Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
19 août 2009

Sons Of Tucson [Pilot]

media__image_242226_series_ajust_300

Pilot PreAir //

dnes_v2_poll_stars3

What About ?

Ron Snuffkin, un arnaqueur sans domicile fixe, est engagé par trois jeunes frères pour se faire passer pour leur père tandis que celui-ci purge une longue peine de prison...

Who's Who ? 

La trentaine passée, Tyler Labine fait toujours aussi jeunot. Avec son look de geek et ses fringues de looser, il suffit de jeter un oeil à sa sériegraphie (la filmographie pour les séries, un mot que je viens d'inventer et qui a tout à fait sa place dans le dico) pour constater qu'on lui refile toujours les mêmes rôles. Donc après Temps Mort (Dead Last), Invasion et Reaper, le voilà en tête d'affiche de Sons Of Tucson. Il a suffisamment de charisme pour porter la série sur ses épaules mais les personnages secondaires ne sont pas de trop. Inutile d'écrire une tartine sur les petits acteurs qui jouent ses "enfants" : ils n'ont rien fait avant, normal, et ils ne sont pas très bons. C'est certainement pour cela que deux d'entre eux vont être remplacés pour le pilote définitif (celui que j'ai vu est un PreAir). A noter tout de même la présence au casting de Kurt Fuller, un abonné des guests vu notamment dans Supernatural, Desperate Housewives, Alias et Boston Legal; Natalie Martinez et Jake Busey. Rien de bien excitant en somme.

So What ?    

Dans le genre "je galère avec mes sitcoms et je ne sais pas quoi en faire", la FOX est sur le point de battre ABC ! Il est bien loin le temps de la subversive Mariés, deux enfants ou même de Malcolm et That '70s Show. Maintenant, c'est 'Til Death, et puis c'est tout. Une série, soit dit en passant, renouveller chaque année par on ne sait quelle miracle car elle est tristement mauvaise et ses audiences ne suivent plus du tout. Avec Sons Of Tucson, la chaîne tente de renouer avec ce qui a fait le succès de Malcolm en son temps : des gamins infernaux mais malins comme des singes, et des adultes complétement dépassés par leurs perpétuels facéties. Le pilote est d'ailleurs réalisé par Todd Holland, qui a travaillé sur Malcolm; et est produit par... Justin Berfield, le Reese de... Malcolm, on y revient toujours ! L'ambiance est similaire mais on ne sent pas seulement l'influence de Malcolm, il y a aussi celle de Earl ! C'est sans doute dû aux décors (ici l'Arizona) et aux personnages déjantés, mais quand même moins que dans Earl. La grand-mère de Ron a par exemple beaucoup de potentiel. Elle m'a bien fait rire le peu qu'on l'a vu. En revanche, l'ennemi juré de Ron n'a pas su démontrer son utilité et sa drôlerie dans ce pilote, pas plus que le proviseur du collège des garçons. Je ne parle même pas de la prof sur qui Ron flashe : typiquement la chic fille qui n'a apparemment pas grand chose à dire et ce n'est pas très étonnant dans cette série très mec, très "je me gratte les couilles et je bois une bière". Pardon pour ce cliché atroce mais c'est un peu ça. Les dialogues ne sont malheureusement pas très soignés mais les situations dans lesquelles se retrouvent les personnages peuvent se suffire à elle-même. A confirmer !

          Sons Of Tucson ne sera pas la comédie de l'année mais son pilote a au moins le mérite de poser des bases solides dans un univers qui nous semble familier. Si vous avez aimé Earl, vous accrocherez dans doute. Si vous avez aimé Malcolm, vous accrocherez sans doute. Si vous avez aimé les deux, alors vous accrocherez sans AUCUN doute ! Mais accrocher ne veut pas dire aimer... il y a encore du boulot avant qu'elle n'arrive ne serait-ce qu'à la cheville de ses aînées. Elle est attendue pour la mi-saison sur la FOX.


// Bonus // Un trailer, un !

 

Publicité
Publicité
19 août 2009

Dirty Sexy Money [2x 12]

dnes_v2_dirty_mini_ban

The Convertible //

dnes_v2_poll_stars3


vlcsnap_57158

   Ah les Darling... Si prometteurs... Mais si décevants... Cette famille avait tout pour réussir. Dirty Sexy Money aurait dû revitaliser le genre du soap de prime-time. La série s'est vite transformée en rendez-vous manqué et pourtant, les scénaristes se sont donnés du mal, avant de visiblement lâcher l'affaire. Cet épisode montre à quel point ils ne savent plus quoi raconter sur certains personnages alors qu'ils sont excellents à la base. J'ai toujours eu un faible pour Brian Darling mais il a passé toute la saison 2 à se lamenter sur son pauvre sort et sur celui de son ex, redevenue sa femme. Résultat : ce qui lui arrive ne m'intéresse plus. Histoire de le sortir un peu de son intrigue avec Andrea, on lui a inventé le retour d'une de ses ex et ça n'a servi strictement à rien. Ca aurait pu faire passer le temps sympathiquement mais même pas. La storyline de Patrick Darling n'avait pas grand intérêt non plus mais elle a davantage réussi à nous divertir. Par contre, je n'en peux plus de retrouver John Schneider partout, à toutes les sauces. C'est quand même un acteur très moyen.

   L'idée du flight trip de Nick, Karen et Brian n'était pas mauvaise, même si on a souvent frôlé le ridicule. Je pense surtout à cette scène de fortes turbulences dans l'avion : on sentait bien qu'elle était à prendre au second degré mais ça manquait de quelque chose pour que ce soit bien clair. Tout ce qui a tourné autour de la banque de sperme de Karen était très réussi, surtout les jeux de mots grivois. Le fait qu'elle soit enceinte de Simon Elder par contre, on aurait pu s'en passer. De toute façon, vu que la série est finie dans deux épisodes, je doute que ça puisse nous mener quelque part. Je passerai sur l'intrigue de Nick, qui est liée comme d'habitude à Lisa et une de leur énième dispute. Je pensais que les faire divorcer permettrait d'abandonner ce genre de scènes ennuyeuses vues et revues mais les scénaristes insistent. En même temps, quand on y réfléchit bien, que raconter d'autre sur Nick ? Il n'a pas l'étoffe d'un héros. Tous les autres personnages sont tellement plus funs (quand ils veulent). L'intrigue de Jeremy et Nola était très soapesque et très prévisible, sauf l'explosion en fin d'épisode mais elle ne change pas grand chose. Les producteurs ont dû faire péter le budget (ce qui explique sans doute les décors douteux à de nombreux moments de l'épisode); le cliffhanger est ridicule mais là encore, il faut tenter de le prendre au second degré. Sauf que Simon Elder n'en a pas.

vlcsnap_71644


// Bilan // Dirty Sexy Money meurt à petit feu. On ne s'ennuie pas mais l'épisode est aussi vite oublié qu'il est regardé. Les personnages n'évoluent plus et se coltinent des intrigues bateaux. 

      

18 août 2009

Community [Pilot]

cb47723cba1e011de107a3d28d3a70fb

Pilot //

dnes_v2_poll_stars3

What About ?

Jeff est avocat. Mais Jeff doit surtout retourner à l'université car son certificat a été invalidé. Entre les femmes au foyer fraîchement divorcées et ceux qui reprennent les études pour garder leur esprit actif, Jeff intègre une bande de joyeux drilles qui découvre les joies de la vie sur le campus. Ils en apprennent plus sur eux-mêmes que sur les cours qu'ils suivent... (AlloCiné)

Who's Who ?

Si vous êtes sériephile et que vous ne connaissez pas Joel McHale, pas de panique ! Cela ne signifie pas que vous devez replonger illico dans les méandres de votre disque dur pour potasser. En réalité, il est surtout connu en tant qu'animateur, il officie notamment dans l'émission satirique de E! The Soup. En tant qu'acteur, vous avez pu le croiser au détour d'un épisode de Will & Grace ou de Pushing Daisies. Il faut bien reconnaître qu'une partie de l'intérêt de ce pilote, et donc de cette série, c'est de voir cet homme apprécié du public américain dans le premier rôle d'une série. Alors forcément, quand on ne le connaît pas, ça ne nous fait pas beaucoup d'effet. Les autres rôles sont majoritairement tenus par des acteurs débutants (ce qui n'est pas un mal), à l'exception de Chevy Chase. Les fans de Chuck le connaissent puisqu'il a joué dans plusieurs épisodes de la saison 2. En 1993, il a eu son propre late show (The Chevy Chase Show) qui n'a pas fait long-feu, il a animé à deux reprises les Oscars et, surtout, il a fait partie de la toute première équipe du Saturday Night Live en 1975. Bref, c'est un marrant.

So what ?

   Après l'annulation de Kath & Kim et le départ de ce bon vieux Earl, NBC avait grandement besoin de renouveller sa soirée sitcoms -de moins en moins- mythique du jeudi. Il y a d'abord eu Parks & Recreation en fin de saison dernière, une jolie surprise, et en cette rentrée 2009 voici Community, une moins bonne surprise. J'avais lu plusieurs critiques élogieuses de la part de journalistes américains, je m'attendais donc à mieux. La série réussit à peu près sur tous les plans, sauf un : elle n'est pas (super) drôle. C'est quand même gênant pour une sitcom. En revanche, la situation est très rapidement posée, les scénaristes ayant intelligemment décidé de ne pas s'embarraser de bla bla inutile sur les circonstances qui ont amené le héros à retourner à l'université. Etant donné que cette histoire de diplôme non validé est un peu étrange, mieux valait vite passer dessus. Petit à petit, on cerne la personnalité de Jeff, qui a beaucoup de potentiel, et l'on découvre une riche galerie de personnages principaux, tous à des âges différents et tous très stéréotypés mais, comme je le dis souvent, tant que les stéréotypes sont vite dépassés ça ne pose aucun problème. On correspond tous à un stéréotype après tout. Mon coup de coeur perso va au personnage de Abed, le plus drôle du pilote à mon sens, le plus étourdi et le plus à l'ouest aussi. C'est en quelques sortes le Kenneth (30 Rock) de Community. Le vieil emmerdeur vicelard, Pierce, assure la partie (gentiment) politiquement incorrecte de la comédie. On a droit au quota habituel de jolies filles mais aucune des deux ne sort vraiment du lot, d'autant qu'offrir un love interest au héros dès le pilote est le truc à éviter pour ne pas trop vite tourner en rond. On verra comment les scénaristes vont (ou pas) contourner le problème. A plusieurs reprises, le pilote m'a fait penser à Miss/Guided, pour ceux qui s'en souviennent. L'ambiance était un peu la même sauf que les personnages étaient plus extravagants et peut-être aussi plus attachants... 

Contrairement à The Office ou même à 30 Rock, Community ne se distingue pas franchement par son originalité. On est face à une single-camera comedy classique, avec des personnages intéressants mais pas transcendants, des dialogues tantôt réussis, tantôt ratés, et des acteurs pas mauvais mais loin d'être excellents. Tout est donc moyen mais la marge de progression est grande, c'est plutôt une bonne nouvelle.


// Bonus // Un trailer !

17 août 2009

Weeds [5x 1o]

Weeds

Perro Insano //

dnes_v2_poll_stars3


vlcsnap_187382

   Comme je m'y attendais, Nancy l'a fait. Elle a dit oui à la demande en mariage d'Esteban ! Je crois qu'à ce niveau-là, elle est tout simplement irrécupérable. Je n'arrive pas à savoir si c'est de l'inconscience, de la bêtise, du masochisme, ou un peu de tout ça. L'accident de Shane aurait dû lui faire prendre conscience que poursuivre sur cette voie était la dernière chose à faire mais non, elle persiste et signe. On dit que l'amour rend aveugle mais là franchement, l'amour rend simplement très con. Paradoxalement, elle semble retrouver un semblant d'instinct maternel. Pour le préserver, elle propose à Silas de lui offrir un voyage sans retour pour l'Europe tous frais payés. Comme la bêtise se transmet dans les gènes, il refuse. Mais dans un sens, on le comprend. Il a envie d'être auprès de son frère et de sa mère. Tout ce petit monde emmènage donc dans la grande villa d'Esteban, à l'abri des coups de feu. On apprend au passage que Cesar est celui qui servait d'indic' à Pilar. C'est surprenant, mais le plus surprenant finalement c'est que ce soit Nancy qui s'en rende compte, et pas Esteban. J'ai trouvé le cliffhanger relativement mauvais : Nancy demande à Guillermo de faire tuer Pilar. Je ne sais pas si c'est l'idée en elle-même qui est overzetop ou si c'est Mary-Louise Parker qui n'est pas bonne dans cette scène, mais ça ne passe pas du tout ! Je me demande combien de temps encore il va falloir attendre avant que Esteban ne se fasse tuer, comme c'est traditionnellement le cas pour tous les maris de l'héroïne.

vlcsnap_183822

   Si l'intrigue principale est un peu bancale et met de coté ce pauvre Andy, qui tente en vain de se consoler avec Alanis Morissette, les histoires secondaires sont un peu plus convaincantes que d'habitude. Celia qui se lance dans le business de la weeds, ça me laissait dubitatif au départ mais ça commence à me plaire. Ca lui permet de retrouver de sa splendeur. Elle est quand même plus intéressante quand elle triomphe (le mot est sans doute un peu fort) que quand elle se retrouve plus bas que terre. Par contre, son stock d'herbe va vite s'épuiser donc ça va se compliquer... Doug avec Silas, c'est bof. Doug sans Silas, c'est mieux. Doug avec Dean, c'est top ! C'est sur ce duo-là qu'il faut miser pour les prochains épisodes. La complicité entre les deux acteurs est évidente et leurs dialogues sont savoureux : "Drop the pants, dunk the Dean nuts !". Pour finir, petit clin d'oeil à Ignacio, dont les scénaristes se servent pour partir dans de gros délires. Le coup du catcheur, on l'avait pas vu venir et c'était vraiment très drôle.

vlcsnap_166196


// Bilan // La saison 5 de Weeds approche de son dénouement et il est difficile de faire des pronostics sur ce qui va se passer. Preuve que la série réussit à toujours être surprenante malgré ses hauts et ses bas. 

16 août 2009

Breaking Bad [2x 1o]

breakingbad

Over //

dnes_v2_poll_stars4


vlcsnap_197689

   J'allais dire "un épisode brillant comme d'habitude" mais on aurait tort de considérer l'excellence de Breaking Bad comme une chose acquise et définitive. Bien des séries brillantes ont soudainement déçu. Alors tant que Breaking Bad sera aussi bonne, je le crierai haut et fort ! Il faut déjà à tous prix parler de la scène d'introduction. On reprend certaines images diffusées en préambule en début de saison et on en ajoute d'autres complètement effrayantes : deux corps sont emballés dans des sacs mortuaires. A qui appartiennent-ils ? On pense bien-sûr tout de suite à Walter et Jesse, nos deux héros. Mais c'est impossible. Ou alors ces images proviennent du tout dernière épisode de la série qui n'est vraisemblablement pas pour tout de suite. Je ne sais pas pourquoi, mon intuition me dit qu'un de ces deux corps appartient à Jane, la petite-amie de Jesse. Je lui vois bien une fin tragique. Pour l'autre corps, je sèche. Quelqu'un proche de Walt pour équilibrer j'imagine. Son fils ? Non, ils n'oseraient pas ! Quoique... Ca fait en tous cas son petit effet !

   Il est difficile de parler de cet épisode car il est très introspectif pour les personnages, particulièrement pour Walt, et donc pas forcément rempli d'action. Il faut même bien avouer qu'on baille parfois un petit peu, tant le rythme est lent. C'est une des marques de fabrique de la série en même temps cette lenteur et ça lui réussit 90% du temps. La petite fête organisée par Skyler en l'honneur de Walt à l'occasion de sa rémission aurait dû être un moment de joie mais elle se transforme rapidement en un moment extrêmement pénible et éprouvant pour tout le monde. Si Jesse a la drogue pour noyer son chagrin, Walt a l'alcool. Et nul n'ignore que l'alcool fait souvent bien des ravages. Son attitude envers Hank et surtout envers son fils est à gerber, ce dernier ne s'est d'ailleurs pas privé de le faire -gerber- et le moment où Skyler parle de de la généreuse prétendue donation de Gretchen et Elliott fait tout basculer dans la tête de Walt. C'est là qu'il se rend compte qu'il ne mérite pas le cadeau que la vie vient de lui offrir : il ne mérite plus de vivre. Il va quand même essayer de reprendre sa vie en main se rendant compte de son énième bêtise mais il est déjà trop tard. Il a changé et les choses ne redeviendront jamais comme avant. D'ailleurs, au fond, il n'en a pas envie. Ses divers travaux manuels pour s'occuper n'y pourront rien : il est devenu Heisenberg. "Stay Out Of My Territory". Je ne le dis plus assez : Bryan Cranston est un acteur formidable et à de nombreuses reprises dans cet épisode, il m'a vraiment fait flipper. Ce regard si profond, si haineux et si malsain, c'est quelque chose !

   L'introspection se fait plus légère pour Jesse. Il continue de passer du bon temps avec sa belle et se découvre même un certain talent culinaire. Il s'ouvre à elle comme jamais il ne s'est ouvert avec qui que ce soit et lui montre ses dessins, très représentatifs de l'enfant qu'il est resté malgré les années et malgré la drogue. C'est extrêmement touchant. Il se sent même prêt à affronter le père de Jane mais elle, en revanche, n'est pas prête du tout et Jesse le prend mal. Un conflit somme toute assez classique mais porté par une excellente interprétation d'Aaron Paul et de Krysten Ritter. Jane reste un personnage très énigmatique et j'espère que les prochains épisodes vont nous permettre de percer son mystère. L'intrigue sans doute la moins intéressante mais qui prend aussi le moins de temps d'antenne est consacrée à Skyler et à son ex-nouveau patron. L'attirance entre les deux protagonistes n'est plus fainte. On ne sait toujours pas bien de quelle façon ils ont été liés par le passé mais il reste clairement quelque chose et Skyler va sans doute aller trop loin... Qui peut la blâmer ? Walt est devenu un autre homme. Elle est perdue.

vlcsnap_180757


// Bilan // Un épisode introspectif très maîtrisé et lourd de sens, qui relance la série vers des intrigues toujours plus noires et désespèrées. Breaking Bad brille encore et toujours.

   

Publicité
Publicité
15 août 2009

Hung [1x o6]

hung

"Doris Is Dead" or "Are We Rich Or Are We Poor ?" //

dnes_v2_poll_stars3


vlcsnap_122379

   La tournure que prennent les événements me laisse dubitatif. Si on se doutait qu'un jour ou l'autre Ray allait tomber amoureux d'une de ses clientes, on ne s'attendait certainement pas à ce que ça arrive si tôt dans la série. C'est assez casse-gueule. Les personnages sont à peine installés que l'on décide déjà de tout chambouler. Mais cela peut aussi être salutaire pour Ray. Il va apprendre une bonne leçon, c'est le sentiment que j'ai. Jemma est clairement un peu cinglée sur les bords, même si c'est moins évident dans cet épisode que dans le précédent, et elle ne l'aime sans doute pas. Charmée oui, mais c'est tout. Il se pourrait bien que ce soit elle qui joue avec lui et pas l'inverse. En même temps, Ray n'est-il pas censé être un toy boy, que l'on prend, que l'on paye et que l'on jette ? Il ne fait en tous cas pas preuve d'une grande maturité. Il tombe dans le panneau assez facilement et ce malgré les tentatives de Tanya pour lui ouvrir les yeux. Il me déçoit sur ce coup-là. Une chose m'a beaucoup plu : qu'elle l'emmène avec lui en thérapie. C'était complètement innatendu et barré. La réaction de Ray était à tomber. La prestation de Natalie Zea continue de me satisfaire pleinement. Il n'y a vraiment que la scène au match de basket qui m'a dérangé. Ca sonnait tellement faux et c'était tellement cliché. C'est sans doute ce que recherchait Jemma et elle l'a obtenu mais non, ça ne m'a vraiment pas plu. On se serait cru dans une (très) mauvaise comédie romantique.

   Ce qu'a apporté le match de basket, c'est une première véritable intéraction entre Jessica et Tanya. C'était assez amusant et puis ça rend la présence de Jessica plus légitime. Elle se fond mieux dans le paysage maintenant qu'elle en connaît un des protagonistes principaux. Cet espèce de rectangle amoureux qui se créé est très intéressant également. On a Ray face à trois femmes : son ex, qui en pince toujours au fond un peu pour lui; sa patronne, qui en pince au fond un peu beaucoup pour lui; et son amante/cliente qui ne va sans doute pas faire long feu mais qui bouscule tout le monde. Joli ! Les enfants de Ray restent encore en retrait et j'ai du mal à leur trouver un quelconque intérêt. Si les scénaristes les ont choisi hors de la norme télévisuelle, ce serait bien de les utiliser correctement maintenant. Petit coup de coeur pour la mère de Jessica dont je n'avais pas encore parlé, qui me fait beaucoup rire avec sa voix, son accent et son toupet surtout !

vlcsnap_126006


// Bilan // Un peu moins convaincu par cet épisode. Il se laisse regarder sans déplaisir mais je n'aime pas tellement la tournure que prennent les intrigues.   

14 août 2009

Nurse Jackie [1x 1o]

nursejackie

Ring Finger //

dnes_v2_poll_stars3


vlcsnap_484633

   A deux épisodes de la fin de la première saison, on est en droit d'attendre mieux de Nurse Jackie, qui est une vraie bonne série. Comparé au début de la saison, les intrigues avancent beaucoup plus mais ce n'est pas encore assez satisfaisant à mon goût. Disons que ça reste très artificiel. Une question subsiste, et ça commence à m'agacer gravement : pourquoi Jackie s'obstine-t-elle tant à mener une double vie ? C'est quand même incroyable ! Elle passe sa journée à se prendre la tête à cause de son alliance qui reste coincée à son doigt et va même jusqu'à demander à sa bonne copine Eleanor de la lui couper à la scie ! Au passage, je trouve Eleanor très mauvaise amie. Quand est-ce qu'elle va lui dire qu'elle fait n'importe quoi ? Ca sert à ça les amis, non ? Nous faire ouvrir les yeux lorsque l'on va droit dans le mur ? Parce que Jackie y va à fond et ça va faire très mal. La voir se démener avec sa bague n'était pas spécialement drôle. En revanche, ce qui l'était beaucoup plus, c'est quand Zoey surprend Jackie et Eddie au lit ! Sa réaction est à mourir de rire. Celle de Zoey j'entends. Ce personnage est vraiment excellent. Eleanor aussi d'ailleurs, quand elle apprend les péripéties de sa pote. Là encore, ce n'est pas ce que l'on attend d'une amie mais elle est irrésistible. Mo-Mo continue d'être le personnage au fort potentiel le moins bien exploité de l'hôpital. C'est bien dommage mais la roue tourne...

   J'avoue ne pas avoir bien compris où les scénaristes voulaient en venir en nous montrant Jackie dans un cours de danse avec sa fille. Qu'elles gardent une certaine complicité ? Que Jackie fait des choses bien aussi ? Mais elle en fait tout le temps, même si ça la dérange d'être une "good person" malgré ses travers. Et puis je ne comprends pas bien non plus quelle résonance était censée avoir l'arrêt cardiaque du jour. Peut-être aucun, c'est moi qui lui cherche un sens alors qu'il n'en a pas. Je serai ravi, chers lecteurs, d'écouter vos propositions si vous en avez ! Un point intéressant de l'épisode, c'est la déclaration de guerre puis de paix entre Jackie et Coop'. La scène où il lui touche pour la énième fois un sein et elle qui l'embrasse était cocasse. Jackie a bien compris comment le garçon fonctionnait et elle assure en même temps ses arrières. Cette femme est intelligente bien qu'elle prenne un malin plaisir à foutre sa vie en l'air.


// Bilan // Je me demande parfois si les scénaristes de Nurse Jackie savent où ils vont. Ce n'est en tous cas pas l'impression qu'ils donnent. 

      

13 août 2009

Dollhouse [1x o8]

dollhouse

Needs // 3 5oo ooo tlsp.

dnes_v2_poll_stars4


vlcsnap_342399

   J'ai aimé cet épisode ! Oui ! Mais, parce qu'il y a toujours un "Mais" avec Dollhouse, dès que l'on prend un peu de recul sur les évenements, on se rend compte que tout est bancal. L'idée de l'intrigue du jour est excellente et tout au long de son déroulement, on va de surprises en surprises. Si le début fait penser à Cube, on s'en éloigne rapidement pour passer à une phase Dollhouse Break bien rythmée. C'est l'occasion de voir enfin à quoi aurait pu ressembler la série si elle avait été concue comme un ensemble show. Et ça aurait été mille fois mieux, ça se confirme. A partir du moment où Echo se désolidarise du groupe, c'est beaucoup moins réussi. Le fait qu'elle veuille -ou que les scénaristes veulent- être toujours au dessus du lot, différente, la rend plus énervante qu'autre chose. Les personnages de Sierra et Victor sont beaucoup plus intéressants. L'histoire d'amour -si on peut appeler ça comme ça- qui les lie est vraiment émouvante. J'en viens même à me demander s'ils n'étaient pas déjà ensemble avant d'entrer dans la dollhouse. Mais je divague sans doute sur ce point. Il y a en tous cas comme une évidence qui transparait et je trouve ça mignon. Même Mellie/November devient plus intéressante que Echo/Caroline ! L'histoire de son enfant mort est évidemment le moment le plus touchant de l'épisode, même si c'est un peu facile. Et à aucun moment elle n'a sorti son plat de lasagnes. Un miracle ! En fait, le vrai problème de Caroline, c'est que l'on connaît peu de choses de son passé et le peu qu'on lui connaisse n'est pas du tout intéressant. Elle était une Brigitte Bardot-like à l'université. Super !

   Le gros intérêt de cet épisode est donc de développer les personnages, les dolls bien-sûr mais pas seulement. Le Dr Saunders aussi gagne en intérêt lorsque l'on découvre que c'est elle qui a eu l'idée de cette "expérience" et je dois dire qu'au moment de la révélation, j'ai été soufflé. Je trouvais ça brillant ! Mais à bien y réfléchir, ça ne tient pas debout ou alors je n'ai pas bien compris le but de la manoeuvre. A mon sens, l'idée était de pousser les dolls à vivre leur désir le plus profond, celui-même qui commençait à les ronger et donc à les faire buguer. Ainsi, Caroline veut sauver le monde, comme d'habitude; November veut retrouver son enfant; Sierra a besoin d'être confrontée à l'homme qui l'a, semble-t-il, amener à la dollhouse de force; et puis Victor... on va dire qu'il avait besoin de concrétiser son amour pour Sierra. Sur tout ça, je suis ok. Mais est-ce que cela change quelque chose au final ? Maintenant, les dolls vont redevenir parfaites, sans bugs aucun ? Je n'y crois pas une seule seconde. Les désirs, si c'est bien ce dont il s'agit, n'ont rien à voir avec les fantasmes. Les fantasmes, une fois assouvies, peuvent être oubliés. Mais les désirs ? Non, on ne les oublie pas, ils restent là. M'est avis que dans le prochain épisode, rien ou presque n'aura changé ! A part ça, petite réflexion qui, là encore, doit être une simple divagation de ma part : lorsque le Dr Saunders dit à Echo "I'm not your friend in here", j'avais l'impression que ça sous-entendait qu'elles avaient été amies avant. Avouez que ce serait intéressant ! Et comme Caroline n'a plus de mémoire, elle ne risquait pas de le reconnaître. Elle lui a quand même porté un intérêt tout particulier, tout comme Saunders semble porter un intérêt tout particulier à Echo depuis le début. Comme les autres me direz-vous, Adelle en tête. D'ailleurs, je commence à apprécier le jeu d'Olivia Williams. Pourtant, je ne crois pas qu'il ait spécialement évolué... Les quelques scènes de Ballard sont une fois de plus trop déconnectées du reste, à part la première, celle où il rêve, qui est "amusante". Mais le cliff' remet cela en question. En même temps, qu'apprend-t-il de nouveau dans le message d'Echo ? Rien, je crois.

vlcsnap_375388


// Bilan // Les dernières minutes de l'épisode, particulièrement belles, et les premières, assez surprenantes, ont contribué à rendre cet épisode marquant. Entre elles, on ne s'ennuie pas mais on regarde sa montre quand même de temps en temps : 49 minutes, c'est vraiment trop long. 

      

12 août 2009

Black Eyed Peas [The E.N.D.]

dnes_v2_musicbox_mini_ban

black_eyed_peas_the_end_cover

dnes_v2_poll_stars4

   The Energy Never Dies : Un titre d'album accrocheur qui tient toutes ses promesses ! Si l'on doit ne retenir qu'une chose de cet album, c'est qu'il fout une pêche d'enfer. Après avoir été abreuvé de bon et de moins bon Timbaland pendant plusieurs mois, les Black Eyed Peas sont de retour et en très grande forme. Alors que le précédent album, Monkey Business, était assez décevant, celui-ci relève le niveau. La force du groupe, c'est de proposer à chaque fois un univers cohérent rempli d'influences diverses. Avec The E.N.D., ils s'éloignent de leurs origines, le R'n'B, pour se tourner davantage vers l'électro, en témoigne leur collaboration avec David Guetta, qui a mixé une grande partie de l'album et à qui l'on doit quelques uns des titres les plus efficaces (mais je n'ai pas dis les plus réussis).

   Le premier single, Boom Boom Pow, illustre parfaitement la direction électro qu'a pris le groupe ainsi que cette idée d'énergie qui parcourt tout l'album, comme une ligne de (sur)vie. C'est sans doute un des titres les plus difficiles d'accès finalement puisqu'il s'apprivoise avec le temps, contrairement à beaucoup d'autres qui accrochent tout de suite mais qui lassent aussi vite. Et c'est là que Guetta intervient. On reconnaît tout à fait son style dans I Gotta Feelin', le deuxième single, et Missing You. D'ailleurs, il s'est contenté de reprendre le sample de Love Is Gone à l'infini, les membres du groupe ont ensuite brodé autour. Ces titres sont donc diablement efficaces, on ne peut plus dansants, mais leurs refrains deviennent rapidement insupportables, surtout sur Missing You avec la voix de Fergie qui n'a jamais été aussi irritante. Y'a pas à dire, David Guetta, c'est plus ce que c'était. On est loin du temps de Just A Little More Love ou Love Don't Let Me Go.

   Une des grandes récurrences de l'album, c'est le vocoder. Il est surrutilisé mais c'est aussi ce qui participe à la cohérence de l'album. Sa meilleure utilisation reste dans Rock That Body qui est excellente de bout en bout et qui fait un peu penser à du Daft Punk. Pourtant c'est du Guetta, si je m'abuse ! Alive est moins efficace mais là encore, le vocoder fait de jolis miracles. Pour les autres titres, il s'agit juste de petites touches ça-et-là qui passent bien. Plusieurs titres se distinguent par une ambiance générale légèrement différente, notamment Imma Be, que je n'aime pas beaucoup mais qui a le mérite de davantage ressembler à du BEP de l'époque Elephunk. Now Generation est très déroutante par son esprit rock, à la limite même de la country. Elle sied parfaitement à la voix de Fergie. Si un jour les BEP ne marchent plus, elle devrait songer à se reconvertir en chanteuse country. One Tribe est une espèce d'infamie. On est à mi-chemin entre la compagnie Créole pour la musique et les chansons démagos de Michael Jackson que l'on adore, genre Heal The World, pour les paroles. Rockin To The Beat est bien funky, bien sympa; Electric City est bien ragga, bien sympa aussi; et Mare est un gros mix electrobollywoodien indigeste qui termine malheureusement l'album sur une note négative.

   Parmi les titres que j'adore vraiment et dont je ne me suis pas encore lassé : Meet Me Halfway, avec son refrain chanté au fond du cave, qui joue la carte de l'émotion avec un certain succès; Little Simple Melody, qui est juste mon gros coup de coeur de l'album -il s'agit pourtant d'un bonus track- elle est super entraînante et met de bonne humeur au réveil -je ne sais pas pourquoi, je l'imagine très bien en générique d'une série TV-; Ring-A-Ling, un gros délire interminable qui m'amuse beaucoup; Showdown, qui met particulièrement bien en avant la complicité des membres du groupe et la fameuse énergie; et puis Party All The Time, qui est devenu mon hymne de l'été, qu'il serait un crime de ne pas sortir en single. "If we could party all night and sleep all day and throw all our problems away, Our lives would be easy". Le propos est complètement con mais ce que ça fait du bien d'entendre ça, c'est tellement vrai en fait ! 

   The E.N.D. est donc le parfait album pour nous accompagner pendant tout l'été et même à la rentrée pour se donner du courage. C'est souvent facile mais c'est tellement bien produit et si dansant qu'il est impossible de ne pas craquer sur au moins quatre ou cinq titres. Les Black Eyed Peas réussissent leur passage progressif vers l'électro et on espère juste que ce n'est pas la fin...


   Après mes nombreux déboires avec les lecteurs pour accompagner vos visites sur le blog, j'ai décidé de me rabattre sur une valeur sûre : Deezer. Seul souci, il n'y a pas toujours les chansons que je voudrais vous faire découvrir, en particulier ici Simple Little Melody. Dans le lecteur en haut de la colonne de droite, vous pouvez retrouver une playlist que je mettrai régulièrement à jour avec des titres extraits des albums que je critique. Pour The E.N.D., j'ai choisi Party All The Time, Rock That Body et Meet Me Halfway. Bonne écoute !

11 août 2009

Weeds [5x o9]

Weeds

Suck 'N' Spit // 1 61o ooo tlsp.

dnes_v2_poll_stars4


vlcsnap_80024

   Je crois que la capture d'écran ci-dessus résume parfaitement l'épisode : Weeds va toujours là où on ne l'attend pas, elle repousse sans arrêt les limites du mauvais goût et c'est ce qui est jouissif. Cette scène dans les toilettes d'un restaurant où Nancy, un peu pompette, demande à Andy de lui sucer le sein afin de la vider de son lait -ce qu'il accepte avec joie évidemment- était absolument délicieuse. Mary-Louise Parker disait récemment qu'elle regrettait un peu d'avoir montré ses seins (et le reste d'ailleurs) dans le final de la saison 4. On dirait qu'elle a changé d'avis et ce n'est pas pour nous déplaire. Quand j'y pense, combien de séries peuvent se permettre ça ? Vraiment pas beaucoup. La bonne idée de cet épisode, c'est de proposer de nombreuses scènes du duo Nancy/Andy. Les dialogues sont plus qu'à la hauteur, ils sont même carrément hilarants. Rien que les entendre parler de parentalité est amusant. Il est question de couches sales, de caca donc, de MST (ce cher Shane en a attrapé une), de branlette, de sperme... Un joli programme placé sous le signe de la décomplexion quoi. Difficile de ne citer qu'une seule ligne de dialogue mais voilà une de mes préférées : "Night farts happen, especially since I'm dieting" (Andy à Nancy).

   Le retour de Esteban à la fin de l'épisode n'est pas surprenant, il redemande Nancy en mariage. On ne connaît pas encore sa réponse mais vu qu'elle a pris la sale habitude de toujours prendre la mauvaise décision, on peut imaginer que ça va être un grand "Yes, I Do". Et ce même si son fils manque de crever la bouche ouverte ! Ce cliffhanger est quand même assez énorme ! Qui l'avait vu venir franchement ? C'était impossible à imaginer. Ca devait bien finir par arriver en tous cas... Concernant Doug et Silas, c'est toujours le vide intersidéral. En revanche, ça bouge pour Celia ! Pour que la série puisse garder son nom, c'est à son tour de vendre la drogue, accompagnée de Dean. Content de retrouver leur duo, manque plus qu'Isabel ! C'était plutôt amusant, l'idée est ingénieuse, rien à redire.

vlcsnap_65621


// Bilan // Beaucoup de scènes très amusantes, des dialogues hilarants : du bon Weeds. Reste toujours des intrigues secondaires un peu faibles malheureusement.

      

10 août 2009

Hung [1x o5]

hung

Do It, Monkey //

dnes_v2_poll_stars4


vlcsnap_23495

   Ce que j'aime bien avec Hung, c'est que malgré le pitch scabreux de départ, il s'agit d'une des séries les plus tendres du moment, en réussissant en plus à ne pas être niaise ! Du beau travail donc. La grande intrigue de cet épisode est consacrée à une cliente de Ray, Jemma, qui est du genre éternelle insatisfaite. Elle arrive avec son petit scénario de départ et s'imagine déjà une grande et belle rencontre comme dans les comédies romantiques. Le problème, c'est que Ray n'est pas un grand romantique et que, s'il sait baiser les femmes, il sait beaucoup moins comment leur parler. Ca donne donc quelque chose d'original, de drôle et d'émouvant aussi. Jemma est touchante et puis d'un point de vue personnel, je me suis bien retrouvé en elle. Moi aussi je suis un éternel instatisfait en amour. Je m'imagine monts et merveilles et la réalité vient ensuite tout fracasser. Ca fait mal. A noter que Jemma est interprétée par Natalie Zea (Dirty Sexy Money) que j'ai mis un temps fou à reconnaître à cause de sa nouvelle couleur de cheveux ! Elle était très convaincante, tout comme Thomas Jane d'ailleurs qui s'améliore d'épisode en épisode. Ou alors je m'habitude à son jeu.

   Au niveau des intrigues secondaires, disons qu'heureusement que les personnages sont attachants, Tanya notamment. Non parce que son duo avec Floyd est plus ennuyeux qu'autre chose, sauf sur la fin. Il faut dire aussi que Floyd est un personnage sacrément agaçant depuis le début ! Ils auraient mieux fait de ne pas le développer au-delà du pilote. Tout cela nous amène en tous cas vers une triste conclusion : Tanya est drôlement seule. Sinon, du coté de Jessica, les choses se précisent, son utilité en particulier. Finalement, elle sied très bien au duo Ray/Tanya puisqu'elle aussi est une looseuse de première classe. Ce n'était pas évident jusqu'ici mais ça me semble beaucoup plus clair maintenant. Que ce soit avec ses enfants, avec son chien ou avec son mari, un bonhomme franchement chiant. Ce serait bien qu'elle aussi se trouve une nouvelle occupation qui donnerait un sens à sa vie. Je croise les doigts pour que les scénaristent dégotent LA bonne idée !

vlcsnap_37329


// Bilan // Un épisode particulièrement amusant et émouvant.

9 août 2009

Ciné Mix [Juillet 2oo9]

Cin_box

Coup de Coeur


LA-HAUT (3D) dnes_v2_poll_stars5mini

19104241   Carl, un vieil homme de 78 ans, décide, à la mort de sa femme, de réaliser leur rêve : partir pour l'Amérique du Sud. Il décide alors d'attacher sa maison à des milliers de ballons et s'envole avec elle pour une aventure dans le ciel aux cotés du petit Russell, un enfant de 9 ans toujours très enthousiaste ! // Vous imaginez ce film mignon et poétique rien qu'en voyant l'affiche ? Alors vous avez tort : il est bien plus que ça ! Il n'est pas mignon, il est magnifique. Il n'est pas poétique, il est... le mot n'existe pas. Pixar nous a habitué, avec Wall-E notamment, à traiter de sujets graves et sérieux (l'écologie, ici la vieillesse) avec fantaisie et émotion. L'idée même de cette maison volante est superbe, mais tout ce qui précède le voyage est d'une profondeur rarement atteinte dans un dessin-animé. La perte de l'être aimé, la peur de la mort, voilà des problèmatiques très adultes qui ne peuvent que toucher. Les premières minutes du film sont ainsi bouleversantes. Ensuite, c'est le thème de la poursuite des rêves qui est abordé et qui parle forcément aux petits et aux grands. La deuxième moitié du film, à partir du moment où la fine équipe débarque à Paradise Falls, est un peu moins réussie, la faute aux chiens qui parlent peut-être, mais reste un excellent divertissement bourré d'humour. Là-Haut est donc LE film à voir cet été et il fait d'ores et déjà partie des classiques du cinéma d'animation. Si vous le pouvez, privilégiez la version en 3D. Elle n'a jamais eu autant de sens que pour ce film ! Un grand bol d'air frais.

Les Autres Films


LES BEAUX GOSSES dnes_v2_poll_stars4mini

19104713   Hervé, un adolescent boutonneux et franchement ingrat, a les hormones en ébullition et n'a plus que deux buts dans la vie : sortir avec une fille puis coucher avec cette fille ! Forcément, lorsqu'Aurore, une des plus belles filles du lycée, s'intéresse à lui, rien ne va plus ! Il va se faire "aider" par son meilleur ami, Camel, adepte des films X et des pages lingerie de La Redoute... // Une excellente comédie française au succès innatendu : voilà qui se fait de plus en plus rare. Y'a bien eu les Ch'tis, mais juste pour le succès innatendu hein. Les Beaux Gosses me fait penser à tous ces films des années 80 type Les Sous-Doués ou P.R.O.F.S. C'est le même genre d'humour de bas-étage qui ne peut que vous faire rire voire hurler de rire. Bien-sûr, quand on a vu la bande-annonce, on a vu certaines des meilleures scènes, mais il y en a encore beaucoup d'autres dans le film qui valent le coup d'oeil. L'ensemble est clairement exagéré, la fin un peu abrupte, mais qu'importe : on a pas fini de voir et revoir Les Beaux Gosses à mon avis ! 

CORALINE (3D) dnes_v2_poll_stars3mini

19116344   Coraline est une petite fille espiègle et solitaire, contre son gré, qui vient d'emmenager dans une étrange maison. Pour tromper l'ennui, elle décide d'explorer la demeure et se retrouve coincée dans un autre monde où son autre mère est bien plus sympathique que sa vraie mère et où son autre père est bien plus disponible que son vrai père. Malheureusement, ce rêve se transforme rapidement en cauchemar... // Ne tombez pas dans le piège qui consiste à croire que Coraline est proche de l'univers de Tim Burton ! Bien-sûr, on retrouve quelques similitudes, un certain esprit gothique par exemple, mais ce film est beaucoup plus enfantin et il n'a pas grand chose de cruel. On frissonne de temps à autres mais l'ensemble est bien trop gentillet à mon goût. Il faut toutefois saluer le travail du réalisateur, Henry Selick, qui prend de l'ampleur à travers la 3D même si elle n'est pas ici indispensable, et les voix en VO de Dakota Fanning et Jennifer Saunders. Je serai un peu moins élogieux envers Teri Hatcher, qui n'a pas réussi à me faire oublier Susan Mayer, mais c'est peut-être moi qui fait une fixette. Un film d'animation qui séduit donc surtout les enfants, moins les adultes.   

PUBLIC ENEMIES dnes_v2_poll_stars2mini

19135392  L'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors-pair, qui a été considéré comme "l'ennemi public numéro 1" dans l'Amérique des années 30. Melvin Purvis, un agent fédéral obstiné, l'a traqué sans relâche... // Pas convaincu par le nouveau Michael Mann. A la base, je le savais en y allant : ce n'est pas mon genre de film. J'ai été donc agréablement surpris en me rendant compte que je ne m'ennuyais pas, pas une seconde ! Malheureusement, cette histoire on la connaît par coeur. Elle a été traitée dans bien d'autres films, aussi bien voire mieux. On attend dèsespérément le moment où le film va se transcender et nous offrir quelque chose de différent mais ce moment n'arrive jamais. A la place, on a droit à des scènes d'amour vues et revues, sans profondeur, et aussi à quelques scènes faciles et ridicules qui décrédibilisent complètement le propos. Je ne m'étenderais pas sur le jeu de Christian Bale, totalement inexpressif, comme dans The Dark Knight, ni sur celui de Marion Cotillard, qui fait de son mieux, qui s'en sort honorablement mais son personnage manque de développement. Johnny Depp est très bien, as usual. Le point fort du film est sa réalisation souvent inspirée, avec une scène, notamment, hallucinante de maîtrise ! 

Séance de rattrapage


J'IRAI DORMIR A HOLLYWOOD dnes_v2_poll_stars3mini

18968653   Antoine de Maximy parcourt les Etats-Unis d'Est en Ouest à bord d'un corbillard rouge flamboyant et fait la rencontre d'Américains qui se livrent avec sincérité et naturel. Ils parlent de leur vision de la vie, de leurs espoirs, de leurs déceptions... // J'attendais beaucoup de ce documentaire et, pour avoir vu quelques numéros de l'émission dont il est adapté, je pensais qu'il avait quelque chose de plus pour qu'il soit diffusé dans les salles de cinéma. A part sa durée (1h30), pas grand chose ne le différencie des autres opus de la série, si ce n'est la destination, qui évoque certainement beaucoup plus de choses au grand public. Et je ne vais pas prétendre le contraire : je rêve de partir un jour aux Etats-Unis, faire ce grand voyage d'Est en Ouest, dormir dans des motels miteux sur le bord de la route 66, jouer aux machines à sous à Las Vegas, me recueillir à Wilmington en éternel fan de Dawson, flamber à Miami, prendre un taxi jaune à New York... Ce documentaire est authentique, les rencontres faites sont intéressantes et souvent émouvantes, certains passages sont prenants (à la Nouvelle-Orléans dévastée et dangereuse par exemple) mais il manque quelque chose. En fait, il aurait mérité de durer plus longtemps ou alors carrément d'adopter un format série, en plusieurs épisodes. Je ressors du visionnage émerveillé mais frustré.   

8 août 2009

Dirty Sexy Money [2x 11]

dnes_v2_dirty_mini_ban

The Facts (Thanksgiving Special) // 1 8oo ooo tlsp.

dnes_v2_poll_stars2


vlcsnap_67348

   Dirty Sexy Money est de retour sur ABC et donc également sur le blog ! Non, la série ne renaît pas de ses cendres, la chaîne diffuse simplement les derniers épisodes, ce qui est plutôt sympa de leur part d'ailleurs. Vu les audiences, pas sûr qu'elle réitère l'expérience avec de futures séries annulées mais bon. Ce 10ème épisode de la saison 2 de la série n'est pas un épisode comme les autres. En réalité, c'est le 7ème épisode de la saison mais il avait été déprogrammé au dernier moment pour cause de discours de Barack Obama et plutôt que de le reprogrammer la semaine suivante, ABC l'avait simplement ignoré à l'époque. Aucun souci de cohérence puisqu'il s'agit d'un loner spécial Thanksgiving. Le problème de ce type d'épisode, c'est qu'il est, par essence, inutile. Alors quand c'est bien fait, c'est un bonus sympathique, quand c'est raté, c'est juste méga chiant. On ne peut pas dire que tout soit médiocre ici mais il n'en ressort pas grand chose, et c'était parfois franchement ennuyeux.

   Le principe de l'épisode est simple : le chauffeur des Darling reçoit la visite d'une journaliste prête à tout pour décrocher des scoops sur la riche famille tandis qu'ils sont partis fêter thanksgiving dans une de leurs nombreuses résidences. On fonctionne donc par flashbacks, tous très inégaux. Le premier sur les Fantini Brothers est chiant au possible, celui sur Letitia en revanche ne manque pas d'humour, avec une apparition rapide de Donna Mills (Côte Ouest). Celui de Karen n'a strictement aucun intérêt, et pourtant, je l'adore. Celui de Juliet est très décevant. On apprend enfin la vérité sur son absence depuis le début de la saison mais ce n'est pas à la hauteur des espérances. Ca reste bien agréable de revoir Samaire Armstrong. Et puis toutes les scènes entre le chauffeur et la journaliste sont sympas, même si le chauffeur se livre un peu trop facilement (on comprend vite pourquoi) et la journaliste ne va pas assez loin à mon goût pour convaincre. Rena Sofer était parfaite dans ce rôle ! Elle ajoute ainsi une guest de plus à sa looongue liste. Méfie-toi Jessalyn Gilsig, tu as une concurrente de choix ! Le twist final, qui révèle que le chauffeur a menti du début à la fin en s'inspirant de ce qui l'entourait, était très bien trouvé et je ne m'y attendais pas du tout.

vlcsnap_71678


// Bilan // Un épisode sans enjeu et sans intérêt, qui se laisse regarder, certes, mais qui ennuie plus qu'il n'amuse.

       

7 août 2009

Nurse Jackie [1x o9]

nursejackie

Nosebleed // 1 36o ooo tlsp.

dnes_v2_poll_stars3


vlcsnap_203115

   La routine commence à s'installer au All Saints Hospital et je me suis un peu ennuyé face aux nouvelles aventures de Jackie. D'ailleurs, peut-on vraiment parler d'aventures ? Il ne se passe rien ou presque dans sa vie, c'est bien tout le problème. Elle a des soucis avec sa fille, ok. Elle a un boulot super dur au quotidien, ok. Elle a un mari qui l'aime et un amant qui l'aime aussi, ok. Elle sniffe comme une malade, ok. On ressasse les mêmes histoires depuis 9 épisodes et la situation ne bouge pas beaucoup. Le précédent épisode laissait penser qu'une évolution était en marche mais celui-ci ne fait que reprendre les intrigues que l'on connait déjà trop bien. Etant donné que la fin de la saison est proche, il serait temps de se bouger un peu. J'ai bien compris que Nurse Jackie était plus une série contemplative qu'une série d'action mais bon sang, il faut bien qu'il se passe quelque chose ! Point positif quand même : après s'être adoucie, Jackie se remet en danger. Elle signe une autorisation de don d'organes à la place du Dr Cooper, bien trop occupé avec sa nouvelle copine, ce qui constitue une faute professionnelle grave. Est-ce que cela aura une quelconque conséquence par la suite ? Il y a tout intérêt ! Petit moment d'émotion lorsque Jackie tombe sur le carnet tenu par Zoey, qui prouve toute son admiration pour elle.

   La seule autre intrigue de l'épisode, or le cas médical du clochard pas très intéressant, est assez surprenante : Akalitus garde toujours le bébé dans son bureau ! Tout cela est un peu surréaliste et pas franchement crédible mais la performance d'Anna Deavere Smith vaut le coup d'oeil ! Elle est excellente, notamment quand elle danse avec le bébé ou quand elle reçoit ses parents. Tout cela pour souligner quelque chose que l'on avait bien compris : cette femme est désespérement seule et frustrée. Triste constat. So what ? Les autres personnages secondaires font quasiment de la figuration, Mo-Mo notamment qui mérite définitivement mieux que d'être l'homo du coin. Eddie souhaite rencontrer l'enfant de Jackie, les choses se compliquent doucement...

vlcsnap_211640


// Bilan // La série commence à sombrer dans la routine et la redite. Il est encore temps de se ressaisir !

6 août 2009

Breaking Bad [2x o9]

breakingbad

4 Days Out //

dnes_v2_poll_stars5


vlcsnap_76211

   Quelle belle idée que cet épisode road-trip qui nous ramène vers des sentiers que l'on avait plus parcouru depuis la saison 1 ! Depuis quelques temps, on s'éloignait de plus en plus de la base même de la série. Le cancer de Walt devenait presque accessoire, sa lutte pour sa famille devenait secondaire, il se laissait emporter par l'appât du gain et par la jouissance du pouvoir. 4 Days Out remet tout à plat ingénieusement et réunit nos deux compères, au sommet de leur art. Cela faisait combien de temps que l'on ne les avait plus vu cuisiner ? Ca manquait. Des scènes qui auraient pu faire redite ont au contraire été beaucoup mieux maîtrisées, visuellement notamment, qu'auparavant. Je pense à une des scènes du début qui faisait furieusement penser à du Nip/Tuck, avec une bonne bande-son et des images à la fois impressionnantes et amusantes. Ici, les opérations de chirurgie esthétique sont remplacées par des cours de chimie, car Walt ne perd jamais son sens de la pédagogie ! Evidemment, pour pimenter les choses, rien ne se passe comme prévu. A qui la faute ? La faute à Jesse bien-sûr ! Ce garçon n'est pas une lumière, on l'a toujours su. Mais en plus de ça, il est poisseux comme pas possible, ça se confirme ! A coté, le héros de Worst Week peut s'estimer heureux. Même quand il veut faire bien, il se plante. C'est terrible. Cela conduit donc nos deux héros à une sorte de huit-clos avec pour seuls murs la terre et le ciel et le désert à perte de vue. D'un point de vue esthétique, Breaking Bad est au top de sa forme et je n'ai pas peur de dire que c'est la série la mieux réalisée qu'il m'ait été donné de voir. Chaque plan du désert était superbe. J'ai d'ailleurs eu du mal à choisir la capture d'écran pour illustrer l'article ! Elles ne lui rendront de toute façon pas justice. Je ne suis pas forcément fan des techniques à la MacGyver de Walt, j'ai un peu de mal à y croire, mais peu importe. 

   Du coté du cancer de Walt, on parle de rémission. Ce n'est pas vraiment étonnant puisque le jour où Walt sera mort, la série n'existera plus. Est-ce un simple répit avant une rechute ou sont-ce les scénaristes qui ont décidé de partir dans une autre direction ? Le temps le dira. En tous cas, la scène où il apprend sa rémission entouré de toute sa famille est très émouvante et surprenante puisque la série ne verse jamais dans la joie. Jamais ! La joie est cependant teintée d'un gros nuage : les activités illicites de Walt ont un impact sur sa santé et cela pourrait lui être fatal à terme. Il ne mourra peut-être pas de son cancer finalement, mais d'autre chose. Pendant ce temps-là, Skyler est toujours enceinte jusqu'au dent, comme pour nous rappeler que le temps passe vraiment moins vite à Alburqueque.

vlcsnap_68807


// Bilan // Une prouesse visuelle doublée d'une histoire toujours passionnante.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 314
Derniers commentaires
Archives
Publicité