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Des News En Séries, Le Blog
lance reddick
4 décembre 2010

Fringe [3x 04 & 3x 05]

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Do Shapeshifters Dream Of Electric Sheep ? // Amber 31422

5 22o ooo tlsp. // 4 8oo ooo tlsp.

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   Y'a-t-il actuellement une série plus passionnante et addictive que Fringe ? Je me pose sérieusement la question et je crois bien que la réponse est non. Je me demande du coup comment j'ai pu faire sans elle pendant toutes ces semaines... Si Peter était au centre de la saison dernière, Olivia est revenue plus que jamais en force cette saison en partie grâce à son double maléfique qui est finalement de plus en plus attachant. Impossible de la détester, malgré ses airs de prostituée parfois. On notera d'ailleurs qu'Anna Torv est divine à chaque plan, qu'elle soit blonde, brune, châtain, les cheveux lâchés, attachés, mouillés... Elle est même devenue hyper sexy et elle a réussi plus d'une fois à m'émoustiller, bizarrement. Je suis fan des scènes qu'Olivianate partage avec Peter même si, à la longue, les tentatives de nous faire croire que Peter sait qui elle est vraiment sont lassantes. Mais ça finira bien par arriver... Il est le mieux placé actuellement pour le découvrir en tous cas ! J'essaye de me persuader à ce stade qu'ils n'ont toujours pas couché ensemble mais je sais que je me mens. Et si ce n'est pas encore arrivé, ce n'est plus qu'une question de minutes. L'enquête de l'épisode 4 est mythologique et nous dévoile un peu plus d'informations sur les mystérieux shapeshifters que les scénaristes semblaient avoir abandonné. Le parallèle avec l'état d'Olivianate est flagrant mais relativement subtile malgré tout grâce au jeu d'Anna Torv et de ses multiples nuances. J'aime assez le personnage de Newton, puisqu'il manquait un grand méchant à cette saison si l'on fait abstraction de Walternate, qui n'est pas si mauvais dans le fond. Son dilemme et celui des shapeshifters sont suffisamment bien retranscrits pour que l'on s'y intéresse vraiment. La partie la plus faible de l'épisode est l'arrivée de Walter chez Massive Dynamics. C'était plutôt amusant dans l'ensemble, mais pas très émouvant. Et puis ça m'embête de quitter le laboratoire d'Harvard. C'était plus cosy. Là, tout cet acier est tellement froid !

   Dans l'épisode 6, on met un peu de coté la mythologie de la série pour revisiter vu de l'other side un des premiers épisodes datant de la saison 1 et qui mettait en scène des voleurs de banque capables de traverser les murs (et qui y restaient occasionnellement coincés). J'apprécie le geste, d'autant que l'ajout de la matière Amber à l'intrigue a permis quelques jolis plans. Oui, souvent, Fringe est un plaisir visuel aussi. J'adore ce genre d'effet. L'histoire des deux frères se révéle étonnamment émouvante au fur et à mesure de l'épisode, et elle résonne parfaitement avec la nouvelle condition d'Olivia, prisonnière elle aussi mais d'un monde qui ne lui appartient pas. Ses deux incursions dans son monde et tout le rituel qui a précédé étaient géniales. Là encore, c'était un plaisir visuel en plus d'être intrigant et rythmé. Les parties enquête pures et dures étaient moins réussies, sans doute parce que j'ai toujours du mal à saisir l'intérêt de ces versions alternatives de Broyles, Francis et ce Lee. Olivia est tellement mise en avant que tout le reste semble ne pas avoir d'importance, même Walternate finalement que l'on voit peu, et c'est dommage, vraiment dommage. Je ne suis pas hyper fan des apparitions de Peter dans l'inconscient d'Olivia. Elles sont trop nombreuses, trop faciles... Mais on ne peut pas nier que l'on nous épargne le surplace en ce début de saison 3 et c'est hautement appréciable quand les enjeux sont si nombreux.   

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// Bilan // Au jeu du "j'aime/j'aime pas", ma liste de plaintes quant à ces deux épisodes de Fringe est courte, très courte. Olivia n'a jamais été aussi passionnante, mais au détriment des autres personnages malheureusement. La série fait toujours preuve d'une belle ambition, qu'elle étreint désormais à la perfection après quelques balbutiements compréhensibles. 

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12 octobre 2010

Fringe [3x 02 & 3x 03]

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The Box // The Plateau

5 24o ooo tlsp. // 5 19o ooo tlsp.

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    Je dois avouer que, malgré une absence totale d'ennui, j'ai trouvé cet épisode -The Box- de Fringe un peu mal écrit. Juste un peu. Un exemple tout bête : le métro qui manque de faucher Olivia et Peter. C'était un rebondissement totalement inutile et pas crédible du tout. La ligne est censée être coupée. On ne cherche même pas à nous expliquer ce qui s'est passé et je comprends bien pourquoi : on s'en fout. Oui alors dans ce cas-là il ne fallait même pas le faire !  Mais je vous accorde que ça relève du détail. Le truc qui me dérange aussi, c'est la relation entre Olivianate et Peter. J'ai bien cru qu'ils allaient "le" faire. Là, comme ça, sur le canapé, à deux pas d'un cadavre. Je veux dire : on ne fait pas l'amour dans Fringe ! On ne le dit pas et on ne le montre surtout pas. Je veux bien que les deux se rapprochent mais point trop n'en faut ! Autant j'accepte avec grand bonheur le coté badass de Olivianate, autant je ne peux pas supporter son coté chaudasse. En plus, ça fait passer Olivia, la vraie, pour une grosse frigide et, même si je reconnais qu'elle n'est pas hyper fun, ce n'est pas non plus une nonne ! Rappelez-vous du pilote et de ses scènes in bed with John Scott. Ensuite, et désolé de rester dans le négatif : l'intrigue du jour n'était quand même pas terrible. Elle a l'avantage d'être mythologique mais j'ai quand même l'impression d'un développement hyper compliqué pour en arriver à quelque chose d'assez simple et qui n'est en plus pas particulièrement excitant. Un peu marre des scènes avec la machine à écrire venue d'ailleurs. Ca a fait son effet une fois voire deux, pas dix ! Petite déception aussi sur la lecture du testament de William Bell. Ca manquait un peu d'émotion à mon goût. Avec tout ça, j'ai oublié de vous dire ce que j'ai aimé... Ben rien de précis en fait. C'est juste que c'est Fringe et que c'est quand même vachement bien !

   Pas de chance: le second épisode qui se passe dans le monde alternatif ne m'a pas plus convaincu. Là encore, j'ai passé un bon moment, sans m'ennuyer une seconde, et je n'ai pas relevé d'éléments particulièrement dérangeants dans l'enquête du jour, mais c'était quand même un peu plan plan. Olivia qui se souvient petit à petit, ce n'est pas particulièrement fascinant. On est juste rassuré que ça arrive bien que ce soit un peu tôt. Les petits détails d'Over There sont bien trouvés, j'adore ça. Et l'affaire nous a offert quelques scènes impressionnantes et super bien réalisées. Quel millimétrage ! Mais les versions alternatives de nos chers personnages -Olivia mise à part- se révélent un peu décevantes. Ou en tous cas on ne les a pas assez soignés. La plupart ne sont pas si différents, je pense à Charlie Francis surtout. Broyles reste Broyles. Astrid est devenue un robot. Dommage, je pensais qu'elle prendrait enfin un rôle plus important. Enfin il n'est pas encore trop tard... Et puis Lee, le petit nouveau, ne me fait pas beaucoup d'effet. A la limite, celui que je préfère c'est le copain d'Olivianate mais juste parce qu'il est nice et good-looking. Ce qui n'est donc pas une raison suffisante. Il a un air de Nathan Fillion qui me perturbe soit dit en passant. Enfin voilà, c'était pas mal mais pas du grand Fringe. C'est d'autant plus regrettable qu'il y a matière à faire du grand Fringe !

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// Bilan // Peut-être que j'attendais plus de renouveau de la part de Fringe en ce début de saison. Elle est un peu différente mais pas passez à mon goût et pas forcément dans le bon sens...

29 septembre 2010

Fringe [3x 01]

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Olivia (Season Premiere) // 5 8oo ooo tlsp.

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   C'est sur la promesse d'une ambition folle que Fringe nous avait quitté la saison passée. C'est tout l'univers de la série qui a été bouleversé en l'espace d'un double épisode magistral. Elle revient en forme, embrassant enfin sa destinée et sa mythologie à bras le corps. Après être restée dans l'ombre une bonne partie de la saison 2, pour la bonne cause, celle des Bishop, Olivia réalise un retour fracassant sous forme d'une fuite en avant qui la renvoit inéluctablement en arrière. L'idée d'une course-poursuite de 40 minutes ne m'aurait pas séduit sur le papier. Pourtant, c'était à couper le souffle, tant visuellement que scénaristiquement. Outre les divers clins d'oeil et autres réfèrences, qu'un second visionnage permettrait d'identifier avec précision, c'est tout un nouveau monde inexploré qui s'ouvre à nous. L'immensité de cette prison et le besoin de l'explorer sont autant d'éléments exaltants qui nous tiennent en haleine. Olivia a peur, Olivia se cache pour pleurer (comme les oiseaux ?) mais, inéxorablement, Olivia se perd. Elle devient son Autre, tandis que l'ursupatrice goûte aux lèvres de Peter comme si de rien n'était.

   J'ai toujours fait parti de ceux qui ont défendu Anna Torv, surtout au début de la saison 1 lorsque tout le monde lui tombait dessus. Elle est brillante dans cet épisode mais tout simplement parce qu'elle a la matière parfaite pour. Pas parce qu'elle est soudainement devenue bonne. Elle l'a toujours été. LA scène de l'épisode reste celle de ses retrouvailles avec sa mère, incarnée par l'excellente Amy Madigan, à qui la teinture blonde ne va pas du tout. A ce moment-là, elle n'était déjà plus elle-même, ce qui renforce l'émotion car on est tout aussi désorienté qu'elle. Son duo avec le chauffeur de taxi a fonctionné à merveille. J'en ai profité pour découvrir Andre Royo n'ayant pas été un fidèle de The Wire. Je suppose qu'on le reverra, il veille sur elle. J'ai beaucoup aimé la profondeur (toute relative) apportée avec soin à un personnage qui aurait pu n'être qu'anecdotique si les scénaristes l'avaient voulu. Ils ne sont pas tombés dans cette facilité-là. Les Broyles-nate et autres Charlie-nate manquent eux si ce n'est de profondeur en tous cas de temps de parole. C'est à la fois regrettable et parfaitement pardonnable : on n'en est qu'au Season Premiere et, si j'ai bien compris, un épisode sur deux désormais se situera dans l'autre Monde. Cela signifie moins de loners, voire pas du tout si l'on considère qu'étant donné les circonstances, aucun épisode ne pourra l'être vraiment; mais aussi moins de Peter, ce qui peut servir au personnage dont on sait désormais l'essentiel. Il fait partie de la formule Fringe mais je suis nul en maths, j'ai la conviction qu'il n'est pas indispensable sur une période donnée...

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// Bilan // Suspense, action, émotion. Moteur : Fringe est de retour !

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3 juin 2010

Fringe [2x 22 & 23]

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Over There - Part 1 & 2 (Season Finale) // 5 79o ooo tlsp.

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   Part 1. Qui aurait cru qu'un jour les perruques de Sydney Bristow seraient portées par une autre ? Certainement pas moi. Et vous ? Elles vont aussi bien à Anna Torv qu'à Jennifer Garner, et promis, ce sera ma seule réflexion superficielle de cette critique. Enfin je vais essayer. La première partie de ce deuxième Season Finale de Fringe n'est qu'une introduction à la deuxième partie mais quelle introduction bon sang ! Moi qui déteste les allers-retours en cours d'épisode, cette fois j'ai été conquis car c'était tout simplement pertinent : pourquoi nous faire découvrir d'abord qu'Olivia et Walter sont passés "de l'autre coté" ? Pour nous faire crever d'envie de savoir comment ! Et puis depuis l'épisode précédent, on se doutait bien que c'est ce qui allait arriver de toute façon. Autant entrer tout de suite dans le vif du sujet ! Alrors bien-sûr, on est dans une série aux frontières du réel et il y a des choses qui sont parfois difficiles à accepter. Comme le fait qu'il suffit à Walter de se transformer en magicien-prestidigitateur pour envoyer Olivia et ses compagnons cortexéphaniens dans le monde parallèle. Ou comme le fait que ces compagnons en question sont des Heroes en puissance. Heureusement, les scénaristes ont eu l'heureuse idée de les faire mourir un à un, évitant ainsi de les montrer en train d'utiliser leurs capacités, comparables à des pouvoirs. Il y a bien une boule de feu sortie tout droit d'une main mais ça passe étonnament bien. Leurs morts ne sont malheureusement pas très émouvantes puisqu'on les connaît à peine. Il semblerait bien en tous les cas que l'affaire Jacksonville soit classée. Elle n'aura pas délivré énormément de surprises tout compte fait mais elle a l'avantage de ne pas amener de questions inutiles.

   C'est avec délection que l'on fait la rencontre des versions alternées de nos personnages et c'est clairement la Olivia Dunham d'"Over There" qui fait la meilleure impression ! Elle est, en gros, tout ce que notre Olivia n'est pas. Elle est très souriante, espiègle. Et joueuse aussi. Parfois même, elle minaude. Elle a un petit-ami, elle semble heureuse. Elle est légère et pour cause : elle n'a jamais fait l'objet d'expériences douteuses. Et ça change tout. Voilà une belle occasion pour Anna Torv de prouver que son jeu n'est pas aussi limité que certains le prétendent. Elle est douée pour le bonheur aussi, ouf ! Charlie Francis est de retour mais il n'est pas très différent. Il a toujours la même voix profonde et l'envie irrépressible de gueuler dès qu'il peut. Broyles est là aussi et lui aussi semble plus ouvert, moins sombre. Il n'a pas l'air si terrible cet autre monde, si ce n'est que la nature est morte et que les avancées technologiques ont conduit à des drames humains. Ah et Astrid est vraiment bizarre. Quand je vous dis qu'elle va avoir une sacrée importance à un moment ou un autre... Les scénaristes déposent quelques pierres au passage afin d'aiguiser notre curiosité, en espérant qu'ils les ramassent un jour. Mais le truc le plus génial de cet autre monde, c'est quand même que The West Wing en est à sa... 11ème saison ! J'adore ce genre de clins d'oeils inutiles. Maintenant que la situation est posée et les enjeux dévoilés, Fringe peut se transcender comme il se doit...      

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   Part 2. William Bell est une des pièces maîtresses de ce Season Finale et son association avec Olivia et Walter est à la hauteur des espérances. Leonard Nimoy en impose toujours autant. Les quelques scènes où Walter et William ont l'occasion de se parler trouvent plus leur intérêt dans leurs regards que dans leurs mots. Leur amitié existe toujours malgré tout ce qui s'est passé. William n'est pas aussi méchant qu'on a voulu nous faire croire. Il a peut-être agi égoïstement parfois mais il a toujours été fidèle à son ami et a tenté comme il a pu de réparer ses erreurs. Son sacrifice finira de sceller leur réconciliation. Tout va très vite mais il était inutile de s'appesantir pendant des heures. L'essentiel est dit. L'acteur peut désormais prendre sa retraite tranquillement. John Noble par contre ne peut pas l'envisager pour le moment. Il est même parti pour travailler encore plus puisqu'il n'est plus seulement Walter mais aussi Walternate. Un être froid, distant, rongé par des années de peine et bien décidé à se venger en exterminant la race humaine de l'autre monde. C'est un peu poussif mais ça se tient. Sa scène avec Peter est hyper intense. On sent la confusion du jeune homme, encore plus quand il se rend compte des vrais plans de son vrai père. Mais la scène qui m'a le plus touché est sans aucun doute ses retrouvailles avec sa vraie mère. C'était très émouvant, et quand on y pense, très cruel : car Peter est reparti sans lui dire au-revoir. Elle l'a perdu une deuxième fois. M'étonnerait pas qu'elle se suicide aussi, ce qui ne manquera pas de redoubler la haine de Walternate !

   Entre autres grands moments de l'épisode, le face à face Olivia/Alter-Olivia était génial ! Je ne suis pas friand des scènes de combat en général mais là c'était un beau spectacle. Au-delà de ça, les dialogues étaient empreints d'émotion et la situation absolument improbable dans laquelle ces deux personnages se retrouvent n'en est ressortie que plus crédible. L'échange final des deux corps se voyait venir de loin mais ça n'a pas empêché les dernières scènes d'être prenantes, et surtout, ça ouvre des possibilités très intéressantes pour la saison prochaine, surtout si la fausse Olivia n'est pas découverte tout de suite. Je terminerai en évoquant le premier baiser échangé entre Olivia et Peter, qui, contre toutes attentes, m'a beaucoup plu. Il est arrivé au bon moment et il a été bien préparé. Je retire donc tout ce que j'ai pu dire précédemment lorsqu'ils avaient failli s'embrasser et que j'avais trouvé ça hors-sujet, soudain, décevant... Maintenant qu'ils sont séparés dans deux univers différents, leur histoire apparaît comme une évidence. Fringe a sa Penny et son Desmond. J'ai un peu peur que le schéma de la saison prochaine soit le suivant : Season Premiere mythologique / Succession de stand-alone plus ou moins bons et originaux / Succession d'épisodes mythologiques / Season Finale dans lequel Peter ira chercher Olivia dans l'autre univers. (Et fin de la série ?) Ce ne serait pas forcément mauvais mais j'aimerais être surpris. Et puis il faudra éclaircir les choses à la fois sur les shape-shifters et sur les Observers. J'ai très hâte !       

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// Bilan // Lost nous a quittés, c'est vrai, mais il reste encore quelques excellentes séries prêtes à prendre la relève au mieux, à atténuer la douleur au pire. Fringe en fait partie, de par son créateur bien-sûr, mais aussi et surtout de par son audace. Elle n'a pas toujours été aussi ambitieuse qu'on l'aurait souhaitée, notamment en début de saison 2, mais depuis l'épisode 15 intitulé Peter elle embrasse sa destinée à la perfection. J'espère de tout coeur que la saison 3 suivra cette voie. Et je suis assez confiant puisque les scénaristes ne peuvent plus revenir en arrière. Ils ont enclenché quelque chose d'irréversible à travers ce double Season Finale grandiose et prometteur.

14 mai 2010

Fringe [2x 21]

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Northwest Passage // 5 82o ooo tlsp.

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   Dieu que cet épisode de Fringe était bon ! Tout comme le 12ème épisode de la saison 2, Johari Window, il nous plonge au coeur d'une petite communauté de l'Amérique profonde, cette fois bouleversée par le meurtre d'une jeune fille, puis de deux. Mais là où ça se complique, sinon on serait dans une simple et vulgaire série policière, c'est qu'une partie de leur cervelle a été retirée. Que contient-elle ? Des informations sur Peter car Peter est tout l'objet de cet épisode. Il est à la fois recherché par Walter et Olivia, mais de manière modérée disons, mais surtout par Newton. Enfin... Par son propre père. Le vrai. Mr Secretary. Walternate comme on dit désormais ! Ce twist n'est pas une si énorme surprise que cela puisque l'on s'en doutait depuis deux épisodes mais il fait tout de même son petit effet, notamment grâce à la mise en scène et un John Noble toujours excellent dans la moindre seconde de son jeu. Mais, l'intérêt de l'épisode, et ce qu'il fait qu'il est si bon, ne réside pas tant dans la révélation finale mais dans tout son déroulement. Rien que le fait de ne voir quasiment que Peter parmi les personnages réguliers est une grande idée. Comment mieux traiter sa fuite qu'en nous la faisant partiellement partager ?

   Je crois que Peter ne nous a jamais été présenté de manière aussi directe. Il a toujours été un personnage très secret, qui cache ses émotions autant qu'il peut. Un peu comme Olivia au début d'ailleurs. Cet épisode et la révélation sur sa vraie nature font basculer tout ça. Il reste pudique mais il se confie davantage, et en l'occurence à Mathis, la shérif qu'il accompagne dans son enquête. Le duo fonctionne super bien et donne un très bon rythme à l'enquête. Un bon mélange d'action et d'émotion puisque Mathis a évidemment un background intéressant qui sert de caisse de résonance aux maux de Peter. L'atmosphère de la ville m'a fait inéluctablement penser à celle de X-Files dans certains épisodes, et à celle de Twin Peaks aussi toutes proportions gardées. La réalisation était brillante, comme d'habitude. Les quelques passages consacrés à Walter étaient forts en émotion, notamment quand il péte un plomb dans le supermarché. Et j'ai beaucoup aimé le rôle d'Astrid. Elle prend la relève de Peter en attendant son retour. Rien d'étonnant ni rien mais c'était juste émouvant.   

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// Bilan // Un pré-final sans la moindre fausse note.

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21 avril 2010

Fringe [2x 18]

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White Tulipe // 6 62o ooo tlsp.

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  C’est fou le nombre de points communs que Lost et Fringe partagent quand on y pense. C’était particulièrement flagrant dans cet épisode à travers le thème du voyage dans le temps motivé par la perte de l’être-aimé. Dans des univers éloignés et avec des circonstances très différentes, les deux séries traitent du même sujet, à chaque fois avec beaucoup de subtilité et un regard nouveau. J’aime à penser que J.J. Abrams et son équipe ont eu l’idée de créer Fringe lorsqu’ils travaillaient sur Lost, en comprenant qu’ils tenaient là quelque chose de fort et de déclinable. Le clin d’œil, s’il n’est pas que dans ma tête, se poursuit lors de la conversation passionnante entre Walter et Peck où les termes « man of science, man of faith » sont prononcés. J’arrêterais là de parler de Lost mais il faut reconnaître que l’œuvre de J.J. Abrams est tout de même absolument incroyable et riche qu’on l’observe de près ou dans son ensemble. J’espère que la prometteuse Undercovers s’inscrira aussi dans cet élan.

   J’ai beaucoup aimé cet épisode je dois dire et pourtant, il n’apportait rien à la mythologie de la série malgré les apparences et il n’a pas tellement fait avancer le problème. Peter sera-t-il mis au courant de ses origines avant la fin de la saison ? Je commence vraiment à en douter tant elle est proche. Le surplace émotionnel que vit Walter reste néanmoins infiniment émouvant. Le voir écrire sa lettre, à plusieurs reprises, avec autant de conviction que de doutes, était touchant. Chaque regard entre John Noble et Joshua Jackson est intense et nous voilà comme suspendus dans une émotion qui ne cesse plus d’exister. Et je me prends tout à coup pour un poète… La vérité, c’est que je ne sais pas comment combler cette review sans la bourrer de lieux communs et sans faire un inventaire de tout ce qu’il y avait de fort dans cet épisode. C’est étrange mais la série a pris un drôle de virage qui me plaît et qui m’angoisse à la fois : elle est passée de complexe et fascinante à émotionnellement éprouvante. Le complexe et le fascinant me manquent un peu, et les efforts sont pourtant faits pour qu’ils ne soient jamais trop loin, mais je ne peux plus me passer de cette émotion et je me demande comment les scénaristes vont pouvoir gérer l’après révélation… Eux-mêmes ne le savent peut-être encore, c’est pour ça qu’ils retardent l’échéance !

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// Bilan // A nouveau un très bel épisode, parfaitement écrit et parfaitement joué. Il serait irréprochable s’il ne nous éloignait pas un peu plus de ce que l’on attend depuis une vingtaine d’épisodes maintenant… 

6 avril 2010

Fringe [2x 16]

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Peter // 5 84o ooo tlsp.

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   Le retour de Fringe après plusieurs semaines d'absence ne pouvait être plus réussi. Je dirais même qu'il s'agit du meilleur épisode de la série depuis le pilote. Il met en images ce que nous savions déjà ou ce que nous supposions sur les origines de Peter, tout en répondant à quelques questions secondaires et en en posant d'autres, à la Abrams-style. Je tiens d'abord à saluer la prise de risques des scénaristes qui ont fait le choix de consacrer l'intégralité de l'épisode à un flashback. Ils auraient pu l'entrecouper de scènes dans le présent, ils auraient pu diluer les informations sur plusieurs épisodes comme ils l'ont toujours fait jusqu'ici... Et puis la deuxième personne à saluer, c'est évidemment John Noble qui délivre une fois de plus une prestation tout en nuances en tous points admirable. Il passe d'un Walter à un autre avec dextérité, gardant les spécificités de chacun intactes. Il fait passer une émotion incroyable dans chacune de ses scènes et dans la moindre ligne de ses dialogues. Comme dans toutes les oeuvres de la team Abrams, l'histoire sert les personnages et non pas l'inverse. Comme les naufragés de Lost se retrouvent confrontés à des phénomènes fantastiques pour mieux faire ressortir leurs qualités, leurs défauts et mettre en avant leur destinée, la science et le paranormal sont des accessoires inhabituels pour tracer les portraits des héros hors-du-commun de Fringe.

   Ce que va d'abord nous apprendre cet épisode, c'est que Walter n'est pas aussi mauvais dans le passé qu'on aurait pu l'imaginer. Du moins, sur cette partie-là de l'histoire, il agit uniquement comme un père désespéré prêt à tout pour sauver son fils puis le faire revenir à la vie. Il n'y a pas là d'ambition scientifique. Et pendant ce temps-là, c'est William Bell qui parcoure le monde pour profiter de sa notoriété naissante... Dans l'Autre Monde, Peter est aussi malade mais c'est l'alliance des deux Walter qui va permettre de le sauver. L'un scrutant l'autre. L'Observer a son rôle à jouer puisque c'est à cause de lui (on parle ici de September) que Walternate (nom que les fans donnent à l'Autre Walter) passe à coté du remède qui sauvera Peter. Et c'est également lui, mais ça on le savait déjà, qui sauve Peter et Walter de la noyade. Sauf que s'il le fait, c'est pour "réparer" son erreur, ré-équilibrer les choses. On découvre au passage que les Observers peuvent visiblement passer d'une réalité à une autre sans problème. On en apprend également plus sur Nina Sharp. On assiste à la perte de son bras et on comprend mieux ses liens avec Walter. Toutefois, sa relation avec Bell reste très mystérieuse. Au final, si Walter a gardé Peternate dans son Monde, c'est parce qu'il ne pouvait se résoudre à le perdre une deuxième fois et que la douleur de sa femme était insurmontable à ses yeux. Après ce récit, Olivia ne peut plus en vouloir à Walter, du moins plus pour ça... Toutefois, de nouvelles questions se posent, notamment sur ce que sont devenus les Walternate et Elizabethnate après l'enlèvement de leur fils. L'objet probable, entre autres choses, d'un futur flashback...

   Et puis parce que les scénaristes sont facétieux et que Fringe c'est aussi tout un tas de clins d'oeil, on nous offre un générique spécial 80s assez génial, on fait référence à l'invention du téléphone portable tactile et on nous rappelle que ce n'est pas Michael J. Fox à la base qui devait interpréter McFly dans Retour vers le futur mais Eric Stoltz ! 

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// Bilan // Dans cet épisode, Fringe lève le voile sur une partie de sa mythologie et n'occasionne pas la moindre déception, bien au contraire. L'ironie du sort, c'est que Joshua Jackson n'apparaît même pas alors que l'épisode est consacré à son personnage...

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// Bonus // Le générique 80's !

9 février 2010

Fringe [2x 15]

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Jacksonville // 7 4oo ooo tlsp.

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   Enfin un vrai épisode mythologique, enfin ! Et pas des moindres : Olivia retourne dans son passé, sort of, et découvre la réelle nature de Peter. Ca aurait pu être excellentissime, c'était juste très bien. Pourquoi ? Parce qu'on sait depuis 15 épisodes que Peter vient de l'Autre Monde. On nous l'a rabâché depuis à quasiment chaque épisode à travers une petite allusion ou un regard désemparé de Walter. On est très content qu'Olivia l'apprenne, surtout dans ces circonstances, mais il aurait fallu un petit quelque chose en plus pour totalement nous contenter. Qu'a-t-on appris de nouveau quand on regarde bien ? Strictement rien.

   La scène d'ouverture renoue avec celles de la saison 1. C'était impressionnant, parce que explosions & co, et très effrayant, parce qu'on ne voit pas tous les jours deux hommes qui fusionnent pour n'en faire plus qu'un. Je comprends la réticence d'Astrid d'examiner ce corps. C'était à vomir. Ca me fait un peu penser à cette oreille qui pousse sur une souris dans Nip/Tuck. J'ai déjà dû vous en parler, ça m'a traumatisé et quand j'y repense j'en ai encore des frissons. Passons. La visite du dispensaire de Jacksonville n'a pas été particulièrement instructive, j'en attendais plus, mais l'ambiance était parfaitement étrange. Le meilleur moment était évidemment le "cauchemar" d'Olivia lorsqu'elle se retrouve dans les bois face à la petite fille effrayée qu'elle était, et qu'elle se rend compte qu'aujourd'hui, elle n'a plus peur de rien. Je trouve ça d'ailleurs assez intéressant quant au jeu d'Anna Torv que l'on qualifie souvent de "froid". Peut-être que c'est involontaire mais on peut y trouver une réponse satisfaisante. Je persiste à penser que l'on est loin de tout savoir sur les expériences dont Olivia et ses jeunes compagnons ont fait l'objet pendant leur enfance. J'aurai justement voulu en savoir plus, je reste sur une frustration. Je ne suis pas du genre impatient d'habitude mais la série n'étant pas au top de sa forme audimatiquement, j'ai toujours peur qu'elle s'arrête avant que l'on ait pu nous dévoiler quoi que ce soit.

   C'est peut-être pour ça d'ailleurs que les scénaristes ont osé prendre un virage surprenant : celui du presque-baiser entre Peter et Olivia ! Jamais je n'aurai pensé que ça arriverait si tôt dans la série. Je croisais les doigts très très fort pour que ça n'arrive pas et heureusement, ça n'est pas arrivé. C'est bizarre, les deux personnages sont très complices maintenant et j'ai pourtant eu l'impression que ça sortait de nulle part. On ne nous avait pas assez bien préparé. De toute façon, avec la révélation à la fin de l'épisode, Olivia va sans doute calmer ses ardeurs. Va-t-elle dire la vérité à Peter ? Ce serait bien qu'elle le fasse vite, ou qu'il le découvre par lui-même rapidement. Je ne veux pas que la saison se résume à cela et c'est malheureusement ce qui est en train d'arriver, surtout s'il faut attendre le Season Finale ! Au final, l'Autre Monde a beau être au coeur du sujet de l'épisode, c'est la chose dont on parle le moins. Nina Sharp montre sa tête quelques minutes mais rien de marquant ne se passe, pas de William Bell à l'horizon... Non, je suis désolé mais c'était décevant.       

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// Bilan // Un épisode à la fois génial et décevant. Il donne l'impression de donner beaucoup sur la mythologie de Fringe alors qu'il ne donne rien que l'on ne sache pas déjà. Toujours est-il qu'il est passionnant, fascinant même et que l'attente jusqu'au prochain (diffusion prévue le 1er Avril) va sembler interminable. Il s'intitulera Peter. Espérons cette fois que les révélations pleuveront...

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1 février 2010

Fringe [2x 14]

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The Bishop Revival // 8 98o ooo tlsp.

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   "Apologies not accepted". J'avais oublié à quel point Walter pouvait être cassant et flippant quand il le voulait. Cela fait du bien de rédécouvrir cette facette (importante) de sa personnalité. Mais cela ne l'empêche pas d'être extrêmement émouvant à la fin de l'épisode, preuve que sa force réside dans ses paradoxes. Et il les collectionne. Cet épisode, sous ses airs de loners, était bien plus important à la mythologie de la série qu'il n'y paraissait au premier abord. Il a fallu attendre la fin de l'épisode pour en avoir le coeur net. Les scénaristes prennent d'ailleurs des risques en abordant à leur manière la Seconde Guerre Mondiale puisque l'on découvre que le père de Walter et donc grand père de Peter, Robert Bishop (enfin Bishov, ou Bishoff), était en 1943 un espion en Allemagne pour le compte des américains. L'Allemagne revient souvent dans la série, d'ailleurs. Le mythe du scientifique nazi complètement fou est alors revisité et on y ajoute une touche intriguante d'immortalité, ou quelque chose comme ça. Car l'homme responsable de tous les méfaits de cet épisode était déjà vivant à l'époque et il n'a pas vieilli depuis. Ou alors c'est encore une histoire d'univers parallèles. On aura sans doute la réponse... un jour. Fringe est quand même très douée pour ouvrir des portes dans de nombreux épisodes mais sans jamais revenir dessus. Vous me direz que c'est pareil dans Lost mais je trouve que c'est fait différemment. C'est moins frustrant et décourageant. Je n'aime pas ce que je ressens en ce moment pour Fringe. Ca me fait de la peine. Mais qu'y puis-je ?

   L'enquête en elle-même se suivait très agréablement. J'ai bien aimé la scène inaugurale un tout petit peu différente par rapport à d'habitude. Un tout petit peu. J'ai bien aimé les intéractions entre Walter et Peter et notamment les touches d'humour qui font que Fringe a un tel capital sympathie : "Purple never goes out of style"; ou la façon peu subtil de Walter de ramener la relation entre Peter et Olivia sur le tapis. A ce sujet, il faut que je vous parle d'un truc qui m'agace au plus haut point mais qui n'est pas très étonnant. Plein de gens qui savent que je suis bien renseigné sur les séries me demandent, quand il s'agit de Fringe, si "Peter et Olivia i'sortent ensemble dans la saison 2 ou pas ?". Comme si ça avait un quelconque intérêt. Comme si la série était construite uniquement là-dessus et que tout le reste n'avait pas d'importance. Ben ça me chagrine. J'ai de la peine pour ces gens qui passent à coté de l'essentiel. C'était mon coup de gueule de la semaine. Voilà !

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// Bilan // Un épisode qui s'écarte un peu de la routinière enquête de la semaine ne peut qu'être bon. Celui-ci l'était donc logiquement.

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26 janvier 2010

Fringe [2x 13]

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What Lies Below // 6 9oo ooo tlsp.

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   Bien que très divertissant, cet épisode de Fringe souffre d'un mal qui me ronge depuis toujours : je ne supporte pas les formula shows (avec intrigues bouclées donc) et c'est tout ce que la série est capable d'offrir depuis plusieurs semaines. J'en ai marre. Overdose. Ca commence toujours de la même façon, avec un mec bizarre à qui il arrive une "transformation". Ici, il se décompose et "crache" du sang contaminé. On est loin des scènes d'ouverture impressionnantes de la saison dernière, réduction budgétaire oblige. Je me demande quand même si les scénaristes ne manquent pas de nouvelles idées aussi. Puis enquête classique menée par Olivia d'un coté et par Walter et Astrid de l'autre pour l'aspect scientifique. Les 15 premières minutes de cet épisode n'étaient pas particulièrement palpitantes. A un moment donné, Peter se retrouve pris au piège, ici il est contaminé par le virus rampant. A partir de là, on se sent déjà plus concerné même si on se doute bien que Peter s'en sortira quoi qu'il arrive. Walter montre quelques signes de grande émotion. On est touché mais de ça aussi on se lasse un peu. Puis Walter trouve la solution, presque par hasard et tout le monde est sauvé, la vie peut continuer ! Le pire, c'est que je ne force même pas le trait. C'est vraiment ça et c'est décevant.

   Et puis alors le pire du pire je crois, le truc qui m'a le plus énervé, ce sont les nouvelles allusions de Walter au sujet de la mort de Peter. On nous en remet une couche chaque semaine mais on ne nous apprend jamais rien de plus ! La petite différence ici, c'est qu'il met la puce à l'oreille à Astrid mais de là à ce qu'elle comprenne tout ce qui se trame, la fin de la saison sera déjà arrivée. Quant à Olivia, son évolution est au point mort depuis un bon bout de temps maintenant. Elle évoque ici sa soeur, qui a complètement disparu de la circulation. Une autre qui a disparu, c'est l'agent Jessup. On l'a vue pendant deux épisodes et depuis plus rien. L'histoire des Observers n'avance plus depuis l'épisode magistral qui leur a été consacré. Et Nina Sharp, disparue aussi ! Mais que se passe-t-il ?

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// Bilan // Fringe semble dépourvue de toute ambition depuis plusieurs épisodes. Les loners se suivent et se ressemblent. On ne s'ennuie pas car l'efficacité est au toujours au rendez-vous mais la flamme s'éteint peu à peu. Il est temps de la rallumer pour de bon !

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19 janvier 2010

Fringe [2x 12]

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Johari Window // 6 6oo ooo tlsp.

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   Après l'épisode "perdu" de la saison 1, nous revoici en plein coeur de la saison 2 de Fringe avec un stand-alone qui aurait pu être banal, ennuyeux, mais qui était au contraire un des meilleurs de la série. Il n'était pas forcément très impressionnant visuellement et un plus grand effort de réalisation aurait pu être fait, mais l'intrigue était bonne, surprenante et rythmée. Ca partait pourtant assez mal : "encore une histoire de monstre" ai-je soupiré au bout des trois premières minutes. Elle valait pourtant bien mieux que ça et on ne peut la résumer ainsi. Pour tout dire, j'ai vraiment eu l'impression de regarder un épisode de X-Files. Pas parce qu'il s'agissait d'un plagiat, juste parce que l'atmosphère était la même : petite ville perdue peuplée de gens étranges, bois sombres et douteux, brouillard épais... On était en terrain connu mais Fringe se différencie grâce à ses résolutions scientifiques et grâce à la personnalité de Walter, sans aucun équivalent dans le monde de Mulder et Scully. Je pensais que cette saison serait pour Joshua Jackson mais pour le moment, c'est John Noble qui tire nettement son épingle du jeu. Les étrangetés de Walter étaient encore assez géniales d'autant qu'elles ont eu cette fois une importance capitale. S'il n'avait pas eu cette chanson en tête et s'il n'avait pas ramené à Astrid un papillon, il n'aurait jamais pu régler cette affaire ! Parfois, les signes étaient trop appuyés (ou alors on s'habitue) mais je crois qu'il était impossible de deviner avant la fin la résolution de l'intrigue. Pour ma part en tous cas, j'étais loin du compte !

   Olivia a fait son boulot tranquillement, sans débordement. On ne peut pas dire que l'agent du FBI brille par ses découvertes en ce moment mais elle est efficace. Peter a été d'une grande aide et j'ai bien aimé la partie "action" lors de l'accident de voiture orchestré. On peut dire maintenant qu'ils forment un duo soudé, complèmentaire et équilibré. Je comprends tout à fait que les scénaristes aient choisi de se débarrasser de Charlie Francis. Il était devenu trop encombrant. Tout cela permet aussi à Astrid de prendre de plus en plus de place et c'est une très bonne chose puisque son duo avec Walter fonctionne à merveille ! Et je ne me lasse toujours pas de la blague "Astérix". Les derniers mots de Walter à Peter sont intéressants : "I'm glad you choose to see me the way you do. Very glad, indeed." Il fait sans doute référence au secret qu'il cache à son fils et qu'il serait grand temps de dévoiler ! On peut aussi imaginer que son rôle dans cette affaire ait été plus important qu'il a bien voulu le dire. L'ami-scientifique dont il parle doit vraiment exister et ça ne m'étonnerait qu'à moitié qu'on en ré-entende parler plus tard...   

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// Bilan // Moi qui ne suis pas du tout friand des séries composées quasi-exclusivement de stand-alones, je dois dire que Fringe est la seule qui réussit à me scotcher à mon canapé à presqu'à tous les coups. Cet épisode était exemplaire puisqu'il avait tout ce qu'il faut : de l'humour, de l'action, des rebondissements surprenants et de l'émotion.

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14 janvier 2010

Fringe [2x 11]

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Unearthed // 7 72o ooo tlsp.

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   On se plaint souvent et à juste titre des diffusions anarchiques de TF1 (et de d'autres chaînes) des épisodes des séries américaines non-feuilletonnantes. Le dernier cas étant celui de The Mentalist, diffusée dans le désordre le plus complet. Ce que l'on sait moins, c'est que ça arrive même aux américains de faire quelques mélanges parfois. Je pense par exemple à la première saison de la série Eurêka qui était diffusée n'importe comment sur SyFy et pour le coup, cela avait un vrai impact sur la compréhension des intrigues. Dans le cas de cet épisode de Fringe, ce n'est globalement pas très gênant. Pour la petite histoire, la FOX avait gardé un épisode de la saison 1 dans ses placards pour des questions de place sur sa grille et elle a décidé de le sortir enfin six mois plus tard, profitant d'un trou à remplir. Il faut donc le prendre pour ce qu'il est : une sorte de bonus qui n'a aucun impact ni sur la saison 1 ni sur la saison 2. Je l'ai regardé comme un épisode de Bones ou des Experts : sans rien en attendre.

   La seule chose incohérente, c'est la présence de Charlie (Kirk Acevedo), mort plus tôt dans la saison 2. Je me mets à la place du téléspectateur qui n'est pas au courant du statut de cet épisode : je me pose mille questions idiotes croyant que je suis en train de passer à coté d'un truc énorme ! En réalité, comme dans la plupart des épisodes de la saison 1, Charlie est très accessoire. Il apparaît deux fois, échange quelques mots avec Olivia et emballé c'est pesé ! C'est un personnage que j'aime bien (surtout grâce à l'acteur) mais il faut reconnaître qu'il n'a jamais été d'une grande utilité et qu'il ne manque pas du tout à la série. Bref, je retarde l'échéance mais il faut bien que je vous parle de l'intrigue de l'épisode en elle-même. Je ne sais pas tellement quoi dire en fait. C'est une enquête très classique, qui se laisse regarder facilement mais qui n'est pas particulièrement palpitante et/ou impressionnante. Certains passages sont ridicules, notamment la première fois où le Russe s'empare du corps de la jeune fille. Ce n'est pas la prestation de l'actrice que je remets en cause mais la situation. Et puis l'énième recours aux électrodes pour faire avancer l'histoire, c'est vraiment trop facile. Afin d'ajouter un petit quelque chose à l'ensemble, le thème de la foi est abordé. C'est un peu maladroit, le message n'est pas très clair. On s'en serait presque passé. Et puis le tout manque terriblement d'humour.

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// Bilan // Vraiment pas indispensable, cet épisode de Fringe figure parmi les plus faibles de la série. Comme le niveau est relativement élevé de manière générale, il se laisse regarder sans déplaisir.

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13 décembre 2009

Fringe [2x 10]

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Grey Matters // 6 32o ooo tlps.

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   Si le début de la saison était un peu décevant à cause d'un manque d'éléments mythologiques, depuis l'épisode des Observers, on nous gâte ! J'ai beaucoup aimé cet épisode qui mettait une fois de plus très en avant Walter mais Peter et Olivia n'ont pas été mis de coté pour autant. Au-delà même de leur enquête, Broyles a bien rappelé à Olivia qu'elle avait une place primordiale dans toute cette affaire et le fait que Peter vienne de the other side of the world le rend automatiquement très important aussi. Puis on sent qu'il est de plus en plus proche de la vérité. Il va certainement découvrir avant la fin de la saison d'où il vient. Et ça va faire mal... Je me demande quand même si Walter sera présent jusqu'au bout de la série (dans l'optique où elle durerait encore longtemps). Je ne sais pas, je l'adore mais je me dis qu'à un moment donné, Olivia et Peter auront certainement besoin de le laisser derrière eux pour "accomplir leur destin". En attendant, il est là : toujours aussi émouvant et toujours aussi flippant !

   On ne peut pas dire qu'au bout du compte, on ait appris tant de choses dans cet épisode mais on a quand même un peu avancé. Mais certains pans de l'intrigue sont même encore plus flous qu'avant. A la manière de Nina Sharp dont on ne sait jamais si elle est bonne ou méchante, William Bell reste une énigme qu'il me tarde de résoudre. Toute cette opération visant à comprendre comment Walter a pu fabriquer une porte permettant de passer d'un monde à l'autre était orchestrée par lui et il est fort possible qu'il ait atteint son but à la vue de la dernière scène. Le fameux Dr Paris (cet alias a-t-il une importance d'ailleurs ?), c'était lui. On apprend également que l'autre monde a un petit coté apocalyptique qui est loin de me déplaire. Les plantes n'y poussent plus ! Intéressant... Là où je suis un peu perdu, c'est qu'il y a bien quelqu'un quelque part qui sait comment passer d'un univers à un autre puisqu'Olivia a été envoyée là-bas. Mais qui ? En tous cas, gardons à l'esprit que le chiffre "28" et les chiffres en général ont une importance pour la "porte", si l'on en croit les patients qui se sont vus implanter un bout du cerveau de Walter momentanément. D'ailleurs, ce système est assez dégueulasse quand on y pense mais ça paraît malgré tout crébible. Ca c'est une force de la série : réussir à nous faire croire en ce qui semble pourtant impossible. 

   Beaucoup de moments d'émotion ont émaillé le récit, notamment la culpabilité de Peter quant à ne pas avoir rendu visite à son père lorsqu'il était en hôpital psychiatrique. Mais également le passage où le vrai Walter, celui qui a tous ses esprits, refait surface. L'émotion de revoir des images de Peter enfant et bien-sûr le moment terrible où on lui montre son cercueil...

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// Bilan // Un épisode brillant dans lequel Fringe montre le potentiel incroyable de sa mythologie, trop souvent laissée de coté.

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6 décembre 2009

Fringe [2x 09]

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Snakehead // 6 94o ooo tlsp.

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   Après l'épisode précédent absolument magistral, Fringe retombe dans du classique avec une enquête du jour absolument pas originale mais que l'on prend plaisir à suivre malgré tout. Il est question d'une bête mi-vers mi-pieuvre qui grandit dans le corps d'un hôte avant de le tuer en voulant se libérer. Oui, on ne peut pas faire plus déjà-vu que ça. Là où Fringe se démarque, c'est au niveau de l'enquête menée par Olivia et Peter puisqu'elle est très rythmée, qu'un compte à rebours est rapidement lancé et que la justification de tout cette histoire n'est pas complètement sotte. Une fois de plus, une relation parent-enfant est au coeur de l'affaire puisqu'une mère a besoin de ces bêtes pour protéger son enfant atteint d'une maladie mortelle. L'ambiance Chinatown/Clandestins/Cargo change un peu les habitudes et le duo Olivia/Peter est toujours aussi efficace, bien qu'Olivia soit de plus en plus en retrait et que Peter est à nouveau pris au piège à un moment donné et cela devient trop systématique.

   Le meilleur de l'épisode nous est offert par Walter, et j'ai surtout envie de souligner la prestation à nouveau bouleversante de John Noble. Walter estime qu'il est temps qu'il émancipe après un an passé aux crochets de son fils. Alors il se rebelle et n'en fait qu'à sa tête. Il va alors se perdre dans Chinatown, sans le sou et incapable de se souvenir que le numéro de téléphone de Peter est dans sa poche ! Deux scènes magnifiques : lorsqu'il se rend compte qu'il est perdu et qu'il fond en larmes sur un banc aux cotés d'une gentille dame qui ne sait pas trop quoi faire; et puis celle où il (re)fond en larmes lorsqu'il découvre que ses péripéties auraient pu coûter la vie à Astrid. Cette dernière est d'ailleurs très présente dans cet épisode, elle sort même du labo (chose rare) et sa relation avec Walter nous est présentée de manière très touchante. On oublie parfois qu'ils sont si proches, par la force des choses. La relation entre Walter et Peter est un peu moins mise en avant sauf à la toute fin de l'épisode et c'est à nouveau très touchant.

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// Bilan // Etonnamment pour une série fantastique, c'est dans l'émotion que Fringe s'en sort le mieux, plus que dans le thriller, le policier ou l'épouvante. C'est ce qui fait qu'elle a une âme et des personnages ô combien attachants.   

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24 novembre 2009

Fringe [2x 08]

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August // 5 9oo ooo tlsp.

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   "Who Are These People ?" Cette semaine dans Fringe, inutile de chercher aux quatre coins de l'écran où peut se cacher The Observer : il est partout et il est multiple ! J'attendais depuis longtemps que les scénaristes se décident enfin à revenir sur ces bonhommes chauves fascinants qui représentent à mon sens l'élément le plus mystérieux et le plus excitant de la mythologie de la série. Après 43 minutes particulièrement intenses passées à leurs cotés, on peut dire qu'on en sait beaucoup plus sur eux mais leur origine précise reste secréte. En même temps, avec toutes ces sauces pimentées qu'ils ingurgitent, si ce ne sont pas des extra-terrestres, alors c'est moi qui en est un !

   En vrac, nous avons appris qu'ils étaient présents à tous les grands événements de l'Histoire (le massacre de Boston, auprès de Marie-Antoinette...) et qu'ils avaient donc certainement la capacité, si ce n'est de voyager dans le temps, en tous cas d'être toujours là au bon moment. Et ce n'est pas le fait du hasard puisqu'ils voient l'avenir (ou l'ont-ils déjà vécu ?); ils sont par exemple capable de dire avant vous les mots que vous allez prononcer dans la seconde qui suit. Il peuvent aussi, et c'est le cas dans cet épisode, vous sauvez d'un crash d'avion car ils savent que cette avion-là va s'abîmer tel jour, à telle heure et à tel endroit. Leur rapport au temps est visiblement une clé de leur énigme puisque si l'un d'entre eux se prénomme August, on peut imaginer qu'il y en a onze autres qui portent le prénom/surnom des onze autres mois de l'année. Certains semblent plus âgés que d'autres mais ils sont tous peu expressifs et évidemment tous chauves. Ils ne sont pas censés avoir des sentiments mais August est pourtant tombé amoureux d'une femme qu'il a sauvé alors qu'elle était toute petite d'un tremblement de Terre où ont péri ses parents. Mais les Observers, comme leur nom l'indique, sont censés observer et ne pas s'impliquer, sauf quand ils doivent réparer une de leurs erreurs. Cette fille devait mourir, c'était son destin. August l'a changé. Il devait donc mourir "à sa place" s'il voulait qu'elle continue à vivre. Il a fait ce choix. Car oui, les Observers ne sont pas invincibles. Du moins, s'ils ont décidé de mourir, ils le peuvent. Il leur suffit de ne pas attraper au vol la balle censée les tuer. Tout simplement ! Enfin, leurs apparitions sont de plus en plus fréquentes ces derniers mois. C'est forcément que quelque chose se prépare...

   Outre les excellentes scènes avec les Observers, les relations entre les personnages principaux ont particulièrement été mises en avant. Les allusions au fake-Peter ont été une fois de plus nombreuses mais elles étaient plus que justifiées puisque c'est sans doute grâce à l'ami Observer de Walter que le nouveau Peter est arrivé. Le vrai Peter est mort noyé dans le lac et Walter a passé un marché avec, disons November (!), pour qu'il lui ramène d'un monde parallèle un autre Peter. Cela impliquerait donc que les Observers voyagent aussi dans cet autre monde. Comme dans toutes les histoires de ce genre (Lost et FlashForward nous font nous poser le même type de questions), des zones d'ombre subsistent. La question du "course-correcting" notamment entre en jeu. Peut-être que l'Observer les a sauvés pour corriger à la base une erreur qu'il a faite à leur encontre avant l'accident. Vous voyez ce que je veux dire ? Ou peut-être que les sauver était l'erreur. De son coté, Olivia s'occupe de sa nièce Ella avec le peu de temps qui lui reste et grâce à la dernière phrase de l'Observer, je crois avoir compris ce qui allait se passer et la véritable raison de la présence d'Ella et de sa mère dans la série. Le but n'est pas simplement d'adoucir Olivia, même si c'en est une des résultantes. Lorsque l'Observer dit : "Look how happy she is. It's a shame things are about to get so hard for her", je ne crois pas qu'il désigne Olivia mais bien Ella. On sait l'importance des enfants dans la série et je crois que sa mère va mourir, comme celle de Peter et comme celle d'Olivia sont mortes. Olivia va donc devoir s'occuper d'elle et ma foi, ce qu'il va se passer ensuite, je l'ignore totalement...

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// Bilan // Un superbe épisode mythologique, dense et poétique.

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