Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
sandra oh
13 novembre 2012

Grey's Anatomy [9x 05]

vlcsnap_2012_09_30_13h53m55s60

Beautiful Doom // 9 260 000 tlsp.

 44030376_bis


 vlcsnap_2012_11_12_15h21m57s222 vlcsnap_2012_11_12_15h22m06s54

   Elle est belle l'amitié des "Dark & Twisted Sisters" de Grey's Anatomy. L'une des plus marquantes de la télévision ?  Assurément. Et cela méritait bien un épisode spécial leur étant totalement consacré. Si les deux femmes ont énormément évolué au fil des années et au fil des saisons, elles sont restées soudées, à quelques embrouilles bien normales près, et tous les drames qui leur ont barré la route n'ont fait que les rapprocher. Elles forment l'unique véritable constante de la série. Elles sont leur  "person" respective, et elles sont un peu les nôtres aussi.

   Je me trompe peut-être, mais j'ai le sentiment que ce 5ème épisode de la saison 9 clôt le chapitre du traumatisme post-crash d'avion, en tout cas pour Meredith et Cristina car il reste bien sûr à soigner les blessures physiques et psychiques d'Arizona. En l'absence de Derek, la chirurgienne du Seattle Grace doit jongler entre ses activités professionnelles pour le moins prenantes et sa vie de mère qu'il l'est tout autant. Elle se fait aider par à peu près tous les collègues qui lui passent sous la main, entre les nouveaux internes réticents à cette idée parce qu'ils ne sont pas là pour ça et les résidents qui sont tous ravis de tenir un bébé dans leurs bras quelques instants. Les conseils avisés de Callie puis de Bailey sont les bienvenus et permettent de rappeler combien les personnages sont proches et solidaires, les femmes tout particulièrement. Grey's Anatomy est définitivement une série qui vit avec son temps et qui place la femme dans une position où elle peut tout avoir contrairement aux idées reçues, c'est-à-dire être une femme accomplie au travail et à la maison. Je ne peux m'empêcher de voir Shonda Rhimes en filigrane, qui gère -pour encore quelques semaines au moins- trois séries différentes, qui développe plusieurs projets en tant que productrice, et qui élève on ne sait quand et comment ses enfants dont un nourrisson ! Le combat quotidien de Meredith est tout aussi impressionnant, d'autant qu'elle doit faire face cette semaine à une patiente dont l'âge et le cas lui font furieusement penser à sa défunte soeur Lexie, qu'elle l'admette ou non. Il est vrai que depuis le Season Premiere, le sujet n'a été que trop peu abordé, comme si, au fond, cette mort n'en était qu'une de plus dans une vie qui en était déjà jalonnée. Lexie méritait mieux que ça. Le parallèle médical n'était pas des plus fins, et le cas en lui-même nous importait de toute façon finalement peu. Tout ce qui comptait, c'était que Meredith réalise tout le chemin parcouru, tout le chemin qui lui reste encore à parcourir, pour sa mère, pour sa fille, pour son couple et pour Lexie. 

   Dans le Minnesota, sous une montagne de neige, certes, mais jamais vraiment très loin de Meredith grâce au téléphone -les split-screen et le parallélisme étaient sympas, les échos de voix très bizarres beaucoup moins- Cristina en a aussi compris des choses. Au contact du Dr. Thomas, elle a appris l'humilité, la patience et plein de trucs techniques qu'elle a toujours cru dépassés et qui se sont en fait révélés pertinents. Elle s'est aussi redécouverte à son contact, pas seulement professionnellement, humainement aussi. Elle a ré-appris à rire, à faire confiance, à se lâcher. Dès lors, son retour à Seattle à la fin de l'épisode semblait parfaitement logique et habilement amené. Elle a souffert, énormément, mais elle est maintenant plus forte et douée de compassion. Ses douleurs l'ont fait avancer. Elle était déjà l'une des chirurgiennes les plus douées de sa génération. Elle est maintenant LA chirurgienne la plus douée de sa génération ! Vive Cristina Yang ! Et RIP Dr. Thomas. On ne connaissait pas ce vieux monsieur depuis longtemps mais il était fichtrement attachant et a offert plein de beaux moments d'émotion en ce début de saison. 

vlcsnap_2012_11_12_15h21m26s164 vlcsnap_2012_11_12_15h22m26s251


// Bilan // Beautiful Doom n'est pas un exercice de style totalement convaincant, mais un bon épisode malgré tout, qui oscille entre intimisme et classicisme, et qui renforce le lien si particulier qui unit nos héroïnes. Peut-être un peu trop sobre au final, mais touchant et pertinent.

Publicité
Publicité
30 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 04]

vlcsnap_2012_09_30_13h53m55s60

I Saw Here Standing There // 8 760 000 tlsp.

44030377 


 vlcsnap_2012_10_30_08h25m06s12 vlcsnap_2012_10_30_08h23m58s98

   Même au cours d'un épisode qui joue à fond la carte de la comédie -quitte à transformer notre Bailey adorée en comédienne de stand-up (on attend presque les applaudissements de la foule en délire)- Grey's Anatomy parvient à faire évoluer ses personnages. Dans une atmopshère plus proche des premières saisons, on assiste donc à un cas médical hors-norme, et c'est vraiment le cas de le dire, qui permet de faire revenir Catherine Avery au Seattle Grace. C'est toujours un plaisir et on espère sincèrement qu'elle prendra une place plus importante encore au cours de la saison. J'aime l'idée qu'elle revienne de temps en temps bousculer l'ordre établi mais de manière à ce que son histoire avec Richard prenne davantage de poids et gagne en crédibilité, il serait préférable d'inscrire sa présence sur la longueur. On a par exemple hâte qu'elle se retrouve face à Adele, ce qui devrait finir par arriver. Mais les scénaristes semblent vouloir garder cette intrigue au chaud pour plus tard. La relation du "couple", si tant que l'on puisse en parler en ces termes, inhabituelle pour des gens de cet âge mais qui semble malgré tout saine et robuste, contraste avec les hésitations et le flou artistique autour de Jackson et April. J'aurais vraiment aimé que l'on explore davantage la foi de la jeune femme, qui n'a été traitée jusqu'ici que de manière comique hormis une ou deux scènes la saison dernière. Je sais que c'est le genre de sujet casse gueule qui ennuie 90% du temps, mais je sentais Grey's Anatomy capable de le faire bien. Ce qui me chagrine le plus en fait, c'est que je sens la suite venir à des kilomètres : les tourtereaux vont nous faire un mariage express, histoire de permettre à April d'être le plus en accord possible avec ses croyances, même si c'est de la triche puisqu'elle a couché avant le mariage. Mais je serai ravi de me tromper... En tout cas, la scène entre Catherine et April était excellente, de même que celle entre Richard et Jackson. 

   Nous n'en sommes qu'au 4ème épisode de la saison, il est donc parfaitement logique que les conséquences du crash sur les personnages restent fortes. J'ai toutefois beaucoup de mal à prendre du plaisir à suivre les aventures de Derek reconverti en professeur. C'est la bonne occasion de mettre en avant l'un des nouveaux internes, qu'il semble vouloir prendre sous son aile, mais à part ça... Le couple Derek/Meredith, je persiste et signe, a toujours sa place dans la série pour le principe et pour la beauté du geste mais, dans les faits, il n'a plus grand chose à apporter. Notre héroïne est associée en partie à une autre interne, celle dont je ne connais pas le prénom mais qui est incarnée par la sympathique Tina Majorino. Le duo fonctionne mieux que celui suscité et j'ai bon espoir que le nouveau personnage se fasse une place confortable au Seattle Grace dans la poignée de saisons qu'il reste à la série. Jo est plus en retrait cette semaine et c'est tant mieux. C'était le moment de s'attarder sur les autres avant qu'ils ne soient officiellement déclarés figurants ! Mais le sang le plus neuf dans cet épisode ne vient pas des nouveaux internes. Il faut aller du coté de la clinique de Cristina pour cela et, paradoxalement, il est surtout apporté par ce bon vieux chirurgien aux méthodes archaïques qui a beaucoup à apprendre de sa collègue et vice versa. J'aime vraiment beaucoup cette intrigue, à la fois amusante, touchante et sous haute tension lorsqu'un patient est impliqué. Etait-ce nécessaire d'inventer une aventure entre Cristina et son chief ? Non. Mais ça ne fait pas de mal non plus alors... Kevin McKidd étant à la réalisation de cet épisode, son personnage est assez peu présent à l'écran mais l'acteur a tenu à lui offrir quelques scènes introspectives pas inintéressantes. De là à terminer là-dessus, je ne suis pas sûr.

   On recense encore une autre nouvelle tête dans la série à travers la storyline d'Arizona. Le moment est venu pour elle de porter une prothèse, Ethan Embry débarque donc dans le rôle de l'expert en la matière. Je ne connais pas bien cet acteur mais il m'a fait bonne impression ici. Il sera bientôt dans Once Upon A Time également. Il n'est pas voué à rester longtemps dans Grey's mais on sera ravi d'en profiter le temps que cela durera. Il faut reconnaitre qu'il a le beau rôle : il est celui qui parvient, grâce à sa position, à redonner le sourire à Arizona même si cela ne dure quelques secondes. Que c'était intense pourtant ! Et il a permis de débloquer en elle quelque chose. Alex, avouons-le, n'a pas démérité non plus au cours de la rapide scène où il a échangé avec elle. Notre petit rayon de soleil reprend donc des couleurs et offre à Callie un instant de chaleur, une trêve. Joli moment !

 

 vlcsnap_2012_10_30_08h26m29s68 vlcsnap_2012_10_30_08h26m59s116


// Bilan // Un petit épisode de Grey's Anatomy tourné essentiellement vers la comédie après un début de saison particulièrement dramatique est tout à fait appréciable. 

23 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 03]

vlcsnap_2012_09_30_13h53m55s60

Love The One You're With // 9 960 000 tlsp.

 44030377


 vlcsnap_2012_10_22_23h44m27s231 vlcsnap_2012_10_22_23h46m14s93

   Après deux épisodes "spéciaux" pour ouvrir la saison et traiter dignement des conséquences du crash d'avion -ça sonne toujours très mal mais il faut bien se faire à l'idée...- Grey's Anatomy adopte une forme plus classique pour ce 3ème épisode mais le niveau reste élevé. L'humour parvient largement à se frayer un chemin malgré la gravité de certaines intrigues, à commencer par celle qui sert de fil rouge. Nos médecins impliqués dans l'accident vont-ils accepter une somme d'argent plus que conséquente pour les dédommager du traumatisme causé ou vont-ils décider de poursuivre l'action en justice contre la compagnie aérienne ? Etant donné que dès le départ, c'est la première solution qui semble la plus probable, on imagine aisément que c'est la seconde qui va être privilégiée au final. Les auteurs ne se sont pas donnés énormément de mal pour créer du suspense. Les regards dans le vide de Derek servaient d'indication : c'est lui qui allait faire basculer le vote. Etant donné le peur de sympathie que j'ai pour le personnage -je n'arrive plus à voir qu'un acteur qui fait des pubs l'Oréal (et c'est d'autant plus gênant quand il se balade au milieu de carcasses d'avion comme s'il posait pour un magazine d'aviation)- ça m'écorche un peu de le dire mais il me semble qu'il a pris la bonne décision. Pas nécessairement la plus raisonnable mais la plus juste et la plus en accord avec son métier? Il se bat chaque jour pour sauver des vies et, en acceptant l'arrangement à l'amiable, il allait à l'encontre de ses convictions. Et puis franchement, je ne me fais pas de soucis pour Sofia et Zola : avec deux parents chirurgiens pour l'une comme pour l'autre, elles ne sont pas prêtes d'être dans le besoin. Que Callie se soucie du financement des futures études de sa fille, c'est mignon mais ce n'est quand même pas très réaliste. Même pour Arizona d'ailleurs et sa future jambe bionique. On n'est pas là, c'est trop tôt pour en parler, mais c'est inévitable. Et même si ça coûte évidemment très cher, dans son cas, ce ne sera pas insurmontable pécuniairement... Toutes les scènes de Callie, avec ou sans Arizona, étaient bouleversantes. Elle s'est permis de craquer cette fois, et c'est ce dont elle avait besoin pour sortir sa femme de sa torpeur. Il fallait lui montrer qu'elle culpabilisait, à tort ou à raison, plutôt que de jouer à la femme forte, sûre d'elle. Et on dirait que ça a marché... Mais la route est longue avant de retrouver l'Arizona que l'on a toujours connu ! Du coté du cas médical qui servait de réflexion à Callie, on ne peut pas parler de grande subtilité. 

   En grande partie grâce à la technologie actuelle, Cristina a beau ne pas être physiquement présente au Seattle Grace, son cynisme fait toujours des ravages ! Les passages où elle apparait par écrans interposés sont toujours très réussis. Ses réactions face aux derniers cancans valent vraiment leur pesant de cacachuètes et Meredith se fait un malin plaisir de tout lui raconter. Lorsque la connexion est coupée, grâce à des personnages secondaires charismatiques, que ce soit le Chief ou le vieux chirurgien, les scènes de Cristina restent très réussies et très fraîches. Finalement, ce ne serait pas si dérangeant que cela qu'elle reste encore là-bas quelques temps, tant qu'elle reçoit des visites du moins. Cela dit, je paierai cher pour la voir intéragir avec les nouveaux internes, la grande ttraction du moment à l'hôpital. Comme dans le Season Premiere, l'accent est largement mis sur Jo, jouée par Camilla Luddington, tandis que les autres se contentent pour le moment de faire de la figuration, mais c'est sans doute la meilleure méthode pour les intégrer en douceur. Je n'ai absolument aucun reproche à faire à cette Jo à ce jour. Elle est amusante. Mais je vois d'un mauvais oeil son rapprochement avec Alex. Visiblement, c'est elle que les auteurs ont choisi pour prendre la place d'Izzie dans son coeur. Ma foi... On verra... Le retour d'April était un grand moment de l'épisode, en particulier tout son speech sur sa "revirginisation" tombé dans les oreilles d'une Bailey toujours plus effarée. Le coup de Justin Timberlake, c'était quelque chose ! Je suis assez content qu'April ait re-craqué aussi rapidement pour Jackson. Ce serait vite devenu lourd et redondant sinon. Il vaut mieux avancer, quelque soit le chemin choisi. C'est la même chose pour Bailey mais dans un domaine différent : elle doit trouver un nouveau sens à sa vie alors que son petit-ami est loin et que son fils grandit. Ce sera médical apparemment (et logiquement) et j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Il est grand temps que le personnage abandonne un peu la comédie pour se consacrer à ce que Chandra Wilson maîtrise encore mieux : le drama.

vlcsnap_2012_10_22_23h44m02s143 vlcsnap_2012_10_22_23h44m37s11


// Bilan // Retour à la normale pour Grey's Anatomy, tout en douceur et en humour. Les perspectives pour la saison 9 se dévoilent un peu plus et elles sont globalement alléchantes !

8 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 02]

vlcsnap_2012_09_30_13h53m55s60

Remember The Time // 10 840 000 tlsp.

61074943_bis


vlcsnap_2012_10_07_14h44m32s13 vlcsnap_2012_10_07_14h47m33s38

    Après un Season Premiere particulièrement émouvant qui avait mis la barre très haut, Grey's Anatomy poursuit sur sa lancée avec un deuxième épisode encore plus bouleversant et sacrément éprouvant, qui entre facilement dans le top 20 des pièces les plus marquantes de la série (sur 174 !). Construit quasiment de la même manière que le premier épisode de la saison 6 de Private Practice, il se concentre sur l'après crash d'avion en dédiant un acte par personnage, dont les histoires sont évidemment intimement liées les unes aux autres. Le concept est efficace mais il prend un peu de temps à se mettre en place. Dans les cas de Meredith et Derek, qui ouvrent le bal, il faut s'habituer aux sauts dans le temps incessants, frustrants au prime abord mais préférables tout compte fait. Plutôt que de nous montrer en détails tout ce qui s'est passé pendant cette semaine terrible où ils étaient coupés du monde, perdus au milieu des bois, entre la vie et la mort, les auteurs ont préféré n'en dévoiler que quelques images stylisés, tournées dans un studio, et faire raconter aux personnages les moments les plus affreux. L'impact n'en est que plus grand puisque l'on ressent ainsi la force de leur traumatisme à travers leurs hésitations, leurs larmes, leurs silences éloquents aussi. 

   Le premier acte consacré à Meredith sert surtout d'introduction, il rôde le mécanisme de l'épisode, plante le décor, mais ne trouve son véritable intérêt que lors des segments de Derek et de Cristina et surtout lors de la magnifique conclusion. Celle-ci m'a d'ailleurs drôlement perturbé tant elle ressemblait à un monologue de fin de série. C'eut été un épilogue parfait. Et elle explique très bien pourquoi Meredith a choisi de rester à Seattle : malgré tous les malheurs qui lui sont tombés sur la tête dans cette ville, c'est aussi là qu'elle a connu ses plus grands bonheurs et qu'elle a fait ses plus belles rencontres. C'est là qu'elle est devenue médecin, c'est là qu'elle a rencontré sa meilleure amie, sa "person", c'est là qu'elle a renoué avec sa famille, c'est là qu'elle a fait la connaissance de l'homme de sa vie et c'est là qu'elle est devenue mère. Avec beaucoup d'optimisme, un peu trop même, elle assure que tout ira bien : "Everything's gonna be fine". Elle essaye en tout cas de s'en persuader. Plus que jamais, elle sert de ciment au groupe, elle est l'élément qui l'empêche de s'effondrer, mais, malgré sa bonne foi, elle ne peut pas retenir Cristina... De son coté, Derek apprend à devenir humble après des années de prétention et d'égo mal placé. Sa blessure semble ainsi davantage lui servir de leçon que la fusillade. C'est appréciable. Pendant quelques instants, il m'a paru sympathique. Un bel exploit en somme !

vlcsnap_2012_10_07_14h46m07s195 vlcsnap_2012_10_07_14h47m03s247

   Dans ses derniers instants, c'est davantage à Richard qu'à Derek que Mark se confie. Pendant sa période de "surge", durant laquelle un patient en phase terminale de se maladie connait un regain d'énergie avant de sombrer, il se transforme en grand sage qui a plein de choses essentielles à dire sur la vie, plein de leçons à donner. Ce n'est absolument pas le Mark que l'on connait mais c'est définitivement un Mark que l'on aurait aimé connaitre. L'hommage qui lui a été rendu au précédent épisode était suffisant, mais ces quelques minutes supplémentaires passées en sa compagnie n'ont pas été déplaisantes. Parmi les instants les plus forts, on retiendra cet horrible moment où il est obligé d'avouer à Julia -que l'on avait complètement oubliée avec tout ça- que c'est Lexie qu'il a toujours aimée. On ne connaissait pas bien la jeune femme, puisque les auteurs se sont acharnés pour qu'on la voit le moins possible, mais on ne pouvait que ressentir de la peine pour elle. Et puis il y a eu aussi la signature lente et douloureuse des formalités à remplir avant de tomber dans le coma. Sans oublier ses demandes incessantes pour voir sa fille, Sofia, qui seront restées lettre morte puisque Jackson arrive malheureusement trop tard. Callie fait évidemment partie intégrante de ce segment de l'épisode mais c'est au cours de celui d'Arizona, le dernier d'ailleurs, le plus bouleversant sans doute, que Sara Ramirez brille le plus face à une Jessica Capshaw comme on ne l'avait jamais vue. Elle joue la colère, la douleur et l'amertume avec autant de talent que la joie, la légéreté et la simplicité. Comme Callie, on a l'impression de ne pas avoir la vraie Arizona devant nous mais une autre femme, désespérée, qui lui aurait volé son corps (et piqué une jambe au passage !). La grande altercation entre Arizona et Alex était merveilleuse. Horrible mais merveilleuse. L'entendre dire autant d'horreurs sur Alex était jouissif je dois dire, pour un anti-Karev comme moi. Même pas de peine pour lui. Même pas. 

   Le morceau dédié à Cristina n'était pas le dernier chronologiquement mais c'est celui sur lequel je voulais moi terminer car c'est probablement celui qui m'a le plus touché, en grande partie grâce à l'interprétation encore une fois magistrale de Sandra Oh. La scène dans la baignoire figure facilement parmi ses plus grands moments dans la série. C'était absolument affreux de l'entendre raconter après plusieurs jours de silence le drame qu'elle avait vécu avec des détails particulièrement atroces, entre les insectes qui commençaient à bouffer la jambe d'Arizona et les animaux de passage qui se sont battus pour dévorer la chaire de Lexie. Quand on entend ça, effectivement, on comprend pourquoi on a choisi de ne pas tout nous montrer. C'eut été sacrément gore, façon The Walking Dead. Non merci. Le départ de Cristina de Seattle, qui semblait déjà logique à la base, l'est encore plus désormais. Pour autant, il lui faudra bien revenir un jour. On imagine mal les scénaristes la laisser pourrir dans le Minnesota, sans Meredith et sans Owen. Ah oui car après ce qui s'est passé, il y a fort à parier que le couple va se reformer. L'histoire de l'enfant paraitra peut-être dérisoire après tout ce qu'ils ont vécu. Ou alors la jeune femme changera d'avis. Une option qui ne me plait guère entre nous soit dit. Bon et puis sinon quelques secondes sont réservées à Jackson et April et leur histoire naissante déjà contrariée. Il veut la retenir, il arrive trop tard, elle est déjà partie. C'est un peu faible à coté de tout le reste mais c'est bien tenté ! Je termine sur LA référence génialissime de l'épisode : Bailey qui évoque Lost ! Shonda Rhimes est très fan de la série et n'a pas caché que l'idée du crash d'avion lui venait de là. C'était un joli clin d'oeil. 

vlcsnap_2012_10_07_14h45m35s135 vlcsnap_2012_10_07_14h51m01s66


// Bilan // Ce deuxième épisode de la saison 9 de Grey's Anatomy parvient à faire oublier la très mauvaise idée du crash d'avion en réussissant à en traiter les conséquences sur nos héros avec le brio qu'on lui connait. Ce n'était pas tire-larmes, ce n'était pas facile, mais c'était saisissant et boulerversant. Encore une belle heure de télévision à mettre sur le compte de la série !

1 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 01]

vlcsnap_2012_09_30_13h53m55s60

 Going, Going, Gone (Season Premiere) // 11 730 000 tlsp.

 44030377


 vlcsnap_2012_09_30_13h50m52s26 vlcsnap_2012_09_30_13h52m38s54

   Ce qui devait arriver arriva. RIP Mark Sloan. 1968-2012. Comme elle en a pris l'habitude, Grey's Anatomy entame sa 9ème saison sur un deuil, cette fois celui du célèbre McSteamy, dont l'image la plus marquante restera sa sortie de douche légendaire. Ce n'est certainement pas le personnage dont le départ aura été le plus émouvant et ce n'est pas non plus le personnage qui nous manquera le plus. Mais l'hommage qui lui a été rendu tout au long de l'épisode était très touchant et totalement fidèle à l'homme qu'il était. Excellente cette idée d'avoir inséré des petits passages vidéo retraçant son évolution à travers les années. Il a commencé en 1994 par demander à Derek, sur le point de se marier, quel était l'intérêt de jurer fidélité à une seule femme. Puis il a tenté de faire une sextape avec Callie, en 2007. Deux ans plus tard, au mariage de cette dernière et d'Arizona, il avouait espérer vivre la même chose avec Lexie un jour. En 2011, il accueillait chez lui sa petite fille, Sofia, et la berçait pour qu'elle s'endorme. Dès le début de l'épisode, on savait qu'il allait y passer. C'est une bonne chose de ne pas avoir cherché à faire durer le suspense sur la question de sa survie. Avec le départ d'Eric Dane annoncé cet été, il n'y avait absolument aucun autre moyen de le faire partir logiquement. Il ne pouvait décemment pas laisser tomber sa fille, Callie et Arizona dans un moment aussi difficile. Et nous n'aurions pas supporté de le voir passer une saison, ou plus, à pleurer Lexie de toute façon. Shonda Rhimes a fait le bon choix et a réuni là-haut ceux qui s'aiment (pour une fois).

   Bien évidemment, le crash d'avion est encore dans tous les esprits alors qu'une trentaine de jours a passé. Ce saut dans le temps est frustrant car il nous prive des conséquences immédiates de l'accident mais c'est en réalité une technique pas idiote pour miser en ce début de saison sur l'ignorance la plus totale des téléspectateurs. Que s'est-il réellement passé pendant une semaine dans les bois ? On aura la réponse plus tard, possiblement au prochain épisode. Pour l'heure, il s'agit de nous montrer, comme après la fusillade, qu'aucun des personnages n'en est sorti indemne moralement, que ce soit ceux qui ont vécu le drame de l'intérieur ou ceux qui l'ont vécu en tant que spectateur dans un premier temps puis qui en ont subi eux aussi les conséquences ensuite. Jackson a perdu son mentor par exemple et doit maintenant enfin se faire confiance en gardant à l'esprit tous les conseils que Mark lui a prodigués pendant ses années d'apprentissage. C'est triste à dire mais c'es presque ce qui pouvait lui arriver de mieux. Alex, lui, souffre du mal de celui qui a survécu, qui aurait pourtant pu mourir parce qu'il aurait dû être dans cet avion, mais qui est toujours là et qui ne sait plus comment vivre. Alors, Karev Style, il couche avec toutes les nouvelles internes pour oublier. C'est pathétique bien entendu, mais c'est lui dans toute sa splendeur. Meredith, de son coté, ne semble pas si traumatisée que cela en apparence. Elle a pourtant perdu sa soeur. Mais comme le fait remarquer Owen, elle est forte, plus forte que n'importe qui d'autre au Seattle Grace, elle a un rapport avec la mort particulier puisqu'elle n'a cessé de frapper son entourage en plein fouet, et elle a une vie, celle de sa fille, à protéger, le meilleur moyen de continuer à avancer. 

vlcsnap_2012_09_30_13h50m35s106 vlcsnap_2012_09_30_13h53m01s29

   Pour Callie, les choses ne sont pas aussi simples puisqu'elle n'a pas seulement perdu son meilleur ami, elle a aussi perdu la confiance de sa femme. On sait encore peu de choses sur l'amputation d'Arizona, dont l'image de la jambe coupée reste un des plus grands chocs que la série nous ait procurés, mais l'on devine que c'est Callie qui a pris cette grave décision et qu'Arizona l'en tient pour responsable depuis. Alors que le couple avait été globalement épargné la saison précédente, il semblerait qu'un chemin sombre et douloureux se dresse devant eux... Et puis il y a aussi Derek, dont la main abîmée ne semble plus vouloir fonctionner tout le temps. Je suis un peu moins sensible à cette intrigue, sans doute parce que le héros me laisse de plus en plus indifférent. Mais il est toujours là, alors on va devoir faire avec. Quelques états plus loin, au beau milieu du Minnesota, dans la neige et le froid, cette chère Cristina galère dans un hôpital où les chirurgiens ont des méthodes archaïques et où ils ne sont pas les stars. Les patients le sont. Or, Cristina est une superstar. Cristina doit donc soit gagner en humilité, ce qui semble peu probable, soit retourner au Seattle Grace, où elle pourra rester elle-même et où on l'aimera pour ça (sauf les nouveaux internes sans doute). Je suis toujours très fan des passages où Cristina n'est pas dans son milieu naturel. On en avait eu beaucoup en début de saison 7 et c'était drôle et émouvant. Vivement que Meredith trouve la force de lui rendre visite ! Et Owen peut-être aussi. En attendant, lui il est parti chercher April, retournée dans la ferme où elle a grandi après ses mésaventures lors des examens de fin d'études. C'était grotesque de la voir traîner ce cochon dans un décor en fond vert, mais j'étais content de la revoir et je la trouve désormais essentielle à la série (mais je l'ai toujours défendue de toute façon). 

   En l'espace de deux épisodes, Grey's Anatomy a perdu trois de ses personnages principaux : Lexie, Mark et Teddy, laquelle n'aura d'ailleurs visiblement dit au revoir à personne. C'est un peu moche. Mais la nouvelle génération de médecins est prête à combler comme elle peut ces absences. Il est trop tôt pour dire si les nouveaux internes ont du potentiel mais ils sont en tout cas intégré en douceur. La pire des choses aurait été de nous les imposer avec force dès le premier épisode de la saison ! Jo, incarnée par Camilla Lundington, nous est présentée en quelque sorte comme la nouvelle Meredith. C'est ce que suggère le montage du tout début de l'épisode qui rappelle celui du tout premier épisode de la série, musique comprise. Toutefois, un peu plus tard, elle se transforme en George puisque c'est elle que Meredith a choisie pour être "la victime de la rentrée", celle qui est choisie pour opérer, qui échoue inévitablement et qui doit servir d'exemple pour sa promotion. Là encore, on joue à fond sur la nostalgie avec efficacité. On n'insiste pas trop sur l'idée du recommencement, juste ce qu'il faut pour que cela passe bien. Les scènes à la cafétéria sont dans le même esprit, légères et amusantes. Je me réjouis de la présence de Tina Majorino, même si elle est en retrait pour le moment. Seul le personnage de Gaïus Charles me laisse un mauvais pressentiment. J'ai l'impression qu'il va être chiant... Meredith est devenue "Medusa", la nouvelle Bailey, et cette dernière est désormais surnommée "Booty Call Bailey'. C'est vraiment fun et bien trouvé. J'espère toutefois que le ciel du monde merveilleux de l'ancienne nazie va prochainement s'assombrir car on en a un peu marre de la voir heureuse et rayonnante... 

vlcsnap_2012_09_30_13h51m37s220 vlcsnap_2012_09_30_13h52m18s113


// Bilan // "Sometimes things die and there's nothing you can do about it". Si les plus belles années de Grey's Anatomy sont derrière elle, Shonda Rhimes n'a pas dit son dernier mot pour autant et ne laissera pas mourir sa série à petit feu sans se battre. Proposer un Season Premiere de cette qualité au bout de 9 saisons est un véritable tour de force, tout comme parvenir à nous surprendre encore. J'ignore si cette nouvelle salve d'épisodes sera aussi bonne que les précédentes, la logique voudrait que non, mais cette première pièce démontre que la série est encore plein de possibilités, toujours capable d'évolution... 

Publicité
Publicité
20 mai 2012

Grey's Anatomy [8x 23 & 8x 24]

dnes_season4_ga_meredith_mi

Migration // Flight (Season Finale)

 9 820 000 tlsp. // 11 440 000 tlsp.

44030377 // 44030376_bis


 vlcsnap_2012_05_19_01h10m44s155

vlcsnap_2012_05_19_17h04m12s79 vlcsnap_2012_05_19_17h05m58s116

   Le vent tourne. Je le sens qui tourne. Je savais déjà que depuis deux voire trois saisons, depuis le fantôme de Denny, depuis le départ d'Izzie, ceux qui croyaient encore en Grey's Anatomy étaient de moins en moins nombreux. Et c'est quelque chose qui m'a toujours attristé car, sans me forcer, sans chercher à me persuader, j'ai continué à l'aimer encore très fort, cette série, sachant reconnaître certaines de ses faiblesses dont sa perte globale d'efficacité. Entre temps, il y a eu le final de la saison 6, époustouflant, choquant, inoubliable, qui a réconcilié tout le monde au moins pendant deux heures et un été. Mais ce dont je suis certain aujourd'hui, c'est qu'après le final de cette saison 8, beaucoup d'autres fans vont lui tourner le dos à leur tour. Le débat fait rage. Les insultes à l'encontre de Shonda Rhimes, la créatrice de la série et scénariste de cet épisode, fusent. Pour plusieurs raisons différentes. Certaines étant parfaitement justifiées, ou en tout cas compréhensibles, et d'autres... imméritées, voire idiotes. Et moi, je ne sais pas très bien où me placer dans tout ça. Pour sûr, ce final ne m'a pas scotché comme je l'aurais souhaité. Il ne m'a pas non plus ému comme je me devais de l'être vu les circonstances. Il ne m'a pas déplu pour autant. Il m'a surtout frustré. Mais la frustration, à la fin d'une saison, c'est un signe positif. Cela signifie que l'on reviendra, au moins pour le prochain Season Premiere. N'est-ce pas le but premier après tout ?

   Fallait-il se lancer dans une nouvelle intrigue catastrophe après toutes celles qui ont frappé le "Seattle Grace Mercy Death", comme dirait Cristina ? J'ai bien peur que non. Grâce aux études de nos héros qui s'achèvent et grâce aux potentiels départs de plusieurs d'entre eux, il y avait largement de quoi faire un final puissant et jouant à fond la carte du suspense, de la nostalgie et de l'émotion. Ce crash d'avion ne pouvait pas rivaliser avec la fusillade de toute façon. Ce n'était même pas la peine d'essayer. On était déçu avant même de l'avoir vu. Bien sûr, il y a une explication "technique" derrière cela : Shonda Rhimes ne sachant toujours pas au moment de l'écriture de cet épisode puis du tournage quels acteurs historiques allaient renouveler leurs contrats, il lui fallait proposer une fin suffisamment "ouverte" pour permettre un ou plusieurs départs au début de la saison 9. Et, clairement, utiliser une tragédie de ce type était la solution la plus facile. Elle s'est donnée du mal pour rendre la situation crédible -à ce titre, merci à Cristina d'être partie sur le thème "nous sommes tous maudits" car c'est évidemment ce à quoi on a tous pensé en découvrant l'étendu des dégâts- mais c'était perdu d'avance. J'ai quand même trouvé très pertinents les parallèles entre les scènes au Seattle Grace, souvent joyeuses et pleine de légéreté, et celles sur les lieux de l'accident, terrifiantes et desespérées. Entendre Callie faire passer des messages d'espoir alors que l'amour de sa vie était sur le point de perdre la vie, ça procurait de sacrés princements au coeur. Voir Richard fiers de ses élèves, prêts à les célébrer comme il se doit, bouclant une boucle tracée depuis le pilote, c'était aussi très dur rétrospectivement. Le message de Karev laissé sur le répondeur d'Arizona aurait pu m'attendrir  également, mais j'étais trop énervé qu'il n'ait pas fait parti du voyage pour ça. Et puis Bailey était en mode romance, comme dans l'épisode précédent et ceux d'avant, et même si c'était mignon, on avait vraiment pas envie de s'appesantir là-dessus. 

vlcsnap_2012_05_19_17h08m12s178 vlcsnap_2012_05_19_17h08m05s112

    Qui suit un tant soit peu l'actualité des séries ne pouvait ignorer que ce final allait comporter une mort importante. Les bandes-annonces de l'épisode insistaient bien là-dessus, comme il est de coutume dans ces cas-là. L'annonce du renouvellement des contrats des six acteurs principaux s'est faite à quelques jours seulement de la diffusion. Les possibilités sur l'identité de la victime en étaient donc grandement réduites. Je misais du coup tout sur Lexie ou Mark. Je ne croyais pas tellement à la mort d'Arizona. D'un point de vue purement scénaristique, elle aurait eu beaucoup moins de répercussions que celle de "Little Grey" ou de "McSteamy" sur les autres personnages. Et c'est la soeur de Meredith qui a donc été tuée, comme ça, au bout de 15 minutes d'épisode, à un moment où l'on ne s'y attendait pas. Dans un final comme celui-ci -et on en a l'habitude maintenant- les morts ne meurent qu'à la toute fin. Cependant, ce choix plutôt audacieux ne s'est pas révélé payant : au lieu de rendre la scène encore plus puissante car surprenante et soudaine, il l'a rendu expéditive, comme si Lexie n'avait finalement pas grande importance. Les derniers mots de Mark étaient évidemment bouleversants mais pris dans la panique et coincés entre deux scènes à mi-chemin entre cette forêt et le Seattle Grace, ils n'ont pas eu la force escomptée. Et je crois que c'est cela, plus que la mort en elle-même du personnage, qui fait rager un certain nombre de fans. Et il vaut mieux d'ailleurs car il se trouve que c'est Chyler Leigh, l'interpréte de Lexie, qui a demandé à quitter la série. Certes, Shonda aurait pu ne pas la tuer, juste la faire quitter Seattle, mais vu la situation de son histoire avec Mark, cela aurait été incompréhensible et encore plus rageant. Sans compter qu'Izzie nous a déjà fait le coup ! J'ai encore du mal à réaliser que "Little Grey" est morte. Elle a été peu présente cette saison -sûrement à la demande de l'actrice- mais on était quand même très attaché à elle. On espérait encore plein de scènes de complicité avec Meredith. On ne se souvient même pas de la dernière, tant elle remonte dans le temps. Et puis Meredith, pauvre Meredith... elle qui était devenue enfin si heureuse... On savait bien que ça n'allait pas durer mais lui faire un coup pareil ! Je vais peut-être en faire hurler certains mais j'espère que Mark, qui est dans un sale état, succombera à ses blessures dans le premier épisode de la saison 9. En fait, je ne vois pas le personnage se remettre d'une telle épreuve. Et j'aime assez l'idée qu'il la rejoigne. Le mythe du couple maudit, tout ça... J'aurais quand même préféré que ce soit Meredith et Derek qui écopent de cette fin-là.

   Un autre départ a secoué cet épisode et celui-ci était encore plus inattendu mais moins douloureux bien qu'émouvant d'une autre manière. La saison 9 se fera donc sans Teddy également. Ce qui a une certaine logique : depuis la mort d'Henry, les auteurs n'avaient vraisemblablement plus grand chose à dire sur elle -je suis pourtant sûr qu'il y avait de quoi faire- et, surtout, le seul moyen de faire rester Cristina au Seattle Grace vu l'état actuel des choses, c'est en lui proposant le poste de Teddy ! Je suis très triste à l'idée de ne plus voir Kim Raver dans la série. Je serai aux anges si ses nouvelles aventures faisaient l'objet d'un spin-off. Mais j'ai bien conscience que ça n'arrivera certainement pas. Il aurait fallu le faire tout de suite. Dans un an, ce sera trop tard. Une série médicale au sein d'une entité militaire, même si ça a déjà été fait (China Beach et plus récemment Combat Hospital). Teddy aura en tout cas partagé une dernière scène avec Owen très réussie. Enfin dernière... je suppose qu'elle ne va pas quitter l'hôpital comme ça, sans dire au revoir à Cristina et aux autres. Je me rends compte que je n'ai pas tellement parlé de ce qui se passait au coeur de l'action, dans la forêt, sûrement parce que ça se passe de commentaires : c'est efficace, c'est "Greysien" à plusieurs niveaux (l'obsession de Yang pour sa chaussure, le fou rire d'Arizona...), c'est atroce pour les yeux à la vue de certaines blessures et c'est totalement épuisant au final, éprouvant... mais habituel. C'est ça le pire : Grey's Anatomy nous a habitués à "ça".

vlcsnap_2012_05_19_17h05m39s181 vlcsnap_2012_05_19_17h05m37s164


// Bilan // Il y a eu toutes sortes de Season Finales au cours des sept saisons précédentes de Grey's Anatomy : celui qui n'en était pas un (saison 1), celui qui était riche en émotion et qui a marqué les esprits (saison 2), celui qui laissait sur une grosse surprise (saison 3, l'annonce de l'existence de Lexie), ceux où il ne se passait pas grand chose (saison 4 et saison 7), celui qui nous laissait sur un suspense insoutenable (saison 5, la possible mort d'Izzie) et celui qui était simplement un chef d'oeuvre (saison 6, la fusillade). Celui qui était à la fois trop ambitieux, trop classique et trop facile, vraiment "trop" trop quoi, c'est celui de la saison 8. Il conclut sur une pointe d'amertume une salve d'épisode qui a pourtant été globalement bonne, surtout après tant d'années. Toutefois, nul ne peut ignorer, pas même moi, que les plus belles années de Grey's Anatomy sont derrière elles et qu'il faudra savoir, dans une saison ou deux, fermer les portes du Seattle Grace pour de bon.

4 mai 2012

Grey's Anatomy [8x 21]

dnes_season4_ga_christina_m

Moment Of Truth // 9 450 000 tlsp.

44030376_bis


vlcsnap_2012_04_30_01h06m44s227 vlcsnap_2012_04_30_01h07m51s132

   Le temps d'un épisode, afin de passer leurs examens, nos héros quittent la pluvieuse Seattle pour la venteuse San Francisco. On ne verra rien de la ville californienne, si ce n'est l'intérieur d'un hôtel luxueux, mais l'atmosphère est tout de même différente. Pour April et Jackson, l'escapade ressemble plus à une nuit à Las Vegas qu'à une veille d'examens studieuse. Ils boivent, ils se battent et... ils couchent ensemble ! L'idée parait saugrenue sur le papier car ce n'est pas un couple sur lequel on misait un seul centime et le résultat l'est à peu près tout autant. L'avant était vraiment fun, le passage à l'acte vient un peu tout gâcher. Toutefois, l'intrigue pourrait être sauvée par la révélation finale de Kepner : elle est restée vierge jusqu'ici par fidélité à Jesus. Voilà qui mérite une explication. Le thème de la foi (en Dieu en tout cas) n'a pas vraiment été traité dans la série jusqu'ici, il me semble. Why not ? Et puis le simple fait qu'ils aient tous les deux une intrigue est une bonne chose à l'approche de la fin de la saison. Dans le même genre mais en beaucoup moins étonnant, Richard et Catherine Avery se laissent aller à une soirée romantique et coquine. On ne peut pas s'empêcher de trouver ça très moche pour Adele mais la réaction de Richard est humaine. On ne sait plus très bien qui plaindre à vrai dire. 

   Pendant ce temps, d'autres s'amusent moins : Meredith est malade comme un chien et Cristina ne va pas tellement mieux, moralement. La configuration est parfaite pour réunir les deux amies, bien que séparées par un mur, et les faire parler de leur avenir. Elles se rendent alors compte qu'elles pourraient ne plus vivre dans la même ville, ne plus que se parler au téléphone. Une perspective aussi horrible pour elles que pour nous. Grey's sans les dark & twisted sisters, ce n'est plus Grey's. La série peut changer et évoluer encore mais pas sans elles. Sans Alex en revanche... je préfère ne pas y croire. Arrivera-t-il in extremis pour passer son examen ? Je le sens. Ou alors Richard fera des pieds et des mains pour lui sauver la mise. Il y a forcément quelqu'un qui ratera son examen mais je ne mise pas sur Alex, plutôt sur Jackson ou April... L'intrigue médicale du bébé de Morgan a touché à sa fin en parallèle, sur la mort logique du bébé. Bien évidemment, c'était poignant. Mais mon non-attachement aux deux protagonistes ne m'a pas permis d'être plus ému que de raison. 

   Au Seattle Grace, les rengaines sont toujours les mêmes. Y'a-t-il encore quelque chose à dire sur les sentiments de Lexie à l'égard de Mark ? J'en doute. Du moins pas tant qu'ils ne seront pas ensemble une bonne fois pour toutes. La scène entre Lexie et Derek à la fin de l'épisode était cependant très réussie. On n'a pas tellement l'habitude de voir le duo dans ce registre. Bailey m'a fait beaucoup rire en intervenant bien malgré elle dans les querelles de Hunt et Teddy. La partie fun était réussie. La partie drama un peu moins. Le conflit est voué à se résoudre rapidement alors que je pensais qu'il était plus intéressant de l'inscrire sur la durée, d'en faire une sorte de paramètre permanent. On verra comment les choses tournent mais ça ne m'étonnerait pas tellement qu'à terme, les auteurs tentent de les remettre ensemble... C'est peut-être ce qui semblait le plus naturel depuis le départ !

vlcsnap_2012_04_30_01h08m59s40 vlcsnap_2012_04_30_01h07m18s62


// Bilan // Plein de promesses, cet épisode de Grey's Anatomy n'en a pas tenu autant qu'espéré mais il était plutôt réussi dans l'ensemble et équilibré surtout. Il y a juste des intrigues qui tardent un peu trop à trouver une conclusion ou une nouvelle ouverture...

 

23 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 20]

dnes_season4_ga_meredith_mi

The Girl With No Name // 9 820 000 tlsp.

44030376_bis


vlcsnap_2012_04_22_23h57m17s120 vlcsnap_2012_04_22_23h56m26s126

   "At some point, you just have to let go. Move on... Because no matter how painful it is, it's the only way we grow." Souvent, il est impossible de rester indifférent aux sages paroles de Meredith. Contrairement à celles d'une certaine Mary Alice, on les entend encore. On les écoute encore. Elles font sens. Elles touchent. Elles résonnent en nous bien au-delà de l'épisode...

   Jusqu'ici, la fin de saison de Grey's Anatomy approchait, on le savait, mais rien ne le laissait vraiment présager dans les intrigues. A partir de cet épisode, le compte à rebours semble avoir commencé : tous les internes sont potentiellement sur le départ. L'examen final approche. Certains se font courtiser par d'autres hôpitaux pour les rejoindre. D'autres attendent des propositions qui ne viennent pas... Pas de chance pour nous : ce sont probablement les personnages auxquels on tient le plus qui sont les plus sont succeptibles de partir. Shonda Rhimes et son équipe saisissent parfaitement l'opportunité qui s'offre à eux naturellement alors que les contrats des acteurs principaux, présents depuis le début, arrivent à expiration. Et à ce jour, alors que le tournage est quasiment terminé, les négociations sont toujours en cours. La saison s'achèvera donc certainement sans que l'on sache qui reste et qui part. C'est une perspective à la fois excitante et un peu vaine : on saura très vite au cours de l'été quels seront les acteurs qui reviendront. Mais je ne me fais pas tellement de soucis en même temps : à part Patrick Dempsey, je vois mal les autres abandonner la série. Même Ellen Pompeo, qui doit bien avoir conscience que sa carrière risque de s'arrêter le jour où elle rendra sa blouse. Il y a bien Sandra Oh mais je n'ose y croire... Le suspense demeure pour le moment et les auteurs ont bien l'intention de s'en servir. Et ils n'ont pas tellement le choix de toute façon !

    Tandis qu'Avery se retrouve à nouveau confronté au poids de son héritage familial lors d'un entretion d'embauche, April est quant à elle remise en question à cause de sa personnalité disons... atypique. C'est là que l'on se rend compte que ces personnages, malgré une bonne intégration, n'ont jamais vraiment eu l'opportunité d'être développés face aux "historiques". Ils ont les mêmes problèmes depuis leur arrivée, et pas grand chose d'autre n'est depuis venu se surperposer. Alex est confronté à un problème différent : Arizona veut le garder à ses cotés. Et lui, que veut-il ? On ne le sait pas bien. Lui non plus. Et on s'en fout un peu, en fait... Cristina est presque dans le même cas que lui vis à vis de Teddy mais elle, tout le monde la veut ! J'aurais aimé que l'on s'attarde davantage sur son dîner/entretien. Mais bon, elle avait aussi fort à faire avec Owen. J'ai beaucoup aimé la voir le soutenir à sa façon, de manière naturelle. Parce que leur rupture ne signifie pas qu'elle doit lui cracher dessus jusqu'au restant de ses jours. Le lien qui les unissait au tout départ n'est pas mort. La guerre entre Owen et Teddy refait surface doucement et, contre toutes attentes, c'est lui qui la relance, pas elle. Il faut avouer qu'il n'avait pas tort sur ce coup. Teddy ne peut pas s'en remettre à lui uniquement quand ça l'arrange ! L'apprentissage de Hunt en tant que chief était intéressante pour une fois. J'aime voir Richard le conseiller, sans s'imposer. Mais je ne veux pas que Hunt reste chief alors j'espère que cela ne portera pas ses fruits ! I want Addison back !!! Et puis il y a Meredith, qui n'a potentiellement aucune bonne raison de partir. Et c'est là qu'on sent que les auteurs naviguent à vue et ne savent pas trop quoi inventer pour éloigner la jeune femme, au cas où Ellen Pompeo ne resignerait pas. Il faut bien tenter quelque chose ma foi...

   En matière de lâcher-prise, de "let go", puisque c'est le thème de l'épisode, Richard est confronté à une nouvelle frasque de sa bien aimée Adele : la voilà qui est tombée amoureuse d'un autre patient dans sa maison de repos ! Je ne l'avais pas vu venir ce coup-là. Les auteurs y vont un peu trop fort à mon goût. Je ne suis pas sûr que ce rebondissement soit nécessaire. Mais il faut combler d'ici au final je suppose... Plus ça va, plus je me dis que l'ex-chief ne prendra pas sa retraite quoiqu'il arrive à sa femme : il ne peut pas vraiment s'en occuper 24/24 et si elle mourrait, il n'aurait plus que son travail. C'était en tout cas poignant, comme toujours. L'unique cas médical du jour entrecoupait intelligemment les questions sur l'avenir de chacun. Il était prenant. Vanessa Marano (Dexter, Switched At Birth) est vraiment une jeune actrice très talentueuse. Elle était déjà passée par la case Private Practice l'an dernier d'ailleurs. Son cas aurait mérité plus d'attention sans doute, peut-être en étant développé sur plusieurs épisodes, au moins deux, et penser cela est le signe qu'il était bon ! La panique de Bailey face à cette histoire d'enlèvement d'enfant semblait cacher une révélation. Finalement non. Du coup, son angoisse semblait légèrement exagérée mais Chandra Wilson a pris à bras le corps ce qu'on lui a donné pour briller comme à son habitude. 

vlcsnap_2012_04_22_23h57m36s56 vlcsnap_2012_04_22_23h58m34s127


// Bilan // Cet épisode de Grey's Anatomy amorce la dernière ligne droite de la saison dignement. On parle beaucoup de changement, on sent que la série est sur le point d'évoluer, quitte à ce que ce soit douloureux, on nous prépare... si bien qu'il serait presque décevant que la saison 9 soit dans la continuité des précédentes, dans la forme en tout cas mais il est hors de question que le fond change !

19 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 19]

dnes_season4_ga_derek_minib

Support System // 8 850 000 tlsp.

44030377


vlcsnap_2012_04_19_15h51m55s2 vlcsnap_2012_04_19_15h50m06s192

   Ce n'est pas la première fois que je me fais la remarque mais c'est peut-être la première fois que je l'écris (ma mémoire étant défaillante, je me trompe peut-être) : Grey's Anatomy est très frustrante parfois dans le sens où la plupart de ses meilleures scènes se déroulent en dehors de l'hôpital. C'était le cas ici et on avait envie de suivre Teddy, Arizona, Callie et Bailey dans leur "Ladies' Night", on avait envie d'assister aux révisions chez Meredith, on avait envie de rester plus longuement auprès de Cristina malgré l'atmosphère si pesante... Cet épisode donnait envie de sortir du cadre de la série médicale. C'est dire à quel point on est attachés aux personnages. Cela ne veut pas dire que ce que l'on nous a offert ici n'était pas bon, c'est juste que ça s'est arrêté pile au moment où l'on se sentait le mieux avec eux, et on sait que l'épisode suivant ne reprendra pas là mais plus tard, sans mention de ce qui s'est passé parce que ce n'était pas important. Juste des moments de vie banaux. 

    L'épreuve que Cristina et Owen traversent est horriblement banale, dans le fond. Beaucoup de couples y ont été confrontés. Dans toutes les séries soapesques, c'est l'un des passages obligés, souvent visités et revisités. Grey's Anatomy elle-même l'a déjà traité, évidemment. Le contraire aurait été étonnant au bout de 8 ans. Mais l'impact ici est extrêmement forte. Le téléspectateur ne peut que ressentir cette douleur lancinante. Le piège se referme sur le couple et sur nous en même temps. On souffre avec Cristina, mais on souffre aussi avec Owen. C'était important de nous montrer comment les événements s'étaient réellement déroulés. Ce serait trop facile de ne faire d'Owen qu'un monstre sans rien expliquer. Ce qui ne veut pas dire que l'on excuse son attitude. Simplement, il y a deux points de vue derrière toute histoire. Nous avons eu les deux sous les yeux. J'ai forcément été un peu déçu au départ d'apprendre que c'est avec une inconnue qu'Owen a fauté. Je m'étais déjà imaginé tout un plan diabolique des auteurs. Ils ont finalement opté pour la solution la plus crédible. On ne peut pas leur en vouloir. Ils ont même réussi à ne pas rendre cette femme détestable. Il y avait beaucoup de nuance dans tous les sens, particulièrement dans le jeu de Sandra Oh. Elle est définitivement formidable et si Grey's Anatomy n'était plus boudée par les cérémonies de récompense, l'actrice aurait bien mérité une nouvelle nomination pour sa prestation. Ses scènes avec Owen étaient puissantes, notamment celle dans la salle de bain où elle se rend compte de l'absurdité de la situation -elle, la grande chirurgienne en devenir qui est en larmes sur le sol à cause d'un homme- mais celles avec Meredith, au téléphone, étaient peut-être encore plus émouvantes. L'amitié qui les unit toutes les deux est tellement bien rentranscrite...

   A coté de ces allers et retours dans le temps un peu confus par moment, il était nécessaire de miser sur la comédie et la légéreté. Mark en chief d'un jour était excellent. Cela fait bien longtemps que le personnage n'avait pas été aussi drôle et... utile ! J'ai beaucoup aimé aussi l'affaire de la "Ladies' Night" parce qu'elle osait montrer à quel point l'être humain peut être égoïste parfois. Ce n'est pas nouveau dans Grey's Anatomy, puisque tous les personnages sont égocentriques, mais c'était quand même étonnant de la part d'Arizona, qui s'est bien rattrapée in extremis, et de Bailey, que l'on prend un pied fou à découvrir sous un autre jour, celui de la femme amoureuse. Elle était vraiment hilarante avec son Ben (qui l'est, lui, beaucoup moins). Les manigances d'April, Alex et Jackson pour utiliser les capacités de mémoire extraordinaires de Lexie étaient amusantes aussi dans leur genre, mais on a vu mieux. On est surtout content de voir tous les personnages intéragir. Le seul cas médical du jour était correct. Il était surtout une belle occasion de mettre Richard en avant, dont l'intérêt que les auteurs lui portent dernièrement est assez suspect. Je continue à croire que la saison 9 se fera sans lui...

vlcsnap_2012_04_19_15h52m13s179 vlcsnap_2012_04_19_15h50m26s138


// Bilan // Bien que les enjeux de la fin de saison ne soient pas encore dévoilés, cet épisode de Grey's Anatomy est très réussi, aussi bien dans sa gravité que dans sa légéreté.

10 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 18]

 dnes_season4_ga_christina_m

The Lion Sleeps Tonight // 8 190 000 tlsp.

44030376_bis


 vlcsnap_2012_04_09_22h33m52s161 vlcsnap_2012_04_09_22h30m01s160

   A bien des égards, on pourrait considérer The Lion Sleeps Tonight comme un épisode de remplissage. Il en a la fonction, il en a l'odeur mais au goût, il vaut un peu mieux que ça. Tous les épisodes ne peuvent pas faire des avancées gigantesques dans les intrigues, tous les épisodes ne peuvent pas nous faire nous tordre de rire, tous les épisodes ne peuvent pas nous émouvoir aux larmes... Celui-ci n'a rien fait de tout ça, c'est vrai, mais il nous a quand même diverti et c'est déjà pas si mal ! Déjà, le coup du lion dans les rues de Seattle à l'origine des cas médicaux du jour, c'est du Grey's Anatomy classique, un peu barré, surréaliste... On aime ! J'ai particulièrement apprécié le duo Richard/Avery : c'était très rafraîchissant de les voir se moquer de leurs patients. Ca n'arrive pas si souvent tout compte fait, et là, il y avait franchement de quoi ! En filigrane, on redécouvre un Richard qui endosse à merveille le rôle d'enseignant voire de mentor. Il est bien plus intéressant ainsi qu'en chief.

   Pendant ce temps-là, le Chief en poste ne fait pas grand chose qui soit lié à sa fonction. Les scénaristes ont clairement choisi de ne pas faire avancer le conflit entre Owen et Cristina alors ils meublent comme ils peuvent. Du coté de la jeune femme, c'est silence radio. Ce n'est pas passionnant. De son coté à lui, c'est déjà un peu plus intéressant : il a d'un coté Meredith qui condamne son attitude et qui ne veut même pas en entendre parler, et de l'autre Bailey qui, étonnamment, considère que son erreur est humaine. On la connait moins compréhensive d'habitude. Mais c'est toujours sa maturité qui prime et c'est peut-être le cas ici. Je suis toujours peu convaincu qu'une réconciliation puisse avoir lieu, d'autant que le problème de fond -le bébé- est mis en sourdine à cause de la tromperie mais il est pourtant à la base de tout... Et puis on ne sait toujours pas avec qui Owen a fauté. Si les auteurs venaient à en faire un mystère (en gros, s'ils ne  révélaient pas son idendité dès le prochain épisode) alors on pourrait considérer que la révélation risque de faire très mal... L'option Teddy reste plus envisageable mais après longue réflexion, ce serait vraiment trop trop moche. Je ne suis plus si certain que les scénaristes oseront. En attendant, Teddy apprend dans cet épisode à accepter son statut de veuve. Ce n'était pas absolument bouleversant mais l'émotion était présente. 

   Cela faisait un petit moment que Callie et Arizona coulaient tranquillement des jours heureux avec la petite Sofia... et Mark. Les événements de cette semaine ne devraient pas bousculer tout ça et tant mieux. On les veut heureuses encore longtemps. Le plus longtemps possible dans le cadre d'une série télé où personne ne peut nager dans le bonheur indéfiniment. C'était assez comique de constater qu'avant Callie, Arizona était une slut. Mais je n'ai pas bien compris si elle avait vraiment couché avec toutes les femmes qu'elle citait, ou si c'était juste pour l'agacer. Non parce que ça fait beaucoup quand même. Et je ne pense pas qu'il puisse y avoir autant de lesbiennes au métre carré ! En plus, ça sous-entend qu'elle n'est pas très regardante sur la marchandise... Non vraiment, ça ne ressemblait pas beaucoup à la Arizona que l'on connait. Je comprends le choc ressenti par Callie. Après, en remettant les choses en perspective comme l'a fait Arizona, Callie n'a vraiment pas de quoi se plaindre... Bref, c'était amusant ! Les nouvelles hésitations de Lexie à l'égard de Mark étaient sans grand intérêt. On a déjà assisté à ce genre de scènes dix foix. Qu'on en finisse avec ça ! Puis comme on refuse toujours de nous montrer la fameuse Julia... Pour une fois dans ma vie, je vais défendre Alex : il avait raison de s'inquiéter du comportement de Morgan et de s'éloigner d'elle. Cette fille est une cinglée et il en a connu bien assez pour pouvoir les repérer de loin maintenant ! Okay, elle est dans la détresse la plus totale et elle ne mérite pas d'être traitée comme une moins que rien mais il fallait remettre les choses en place. Cela dit, nulle doute qu'Alex commence à tomber amoureux. Ca sent l'intrigue foireuse à plein nez...

vlcsnap_2012_04_09_22h35m45s13 vlcsnap_2012_04_09_22h33m11s16 


// Bilan // C'est ce qui s'appelle faire habilement du remplissage et ça marche !

19 mars 2012

Grey's Anatomy [8x 17]

 dnes_season4_ga_meredith_mi

One Step Too Far // 9 620 000 tlsp.

 44030376_bis


 vlcsnap_2012_03_18_23h46m10s139 vlcsnap_2012_03_19_00h02m25s163

   Une série prend toujours de gros risques quand elle entraîne certains de ses personnages principaux sur des voies où l'on aurait préféré ne jamais les retrouver. Grey's Anatomy ne fait pas partie de celles où l'on a envie d'en "adorer détester" un. C'est plutôt réservé aux guilty pleasures et elle n'en est pas un. On se retrouve par contre à devoir détester "pour de vrai" un des héros parfois. Et ce n'est pas facile à accepter. Je m'étais fait une raison pour Derek. J'aime le couple qu'il forme avec Meredith mais je n'aime pas ce qu'il représente individuellement. Plus le temps a passé et plus son charme a fané. Je n'y ai jamais été sensible pour tout dire mais je me rends bien compte de la différence entre hier et aujourd'hui malgré tout. Il avait toutes les bonnes raisons d'être en colère contre Lexie et Meredith cette semaine. Elles ont sérieusement merdé. Mais rien n'y fait, c'est à lui qu'on en veut quand même ! D'un point de vue scénaristique, l'objectif est simple et clair : Meredith avait déjà compris qu'il valait mieux qu'elle laisse tomber la neuro pour éviter les disputes professionnelles avec son mari qui ont forcément des répercussions sur leur vie affective, mais pas Derek. Maintenant, il devrait avoir appris sa leçon. Le plus moche dans tout ça -hormis l'état de cette pauvre patiente bien entendu- c'est la descente aux enfers de Lexie, à qui il n'arrive rien de bien depuis un bon bout de temps ! Les auteurs ont parfaitement le droit de la maltraiter mais j'aimerais qu'ils le fassent... mieux. 

   Doit-on détester Owen pour ce qu'il a avoué avoir fait ? Oui. Oui. Oui. Il multiplie les erreurs depuis qu'il est devenu chief (même si ça n'a rien à voir a priori) et celle-là, plus que toutes les autres, a quelque chose d'impardonnable, surtout au sein d'un couple déjà à ce point fragilisé. On pourrait bien lui trouver des circonstances atténuantes, c'est vrai. La détresse, la haine, le désarroi. On pourrait, mais on ne peut pas. On ne peut que se ranger du coté de Cristina et ce depuis le début de leurs frictions transformées en failles puis en gouffre. Leur histoire ne peut plus repartir. En théorie, la prochaine phrase de Cristina sera "Avec qui ?" Car oui, dans ces cas-là, c'est ce que l'on veut savoir. Même si on ne connait pas cette personne. Ce n'est donc pas l'infirmière Emily (qui a parlé dans cet épisode, houra !). Qui d'autre ? Une fille rencontrée au hasard, que l'on a jamais vu et que l'on ne verra peut-être jamais ? Ou bien une de nos héroïnes ? Et là, si on commence à faire des hypothèses, on se rend vite compte que le champ est réduit. Eliminons d'office Bailey, Meredith, Lexie et Arizona. Malgré un rapprochement récent et douteux avec Callie, je pense que l'on peut tuer l'idée dans l'oeuf. Il nous reste donc : April et Teddy. Cela fait quelques temps que la première n'a rien apporté -j'entends les médisants au loin dire qu'elle n'a jamais rien apporté et je ne vous soutiendrais pas !- et ce serait extrêmement complexe de le justifier s'il s'agissait de la seconde. Pourtant, je crois bien que c'est l'option la plus probable. Deux âmes perdues qui se sont aimées par le passé... la ligne si fine entre l'amour et la haine... peut-être que dans un grand moment de faiblesse commun, ils se sont laissés aller. Ce serait absolument terrible mais je vois très bien Grey's Anatomy oser. On est manque d'intrigue coup de poing en ce moment en plus... Avant d'arriver à cette conclusion choquante, on a eu droit à des scènes correctes mais pas formidables entre Cristina et Emily. Le parallèle avec le cas médical manquait vraiment de subtilité. 

   J'attendais avec impatience le retour probable de Catherine, la mère de Jackson, après sa venue tonitruante au Seattle Grace plus tôt dans la saison. Ce n'était pas aussi fun et tendre que la première fois, mais Debbie Allen a quand même réussi à être géniale et elle me donnerait presque envie de lancer une pétition pour qu'elle rejoigne la série à plein temps la saison prochaine. Tiens, elle ferait une très bonne chief ! Non ? Un autre personnage a été introduit pour l'occasion mais je suis moins sûr d'avoir envie de la revoir même si elle m'a fait plutôt bonne impression. Asha est jolie, sympathique et elle a réussi à décoincer Avery. Elle envisage de poursuivre son apprentissage dans cet hôpital... Les graines sont plantées. On verra si elles germent. Ca ne ferait pas de mal à Jackson en tout cas ! Catherine est le genre de personnage qui est capable d'avoir une bonne alchimie avec à peu près tout le monde, en partie grâce à son humour et son énergie, et son duo avec Richard était particulièrement réussi. Le thème de l'épisode était le flirt et c'est le leur qui avait le plus de sens. Heureusement, il n'a pas abouti. C'eut été vraiment moche pour cette pauvre Adele. Le flirt entre Alex et Morgan ne m'inspire rien de positif. Callie n'en veut pas. Arizona n'en veut pas. Nous n'en voulons pas non plus ! Laissez cette femme repartir et offrez un rôle de plante verte à Karev !

vlcsnap_2012_03_19_00h20m19s149 vlcsnap_2012_03_19_00h16m13s249


// Bilan // En principe, à ce stade de la saison, Grey's Anatomy connait un petit creux -comme beaucoup d'antres- juste avant que les enjeux de fin de saison ne se mettent en place. En partant de là, on peut dire que cet épisode est correct. 

28 février 2012

Grey's Anatomy [8x 16]

 dnes_season4_ga_derek_minib

If Only You Were Lonely // 9 060 000 tlsp.

 68259554


vlcsnap_2012_02_27_01h27m18s191 vlcsnap_2012_02_27_01h30m14s168

   En découpant intrigue par intrigue cet épisode de Grey's Anatomy, je le trouve finalement pas si mauvais. Disons simplement que l'ensemble n'était ni très équilibré, ni très digeste, et que le tout manquait un peu de punch. Les sorties régulières du Seattle Grace pour assister à la détériotation rapide de l'état d'Adele n'ont certainement pas aidé, mais il s'agissait en même temps des meilleures scènes. Loretta Devine, magistrale comme à son habitude, a trouvé plus que jamais en James Pickens Jr. un partenaire en or. Le moment où il craque était particulièrement bouleversant et le destin du personnage est clairement en train de se jouer alors que celui d'Adele laisse peu de place à l'espoir. Va-t-il laisser sa femme entrer dans une institution spécialisée ou prendre sa retraite pour s'occuper d'elle 24/24 ? La solution la plus raisonnable, on la connaît. Meredith parviendra-t-elle à la lui faire accepter, à moins que ce ne soit un autre personnage ? Et qu'adviendra-t-il de Richard lorsqu'Adele sera partie ? Entre lui et Teddy, ça risque de faire beaucoup de veuvage dans les parages... Teddy, justement, n'est pas gâtée dans cet épisode avec une storyline très secondaire -pour le moment- qui vise à faire monter d'un cran la pression avec Owen. J'étais d'ailleurs surpris que Callie le soutienne. Il en faut bien une, remarque... Il ne peut toujours pas compter sur Cristina qui s'est mise dans la tête qu'il l'a trompée. Et avec Summer Glau s'il vous plaît ! On savait que l'actrice rejoignait la série pour un épisode, mais il semblerait que son arc s'étende finalement à plusieurs passages. C'est à espérer en tous cas car elle n'a même pas ouvert la bouche cette fois ! Je doute que Shonda l'ait engagée pour si peu de toute façon. Je n'ai pas d'affinités particulières avec l'actrice mais elle pourrait être un bon ajout sur le long terme, si son personnage, l'infirmière Emily, venait à être intéressante. Je n'ai aucun doute en tout cas : elle n'est pas la maîtresse d'Owen, quand bien même elle le souhaiterait vivement. Cristina risque de se ridiculiser...

   Penchons-nous maintenant sur le cas d'Alex ! Je parle rarement de lui sur un ton élogieux mais cette semaine, comme la précédente, il se révèle beaucoup plus sympathique qu'à l'accoutumée. Aurait-il enfin mûri ? Il serait grand temps. Ses compagnons de route depuis le début de la série ont entamé leur évolution depuis un moment maintenant. A son tour ! Sa réaction face à Chris, le petit ami de Morgan, n'était pas celle que l'on attendait de sa part. En temps normal, il aurait agi comme un gros con et aurait été encore plus détestable que celui dont il dénonce le comportement. Pas cette fois. Son attitude protectrice et douce envers Morgan était presque émouvante, son envie de transmettre son savoir à Lexie tout à fait inédite et sa façon de rabaisser Chris tout à fait subtile ! Arizona peut être fière de son élève, et de Lexie aussi en passant. La jeune femme ayant une année de moins que ses collègues, elle est toujours en quête de sa spécialité idéale. La pédiatrie lui irait à ravir et la perspective d'un trio avec Arizona et Alex sur le long terme est plutôt enthouasiasmante.

   Malheureusement, pendant qu'Alex se trouve une raison d'exister dans l'univers de Grey's Anatomy, la présence d'Avery est de moins en moins probante. Les scénaristes n'arrivent décidemment pas à écrire pour lui alors qu'il est plein de ressources. L'associer systématiquement à Mark n'aide sans doute pas. Encore, si leur "bromance" était plus assumée, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas -encore- le cas. C'est à peine amusant. Mark n'en ressort pas non plus particulièrement grandi. Pourquoi Julia n'apparaît toujours pas ? Désolé, mais j'ai du mal à me faire une raison. On va bientôt apprendre qu'ils se sont séparés hors champ et on aura jamais rien su d'elle... April apparaît de temps à autre. Je suppose que la grossesse de l'actrice est bien pratique pour expliquer que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d'elle actuellement. Les petites scènes drôles sur les cheveux de Zola m'ont bien fait marrer, sinon.

vlcsnap_2012_02_27_01h30m49s6 vlcsnap_2012_02_27_01h26m34s8


// Bilan // Il ne se dégage pas de cet épisode Grey's Anatomy ce qui fait habituellement la force de la série : du rythme, une bonne gestion des nombreux personnages, de l'humour... Seule l'émotion a vraiment répondu présente.

23 février 2012

Grey's Anatomy [8x 15]

dnes_season4_ga_derek_minib

Have You Seen Me Lately? // 8 310 000 tlsp.

44030376


 vlcsnap_2012_02_20_23h10m08s84 vlcsnap_2012_02_21_23h48m37s23

  Et encore un crossover de gâché entre Grey's Anatomy et Private Practice. Le pire (ou le meilleur ?) c'est que vu l'état du spin-off actuellement en terme d'audiences, il se peut qu'il s'agisse aussi du dernier. Derek aurait eu une belle occasion de se rendre à Los Angeles il y a de ça quelques épisodes (excellents) pour soutenir sa soeur qui était alors en très mauvais état (je vais éviter de spoiler pour ceux qui n'ont pas encore vu les épisodes en question) mais non, il est resté bien au chaud dans son hôpital à Seattle. Alors c'est Amelia qui vient, à la base pas vraiment pour se réconcilier avec son frère mais on sait très bien que c'est là où les scénaristes veulent nous amener. Le cas médical ? Un simple prétexte puisque la patiente n'apparaît même pas à l'écran. Difficile alors de donner envie aux téléspectateurs de Grey's de poursuivre avec Private. N'était-ce pas le but pourtant ? De toute façon, les intéractions d'Amelia avec le reste du casting se limitent à Derek et Lexie, laquelle fait d'ailleurs une excellente médiatrice et donne un peu plus d'intérêt à ces scènes peu engageantes. Comme je le disais dans cet article imaginant le sauvetage de Grey's Anatomy afin qu'elle perdure, un transfert d'Amelia (et d'Addison et Sam) en cas d'annulation de Private serait bienvenue. La mini Shepherd n'aurait pas trop de mal à s'intégrer je pense...

   Le crossover était tout à fait anecdotique mais, à vrai dire, le reste de l'épisode aussi globalement. Il était routinier et un peu lent au démarrage. Les divers passages montrant Cristina et Owen en thérapie de couple n'ayant pas aidé, il faut bien le dire. J'adore leur intrigue, je n'ai aucun problème avec ça, mais les auteurs sont clairement dans une impasse. Ils savent certainement où ils veulent aller mais pas forcément comment. Ils ont malheureusement choisi une voie trop empruntée. Du coup, les scènes étaient répétitives et les personnages en devenaient franchement antipathiques. Que cela cesse, et vite ! Les cas médicaux des uns et des autres étaient plutôt amusants, la palme revenant clairement à Bailey. Un peu plus et elle aussi devenait énervante cela dit. Les scénaristes ont su s'arrêter à temps. Son opposition à Mark était originale d'une certaine façon puisque les deux personnages sont rarement amenés à dialoguer. En revanche, Arizona et Alex travaillent souvent de pair ces temps-ci. C'est vrai que leur duo fonctionne relativement bien. C'était à nouveau le cas ici. Mais l'intrigue dans son ensemble n'était pas passionnante. Si encore on avait connu un peu cette médecin interne sortie de nulle part... De toute façon, tout ce qui touche à Karev a tendance à me repousser, même quand c'est bien écrit. C'est comme ça. A part ça, super scène entre Callie et Richard, très décalée et surprenante. Le duo Callie/Meredith était pas mal non plus dans son genre et un cas médical loufoque comme celui-ci, ça nous avait manqué !

vlcsnap_2012_02_21_23h48m00s169 vlcsnap_2012_02_21_23h47m31s137


// Bilan //  Un épisode quantitavement bien fourni en intrigues, surtout médicales, mais qualitativement un peu faible. La saison 8 de Grey's Anatomy a besoin d'un petit coup de pied dans la fourmilière pour être relancée jusqu'à son dénouement.

16 février 2012

Grey's Anatomy [8x 14]

dnes_season4_ga_christina_m

All You Need Is Love // 10 270 000 tlsp.

44030377


vlcsnap_2012_02_16_01h18m27s225 vlcsnap_2012_02_16_01h17m20s66

   On sait Grey's Anatomy particulièrement douée pour plonger ses personnages dans les pires des horreurs avec aplomb mais, de temps à autres, elle est aussi capable de leur offrir quelques moments de bonheur simples. Et c'est sans doute parce qu'on est trop habitués à les voir souffrir que lorsqu'ils sont heureux, on est encore plus heureux pour eux qu'ils ne le sont eux-même ! Cette Saint Valentin aura donc été lumineuse pour les jeunes parents Meredith et Derek, qui s'amusent comme des adolescents pendant que Lexie, qui n'a rien de mieux à faire en ce jour, s'occupe de Zola. On ne se lasse pas de les voir souriants et complices. Et on se permet même de croire que ça va durer... Callie et Arizona n'ont pas bénéficié d'un temps d'antenne énorme mais suffisamment en tous cas pour nous ravir de leur plénitude communicative. Puis c'était sympa de revisiter la caravane de Derek, sur les hauteurs boisées de Seattle. Par contre, j'ai poussé -littéralement- un cri d'horreur en voyant leur progéniture, la petite Sofia, le temps d'un plan. Qu'est-ce que c'est que cet enfant horriblement laid ? Quant à Bailey, c'est bien simple : on l'a rarement vue aussi rayonnante ! Ben est bien trop prétentieux pour être LE Prince Charmant, mais l'alchimie entre Jason George et Chandra Wilson est indéniable et permet de pardonner quelques niaiseries inutiles. Le dîner aux chandelles à l'hôpital, c'était légèrement too much. Puis je suis un peu déçu de ne pas avoir vu Miranda en talons aiguilles. Elle aurait été magnifique. Ou ridicule.

   Bien évidemment, cette fête des amoureux n'aurait eu aucun intérêt si tout le monde avait nagé dans le bonheur le plus parfait. On ne peut pas dire que Lexie a vécu une soirée aussi horrible que prévue puisqu'elle l'a terminée avec les deux derniers hommes qui ont compté dans sa vie : Mark et Jackson. Malheureusement, l'épisode s'arrête quand le fun commence. J'aurais bien aimé parier sur une partie à trois mais je me fourvoie clairement. Je suppose qu'on ne reparlera plus de ce moment super gênant et bizarre pour elle et qu'il n'aura aucune conséquence particulière. C'était bien agréable de voir Lexie un peu plus que d'habitude, je dois dire. On pourrait regretter que les scénaristes ne l'utilisent pas mieux et plus souvent mais l'occasion se présentera peut-être plus tard, si la série dure encore un moment... Son intrigue médicale était assez horrible dans son genre et aurait pu être excellente si la petite-amie du patient n'avait pas été aussi horripilante dès le départ. Sinon, j'ai un vrai problème avec Mark et surtout sa copine invisible. Pourquoi se refuser à la montrer davantage ? Cela ne fait que rendre ce triangle amoureux ennuyeux et prévisible. La soirée a été particulièrement douloureuse pour Richard mais hors antenne. Pourtant, la scène où il raconte à Bailey son drame était très émouvante. Autant dire que la suite s'annonce d'une teneur lacrymale rarement égalée... Alex a passé une bonne fête, lui. Il a lu une lettre à une petite fille. Il a montré son humanité. Ca arrive une fois pas an. C'était dans cet épisode.

   Et puis il y a bien entendu Cristina et Owen, plus en crise que jamais, qui ont vécu une atroce Saint Valentin malgré une toute petite touche d'espoir à la fin, histoire de ne pas trop nous déprimer. Cristina a l'air de vouloir leur donner une dernière chance... encore une dernière chance... j'ignore sous quelle forme elle va se matérialiser car à l'heure actuelle, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait les sauver. Et je ne veux pas que ça arrive de toute façon. Je suis peut-être cruel mais c'est le genre de couple qu'on a juste pas envie de voir épanoui, contrairement à Derek et Meredith. Ils nous ennuieraient. La scène de l'ascenseur était émouvante, tout en retenue, mais celle qui a opposé Teddy à Owen peu de temps après était plus bouleversante encore. Je vais encore paraître cruel mais je n'ai pas envie qu'ils se réconcilient. Pas avant longtemps. Ce serait trop facile de pardonner si vite, même d'ici à la fin de la saison et même si Teddy se rend compte qu'elle avait besoin de projeter toute sa douleur sur quelqu'un et que c'est lui qu'elle a choisi (à juste titre). Et puis c'est excitant car on fonce vers l'inconnu les concernant : comment Teddy va-t-elle se remettre de la mort d'Henry ? Comment Owen va tenir le coup, avec toutes les responsabilités qui sont les siennes désormais en tant que Chief ? Bon courage aux auteurs parce que, pour le moment, je ne les imagine même pas rester dans la série en fait. Je voudrais un Owen Hunt out, une Addison Montgomery qui le remplace et puis... non, je ne sais pas vraiment pas ce qu'on va faire de Teddy.

vlcsnap_2012_02_16_01h15m36s49 vlcsnap_2012_02_16_01h16m28s54


// Bilan // Grey's Anatomy a fêté la Saint Valentin à sa façon, entre rires et larmes, avec toujours autant de pertinence et de puissance dans les dialogues et dans les prestations des uns et des autres. 

26 janvier 2012

Grey's Anatomy [8x 12]

dnes_season4_ga_christina_m

Hope For The Hopeless // 9 420 000 tlsp.

61074943_bis


 vlcsnap_2012_01_23_02h22m29s209 vlcsnap_2012_01_23_02h23m29s42

   Non seulement cet épisode de Grey's Anatomy était tout à fait bouleversant mais, en plus, il était particulièrement important pour l'évolution des personnages et pour la suite de la saison. Bref, il était indispensable. Un must-see. A de nombreux moments, j'ai vraiment eu l'impression d'être devant un épisode de la saison 2 ou 3. Le Grey's Anatomy diablement efficace des débuts en somme, qui a laissé place depuis à un autre, moins réussi dans l'humour mais toujours aussi bien construit et émouvant. On dirait bien que ça y est, Shonda sait comment elle terminera la saison 8 et a défini les étapes pour y arriver...

   A quel moment de la saison interviendra la mort d'Adele ? Peut-être pas à la toute fin, comme je le pensais initialement, mais dans quelques épisodes seulement. Sa condition s'aggrave, la folie la guette. Loretta Devine n'a définitivement pas volé son Emmy l'an passé. Rien qu'avec ses scènes dans cet épisode, elle peut prétendre à remporter la statuette à nouveau ! Elle était parfaite. Même si la probabilité pour qu'un homme ait vécu avec deux femmes qui ont toutes les deux souffert de la maladie d'Alzheimer est faible, le parallèle dans le bloc opératoire entre Adele, Richard et Meredith dans le rôle d'Ellis était pertinent. La scène en elle-même était vraiment superbe, le passage sur My Funny Valentine tout particulièrement, mais ce qui était très touchant aussi mais de manière plus subtile, c'était de voir Meredith apporter de l'aide à Richard pour calmer Adele. Cette bienveillance a d'ailleurs trouvé une réciproque lors de l'anniversaire de Zola lorsqu'il l'a prise dans ses bras et qu'il a rappelé à la jeune femme qu'elle était d'ores et déjà une bien meilleure mère que sa mère. L'intrigue autour du choix de Meredith sur sa spécialité m'a plu aussi parce qu'elle était traitée avec beaucoup de finesse mais, dans le fond, elle n'a pas tellement d'intérêt étant donné que l'on sait très bien quel sera son choix. Je me demande d'ailleurs, du coup, si le prochain épisode -celui sur l'univers alternatif- ne partirait pas de ce prétexte-là... Pouquoi pas ?

   Depuis la mort d'Henry, pardoxalement, le duo Cristina/Teddy n'a jamais été aussi... fun ! Leur petit stratagème pour pouvoir opérer était hilarant. Leur complicité fait vraiment plaisir à voir, surtout après tout ce qu'elles ont vécu ensemble. Cela ne fait évidemment pas les affaires d'Owen mais j'ai encore beaucoup de mal moi-même à lui pardonner son énorme faux pas. Il s'est très mal comporté dans cet épisode mais peut-être pas au point de mériter une telle souffrance lors de la scène finale. A plein de moments cet épisode était bouleversant, comme je l'ai déjà souligné, mais ce passage-là était une sacrée claque ! Et tant pis si Kevin McKidd n'est pas toujours à la hauteur de l'excellence de Sandra Oh. La scène n'en était pas moins forte. Et pour terminer sur tout ce qui touchait à l'émotion, les cas médicaux étaient particulièrement réussis. Celui des soeurs était surtout drôle, mais celui du petit garçon malade était... les synonymes de "touchant" commencent à me manquer... Enfin, vous avez compris. Je trouve d'ailleurs que Cheryl White, qui joue la mère, mériterait d'être davantage qu'une guest dans tout un tas de séries. A quand un rôle régulier ?

  Pour la partie plus divertissante, on a pu compter sur "Calzona" et Mark, même si je regrette que Julia apparaisse encore si peu et de loin. Il y a vraiment quelque chose à faire de ce personnage, il semble avoir du potentiel... J'espère qu'elle n'est pas juste là pour combler en attendant que Lexie et Mark se remettent ensemble, ce qui arrivera tôt ou tard, qu'on le veuille ou non. Je n'ai pas bien compris pourquoi April,  Jackson et Alex voulaient déménager alors que théoriquement, Meredith et Derek sont censés emménager dans leur "maison-bougies" sur les hauteurs de Seattle... un jour. Mais bon, ce ne serait pas inintéressant de créer une nouvelle dynamique ailleurs, tant que le foyer des Grey ne disparait pas de la série. C'est le deuxième décor le plus important après l'hôpital quand même ! Tiens, Lexie et Mark finiront peut-être par y couler à leur tour des jours heureux... 

vlcsnap_2012_01_23_02h31m04s240 vlcsnap_2012_01_23_02h24m31s141


// Bilan // Face à des épisodes comme celui-là, je me dis que Grey's Anatomy n'est vraiment pas qu'un "simple" drama médical comme il y en a eu tant d'autres et comme il y en aura encore beaucoup. Il s'agit vraiment de l'un des meilleurs dramas, networks et câble confondus, encore aujourd'hui. 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 279
Derniers commentaires
Archives
Publicité