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Des News En Séries, Le Blog
14 novembre 2011

Grey's Anatomy [8x 09]

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Dark Was The Night // 11 290 000 tlsp.

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    Fini le ton léger et comique de ce début de saison 8 : les choses sérieuses peuvent enfin commencer au Seattle Grace à l'aube de la trève hivernale qui va nous priver de la série pendant quelques semaines. Le ton est donné dès la scène d'ouverture grâce aux paroles de Meredith qui laissent peu de place à l'espoir et à l'optimisme. "Dark Was The Night" nous annonce le titre. En effet, la nuit s'est abbatue avec violence sur nos héros. Il leur faudra certainement un peu de temps avant de revoir la lumière du jour. Grey est donc la première à voir ce qu'il lui restait de joie s'enfuir : Zola ne sera pas sa fille, les services sociaux en ont décidé autrement, sans même entendre ce qu'elle et Derek avaient à dire. J'avais déjà imaginé la scène au tribunal avec un discours déchirant des deux fututs parents. Je pensais sincèrement que ça se passerait comme ça. Le verdict est donc d'autant plus surprenant. Mais Derek veut encore se battre. Il arrivera sans doute à ses fins avec beaucoup de persévérance. Les scénaristes auraient pu s'arrêter là mais ils ont décidé d'en faire baver notre héroïne jusqu'au bout : la voilà en compagnie de Karev -déjà une grosse punition en soi- dans une ambulance en panne avec un bébé à sauver et une pluie torrentielle à braver. L'occasion parfaite pour les confronter à leurs propres culpabilités et certainement, au bout du chemin, les faire faire la paix (même si Meredith soutient qu'elle ne lui en veut plus). Un bon petit accident vient faire monter la pression d'un cran. La scène du choc était superbement réalisée, tout en ralenti. Je trouve dommage de ne pas s'être arrêté là pour cette fois. Le cliffhanger était beaucoup moins réussi : oui, il y a d'autres blessés mais on s'en doutait, non ? 

   L'autre gros morceau de l'épisode fait directement suite à la fin de l'épisode précédent : un Henry en mauvaise posture, épaulé par une Teddy effrayée. Je me sens obligé de me citer. J'avais dit à ce sujet dans ma dernière review : "Le début d'un grand arc probablement, qui nous amènera peut-être jusqu'à la fin de la saison..." Je ne pouvais pas plus me tromper ! Au moment, je crois, où personne ne s'y attendait, Henry est mort. Comme ça. Même Cristina n'a rien pu faire pour le sauver. Il se trouve qu'elle ignorait que c'était lui suite à tout un stratagème initié par Teddy elle-même. Cette configuration était exceptionnelle, extrêmement bien trouvée ! Elle va évidemment créer un conflit fort et sans doute bouleversante entre Teddy et son élève, mais elle va aussi menacer l'amitié de Teddy et Owen, lequel connait là certainement la plus grosse crise de son début de règne en tant que chief. Honnêtement, j'étais à fond derrière lui jusqu'à ce qu'il mente à Teddy. C'est une chose de mentir "par omission" dirons-nous. D'éluder la question pour ne pas avoir à dire la triste vérité. Mais c'en est une autre d'assurer que tout va bien, que les organes vitaux d'Henry sont en parfait état de marche alors que plus rien ne fonctionne, que son coeur ne bat même plus. Il a dépassé la ligne jaune et ça, elle va avoir beaucoup de mal à lui pardonner. Qu'est-ce que ça coutait à Owen franchement de rester tranquille en salle de repos à boire un café en attendant que Teddy finisse son opération pour lui annoncer la nouvelle ? Bref, je suis encore sous le choc tant je n'étais pas préparé à perdre ce personnage aussi vite. A coté de ces deux intrigues, celle de l'erreur médicale de Jackson et Callie passerait presque pour une bluette. Elle n'était pas aussi forte mais elle était néanmoins intéressante. 

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// Bilan // Il va donc falloir attendre plus d'un mois et demi pour assister à une scène qui s'annonce atroce et lacrymale à souhait, sans compter la suite des autres intrigues tout aussi prenantes. La mission de cet épisode de Grey's Anatomy est donc parfaitement réussie ! Il était bon pendant et il restera bon après, jusqu'au prochain... que l'on espère encore meilleur !

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13 novembre 2011

Glee [3x 05]

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The First Time // 6 910 000 tlsp.

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    Pour la deuxième fois de sa courte histoire, Glee consacre un de ses épisodes à... la première fois (sexuelle -je précise car il y aussi eu un épisode de la saison 2 sur le premier baiser). Ce sont des thèmes typiques aux séries pour ados auxquels Glee ne pouvait échapper et il restait quatre personnages vierges à déflorer une bonne fois pour toutes. Les heureux élus sont donc Rachel, Kurt, Blaine et Beist. Ils n'ont pas fait un truc tous les quatre ensemble, je vous rassure. Non parce que dit comme ça... Rachel a cherché à s'accoupler avec son débile de copain, Finn, qui lui a déjà pratiqué grâce au savoir-faire, entre autres, de Santana (c'était très marrant que cette dernière le rappelle à Rachel au détour d'une conversation censée l'aider !). Malheureusement, les deux tourtereaux ne sont pas vraiment parvenus à atteindre l'émotion attendue (l'orgasme peut-être, mais ça, l'histoire ne le dit pas) avec des complications sans originalité replaçant Rachel dans son rôle de diva égoïste et Finn dans celui du raté de service. Espérons que ce passage à l'acte change un peu leurs comportements respectifs en les faisant véritablement grandir... 

   Beist a certes bénéficié d'un temps d'antenne plus restreint mais elle a, haut la main, passé l'épreuve de l'émotion en nous offrant une magnifique scène où elle craque complètement face à son prétendant. Cela a beau faire redite avec ses intrigues précédentes, c'est juste super touchant et Dot Marie Jones est à chaque fois excellente ! Elle n'a pas oublié d'être drôle non plus avec un "J'adore souder" du plus bel effet par exemple. Mais c'est Kurt et Blaine, au final, qui obtiendront la plus grande exposition. Le moteur de l'intrigue porte un prénom : Sebastian. C'est l'un des nouveaux membres des Warblers qui impressionne Blaine lors d'une super prestation sur Uptown Girl avec le reste de son ancienne équipe (on se demande quand même ce qui lui a pris de quitter cette école irréelle...). Il est homosexuel lui aussi, plutôt sympathique au demeurant et super rentre-dedans. Bref, Blaine tombe sous son charme mais son amour pour Kurt semble -pour le moment en tous cas- plus fort que tout. Il ne fautera pas mais passera la nuit bourré à danser dans une boîte gay glauquissime coincé entre un Sebastian toujours dans la séduction et un Kurt prêt à défendre son bien. Jolie surprise que le bref retour à cette occasion de Dave Karofsky, histoire de donner quelques nouvelles de ce personnage qui n'a jamais été attachant mais dont le sort nous importe quand même un peu. 

   L'arc sur la comédie musicale West Side Story s'est achevé dans cet épisode avec un Arty particulièrement touchant lors de son discours et quelques extraits des prestations. Je n'ai pas été très sensible aux chansons mais la mise en scène sur America était pas mal du tout (et pas amateure un seul instant). L'idée des montages alternés entre les passages sur scène et les moments de "vie réelle" permettait de gagner du temps avec pertinence, les paroles des chansons faisant divinement bien écho aux situations. N'empêche que West Side Story ça ne m'intéresse pas une seule seconde et je crois que c'est un des problèmes de ce début de saison. Le public fuit, les jeunes en particulier, parce qu'il ne se retrouve pas dans ces chansons certes cultes mais pour les générations précédentes seulement. Ce n'est qu'une raison parmi d'autres mais je pense vraiment qu'elle a son importance. 

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// Bilan // Un épisode solide de Glee où la plupart des intrigues se resserrent autour d'un même thème et non un gros bordel qui part de tous les cotés sans faire sens. Pourquoi tous les épisodes ne sont pas écrits avec autant de rigueur et finalement autant de simplicité ? Mystère...

12 novembre 2011

The Vampire Diaries [3x 09]

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Homecoming // 3 170 000 tlsp.

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    Une fois encore, cet épisode de Vampire Diaries -le dernier avant la pause hivernale- met délibérément de coté une bonne moitié de la distribution pour se concentrer sur l'essentiel. C'est à croire que finalement, les scénaristes feraient mieux de se débarrasser une bonne fois pour toutes de Matt et de Bonnie. Encore, la dernière est bien pratique de temps en temps pour régler les problèmes avec ses sorts foireux mais le premier... C'était vraiment gênant de le voir traîner sa carcasse dans cette soirée de homecoming sans savoir quoi faire, un peu malmené par tout le monde parce qu'ils avaient d'autres chats à fouetter. Le problème, je crois, c'est que même sa mort n'aurait pas tellement d'impact... Jeremy et Alaric étaient totalement absents de l'épisode aussi. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que les auteurs ne se forcent pas à les caser dans un épisode s'ils n'ont rien à dire sur eux. Et puis j'imagine que niveau budget, ils ne peuvent pas faire autrement. Le casting a grandi au fil des saisons mais je doute que les moyens, eux, aient augmenté...

   Le retour de Klaus à Mystic Falls ne pouvait que s'accompagner de multiples rebondissements et une chose était certaine : quoique la petite bande fasse, aussi bons soient leurs plans, l'hybride Original n'allait pas périr. Il ressort donc logiquement vivant de cet épisode, sauvé in extremis. En revanche, le fameux Michael dont on nous parle depuis quelques temps n'a pas fait long feu (et c'est le cas de le dire d'ailleurs). Il n'aura véritablement agi qu'au cours de cet épisode. On peut trouver ça dommage et facile mais il faut reconnaître que les scénaristes parviennent toujours à nous prendre par surprise. Moi, je pensais bêtement qu'il resterait dans le coin un peu plus longtemps... Les quelques secondes qui ont précédé sa mort étaient assez émouvantes. Elles ont permis à Klaus de dévoiler un visage que l'on ne lui connaissait pas encore : apeuré, les yeux au bord des larmes. De la même manière, il est ressorti un beau moment de la conversation entre Elena et Rebekah. Cette dernière aurait d'ailleurs mérité d'être dans l'action mais c'était trop bon de voir Elena la poignarder dans le dos de cette façon ! 

   Outre les quelques scènes peu passionnantes entre Tyler et Caroline -que j'aime bien mais qui n'offrent pas assez par manque de temps donc d'approfondissement- c'est surtout Stefan qui est ressorti vainqueur de l'épisode, à la fois parce qu'il a pu retrouver sa liberté vis à vis de Klaus mais aussi parce qu'il n'est pas redevenu pour autant le gentil vampire des saisons précédentes. Il a bien l'intention de se venger de Klaus. Il a clairement les yeux plus gros que le ventre puisque, seul en tout cas, il ne peut pas y arriver, mais la scène finale avec les cercueils des autres Originals, frères et soeurs de Klaus et Rebekah, fait son petit effet ! Cela laisse pas mal de perspectives scénaristiques intéressantes même s'il y a de grands chances pour que ce nouvel arc ne dure que quelques épisodes avant de passer à un autre. C'est comme ça que la série fonctionne : une grosse intrigue en chasse rapidement une autre et l'intérêt est ainsi continuellement renouvelé même si certains arcs sont moins réussis que d'autres. 

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// Bilan // Trois saisons plus tard, The Vampire Diaries ne perd vraiment pas en intensité. Les auteurs sont aussi inventifs et tordus qu'au premier jour (même plus si l'on tient compte des premiers épisodes de la première saison qui n'étaient pas fameux). Leurs multiples twists me fascinent à tous les coups (et me perdent aussi souvent). C'est ce que l'on appelle une valeur sûre en somme. J'attends donc avec impatience le mois de Janvier pour découvrir la suite...

11 novembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 11 Novembre 2011]

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Au programme cette semaine : Le western reviendrait-il à la mode ? Historique du genre, arrivée d'Hell On Wheels et projets en développement -  Spartacus et Downton Abbey renouvelées - La saison 4 de Sons Of Anarchy prolongée - Wilmer Valderrama en guest dans Suburgatory - Eric Durance, épouse de Michael Shanks pour Saving Hope - On répond à vos questions : True Blood, Kal Penn. - La bande-annonce de la nouvelle série d'USA Network, Common Law - Les anglais présents Fresh Meat - Rencontre avec Arthur Benzaquen, le héros de Zak.

 

11 novembre 2011

Ciné Mix [Octobre 2011]

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   DRIVE. Grâce à sa B.O. 80s envoûtante devenue super hype, grâce à ses acteurs formidables (Ryan Gosling impressionne, Carey Mulligan parvient à ne pas qu'être une sous-Michelle Williams) et grâce à sa réalisation frôlant la perfection, Drive peut bien se permettre de ne pas raconter grand chose. DREAM HOUSE. Réussir à rater un film avec Daniel Craig, Naomi Watts et Rachel Weisz n'était pas chose aisée mais Jim Sheridan l'a fait ! C'est ce que l'on appelle un accident industriel. Le twist en milieu de film est très étonnant quand on a pas vu la bande-annonce mais, une fois passé, Dream House n'a strictement plus aucun intérêt. Le dénouement est navrant, tout comme les raisons de ce foutu bordel. 

 

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    LA COULEUR DES SENTIMENTS. Le titre français d'une niaiserie sans nom ne doit surtout pas vous tromper : The Help est un excellent film, très émouvant mais pas tire-larme, extrêmement drôle aussi. Toutes les actrices, sans exception, sont formidables et elles méritent toutes d'être récompensées avec autant de ferveur. Autant toutes les citer : Viola Davis, Octavia Spencer, Emma Stone, Jessica Chastain, Bryce Dallas Howard, Anna Camp et Allison Janney.  LE SKYLAB. Le cinéma de Julie Delpy est d'une étonnante richesse : elle parvient avec son Skylab à raconter une histoire de famille simple et chaleureuse et d'une justesse incroyable avec une facilité déconcertante. Les comédiens sont d'un naturel désarmant. Il s'en dégage une grande tendresse et une sacrée intelligence. 

 

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    POLISSE. De la même manière qu'un Entre les murs, proche du documentaire, Polisse se glisse dans un quotidien sinistre, étouffant, anxiogène qui réussit pourtant à devenir fascinant, drôle et touchant grâce à une réalisation nerveuse et des acteurs saisissants. Maiwenn ne se censure jamais et veut tant dire qu'elle déborde. Qu'importe : ce film coup de poing marque et bouleverse. LES AVENTURES DE TINTIN - LE SECRET DE LA LICORNE. On s'amuse comme des gosses devant ce Tintin de Spielberg. On ne rit pas beaucoup, malheureusement, mais on se laisse emporter quand même. Le passage au Maroc est particulièrement scotchant ! Le réalisateur a réussi son pari mais Tintin n'est pas Indiana Jones, la fidélité vis à vis du héros laisse quelque peu à désirer. A mettre devant tous les yeux en somme, sauf devant ceux des puristes tintinophiles !

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10 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 03]

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Snow Falls // 11 450 000 tlsp.

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    Si cela était encore nécessaire, ce troisième épisode de Once Upon A Time confirme trois choses : 1/ La série féérique emprunte beaucoup à Lost, dans la structure narrative surtout, et on ne peut que l'en féliciter 2/ Elle s'adresse à tout le monde, petits et grands, mais elle prend particulièrement soin de son public sériephile en faisant appel à des acteurs connus dans notre petit monde, que l'on prend plaisir à retrouver (ici David Anders -Alias, Heroes, Vampire Diaries...- et Anastasia Griffith -Damages, Trauma...-) 3/ Elle est la meilleure nouveauté de la rentrée sur un network, pas simplement parce qu'elle est bien écrite mais aussi parce qu'elle apporte vraiment quelque chose de différent au paysage audiovisuel actuel, souvent trop sérieux coté drama. Alors, si Snow Falls n'est pas tout à fait à la hauteur des deux précédents épisodes, le plaisir reste intact. 

   Après avoir défendu le petit Henry la semaine dernière, je dois bien avouer qu'il m'a légèrement agacé cette semaine. Sa manie de s'inscruster dans toutes les scènes devient lourde, d'autant que son utilisation est toujours la même : guider Miss Swan, sa mère biologique, ainsi que les autres personnages qui l'entourent, sur le bon chemin, celui de son conte. Mais sa présence reste toutefois essentielle puisqu'il est le seul, pour le moment, à faire véritablement le lien entre le monde réel et le monde féérique, et il se débrouille plutôt bien, à force d'insistance, pour convaincre qu'il ne s'agit pas simplement d'un délire d'enfant. Et puis il serait impensable qu'une telle série ne possède pas un gamin dans ses personnages principaux ! Cette fois-ci, Emma s'est montrée relativement passive mais elle était sans doutre trop occupée à mater le shérif, qui lui a clairement tapé dans l'oeil. Combien d'épisodes avant le baiser magique ?

   Si l'épisode précédent avait mis à l'honneur la méchante Reine, celui-ci nous offre 42 minutes d'aventures aux cotés de Blanche Neige, transformée pour l'occasion en Robin des Bois quand elle n'est pas à la recherche de son bien-aimé dans le présent. Il revient par flashbacks sur la rencontre entre le Prince Charmant et sa belle, à l'époque où elle errait dans les bois, vivant de larcins en larcins et, visiblement, sans les 7 nains. Cette jeune fille-là, espiègle et amusante, est l'opposée de la sage et douce Mary Margaret Blanchard, ce qui offre la possibilité à Ginnifer Goodwin de composer une partition riche en émotions. J'ai nettement préféré les scènes de l'autre monde, qui étaient plus surprenantes, plus rythmées et plus effrayantes parfois aussi (je pense évidemment aux vilaines bêtes gardiennes du pont). Les scènaristes s'amusent évidemment avec les codes de la romance made in Disney en évoquant par le biais de certains personnages la non-existence du coup de foudre ou du baiser salvateur. Dans toute cette histoire, l'absence de Regina, l'Evil Queen, se fait cruellement ressentir mais le médecin du coin fait tout le travail pour elle, avec beaucoup moins de talent quand même et en mettant moins le coeur à l'ouvrage. Et puis le Prince Charming manque encore de charisme mais il y a du mieux. L'alchimie entre Josh Dallas et Ginnifer Goodwin n'est pas une évidence mais elle prend forme... 

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// Bilan // Un amoureux comme moi de Ginnifer Goodwin ne pouvait que prendre du plaisir à regarder ce bel épisode de Once Upon A Time qui repose entièrement sur ses frêles épaules. Toutefois, il est inégal, passionnant davantage quand il tourne les pages du livre du petit Henry que lorsqu'il vire au soap classique à Storybrooke en compagnie du convoité, de l'amoureuse, de la jalouse et de l'entremetteuse. 

9 novembre 2011

Boss [Pilot]

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Listen (Series Premiere)  // 660 000 tlsp.

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What About ?

Dans les coulisses du pouvoir de la ville de Chicago, le maire, Tom Kane, atteint de dégénérescence mentale, tente de cacher son état à son entourage, lequel est bien trop occupé pour se rendre compte du moindre signe inhabituel. Sa femme et lui ne partagent plus rien, ses collaborateurs ont trop de respect  pour lui et le craignent trop pour poser la moindre question, et Ben Zajac, qui s'imagine en futur gouverneur de l'Illinois, est rongé par l'ambition. Sa fille, Emma, est la seule à soupçonner que quelque chose ne tourne pas rond mais elle est encore loin de la vérité...

Who's Who ?

Créée par Farhad Safinia (Apocalypto). Produit par Gus Van Sant (Harvey Milk, Elephant, Will Hunting) et Kelsey Grammer. Avec Kelsey Grammer (Frasier, Back To You, Hank), Connie Nielsen (Gladiator, L'associé du diable), Kathleen Robertson (Beverly Hills, Girls Club), Hannah Ware, Martin Donovan (Dead Zone, Weeds, Pasadena), Jeff Hephner (Hellcats, Newport Beach)...

 So What ?

    Comme Les Soprano en leurs temps ont fait de HBO la grande chaîne que l'on connaît, comme Dexter, lui aussi, a permis à Showtime de monter en gamme, sans oublier Mad Men qui a changé le visage d'AMC, aujourd'hui Boss offre à Starz l'occasion de gagner en maturité. Oubliez Spartacus, Camelot et même la récente extension US de Torchwood : Starz vient officiellement d'entrer dans la cour des grands grâce à ce pilote réalisé par... Gus Van Sant, qui devrait donner le ton à l'ensemble de la série, déjà renouvelée, avant même sa diffusion, pour une deuxième saison.

   Le réalisateur, qui n'avait encore jamais mis un pied à la télévision, sublime une histoire sombre et puissante en dirigeant tous nos regards vers ses protagonistes, dirigeants ou accessoires du pouvoir, aux failles innombrables. Ils sont à peu près tous détestables, ce qui est fascinant d'une certaine manière mais qui moi me dérange profondément. J'ai besoin de m'attacher, j'ai besoin de tenir à eux et, après ce pilote, je ne crois pas cela possible. Je ne suis même pas certain d'avoir envie de voir la suite, à vrai dire. La politique vue par Aaron Sorkin m'intéresse, avec tout ce que cela peut impliquer d'utopique et de surréaliste. Mais la politique profondément cynique et donc réaliste comme celle de Boss aurait plutôt tendance à me faire fuir... C'est bien là mon seul (gros) problème avec la série car il faut bien le dire : absolument tout le reste est parfait. Les acteurs sont brillants et cela fait un bien fou de (re)décrouvrir Kelsey Grammer dans un rôle dramatique. Dans une moindre mesure, j'adorais Claire dans Beverly Hills donc je suis content de retrouver enfin Kathleen Robertson dans un rôle important. C'est peut-être d'ailleurs pour ça (à moins que ce ne soit son prénom, Kitty ?) qu'il s'agit pour le moment du seul personnage qui provoque en moi un semblant de sympathie et d'empathie. La scène de sexe dont elle est l'une des deux concernés est d'ailleurs très très belle, délicatement violente... la meilleure trouvaille de Gus Van Sant dans ce pilote (même s'il y en a plein d'autres). Je ne vais pas revenir sur les performances des uns et des autres, il n'y en a de toute façon pas de plus faibles, mais c'est là que réside pour moi le besoin de continuer à suivre Boss. Je veux voir de quoi ils sont encore capables. 

   Boss possède l'envergure qu'aucune autre série de Starz n'a eu jusqu'ici. Elle aurait très bien pu naître sur HBO d'ailleurs, personne ne s'en serait étonné. Prétentieuse ? Peut-être un peu dans le fond. Mais ambitieuse surtout. Et prometteuse. Douloureuse ? 

How ?

8 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 07]

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Always In Control // 8 690 000 tlsp.

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    Au fil des années, en regardant Desperate Housewives, j'ai développé un super-pouvoir : je peux dire à l'avance, rien qu'avec son titre, si l'épisode va être bon ou mauvais. Il se trouve que lorsque les scénaristes ne sont pas inspirés pour les intrigues, ils ne le sont pas non plus pour les titres. C'est finalement assez logique. Mais cette semaine, je me suis fait avoir : ce Always In Control on ne peut plus simpliste m'a induit en erreur car cet épisode, mes amis, il était vraiment bien construit et tout ce qu'il y a de plus agréable à suivre. Je n'irai pas jusqu'à dire que la saison commence enfin, puisque le soufflet peut retomber à tout moment, mais l'excitation se fait enfin ressentir en tous cas...

   Pourtant, la première partie de l'épisode état extrêmement routinière et rien ne laissait présager qu'il prendrait un tournant plus sombre, plus surprenant et plus ambitieux. On a donc d'abord eu le retour en force de Juanita et de "The Other One", trop peu utilisées en ce début de saison alors que l'on peut toujours compter sur elles pour rire un bon coup. Il était question de prouver à Bob et Lee que les deux chipies avaient changé afin qu'ils acceptent de devenir leurs tuteurs s'il arrivait malheur à Carlos et Gaby. C'est dingue ce que les auteurs sont prêts à inventer pour justifier la présence du couple à Wisteria Lane (et les salaires des acteurs aussi) ! Les leçons de bonnes manières inculquées par Gaby étaient très amusantes, le dîner était pas mal aussi dans son genre mais ce que j'ai préféré, sans aucun doute, c'est les inquiètudes exprimées par Juanita à sa mère vis à vis de la santé de son père. C'était simple et touchant, comme rarement chez les Solis.

   Nos ménagères adorent manipuler leurs enfants depuis le début de la série -ce qui reste politiquement incorrect quelque part, on s'y est juste habitué- et l'experte en la matière est évidemment Lynette, qui a dû en user des ruses pour arriver à ses fins ! Ici, elle cherche à anéantir sa nouvelle rivale, la nouvelle petite amie de Tom, en la dénigrant sans en avoir l'air auprès de Penny. Et ça marche tellement bien que la jeune fille finit même par refuser de voir son père ! Lynette s'est donc comportée comme une grosse bitch, comme d'hab', mais pour une fois, ce n'était pas over ze top. Je crois que pas mal de mères qui se retrouvent dans la même situation réagissent de la même façon. C'est humain, surtout quand cela touche à ses enfants. Bref, l'émotion finit par nous submerger, ce qui en fait une intrigue certes prévisible mais surtout bouleversante. La storyline de Susan n'est rien de tout ça. Elle est de plus en plus navrante au fil des semaines, sans doute parce que c'est vraiment trop facile et trop cliché de traiter l'art de la sorte. Cette fois-ci, cela ne prêtait même pas à sourire...

   Mais Bree est arrivée et elle a tout sauvé ! Sans elle, l'épisode aurait été tout au plus sympathique. Grâce à elle, il a pris une toute autre dimension en faisant, enfin, avancer grandement le fil rouge. C'était presque trop d'un coup mais c'était bon ! A la base, Bree voulait simplement savoir pourquoi le chantier de Ben avait été stoppé (alors qu'elle connaissait la réponse). Puis elle s'est épanchée à la surprise générale et a révélé LE secret en lui faisant une confiance aveugle et disproportionnée. Elle le connaît depuis combien de temps au juste ? Deux mois maximum. Cela ne ressemble pas à Bree mais c'était tellement bon de se faire surprendre ! Du coup, Ben reprend contact avec Mike -lequel sert encore de larbin mais ce n'est pas maintenant que ça va changer de toute façon- et se retrouve directement impliqué dans l'affaire maintenant. Mon petit doigt me dit qu'à la fin de la série, il va prendre pour tout le monde et rejoindre son ami Paul en prison ! Peut-être que Felicia sera aussi dans les parages ? Pour en revenir à nos héroïnes, tout s'enchaîne ensuite avec brio : Mike apprend la nouvelle à Susan, laquelle se précipite pour en parler avec ses amies qui savent évidemment déjà tout. Elle se rend compte du mensonge, apprend aussi l'histoire du corbeau (ainsi que Lynette par la même occasion) et cette belle et grande amitié vole en éclats !

   Il y aussi Chuck qui revient au milieu de tout ce bordel et c'est le point faible de l'épisode tant son personnage sonne faux et peine à effrayer autant que les scénaristes le souhaiteraient. Et puis je tiens à relever une incohérence sur laquelle on va devoir fermer les yeux : dans le final de la saison précédente, Alejandro porte un grand chapeau noir qui lui cache le visage, il fait nuit, tout le monde l'ignore ou presque et Chuck se souvient pourtant tout à coup de lui avec autant de précision ? Il a même réussi à recoller tous les morceaux de l'histoire tranquillement hors-caméra ? Il a été suffisamment intelligent pour ça mais pas assez pour se taire en cherchant discrétement des preuves de ce qu'il avance ?  Non, lui il préfère en informer directement la principale intéressée en la menaçant ? Grrrrrrr. 

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// Bilan // Rien de tel qu'un épisode qui casse le schéma routinier de la série à mi-parcours pour nous entraîner sur une pente glissante bien plus excitante et risquée ! Le sursis ne durera peut-être pas mais on aura au moins eu deux épisodes (avec le Season Premiere) de qualité cette saison ! Espérons que ce soit le premier d'une longue série... 


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// Bonus // L'interview de Felicity Huffman accordée à AlloCiné pour la saison 7 qui s'est achevée ce soir sur M6...

8 novembre 2011

The Vampire Diaries [3x 08]

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Ordinary People // 3 510 000 tlsp.

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    Alors que la première partie de la saison 3 de Vampire Diaries est sur le point de toucher à sa fin, voilà un épisode majeur pour la mythologie de la série qui nous raconte, sans aucune subtilité, l'histoire des Originals qui remonte à la nuit des temps. On commence par des dessins sur les murs décryptés par Alaric -enfin utile- puis on poursuit avec un face à face Elena/Rebekah bien peu naturel dans son déroulement -pourquoi la jeune fille s'épanche-t-elle aussi facilement tout à coup ?- mais très efficace dans les flashbacks. On se laisse littéralement embarquer par cette histoire émouvante de gens ordinaires -comme le titre l'indique- touchés par la tragédie et trahis par l'un des leurs.

   Pour résumer les choses : la famille de Klaus et les loups-garous vivaient en voisins en toute quiétude jusqu'à ce qu'un jour, le jeune fils de la famille, fasciné par leurs transformations, s'approche d'un peu trop près et se fasse dévorer. Tout le conflit a commencé ainsi. La mère de Klaus était la Sorcière Originale et a jeté un sort sur son fils, dont le père biologique n'était pas Michael mais un loup-garou. Les vampires ont été créés pour combattre les loups-garous avec les avantages certains d'être plus puissants et "immortels". Klaus était alors le seul point commun entre les deux races de prédateurs. Il y a Tyler aussi, maintenant. Et puis Klaus s'est vengé en tuant sa mère mais en faisant croire à Rebekah que c'était Michael le coupable. Bref, une histoire très soap, qui m'a un peu fait penser à celle de Lost d'ailleurs avec le meurtre de la mère et la rivalité entre les frères (Elijah est effectivement de retour pour notre plus grand plaisir). Les scénaristes ont fait du très bon boulot je trouve. C'était passionnant, bien trouvé et touchant. Cela dit, maintenant que l'on sait tout ça et que Michael est dans les parages, tandis que Klaus ne va pas tarder à faire son retour, je me demande ce qu'il reste à dire sur les Originals... Je suppose que l'on ne connaît pas encore toute l'histoire, d'autant qu'il y a d'autres enfants dans cette famille qui ne nous ont pas encore été présentés. Que va-t-il advenir de Rebekah ? Je me suis attaché à elle. Je n'aimerais pas déjà la perdre. Pas grand chose à dire en ce qui concerne Damon et Stefan. Ils occupaient l'espace convenablement mais ce n'est pas vraiment ce qui nous intéressait ici.

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// Bilan // Débarrassé de Caroline, Tyler, Jeremy, Matt et Bonnie (à part une courte apparition pour cette dernière), cet épisode, qui prépare les événements du bal de "homecoming", était solide et fort malgré des facilités énormes pour introduire le récit de Rebekah et les retours dans le lointain passé de la famille originale. On en viendrait presque à regretter que Vampire Diaries soit une série pour ados. C'est parfois ce qui l'empêche d'être plus ambitieuse et plus profonde. 

7 novembre 2011

Grey's Anatomy [8x 08]

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Heart-Shaped Box // 9 520 000 tlsp.

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   Parfois, j'aimerais bien avoir moi aussi, comme Cristina dans cet épisode, un "heart-in-a-box" pour m'aider à faire des choix, prendre des décisions. Tout serait beaucoup plus simple. C'est bête comme une si petite intrigue anecdotique et amusante peut toucher autant ! Il n'y avait de toute façon que ça, des intrigues touchantes dans cet épisode. Tout m'a plu, tout m'a ému. Tout était très bien écrit. A commencer par ce vent de nostalgie apporté par la maman de George, dont le problème de santé n'aura été qu'un prétexte pour rappeler à notre bon souvenir ces personnages mythiques qui nous ont quittés (Izzie, O'Malley), qui ne nous manquent pas nécessairement, qui ne manquent pas vraiment à la série non plus, mais qui font partie de son histoire et qu'il est bon de ne pas oublier. Le regard embué de larmes de Meredith m'a fait un petit pincement au coeur. La panique de Callie m'a, au contraire, fait beaucoup rire, ainsi que son coming out un peu plus tard. Et que dire de cette conclusion lacrymale ? Parfaite. Même Alex a eu quelques mots mignons à l'égard de George... Je ne me suis pas mis à regretter "l'ancien" Grey's Anatomy pour autant car, pour moi, il n'existe pas. La série est toujours la même, les héros aussi. Ils ont juste évolué, grandi, mûri... La vie quoi ! "George Is Dead, Izzie's Gone and we're all different !" C'était l'occasion de constater aussi que les plus récentes recrues du Seatte Grace (Arizona, Teddy, Jackson, April) se sont parfaitement intégrées, certains plus rapidement que d'autres. Bref, j'aime toujours autant cette série, vous l'aurez compris. Contrairement aux récents propos de Paul Lee, le président d'ABC, je n'espère pas qu'elle dure encore dix ans mais quelques années supplémentaires, deux ou trois, ce serait bien. Tant que l'on évite le syndrôme Urgences où plus rien dans les dernières saisons ne rattachait le show à ses débuts...

   Outre Mama O'Malley, cet épisode recevait en guest-star l'excellente Alfre Woodward (aka l'affreuse Betty Applewhite de Desperate, entre autres) dans le rôle d'une auteure de romans à succès qui tient absolument à finir d'écrire son prochain livre, par respect pour ses lecteurs, avant de passer sur la table d'opération et possiblement d'y perdre la vie. L'intrigue ne se contentait pas d'être une réflexion intéressante sur ce métier -que l'on peut élargir aux scénaristes de série, et donc plus précisément à une introspection de Shonda Rhimes elle-même- mais elle servait aussi de miroir à l'indécision chronique de Lexie, incapable de choisir celui avec qui elle aimerait finir sa vie, tiraillée entre sa raison et son coeur, comme l'héroïne du roman de la patiente. C'est finalement Jackson qui choisit pour elle. Lui aussi confronté à un dilemme, il décide de faire passer enfin sa carrière avant ses amours. Il choisit Mark. Le double language des deux médecins, quasi homo-érotique, était très drôle. Ils auraient quand même pu se faire un petit câlin à la fin (suivi d'une bonne tape dans le dos pour déculpabiliser bien sûr !). Teddy et Henry avaient réussi à trouver le bonheur, lui même avait trouver la force et le courage de faire des projets (mais pourquoi vouloir s'emmerder avec 10 ans d'étude ???) et patatrac badaboum : la maladie revient frapper violemment à sa porte. Le début d'un grand arc probablement, qui nous amènera peut-être jusqu'à la fin de la saison... Ne le tuez pas siouplé, ne le tuez pas. Pas lui ! A part ça, ça faisait longtemps que la bande-son ne m'avait pas autant emballé (avec du Feist notamment).

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// Bilan // Heart-Shaped Box a fait battre mon coeur drôlement fort. Grey's Anatomy est toujours vivante. 

7 novembre 2011

American Horror Story [1x 04 & 1x 05]

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Halloween (Part. 1 & 2) // 2 850 000 tlsp.

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    Et si American Horror Story n'était qu'une complexe histoire de fantômes ? Halloween était en tous cas l'occasion parfaite pour que ceux-ci sortent de leurs placards et effraient encore un peu plus les Harmon, désormais habitués aux apparitions et aux tentatives de meurtres. Ne dit-on pas que l'on s'habitue à tout ? Les premiers à faire leur creep show ont été Chad (Zachary Quinto) et Patrick (Teddy Sears), le couple gay qui a précédé nos héros dans la demeure, au cours d'une scène inaugurale plus faible que les précédentes mais qui faisait directement écho aux problèmes de Ben et Vivien : c'est l'adultère qui les a déchirés eux aussi. Et c'est le Rubber Man qui les a massacrés. J'ai l'intuition -sans doute fausse- que c'est ce dernier le seul véritable être humain vivant dans cette maison en dehors de Ben, Vivien et Violet. Il n'est en tous cas "pas comme les autres". Son identité est d'ailleurs peut-être la dernière chose qui nous sera révélée... 

   Le rapport de Ryan Murphy avec les trisomiques est toujours aussi fascinant : après avoir tué la soeur de Sue dans Glee, c'est au tour d'Addie, la fille de Constance, d'y passer. Sa mort était certainement une des plus belles scènes de ce début de série, autant d'un point de vue esthétique (avec ce masque, qui rappelle les meilleures heures de Nip/Tuck) que d'un point de vue émotionnel. On notera que Constance cherche à tous prix à ramener le corps meurtri sur l'herbe du jardin des Harmon. Pour que son esprit puisse rester hanter les lieux ? L'adieu à la morgue était sans doute encore plus beau et bouleversant. Jessica Lange, mon Dieu... Jessica Lange. Frances Conroy, une fois de plus, n'est pas en reste lorsque Moira débranche sa mère, loin très loin de la "Murder House". Est-ce que cette vieille femme a elle aussi un rapport avec elle ? Y a-t-elle vécu ? Nous ne connaissons probablement pas encore tous les anciens résidents, en particulier ceux des années 40/50... 

   Le retour de Hayden ne m'a pas beaucoup plu et c'est pour cela que j'ai préféré le passer sous silence jusqu'ici. Je crois que vais continuer à le faire, mais non sans mentionner le fait que, grâce à elle, nous savons maintenant avec certitude que Ben est une ordure de la pire espèce qui a menti encore et encore à sa femme en la trompant allégrement encore après lui avoir affirmé que tout était terminé. Après réflexion, je pense que Larry Harvey est le produit du subconscient de Ben. Il n'existe pas. Il n'a jamais tué toute sa famille. En revanche, Ben y a souvent pensé sans jamais passer à l'acte. Et s'il finissait par en arriver là ? Il ne semble en tous cas pas prêt de s'en sortir. Il sort même de ce double épisode plus blessé que jamais. On sous-entend au détour d'une scène un peu ridicule -lorsqu'il fond en larmes pendant la consultation de Tate- qu'il a vécu une enfance difficile, violente ? Il me rappelle de plus en plus Christian Troy de Nip/Tuck sans le narcissicisme poussé à l'extrême. 

   Tate est, à ce jour, le personnage que je préfère dans la série. Je ne pensais pas qu'il était un fantôme lui aussi mais tout porte à croire que c'est le cas. S'est-il suicidé ? En tous cas, les envies de mass-murder qu'il confessait dans le pilote n'étaient apparemment pas que des fantasmes. Il est passé à l'acte et ses victimes (la Jenna d'Awkward, Alessandra Toressani de Caprica...) ont profité d'Halloween pour venir le hanter. Sauf que Violet était là. Elle a tout vu, tout entendu. Sera-t-elle plus maligne ses parents ? C'est tout ce qu'on lui souhaite ! Chaque réplique de Tate avait un poids incroyable, je trouve. Ce garçon fait froid dans le dos mais il est inspiré de tous ces ados qui ont vraiment existé et qui ont tué leurs "camarades" par dizaine (la tuerie de Columbine notamment) parce qu'ils souffraient de leur transparence. C'est un sujet très sensible aux Etats-Unis mais qui est pourtant peu exploité en télévision. Merci à American Horror Story de le faire, à sa manière. A noter enfin la révélation que je n'avais pas du tout vu venir : Tate est un des enfants de Constance. N'a-t-elle enfanté que des "monstres" (pardon pour Addie) ? Ce ne serait pas étonnant et c'est ce qui risque bien d'arriver à Vivien aussi. Pas très crédible d'ailleurs ce départ précipité de l'hôpital pendant une échographie alors que, clairement, le docteur a fait comprendre que quelque chose clochait avec ce bébé...

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// Bilan // Les semaines passent et American Horror Story ne perd pas en intensité. Elle se permet même de donner des réponses, bien que celles-ci engendrent irrémédiablement de nouvelles questions. Si les tourments des héros ne parviennent pas à émouvoir ou passionner autant qu'il le faudrait, ceux des personnages satellites, ensentiellement des fantômes, sont bien plus fouillés, fascinants et bouleversants. Les adjectifs finissent par me manquer pour définir ce que la série me fait ressentir. Mais ce n'est pas de la peur en tous cas. De la souffrance ? 

6 novembre 2011

Revenge [1x 02 > 1x 07]

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Trust // Betrayal // Duplicity // Guilt // Intrigue // Charade

8 230 000 tlsp. en moyenne

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    Le 6 Septembre dernier, je découvrais avec ravissement le pilote de Revenge et vous faisais part de mon excitation, tout en vous confessant mes craintes sur sa longévité (ICI). Deux mois plus tard, jour pour jour, non seulement la série est toujours à l'antenne d'ABC et fonctionne convenablement mais, en plus, elle tient plus que jamais la route et s'avère absolument... passionnante. Attention, n'attendez pas de moi que je qualifie Revenge de guilty-pleasure -je suis toujours fâché avec ce terme- mais je suppose que c'est ce qu'elle est pour nombre de ses fidèles. Addictive aussi ? Oui. Comme pouvait l'être un bon soap dans les années 80 et 90. On ne peut pas vraiment dire que la série modernise le genre ou lui rende hommage, elle prend simplement le parti d'en reprendre les ingrédients les plus savoureux en espérant que la sauce prenne. Et elle prend étonnament bien. 

   L'épisode 2 mis à part -qui se perdait dans une intrigue à Wall Street lourde et ennuyeuse- chaque nouvel opus de cette première saison est meilleur que le précédent, avec un taux de bitchiness en constante progression ! Au fur et à mesure que le public accroche et que les masques des personnages tombent, les auteurs se permettent de se lâcher un peu plus. S'il y a bien un personnage qu'il faut remercier pour cela, c'est Tyler, incarné par Ashton Holmes. C'est la petite ordure par excellence, mauvaise et terriblement vicieuse, prête à tout pour parvenir à ses fins. Jouant subtilement sur son ambiguïté sexuelle, les scénaristes sont même allés jusqu'à le faire coucher avec un autre homme -l'excellent mais parfois trop pratique Nolan (Gabriel Mann)- pour illustrer cela. C'est surprenant et agréable de voir que ce n'est pas une femme, pour une fois, qui joue de ses charmes pour réussir. D'une certaine manière, Revenge joue avec les codes. Dans l'épisode 7, il semblerait que la trop lisse Ashley ne soit pas si bonne qu'elle en a l'air. Son duo avec Tyler pourrait faire des ravages... en écho et en oppositon à celui formé par Emily et Nolan, qui fonctionne déjà à merveille. C'est d'ailleurs par duos que la série marche le mieux et à ce petit jeu-là, c'est évidemment lorsqu'Emily et Victoria se retrouvent face à face que l'on s'amuse le plus. Les dialogues sont suffisamment bien écrits pour que cela ne sonne pas trop cliché. Madeleine Stowe semble s'éclater comme une petite folle. Ce rôle lui va à ravir, d'autant que Victoria sait être touchante aussi, à sa façon...

   Revenge a toutefois ses faiblesses et la première me parait grave pour un soap : les cliffhangers ne sont pas assez efficaces, quand il y en a. Il suffit de repenser à ceux de Melrose Place à la grande époque pour s'en convaincre. Il y a pourtant matière à en faire d'excellents. J'espère que les scénaristes soigneront davantage les fins d'épisode par la suite. Et puis il y a cette opposition riches/pauvres, ennuyeuse à souhait, qui plombe certains épisodes. On s'attache forcément petit à petit à Jack Porter -la scène de l'épisode 6 où il se fait copieusement jeter par Emily était d'ailleurs très émouvante et réussie- mais Declan est LE boulet de la série, comme s'il en fallait forcément un (d'autant que Connor Paolo n'est pas très juste). Sa romance avec Charlotte est vouée à l'échec et n'apporte rien à l'ensemble. Peut-être est-ce un moyen d'attirer davantage du coté des jeunes mais est-ce que ça marche vraiment ? Ce que je trouve dommage aussi, et ce sera ma dernière plainte, c'est que les auteurs ne soient pas plus radicales. J'aimerais qu'ils tuent. J'aimerais qu'ils osent davantage. Peut-être ont-ils un super plan par la suite pour Lydia, je l'ignore, mais pour le moment, je suis persuadé que sa défenestration aurait été plus forte si elle en était morte. Le personnage ne paraît pas indispensable... J'attends également avec impatience que Victoria se salisse un peu les mains. Jusqu'ici, elle donnait des ordres du haut du balcon de son palais et, souvent, Frank les exécutait. Avec sa disparition, elle passera peut-être enfin elle-même à l'action ! Je terminerai en saluant la performance d'Emily VanCamp, tout à fait crédible et suffisamment charismatique dans son rôle d'héroïne au double visage, ce qui n'était pas forcément gagné. 

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// Bilan // Diablement efficace et rythmée, savoureusement tordue, cette Revenge est assurément l'une des meilleures surprises de la rentrée ! En osant encore un peu plus, elle pourrait faire date !

5 novembre 2011

Dexter [6x 04 & 6x 05]

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A Horse Of A Different Color // The Angel Of Death 

1 890 000 tlsp. // 1 800 000 tlsp.

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    Debra a pris le contrôle de Dexter : dans ces deux épisodes, mais surtout dans le premier, elle est la star du show tandis que Dexter s'enlise dans des discussions poussives sur la religion avec son nouvel ami le Brother Sam, qui semble définitivement être passé du "bon" coté de la barrière. Cette relation a beau être intéressante et amener des dialogues profonds, elle ne se résume qu'à la religion et je crois que le thème de la saison n'avait pas besoin d'être à ce point omniprésent. Cela en devient oppressant. Est-ce volontaire ? Nous aussi nous retrouvons submergés par cette foi inquiétante présentée sous son aspect le plus attirant à travers Sam et sous son aspect le plus inquiétant via le désormais nommé Doomsday Killer et son disciple Travis, qui pourrait d'ailleurs ne pas le rester longtemps suite à sa brève mais intense rencontre avec Dexter. Je suis quand même très étonné du peu de précautions que les deux serial killers prennent lorsqu'ils commettent leurs actes de barbarie. A ce stade de la saison, on a l'impression que les enquêteurs savent déjà à peu près l'essentiel et qu'ils ne leur restent plus qu'à les pincer (enfin techniquement "le" pincer puisqu'ils ne soupçonnent pas l'existence de Travis). Cela présage une suite de saison qui ne collera pas nécessairement au schéma que la série emprunte habituellement... A moins que le professeur Gellar soit plus malin qu'il n'y parait. Je trouve quand même pour le moment qu'il ne fait pas si peur que ça. Edward James Olmos est parfait mais on ne lui offre pas (encore) l'occasion de briller. 

   Comme je le disais dans l'introduction, c'est la nouvelle vie de Deb, entre l'ombre de ses démons passés et ses nouvelles fonctions de lieutenant, qui rythme les deux épisodes. Elle jure plus que de raison, elle se pose beaucoup de questions sur son look et elle sympathise avec le nouvel enquêteur Mike Anderson, qui fait forte impression. Il a déjà réussi à se rapprocher de Dexter et de Deb en très peu de temps et il semble avoir bien cerné les gens qui l'entourent, sans toutefois en avoir saisi toute la subtilité. Masuka n'est pas qu'un curieux monsieur et il prouve même ces derniers temps qu'il peut avoir une certaine conscience professionnelle. Son intrigue avec ses stagiaires n'est pas particulièrement passionnante mais le simple fait de lui donner une intrigue est un petit miracle. Reste à savoir si elle prendra de l'ampleur à court terme ou si elle ne se contentera de n'être que "ça". Les frasques de Batista et Quinn divertissent convenablement, bien que Quinn soit à baffer de toutes ses forces. Où ses petites encartades vont-elles le mener ? On suppose que Debra va vite devoir lui remonter les bretelles et ça va forcément mal se passer étant donné leur passif, sans compter sa brutalité verbale légendaire... Non, ces perspectives ne sont pas formidables mais elles valent toujours mieux que la telenovela en hiatus -on l'espère pour de bon- de Batista et Laguerta.

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// Bilan // Cette année, les scénaristes de Dexter ont décidé de concentrer leurs efforts sur les détectives de la brigade, sur Debra et, peu à peu, sur le Doomsday Killer. Le héros passe donc légèrement au second plan et quelque part, tant mieux. Ses nouveaux questionnements liés à la foi ont déjà atteint leur limite.

5 novembre 2011

Glee [3x 04]

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Pot'O'Gold // 7 470 000 tlsp.

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    Glee, Glee, Glee... Inconstante et inconsistante tu es et tu resteras. Après la diffusion de trois épisodes, dont un particulièrement réussi, et une pause d'1 mois, la série phénomène revient et le public s'enfuit. Glee, tu l'as bien cherché. Ce n'est pas ce Pot'O'Gold qui va relancer le peu d'intérêt qu'il te restait auprès du public. Oh ça non. Point de répliques cultes dans cet épisode. Point de prestations marquantes. Point d'émotion. Encore un nouveau personnage d'abord, alors que la série n'en avait absolument pas besoin. Elle est incapable de gérer correctement la vingtaine de réguliers qu'elle a actuellement. Pourquoi se mettre un nouveau bâton dans les roues ? Voilà donc Rory, un irlandais hébergé par la famille de Brittany, à peine arrivé et déjà la risée de tout le lycée. Pourquoi ? On ne sait pas très bien et lui non plus. Une question d'accent peut-être ? Ou alors son look à la Elvis Presley ? Peu importe. Glee ressasse une fois de plus les mêmes thématiques du bullying et de la tolérance. Je n'en puis plus. Ma tolérance à moi aussi a des limites... C'est la même chose pour Brittany : à vouloir la rendre encore plus idiote qu'idiote, on ne s'amuse plus de ses excentricités. J'aimais mieux quand elle disait une ânerie par épisode puis disparassait. A l'époque on en demandait forcément plus et les auteurs ont donc exaucé notre souhait. Si seulement on avait su... 

   Une fois encore, les New Directions doivent subir de nouveaux départs : Mercedes est rejointe par Santana et Brittany dans la chorale du lycée concurrente. C'est évidemment insupportable ces allers et ces retours incessants. Dans trois ou quatre épisodes, tout sera rentré dans l'ordre, ça durera deux semaines puis un autre membre menacera de partir... Désespérant. Toujours est-il que la seule prestation vraiment sympathique de l'épisode viendra d'elles trois sur le Candy Man de Christina Aguilera, qui n'a pas été un grand succès à l'époque mais qui a du style ! Bon, le Last Friday Night emmené par Blaine n'était pas si mauvais mais si et seulement si on supporte le bonhomme sautillant et souriant jusqu'aux oreilles. Et ce n'est pas mon cas. Les chansons de Rory étaient ennuyeuses et le solo de Puck... hum, je me suis endormi à ce moment-là alors je n'ai pas d'avis que la question. Ce n'est pas professionnel du tout, je sais. J'avais hâte d'en finir. Pardon. La perspective d'une passion torride entre Puck et Shelby m'a tout de même réveillé. Je suppose que son potentiel va être vite gâché mais ce sera sans doute sympa le temps que ça durera... Même constant et mêmes craintes pour la bataille qui s'annonce entre Sue et Burt, le père de Kurt. C'est une bonne idée sur le papier. Sue ne pouvait pas trouver meilleur rival compte tenu de la liste actuelle des personnages. Il a du répondant, il a du coeur... Cela fera l'affaire !

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// Bilan / Glee n'est-elle qu'une étoile filante, tel un candidat de Star Academy ou, pire, un gagnant de Nouvelle Star

4 novembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 4 Novembre 2011]

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Au programme cette semaine : Homeland et American Horror Story renouvelées, Jonah Hill nous parle de Allen Gregory, une réunion Scrubs dans Cougar Town, focus sur le programme court Vestiaires, la bande-annonce de Treasure Island, Le Flic de Beverly Hills bientôt sur le petit écran, The Good Wife invite la soeur de Dexter, un nouveau projet de série pour Simon Astier, on répond à vos questions :Game Of Thrones, The Lying Game, Smash...

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