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Des News En Séries, Le Blog
ryan murphy
13 octobre 2011

American Horror Story [Contre Critique - Pilot]

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American Horror Story est typiquement le genre de série que l'on adore ou que l'on déteste. J'ai adoré (la preuve ICI) mais UglyFrenchBoy, lui, a détesté. A son tour d'exprimer sa version des (mé)faits...

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-  “You think I'm crazy?”

-  “No. I think you're creative.”

   Cette simple réplique résume à elle seule l’état d’esprit de Ryan Murphy et Brad Falchuk en proposant le grand n’importe quoi qu’est le pilote d’American Horror Story, sous couvert d’une prétendue créativité artistique. Son seul mérite est celui de diviser son public, au point d’assister à un clivage. Une (agaçante) tendance s’élève cependant, celle de justifier les qualités de la série en condamnant ceux qui ne « peuvent pas aimer », comme si le fait de ne pas adhérer à ce fourre-tout visuel faisait des détracteurs des êtres « pudiques »  et « cartésiens ». Je dirais, au contraire, et uniquement pour contrebalancer, qu’il s’agit d’une différence d’exigence.

   Le problème n'est pas tant que certaines scènes soient dérangeantes ou angoissantes. Après tout, c'est ce que l'on attendait du projet et ce que l’on a peu eu dans ce format à ce jour. Ce qui est contestable, en revanche, c'est sa mise en scène, l’exercice de style que représente ce pilote, sans compter une trame narrative bancale.  Sous prétexte de s’affranchir d’un quelconque format, ce qui, soit prête à sourire venant des deux papas de Glee, soit traduit une grande frustration chez Ryan Murphy, on nous propose une œuvre dénuée de sens. Il n’en faut pas plus pour certains pour crier au génie. Reste à comprendre où est le génie. American Horror Story semble ne rien dénoncer, fait dans la surenchère (fétichisme, masturbation, adultère, automutilation et fausse couche), feint de jouer sur des références au genre qui se résument à une succession de clichés et effraie en réalité uniquement par le sadisme des scénaristes vis-à-vis des personnages. En ressortiront-ils indemnes ? Probablement pas, mais la série ne prendra sans doute pas la peine de s’intéresser à ses héros, seulement à leurs névroses. 

   Ben Harmon (Dylan McDermott) craint de céder à ses pulsions (la masturbation suivie par ses pleurs peut être une bonne idée sur le papier mais s’avère totalement ridicule à l’écran), et la maison en joue en transformant, à ses yeux uniquement, la housekeeper  (d’ailleurs qui rémunère cette bonne vieille femme incarnée par Frances Conroy ?) en fantasme de la soubrette, ô combien répandu. Il en est de même pour sa femme, Vivien Harmon (Connie Britton) qui, au final, voit son mari à la place de la combinaison en latex qui la pénètre. S’agit-il du jeune Tate ou d’un fantôme ? Difficile d’obtenir du concret face à une scène de viol dérangeante (uniquement pour sa représentation). La demeure explore donc  les peurs les plus intimes de chacun et la caméra les retranscrit de façon peu subtile. De même qu’en grandissant dans un tel environnement, Violet (Taissa Farmiga) va inévitablement s’engouffrer dans une folie que l’on peut attendre d’une adolescente dont la scarification n’a pour but que d’attirer l’attention sur elle (« Si tu veux te tuer, coupe verticalement. Si tu veux te tuer, ferme aussi la porte »). Voilà une galerie de personnages unidimensionnels peu réjouissante et prétexte à de l’exhibitionnisme de bas étage comme les chaînes du câble ont eu trop tendance à proposer il y a quelques années. Du côté des secondaires, on peut apprécier Jessica Lange, qui en fait tout de même trop, pour mieux se désoler de voir Denis O’Hare réduit à une effrayante apparence. Après sa participation dans True Blood ou encore son rôle de médecin dans L’Échange,  l’acteur a prouvé que son charisme et son seul jeu suffisaient à le rendre effrayant et crédible en psychopathe. Un artifice de plus dans un pilote qui n’en manque pourtant  pas. Ses traces de brûlures justifient ici une tendance à la pyromanie qui semble habiter les patriarches, comme si tous les cas précédents ne suffisaient pas…

   Si l’on fait abstraction du questionnement légitime sur la santé mentale des créateurs, c’est surtout sur le talent de réalisateur de Murphy et de ses équipes techniques que l’on peut s’interroger.  Les changements brusques de focales, totalement désuets, appuyaient l’effroi dans les films d’Hitchcock, ils soulignent simplement une utilisation hasardeuse ici. Quant aux effets maîtrisés, généralement déconseillés aux épileptiques, ils ont été maintes fois utilisés dans le cinéma d’épouvante ces dernières années, tels les flashs dans la cave pour servir un montage stroboscopique. Pour couronner tous les poncifs du genre, American Horror Story ne se prive pas de plans sur des membres du corps humain conservés dans du formol. Reste un tout totalement disparate, une tentative désespérée d’instaurer une ambiance glauque puisque le scénario ne suffit visiblement pas... On échappe heureusement au sanguinaire, mais au profit du glauque et de l’exhibitionnisme, le tout dans un exercice de style proche du brouillon. Les choix esthétiques, intrigants dans les trailers, se révèlent n'être que des cache-misère. Un beau gâchis au vu du casting.  

Et vous, de quel coté vous rangez-vous ?

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8 octobre 2011

American Horror Story [Pilot]

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Pilot // 3 200 000 tlsp.

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 What About ?

La famille Harmon, composée d'un psychiatre pervers, de sa femme meurtrie et de leur fille satanique, s'installe dans un manoir... hanté, après l'adultère du père et la fausse couche de la mère. Les esprits rôdent et sont bien décidés à les torturer, afin de les confronter à leurs plus grandes peurs...

Who's Who ?

Créée par Ryan Murphy (Popular, Nip/Tuck, Glee) et Brad Falchuck (Glee, Nip/Tuck). Avec Dylan McDermott (The Practice, Big Shots, Dark Blue), Connie Britton (Friday Night Lights), Jessica Lange (King Kong, Frances, Tootsie), Denis O'Hare (True Blood, The Good Wife), Frances Conroy (Six Feet Under), Alexandra Breckenridge (Dirt), Evan Peters (Kick-Ass), Taissa Farmiga...

So What ?

    Le sucre acidulé ne dégouline plus de la bouche de Ryan Murphy, le créateur de Glee. Quelle est donc cette substance sombre et rance mais familière qui suinte de son esprit malade ? American Horror Story vous pénétre par tous les pores, vous met tout les sens en éveil, vous fascine et ne vous lâche plus. La question n'est finalement pas de savoir s'il s'agit d'une bonne série, car c'est indéniablement le cas -elle est originale, dérangeante, marquante et bouleversante à sa manière, ce que la quasi-totalité des dramas d'aujourd'hui ne sont pas- mais plutôt pendant combien de temps et jusqu'à quel degré êtes-vous capable de résister à son ambiance foutraque et angoissante, coincé entre son manoir glauque et ses héros cafardeux, parfois sinistres. Il y a les téléspectateurs qui aiment se faire bousculer, pousser dans leurs retranchements, qui acceptent de faire sonder leur noirceur et leur part de perversion -je fais partie de ceux-là- et qui apprécieront donc la série à sa juste valeur, uniquement pour ce qu'elle est, jusque dans ses maladresses, et puis les autres, plus fragiles, plus cartésiens, plus prudes, qui ne verront dans cette tentative qu'un vain besoin d'effrayer et de choquer. 

   A moins d'être terrorisé à la vue de la moindre goutte de sang, du premier squelette venu ou du trisomique du coin, il ne me semble pas que l'on puisse être horrifié une seule seconde par cette Story qui suggère bien plus qu'elle ne montre. Décrite comme un thriller psychosexuel, une définition qui lui sied effectivement bien, la série privilégie toujours l'ambiance, quitte à user d'effets de style peu convaincants. Le style vieux film avec la bande qui saute, par exemple, n'est pas une grande réussite. La réalisation de Ryan Murphy est proche de celle de Nip/Tuck lors de ses heures les plus glorieuses (j'ai pensé inévitablement au Découpeur en voyant arriver cette silhouette toute de latex vêtue) et un excellent travail a été fait au niveau de la bande-son tant dans les morceaux choisis que dans les compositions originales. Les sons étranges et sourds, mettalliques, se confondent aux chuchottements et aux gémissements qui bruissent de toutes parts dans la maison des fantasmes et des phobies.

   La distribution est absolument impeccable, du plus petit au plus grand rôle. Dylan McDermott, après des années de perdition, retrouve enfin un personnage d'envergure, dont les consultations, proches de celles de Troy et McNamara, risquent de nous réserver parmi les scènes les plus profondes et introspectives de la série. Le patient du premier épisode, dangereux et amené à rester dans les parages, est ahurissant. Sa vision de la vie, qui consiste à la réduire à la mort, témoigne d'une réalité d'aujourd'hui qui rappelle la tuerie de Colombine, entre autres. Passera-t-il à l'acte ? C'est d'ailleurs dingue comme les passages se déroulant au lycée sont à l'opposé, au moins dans la forme, de Glee. On est dans un tout autre monde, alors que les problèmes rencontrés par ce garçon ou par la fille du héros, sont les mêmes que ceux de la chorale de McKinley. De toute façon, tous les personnages d'American Horror Story, sans exception, de la voisine psychotique (exceptionnelle Jessica Lange) à la gouvernante provocante (étonnantes Frances Conroy et Alexandra Breckenridge) en passant par le serial-killer brûlé vif (toujours parfait Denis O'Hare), sont d'une force incroyable. Vivien Harmon, la mère de famille, obtient probablement la palme du personnage le plus habité grâce à la performance sans fausse note de Connie Britton. La scène de dispute est un des moments les plus intenses à la télévision cette année.

   American Horror Story, comme Nip/Tuck en son temps, repousse les limites de ce qu'il est possible de faire à la télévision américaine en osant le malsain, en déjouant le Malin. Ultra-référencée, elle est une poupée vaudou désarticulée qu'il faudra apprendre à apprivoiser avec le temps, pour qui se sent d'attaque.

How ?

5 mars 2011

[Interview] Glee - Dante Di Loreto

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Rencontrer des acteurs, c'est génial. Rencontrer des producteurs, ça semble tout de suite moins glamour mais c'est souvent plus instructif aussi. Dante Di Loreto est le producteur exécutif de Glee et il explique ici plus précisément en quoi consiste concrétement son métier. Et puis il parle des guests, de Madonna, de ses personnages favoris, du pilote de Pretty/Handsome...

28 novembre 2010

Glee [2x 07]

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The Substitute // 11 7oo ooo tlsp.

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  Le problème de cet épisode, qui est plutôt bon au demeurant, c'est qu'il nous rappelle à quel point le personnage de Will est inintéressant et ce depuis le pilote. Il est sympa, il chante bien, il danse bien, il "présente" bien mais il ne réussit pas à créer un quelconque engouement contrairement à beaucoup d'autres personnages de Glee. Quand il est drôle, c'est à ses dépens. Quand il participe à une scène émouvante, ce n'est jamais lui qui nous touche. Pire, ce n'est pas avec du gel que ses cheveux tiennent debout mais avec de la guimauve. Tout ça pour dire que Gwyneth Paltrow dans le rôle de Holly Holliday (quelle belle trouvaille), remplaçante temporaire de Will, est simplement géniale et on ne pourra que la regretter puisque sa participation à la série se limite à cet épisode. Même si je savais que l'actrice se débrouillait bien en chant, je ne l'avais jamais vue à l'oeuvre et je dois dire que j'ai été bluffé ! Dans les numéros de danse, elle était super à l'aise, même si sa sexy attitude était hésitante, et au niveau du chant je n'ai pas la moindre réserve. Elle était géniale ! J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le mash-up Umbrella/Singin' In The Rain, du plus bel effet. Le Forget You du début était très sympa aussi mais le fait que les paroles soient transformées (Fuck You étant le titre de la chanson à la base) pour éviter la censure m'a trop énervé pour que je puisse apprécier pleinement la prestation de Mme Chris Martin (tiens, j'aurai bien aimé qu'elle chante du Coldplay pour le clin d'oeil). Le passage "Chicago" (je crois) avec Lea Michele était vraiment bon aussi. Le truc c'est que je n'aime pas trop ce genre de chansons, je décroche vite. Holly Holliday me manquera !

   Revenons-en à Will... Il a donc remis le couvert avec Terri, ce qui devait arriver tôt ou tard. Je suis toujours ravi de retrouver Jessalyn Gilsig parce que je l'aime beaucoup mais Terri ne m'a jamais emballé. Il y avait moyen de la rendre tellement plus pathétique et garce... C'est même tout l'inverse qui se produit dans cet épisode puisqu'elle devient ultra mielleuse pour retrouver les bras de Will. C'est sa vengeance qui m'intéresse. J'espère qu'elle aura lieu maintenant que Will l'a remise à sa place. Peu d'intrigues ont été développées dans cet épisode. Blaine a fait une apparition rapide, pas très marquante, et l'amitié entre Kurt et Mercedes a été remise en avant discrétement, sans trop en faire. C'était plutôt mignon dans l'intention. Mais le plus gros de l'épisode, le meilleur d'ailleurs, on le doit au retour en force de Sue ! Les scénaristes un peu en panne d'idées la concernant ont trouvé une parade d'enfer : la faire devenir quelques semaines la nouvelle principale de McKinley ! On passera sur les circonstances de cette nomination, bâclées, pour se concentrer sur l'essentiel : tout un tas de scènes délirantes et tordantes. Inutile de relever toutes les répliques mémorables, mais j'admire les auteurs qui se sont surpassés !

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// Bilan // Glee poursuit sur sa bonne lancée en misant sur les bons chevaux et en n'insistant pas trop sur l'aspect musical puisque les intrigues ne sont pas prétextes à faire chanter les personnages mais ce sont des intrigues que découlent les chansons. C'est ce que j'aime à croire pour cette fois en tous cas !

24 septembre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 24 Septembre]

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Au programme cette semaine : l'Empire HBO de A à Z à l'heure de l'arrivée de Boardwalk Empire, le best-of de l'actu avec Ryan Murphy en guest-star, America Ferrara revient sur la fin d'Ugly Betty pour nous, les réponses à vos questions, le retour d'In Treatment...

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23 janvier 2010

Nip/Tuck [6x 13]

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Joel Seabrook // 1 98o ooo tlsp.

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   Kimber Henry n'a pas toujours été le personnage le plus intéressant de Nip/Tuck mais pour quelqu'un qui ne devait rester qu'un épisode à la base, on peut dire qu'elle a parcouru beaucoup de chemin et a su se faire une place à part dans la série. Nip/Tuck ne serait pas Nip/Tuck sans Kimber. Et Nip/Tuck ne sera plus Nip/Tuck sans Kimber d'ailleurs, si elle est bel et bien morte. Nip/Tuck n'étant pas du genre à faire les choses à moitié, je crois que nous pouvons commencer notre deuil. Rien ne l'empêchera d'apparaître sous forme fantômatique de toute façon. Christian aura le poids de sa mort sur la conscience car il faut bien avouer qu'il est allé trop loin avec elle, une fois de plus, pour la dernière fois. Je ne parle pas seulement de l'orgasme par étranglement qui n'était finalement qu'une broutille à l'échelle de la série, une simple bizarrerie sexuelle de plus, mais plutôt de la façon qu'il a eu de la jeter dans cet état second, après lui avoir tout promis. On a du mal à plaindre Kimber puisqu'elle l'a bien cherché en revenant encore et toujours vers lui mais on lit à travers elle comme un livre ouvert (vu qu'elle a toujours les cuisses écartées, j'admet que ça facilite la tâche) et on a de la peine pour cette femme. Elle ne vit qu'à travers le regard des hommes. Quand plus aucun ne la regarde, elle meurt. C'est d'une logique implacable et ça m'a ému. Kelly Carlson est une bonne actrice, au-delà de son apparence de bimbo (forcée pour incarner ce personnage). Kimber sera donc allé au bout du bout du pathétique, comme Matt en fin de saison dernière, elle peut s'en aller tranquille.

   Pendant que Kimber et Christian se déchirent, Sean semble finalement assez à l'aise dans la trahison qu'il vient de faire subir à son meilleur-ami. Il a sans doute l'impression de prendre sa revanche mais c'est tout le contraire : il est en train de de devenir comme Christian et il n'y a rien qui puisse lui arriver de pire. D'un point de vue professionnel, il était sur le point de faire un grand pas en avant -partir en mission humanitaire- mais il renonce au dernier moment. Je m'y attendais un peu. C'est décevant parce que ça rend son intrigue du jour bien inutile mais là encore, c'est d'une logique implacable.

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// Bilan // FX nous promettait 9 derniers épisodes de Nip/Tuck grandioses. Pour le moment, la promesse est loin d'être tenue. Ce ne sont pas les pires épisodes que Ryan Murphy et son équipe aient enfanté mais ce sont loin d'être les meilleurs...

16 janvier 2010

Nip/Tuck [6x 12]

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Willow Banks // 1 96o ooo tlsp.

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   Il fut un temps où Nip/Tuck était bonne sur la forme comme dans le fond, malgré quelques ratures. Depuis plusieurs années, elle n'est plus que bonne soit sur le fond soit dans la forme. Les deux sont rarement réunis. Dans cet épisode, c'est le fond qui est intéressant même si le propos n'est pas nouveau et c'est son exécution qui pêche à cause d'un manque de subtilité flagrant et sans doute un manque d'inspiration aussi. Entre le précédent épisode et celui-ci, du temps semble avoir passé mais ce n'est pas explicité. Sean s'est trouvé une jolie villa mais elle est vide, il s'ennuie profondément et ne cesse de faire des bilans de sa misérable vie tandis que Christian a tout sur le papier mais ne semble pas plus heureux. Il se laisse bouffer par le quotidien et se rend compte que sa beauté et sa superficialité ne suffisent plus alors il se détruit. Les deux cas médicaux du jour vont refléter leurs peurs et leurs craintes, comme il est de coutume, mais tout est si translucide et, j'ose le dire, ridicule, que le message ne nous touche pas le moins du monde.

   Ainsi, Sean va s'occuper d'un homme qui est resté 20 ans dans le coma et qui, quand il se réveille, n'a plus le corps de son esprit. Une idée intéressante mais qui ne ménera à rien, si ce n'est pousser Sean à refaire le constat terrible que sa jeunesse est loin derrière lui désormais. Après 25 ans de mariage, il se retrouve un peu comme cet homme : perdu, désemparé et seul. Délaissée par Christian, Kimber va alors se réfugier dans ses bras, ils vont combler leurs solitudes. La même chose était arrivée il y a plusieurs saisons. La série ne change pas, elle revient constamment en arrière et offre à ses personnages l'occasion de refaire les mêmes erreurs all over again. Je ne parlerai pas de la bêtise de Christian qui ne se rend compte de rien, même s'il est bien trop occupé avec son cas à lui, et celui de sa patiente. Celle-ci est une ancienne mannequin qui souffre de sa beauté au point qu'elle veut devenir laide. Il est apparement plus facile de rendre quelqu'un plus beau que de le rendre moche. Le propos a beau être original, il n'est absolument pas crédible. Au-delà de ça, on sait très bien dès le départ comment cela va finir : Christian va coucher avec elle, elle va se faire du mal (en l'occurence elle va foncer dans un mur en voiture) et va regretter son geste car être défigurée, c'est pas facile non plus vis à vis du regard des autres. Elle voulait se fondre dans la masse, elle est devenue un "monstre". L'intrigue défile donc sans surprise, sans ennui non plus, et l'on a du mal à reconnaître le nouveau Christian qui a tout d'un beauf. Il ne se rase plus, ne se coiffe plus, ne se douche même plus, il regarde des matchs de je-ne-sais-quoi avec une bière à la main et une demi-tonne de blanc de poulet grillé. Mouais, pas convaincu. A la fin de l'épisode, il semble décidé à reprendre sa vie en main. Il va effectivement falloir qu'il récupère Kimber ! Au fait, leurs enfants ont disparu ? Et Matt ? Et Julia ? Brrr, pas Julia.

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// Bilan // Un épisode sans saveur, pas très intéressant dans la forme, un peu plus dans le fond, mais qui souffre du même mal que la plupart des précédents : les scénaristes n'ont plus rien à dire sur les deux héros de Nip/Tuck qui ont déjà tout fait, tout vécu et qui, de fait, revivent sans cesse les mêmes choses et refont inéluctablement les mêmes erreurs, avec les mêmes personnes.

   

9 janvier 2010

Nip/Tuck [6x 11]

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Dan Daly (Season Premiere) // 1 7oo ooo tlsp.

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   Si cet épisode emaillé de flashbacks sur les années universitaires de Sean et Christian était survenu plus tôt dans la série, il aurait pu avoir un véritable intérêt. Malheureusement, revenir là-dessus au bout de sept ans alors que l'on sait déjà tout de leur relation dominant/dominé était une très mauvaise idée, qui s'est traduite chez moi par un ennui profond. Jusqu'au bout j'espérais une petite surprise, un truc que l'on ne savait pas déjà, mais rien de rien ! Enfin si, Christian a copié sur Sean à un examen important. Mouais... La façon dont est décrite le Christian de l'époque laisse entendre qu'il ne serait absolument pas compétent dans son boulot puisqu'il passait son temps à niquer toutes les filles du campus et à piquer les notes de son pote. C'est beaucoup trop caricatural pour être crédible. Il n'a pas pu devenir le chirurgien qu'il est devenu sans avoir du talent. Il doit beaucoup à Sean, on l'a bien compris et on insiste lourdement dessus, mais il ne lui doit pas tout ! Pendant que l'on essaye de rendre Christian plus salaud qu'il ne l'est vraiment, on rend Sean toujours plus navrant. Après tant d'années, 25 ans de collaboration quand même, comment peut-on vouloir nous faire croire qu'il n'a pas encore accepté la vraie nature de Christian ? Et comment peut-il le rendre responsable de tous ses maux alors qu'il a toujours fait n'importe quoi, avec ou sans l'influence de son meilleur ami ? On a tellement fait le tour de ces deux personnages qu'ils en deviennent bien plus antipathiques qu'il ne faudrait.

   Le cas médical du jour, inédit, nous présente un homme extrêmement perturbé qui, à cause de la maladie qui le ronge depuis son enfance, ne peut s'empêcher de s'automutiler. Ses doigts, il les a en partie dévorés. Sa bouche n'est qu'un terrain ravagé. C'est assez fort visuellement. A une époque, une telle intrigue aurait pris plus de place et aurait été émouvante. Là, on doit se contenter de bien peu. Son seul intérêt est finalement de montrer à Sean que sa naïveté le perdra. Il veut voir le bon en son prochain mais il se fait constamment blesser. Il s'automutile de l'intérieur et c'est peut-être pire que tout. Tout cela est joliment mis en scène, avec une belle bande-originale, mais l'ennui est là quand même. Et ce n'est pas la présence furtive de Kimber qui réveillera quoi que ce soit. Cette femme peut-être touchante dans un épisode et profondément détestable dans le suivant. Quand on y réfléchit bien, c'est le cas de tous les personnages de la série maintenant...


// Bilan // L'ultime salve d'épisodes de Nip/Tuck commence mal. La délivrance est prévue dans 8 semaines maintenant. Je me demande ce que Ryan Murphy et son équipe nous ont concoctés. En tous cas, ils ont perdu leur précieux temps restant avec cet épisode raté.   

11 décembre 2009

Nip/Tuck [6x 08]

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Lola Wlodkowski // 2 41o ooo tlsp.

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   Cet épisode était brillant ! Pour une fois, le fond a clairement été privilégié à la forme et on se serait presque cru en pleines saisons 1 ou 2. D'ailleurs, on peut dire qu'il s'agissait d'un stand-alone quelque part puisque les intrigues des précédents épisodes ont été mises au placard afin de se concentrer sur les cas médicaux et leurs répercussions sur nos deux chirurgiens toujours en pleines crises existentielles. Nous avons donc d'un coté Christian qui s'occupe de Lola, une amie de Liz obèse mais qui n'est pas venue pour se faire liposucer, et de l'autre Sean qui s'occupe de Tracy, une Barbie skinny qui ne veut plus de ses têtons toujours à l'affût alors qu'elle entretient une relation amoureuse avec un Ken qui se les a déjà fait retirer. Eh bien les scénaristes prennent le contrepied de ce que l'on aurait pu imaginer puisque la femme épanouïe et libérée sexuellement est l'obèse, tandis que la femme mal dans sa peau est la Barbie. Commence alors une réflexion intéressante sur la place du sexe dans le couple et plus généralement dans la vie. Serait-on plus heureux sans sexe ? Le sexe nous rend-t-il finalement malheureux, au-delà du plaisir qu'il procure mais qui est éphémère ? Ne vaut-il mieux pas vivre une histoire d'amour sans sexe et sans enfant comme Ken et Barbie qui sont ensemble depuis... 50 ans ou au contraire de tous ces couples qui se déchirent à cause des plaisirs coupables ? Ceux qui cogitent le plus sur tout ça ne sont pas les téléspectateurs mais Sean et Christian. On nous offre alors deux scènes très drôles et décalées qui nous montrent, dans la première, un Christian qui ne sait pas quoi faire du corps d'une Kimber obèse lorsqu'ils font l'amour, et la seconde, un Sean en noir et blanc marié à une Bree de Van de Kamp des années 50 avec qui il n'entretient pas de rapports sexuels jusqu'au jour où il demande une pipe et qu'il se découvre, comme Ken, dépourvu de pénis ! La morale de l'histoire ? Il n'y en a pas. Christian se lance finalement dans une partie de jambes en l'air avec Kimber ET Tracy. Quant à Sean, il se tape une pute ! Tout est bien qui finit bien, en somme. Tout rentre dans l'ordre.

   Kimber bénéficie d'un coup de projecteur plus important lorsqu'elle se rend compte, mais dix ans après tout le monde, que Christian la hait et qu'il n'est avec elle que parce qu'il se hait lui-même et qu'il estime ne pas mériter mieux. Par dessus le marché, elle se sent grosse alors elle se fait vomir, de peur de le perdre car Christian n'a jamais caché son dégoût pour les femmes corpulentes. En même temps, avant d'en arriver-là, elle a de la marge... Cette partie de l'épisode était beaucoup moins intéressante car ça sentait le réchauffé. De toute façon, le couple en lui-même sent le réchauffé même s'ils sont faits pour être ensemble et que l'on imagine mal la série les séparer définitivement avant qu'elle ne se termine. A contrario, Julia nous a fait le plaisir de ne pas apparaître dans cet épisode pour la simple et bonne raison qu'elle est repartie avec ses enfants à New York. Un peu abrupte de passer de la fin de l'épisode précédent à cette absence totale mais bon, c'est sans doute mieux comme ça jusqu'à la prochaine fois...

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// Bilan // Intelligent et vraiment bien écrit, cet épisode nous ramène quelques années en arrière lorsque Nip/Tuck était une nouvelle série détonnante dans le paysage audiovisuel. Un voyage plaisant donc mais qui laisse un goût amer quand on jette un oeil sur le présent. 

 

4 décembre 2009

Nip/Tuck [6x 07]

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Alexis Stone II // 1 41o ooo tlsp.

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   J'ai failli donner quatre étoiles à cet épisode tant j'ai trouvé les dernières minutes intenses et parfaites. Mais il ne faut pas tomber dans ce piège qui consiste à laisser le téléspectateur sur une impression tellement bonne qu'il en oublie le reste. Le reste n'était pas honteux, ceci dit, mais je n'ai pas aimé toutes les directions prises. Ma grande déception vient de l'intrigue médicale de Christian sur le transsexuel Alexis Stone. Je pensais vraiment qu'ils allaient entamer une relation, ou quelque chose de similaire, mais tout cela a été mis de coté au profit d'un énième rebondissement absolument pas crédible : Alexis, après avoir été un homme qui voulait devenir une femme, puis une femme qui a été un homme et qui voulait redevenir un homme (homosexuel), il se rend compte que les hommes qui l'attire sont les hétérosexuels uniquement alors il veut devenir mi-homme mi-femme (avoir un sexe d'homme mais des seins de femmes) pour leur plaire. On ne peut pas faire plus tordu ! Même si j'aime bien que la série parte de grands délires parfois, je trouve que cette intrigue méritait mieux. Et puis il faut savoir une chose sur cet épisode : il a été écrit par le maître, Ryan Murphy ! J'estime donc que le potentiel est plus que gâché. Surtout quand je repense à ce pilote sublime, Pretty/Handsome, qu'il avait initié il y a deux ans et qui traitait de ce thème (un père de famille qui veut changer de sexe)... Il s'agit d'un de mes plus grands traumatismes sériels d'ailleurs. Je ne sais pas si l'on reverra Alexis, le titre de l'épisode me laisse à penser que non. Son chapitre semble terminé. Dommage.

   Cette intrigue a surtout servi d'écho et de parallèle à une autre bien plus importante et bien plus sordide : Matt, désormais en prison, est devenu la bitch d'un caïd. En d'autres termes, il doit lui obéir, lui servir d'esclave sexuel et surtout fermer sa gueule car sa vie est en jeu. Qui a vu l'excellentissime série Oz n'a pas dû être surpris par cette histoire. Ryan Murphy aurait pu se planter royalement mais il a réussi à rendre l'ensemble très prenant, très choquant, presque magistral. Et puis malgré tout ce que l'on peut dire, c'est une réalité. Bien-sûr, tous les dangereux prisonniers de ce genre ne demandent pas à leur bitch de se faire poser des implants mammaires, ça c'est pour l'état d'esprit "dépassons les limites", mais ça sonnait juste quand même. La scène finale de l'étranglement était sublime. Et au final, pour la première fois depuis très très longtemps, Matt a eu droit à une bonne intrigue. Tout arrive.

   La troisième storyline de cet épisode fait suite au retour de la terrible Erica, mère de Julia. On s'attendait tous à une guerre d'avocats et de coups bas qui rapprocherait Sean et Julia mais Ryan Murphy a décidé de prendre un autre chemin, plus innatendu, qui m'a parfaitement satisfait. Le rapprochement a bien eu lieu mais il a choisi de ne pas trop insister dessus, montrant que personne n'est dupe, pas même les principaux intéressés : ce qui devait arrivé est arrivé. What next ? Eh bien Erica a découvert que son bel apollon n'en avait que pour le cul de sa petite-fille. Le doute n'est pas permis : elle l'a surpris en train de se branler dans les sous-vêtements de la gamine. Vous avez dit glauque ? Parfaitement. Et alors ? C'est le fond de commerce de la série et on l'aime (ou pas) pour ça. Le plus intéressant au final, c'est la réaction d'Erica : elle aurait pu nier, elle aurait pu entrer dans son jeu aussi (on n'est plus à ça près), mais non, elle a pris la voie de la sagesse en rendant leurs enfants à Sean et Julia tout en admettant son erreur et en demandant leur pardon. Ils n'ont pas accepté et j'ai ressenti une peine incroyable pour cette pauvre femme qui est quand même loin d'être idiote et qui a un bon fond. Ca n'enlève pas toutes les crasses qu'elle a pu faire mais bon... Je n'avais pas vu venir l'ultime rebondissement : Julia avait caché de la cocaïne dans sa valise afin qu'elle se fasse prendre à l'aéroport. Ca ne ressemble pas vraiment à Julia mais on ne va pas lui reprocher de sortir de sa torpeur pour une fois. Une fois encore, un grand bravo à Vanessa Redgrave pour sa magnifique prestation. 

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// Bilan // Si tous les épisodes de Nip/Tuck d'ici à la fin de la série pouvaient être aussi bons, ce serait un grand bonheur. Une injection de glauque, de sens et d'émotion : ça déborde, ça dégouline, c'est trop bon.


// Bonus // La Bande-Son a toujours été un point fort de la série. J'aime en particulier quand elle ressort une vieillerie que l'on avait un peu oublié mais qui n'a pas pris une ride. Cette fois c'était Goodbye Horses de Q Lazzarus.

7 novembre 2009

Nip/Tuck [6x 04]

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Jenny Juggs // 2 16o ooo tlsp.

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   Il m'arrive encore de m'émerveiller devant un épisode de Nip/Tuck. Celui-ci a frappé particulièrement fort en offrant des intrigues finalement assez "simples" pour la série mais efficaces. On a d'abord eu droit à une histoire dite légère sur une certaine Jenny Buggs, l'équivalent américain de notre regrettée Lolo Ferrari. Cela me fait penser que les producteurs devraient offrir un rôle à une autre de nos fiertés nationales, Lova Moor, portée disparue depuis trop d'années. Quel est le problème de Jenny ? Elle a des seins monstrueux, plus gros encore que des pis de vaches ou des pastéques. Cela la rend extrêmement aigrie et elle se sert de sa poitrine pour écraser tout ce qui bouge, que ce soit un téléphone, une citrouille ou la tête de Christian ! Cela ne volait pas haut, je vous l'accorde, mais le burlesque trash façon Nip/Tuck m'amuse toujours autant. Cela me manquera quand la série sera morte. C'était un plaisir de retrouver Kriesten Warren. Souvenez-vous, la cinglée de la saison 3 de Despetate Housewives qui a eu une fille avec Tom et qui est morte lors du braquage de la supérette, c'était elle. Elle joue les psychos à la perfection. On la voit peu malheureusement. Bref, Christian a eu fort à faire avec les attributs de Jenny pendant cet épisode, ce qui lui a permis de ne pas trop se ridiculiser cette fois. Encore que se faire frapper par une paire de seins n'a rien de glorieux.

   Pendant ce temps, Teddy Rowe a emmené Sean et sa petite-famille dans un camping trip qui devait tourner mal, mais à son avantage à elle. Pas de chance : elle a rencontré un détraqué sur son passage et elle pourrait bien y rester. Le plan de Teddy a été mis en place assez rapidement et j'ai aimé le retournement de situation très suprenant mais pas tant que ça quand on connaît la série et l'ironie dont elle fait souvent preuve. Disons que l'on se fait avoir à chaque fois ! La bande-son avec La Traviata remixée ajoutait ce qu'il fallait de too much et compensait en quelques sortes le piètre jeu de Rose McGowan, définitivement pas à l'aise dans ce rôle. Pauvre Annie. Avec tout ce qui lui arrive, toutes les femmes-psychopathes qui ont jalonné sa courte existence et sa mère névrosée, elle va mal tourner. Au moins autant que son frère Matt, si ce n'est pire. Mais on ne sera plus là pour y assister. L'intrigue mime grotesque de Matt semble s'achever ici. Lors d'un de ses braquages, il se fait tirer dessus par un caissier plus malin que les autres. Christian va sans doute la sauver mais on espère quand même qu'il va y rester... Si tous les personnages ou presque sont devenus plus ou moins pathétiques, aucun autre n'atteint le niveau de Matt. En même temps, la première fois qu'on l'a rencontré, il se coupait le prépuce aux ciseaux. Cela en disait déjà long sur ce qui nous attendait...

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// Bilan // Je me contente peut-être de peu aujourd'hui quand il s'agit de Nip/Tuck mais, malgré les années, elle reste la plus trangressive, la plus osée et la plus burlesquement trash de toutes les séries. Rien que ça mérite d'être récompensé.

20 octobre 2009

Nip/Tuck [6x 01]

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Don Hoberman (Season Premiere) // 2 9oo ooo tlsp.

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   Nip/Tuck est (encore) de retour pour 19 ultimes épisodes. A la vue de ce Season Premiere, on regrette qu'elle ne se soit pas arrêtée avant. Il y a eu pas mal de bonnes choses la saison dernière mais globalement, on tourne en rond. L'obsession pour la jeunesse éternelle, ici représentée par le Dr Mike Hamoui (Mario Lopez), est un sujet qui a été battu et rebattu dans la série depuis le départ. Même si l'on admet que c'est tout simplement l'un de ses thèmes centraux, puisque la chirurgie esthétique, il est sans doute préférable à un moment donné de passer à autre chose. Et puis entendre Christian et Sean se plaindre de leurs corps, c'est se foutre de la gueule du monde. Autant que lorsque Courteney Cox se trouve vieille et moche dans Cougar Town. On n'y croit pas une seule seconde et on payerait très cher pour avoir le corps de ces deux hommes à leur âge et même aujourd'hui d'ailleurs ! Mis à part cela, la petite publicité pour remettre le cabinet à flot était amusante et pleine de second degré, à l'image de la série. Et puis ça a permis d'insérer Kimber au récit sans que l'on ait l'impression que ce soit forcé, juste pour pouvoir justifier la présence de Kelly Carlson au générique. L'autre bonne idée, c'est la narration "à la Desperate Housewives" par Linda Hunt mais version trash bien-sûr. Ca m'a plus fait penser à Pushing Daisies dans l'intonation et dans la musique de fond remarque. Ce n'est pas extrêmement original, on en conviendra, mais ça permet quand même de sortir du cadre bien établi de Nip/Tuck et le résultat est bien meilleur que cet horrible épisode façon télé-réalité de la saison 5 !

   Comme prévu, une fois qu'il a appris qu'il n'était pas atteint d'un cancer (worst cliffhanger ever), Christian jette Liz comme du PQ. C'est elle qui utilise cette comparaison et c'est complètement ça. Il s'est bien torché avec quand il en a eu besoin et maintenant, il tire la chasse d'eau ! Et j'ajouterai qu'avec sa balayette, il veut faire en sorte qu'il ne reste plus une trace. Heureusement, Liz réagit avec panache et lui offre un divorce qui va le ruiner ! Il a bien failli y échapper grâce à l'avocat obsédé de Liz qui était prêt à faire un petit geste si Christian en faisait plusieurs "sous ses yeux". Comprendre qu'il a demandé à Christian de se masturber en sa présence. Et m'est avis qu'il n'est pas aussi aveugle qu'il ne le prétend ce vieux porc. Tiens, ça me fait penser à Arrested Development et le personnage de Julia Louis-Dreyfus. Mais je m'égare. J'ai été très étonné que Christian refuse en tous cas. Ca ne lui ressemble pas. A part ça, dans le rôle de Teddy Rowe, Katee Sackhoff a été remplacée par l'inexpressive Rose McGowan. Pardon, mais je ne lui pardonnerai jamais Charmed. C'est très perturbant, on a vraiment l'impression d'être face à un tout autre personnage. Elle n'agit pas comme d'habitude, et puis ce mariage est encore une très mauvaise idée tant on sait comment ça va se finir. A part nous prouver une fois de plus que Sean est très naïf, what's the point ? Et puis il y a Matt, bien-sûr, le boulet de service. Le voilà devenu... mime ! Oui, c'est surprenant. Est-ce pour autant une bonne surprise ? Non. En revanche, il pourrait prendre goût au braquage et cette perspective est peut-être plus intéressante... A voir.

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// Bilan // Le temps risque de sembler bien long d'ici à la fin prochaine de Nip/Tuck (le Series Finale a déjà été tourné d'ailleurs). Ce premier épisode est tout sauf prometteur, il enfonce les personnages encore plus profondément dans le pathétique et on assiste, impuissants, au naufrage annoncé. Il ne faut pas perdre espoir : la série s'est déjà relevée plusieurs fois après avoir sombré.

2 octobre 2009

Glee [1x o5]

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The Rhodes Not Taken // 7 4oo ooo tlsp.

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   J'attendais cet épisode avec une grande impatience puisque l'on savait depuis plusieurs mois maintenant que Kristin Chenoweth était venue rendre visite au Glee Club le temps d'un épisode. Je ne vais pas vous refaire la filmographie de l'actrice/chanteuse. On se souviendra longtemps de son interprétation d'Olive Snook dans Pushing Daisies même si ce bonheur fut trop court. Comme elle l'a dit lors des Emmy Awards (où elle a remporté, de manière posthume si j'ose dire, le prix du meilleur second rôle dans une comédie), elle est au chômage maintenant ! Dis Ryan (Murphy), tu ne pourrais pas envisager de la faire revenir dans Glee à plein temps ? Ou carrément en faire l'héroïne d'une nouvelle série écrite de ta belle plume ? Bref, je m'égare. Elle a en tous cas beaucoup apporté à cet épisode, et pas seulement grâce à sa voix divine. Ses mimiques si amusantes, son sourire large comme Mercedes et son énergie débordante ont grandement contribué à cette jolie réussite. Cette April Rhodes était vraiment très attachante malgré son haleine d'alcoolique et elle a fait de l'ombre à tous les autres personnages féminins. On a peu vu Jane Lynch et Jessalyn Gilsig, Jayma Mays était un peu éteinte, et la diva en chef, j'ai nommé Rachel, nous a encore bien pris la tête ! Le principal est qu'elle revienne au club pour que les intrigues puissent enfin démarrer de ce coté-là.

   Comme on ne peut pas tout avoir, il faut avouer que ce n'est pas cet épisode qui nous a permis de mieux connaître un des membres de la chorale, comme les précédents ont pu davantage explorer les personnalités de Rachel, Finn et Kurt. Je suis vraiment impatient d'en savoir plus sur des personnages comme Mercedes, Puck ou Tina, trop dans l'ombre actuellement. Ce n'est pas non plus cet épisode qui a fait avancer l'intrigue "bébé" de Will, Terri, Finn et Quinn. De toute façon, elle devrait se dénouer en fin de saison seulement. A moins qu'il n'arrive un malheur avant ! Les prestations chantées de cet épisode m'ont moins emballées que les précédentes, peut-être parce qu'il s'agissait de chansons moins connues, par moi en tous cas. Le solo de Kristin Chenoweth était superbe, le duo avec Will trop léger et la dernière prestation du club sympa sans plus. Par contre, bon point : le playback est de mieux en mieux maîtrisé. 

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// Bilan // Clairement, c'était l'épisode de Kristin Chenoweth, pensé et écrit pour elle. Et c'est une raison suffisante pour l'aimer !


// Bonus // Maybe This Time de Cabaret par Kristin Chenoweth !

En partenariat avec le Forum Glee

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