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Des News En Séries, Le Blog
31 juillet 2012

GCB [Saison 1]

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Saison 1 // 5 860 000 tlsp.

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   Depuis 10 ans, Darren Star, le créateur de Beverly Hills, Melrose Place et Sex & The City -autant dire qu'on lui doit beaucoup de nos premiers émois sériephiliques- a beaucoup de mal à renouer avec le succès. Peu de gens se souviennent de Cashmere Mafia ou Miss Match -si toutefois ils ont eu connaissance de leur existence un jour- encore moins de télespectateurs savent qu'il a créé en 2009 une telenovela -c'est dire son désespoir- et bien peu d'entre nous se souviendrons de GCB, pourtant sa tentative la plus réussie de ces dernières années. Et je trouve cette déchéance particulièrement triste. Il faut dire qu'ABC n'a jamais donné l'impression d'y croire et n'a pas vraiment joué le jeu. Plusieurs épisodes ont été proposés après des rediffusions, par exemple. Tout ça me semblait particulèrement honteux de leur part après avoir vu le pilote et avant de terminer la 1ère et donc unique saison. Maintenant, je les comprends un tout petit peu mieux mais je ne leur pardonnerai pas pour autant : GCB n'avait pas d'avenir sur le long terme, en tout cas en l'état.

   Pour des raisons que j'ignore, et qui viennent peut-être de la chaîne elle-même -on n'est pas à l'abri d'une contradiction- au fil de ses 10 épisodes, la série s'est refusée à développer des intrigues importantes et soapesques, ce qu'on attendait tout naturellement d'elle. Elle s'est contentée de faire du Desperate Housewives en plus osé et plus vulgaire -et c'est là sa plus grande qualité- mais en moins efficace aussi. Chaque épisode tournait autour d'une fête, ou d'un événement quelconque se déroulant dans ce quartier huppé de Dallas, et permettant aux héroïnes de cabotiner au milieu de décors flamboyants et kitschs. Carlene et ses amis vont à la chasse, organisent une soirée costumée, font un concours de tee-shirts mouillés, préparent un barbecue géant... tous les clichés de la vie en banlieue y passent, souvent pour notre plus grand plaisir coupable. Les scénaristes, les costumiers et les décorateurs ne se refusent rien et poussent le délire aussi loin qu'ils le peuvent, jusqu'à ce que cela devienne épuisant voire indigeste. Les passages plus sérieux semblent factices et manquent de profondeur faute de temps. L'émotion est donc effleurée parfois mais rien de plus. Les enjeux sont assez peu nombreux, les coups de putes sont amusants, inventifs et nombreux mais ils sont toujours vite oubliés pour passer aux suivants. Les personnages ont une capacité à oublier d'un épisode à l'autre assez déconcertante. C'est un peu gênant. Et puis il y a un problème avec la moitié des personnages, qui était visible dès le pilote mais pas plus inquiétant que ça. Au lieu de se résorber naturellement, il s'est accentué. 

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   Mon principal souci vient de Sharon et de son couple plus généralement. Elle était déjà lourdingue sans son mari, son accent hyper prononcé devenu rapidement très irritant n'arrangeant rien, mais elle était juste insupportable en sa présence, lui-même étant du genre pathétique. Son délire de télé-achat, pour prendre un exemle parmi tant d'autres, était vraiment raté. On ne pourra pas dire que les auteurs n'ont pas essayé. Je me demande quand même quelle est la part de responsabilité de Jennifer Aspen, son interprète, dans cette affaire. J'ai l'impression qu'avec une autre actrice, le personnage aurait pu être plus drôle et ses intrigues moyennes pardonnables. Dans le cas d'Heather, c'est beaucoup plus simple : elle n'avait aucune personnalité. Elle se contentait d'aller dans le sens du vent, de manière générale, un coup du coté d'Amanda, un coup dans l'autre camp, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Ses quelques intrigues amoureuses se sont toutes soldées par des échecs cuisants, n'étant ni amusantes, ni touchantes... En fait, Heather était "trop normale" pour s'intégrer facilement au  groupe. Le personnage n'aurait pas existé, la série aurait été la même. On ne peut pas dire ça des autres. Pour le coup, je ne pense pas que Marisol Nichols y soit pour quelque chose. Elle a fait ce qu'elle a pu avec le peu qu'on lui a donné. C'est sûr qu'à sa place, Eva Longoria ou Sofia Vergara -puisqu'il s'agissait aussi clairement de remplir un quota latino- auraient peut-être su transcender le matériau d'origine... Et puis au bout du compte, le problème de ces deux personnages vient aussi du fait qu'ils paraissent fades comparés aux autres, en particulier face à Carlene et Cricket. 

   L'atout numéro un du show, c'est évidemment Kirstin Chenoweth et ça, on le savait avant même que la série ne commence. Là où Glee, par exemple, ne lui avait pas donné beaucoup d'espace pour s'exprimer -hormis en chantant- GCB lui laisse toute la place. Honnêtement, absolument aucune autre actrice n'aurait pu incarner ce rôle mieux qu'elle. C'est comme s'il avait été écrit pour elle, et c'est un peu le cas de toute façon (même si la série est adaptée d'un bouquin à la base). Elle en fait des caisses et des caisses mais ça marche à tous les coups. Elle donne du rythme aux épisodes, elle possède les répliques les plus osées, elle est une caricature de caricature... elle donne tout, elle s'éclate et ça se ressent totalement. On peut dire sans aucun doute que GCB n'aurait vraiment pas eu la même saveur sans elle. Carlene est évidemment le personnage le plus irrévérencieux car le plus hypocrite de tous, et elle a de la concurrence. C'est la plus spirituelle mais c'est aussi celle qui pèche le plus. La plupart du temps d'ailleurs, elle s'en rend compte et s'en flagelle mais cela ne l'empêche jamais de recommencer. GCB détourne à chaque épisode un verset de la bible avec brio -mais ça n'aurait certainement pas pu durer sur plusieurs saisons, malgré la richesse de l'oeuvre mythique, sans tourner rapidement en rond et lasser- et ne cherche jamais à s'en excuser. Je ne pense pas qu'elle soit si offensante que cela au final, en partie parce qu'elle n'est jamais cruelle, de la même manière que Suburgatory avec laquelle elle partage de nombreux points communs. Il y a de la bienveillance derrière tout ce faste, ce maquillage et ces provocations verbales, presque de la tendresse même. En particulier vis à vis d'Amanda, la repentie. Elle n'est pas aussi drôle que ses consoeurs, c'est certain, mais elle est attachante. Son histoire avec le frère de Carlene est d'ailleurs très mignonne, sans jamais gnangnan. Leslie Bibb et Eric Winter forment un bien beau couple. La relation d'Amanda avec ses enfants n'est pas du tout exploitée et c'est un euphémisme, mais celle qu'elle partage avec sa mère, plus si conflictuelle que par le passé, est intéressante. Je regrette simplement que Gigi passe trop souvent au second plan. Je la voyais plus haute-en-couleurs. Annie Potts méritait mieux mais elle était néanmoins excellente dès que l'occasion se présentait. Je terminerai sur ma chouchoute, Cricket, et son cher mari. GCB n'a rien inventé, c'est clair, mais leur histoire "d'amour" à eux, qui se révèle être plus une histoire d'amitié qu'autre chose, est très atypique et très touchante. Je ne me souviens d'aucun équivalent à la télévision. Il est gay, elle le sait mais ils restent mariés, pour les enfants en partie, pour le regard des autres aussi, surtout au Texas, mais surtout parce qu'ils se plaisent dans ce confort, dans ce lien si spécial qui les unit. Ils se sont longtemps épanouis ainsi, même s'ils commencent doucement à inspirer à autre chose. Vraiment, ils mériteraient presque un spin-off ! J'espère qu'une nouvelle série/comédie reprendra ce point de départ dans le futur (même si ça peut faire penser à Will & Grace du coup). Cricket m'a permis de confirmer tout le bien que je pensais de son actrice, Miriam Shor. J'espère la revoir très vite... Je n'ai pas évoqué le mari de Carlene, mais dans le genre belle ordure, il était très fort et il avait beaucoup de potentiel. C'est peut-être par lui que les aspects les plus soapesques de la série auraient pu émerger si elle avait duré. Le cliffhanger de fin de saison, surprenant mais très maigre, ne donnait vraiment pas envie de voir la suite...

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// Bilan // GCB avait très bien commencé et a fait preuve de beaucoup d'imagination tout au long de ses 10 épisodes, mettant ses héroïnes dans des positions dingues et parfois hilarantes. Mais elle s'est révélée aussi très répétitive et peu ambitieuse. Elle aurait pu davantage s'épanouir dans un format comédie single-camera de 22 minutes à vrai dire. Tant pis... L'essai n'a pas été concluant mais il valait la peine d'être tenté. Ah... "Amanda, Amanda, Amanda". C'est la phrase culte qui restera !

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29 juillet 2012

666 Park Avenue [Pilot Script]

Vous aviez élu 666 Park Avenue votre "nouveau drama le plus attendu de la saison 2012/2013" lors de la dernière session du Coming Next, c'est donc tout naturellement avec elle que j'ai choisi de lancer une nouvelle rubrique sur le blog qui, je l'espère, vous plaira. Il ne s'agit pas ici de faire une critique du pilote de la série -que je n'ai pas plus vu que vous- mais une critique du script du pilote de la série ! En gros, l'étape qui précéde le tournage du pilote. Ces cinquantaine de pages -en moyenne- décisives qui décident de l'avenir d'un projet. Je m'attacherai à traiter à la fois des scripts des nouveautés mais aussi de ceux des pilotes qui n'ont pas été retenus. Histoire de juger de ce qu'on a vraiment raté, au-delà d'un pitch et d'un casting. Dans les prochains jours/prochaines semaines, je vous parlerai donc notamment de Devious Maids, d'Elementary, de Gotham ou encore de The Smart One. En espérant que cela vous intéresse et vous plaise...

 

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Ecrit par David Wilcox (Fringe) pour ABC et Warner Bros. Television. 63 pages.

Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice...

Avec Terry O'Quinn (Lost), Vanessa Williams (Ugly Betty, Desperate Housewives), Dave Annable (Brothers & Sisters), Rachael Taylor (Grey's Anatomy, Charlie's Angels), Mercedes Masöhn (The Finder), Robert Buckley (Les Frères Scott, Lipstick Jungle)...

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Selon moi

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   La chance du débutant ? Le script de 666 Park Avenue est le tout premier que je lis religieusement (après avoir feuilleté celui de Teen Wolf pour passer le temps pendant un long trajet en avion) et j'ai le sentiment d'être très bien tombé ! Mais je n'avais à ce moment-là aucun point de comparaison alors ce qui suit est à lire en prenant quelques pincettes. Je ne pouvais en tout cas pas espérer plus sympathique et passionnante lecture. Je n'ai pas décroché une seule seconde, j'ai même dévoré ces soixantes pages en moins d'une heure. Ce script a quelque chose d'envoûtant d'une certaine manière, et c'est très à propos vu le thème de la série. Dès la scène d'ouverture, l'ambiance à la fois chic, sombre, inquiétante et violente est posée. L'auteur a su rendre palpable la tension qui existe entre les différents protagonistes, lesquels sont nombreux mais pas trop. On parle quand même d'une résidence de 13 étages, il y a donc matière à sortir de l'ombre de nouveaux voisins régulièrement. Le potentiel est énorme pour nous tenir en haleine bien au-delà de 13 épisodes. 

   Contrairement à certains pilotes qui donnent le sentiment, une fois qu'ils sont terminés, de ne pas du tout savoir où la suite va nous amener, celui de 666 Park Avenue ressemble davantage à une mise en bouche particulièrement savoureuse, qui donne très envie de connaître la suite des événements et l'avenir de certains personnages. Honnêtement, ils n'ont pas tous à ce stade un potentiel de fou mais les quatre protagonistes principaux s'en sortent à merveille, surtout celui de Gavin, qui sera incarné par le charismatique Terry O'Quinn. C'est lui qui assure les passages les plus forts et les plus creepy de l'épisode. Le rôle qu'a obtenu Vanessa Williams, celui de son énigmatique femme, semble avoir été écrit pour elle et devrait permettre à l'actrice, une fois n'est pas coutume, de proposer un peu plus que ses poses et ses moues habituelles. A plusieurs reprises, elle doit avoir les yeux très humides. Wilhelmina Slater et Renee Perry sont rarement tombées si bas, ou alors ce n'était que des larmes de crocodile. Je suppose que lire un script en sachant quels seront les acteurs est un avantage certain. C'est pour ça que je sais d'ores et déjà que Rachael Taylor et, dans une moindre mesure, Dave Annable vont avoir du mal à être convaincants dans leurs rôles respectifs. Mais une bonne surprise n'est pas à exclure. 

   Ma plus grosse inquiétude pour tout dire ne vient pas de la distribution, mais des effets spéciaux. Lorsqu'il était scénariste sur Fringe, David Wilcox savait que ce qu'il écrivait serait retranscrit à l'écran avec talent, sans nécessairement faire péter le budget. Est-ce que l'équipe de 666 sera à la hauteur ? Rien n'est moins sûr. Et c'est un élément crucial car si les scènes "chocs" sont ratées, et il y en a pas mal dans ce pilote, alors c'est toute la réussite de la série qui est compromise... A la vue des premières images, le résultat ne parait pas honteux mais pas hyper impressionnant non plus. Ce qui est sûr, c'est que la série est tout à fait à sa place après Once Upon A Time et Revenge : elle est plus adulte, plus sexy mais elle semble tout aussi efficace et pourrait même devenir encore plus addictive si les effets de suspense sont aussi nombreux par la suite et ne versent pas dans la surenchère et le ridicule. En terme de guilty-pleasure, 666 Park Avenue devrait nous gâter ! Une alternative plus mainstream et plus soap à l'American Horror Story de Ryan Murphy en somme.

 

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Selon UglyFrenchBoy

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À en juger ce script, il semble désormais officiel que la série 666 Park Avenue n’a guère de lien avec le livre homonyme dont elle est pourtant l’adaptation, en dehors des noms des personnages. Il est surtout question ici de reprendre les conventions des films de « maison hantée », sans forcément les détourner. Le portier est là, le propriétaire énigmatique aussi, sans oublier le sous-sol. On n’évite pas non plus le désormais fameux « What happened to the previous manager? ».

Les amateurs du genre n’y verront donc aucune révolution, mais l’écriture est maîtrisée. Comme tout bon premier épisode test qui se respecte, on n’oublie pas des règles marketing essentielles, dont un membre du casting shirtless avant la fin du deuxième acte. L’aspect fantastique ne devrait pas rebuter la fameuse ménagère tant celui-ci affiche, sur le papier, une certaine facilité d’accès. En d’autres termes : c’est efficace. Quant à la distribution, si on a du mal à imaginer Rachael Taylor en architecte, Terry O'Quinn et Vanessa Williams ont des rôles sur mesure.

L’enjeu principal reste cependant l’aspect visuel, notamment au niveau des effets spéciaux puisque ces derniers devraient être souvent sollicités. Alex Graves assure ici du service en tant que réalisateur. Celui à qui l’on doit l’efficace pilote de Fringe s’entoure à cette occasion d’un « special effects supervisor » ayant récemment travaillé sur The Dark Knight Rises. Un gage de qualité ? Sans spoiler sur l’intrigue, la scène de la « chute » est attendue au tournant...

 

27 juillet 2012

True Blood [5x 07]

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In The Beginning // 4 460 000 tlsp.

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   Que les choses soient claires : en terme de trames narratives, cet épisode de True Blood était franchement raté et partait plus que jamais dans tous les sens ! On commence toutefois à sentir certaines intrigues se rapprocher tout doucement les unes des autres, comme chaque année. En revanche, du point de vue du pur divertissement, du fun, c'était du caviar ! Maintenant que Roman est mort -chose toujours aussi difficile à croire mais pourtant vraie- Russell Edgington associé à Salome et Nora -et pas une personne de plus finalement- peut laisser libre cours à son imagination débordante au sein de l'Autorité. Ses répliques sont absolument savoureuses mais on ne croit pas une seule seconde à son adoration pour Lilith. Il est sans doute trop tôt pour révéler son agenda secret alors, en attendant, on se divertit gaiement avec toute la bande qui part dans un délire total après avoir bu quelques gouttes du sang sacré de Lilith, laquelle leur apparait la touffe à l'air quelques secondes sans que cela n'apporte quoi que ce soit. Peu importe, l'essentiel est de s'amuser et, clairement, c'est ce qu'ils font en trainant sur Bourbon Street -Eric porte tout de même Bill sur son dos et ils se marrent comme des baleines- et en s'invitant dans un bar-karaoké où Russell pousse la chansonnette avant de tout saccager et vider chaque client de leur sang. Cela faisait longtemps que True Blood ne nous avait pas offert de scènes de ce type, orgiaques et uniques en leur genre. On en redemanderait presque si l'on n'était pas raisonnable... Du délire super creepy, on en a eu aussi grâce à Lafayette, parti à la base chercher de explications sur son état auprès de Don Bartolo et qui se retrouve finalement attaché sur une chaise, la bouche littéralement cousue ! C'était bien dégueulasse. Au moins, pendant que l'on tournait la tête face à cette vision d'horreur, on ne se posait pas trop de questions. Pourtant, on aimerait bien savoir ce qui a motivé la femme de Bartolo à le tuer. Et aussi à quoi tout ça a servi ? Cela dit, je suis à peu près sûr de connaître la réponse : à rien ! 

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   Pendant que Tara poursuit son évolution au Fangtasia, passant de derrière le bar à sur le bar, pour se lancer dans des danses lanscinantes endiablées qui rappellent certaines images du générique de la série mais qui ne mettent pas très en valeur le corps de Rutina Wesley, pas tout à fait au top de sa forme on va dire, on nous trace un parallèle peu subtil mais néanmoins touchant entre sa vraie mère, qui l'abandonne voyant ce qu'elle est devenue, et sa mère de substitution, Pam, qui accepte de la câliner quelques secondes alors qu'elle déteste ça, ou le prétend du moins. C'est émouvant. Coté coeur, celui d'Arlene est brisé après le départ lacrymal de Terry pour de nouvelles aventures avec Patrick et la fumée noire (qui, vous remarquerez, fait le même bruit que celle de Lost, une musique tribale en plus). Bien évidemment, elle ne trouve rien de mieux à faire que de revoir les vidéos tournées lors de son mariage et les témoignages d'affection des habitants de Bon Temps à leur égard. L'idée est à la fois de nous amener à réaliser combien la situation a changé depuis l'année dernière pour de nombreux habitants, mais aussi de faire comprendre à Arlene, grâce à l'aide précieuse de Holly, que l'histoire qu'a raconté Terry est tout à fait plausible vu le monde dans lequel ils vivent désomais, peuplé de créatures en tout genre. Dommage qu'elle soit trop idiote pour réaliser tout ça par elle-même, c'est laborieux. Un rapprochement s'opére en parallèle entre Jason et Jessica, mais cette dernière finit par se prendre une balle dans la tête. Inattendu et un peu tordu, mais de toute façon pas fatal. Hoyt, lui, découvre peu à peu l'univers des haters et s'accomode très rapidement de ses nouveaux compagnons. Sam, de son coté, tente d'agir face à la menace -ce qui n'est pas tellement dans ses habitudes- ce qui donne lieu à une scène amusante où il renifle tout. Et ça s'arrête là. Quant à Alcide, il essaie d'oublier Sookie dans les bras d'une autre qui n'a absolument aucun relief pour l'instant. Sympa le bandana, sinon. Au cas où vous l'auriez déjà oublié : le shérif Bud Dearbone est réapparu. Je ne vois pas l'utilité de son unique scène pour tout dire... Pour terminer, c'est la panique chez les fées-putes : Sookie apprend qu'elle peut redevenir une personne normale si elle le souhaite. L'idée lui plait beaucoup. Pas à moi. Sookie n'a déjà guère d'intérêt actuellement alors si elle perd ce qui fait sa singularité, que lui restera-t-il ? Mais la démarche du personnage est assez logique, quoique. Avec tous les ennuis qu'elle a constamment, ses pouvoirs lui sont précieux. Don't fuck everything up, Sook' !

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// Bilan // True Blood ne s'assagit pas à mesure que la saison 5 avance et ce n'est pas plus mal que ça. Il faut prendre le plaisir là où il est : dans les délires des personnages et indirectement dans ceux des scénaristes. C'est devenu un cliché de le dire mais, sérieusement, ils fument quoi ? 

26 juillet 2012

Weeds [8x 03 & 8x 04]

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See Blue And Smell Cheese And Die // Only Judy Can Judge

780 000 tlsp. // 573 000 tlsp.

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   Désormais sortie de l'hôpital, Nancy Botwin peut reprendre le cours normal de sa vie. Mais qu'est-ce que la normalité pour elle ? Habituellement, c'est enchainer les conneries sans se soucier de son entourage, notamment de ses fils; c'est dealer, dealer, dealer et encore dealer; c'est coucher avec divers hommes auxquels elle est plus que moins attachée; et c'est en gros tout ce dont elle ne veut plus. On découvre donc une autre Nancy, plus sereine, plus apte à profiter des joies que son plus jeune fils, Stevie, peut lui offrir. C'est une ouverture dans une piscine sans lui, où elle nage nue, libre; puis une fermeture dans une pisicine avec lui, souriante, libre. Est-elle enfin prête à devenir la mère qu'elle n'a jamais vraiment été ? Ou alors seulement avant qu'on ne la rencontre il y a huit ans, avant la mort de son mari, avant le lancement de son business... Jenji Kohan et son équipe de scénaristes semblent en tout cas opérer une sorte de retour aux sources, même s'il n'est pas toujours flagrant. Les Botwin vivent à nouveau en banlieue, ce qui s'accompagne du ton satirique originel. L'intrigue de Doug dans le 4ème épisode s'inscrit parfaitement là-dedans : il a des problèmes de voisinage et les réglent à sa façon, toujours distinguée. Terminer par un cliffhanger sur lui, c'était courageux mais stupide. Il est somnanbule ? La belle affaire ! Tant qu'il se contente de chier dans son propre journal, tout devrait bien se passer. 

   Weeds a toujours assez bien dépeint les personnages enfants et adolescents. Shane était un sacré loustic dès le départ, mais on était loin d'imaginer qu'il deviendrait presque psychopathe des années plus tard. Le road trip de Nancy et Silas pour le retrouver dans le 3ème épisode était assez sympa, d'autant que je ne m'attendais pas du tout à croiser Mae Whitman, échappée de Parenthood pour l'occasion ! En revanche, ce qui s'est dit sur la relation de la mère et de son aîné n'avait rien de nouveau. On tourne franchement en rond les concernant. Comme d'hab', Nancy se tire très facilement de la situation vis à vis du fils de Peter. L'intrigue "Police Academy" de Shane ne porte pour le moment pas vraiment ses fruits. L'idée était séduisante mais elle ne débouche pas sur grand chose, à part une intrigue amoureuse qui aurait très bien pu être amenée autrement si c'est vraiment ça que les auteurs voulaient raconter. L'amour va-t-il adoucir Shane ? J'attends surtout de voir ce que cache cette jeune fille. M'étonnerait qu'elle soit aussi saine d'esprit qu'elle n'y parait. Ca n'existe tout simplement pas dans l'univers de Weeds. Les enfants de Nancy ont en tout cas bien grandi, ils évoluent de leur coté et elle ne leur est plus si utile. Finalement, aussi mauvaise mère a-t-elle été avec eux, ils ne s'en sortent pas si mal...  Enfin ça aurait pu être pire quoi ! D'autres ados font l'actualité dans la série : les jumelles de Jill. Et elles sont inintéressantes au possible. On les échangerait sur le champ avec Isabelle Hodes si on le pouvait. Dans ces moments-là, elle nous manque plus que jamais ! A travers les tentatives maladroites d'Andy de s'occuper de ces deux ingrates, c'est sa relation avec Jill qui gagne en crédibilité. Avec une femme comme celle-là, il n'est pas prêt d'être tranquille mais ils se sont bien trouvés, c'est indéniable. Jennifer Jason Leigh et Justin Kirk ont une parfaite alchimie.  

   Lorsque Weeds tente aujourd'hui de revenir à ses racines, c'est-à-dire au deal de drogue, elle nous ennuie profondément. C'était déjà plus ou moins le cas depuis quelques saisons, mais c'est encore plus vrai maintenant. Du coup, le retour de Demetri et des Hanson Brothers à aucun moment ne nous excite. Pendant ce temps-là, Heylia et Dean sont toujours portés disparus...

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// Bilan // Tout ce qui ne tourne pas autour de Nancy et de son changement de cap à l'approche de la fin de la série, avec tout le suspense qui va avec -va-t-elle aller au bout de ses nouvelles convictions ou replonger ?- n'est pas tellement drôle, juste divertissant. A priori, Weeds ne se terminera pas sur une saison riche en rebondissements. Elle préfère jouer la carte du classique, quitte à ennuyer un peu. C'est un choix respectable, d'autant qu'elle n'a clairement plus rien de neuf à raconter. Et on ne lui en veut pas.

25 juillet 2012

Damages [5x 01 & 5x 02]

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You Want To End This Once and For All? (Season Premiere) // Have You Met The Eel Yet?

Audience inconnue

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   Depuis le premier épisode de la première saison de Damages, on attend un affrontement direct, brutal et saignant entre les deux héroïnes de Damages, Patty Hewes et Ellen Parsons. Et c'est précisément ce que nous promet cette 5ème et ultime saison avec ses deux premiers épisodes brillants, où chaque seconde compte. La bienséance voudrait que l'on soit dans le camp de la plus jeune, d'autant que Rose Byrne est irrésistible, mais, dans les faits, on adore tellement détester la doyenne, en grande partie grâce à une Glenn Close constamment magistrale, que l'on change un peu d'avis à chaque cliffhanger. A mesure que l'une prend l'avantage sur l'autre, avant qu'un nouveau rebondissement ne vienne bousculer l'ordre établi, on se dit qu'il n'y aura de toute façon aucune gagnante dans ce combat. Si toutefois Patty venait à gagner la nouvelle affaire qui l'oppose à Ellen, si toutefois Ellen n'exposait pas ses secrets, que lui resterait-il de toute façon ? Sa vie est devenue misérable. Elle n'est plus que haine et solitude. Et Ellen n'y est pour rien ! Tout porte donc à croire qu'elle mourra seule et malheureuse. Quant à son ancienne protégée, devenue sa grande rivale, elle ne semble pas avoir un futur plus radieux, au contraire : le traditionnel flashforward de la saison la montre les yeux écarquillées, allongée dans une mare de sang au pied d'un immeuble dont elle semble avoir sauté, à moins que l'on ne l'ait poussée (plus probable). Dans trois mois, Ellen Parsons sera vraisemblablement morte (on peut encore penser qu'elle est "juste" inconsciente... mais bon...). C'est indéniablement culotté de commencer la saison sur une telle révélation. Ca aurait pu l'être encore plus si Tom n'était pas déjà passé par là en saison 3. Les circonstances étaient différentes et son importance moindre mais quand même. On se rend d'ailleurs compte à quel point il manque lorsque Patty n'a plus que ce vieux machin bougon et quasiment atteint d'Alzheimer pour enquêter pour elle. Mais c'est aussi une question de budget : comme dans la saison 4, DirecTV fait en sorte de réduire les coûts en réduisant le nombre de personnages secondaires afin de ne pas avoir à se priver de posséder quelques têtes d'affiche importantes aux cotés des deux actrices principales. 

   En l'occurence, cette année, ce sont Ryan Phillippe, John Hannah, Jenna Elfman (enfin dans un rôle dramatique, merci mon Dieu !) et Janet McTeer qui se partagent les affaires courantes avec jusqu'ici grande justesse. Et il n'y a pas de raison que ça change. Le premier est au coeur de l'affaire de la saison, largement inspirée de Wikileaks qui a fait la une des journaux il y a quelques mois. Un excellent choix, qui nous amène dans un univers encore jamais exploré dans la série, très différent de l'ambiance des saisons précédentes. C'est sans doute un peu moins caractérisé puisque l'on parle d'internet, que les lignes sont un peu floues, mais le personnage de Channing McClaren se fait un plaisir -pervers- de nous embarquer dans ses magouilles à l'échelle mondiale. Son "second", si l'on peut dire, comme tous les personnages qui ont eu un rôle équivalent dans les affaires précédentes, se fait encore discret dans les deux premiers épisodes mais nul doute qu'il sortira bien vite de l'ombre et saura nous surprendre. Naomi Walling, en dommage colatéral pas si innocente qu'elle en a l'air, a offert dès le départ à l'intrigue une dimension humaine. Sa fille est là pour prendre le relais. Dommage que la jeune actrice, Alexandra Socha, soit si moyenne. Elle ne parvient pas à émouvoir comme elle devrait. Ce qui n'était pas le cas de Jenna Elfman, particulièrement bonne. J'espère qu'on la reverra abondamment en flashbacks par la suite (et c'est bien parti vu sa relation mystérieuse avec Channing). Quant à Kate Franklin, énigmatique et inquiétante, voire même fascinante, elle fait un pont idéal entre Patty et Ellen, et semble partager beaucoup de leurs qualités et de leurs défauts. Elle devient instantanément une pièce maîtresse dès lors que Patty la manipule et qu'elle prétend en savoir beaucoup sur le passé de la célèbre avocate. Mais quelles sont ses véritables motivations ? Pourquoi se réveille-t-elle maintenant, 25 ans plus tard ? Est-ce que Patty est justement responsable de l'arrêt de ses activités professionnelles, en tout cas dans le milieu juridique ? 

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// Bilan // Déjà beaucoup de questions se posent en ce début de saison 5 de Damages et le rythme est soutenu dans les deux premiers épisodes. L'ultime affaire s'annonce passionnante avec des protagonistes aussi prometteurs que leurs prédécesseurs. L'affrontrement entre Patty et Ellen est d'ores et déjà grandiose. Les regards qui en disent long, les petites et les grandes piques, les coups de pute... Tout y est. Il ne manque plus que le sang coule. Et il coulera, assurément. On ne pouvait pas espérer plus efficace entrée en matière. 

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24 juillet 2012

The L.A. Complex [2x 01]

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Vacancy // 660 000 tlsp.

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   Après une excellente première saison diffusée au printemps dernier, The L.A. Complex est déjà de retour, simultanément sur sa chaîne canadienne d'origine, MuchMusic, et sur la CW, cette fois pour 13 épisodes. L'inquiètude était de mise avant de découvrir ce Season Premiere : la chaîne américaine allait-elle fourrer son nez dans les intrigues, faire du ménage et polisser l'ensemble, quitte à faire perdre à la série tout son intérêt ? La réponse est non ! The L.A. Complex n'a pas perdu de sa fraîcheur. Esthériquement, elle est toujours aussi convaincante, s'aventurant dans des lieux que la plupart des séries de ce type se déroulant à Los Angeles ne visitent jamais, incapables de sortir des entrepôts qui servent de studios : les collines de la ville, qui offrent une vue imprenable sur son immensité (et sa pollution); Hollywood Boulevard, qui est devenu un cliché pour touristes que l'on ne nous montre finalement plus à l'écran; et puis cette résidence/hôtel, chaleureuse dans ses chambres, ensoleillée en son centre, autour de la piscine scintillante à tout heure du jour et de la nuit, et intime sur son toit, où les couples se font et se défont. C'est un bon compromis entre la réalité de L.A. et le fantasme que l'on s'en fait. Sur la forme, la série n'a donc pas du tout changé. On est loin des filtres de Gossip Girl et 90210. Musicalement, on se régale toujours autant avec ce groupe -dont il faudrait vraiment que je cherche le nom- qui rythme les scènes de leurs chansons tantôt énergiques tantôt mélancoliques, parfois les deux en même temps.

   Dans le fond, on ne peut pas dire que de grands changements ont été opérés pour le moment. Toutefois, deux personnages s'en vont : la danseuse vouée à une grande carrière dans le porno et l'homosexuel de la bande. Dans les deux cas, malgré toute la suspicion que leurs départ peuvent engendrer, les choses se font logiquement, naturellement. Le départ d'Alicia est bâclé en une scène mais si je me souviens bien, elle avait enfin décroché un contrat à la fin de la saison 1 pour suivre Usher dans sa tournée mondiale. C'est donc probablement pour cette raison qu'elle quitte les lieux et rien ne l'empêchera de revenir plus tard. Je suis même à peu près sûr que cela arrivera. La mauvaise nouvelle, c'est que toute la partie "industrie du porno américain" vue de l'intérieur passe aux oubliettes, alors que c'était prometteur et osé. La CW a-t-elle ou non quelque chose à voir dans cet abandon ? Difficile à dire... Dans le cas de Tariq et de sa relation complexe et violente avec le rappeur Kaldrick King, je ne vois pas comment les choses auraient pu se résoudre autrement à vrai dire, si toutefois l'on considère qu'elles sont bel et bien résolues à l'issue de ce premier épisode. Tariq va-t-il vraiment quitter L.A. ? J'ai encore un petit doute. La tentative de suicide de Kaldrick changera peut-être la donne ? On leur doit en tout cas à tous les deux les scènes les plus déchirantes de Vacancy. Cette relation n'a pas toujours été totalement crédible mais ils ont drôlement su nous émouvoir à chaque pas en avant et à chaque pas en arrière. Ils sont arrivés à un point de non retour. Quitte à choisir, j'aurais préféré voir Tariq se reconstruire plutôt que d'assister à la descente aux enfers de Kaldrick mais bon... Car en la matière, on a déjà Connor. L'influence de Raquel sur lui est bonne, mais son influence à lui est-elle bonne sur elle ? C'est beaucoup moins sûr. L'intrigue de la grossesse cachée, vue et revue, n'est pour l'instant pas très palpitante mais c'était chou de les voir ensemble tenter d'être heureux... 

   Après une première saison où les échecs professionnels s'enchaînaient pour nos héros, la chance commence doucement à leur sourire. Mais pour combien de temps ? Trouver un job n'est pas facile dans la cité des anges, mais le garder est peut-être encore plus compliqué ! Abby se retrouve donc à jouer dans un soap chrétien après avoir "triché" à son audition avec malice et panache. Cela peut donner quelques scènes amusantes dans les prochains épisodes. Ce sera intéressant de la voir évoluer dans un univers qui ne lui correspond pas du tout (même si c'est la plus béni oui oui de la série !). Elle a enfin un job mais il ne lui plait pas du tout. Quelle ironie ! La guest d'Alan Thicke, vouée à durer, était sympathique. C'est cool que les acteurs canadiens s'entraident ! Du coté de Nick, la pression monte : il va bosser comme "scénariste" sur un talk show mais n'y connait absolument rien. En plus, il aura Sabrina dans ses pattes. Ce sera sûrement un atout au début, mais après... Et puis sinon, un nouveau personnage répondant au prénom de Beth est introduit. Les auteurs prennent le temps de nous la présenter, même si le mystère subsiste encore sur son talent et son intérêt. A première vue, elle n'a pas l'air très différente d'Abby. Son histoire pourrait être intéressante. On ne demande qu'à en savoir plus. Plus d'importance est accordée à Eddie, le gérant de l'immeuble. Pour le coup, je ne suis pas convaincu du tout. On se passerait bien de sa présence.

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// Bilan // The L.A Complex revient moins différente qu'on ne le craignait. Malgré quelques ajustements, elle est toujours aussi amusante, sympathique et authentique. Une mise en bouche prometteuse pour la suite de la saison 2...

23 juillet 2012

Political Animals [Pilot]

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Pilot // 2 600 000 tlsp.

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What About ?

Portrait d'une ancienne famille présidentielle en plein désarroi. Divorcée, l'ex-Première Dame Elaine Barrish, devenue Secrétaire d'Etat, s'efforce de garder sa famille unie alors qu'il lui faut constamment affronter des crises au sein du département d'Etat. Elle trouve heureusement une improbable alliée en la personne de Susan Berg, une journaliste qui n'a cessé de s'en prendre à elle tout au long de sa carrière...

Who's Who ?

Drama créé et produit par Greg Berlanti (Everwood, Jack & Bobby, Eli Stone, Brothers & Sisters). Avec Sigourney Weaver (Alien, S.O.S. Fantômes, La jeune fille et la mort, Avatar), Carla Gugino (Karen Sisco, Entourage, Sin City), James Wolk (Lone Star, Happy Endings), Sebastian Stan (Gossip Girl, Once Upon A Time, Black Swan), Ellen Burstyn (L'exorciste, Requiem For A Dream, Big Love), Ciaran Hinds (There Will Be Blood, Munich, Les sentiers de la perdition), Brittany Ishibashi et les participations d'Adrian Pasdar, Dylan Baker, Roger Bart...

So What ?

    Ce qu'il est doux et confortable de découvrir la nouvelle série d'une personne dont on a tant admiré le travail par le passé, dont on partage la sensibilité, mais qui s'est un peu perdu depuis (en voulant se lancer dans le blockbuster de super-héros, par exemple, ou en devenant une machine à projets...). Political Animals est née de l'envie de Greg Berlanti de parler à nouveau de politique dans un contexte familial, comme il l'avait brillamment fait avec Jack & Bobby puis Brothers & Sisters, mais en y ajoutant une certaine vision du féminisme, s'inspirant très largement du parcours atypique d'Hillary Clinton, et en s'installant en partie à la Maison Blanche, ni plus ni moins. Le créateur et producteur n'a certainement jamais eu l'ambition de faire de Political Animals un The West Wing bis. Il n'a pas le talent d'Aaron Sorkin et je suis sûr qu'il le sait très bien. Il a voulu faire un soap politique, et non ce n'est pas un gros mot. Tout ce qui traite de près ou de loin de ce thème n'a pas nécessairement besoin d'être ultra sérieux et réaliste, ou porteur de message idéaliste. Après tout, on accepte assez facilement les comédies qui mettent en scène des politiques, et on en a encore eu la preuve dernièrement avec Veep. Alors pourquoi le soap ne s'y frotterait pas lui aussi avec tous les ingrédients qui en font le sel ? Se lancer dans Political Animals, c'est donc être conscient que l'on ne regarde pas un programme qui vise à nous élever l'esprit ou à façonner notre pensée, mais qui cherche simplement à nous divertir et éventuellement nous émouvoir. Et ça, Greg Berlanti sait très bien le faire. C'est tout ce que je lui demandais...

   ... et je ne peux définitivement pas être satisfait du produit final. Il a ses faiblesses, clairement. Mais comme dans le cas de  Brothers & Sisters, qui n'a pas été dès le premier épisode la merveilleuse série qu'elle est devenue, la marge de progression existe. Le point de départ est bon, les personnages aussi. Il faut maintenant laisser la magie opérer, ou pas. Et voir la série évoluer sous nos yeux, ou pas. La seule différence ici, c'est qu'elle n'a plus que 5 épisodes après le pilote pour convaincre. Pour une raison que j'ai un peu de mal à comprendre, mais qui vient certainement de la frilosité de USA Network, pas prête à s'engager sur le long terme sur un show qui n'est pas dans l'esprit du reste de sa line-up et qui ne correspond pas à sa "politique du ciel bleu",  Political Animals est une mini-série, qui pourrait se transformer en "véritable" série en cas de succès. Ce qui est déjà compromis après les très décevants premiers résultats d'audience. Je ne vais pas me lancer ici et maintenant dans de grandes analyses, mais ce n'était vraiment pas malin de la proposer le dimanche face à Breaking BadThe Newsroom, Weeds, Longmire et Army Wives, pour ne citer que les séries... Ce qui cloche dans ce premier épisode en fin de compte, ce qui m'a vraiment déçu et dérangé venant de la part de Berlanti, c'est le manque global d'émotion. Elle est effleurée à quelques reprises, notamment lorsque Elaine reconnait combien il a été difficile pour son fils de vivre librement sa jeunesse et plus particulièrement son homexualité devant les caméras du monde entier, ce qui l'a visiblement détruit. Mais ça s'arrête là pour le moment. Sans doute parce que les personnages sont sur la réserve, qu'ils ne sont pas du genre à éclater en sanglots à tout moment ou à partir dans une crise de rire interminable, ni même à crier très fort les uns sur les autres. Ils n'ouvrent pas leur coeur facilement. L'effet tire-larmes est donc soigneusement évité cette fois. Le dîner de la famille, par exemple, est très sobre, loin de ceux des Walker dans Brothers & Sisters, qui étaient toujours des scènes d'anthologie. En revanche, sans être d'une efficacité redoutable, l'humour prend une place importante dans les situations et dans les répliques. Elaine Barrish est drôle. Pas tout le temps, uniquement quand elle l'a décidé, mais elle peut l'être. Sa mère, Margaret, pour le coup, ne sert qu'à ça à l'heure actuelle. Elle est indigne, un peu vulgaire. On ne peut que l'adorer. Sa relation avec l'un de ses petits fils est en plus très amusante, très fraîche. Le rôle va à la perfection à Ellen Burstyn, qui a déjà prouvé qu'elle pouvait être excellente dans tous les registres. Celui qui ne me fait pas rire, qui me dégoûte même, mais qui sans doute se croit drôle, c'est Bud Hammond, l'ancien président des Etats-Unis. On a un peu de mal à croire qu'il ait pu accéder à une telle fonction. Il ressemble plus à l'homme politique de seconde zone, bedonnant et grande gueule, qui se croit drôle et qui se sert du pouvoir qu'il représente pour se taper des ambitieuses et/ou des putes. Toute ressemblance avec une ou plusieurs personnes existantes est purement fortuite. Il n'a pas l'air bête cela dit, et il a du charisme en plus, mais ce n'est définitivement pas un personnage qui attire la sympathie et qui correspond à la haute image que l'on se fait de cette fonction. En clair, ce n'est pas Obama du tout. Ni Clinton. Bush ? Là, ça de discute...

   Qu'est-ce qui a bien pu convaincre Sigourney Weaver d'accepter ce rôle alors qu'elle a longtemps refusé de faire de la télévision, au-delà du fait de s'inscrire dans la tendance donc ? Peut-être est-elle proche de Berlanti, à qui elle avait déjà fait l'honneur d'apparaitre brièvement dans Eli Stone ? Peut-être qu'elle admire tout simplement son travail et qu'elle a vraiment trouvé le script bon ? Peut-être que son fantasme de jouer un personnage d'une telle envergure a été plus fort que tout ? Ce qui est sûr, c'est que sans elle, quelque soit celle qui aurait été à sa place, Political Animals n'aurait pas eu le même goût. C'est un euphémisme que de dire qu'elle crève l'écran. C'est même presque ridicule de le signaler, tant ça semble évident et tant elle n'a plus rien à prouver depuis longtemps. Mais il fallait que ce soit dit. Face à elle, Carla Gugino est loin de démériter. Elle est même très convaincante et toutes les scènes qu'elles partagent sont intenses. Ce sont les mieux dialoguées, les plus soignées et les plus prometteuses aussi. Cette alliance incrongrue a un potentiel fou et j'espère qu'il sera exploité à fond. C'est forcément par ce biais-là que la série deviendra meilleure, plus riche. Evidemment, les membres de la famille auront tous un rôle important à jouer, notamment le fils parfait, dont on attend de découvrir les failles avec impatience; sa future femme, dont la boulimie n'est pas la piste la plus excitante ni amibitieuse qui soit j'avoue; le jeune Thomas, qui apporte déjà beaucoup au pilote; et puis cette histoire qui n'est pas terminée entre Bud et Elaine. Qu'éprouvent-ils encore vraiment l'un pour l'autre ? Plusieurs figures politiques, dont l'actuel président et ancien rival de notre héroïne, ne sont pas en reste. Les jeux de pouvoir, qui ont toujours été au coeur du soap, sont un terrain plus que fertile en politique. 

   Political Animals manque encore un peu de caractère, coincée entre son envie de plaire au plus grand nombre et, surtout, au public de USA Network -qui ne demande qu'à être diverti- et son désir de profondeur dans l'exploration d'un univers qui manque par principe cruellement de fantaisie. De ce paradoxe est née une saga à la distribution parfaite mais à la réalisation trop commune. Pourtant, tout porte à croire que cette (mini) série a toutes les clés en main pour devenir passionnante, addictive et... meilleure !

How ?

 Le pilote dans son intégralité :

 

21 juillet 2012

Breaking Bad [5x 01]

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Live Free Or Die (Season Premiere) // 2 900 000 tlsp.

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   "We're done when I say we're done !" Et Vince Gilligan, le mastermind de Breaking Bad, a décidé, d'un commun accord avec AMC, qu'il ne restait plus que 16 épisodes à lui et son équipe pour conclure cette oeuvre incroyable, d'une grande richesse. Les huits premiers épisodes sont proposés cet été, et les huits derniers à l'été 2013. Pour sûr, ce système très frustrant se traduira soit par une déception constante, avec cette impression que l'étau se resserre mais que rien n'avance vraiment alors que chaque minute compte; soit par un changement de rythme flagrant où l'on aura du mal à reconnaitre la série que l'on a tant aimé, qui ne s'est jamais privée de se perdre en conjectures et en longueurs pour nous déstabiliser, pour faire monter la pression subrepticement et bien entendu pour apporter toute la profondeur nécessaire aux personnages. Je sais, je suis un peu pessimiste. Mais après la déception toute relative qu'était la saison 4, je ne me sens pas vraiment confiant et, malheureusement, ce Season Premiere ne m'a pas vraiment rassuré. Pourtant, il était tout à fait classique, dans l'esprit des précédents.

   Tout a commencé par un flashforward faisant écho à la scène d'ouverture de la série et mettant en lumière, à nouveau, combien Walter White a changé, combien Heisenberg et lui ne font définitivement plus qu'un. Cela se joue dans l'attitude et le jeu de Bryan Cranston, toujours impeccable, mais aussi dans les détails comme ce bon gros petit déjeuner bien gras, aux tranches de bacon imposantes, qui n'a rien à voir avec le veggie bacon qu'il avait commandé le jour de ses 50 ans, le jour où... tout a commencé. La suite ne nous étonne pas vraiment, sans doute parce que l'on s'attend forcément à quelque chose de ce genre : il retrouve ce personnage, Lawson, croisé une fois auparavant, incarné par Jim Beaver; ils s'échangent une enveloppe pleine de gros sous et Walt sort du Denny's, part en direction de sa voiture, ouvre son coffre et dévoile une panoplie digne d'un criminel de grande envergure, avec armes et faux papiers d'identité. On ne sait pas très bien à quel moment du futur la scène se déroule mais notre anti-héros a des cheveux, plutôt longs, donc six bons mois, au moins, ont dû passer depuis les événements du présent... Je n'ai pas trouvé cette introduction mauvaise, vraiment pas, mais elle ne m'a pas surpris et j'avais envie de l'être. Evidemment, elle donne envie de savoir ce qui s'est passé pour qu'il en arrive là mais, de toute façon, à ce stade, personne ne peut abandonner la série, si ?

   Si l'épisode est si "classique", ce n'est pas seulement en raison de l'entrée en matière, c'est aussi et surtout parce que, comme toutes les précédentes ouvertures de saison, il s'agit pour Walt et Jesse de réparer à court terme les dernières erreurs comises. Ici, si la mort de Fring est une victoire sans pareil pour eux, elle s'accompagne évidemment de quelques imprévus. J'ai un peu de mal à comprendre comment Gus a pu laisser traîner des vidéos aussi incriminantes sur l'ordinateur de son activité professionnelle de façade, mais admettons : le statagème pour littéralement détruire tout ce qui pourrait relier nos protagonistes principaux à cet homme est malin, presque invraisemblable -et Mike est là pour le rappeler- mais tout à fait dans l'esprit de la série et de Walt. On oublie trop souvent qu'il est chimiste. Les auteurs ne pouvaient pas trouver une meilleure idée ! La mise en scène au moment du passage à l'acte était brillante. Tout comme celle où Hank explore l'ancien labo de la fine équipe, totalement saccagé. On aurait cru à un astronaute marchant sur une nouvelle planète. Et je suis à peu près sûr que c'était bien l'effet recherché. Ma déception vient justement de la trop grande discrétion de Hank, qui passe vraiment trop souvent au second plan depuis quelques temps. Marie n'est pas apparue du tout d'ailleurs, mais c'est un peu moins dérangeant.

   Parmi les scènes marquantes de Live Free Or Die, je retiendrais Mike en robe de chambre en train de nourrir des poules. C'était amusant et ça correspondait bien au personnage : très parternel. Un sentiment que l'on a pu retrouver quelques secondes plus tard, lorsqu'il lance ce "Ah, Jesse..." qui en dit long sur ce qu'il pense du jeune homme, du style : "je t'adore mais tu es décidemment indécrottable, tu feras les mêmes conneries à l'infini". Et il a raison. Tous les passages où Walt tient à montrer sa supériorité et l'emprise qu'il a désormais sur les gens étaient fascinants : Saul s'est presque fait pipi dessus et notre pauvre Skyler s'est mise à réaliser jusqu'où il était capable d'aller, jusqu'où elle s'est elle-même laissée embarquer. Elle réalise le poids de ses actes en en découvrant les conséquences, notamment sur Ted. Anna Gunn était parfaite à ce moment-là. Parfaite. Je ne sais pas si une grande saison l'attend, j'ai comme un doute vu la situation dans laquelle elle se trouve -effrayée, choquée, immobile- mais ce dont on est certain maintenant c'est que son mariage n'y survivra pas. Il y avait comme des lueurs d'espoir la saison passée, il n'y en a plus. La spirale infernale est plus que jamais enclenchée. On se demande même si Walt ne serait pas prêt à la tuer, s'il le fallait. Oui, il en est arrivé là. Et ce serait d'une telle ironie que ça ne m'étonnerait guère : il a commencé par vouloir sauver sa famille, puis il l'a détruit peu à peu. Pourquoi ne pas la supprimer carrément maintenant ? C'est la suite logique !

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// Bilan // Même si à la fin du visionnage de ce Season Premiere, j'ai ressenti une pointe de déception, triste de n'avoir pas été surpris ou happé comme je l'aurais souhaité par l'action, Breaking Bad revient en force et annonce une conclusion magistrale, à la hauteur de sa réputation.

20 juillet 2012

Tueurs En Séries [Spéciale Comic Con US]

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Au sommaire : "Bonne chance Charlie", "Falling Skies" et "Teen Wolf" renouvelées - Joe Manganiello tease le final de "True Blood" - Les nouveaux de "Games Of Thrones" - Joel McHale dans "Sons Of Anarchy" - "Eureka" c'est fini - On répond à vos questions : "How I Met Your Mother", "Homeland" - La bande-annonce de la websérie caféinée de Jerry Seinfeld - Les meilleurs moments du Comic-Con américain de San Diego : The Walking Dead, Fringe, Revolution, 666 Park Avenue, Arrow, Firefly... - Les premières images de "Ainsi soient-ils", le nouveau drama d'Arte...

 

18 juillet 2012

True Blood [5x 06]

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Hopeless // 4 630 000 tlsp.

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   Ah je vous jure, True Blood c'est quand même quelque chose ! Les auteurs sont capables du meilleur comme du pire : ils font plein de mauvais choix mais réussissent toujours à se rattraper; ils ont la moitié du casting qui ne sert à rien mais ils se refusent à tuer des personnages et trouvent même le moyen d'en rajouter d'autres; ils trouvent aussi toujours des prétextes pour mettre dévêtir les acteurs, ici Joe Manganiello... et puis ils engagent Christopher Meloni en grande pompe et le jette comme un malpropre en plein milieu de saison ! Non parce que la grosse surprise de cet épisode, c'est la mort de Roman. Qui s'attendait à ça ? L'affrontement tant attendu entre Roman et Russell n'aura donc pas vraiment eu lieu... enfin aura duré 15 secondes plutôt. Je suis un peu déçu et je trouve ça en même temps vraiment brillant. Parce que ça sous-entend en fin de compte, et j'ai mis un peu de temps à le réaliser, que tous les autres membres de l'Autorité sont de potentiels traîtres ! Nora l'avoue à demi-mot à Eric depuis sa cellule; le comportement de Kibwe est vraiment très étrange lorsqu'il récupère Russell et tue les humains dans le camion, ce qui ne correspond pas du tout aux valeurs prônées par Roman en plus; Salome n'a visiblement pas utilisé de métal pour immobiliser l'ennemi, contrairement à ce qu'elle a assuré; et les espèces de ceinture de sécurité de Molly n'avaient pas l'air d'être au point... Bref, ils sont peut-être tous de mèche. C'est un véritable complot pour se débarrasser de Roman ! On ne sait en revanche pas tellement dans quel camp placer la cougar Rosalyn et Dieter. A part ça, on nous a bassiné un miliard de fois avec la fameuse Lilith. Je me demande si elle ne va pas entrer en scène à un moment donné et régler leurs comptes à tous ces hypocrites qui se servent de son nom et de sa "mémoire" à des fins personnelles. Il y a encore beaucoup de choses à faire et à dire sur l'Autorité. J'espère que la mort de Roman, si elle s'avère, ne fera pas baisser le niveau. On peut de toute façon toujours compter, coté répliques, sur Russell. Il s'en est donné à coeur joie dans cet épisode. Même les Kardashian ont été cités !

   Pendant ce temps-là à Bon Temps, Sookie part faire une petite virée avec son frère dans le club des fées-putes. Je sais pas vous mais moi, dès qu'on arrive là-bas, j'ai envie de danser comme une catin (ce que je fais d'ailleurs devant mon écran). J'aime beaucoup ce lieu de débauche vachement plus sympa que le Fangtasia. On a moins de chance d'y perdre la vie, disons. L'intrigue sur papa et maman Stackhouse m'intéresse. On a bien compris que Bill avait quelque chose à voir là-dedans, à moins d'une nouvelle surprise, et ça me plait bien. A voir maintenant comment ça va être développé et surtout, où cela va nous mener. Perso, le couple Bill/Sookie ne m'intéressant pas le moins du monde, ça m'est bien égal que ça complique leurs retrouvailles. J'oserai même dire que ça m'arrange un peu. Mine de rien, cet épisode était fort en émotions même si, dans True Blood, tout va trop vite pour que l'on puisse prendre le temps de se sentir vraiment peiné ou de verser une larme. Le rêve de Jason avec son père m'a ému. De même que le petit speech bienveillant de Bill à Sookie. Et puis, dans un autre genre, la séparation d'Arlene et Terry était presque déchirante si on ne s'en moquait pas un peu, d'eux deux. Par contre, la course-poursuite Terry/Patrick était drôlement inutile et ridicule, j'ai toutefois appprécié la réalisation à ce moment-là. Le joli décor était bien filmé. Puis il y a quand même eu l'arrivée de la vilaine fumée noire, encore plus effrayante que celle de Lost parce que celle-là a des yeux ! Oui, des yeux ! Non plus sérieusement, au secours ! Cette intrigue vraiment... Mention spéciale à Arlene qui ne croit pas aux esprits après tout ce qu'elle a vécu. Une poupée a quand même essayé de la tuer. Et elle côtoie tous les jours des vampires, des loups-garous, des shapeshifters et je ne sais quoi encore. 

   Je suis allé trop vite en besogne dans ma review de l'épisode précédent : finalement, Luna n'est pas morte. Dommage. Elle est dans le top 3 des personnages les plus inutiles du moment dans la série. Enfin disons plutôt le top 5. Sont pas mal quand même quand on y réfléchit bien... Je suis un peu dépité du coup. L'intrigue de Sam perd le peu d'intérêt qu'elle avait réussi à gagner en quelques secondes. A l'inverse, Hoyt se retrouve propulsé dans cette histoire de bande malfaisante qui veut tuer tous les shapeshifters et c'est un soulagement : il aura de quoi être occupé, on l'espère convenablement, pendant quelques épisodes. Jessica a été très dure avec lui, mais très claire aussi. Il faut tourner la page, en tout cas pour le moment. Ils ont le temps de se retrouver. Bon et puis Lafayette ne sert toujours à rien mais j'ai vraiment bien aimé sa scène avec sa mère. Elle me fait beaucoup rire. Vu que ce n'était pas un épisode très drôle dans l'ensemble, je prends volontiers.

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// Bilan // Outre son cliffhanger surprenant, cet épisode de True Blood fait avancer les choses tranquillement. On a connu mieux et on a connu (bien) pire aussi.

17 juillet 2012

Teen Wolf [2x 01 > 2x 06]

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Saison 2, épisodes 1 à 6 // 1 760 000 tlsp. en moyenne

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      Après une première saison étonnament bonne -on ne misait quand même pas beaucoup sur elle- et franchement addictive, Teen Wolf est de retour, pleine de promesses et plus gay que jamais. Non parce qu'on n'en parle pas assez mais ça existe le gay soapQueer As Folk en était un, d'une certaine manière, mais ce serait bien triste de la réduire à ça. Les vrais de vrais, c'est Dante's Cove par exemple, ou The Lair (avec des vampires). Honnêtement, je n'ai jamais eu la curiosité -malsaine- de les regarder, mais j'en ai vu quelques images furtives et ça n'avait vraiment pas l'air fameux. Teen Wolf a un petit coté comme ça parfois, mais avec beaucoup plus de moyens, de bien meilleures intrigues -enfin je suppose hein- et, surtout, avec un seul personnage qui est réellement gay et qui, en plus, n'est que secondaire. Danny était même quasiment invisible dans la saison 1. Il a pris de l'importance et c'est tant mieux. Pas qu'il soit très intéressant pour le moment mais il a du potentiel. Cela dit, je le vois surtout mourir avant la fin de la saison. Il faut bien qu'il y en ait un... Alors non, la série ne met pas en scène d'histoire(s) amoureuse(s) entre deux hommes mais elle joue à fond la carte du sous-texte et ne s'en cache absolument pas. C'était déjà le cas en saison 1, notamment lorsque l'attitude de Stiles à l'égard de son meilleur pote devenu loup-garou était légèrement ambigüe, mais ça l'est encore plus en saison 2. Les deux amis se retrouvent au beau milieu d'une boîte spécialisée en jeunes éphébes dénudées, par exemple; Stiles doit inventer un bobard à son père et tente de lui faire croire -pendant genre 30 secondes- qu'il est homosexuel; et puis on nous offre constamment la vision de torses nus aux muscles saillants, surtout ceux de Colton Haynes alias Jackson et jamais ceux de Dylan O'Brien alias Stiles parce que c'est un petit jeu qui a été instauré entre l'acteur, les producteurs et les fans. Ils se refusent à le montrer, ce qui donne parfois des scènes amusantes dans les vesiaires où tout est fait pour qu'on ne le voit pas shirtless. Dans le contrat de Colton en revanche, il doit y avoir une ligne l'obligeant à pointer des têtons au moins une fois par épisode. C'est pas possible autrement. Bon, les entrepôts du tournage à Atlanta en plein hiver doivent bien aider. Pour le coup, cet étalage de chair n'est pas fait que pour plaire au public gay. Mais vous voyez ce que je veux dire. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le créateur, Jeff Davis, est lui-même homosexuel (en même temps, c'est le cas de 50% des scénaristes, non ?). Bref, tout ça est très réjouissant, particulièrement en cette période estivale où le plaisir des yeux n'est pas à négliger. Teen Wolf prend très dignement le relais de Vampire Diaries pendant la trève de ce point de vue mais pas seulement.

   Clairement, cette saison 2 a pour mot d'ordre d'être "plus" tout : plus sexy donc, on l'aura bien compris; mais aussi plus amibitieuse, avec une mythologie qui prend de l'ampleur et un bestiaire qui s'agrandit; plus drôle, en tout cas dès que Stiles est dans les parages, on se marre bien, quitte à ne plus utiliser le personnage que pour ça; plus sombre et plus gore, avec un corps coupé en deux sous nos yeux qui donne le ton dès le Season Premiere; et puis je ne sais pas si plus de moyens ont réellement été accordés à la production mais c'est l'impression que ces six premiers épisodes donnent. J'allais dire plus musicale aussi, mais si mes souvenirs sont bons, les morceaux s'enchaînaient déjà en saison 1, quitte à en faire trop. Il faut bien que MTV garde d'une manière ou d'une autre son identité de base après tout ! 

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  Dans cette première partie de saison, les auteurs jouent énormément sur le mystère : mais qu'est-il vraiment arrivé à Jackson et Lydia après avoir été mordus ? Pour le premier, la réponse nous a finalement été donnée après pas mal de rebondissements, souvent inattendus. Il n'est pas un loup-garou mais un "kanima", une espèce de lézard bien dégueulasse dont les apparitions sont toujours un peu à la limite du ridicule mais on se laisse vite prendre au jeu. Pourquoi pas après tout ? J'ai juste du mal à être effrayé par cette chose. Et pourtant, je déteste les reptiles. Reste à savoir maintenant qui est son "maître". J'ai bien ma petite idée, si l'on part du principe que c'est quelqu'un que l'on connait déjà : l'un des profs de la bande, pas le coach mais l'autre. Il cache forcément quelque chose... Le cas Lydia n'est pas encore résolu en mi-saison et on ne peut pas dire que l'on ait beaucoup avancé. Mais les scénaristes ont très bien su combler avec quelques scènes très réussies façon slasher movie. J'aime bien le personnage depuis le départ mais il restait toujours un peu trop en retrait. Finalement, elle prend sa revanche, de même que Jackson, alors que le héros et sa belle passent, eux, un peu en second plan. Toutefois, si Allison a perdu un membre de sa famille en fin de saison dernière, elle en a gagné dans le même temps un autre : son grand-père ! Plus flippant encore que le père et la mère réunis -pourtant, Victoria Argent se débrouille très bien dans le genre avec ses faux airs de Kimberly Shaw- il a des répliques assez savoureuses. J'ai hâte qu'il passe à l'action, parce qu'il parle beaucoup pour l'instant mais ne fait pas grand chose. C'est un peu le cas de tout le monde d'ailleurs, sauf celui de Derek. Il a trouvé ses trois disciples : un geek, une blonde et un black. Tous les quotas sont remplis, c'est fabuleux. Le premier manque un peu de charisme, mais son histoire est assez touchante. Son père était une ordure -avec un petit rôle à contre-emploi pour John Wesley Shipp, l'ancien papa de Dawson qui avait aussi enfilé le collant de Flash- et Derek l'a "sauvé". Erica manquait de confiance en elle et en devenant louve-garou (quoi, ça se dit pas ?) elle est devenue une mini-pute qui ne laisse pas totalement insensible Scott, quoiqu'il en dise. Il faut dire qu'elle a des arguments de poids. Gage Golightly joue les bitchs à merveille. Je n'ai rien à dire sur Boyd, le troisième. Il est assez transparent pour le moment (sans mauvais jeu de mots... puisqu'il est noir). Il va vite claquer en gros... Ce sang neuf apporte indéniablement quelque chose à ce début de saison, mais il y a peut-être, de ce fait, un peu trop de personnage pour que tout le monde soit logé à la même enseigne... D'autant qu'il y a aussi le mystérieux photographe et un nouvel intérêt pour Lydia qui arrive dans l'épisode 6. En clair, ça se bouscule à Beacon Hills !

   J'ai toujours le même reproche à faire à Teen Wolf qu'en saison 1 : les scènes romantiques, surtout entre Scott et Allison, sont niaises au possible et peu crédibles. L'alchimie entre les deux acteurs ne saute pas aux yeux. Peut-être aussi parce que Tyler Posey a un jeu très limité. J'aimerais dire qu'il s'est amélioré mais ce n'est vraiment pas le cas. C'est d'autant plus gênant que c'est le héros... Les autres se débrouillent toujours très bien. On a quand même eu droit à quelques jolis moments d'émotion grâce à Lydia ou même Jackson, ensemble et séparément. Là, justement, l'alchimie est évidente entre Holland Rosen et Colton Haynes. Il se passe quelque chose. Ils crévent l'écran. Sinon, je n'en ai pas encore parlé mais c'est pourtant une petite révolution : la saison 2 possède... un générique ! Et il est assez réussi qui plus est. Il met assurément dans l'ambiance. J'ai juste pas compris ce que ces corps féminins plein de boue venaient faire là... [MISE A JOUR: On me dit dans l'oreillette qu'il s'agit du liquide noir dont Lydia et Jackson ont été victimes !]

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// Bilan // Jusqu'ici, la saison 2 de Teen Wolf ne déçoit pas. Malgré tous les efforts déployés par la production, je ne la trouve pas cependant pas particulièrement meilleure que la première. Mais on s'amuse toujours beaucoup. C'est sexy, c'est fun et c'est très second degré. On ne lui en demande pas tellement plus pour tout dire. 

15 juillet 2012

The Good Wife [Saison 3]

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Saison 3 // 10 220 000 tlsp.

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   The Good Wife nous a fait le rarissime grand chelem : trois saisons consécutives excellentissimes ! Rien que de l'écrire, ça me fiche quelques frissons. Il y a plein de séries que j'aime regarder et qui me procurent toutes sortes d'émotion mais avec elle, c'est toujours différent car ça va bien au-delà du plaisir simple. Je me sens intelligent quand je la regarde et, quand un épisode se termine, j'ai l'impression d'avoir appris quelque chose, en particulier sur le fonctionnemment de la justice américaine. S'il y a bien une qualité que je souhaite mettre en avant dans cette critique de la saison 3, c'est la capacité des scénaristes à ne pas se cantonner à "l'affaire du jour", avec une histoire complexe, un client à défendre, de grandes diatribes devant la Cour et un verdict, mais des configurations juridiques toujours inédites, que j'ai rarement voire jamais vu traitées dans d'autres séries judiciaires (mais je n'en regarde pas des tonnes hormis celles de David E. Kelley) et qui nous plongent au plus près du pouvoir. Je pense par exemple à cet épisode où Alicia se voit dans l'obligation de trahir le secret professionnel face au Trésor Public. On se rend alors compte de l'absurdité de la justice parfois. Je pense aussi bien sûr au panel de juges au coeur duquel Alicia se retrouve propulsée, à ses risques et ses périls. C'était un des temps forts de la saison, à la fois par la qualité de l'intrigue mais aussi par la présence de Matthew Perry, que l'on a pris un pied fou à découvrir dans un autre registre que celui de la comédie. Face à sa prestation sans fausse note, flippante même par moment, on se demande  pourquoi il s'obstine à vouloir revenir sur le devant de la scène dans des comédies. Le seul problème de son passage, c'est qu'il laisse comme un goût d'inachevé, une piste est même lancée sur ses ambitions de devenir le principal concurrent de Peter dans un futur proche aux élections, or l'acteur ne sera peut-être pas disponible avant longtemps si sa nouvelle série, pour NBC, fonctionne (ce qui est peu probable, certes).

   C'est là où l'on se rend compte qu'avoir recours à plein de guests prestigieux est une des grandes forces de la série mais aussi une de ses faiblesses car elle est tributaire de leur disponibilité : il se passe la même chose avec Martha Plimpton qui n'apparait que dans le final car elle ne pouvait pas avant "à cause" de Raising Hope. C'est un personnage que l'on aimerait tellement revoir plus souvent... Il y a aussi "le cas" Kelli Giddish, présente dans le Season Premiere pour boucler son histoire avec Kalinda mais dans l'incapacité de revenir plus tard puisqu'elle a intégré le casting régulier de New York Unité Spéciale. Du coup, en fin de saison, un nouveau personnage débarque, Lana Delaney (incarnée par Jill Flint), qui ressemble fortement dans l'attitude à Sophia Russo, qui vient elle aussi du FBI et qui, comme par hasard, possède un passif équivalent avec Kalinda, donnant vraiment l'impression que la jeune femme les fait toute tomber, de préfèrence quand elles travaillent dans la célèbre agence gouvernementale. On a l'habitude de se rendre compte qu'elle connait absolument tout le monde, et souvent à des fins bien plus qu'amicales, mais quand même... On sent bien que Lana Delaney a été créée pour prendre la place de Sophia Russo et ça sonne faux, aussi bonne soit sa remplaçante. On notera que cette saison, assez peu de nouveaux personnages forts ont été introduits. Les auteurs ont surtout pioché dans ceux des saisons d'avant qu'ils ont fait revenir une, deux ou trois fois selon les cas, la plupart du temps pour notre plus grand plaisir. La croisade de Wendy Scott-Carr pour faire tomber Will Gardner était passionnante. On peut d'ailleurs dire que c'était un peu sa saison à lui, là où la première était surtout celle d'Alicia, héroïne oblige, et la seconde plus largement consacrée à Kalinda. C'était vraiment intéressant de le voir dans cette position où il ne peut pas travailler mais cherche toujours à le faire en contournant la loi. Celeste Serrano a pimenté bien comme il fallait le début de saison. Un des rares nouveaux personnages qui m'a vraiment fait très forte impression et que j'aurais aimé revoir régulièrement. Malheureusement, elle a disparu sans que l'on comprenne vraiment pourquoi. Je suppose qu'il faudrait se tourner vers Lisa Edelstein pour en savoir plus. Elle commence à se bâtir une réputation de diva... Trop chère ? Dommage en tout cas. Elle était différente des personnages habituels, très provocante. J'ai aimé ça. Le retour de Carrie Preston dans le rôle d'Elsbeth Tascioni était une excellente surprise. Elle a été utilisée à bon escient. La voir plus souvent casserait de toute façon le personnage, dont les ressorts comiques font mouche mais sont répétitifs. Bien entendu, les producteurs ne pouvaient pas passer à coté de Louis Canning, si impressionnant en saison 2. Il a encore été génial, en particulier dans cet excellent épisode où Alicia avait perdu sa fille, où il l'a épaulé pendant cette difficile journée avant de la poignarder dans le dos. Du grand art ! Le duo "dream team" Martha Plimpton/Michael J. Fox dans le final était assez jouissif aussi. Par contre, je reviens deux secondes sur Matthew Perry : j'ai l'impression qu'il s'est vachement inspiré du jeu de Michael J. Fox pour son personnage, quitte à verser dans le mimétisme. Lorsque je m'en suis rendu compte, je n'ai plus vu que ça. Personne dans la salle n'a eu cette même impression ?

   Je ne voudrais oublier personne, mais ça va forcément arriver tant les guests étaient nombreux. Je me souviens avoir été déçu de l'épisode de Mamie Gummer. Nancy Crozier, son personnage, n'a pas été aussi brillante que les fois précédentes. L'actrice ayant sa propre série sur la CW la saison prochaine, on ne la reverra peut-être pas avant un moment. C'est mieux comme ça, sans doute. Sinon, j'ai beaucoup aimé Caitlin, jouée par Anna Camp (que j'adore, j'avoue), même si son ascension rapide au sein de la firme était prévisible dès son arrivée. En revanche, personne ne s'attendait à cette conclusion la concernant. Son départ était très émouvant. Elle est sortie par la grande porte, paradoxalement. Et le jeu de miroir avec Alicia, qui avait fait la même chose bien des années plus tôt, était vraiment intéressant. Je termine sur Colin Sweeney : wouah ! Je ne pensais pas que les scénaristes réussiraient à proposer quelque chose d'aussi réussi pour son retour. Plutôt que de jouer sur l'angoisse que le personnage est capable de procurer, ils se sont plutôt concentrés sur l'humour. Un excellent choix. Parce que cette drôlerie, au bout du compte, fiche la trouille. C'est vraiment l'un des meilleurs personnages créés toutes séries confondues depuis des années... Et Dylan Baker est à chaque fois énorme !

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   J'aurais pu parler d'elle dans les guests, puisque c'est ce qu'elle est devenue dans le fond : mais que font les scénaristes de cette "pauvre" Jackie Florrick ? C'était un vrai déchirement de la voir si peu au cours de la saison 3. Certes, ça rendait ses apparitions événementielles mais, moi, ça m'a surtout rendu nostalgique de la saison 1, quand elle était là tout le temps, à fouiner partout. Elle nous a quand même offert un grand moment de drôlerie de ce genre lorsqu'elle a trifouillé l'ordinateur portable d'Alicia et s'est fait filmée à son insu par la webcam. Mais c'est quand même un peu maigre. J'ai toujours peur qu'elle meurt et les auteurs sont très forts pour l'insinuer avant de se raviser. Jackie, c'est la Tatie Danielle de The Good Wife finalement : vilaine, indigne mais increvable ! Son coup par rapport à l'ancienne maison des Florrick était assez énorme. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé cette intrigue, offrant à Julianna Margulies la chance de sortir de son rôle d'avocate pour redevenir la mère courage des débuts. Elle a beaucoup évolué depuis la saison 1, elle a gagné en force et en assurance mais, dès qu'il s'agit de ses enfants, elle redevient une femme fragile et infiniment touchante. Dans le même ordre idée, c'était un plaisir immense de la voir céder peu à peu du terrain à Kalinda, resserrant leur lien abîmé mais pas définitivement rompu. Bizarrement, je n'ai pas grand chose à dire sur sa relation avec Will. Et pour cause : si cela était au centre de l'attention dans les premiers épisodes, à partir du moment où ils ont rompu, c'est comme si leur histoire n'avait jamais existé, au-delà de quelques regards de temps en temps, et quelques sous-entendus. Je ne comprends pas vraiment ce choix mais je l'approuve : j'ai préféré Alicia sans lui qu'avec lui. Et puis honnêtement, on ne regarde pas vraiment The Good Wife pour ça. Alicia pourrait rester célibataire jusqu'à la fin que ce ne serait pas dérangeant. Ca vaut d'ailleurs un peu pour tous les personnages. La sphère amoureuse peut venir se greffer comme une cerise sur le gâteau, mais ils n'ont pas besoin de ça pour être fascinants.

   Regardez Diane : on a tenté de lui coller un nouvel intérêt amoureux, c'était amusant sur le coup, mais il n'en est rien ressorti de probant, si ce n'est un discours subtil et poignant sur la solitude d'une femme de 50 ans, qui a de l'argent, qui a du pouvoir mais désespérement pas d'amour. Will, c'est l'inverse : il couche et a couché avec toutes les belles femmes qu'il a croisées dans son métier mais il n'aspire plus vraiment à cela. Il aspire à Alicia. Mais c'est compliqué. Et cette complication amoureuse, il l'a toujours fuie. C'est finalement de couples solides, l'absence de plénitude amoureuse, qui est intéressante dans The Good Wife. Cela vaut aussi pour Kalinda et Cary, qui passent leur temps à se chercher et à se fuir. J'ai beaucoup aimé ce moment où l'enquêtrice a avoué qu'elle était bisexuelle. C'est presque plus osé finalement que si elle était lesbienne car des personnages bisexuels à la télévision, il n'y en a pas d'autre. C'est curieusement encore un tabou... A mon grand désarroi, Kalinda a été plus en retrait cette année, malgré le cas la concernant directement, mais le cliffhanger de la saison, saisissant, inquiètant, étonnant, laisse présager de grandes confrontations à venir en saison 4... Je terminerai par Eli Gold, ce sacré chenapan, qui nous aura encore bien fait rire, notamment dans ses oppositions avec David Lee. Parker Posey dans le rôle de son ex-femme, c'était une excellente idée, bien exploitée. Sinon, il y a les enfants d'Alicia, qui n'ont pas servi à grand chose, soyons francs. Ils ont dû mal à exister en dehors de leur relation avec leur mère. Les auteurs n'ont pas cherché à faire quoi que ce soit de Zach cette année. Les projecteurs étaient plus tournés vers Grace. Son parcours est assez touchant, mais assez classique aussi, un peu trop. Le frère d'Alicia n'est revenu qu'une fois, malheureusement. Par contre, on a fait la rencontre des soeurs de Will et c'était très drôle ! 

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// Bilan // Je le savais déjà mais, en écrivant cette critique de la saison 3, je me rends compte à quel point The Good Wife regorge de personnages complexes et fascinants, extrêmement attachants, incarnés par des acteurs excellents qu'ils soient réguliers, récurrents ou guests. Alors forcément, quand les intrigues de la semaine et les histoires au long cours sont à leur hauteur, que l'humour est toujours présent, que le système judiciaire américain est présenté sans complaisance et dans toute sa complexité, on ne peut qu'applaudir l'exploit ! The Good Wife n'a plus rien à prouver : elle est une série formidable, une GRANDE série. Pendant combien de temps encore le restera-t-elle ? La saison 4 s'annonce en tout cas sous les meilleurs auspices...

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14 juillet 2012

Tueurs En Séries [Spéciale Comic Con France 2012]

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Au sommaire : "Kaamelott Resistance" selon Alexandre Astier - Simon Astier dévoile la BD "Hero Corp" - Le nouveau projet du créateur du "Visiteur du Futur" - C'est quoi un geek aujourd'hui ? - Petite ballade dans les allées du Comic Con - Notre questionnaire spécial Geekerie... avec également Tyler Hoechlin de Teen Wolf, Robert Buckley, Stephen Colletti et Austin Nichols des Frères Scott...

 

13 juillet 2012

True Blood [5x 05]

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Let's Boot And Rally // 4 500 000 tlsp.

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   Au départ, je n'avais pas prévu de faire une critique de cet épisode mais il m'a vraiment emballé et je n'avais pas envie d'attendre le prochain pour en parler. J'ai d'ailleurs longuement hésité à lui offrir trois étoiles et demi, mais tant qu'on ne sera pas débarrassés de l'intrigue de Terry, je ne pourrais m'y résoudre. Ses scènes cassent systématiquement le rythme et, jusqu'ici, elles n'ont vraiment ni queue ni tête : pourquoi est-ce qu'il s'inquiète de l'effet que pourrait avoir sa réunion avec Patrick et l'autre ancien militaire cinglé vis à vis de supposés esprits alors que c'est visiblement ce qu'il est venu chercher ? S'il ne voulait pas d'emmerdes, il ne fallait pas partir à l'aventure ! Nulle doute qu'on tentera prochainement -et de préférence rapidement- de nous expliquer tout cela mais pour le moment, c'est une tannée. On peut toutefois se consoler cette semaine avec les flashbacks qui rentrent enfin dans le vif du sujet et nous éclairent un peu plus sur l'affaire. Je me demande si Lafayette viendra se raccrocher à cette histoire sur le tard... Ce serait assez logique en fait, car lui-même n'est pas gâté pour l'instant avec sa scène hebdomadaire de "transformation". Passé ces deux grosses faiblesses, on s'amuse sacrément !

   Je ne dirais pas que l'intrigue de Sam soit super fun cela dit mais les choses bougent un peu : quel est ce groupe portant des masques d'Obama qui tient à tuer tous les shapeshifters du coin ? Je n'en ai aucune idée ! Même pas un embryon d'idée. Mais c'est l'occasion de se débarrasser de Luna, qui ne servait plus à rien depuis longtemps -si tant est qu'elle ait servi à quelque chose un jour- et d'offrir une scène déchirante au couple, qui m'a fait penser dans la mise en scène au meurtre de Lucy dans Urgences, mais ce n'était certainement pas une inspiration ou un hommage. C'est juste moi qui divague... Et puis Sam va se devenir papa : il semble assez clair que c'est lui qui va devoir se charger de la fille de Luna et lui apprendre à devenir un shapeshifter rusé. Je ne suis pas sûr que ce passage de relais apporte grand chose à la série : ça n'a pas l'air bien compliqué de se transformer en l'aimal de son choix, la petite semble déjà bien maîtriser l'exercice. Et puis le passage du monde des vivants à celui des morts pour les vampires, en comparaison, c'est tout de même nettement plus intéressant et compliqué à gérer, comme on en a eu la preuve avec Jessica et maintenant avec Tara. C'est d'ailleurs les scènes des deux jeunes femmes que j'ai préféré dans cet épisode. C'était vraiment amusant de découvrir cette nouvelle Tara travaillant au Fangtasia, rien que pour la tenue ! Voir les deux vampirettes partager un moment d'amitié, c'était vraiment très cool aussi. On sentait bien que ça n'allait pas durer. Avec le passif de Tara, je pensais qu'un broute-minou allait se profiler mais Hoyt est finalement venu s'interposer et tout foutre en l'air. Cette version "fangbanger" du personnage est totalement pathétique. Le départ de Jessica et la trahison de Jason l'ont vraiment achevé. Je vois mal ce qui pourrait le faire remonter la pente maintenant. Mais la réponse n'est certainement pas Tara ! 

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   Du coté de Sookie et Alcide, le timing n'est décidemment JAMAIS le bon ! Je désespère de les voir un jour croquer la pomme. On avait déjà pas mal attendu avant qu'Eric et elle ne consomme. Je ne sais pas si ça arrivera un jour avec Alcide finalement. J'aime presque cette idée, en fait. Ce serait assez couillu. D'un autre coté, parmi les fans, je ne sais pas s'il y a énormément de pro-Alcide ? C'est clairement celui avec qui elle aurait le moins de problèmes s'ils formaient un couple mais est-ce que c'est vraiment ce que l'on souhaite ? Un vomi et l'arrivée d'Eric et Bill empêchent donc leur histoire d'avancer mais ce n'est pas grave : la suite, très très loin d'un quelconque romantisme, était bien plus passionnante et excitante. La petite bande est partie à la recherche de Russell Edgington dans un hôpital psychiatrique désaffecté mais pas dépeuplé. L'ambiance très épouvante était parfaite. Il y avait du crados, du gros LOL, et bien sûr le grand vilain à la fin. Ils l'ont enfin retrouvé. Pile au milieu de la saison. Ca permet de lancer la deuxième partie efficacement. C'est devenu une habitude maintenant, du coté de l'Autorité, Chris Meloni/Roman parle beaucoup beaucoup et nous hypnotise littéralement (parce qu'il aurait été facile de décrocher avec un autre acteur, moins impliqué). On insiste beaucoup trop sur Nora pour que ce soit elle la deuxième traîte. Les solutions étant peu nombreuses, je mise tout sur Salomé. Elle joue un double jeu, ça se voit comme des dents de vampire au milieu d'une mâchoire. Et on sent que l'actrice, Valentine Cervi, est encore sur la réserve, mas qu'elle est prête à exploser incessamment sous peu. On risque de bien s'éclater quand ça arrivera ! 

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// Bilan // On s'amuse beaucoup en ce moment à Bon Temps. Assurément, on en prend ! 

11 juillet 2012

Weeds [8x 01 & 8x 02]

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Messy (Season Premiere) // A Beam Of Sunshine

810 000 tlsp. // 610 000 tlsp.

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   Nouveau visuel pour le générique de la saison 8 de Weeds, qui retrace à merveille les années passées et le périple des Botwin à travers les Etats-Unis (et même un peu au-delà), jouant déjà la carte de la nostalgie bien normale à l'approche de la fin de la série, et retour de sa rengaine emblématique, Little Boxes, qui nous avait drôlement manqué. Une entrée en matière réjouissante donc, suivie d'une reprise exactement là où nous étions restés à la fin de la saison 7. Qui a été touché par la balle du sniper ? Pas d'entourloupe de Jenji Kohan et ses auteurs : c'est bien Nancy, et pas Andy, Doug, un des fils ou je ne sais quel passant, ou animal ou objet. Non parce que la possibilité pour que ce ne soit pas Nancy était quand même très grande ! Bien évidemment, elle s'en sort, mais il faut attendre le deuxième épisode pour le savoir même si on ne s'inquiète pas franchement pour elle. Je dois dire que les allers et retours dans sa chambre d'hôpital étaient tout à fait hilarants : entre Silas et Shane qui se servaient littéralement d'elle comme d'une table pour manger, après avoir pillé le panier du voisin; Doug qui n'a pas pu s'empêcher de la tripoter en profitant de son état végétatif; et Andy et Jill qui ne se sont pas souciés de sa présence pour copuler. A chaque Season Premiere, c'est ce genre de scènes qui nous rappelle pourquoi on aime et on a tant aimé Weeds : il n'y a qu'elle pour oser tout ça de manière si décomplexée ! J'ignore si Jill sera présente toute la saison mais c'est à espérer : on lui doit les meilleures répliques de ce début de saison. Son duo avec Andy fonctionne toujours très bien et on est forcément impatients de la retrouver face à sa soeur. Ce sont toujours de grands moments. L'intrigue parallèle liée au retour de son mari était assez amusante elle aussi, et terriblement cruelle pour ce pauvre homme, pile comme on aime ! Face au rabin, Andy n'a vraiment pas démérité. C'était un peu trop long mais c'était malin et drôle. Ah oui vraiment, on aime !

   L'identité du sniper nous est révélée rapidement, sans faire traîner un suspense inutile puisque l'on sait de toute façon pertinement que ce ne sera pas le sujet de la saison, quelques minutes après que les fils Botwin aient répertorié les différentes possibilités, celles auxquelles nous avions tous pensés. Il s'agit donc finalement du fils de l'agent Scottson, l'un des nombreux ex-amants de Nancy. Je n'aurais jamais pensé à lui et je suppose que même parmi les fans, c'était une surprise (qui se souvenait de son existence sérieusement ?). Vu le peu d'intérêt que possède le personnage, ce qui est confirmé dans le deuxième épisode, il ne faut pas s'attendre à grand chose de sa part. Si ce n'est que Shane va peut-être pouvoir assouvir ses pulsions meutrières, à moins que la nouvelle Nancy ne l'en empêche ? On va voir ce que va donner l'orientation de l'héroïne sur la longueur -puisque je doute qu'elle ne reprenne pas ses bonnes vieilles habitudes- mais pour le moment, on va dire que c'est sympathique de la voir sourire, s'ouvrir au monde et faire le bien autour d'elle. C'est même très frais. Tant que ça ne dure pas, ça me va ! A part ça, pendant qu'Andy profite de ses instants de bonheur avec Jill -qui ne peuvent décemment pas durer puisque c'est Andy- Silas gère toujours le business et on s'en fout un peu -il fouette sa copine aussi mais on s'en tape encore plus !- Shane, lui, continue ses aventures au sein de la police et Doug évolue toujours dans sa société. Par miracle, la seule scène de l'épisode qui y était consacré était tolérable. Bref, on nous expose la situation pour mieux nous surprendre -on l'espère en tout cas- dès la semaine prochaine... Je n'ai qu'un souhait pour cette saison 8. Enfin deux : je ne veux pas d'un happy ending -ce serait vraiment hors sujet dans Weeds- et j'exige le retour d'Elizabeth Perkins pour au moins un petit épisode ! On ne peut pas faire nos adieux à la série sans revoir une dernière fois Celia. C'est juste inconcevable !

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// Bilan // Sans offrir un début de saison tonitruant, Weeds revient avec deux épisodes très corrects, pas spécialement prometteurs car on ignore tout de ce que nous réserve la suite et aucun indice ne nous est laissé pour phosphorer, mais sympathiques avec le cocktail habituel de scènes provocantes et WTF? et de personnages hauts-en-couleurs qui disent vraiment n'importe quoi par moment mais qui nous font toujours autant rire et qui nous touchent à leur façon vraiment tordue. Je suis indéniablement soulagé que cette saison 8 soit la dernière mais quitter les Botwin n'est pas une perspective qui puisse me réjouir non plus.

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