu'elle lui fasse THE aveu, alors qu'il n'y a jamais eu d'ambiguïté sur sa sexualité. N'empêche que le moment où elle a failli le violer dans son lit, pour finalement préférér lui passer de la pommade sur la poitrine, m'a beaucoup touché. Enfin surtout ses larmes. Elle a souffert la pauvre Tina, même si elle ne peut que s'en prendre à elle-même. Et ces choses-là, de toute façon, ça ne se contrôle pas... Son Hung Up était tout à fait approprié et très réussi. Qui aurait cru que le body rose irait à ravir à Tina ? Le thème de l'épisode étant "les divas", on aurait pu s'imaginer une présence accrue de Kitty et Unique, parmi les nouveaux élèves. Finalement pas du tout. Elles ont à peine fait de la figuration. C'est une ancienne qui est montée sur le devant de la scène pour un énième retour à Lima. J'ai nommé l'excellente Santana ! 

    Ryan Murphy et ses auteurs savent très bien les reproches que l'on va leur faire, en particulier ceux autour des retours incessants des anciens, souvent mal justifiés. Alors comme à leur habitude, ils en font de l'humour, ici grâce à des répliques très drôles de Sue. C'est un peu facile à la longue de balayer d'un revers de main les critiques sans chercher à les écouter, mais c'est une posture qui a toujours été la leur et dont il faut donc s'accomoder. Dans le cas présent, ce n'était pas trop difficile car Santana a beaucoup apporté à l'épisode et sa venue n'était pas gratuite. On voulait d'abord nous signifier qu'elle était toujours amoureuse de Brittany. Elle l'a fait en chanson en se battant virtuellement avec Sam, le nouveau petit ami de la jeune femme. Ce Make No Mistake était réussi, même si Naya Rivera a largement noyé Chord Overstreet dans ses vocalises. Les quelques scènes de Santana et Brittany étaient mignonnes. Et puis j'ai adoré le Girl On Fire de la fin, amenant tout droit notre Santana vers New York ! Le montage était super. Même son arrivée chez Kurt et Rachel m'a plu. C'était très diva style. Conquis je suis. Je le suis carrément moins par les regrettables attitudes de Rachel, qui ne mérite vraiment pas l'amitié de Kurt parfois, ni de qui que ce soit d'autre. Comme les auteurs avaient décidé de créer une altercation entre les deux pour cet épisode diva, ils ont bricolé en deux secondes leur prétexte. Rien n'en est ressorti de bien. Pas même la chanson. Je n'ai rien contre ce Bring Him Home tout droit sorti des Misérables, mais ça fait longtemps que les grandes envolées lyriques sur des classiques de Broadway ne me touchent plus dans Glee. On en a trop eu, surtout avec Rachel et Kurt. 

   Retour à Lima pour parler quand même un peu du rapprochement le plus improbable de la saison : Emma et Finn ! Tout l'épisode laissait penser qu'il s'achéverait sur un baiser volé. C'était hyper prévisible. Mais l'idée était tellement folle que je me suis laissé embarqué, impatient de voir ce que ça allait donner. Emma s'est inventée diva pour les besoins du scénario, ce qui n'était pas très crédible, surtout si l'on doit considérer ses TOC comme des caprices... Un peu bancal tout ça, mais payant. Sa crise de nerfs finale était réussie. Jayma Mays a assuré. Quant au baiser... eh bien il est passé tout seul en fin de compte. Ils ont réussi à le rendre logique. En revanche, je sens que ça va vite se transformer en pétard mouillé. Le mariage du prochain épisode ne m'emballait pas une seule seconde. J'aurais au moins un petit élément sur lequel m'accrocher. Mais est-ce que ça peut vraiment donner quelque chose de bien ? J'en doute... Concernant les deux prestations dont je n'ai pas encore parlé : Nutbush City Limits ne m'a laissé aucun souvenir; le Diva ne m'a pas déplu mais pas fan des arrangements; et Don't Stop Me Now, une reprise d'une chanson méconnue de Queen par Darren Criss, m'a vraiment plu. 

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// Bilan // Si l'on fait abstraction des nombreux détails qui clochent et qui font, une fois de plus, que l'écriture de Glee est tout sauf soignée, cet épisode spécial divas a relativement bien réussi son coup. Je ne me suis pas ennuyé, j'ai été ému parfois et j'ai tapé du pied et chanté. 

10 février 2013

Zero Hour [Pilot]

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Pilot // Diffusé le 14 février

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What About ?

 En tant qu'éditeur du magazine "Modern Skeptic", Hank Foley consacre sa vie a débusquer des indices, élucider des mythes et même révéler au grand jour des complots. Mais lorsque sa jeune épouse est kidnappée pour d'obscure raisons, il s'embarque dans l'une des plus mystérieuses aventures de l'histoire de l'humanité. Une carte au trésor cachée dans une vieille montre qu'elle détenait pourrait mener à une découverte cataclysmique. Hank doit déchiffrer les énigmes, les symboles et autres secrets que renferment cette carte, avant que les réponses ne tombent entre de mauvaises mains. Avec l'aide de deux jeunes associés et d'un agent du FBI, il s'engage dans une véritable course contre la montre pour retrouver sa femme et sauver l'humanité d'une gigantesque conspiration.

Who's Who ?

 Créé par Paul Scheuring (Prison Break). Réalisé par Pierre Morel (Le Transporteur, Banlieue 13, Taken). Avec Anthony Edwards (Urgences, Top Gun, Zodiac), Scott Michael Foster (Greek, The River, Californication), Michael Nyqvist (Millénium, le film, Mission : Impossible - Protocole fantôme), Carmen Ejogo (Kidnapped, Chaos)Addison Timlin (Californication, Cashmere Mafia), Jacinda Barrett...

What's More ?

 Le pilote a été tourné au Canada, à Toronto.

So What ?

    Après avoir snobé le projet lorsqu'il était en développement, la lecture du script du pilote m'avait emballé, à tel point que j'attendais vraiment Zero Hour avec impatience (Lire la critique). Comme d'habitude dans ces cas-là, sa diffusion à la mi-saison a un peu émoussé mon excitation. Puis savoir exactement tout ce qui allait se passer dans l'épisode n'a pas aidé non plus. Ce qui est à la base un privilège peut devenir un handicap. Observer et analyser le passage de l'écrit à l'écran est toutefois extrêmement intéressant. C'est ce que je vais m'appliquer à faire ici. Le premier constat est simple : tout ce qui paraissait un peu facile sur le papier ou trop classique est encore plus flagrant que prévu. La partie kidnapping par exemple remplit le quota d'action nécessaire à l'épisode, mais elle n'est pas si prenante que ça. On a juste l'impression d'avoir vu ça dix mille fois et ce sont plutôt ses conséquences qui nous intriguent. Je suis même assez déçu par la prestation d'Anthony Edwards. Son inquiètude et son émotion face au drame qu'il est train de vivre a du mal à passer. Mais est-ce de sa faute ou celle du scénario, qui ne lui laisse pas le temps de souffler et de s'apitoyer quelques secondes sur son sort ? Toutefois, dans le rôle du citoyen lambda qui se retrouve plongé dans une aventure extraordinaire, il remplit sa mission correctement. Ce sont surtout ses compagnons qui laissent à désirer. Dans le script, je trouvais que ses deux jeunes recrues apportaient beaucoup d'humour à l'ensemble et permettaient de détendre l'atmosphère. En fin de compte, s'il s'agit bien de leur fonction première, ils ne se révélent pas si efficaces et vont difficilement plus loin. J'ai bien aimé la prestation de Scott Michael Foster, qui est tout à fait dans son élément. J'ai été moins convaincu par sa co-équipière, un peu fade. Et je n'ai carrément pas été safisfait de l'agent du FBI. Le problème ne vient pas de l'actrice mais du personnage. On sent qu'il fallait qu'elle soit là, c'était une obligation, mais elle ne trouve pas son utilité. Elle en aura sans doute plus tard, elle servira certainement d'accessoire scénaristique afin d'aider le héros à avancer plus facilement en lui ouvrant des portes, mais j'aurais aimé qu'elle soit plus caractérisée. Tous les personnages pêchent un peu par leur manque de charisme. Il n'y a que le grand méchant qui joue très bien le grand méchant, ou encore le vieux sage qui fait très bien le vieux sage. Ils sont trop stéréotypés pour totalement fonctionner, mais heureusement qu'ils sont là pour donner toute la grandiloquence nécessaire à une telle histoire !

    Côté réalisation, je trouve le travail du frenchie Pierre Morel pas tout à fait à la hauteur. J'ai le sentiment qu'il a fait le strict minimum, dans les scènes de flashbacks notamment. Je les aurais voulues plus soignées, plus mystiques encore. Mais peut-être que pour un network, c'était trop demandé. Et puis soyons francs, les moyens ne sont clairement pas énormes, pas à la hauteur de l'ambition de la série. On a beau voyagé, on n'a pas tellement l'impression de sortir des Etats-Unis. Le passage qui me paraissait cependant le plus crucial, à la fin dans les plaines enneigées, m'a semblé relativement réussi. C'est évidemment le moment où pas mal de téléspectateurs vont décrocher, parce que trop c'est trop, mais tous les autres s'y raccrocheront certainement pour donner une deuxième chance à la série, s'il leur fallait une raison. La curiosité ne peut qu'être piquée ! Après, sachant que c'est le créateur de Prison Break qui est aux commandes, on ne peut qu'avoir des réserves sur l'avenir de la série. A-t-elle plus d'une saison à offrir ? Je serai tenté de dire que oui. Le principe des 12 horloges fait qu'à moins d'en trouver une par épisode -ce qui est hautement improbable- il faudra plus d'une saison de 13 épisodes pour toutes les récupérer... 

   Zero Hour est une série atypique, ambitieuse et relativement prometteuse, qui offre une alternative intéressante à tout ce que l'on nous offre actuellement à la télévision. Si sa distribution était plus solide et si les moyens suivaient, elle parviendrait sans mal à se placer parmi les meilleures nouveautés de la saison 2012/2013. Elle fait en tout cas d'ores et déjà partie des plus divertissantes ! 

What Chance ?

 Reprendre la case horaire de Last Resort, et feu-tous les flops connus le jeudi à 20h par ABC depuis la fin d'Ugly Betty, semble condamner Zero Hour avant même d'avoir commencé. Avec son côté Da Vinci Code, il me semble qu'elle a le pouvoir de plaire tant aux ménagères, qu'à leurs maris, mais elle aura peut-être plus de mal à intéresser les plus jeunes, les lucratifs 18/49 ans. Une diffusion après Dancing With The Stars le mardi, par exemple, m'aurait paru plus approprié. 

How ?

9 février 2013

Tueurs En Séries [Adieu "30 Rock"]

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Au sommaire : - Les promos du Superbowl avec les "2 Broke Girls" et Amy Poehler - "NCIS" renouvelée" - Le film "Entourage" commandé - Une "Dead Like Me" dans "Hannibal", trois acteurs castés dans "Dracula" - "The Walking Dead" façon "Punky Brewster" - On répond à vos questions : "Skins" - La bande-annonce de la saison 2 de "Black Mirror" - On fait nos adieux à "30 Rock"

 

7 février 2013

The Vampire Diaries [4x 12]

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A View To a Kill // 2 560 000 tlsp.

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   Cet épisode avait tout pour lui ! J'étais à deux doigts de l'adorer. Mais il y avait trop d'Elena et de Bonnie à mon goût, et pas assez de Caroline. Pas du tout même. C'était plutôt cool de voir enfin notre héroïne passer à l'action, sans pouvoir s'appuyer sur Stefan et Damon qui vaquaient alors à d'autres occupations. C'était même assez surprenant de la voir utiliser une arme à feu pour parvenir à ses fins ! Ce n'est pas si souvent que les scénaristes y ont recours dans la série. J'allais même dire que c'est la première fois, mais je n'en mettrai pas mon bras à couper (vous avez compris la référence, rassurez-moi ?). Ce qui était moins fun, ce sont les scènes entre Elena et Kol (et Jeremy en arrière-plan), très bavardes afin de perdre du temps et nous amener doucement vers la fin de l'épisode. Même si on est habitué à ce que les choses aillent vite dans Vampire Diaries, on ne s'attendait pas forcément à ce que le plan pour détruire Kol soit mis à exécution si rapidement. Jusqu'au bout, j'ai cru que Klaus -ou un autre- allait tout faire capoter. Mais non. Kol a bien été sacrifié et nous voilà avec un Original en moins sur les bras. Il ne nous en reste donc plus que trois, dont deux sont en partance pour un éventuel spin-off. On sent d'ailleurs très bien que les scénaristes sont en train de le préparer activement. Tout va plus vite et il ne serait pas étonnant que le fameux remède que tout le monde recherche fasse son apparition avant la fin de la saison 4. Reste à savoir qui va mettre la main dessus en premier... Tout est possible ! J'espère juste que ce ne sera pas Elena ! Concernant la lignée de Kol, j'espérais une petite surprise à sa mort mais rien n'est venu. C'est un peu dommage... Sinon, Steven R. McQueen a enfin été récompensé pour toutes les heures qu'il a passé depuis deux ans en salle de gym et de muscu : il a eu sa scène shirtless ! Elle était un peu ridicule avec le t-shirt qui se déchire devant l'assemblée médusée, mais il fallait bien ça pour marquer le coup ! Michael Scofield ne réussissait pas aussi bien ses effets dans Prison Break !

   Loin de tout ce vacarme, Stefan et Rebekah, le nouveau couple à la mode, roucoulait en nageant en plein dans les années 80. Du coup, les dialogues étaient ultra-référencés et les producteurs ont pu mettre la main sur les droits récupérés par la CW pour The Carrie Diaries. The Cure (ahah) et Bon Jovi étaient donc invités à la soirée. Mais pas Caroline malheureusement, que j'imaginais très bien en total look Madonna des débuts. Tant pis ! Le plus intéressant et le plus difficile sur le papier était évidemment de rendre ce nouveau duo crédible. Et ils le sont ! Même Stefan donne vraiment l'impression de craquer pour la vampirette blonde. La sensibilité à fleur de peau de cette dernière est la meilleure chose qui soit arrivée à la série depuis longtemps. Je le répéte. On verra donc où tout cela nous mènera, mais pour le moment, c'est réussi. Je suis moins optimiste pour tout ce qui concerne Bonnie en général et c'est plus particulièrement le cas avec son intrigue du moment. Elle est en nette position de force et elle n'est pas qu'un outil scénaristique, mais Bonnie reste un personnage pour lequel on a bien peu d'empathie alors trop se concentrer sur elle n'est pas tellement efficace non plus. Et puis miser sur ses parents, notamment sa mère qui revient de nulle part pour ne pas faire grand chose, c'est un peu léger et bancal. Depuis quand les parents de Mystic Falls s'inquiètent-ils pour leurs enfants ? A fortiori ceux de Bonnie, qui ont toujours été absents ? On va leur donner le bénéfice du doute et les laisser nous impressionner... ou pas. 

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// Bilan // Rythmé et concluant, cet épisode de Vampire Diaries va clairement dans le bon sens. Il donne l'impression, peut-être fausse, que la suite de la saison 4 sera réussie... 

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