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Des News En Séries, Le Blog

9 novembre 2012

Tueurs En Séries ["Veep" avec Armando Iannucci, Battlestar Galactica...]

 TES

 

Au sommaire : - la date du final de "Fringe", NBC dévoile sa grille de mi-saison - USA Network fait son grand ménage - "Wilfred" et "The Paradise" renouvelées - Un spin-off pour "NCIS LA" ? - "Battlestar Galactica : Blood & Chrome" disponible sur Youtube - La bande-annonce de "The Americans" - Le retour de "L'incorrigible Cory" ? - On répond à vos questions : "Gossip Girl", "Once Upon A Time", Zachary Levi - Un clip de et avec Idris Elba - Pleins feux sur "Veep" en compagnie de son créateur - La bataille ultime entre Doc Brown et Doctor Who !

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8 novembre 2012

The Vampire Diaries [4x 04]

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The Five // 3 270 000 tlsp.

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    Il aura fallu trois épisodes pour que la saison 4 de The Vampire Diaries dévoile sa ligne directrice et un de plus pour que l'on sache vraiment de quoi il retourne. Avouons-le d'entrée : ces mégas super méchants chasseurs de vampires, s'ils sont tous dans le même genre que Connor, risquent de se révéler décevants encore plus vite que les Originals l'année dernière ! On en a d'ailleurs encore deux qui font de la résistance et si je reconnais volontiers que Klaus est devenu caricatural, agaçant et incompréhensible dans ses choix, il a au moins mis du piquant dans cet épisode grâce à des piques bien senties et un sens du suspense inimitable. Au cours d'un dîner fort sympathique avec sa soeur et Stefan -qui est vraiment plus intéressant quand Elena est loin, ça se confirme- il a donc raconté l'histoire des Five dans les grandes lignes, dans l'Italie du 12ème siècle. Elle n'est pas des plus palpitantes, il faut bien le dire, mais elle semble à peu près tenir la route et posséder un certain potentiel si les auteurs ne se prennent pas encore une fois les pieds dans le tapis. L'accent était mis sur Rebekah en plus et c'est vraiment un personnage que j'adore, le seul qui réussit à être touchant ces temps-ci. Malheureusement, elle tourne déjà un peu en rond. Cela fait plus d'une saison que l'on nous rabâche toujours le même discours sur sa naïveté. L'alliance secrète Stefan/Klaus, quant à elle, est assez alléchante, bien que l'on imagine aisément qu'elle ne va pas tenir plus de deux épisodes suite à une évidente série de trahisons typiques et lassantes.

   Le vrai souci, en fait, il vient du but de la manoeuvre, à savoir trouver un antidote au vampirisme ! C'est aberrant en fait comme idée. C'est se tirer une énorme balle dans le pied. Mais je ne pense vraiment pas que les scénaristes iront jusqu'à dévampiriser Elena. Ce serait un trop gros pas en arrière, et ça ne plairait absolument à personne, même si la "nouvelle Elena" est constamment à claquer. Ce que j'imagine bien par contre et qui serait mille fois plus intéressant c'est qu'un personnage vampire depuis le début de la série, donc depuis plusieurs siècles, bénéficie de ce remède sans même le vouloir et redevienne ainsi un humain comme les autres. Stefan ? Oui, ce serait une super intrigue pour Stefan ! Non parce que ce serait tuer tout l'intérêt de Damon à l'inverse... Quoiqu'à bien y réfléchir... Damon resterait Damon et Stefan deviendrait peut-être encore moins intéressant ! Oubliez ce que j'ai dit. Elena aura en tout cas encore bien plombé l'épisode -oui j'insiste- à cause de ses états d'âme, mais elle a eu la chance d'être accompagnée par Damon tout du long et cela fait automatiquement remonter le niveau, grâce à ses blagues, ses théories et son point de vue singulier sur ses activités ! La scène de danse était d'ailleurs géniale et le choix du titre -Feel So Close de Calvin Harris- très à propos. Cela me fait penser que depuis le début de la saison, la musique se fait relativement discrète. C'est presque dommage. La visite du "couple" à l'université, on la doit à Bonnie. Oui, Bonnie. Elle a apporté autre chose que des scènes ridicules de sorcellerie pour une fois ! Mais quoi au juste à part un décor ? Ah oui : un "toutélié" très mal amené ! Le professeur Shane, sorti de nulle part mais potentiellement intéressant, travaille en étroite collaboration avec Connor ! Est-ce un "Five" ? Pas super convaincu par cette mise en place brouillonne.

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// Bilan // Voilà, ça y est, la saison 4 de The Vampire Diaries est enfin lancée ! Oui, il était temps... ce fut un peu laborieux. Et rien à ce stade ne nous assure que la suite sera réussie. Le temps des doutes et de la méfiance est arrivé après une série de déceptions. Les auteurs vont devoir redoubler d'effort pour nous rendre à nouveau accros...

7 novembre 2012

Fringe [5x 04 & 5x 05]

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The Bullet That Saved The World // An Origin Story

2 550 000 tlsp. // 2 700 000 tlsp.

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   Je l'avoue avec un peu de honte mais je n'ai pas envie d'écrire sur ces épisodes de Fringe. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais je vais m'y essayer quand même. Je ne les ai pas trouvés mauvais du tout pourtant, quoiqu'un cran en-dessous des précédents. Mais je me suis quand même un peu ennuyé par moment. Je les ai trouvés laborieux à se mettre en place, en fait. Cependant, une fois lancés, ils étaient aussi passionnants que d'habitude, aussi impressionnants visuellement. J'ai trouvé les cliffhangers très réussis et risqués. Je suis peut-être moins convaincu par leur charge émotionnelle. Par exemple, j'ai trouvé leu jeu de Joshua Jackson très limité, et Anna Torv et John Noble trop en retrait. Ces deux épisodes étaient surtout centrés sur les Observers et sur Peter, en pleine mutation. Ce n'est pas nécessairement ces éléments-là qui m'intéressent le plus à l'heure actuelle, et j'avoue que plus grand chose ne m'interroge ou ne m'interpelle dans la série. J'ai les sentiments que l'on a obtenu toutes les réponses que l'on attendait l'année dernière. Aujourd'hui, ce n'est que du bonus. Un bonus dans lequel j'ai un peu de mal à m'impliquer parfois. Et je m'en veux... Ce sont les derniers épisodes de Fringe, bon sang ! Après ça... plus jamais !

   The Bullet That Saved The World. Alors comme ça, l'amour n'est pas plus fort que la science ? C'est que nous apprend cet épisode aux dépens d'Olivia et Peter, qui perdent leur fille pour la deuxième fois. Je me réjouis de l'audace des scénaristes car, clairement, personne ne s'attendait à la mort d'Etta, quelque soit le moment dans la saison 5 d'ailleurs, mais encore moins au 4ème épisode ! En tout et pour tout, on aura donc côtoyé ce personnage pourtant central le temps de cinq petits épisodes seulement. Je trouve que c'est du gâchis. On commençait tout juste à s'attacher à elle... Le seul intérêt que j'y vois, c'est de rendre enfin les Observers dangereux ! Jusqu'ici, ils étaient trop inoffensifs pour être des méchants crédibles. Là, ils ont prouvé qu'ils étaient capables du pire. Toujours est-il que cette série, qui a toujours placé le concept de la famille et de la force de l'amour qui en découle au centre de toutes ses intrigues, nous ressert le coup du deuil impossible. Bien sûr que le parallèle avec l'histoire de Peter et Walter est touchante, bien sûr que Walter a beaucoup à apprendre à son fils sur le sujet, mais quoiqu'il arrive à toute la bande maintenant, qu'ils réussissent ou non à sauver le monde, ils auront perdu une vie précieuse en cours de route et aucune joie ne pourra jamais éteindre cette peine. D'ores et déjà, le dernier verre s'annonce donc à moitié vide... Par ailleurs, j'ai apprécié le retour de Broyles dans cet épisode mais je trouve quand même très dommage que le personnage soit devenu si secondaire. Enfin je veux dire... il l'a toujours été ! Mais devenir à ce point dispensable... Etre régulier dans la série mais n'apparaitre qu'au bout du 4ème épisode (et ne pas revenir dans le suivant d'ailleurs...). Tout ça me dérange un peu. Je suppose que ce sera pareil pour Nina Sharp, toujours pas apparue. 

   An Origin Story. Avant tout centré sur le deuil des parents, cet épisode ne trouve sa force et son équilibre qu'à mi-parcours. Il faut d'abord assister à des scènes lentes et dépourvues d'émotion malgré les circonstances, celles d'un Joshua Jackson qui n'en fait pas assez malgré ce qu'on lui demande et d'une Anna Torv qui ne fait pas grand chose parce qu'on ne lui demande pas grand chose. Ce script manque singulièrement de puissance dans ses premiers actes et passe à coté de son propos. Il faut attendre les interventions de tiers, comme celles de Walter et d'Astrid dans une moindre mesure, pour qu'il en ressorte enfin quelque chose de touchant, mais pas bouleversant... Et puis il y a la capture de cet observer, assez ennuyeuse au départ car elle n'engendre pas la tension espérée. Lorsque Peter s'énerve vraiment, là Fringe redevient le Fringe que l'on aime, prenant et surprenant, captivant même. L'attaque du sac en plastique qui se termine en meurtre ? SU-PER. L'idée de retirer le petit bout de technologie super avancée de son cou et de l'insérer dans le sien ? GE-NIALE ! L'épisode se termine ainsi sur une image forte, marquante, qui laisse entrevoir beaucoup de potentiel pour les prochains épisodes avec un Peter façon Terminator comme on ne l'a jamais vu. Joshua Jackson a intérêt à se montrer à la hauteur cette fois ! La dernière scène d'Olivia en parallèle, lorsqu'elle se permet enfin de craquer, était aussi un beau moment, celui que l'on attendait tous après la mort d'Etta. La réaction normale d'une mère  en somme. 

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// Bilan // Les scénaristes de Fringe ont l'air épuisé. Ces deux épisodes n'étaient pas aussi efficaces que les premiers de la saison 5 et que l'ensemble des épisodes de la série, quelques pièces ratées mises à part. Comme s'ils avaient perdu la recette magique utilisée jusqu'ici. Dans les deux cas, il se sont largement rattrapés dans la dernière ligne droite, nous faisant presque oublier l'ennui procuré par les premières minutes... On a quand même connu la série bien plus en forme. Ce serait dommage de lâcher l'affaire maintenant !

6 novembre 2012

Underemployed [Pilot]

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Pilot // 650 000 tlsp.

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What About ?

Leurs diplômes en poche, Sophia, Daphne, Lou, Raviva et Miles s'attaquaient au monde du travail, avec des rêves plein la tête et des idées de grandeur. Un an plus tard, rattrapés par la froide réalité, les cinq amis doivent jongler entre des boulots peu gratifiants et des patrons épouvantables. Soudés, ils n'ont cependant pas l'intention d'abandonner leurs rêves...

Who's Who ?

Drama créé par Craig Wright (Six Feet Under, Brothers & Sisters, Lost, Dirty Sexy Money). Avec Diego Boneta (Rock Of Ages), Michelle Ang (Neighbours), Jared Kusnitz (Secret Life Of The American Teenager), Sarah Habel, Inbar Lavi, Tom Irwin (Angela 15 ans, Devious Maids)...

So What ?

    Underemployed, ou le plaisir des choses simples. Sans aller jusqu'à dire que le pilote de cette nouvelle série de MTV a été une révélation pour moi -parce qu'il n'est quand même pas très original ni dans la forme ni dans le propos- il m'a renvoyé illico presto à une époque où la mode était aux dramédies centrées sur des groupes d'amis dans la vingtaine qui tentaient de se faire une place au soleil au sein d'une société de plus en plus sombre et désespérée. Et j'aimais beaucoup cette période, à la fin des années 90, et toutes ces séries, dont la plupart ont d'ailleurs été des échecs cuisants car elles ne parvenaient pas à séduire au-delà de la tranche d'âge concernée. Parmi elles, je pense au Wasteland de Kevin Williamson, quelques mois après le lancement de sa première série, l'excellente et inoubliable Dawson; le Relativity de Jason Katims, bien des années avant Friday Night Lights et Parenthood; ou encore Significant Others dans laquelle Jennifer Garner, Michael Weatherly, Elizabeth Mitchell et Eion Bailey ont fait leurs premiers pas. Et je n'oublie évidemment pas Felicity et Time Of Your Life. Depuis, les sitcoms de potes ont pris le relais mais la sensation procurée n'est définitivement pas la même.

   Il y a un peu d'Awkward dans les premières minutes du pilote avec cette voix-off douce-amère et son "Yeah... right!", qui suit les promesses de nos héros encore innocents face à un nouveau monde qui s'ouvre à eux, rempli de possibles. Le retour à la réalité est brutal mais l'auteur, Craig Wright -un homme extrêmement talentueux si l'on se réfère à son CV- a choisi de miser sur l'humour dès les instants suivants afin de dédramatiser d'emblée la situation. Pas question ici de faire dans le déprimant. Les personnages ont beau être dans des situations peu enviables, ils ont parfaitement conscience qu'il y a pire dans la vie que de se faire insulter par des clients mécontents, ou goûter de la bouffe pour chien devant un parterre de décideurs dans une agence de pub (beurk quand même), ou encore de s'effeuiller face à des employées proches de la retraite. Ils possèdent au fond d'eux un optimisme à toute épreuve et ils savent parfaitement que tout peut encore s'arranger. Et puis les circonstances vont faire que leur avenir professionnel, aussi flou soit-il, ne va pas constituer leur seule et unique préoccupation. Il se dégage de cette atmosphère légère pas nécessairement un grand réalsime mais un charme fou. J'ai été surpris de la vitesse à laquelle je me suis attaché à chacun des personnages ! La dernière fois, c'était avec... The L.A. Complex ! Les deux séries partagent d'ailleurs de nombreux points communs et me font à peu près le même effet, mais il y a peut-être ici un sens de l'amitié encore plus prononcé qui fait indéniablement chaud au coeur, là où la série canadienne se base davantage sur des individualités et des solitudes. 

   Sophia, la narratrice, est certainement le personnage auquel je m'identifie le plus et mon petit doigt me dit que c'est aussi le cas du créateur. Elle voudrait écrire un roman mais ne parvient jamais vraiment à se lancer. Elle a besoin d'un déclic et ce déclic arrive au cours de l'épisode lorsqu'elle commence enfin à explorer sa sexualité... qui n'est pas la même que celle de la plupart des jeunes filles de son âge et de ses amies. Elle se découvre lesbienne ! Là, je dis bravo à MTV qui ose quelque chose d'inédit, mine de rien. Même si Sophia ne peut pas tout à fait être considérée comme l'héroïne de la série, elle a une place prépondérante dans le groupe d'amis, c'est sa voix qui nous raconte leur histoire et elle n'est pas la post-adolescente typique. Au-delà de sa sexualité, elle est plutôt timide, pudique et, pardon de devoir le préciser mais on en est là aujourd'hui, elle est asiatique ! Voilà qui est rafraîchissant. Miles, le beau gosse, avait tous les atouts pour être LE personnage agaçant mais il n'en est rien à ce stade. C'est le garçon le plus touchant  et si son rêve de devenir l'égérie des boxers Calvin Klein peut paraître stupide, elle n'en est pas moins originale. Et ça me fait penser qu'aucun héros de The L.A. Complex ne tente une carrière dans le mannequinat. Ce serait une nouvelle piste intéressante. Bref, j'aime bien Miles et ce n'était pas gagné d'avance. Daphne est une héroïne beaucoup plus classique que Sophia, dans le sens où c'est une fille hétérosexuelle très jolie, qui a du répondant et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, et qui attend bien entendu le grand amour. Pourtant, j'ai adoré chacune de ses scènes. L'actrice y est pour beaucoup. Elle est vraiment convaincante et n'en fait jamais trop. Ses scènes avec son patron étaient très réussies grâce à une alchimie évidente entre les deux protagonistes, des dialogues amusants et prononcés avec naturel et ce qu'il faut de sexyness pour nous émoustiller un peu. Lou et Raviva n'héritent clairement pas de l'intrigue la plus simple à gérer puisqu'ils sont sur le point de devenir parents à un très jeune âge. Pour le coup, l'aspect très léger de la série a peut-être un peu joué contre elle. Face à un contenu aussi sérieux, il aurait peut-être fallu accentuer l'aspect dramatique. D'un autre côté, cette histoire ne pourra gagner qu'en réalisme et au fur et à mesure de la saison si elle est bien gérée et je suis confiant. Je regrette quand même que l'accouchement soit arrivé aussi vite. Un ou deux épisodes plus tard, ça aurait été mieux. 

   Underemployed est en quelque sorte un Girls allégé à l'écriture moins subtile mais à l'enthousiasme communicatif. Cette petite bande-là mérite définitivement qu'on lui donne sa chance !

How ? 


5 novembre 2012

Revolution [1x 05 & 1x 06]

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Soul Train // Sex And Drugs 

8 610 000 tlsp. // 7 900 000 tlsp.

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   Soul Train. Après un épisode fort en action et en émotion, Revolution poursuit sur sa lancée et ne ralentit pas le rythme grâce une aventure très début du siècle dont le catalyseur n'est autre qu'un vieux train remis sur pied par la Milice, censé permettre au Capitaine Neville d'amener Danny à Monroe au plus vite, tout en prenant une grosse longueur d'avance sur notre petit groupe. On est à la limite du western et c'est excitant. Les affrontements entre Neville, Charlie et Miles sont très prenants, et le dernier acte, à bord de la locomotive qui fonce à vive allure à travers le pays, est une petite réussite visuelle, qui donne un souffle épique à une série qui en manque parfois malgré ses efforts. On pourrait quand même regretter le rôle très limité de l'invité du jour, Jeff Fahey (Lost), dont j'espérais qu'il soit plus qu'un accessoire scénaristique. Son dernier geste à l'encontre de Nora reste très surprenant et lui donne un peu plus d'envergure. On pourrait également faire la fine bouche sur la conclusion : Danny n'a pas été sauvé et la course-poursuite est stoppée net puisque, même à cheval, nos amis ne pourront pas rattraper ce train, mais ça veut aussi dire que l'intrigue Danny/Neville est sur le point de s'achever et ça, c'est une bonne nouvelle. On en a assez de cet affrontement psychologique quelque peu prévisible vu la faiblesse de l'un comparée à la force de caractère de l'autre. Cet échec est par la même occasion une nouvelle claque pour Charlie, que les auteurs adorent malmener décidément... dans le but évident de la rendre plus forte bien entendu, à la limite de la machine de guerre. 

   Mais là où cet épisode excelle, c'est lorsqu'il se penche sur le passé de Neville alors qu'il n'était qu'un "petit homme", écrasé par son patron, "trahi" par ses voisins, peu de temps avant le blackout qui a littéralement changé sa vie ! Il nous manque encore une pièce du puzzle, celle où il entre dans la Milice. Giancarlo Esposito est évidemment parfait dans ce rôle. Comme dans Breaking Bad, il endosse le costume de celui qui semble calme vu de l'extérieur mais qui bout en réalité de l'intérieur et qui peut exploser à tout moment. On fait également la rencontre de sa femme, incarnée par mon amoureuse, Kim Raver. Je suis évidemment ravi de la retrouver ici. Une série avec et Kim Raver et Elizabeth Michell, c'est quand même le pied ! Je rêve du jour où elles partageront une scène mais j'imagine que ce n'est pas prévu au programme pour le moment. La révélation sur la véritable identité de Nate, qui s'appelle en fait Jason et qui est le fils de Neville, se sentait fortement venir en milieu d'épisode, mais avant cela, je n'y avais jamais pensé. Cela reste donc un rebondissement inattendu et bienvenu. Le personnage trouve enfin une place au sein de la série. Reste à faire fructifier ce potentiel... En plus de tout ça, cet épisode introduit une intrigue au long cours très excitante où l'on découvre que pour que l'électricité revienne, douze pendentifs doivent être réunis. L'hommage appuyé à Harry Potter est d'ailleurs amusant...

   Sex And Drugs. Ne vous fourvoyez pas, contrairement à ce qu'annonce le titre de cet épisode, Miles ne se met pas à sniffer de la coke dans la forêt pendant qu'Aaron se bouffe des champignons hallucinogènes et que Charlie se prostitue afin de subvenir à leurs nouveaux besoins. Non. L'épisode est plus sage que cela, mais il s'en dégage malgré tout une grande noirceur, qui n'a de cesse de me surprendre dans Revolution. Si l'on prend du recul quelques instants, on se rend compte qu'en terme de violence, elle va assez loin pour une série de network, même si elle a l'excuse du 22h. On voit peu de sang, certes, mais quand même... C'est très dur parfois. Je ne veux pas aller trop loin dans la comparaison mais il y un peu de The Walking Dead dans Revolution parfois. Plus que de Lost même ! 

   De la drogue, il y en a donc eu à travers le personnage de Drexel, un vieux pote de Miles, médecin, devenu un roi de la drogue et de la prostitution dans son quartier. Je déteste ce genre de protagoniste en général, mais Todd Stashwick était très convaincant dans ce rôle, quitte à en faire trop, et il a largement été sauvé par son humour avec des tas de répliques bien senties. Celui qui pouvait passer pour un petit rigolo au début de l'épisode s'est transformé petit à petit en un être vraiment dangereux et inquiétant. Tout le passage de Charlie chez le voisin était très intense et on pourra dire ce que l'on veut de Tracy Spiridakos, mais moi je la trouve plutôt bonne ! Ce qui ne m'a pas plu du tout, c'est la facilité avec laquelle ils s'en sont sortis ! Une fois Drexel mort, aucun de ses sbires n'a cherché à le venger, rien. Ils sont restés immobiles. Ce n'était pas très crédible. On peut éventuellement supposer qu'eux-mêmes étaient en quelque sorte ses esclaves et que son assassinat était aussi une libération pour eux, mais cela reste vraiment de la supposition et je crois que les auteurs n'ont juste pas eu envie de se casser la tête ! Du coté des flashbacks, même s'il me paraissait à moi aussi important de se pencher sur le cas d'Aaron, un protagoniste qui manquait de profondeur, je me suis plus ennuyé qu'autre chose. Il n'a fait que ralentir le rythme. Son histoire ne m'a pas paru ni intéressante ni très originale. Pas tellement poignante non plus. Et pour tout dire, je n'ai même pas trouvé la conclusion crédible. Surprenante, oui, parce qu'on s'attendait tous à ce que sa femme finisse par périr d'une manière ou d'une autre, mais je ne peux pas croire une seule seconde que quelqu'un dans sa situation puisse abandonner l'amour de sa vie "pour son bien". En plus, on s'attend pertinemment à ce qu'elle réapparaisse maintenant... Résultat : j'apprécie toujours Aaron, parce qu'il faut un personnage comme lui dans la bande, mais je ne suis pas plus attaché à lui qu'avant.

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// Bilan // Comme dans d'autres séries avant elles, qui ont reposé sur un système de flashbacks à chaque épisode, Revolution devient très dépendante de ses héros et de leur passé. Il y a des pièges dans lesquels il ne faudra pas tomber à l'avenir, au risque de vite créer de l'ennui là où il n'y aurait pas dû en avoir. Pour le moment, ça passe bien mais nous n'en sommes qu'à un tiers seulement de la première saison... 

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4 novembre 2012

Dexter [7x 04 & 7x 05]

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Run // Swim Deep

2 180 000 tlsp. // 2 280 000 tlsp.

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    Si la formule éculée de Dexter n'était pas si flagrante -une fois de plus- cette saison 7 serait certainement bien plus prenante. Là, ce qui se passe a beau être intéressant et aller dans le bon sens, on sent les rebondissements venir les uns après les autres et le seul suspense concerne Quinn : les auteurs vont-ils enfin se décider à lui régler son compte avec deux balles dans la tête ? C'est ce à quoi, j'espère, cette histoire de corruption va mener. Je ne lui vois aucun autre intérêt. On remarquera que Laguerta et Batista, chacun de leur coté, sortent de l'ombre et reprennent du poil de la bête, afin essentiellement de faire monter la pression chez Deb et de la pousser à prendre une décision là où elle préférerait simplement attendre. Mais attendre quoi ? Dans l'épisode Run, de manière sans doute un peu trop mécanique mais néanmoins émouvante, elle arrive à la conclusion que ce que fait son frère a un sens, que c'est peut-être lui qui a raison et que, peut-être, elle peut vivre avec cela sans pour autant prendre part à ses activités. Elle se dit qu'elle peut fermer les yeux, le laisser faire et occassionnellement lui sauver la mise si le besoin s'en fait ressentir. Une vision totalement naïve de la situation mais compréhensible après le bourrage de crâne très finement mené par Dex. Dans Swim Deep, déjà, Debra ne voit plus tout à fait les choses de la même façon et se rend bien compte qu'elle devra tout le temps lui venir en aide, tout le temps trahir les siens au sein de la police pour ce faire, trahir des amis parfois donc, trahir la confiance de Laguerta... Vivre dans le mensonge continuellement en somme. Harry savait que sa fille était trop bonne, trop juste, pour mener une telle vie sereinement. Il avait prévenu Dexter.

   De manière toujours aussi appréciable pour nous téléspectateurs, Debra se pose des tas de questions et c'est cette fois le sujet de Trinity qui a été abordé sans détour. Elle a même eu l'intelligence de poser LA question : "Did you love her?". Et d'ajouter, avec toute la franchise et la dureté qui la caractérise : "She died because of you. Because you were selfish." Au milieu de tout ça, on ne sait pas très bien où en sont les sentiments confus de Deb à l'égard de son frère. Je parle des sentiments incestueux, bien entendu. Ceux qui nous ont hérissé les poils en fin de saison dernière et qui n'ont plus été évoqués depuis. Les auteurs semblent jouer de temps en temps sur le double sens dans certains dialogues. Ils prennent même un plaisir à réunir le frère et la soeur dans la même chambre d'un motel, sans toutefois pousser le vice jusqu'à les mettre dans le même lit. Mais Dexter se déshabille devant elle et le trouble s'installe inéxorablement... Qu'on le veuille ou non, il faudra que le sujet soit de nouveau abordé tôt ou tard, par souci de cohérence.

   Pendant ce temps-là, Isaak se transforme peu à peu en un adversaire de taille pour Dexter, bien plus inquiétant qu'il n'y paraissait au début. Son potentiel a été parfaitement exploité dans ces deux épisodes. Je pense notamment à cette scène magistralement réalisée où l'on assiste, à travers les déductions de Dexter, au carnage qu'il a perpétué dans le bar. Ray Stevenson ne manque pas de charisme. En plus, on nous explique enfin pourquoi le meurtre de Viktor l'a à ce point touché : ils étaient amants. Enfin c'est en tout cas ce que j'ai compris. Les scénaristes ont préféré laisser planer le doute sans dire les choses clairement, mais je ne vois pas bien quelle pourrait être la nature de leur relation si elle n'est pas d'ordre amoureux. On pourrait éventuellement imaginer que Viktor était le fils caché d'Isaak mais ça colle beaucoup moins. Ce qui semble se profiler autour du personnage est enthousiasmant : et s'il s'acharnait sur les collègues de Dex ? Mike Anderson n'était à mon avis que le premier. Quinn serait une deuxième victime parfaite, mais est-ce qu'il s'arrêtera là ? Bon, okay, je m'emballe un peu. Il ne faut pas trop rêver non plus... Mais la fin de la série approchant, c'est quelque chose que l'on peut définitivement se permettre d'espérer plus fort qu'avant. Allez, je mise sur Batista ! Ou sur sa soeur... Sinon, Yvonne Strahovski a droit à sa scène à chaque épisode, qui n'apporte à chaque fois pas grand chose, si ce n'est un peu de fun. Un tout petit jeu du chat et de la souris commence entre eux deux et passera certainement pas la case bedroom à un moment donné. Sera-t-elle une ennemie ou une alliée au bout du compte ? C'est toute la question... 

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// Bilan // Grâce à une Jennifer Carpenter éblouissante, des "fuck" à n'en plus finir et la relation toujours aussi passionnante entre Debra et Dexter, rondement menée jusqu'ici avec logique, justesse et émotion, la série peut se permettre d'avoir encore quelques faiblesses dans ses intrigues secondaires. L'enquête fil rouge de la saison, quant à elle, monte en puissance et pourrait aboutir sur une réussite si les scénaristes osent perdre leurs réflexes habituelles pour vraiment se lancer...

4 novembre 2012

Teen Wolf [Interviews]

Je me suis rendu en avril dernier sur les plateaux de Teen Wolf à Atlanta en Géorgie, grâce à MTV France et pour AlloCiné, alors que les derniers épisodes de la saison 2 étaient en tournage. J'ai pu rencontrer les acteurs principaux ainsi qu'une partie de l'équipe de production. Voici le résultat des interviews, dont je garde un excellent souvenir malgré les longues heures d'attente dans le froid des entrepôts et la nuit blanche, doublée du décalage horaire. L'équipe était vraiment accueillante et sympathique.

 

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Tyler Posey, l'interprète de Scott, parle des nouveaux épisodes, de l'évolution de son personnage, de son entraînement physique, du clip réalisé par Drew Barrymore dans lequel il a joué...

 


 

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Dylan O'Brien, Holland Roden et Colton Haynes se confient sur la saison 2 de la série et sur l'évolution de leurs personnages. Le premier revient également sur la comparaison entre Stiles et le Seth Cohen de Newport Beach, et la deuxième sur son fanatisme pour Lost, dans laquelle elle est apparue...

 


 

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 Jeff Davis (le créateur) et Joseph P. Genier (producteur exécutif) évoquent l'humour de la série, le film original, les influences françaises de la mythologie, le choix de Lacrosse... et parlent également d'Esprits Criminels, la première création de Davis. David Nelson et Erik Porn (maquilleurs spécialistes des effets-spéciaux) parlent de leur métier et du temps de préparation pour créer les loups-garous...

 


3 novembre 2012

Once Upon A Time [2x 05]

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The Doctor // 9 850 000 tlsp.

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   Les scénaristes de Once Upon A Time ont vraiment du mérite. J'imagine qu'entremêler tous les flashbacks centrés sur plusieurs personnages différents aux scènes au présent qui se déroulent dans deux mondes distincts ne doit pas être aisé. C'est toujours bon de le rappeler. Ici, nous avons donc quelques scènes "de vie" à Storybrooke pas très passionnantes mais nécessaires qui servent à creuser la relation entre Charming et Henry. Le prince veut faire de son petit-fils un cavalier émérite. C'est mignon. Mais l'essentiel se joue avec Regina, bouleversée par le retour de son amour perdu, Daniel. Le problème avec les scènes les réunissant, c'est qu'il est compliqué de dégager une émotion vu l'état du monsieur, devenu nous dit-on "un monstre", mais qui parait surtout robotique. Lana Parilla doit donc faire tout le travail, et elle s'en sort à merveille. La douleur de Regina est incommensurable. Si par mégarde elle devait redevenir très méchante, on ne pourrait pas tellement lui en vouloir. La vie ne lui a pas fait de cadeaux à elle non plus. Mais, pour le moment, elle est bien décidée à compléter sa rédemption et a rendez-vous chaque semaine avec Jiminy Cricket pour ce faire, à l'aide d'une thérapie sans magie. Jolie trouvaille ! Puis ce n'est pas tous les jours que le personnage sert à quelque chose (l'acteur, Raphael Sbarge, n'est d'ailleurs plus considéré comme régulier cette saison 2). 

   Il y a des choses intéressantes à retirer des flashbacks de Regina, notamment la suite de son initiation à la magie orchestrée par un Rumplestiltskin impitoyable et toujours aussi amusant. Une boule de cristal magique fait une courte apparition. On en réentendra certainement parler très vite. Il évoque aussi "un monde sans magie", ce qui veut dire que Regina connait son existence depuis très longtemps. On retrouve avec joie Jefferson, à la botte de Rumple. Mais, surtout, l'on découvre la véritable identité du Dr Whale et elle ne pouvait pas être plus surprenante ! Tout vient à point qui sait attendre. Je me demande vraiment si les auteurs savaient dès le départ qu'il serait Frankenstein. J'ai un gros doute là-dessus. Mais j'aime beaucoup l'idée en tout cas. Ma seule inquiétude est que l'on s'éloigne complètement des contes de fée pour le coup, ce qui veut dire que Once Upon A Time peut finalement évoquer absolument tout les personnages mythiques de la littérature, du cinéma et de la télévision. C'est une source inépuisable d'histoires, certes, mais c'est vraiment trop. A quand Hannibal ? Barbarella ? Terminator ? Le Père Lustucru ? Non mais plus sérieusement, qu'ils s'en tiennent par pitié aux personnages de Disney et de contes, avec la possibilité de faire quelques incartades de manière exceptionnelle... Frankenstein ajoute en tout cas une dimension presque horrifique à la série qui est la bienvenue, surtout en cette période d'Halloween. Mais la vraie question est de savoir de quel monde il vient ! Car, jusqu'à preuve du contraire, le personnage vient du nôtre. Donc celui qui dépasse les frontières de Storybrooke. Existe-t-il un monde qui regroupe tous les serial killers et autres monstres contemporains ? Ma foi, pourquoi pas... 

   Du coté de Fairytale Land, le plan de Cora et Hook est déjà déjoué par Emma et Snow (je ne parle pas de Mulan et Aurora, elles n'ont vraiment servi à rien sur ce coup-là) ! Enfin déjoué... C'est ce que l'on veut nous faire croire ! Mais je suis à peu près sûr que Cora avait misé sur l'intelligence des jeunes femmes. En réalité, son plan se déroule comme prévu. Elles vont s'occuper du sale boulot, risquer leur vie pour récupérer la boussole qui se trouve en haut de la tige d'haricot et se faire avoir dès qu'elles auront remis un pied à terre. C'est à partir de ce moment-là que ça deviendra vraiment intéressant car on se doute bien que la fine équipe ne va pas rester coincée toute la saison... 

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// Bilan // Encore un épisode riche et solide de Once Upon A Time ! C'est que l'on commencerait à s'habituer...

2 novembre 2012

Tueurs En Séries [Les Revenants, L'Exorciste façon sitcom...]

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Au sommaire : "Hell On Wheels" renouvelée, "Scandal" et "The Neighbors" prolongée, Zach Braff peut-être bientôt de retour, pas de spin-off de "The Office" centré sur Dwight, la date de lancement de "The Following", les premières photos d'"Hannibal", Seth Green dans "How I Met Your Mother", les prochains guests de "Men At Work", le retour de "Luther" se précise, plongez dans l'univers des "Revenants" de Canal +, "L'Exorciste" façon sitcom des années 80...

 


2 novembre 2012

Chicago Fire [Pilot]

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Pilot // 6 610 000 tlsp.

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What About ?

Aucun travail n'est plus stressant, dangereux ou grisant que celui des pompiers, des secouristes et des auxiliaires médicaux de Chicago. Ces hommes et femmes d'élite de la caserne 51 bravent le danger quand d'autres prennent la fuite. Avec la pression, les responsabilités et les égos surdimensionnés viennent les désaccords et les tensions au sein des membres de l'équipe. Et quand la tragédie frappe l'un d'eux, la culpabilité et les reproches fusent. Pourtant, le moment venu de passer à l'action, les dissensions sont laissées de côté pour céder la place à la solidarité. Bienvenue au cœur du quotidien des plus nobles des professions ! (AlloCiné)

Who's Who ?

Drama créé par Michael Brandt & Derek Haas (3h10 pour Yuma). Produit par Dick Wolf (la franchise Law & Order). Avec Jesse Spencer (Dr House), Eamonn Walker (Oz), Taylor Kinney (Vampire Diaries, Trauma), Monica Raymund (Lie To Me, The Good Wife), David Eigenberg (Sex & the City), Lauren German (Hawaii 5-0), Charlie Barnett...

What's More ?

 La série est vraiment tournée à Chicago, contrairement à The Good Wife (New York) ou Urgences à l'époque (Los Angeles, sauf cas particuliers). 

Le vrai maire actuel de la ville, Rahm Emanuel, fait une apparition dans le pilote.

So What ?

   Mon grand-père était pompier. Pourtant, les histoires de pompier ne m'ont jamais intéressé. Ni les siennes (pardon papy), ni celles de New York 911 (même si je trouvais la série pas mauvaise du tout et clairement, elle était même vachement bien), ni même celles de Rescue Me (mais sur ce coup-là, j'admets que je n'ai même pas essayé et je sais pourtant que c'était quelque chose de vachement vachement bien). Et si on remonte encore plus loin, on en trouve d'autres comme Extrême Urgence (L.A. Firefighters) diffusée par TF1, dont je me souviens vaguement. Et il n'y a pas si longtemps que ça, NBC avait déjà tenté le coup avec Trauma. Je n'en garde pas un terrible... traumatisme, certes, mais hormis la scène d'ouverture assez spectaculaire, je ne me rappelle de rien. Je n'ai donc pas lancé le pilote de Chicago Fire avec un grand enthousiasme. Pour preuve : j'ai quand même mis trois semaines à me décider ! J'ai beaucoup lu que la série s'améliorait avec ses épisodes suivants. Je veux bien le croire, parce que le premier n'est vraiment qu'une suite de clichés ennuyeuse au possible !

   Première déception : pas de scène d'ouverture d'envergure ! On a droit à un petit feu de maison tout ce qu'il y a de plus banal dans le métier (j'imagine). Une volonté de montrer sa différence en prônant une certaine forme de réalisme ? Sans doute. Et puis c'est pratique : ça coûte moins cher ! Mais même moi qui ne suis pas très fan d'action, c'est ce que j'attendais dans un premier temps. Le coup du jeune pompier qui meurt en pleine intervention et que ses collègues ne parviennent pas à sauver, ça ne m'a pas paru très original comme entrée en matière. Trop facile même pour créer de l'émotion factice. Factice parce qu'on ne le connaissait pas, pas plus que les héros pour lesquels on est censé ressentir de la compassion. Je crois que si cette mort était survenue en fin d'épisode, après avoir appris à connaitre tous les protagonistes un minimum, j'aurais pu ressentir quelque chose mais là... rien du tout. Les réactions des uns et des autres sont étudiées à la loupe, enfin surtout celles des deux héros principaux, temporairement brouillés mais quasi réconciliés à la fin de l'épisode afin de terminer sur une note positive puisque, clairement, Chicago Fire ne se veut pas trop sombre. On a même droit à la scène super clichée du pompier prêt à basculer dans le vide sauvée in extremis à bout de bras. En gros, on nous explique combien l'esprit d'équipe c'est important dans ce métier et on nous souligne bien fort au feutre noir qu'être pompier, c'est sacrément dangereux ! Des choses que nous ignorions évidemment avant de visionner la série. Pour poursuivre dans le prévisible, on nous fait le coup du petit rookie qui doit se faire une place dans la caserne face à des éléments plus expérimentés, hostiles au prime abord. Heureusement, c'est un des rares personnages d'emblée sympathique. Il y a aussi "les filles", toujours fourrées ensemble et, surprise, l'une d'entre elles est lesbienne ! On verra si sa sexualité sera explorée par la suite ou si c'est juste un gadget pour faire diversion. Avouons en tout cas que ce pilote a le mérite de ne pas tellement jouer sur les relations amoureuses, même s'il y en a. Le Grey's Anatomy des pompiers, ce ne sera pas Chicago Fire ! Les scènes d'intervention permettent de combler le reste de l'épisode et elles sont assez molles. 

   Chicago Fire se voudrait le digne successeur de New York 911 mais son pilote ne présente rien de plus qu'un divertissement vaguement efficace avec des personnages pas très intéressants, qui n'ont pour seul véritable atout que leur plastique irréprochable. Pourtant, les acteurs ne sont pas mauvais. Si la série a du potentiel, il ne transpire pas au cours de cette première tentative ! Un feu de paille en somme...

What Chance ?

 Chicago Fire ne s'en sort pas si mal jusqu'ici pour NBC. On peut donc envisager qu'elle obtienne prochainement une saison complète et même une saison 2 en mai prochain. Mais elle ne durera certainement pas aussi longtemps que les autres productions de Dick Wolf pour la chaîne...

How ? 


1 novembre 2012

Ainsi Soient-Ils [Saison 1]

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Saison 1, 8 épisodes // 1,2 millions de téléspectateurs en moyenne

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 Septembre 2011, Paris. Cinq jeunes candidats à la prêtrise sont sur le point de changer radicalement de vie. En entrant au Séminaire des Capucins, ils vont apprendre à suivre la voie de Dieu et devenir ses ministres. D’où viennent-ils ? Quelles expériences de joie, de douleurs ont-ils vécu ? Autant de questions qui hantent le Père Fromenger, directeur légendaire du Séminaire, et son dévoué bras droit, le Père Bosco, lorsqu'ils accueillent José, Raphaël, Yann, Guillaume et Emmanuel dans leur nouveau monde.


En partageant leurs espérances, leurs doutes, leurs épreuves quotidiennes, nous découvrons un monde fascinant, mystérieux, l’Eglise, qui nous mènera jusqu’au Vatican et ses coulisses politiques. Une plongée haletante dans un univers secret.


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   Pardonnez-moi mon Père, mais j'ai péché. Il ne faut pas jurer, je le sais, mais je vous le jure pourtant : j'étais prêt à défendre de tout mon coeur et de tout mon être Ainsi Soient-Ils, cette nouvelle tentative ô combien honorable d'Arte de relever le niveau de la fiction télé française. Et Dieu sait qu'elle en avait besoin. Je le confesse, le premier épisode, si prometteur, avait fait monter en moi un désir presque inédit. J'en voulais encore. Plus. Tout de suite. Rapidement, alors que je soulageais mes envies grâce aux épisodes suivants, le doute a commencé à m'habiter. Puis le doute a fait place à la colère. Et la colère à la résilience. Ainsi Soient-Ils n'est pas le bijou que j'attendais, pas la série magistrale que j'espérais. Mais elle a le mérite d'exister, elle. Elle a réussi occasionnellement à me faire vibrer, c'est vrai. Et je suis prêt à lui pardonner ses péchés. Mais laissez-moi d'abord vous les exposer. 

    En préambule, par souci d'honnêteté, je me dois bien entendu de rappeller combien il était casse-gueule et osé de se lancer sur un tel sujet, et combien il était risqué pour la chaîne et les producteurs de faire ce pari, qu'ils ont d'ailleurs réussi audimatiquement parlant grâce à une promotion efficace. Si la série est si fascinante dans ses premiers instants, c'est parce qu'elle nous raconte une histoire, des histoires devrais-je dire, singulières et inédites. Elle nous fait entrer dans un monde qui nous est étranger, qui répond à des codes bien spécifiques qu'il faut apprivoiser, mais jamais elle ne nous prend de haut. Elle nous accompagne dans cette découverte, nous prend la main et nous ouvre son coeur. De tous les parcours qu'elle nous propose de suivre, celui d'Etienne Fromenger, le Père en chef du Séminaire des Capucins, est le plus abouti et le plus puissant, jusque dans les dernières minutes du dernier épisode. C'est le moins manichéen aussi. Cet homme de foi n'est pas un Saint. Il a fait des erreurs par le passé et il en paye plus que jamais le prix aujourd'hui. Il est orgueilleux, certes, mais il est terriblement attachant. S'il ne fallait retenir qu'une prestation dans Ainsi Soient-ils, ce serait celle de Jean-Luc Bideau, naturellement charismatique malgré un sens du dramatique dans la voix un peu trop poussé. Son acolyte et second, le Père Bosco, devenu progressivement un traître, n'a pas tenu toutes ses promesses mais s'est transformé en un antagoniste de choix, détestable parfois, rongé tant par la maladie que par l'ambition et l'arrogance. Le ciel semblait sans cesse lui tomber sur la tête, d'où un sentiment de lourdeur procuré par l'interprétation de Thierry Gimenez, trop théâtrale. Le Père Cheminade, le professeur d'hébreux, est la caution comique au sein du Séminaire. On le voit peu mais il est toujours de bon conseil. La soeur Antonietta, seule présence féminine, aurait mérité qu'on lui accorde un plus grand rôle. Elle se contente ici de dire quelques âneries de temps en temps et elle s'acharne à ne pas exister. Le tableau des "adultes" est complété par l'incroyable Michel Duchaussoy -mort depuis et qui manquera énormément à la saison 2- dans le rôle de l'éminent Monseigneur Roman, le représentant des évêques de l'Eglise de France honoré par le Pape, qui a pris pour cible Fromenger. Leurs face à face, rares, sont toujours très intenses. Le premier est d'ailleurs le point culminant du premier épisode, comme le dernier celui du dernier épisode. J'aime à dire que Duchaussoy est à Ainsi Soient-Ils ce que Maggie Smith est à Downton Abbey. Ses apparitions se ressemblent mais sont toujours jouissives. Ce sont deux vieilles peaux remplies de haine qui ne manquent d'humour en aucune circonstance. Mais, au-delà de ça, il est le point d'entrée vers la partie la plus ambitieuse de la série, curieusement la plus réussie et sans aucun doute la plus fascinante aussi, celle qui nous entraîne dans les arcanes du pouvoir religieux, de Paris jusqu'à Rome. Lors de ces passages-là, la série atteint des sommets, même si tout n'est pas toujours limpide et qu'il manque aux non-initiés comme moi quelques clés pour comprendre tous les tenants et tous les aboutissants. 

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    Mais la raison d'être de la série, son argument le plus commercial, son attrait principal auprès des jeunes et ce qui m'avait personnellement le plus intrigué dès que le projet a été annoncé, est malheureusement son plus grand échec. C'est du parcours de ces cinq candidats à la prêtrise que j'imaginais le plus d'émotion et le plus de profondeur. Ma déception est à la hauteur de mes attentes. Les scénaristes n'ont pas réussi à rendre ces héros aussi attachants qu'ils auraient dû l'être. Ils ne sont pas parvenus à en faire des personnages complexes. La plupart d'entre eux se réduisent à une problèmatique basique, qui n'est jamais dépassée ni transcendée. Ainsi, Yann, le scout breton prude et naïf restera tout du long... prude et naïf. J'ai cependant beaucoup de sympathie pour lui. Sa sensibilité m'a touché. Et ses passages "musicaux" étaient divertissants, tout comme nombre de ses répliques. La chanson "Mademoiselle ne pense qu'à mon cul (...)" trotte encore régulièrement dans ma tête. Une sorte de plaisir coupable... José, l'ex-taulard en plein repenti, m'a séduit grâce au jeu de Samuel Jouy, de loin le plus juste de la bande. Toutefois, le personnage s'est perdu sur la fin de la saison dans cette histoire de sans-papiers guère passionnante et clichée, dont les enjeux ont été mal définis dès le départ et qui n'a réussi que dans la dernière ligne droite à susciter un quelconque intérêt. Mais c'était déjà trop tard. Il méritait mieux, c'est certain. Heureusement, la façon dont la saison se termine pour lui est particulièrement réussie. José a souvent été associé à Raphaël, en jouant sur une opposition riche/pauvre facile et stérile. Mais il s'agit probablement des deux seuls personnages dont il ressort une amitié crédible au bout du compte. Le groupe est finalement assez peu souvent réuni, sauf dans le très bon épisode de noël, et quand ils le sont, ça sonne un peu faux. Je pense notamment aux scènes chez Guillaume, tôt dans la saison, qui voulaient nous imposer une amitié qui ne pouvait pas déjà exister après si peu de temps. De la même manière, et c'est certainement le plus gros raté de la saison, l'histoire d'amour entre Guillaume et Emmanuel sort de nulle part dans le 5ème épisode. Dès le 6ème, Emmanuel assure même que Guillaume est la personne qu'il aime le plus au monde ! C'est proprement hallucinant. David Baïot, dont le jeu est déjà très fragile en temps normal, n'est absolument pas convaincant dans les moments d'intimité entre les deux personnages. La chasteté de ces passages est d'ailleurs regrettable. Le contraste entre l'engagement des deux garçons auprès de Dieu et des scènes de sexe aurait été du plus bel effet et aurait donné bien plus de force à l'intrigue. Bref, on ne croit pas du tout à leur histoire. J'en suis extrêmement déçu. On notera que Guillaume, en dehors d'Emmanuel, est en plus relativement inexistant. Je termine par Raphaël, un personnage qui me plaisait bien au départ, mais dont l'héritage familiale a pris beaucoup plus de place qu'il ne fallait. Le suicide de son frère était une excellente idée -très mal mise en scène en revanche- et a permis de provisoirement relancer l'intrigue mais l'ennui a vite repris sa place. Je retiens quand même la prestation très correcte de Clément Roussier (même s'il me fait vraiment trop penser à Patrick Bruel quand il était jeune, y compris dans la voix). En fait, je pense que la série aurait vraiment gagné à se structurer différemment en consacrant un épisode à un personnage, éventuellement en faisant appel à des flashbacks, et en intégrant les autres séminaristes au récit. C'était le seul moyen d'approfondir chaque portrait et d'atteindre, peut-être, ce but : nous expliquer comment ils en sont arrivés là, pourquoi ils ont choisi d'entrer au Séminaire. Car, au fond, au terme de la première saison, je ne le sais toujours pas (sauf dans le cas d'Emmanuel, qui dit lui même avoir inconsciemment cherché à se cacher) et ça me chagrine. 


// Bilan // Ainsi Soient-Ils a beau être indiscutablement l'une des séries françaises les plus réussies de ces dernières années -plus ambitieuse sur le fond que sur la forme- elle est loin, très loin, d'être divinement parfaite. On rêvait d'un chef d'oeuvre, on a eu le croquis de ce qui aurait pu en être un. 

Qu'il en soit ainsi. Amen.

31 octobre 2012

The Vampire Diaries [4x 03]

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The Rager // 2 870 000 tlsp.

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   Très irrégulier ce début de saison 4 de Vampire Diaries. Après un mauvais Season Premiere et un bon deuxième épisode, voici une troisième pièce moyenne, dispensable, que j'ai même déjà oubliée en partie quelques heures plus tard. Mais ce dont je me souviens sans problème, ce sont les passages super ridicules mettant Elena dans des positions tout à fait saugrenues. Mademoiselle la vampire fait le poirier pour se désaltérer et foutre la haine à Rebekah. Puis elle se met debout sur une moto qui roule à fond la caisse. Et pour exprimer quoi au juste ? Qu'elle souffre d'être devenue ce qu'elle est devenue mais qu'elle comprend que ça peut être fun aussi, parfois, d'être un vampire ? Mouais. Parlons aussi de l'alcoolisme. C'est un mal qui semble ronger les scénaristes. Ou alors ils répercutent leurs frustrations sur leurs personnages. Toujours est-il que sans avoir l'âge légal pour boire à volonté, nos héros ne font que ça ! Et en pleine journée en plus. Machine veut un scotch dès qu'elle débarque à la fête de Rebekah. Trucmuche qui fait boire Elena pour lui faire passer ses envies de sang... Je trouve ça hallucinant et en même temps la preuve que les dirigeants de la CW ne regardent sans doute pas eux mêmes la série. Je vois mal comment ils pourraient laisser passer ça autrement... Enfin bref. S'il n'y avait que ça comme souci ! 

   J'allais dire que Klaus a, comme d'habitude, complètement plombé l'épisode, mais à bien y réfléchir, c'est un des seuls personnages qui a su relever le niveau cette semaine. On passera sur le prétexte de son retour, incompréhensible -"il faut que je protége Tyler, ce connard qui m'a bien eu une dizaine de fois"- et on se contentera de retenir ses sourires tordus et ses répliques peu inspirées mais efficaces. De Rebekah, on ne gardera à l'esprit que la conclusion de son intrigue : elle se sent terriblement seule et il est temps qu'on lui trouve soit un intérêt amoureux soit une bonne copine, en tout cas quelqu'un avec qui passer du bon temps. Pour une femme qui a plus de 1000 ans derrière elle, on se demande comment elle a fait pour rester aussi immature tout ce temps ! Mais elle reste touchante et c'est ce que je préfère chez elle. Elle a peut-être trouvé un alter ego en la personne d'April. A suivre... Même si la production a énormément de mal à utiliser l'ensemble de son casting de manière correcte -Bonnie est aux abonnés absents cette semaine par exemple- elle trouve toujours le moyen de rajouter de nouveaux personnages, qui ne servent à rien la plupart du temps. Je n'ai pas suivi Secret Circle, mais si j'ai bien compris, la plupart de ceux qui l'ont fait n'ont retenu qu'une seule chose : l'actrice Phoebe Tonkin. Du coup, la voilà qui débarque dans Vampire Diaries. On lui prétexte un passé avec Tyler et on nous injecte comme ça un futur triangle amoureux avec Caroline pas du tout enthousiasmant. J'attends de voir ce que va donner le personnage sur la longueur. On n'est pas à l'abri d'une bonne surprise... 

   Damon est pris dans sa chasse au chasseur de vampire, ce qui n'est clairement pas la partie la plus ennuyeuse de l'épisode. Je trouve toujours les méthodes de bourrin de Connor proprement hallucinantes mais admettons. L'implication de Jeremy était une bonne idée, jusqu'à ce qu'il trahisse son nouvel ami. Moi je voulais un bad Jeremy pendant quelques épisodes, histoire de justifier sa présence et lui offrir... je ne sais pas... du charisme ? Mais non. Meme pas. On sait très bien qu'à cause de sa gonflante de soeur, il ne serait pas resté dans le camp adverse très longtemps, certes, mais ça ne valait pas le coup d'essayer ? Peut-être plus tard... Sinon, Elena continue de chouiner à cause de sa transformation, quand elle ne fait pas ses trucs ridicules (cf le début de la critique). Elle voit Damon partout, surtout quand elle est dans une position coquine avec Stefan. C'est d'un convenu... et d'un ennui... On ne comprends toujours pas pourquoi ce n'est pas Caroline qui prend en charge la jeune fille. Le sujet est vaguement abordé. Pour le moment, la Elena vampire est un gros raté. 

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// Bilan // Dans cet épisode, le ridicule ne tue apparemment pas mais c'est normal : tout le monde est déjà plus ou moins mort à Mystic Falls, que ce soit véritablement ou scénaristiquement. Entre deux ou trois bonnes idées, on s'enfonce dans l'ennui. Mais que va devenir Vampire Diaries ?

30 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 04]

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I Saw Here Standing There // 8 760 000 tlsp.

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   Même au cours d'un épisode qui joue à fond la carte de la comédie -quitte à transformer notre Bailey adorée en comédienne de stand-up (on attend presque les applaudissements de la foule en délire)- Grey's Anatomy parvient à faire évoluer ses personnages. Dans une atmopshère plus proche des premières saisons, on assiste donc à un cas médical hors-norme, et c'est vraiment le cas de le dire, qui permet de faire revenir Catherine Avery au Seattle Grace. C'est toujours un plaisir et on espère sincèrement qu'elle prendra une place plus importante encore au cours de la saison. J'aime l'idée qu'elle revienne de temps en temps bousculer l'ordre établi mais de manière à ce que son histoire avec Richard prenne davantage de poids et gagne en crédibilité, il serait préférable d'inscrire sa présence sur la longueur. On a par exemple hâte qu'elle se retrouve face à Adele, ce qui devrait finir par arriver. Mais les scénaristes semblent vouloir garder cette intrigue au chaud pour plus tard. La relation du "couple", si tant que l'on puisse en parler en ces termes, inhabituelle pour des gens de cet âge mais qui semble malgré tout saine et robuste, contraste avec les hésitations et le flou artistique autour de Jackson et April. J'aurais vraiment aimé que l'on explore davantage la foi de la jeune femme, qui n'a été traitée jusqu'ici que de manière comique hormis une ou deux scènes la saison dernière. Je sais que c'est le genre de sujet casse gueule qui ennuie 90% du temps, mais je sentais Grey's Anatomy capable de le faire bien. Ce qui me chagrine le plus en fait, c'est que je sens la suite venir à des kilomètres : les tourtereaux vont nous faire un mariage express, histoire de permettre à April d'être le plus en accord possible avec ses croyances, même si c'est de la triche puisqu'elle a couché avant le mariage. Mais je serai ravi de me tromper... En tout cas, la scène entre Catherine et April était excellente, de même que celle entre Richard et Jackson. 

   Nous n'en sommes qu'au 4ème épisode de la saison, il est donc parfaitement logique que les conséquences du crash sur les personnages restent fortes. J'ai toutefois beaucoup de mal à prendre du plaisir à suivre les aventures de Derek reconverti en professeur. C'est la bonne occasion de mettre en avant l'un des nouveaux internes, qu'il semble vouloir prendre sous son aile, mais à part ça... Le couple Derek/Meredith, je persiste et signe, a toujours sa place dans la série pour le principe et pour la beauté du geste mais, dans les faits, il n'a plus grand chose à apporter. Notre héroïne est associée en partie à une autre interne, celle dont je ne connais pas le prénom mais qui est incarnée par la sympathique Tina Majorino. Le duo fonctionne mieux que celui suscité et j'ai bon espoir que le nouveau personnage se fasse une place confortable au Seattle Grace dans la poignée de saisons qu'il reste à la série. Jo est plus en retrait cette semaine et c'est tant mieux. C'était le moment de s'attarder sur les autres avant qu'ils ne soient officiellement déclarés figurants ! Mais le sang le plus neuf dans cet épisode ne vient pas des nouveaux internes. Il faut aller du coté de la clinique de Cristina pour cela et, paradoxalement, il est surtout apporté par ce bon vieux chirurgien aux méthodes archaïques qui a beaucoup à apprendre de sa collègue et vice versa. J'aime vraiment beaucoup cette intrigue, à la fois amusante, touchante et sous haute tension lorsqu'un patient est impliqué. Etait-ce nécessaire d'inventer une aventure entre Cristina et son chief ? Non. Mais ça ne fait pas de mal non plus alors... Kevin McKidd étant à la réalisation de cet épisode, son personnage est assez peu présent à l'écran mais l'acteur a tenu à lui offrir quelques scènes introspectives pas inintéressantes. De là à terminer là-dessus, je ne suis pas sûr.

   On recense encore une autre nouvelle tête dans la série à travers la storyline d'Arizona. Le moment est venu pour elle de porter une prothèse, Ethan Embry débarque donc dans le rôle de l'expert en la matière. Je ne connais pas bien cet acteur mais il m'a fait bonne impression ici. Il sera bientôt dans Once Upon A Time également. Il n'est pas voué à rester longtemps dans Grey's mais on sera ravi d'en profiter le temps que cela durera. Il faut reconnaitre qu'il a le beau rôle : il est celui qui parvient, grâce à sa position, à redonner le sourire à Arizona même si cela ne dure quelques secondes. Que c'était intense pourtant ! Et il a permis de débloquer en elle quelque chose. Alex, avouons-le, n'a pas démérité non plus au cours de la rapide scène où il a échangé avec elle. Notre petit rayon de soleil reprend donc des couleurs et offre à Callie un instant de chaleur, une trêve. Joli moment !

 

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// Bilan // Un petit épisode de Grey's Anatomy tourné essentiellement vers la comédie après un début de saison particulièrement dramatique est tout à fait appréciable. 

29 octobre 2012

Beauty And The Beast [Pilot]

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Pilot // 2 780 000 tlsp.

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What About ?

 En 2003, la jeune Catherine et sa mère sont attaquées par un homme. Si Catherine parvient à avoir la vie sauve grâce à l'aide d'une créature étrange, sa mère meurt cette nuit-là. Neuf ans plus tard, elle est devenue détective et reste déterminée à retrouver le responsable. Lors d'une enquête, elle suit la piste d'un certain Vincent Keller, décédé en 2002 en Afghanistan. Elle découvre que ce dernier n'est pas mort, qu'il vit depuis 10 ans en totale réclusion et surtout le reconnaît comme celui lui ayant sauvé la vie. Il s'avère que, sous l'effet de la colère, Vincent se transforme en une bête enragée et incontrôlable. Catherine accepte de protéger son identité et son secret s'il l'aide à découvrir le meurtrier de sa mère. Tous deux entament alors une relation complexe et extrêmement dangereuse...

Who's Who ?

 Drama créé par Jennifer Levin (FBI : portés disparus) et Sherri Cooper (Brothers & Sisters). Réalisé par Gary Fleder (Le collectionneur, Le maître du jeu, October Road, Life Unexpected)Avec Kristin Kreuk (Smallville), Jay Ryan (Terra Nova), Austin Basis (Life Unexpected), Nicole Gale Anderson (JONAS), Nina Lisandrello...

What's More ?

 Il s'agit d'une adaptation très très libre de la série La Belle et la bête des années 80 avec Linda Hamilton et Ron Perlman. Parmi les différences notables, l'héroïne n'avait pas 25 ans mais 35, n'était pas flic mais avocate, et sa bête était une vraie bête, pas un mannequin. 

ABC a également développé sa propre version du conte cette saison, dont un pilote a été tourné entre les Etats-Unis et l'Irlande. Décrit plus proche de l'univers de la fantasy à la Game Of Thrones, elle n'a pas été retenue pour obtenir une saison complète.

So What ?

   Pour une raison qui m'échappe (même si je suis sur une piste), plus les années passent et plus je suis indulgent avec les pilotes que je découvre. Ce devrait pourtant être l'inverse, je sais. De ce fait, je n'ai pas trouvé ce premier épisode de Beauty And The Beast aussi horrible qu'on l'a dit partout. Surtout en essayant de se mettre à la place du public visé. Je n'ai pas eu envie de le couper avant la fin, ce qui est plutôt bon signe. J'avais sincèrement envie d'aller jusqu'au bout. Mais je vous rassure : je m'arrêterai quand même là. Ce n'est pas parce qu'un épisode se laisse regarder qu'il est bon pour autant !

   En fait, j'ai trouvé l'entrée en matière très réussie, très accrocheuse. La première scène, celle de l'agression, était bien réalisée et je ne m'attendais pas à un rendu aussi glaçant et brutal sur la CW. Le meurtre de la mère aurait très bien pu être montré de façon beaucoup moins directe. Et puis, si Kristin Kreuk peine à convaincre lorsqu'elle court à perdre haleine dans les bois jusqu'à LA rencontre avec la so-called Bête, avec du recul, c'est le seul passage du pilote où elle est à peu près crédible ! Je ne devrais pas dire ça parce qu'on ne peut décemment pas juger une série sur un détail aussi insignifiant, mais j'ai a-do-ré la transition aérienne entre 2003 et 2012. Excellente idée du réalisateur, qui a globalement fait du bon boulot de toute façon.  Voilà voilà, je crois qu'au niveau de ce qui m'a plu, je peux m'arrêter là. Le fait que les enquêteurs principaux soient des enquêtrices me plait assez sur le principe, cela dit (enfin je ne m'inflige pas pour autant Rizzoli & Isles). Les deux personnages ont l'air complèmentaires et donnent le sentiment que le duo pourrait se montrer attachant à terme. En revanche, il n'y en a qu'une qui peut paraitre crédible dans la peau d'un fliquette et ce n'est certainement pas Kreuk ! Même en agent de la circulation, elle ne ferait pas l'affaire. Et je vais même aller plus loin : Rachel Bilson est plus convaincante en médecin dans Hart Of Dixie que Kreuk en policière ! Mais bon, elle est jolie et respire la gentillesse et la fragilité et c'est visiblement tout ce qui compte. L'enquête du jour n'a pas grand intérêt mais elle se laisse suivre. Elle sert surtout de prétexte à combler les insoutenables minutes qui nous séparent des rencontres entre Catherine et Vincent...

   Tout le monde l'a dit mais je suis bien obligé de le répéter : sur la CW, pour être considéré comme une bête, il suffit d'avoir deux cicatrices sur la joue ! Un beau message de tolérance en somme. Les caractéristiques des vampires, dont le fameux charme ténébreux, ont donc naturellement été attribués à ce Vincent puisque c'est la mode, un personnage qui ne fait pas peur une seule seconde, et surtout pas à Catherine. Tout le thème central de la série originale ou même du conte de base, celui de l'amour capable de dépasser les apparences, passe totalement à la trappe, si bien qu'on ne voit pas pourquoi la série s'appelle Beauty And The Beast, ni même pourquoi ce reboot existe en fait. Rien n'est impossible dans cette histoire d'amour, contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire. Le passé de Vincent, et tout le traumatisme post-11 Septembre qui en découle par essence, n'intéresse pas les auteurs pour des raisons évidentes. Quant à la partie mythologique, qui consiste à créer un mystère autour des véritables raisons de la mort de la mère de Catherine, inévitablement liées à Vincent, elle aurait de l'intérêt si elle était au coeur même de la série, si elle était la préoccupation principale des scénaristes et si elle s'annonçait plus épaisse et plus complexe. Or, avec les cas du jour et la romance qui prendra forcément plus de place qu'il ne faut, on va se retrouver avec un fil rouge à la Mentalist et autres séries de CBS (c'est eux qui produisent en plus) : trois épisodes par saison y seront consacrés, le reste du temps ce sera du procédural approximatif et ennuyeux.

   Beauty And The Beast n'est pas une série monstrueuse, mais elle est très très loin de la qualité de l'originale, qui était intelligente, touchante et de toute beauté. On aurait préféré que la CW ne lui prête jamais ses traits trop parfaits pour être vrais.

What Chance ?

 Le sort de la série semble déjà scellé après trois diffusions : elle perd encore plus vite ses téléspectateurs que The Secret Circle dans cette même case l'an dernier, annulée au terme de sa première saison. Je suppose que le même destin attend Beauty And The Beast, à moins d'un miracle. 

How ? 


28 octobre 2012

American Horror Story [2x 01 & 2x 02]

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Welcome To Briarcliff (Season Premiere) // Tricks and Treats

3 850 000 tlsp. // 3 060 000 tlsp.

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   On a dit beaucoup de choses sur la première saison d'American Horror Story. Qu'elle était bordélique, inconsistante, vaine...  Plein de sériephiles, plus ou moins modérés, se sont attaqués à son univers, son écriture, sa réalisation... Ryan Murphy, comme toujours, en a pris pour son grade. Le diable en personne l'aurait, parait-il, copieusement insulté ! Bref, on en a dit beaucoup de mal et elle n'a pas laissé indifférent. Sur ce blog, on a crié au génie devant certains épisodes. On a été moins enthousiaste devant d'autres, en particulier face au final raté. Mais, au bout du compte, on l'a aimée. Pour son originalité, son audace, ses références, sa profondeur, ses acteurs. Cette saison 2 est l'occasion de remettre tous les compteurs à zéro. Ceux qui ont violemment détesté la première, du moins ce qu'ils en ont vu, peuvent lui redonner une chance. Le manoir hanté de Los Angeles n'est plus qu'un lointain souvenir. Direction la côte Est cette fois, aux alentours de Boston. Bienvenue à l'asile de Briarcliff !

   Sister Jude, incarnée par la toujours flamboyante Jessica Lange, tient d'une main de fer cet établissement dans lequel se déroulent, comme on s'y attendait tous, des actes de barbarie insoutenables, des expérimentations étranges et mystérieuses, des abus sexuels et des phénomènes inexpliqués. L'avantage par rapport à la saison 1, c'est que tout cela n'est a priori pas commis par des fantômes. Ce sont des êtres à qui il ne reste plus d'humanité qui détruisent leurs semblables à qui l'on a retiré toute dignité. Il ne s'agit pas d'un combat entre les vivants et les morts, mais d'une bataille entre la science et la religion, la raison et la croyance... et la folie, bien sûr, n'est jamais loin. Il y a des prisonniers et il y a des bourreaux. Mais, au fond, les bourreaux sont eux même des prisonniers et les prisonniers peuvent se transformer en bourreaux. C'est aussi complexe que cela, et plus encore. Le plus troublant finalement, c'est que tout cela a existé. On ne parle pas des fantasmes de l'auteur ici, ni de ses frustrations. On s'appuie sur une époque -les années 60- et sur des faits. La journaliste que l'on enferme de force et que l'on veut soigner parce qu'elle est lesbienne en ayant recours aux électrochocs, c'est aussi terrible que ça en a l'air et ce n'est pas une invention. Ce réalisme-là me terrifie bien plus que n'importe quel monstre ! On va au-delà de la peur pour traiter de la douleur. On explore des idées qui avaient été seulement effleurées en saison 1. Sauf qu'à Briarcliff, la psychanalyse -de comptoir ou pas- n'aura visiblement pas le droit de citer. Ce n'est pas de cette manière que Sister Jude souhaite régler le sort de ses patients ! Ses méthodes sont autrement plus radicales. Efficaces, en revanche... 

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    Le Season Premiere nous introduit très efficacement à nos nombreux nouveaux héros. On a d'abord ceux qui, au présent, se baladent dans la vieille bâtisse abandonnée en quête de sensations fortes. Cela rappelle les enfants dans la scène introductive de la saison 1, mais dans une version drôlement plus sexy dans un premier temps -Adam Levine se donne corps et âme pour son premier rôle à la télévision- et vachement plus flippante dans un deuxième avec arrachage de membre et masque ensanglanté fait maison avec de la peau humaine. "Bloody Face" devient ainsi officiellement le nouveau "Rubber Man". Sa véritable identité sera donc l'une des questions centrales de la saison. Inutile de commencer les paris dès à présent. Il nous faudra un peu plus d'élements. Les passages au présent s'insérent assez bien au récit en tout cas et j'ai hâte de voir de quelle manière ils seront reliés aux événements passés. Et s'ils ne le sont pas alors je n'en vois pas tellement l'intérêt... En 1964, outre Sister Jude, dont on apprend déjà le passé avec ravissement dès le deuxième épisode, c'est le Dr Arden qui fait la plus forte impression. On pourrait le décrire comme un savant fou mais on pense tout de suite à Emmett Brown de Retour vers le futur ou à Walter Bishop de Fringe dans ces cas-là. On a de la tendresse pour les savants fous en général. Ce n'est pas du tout le cas ici. C'est un monstre de la pire espèce ! En plus d'être littéralement cinglé, il est machiavélique et pervers. Quant à Sister Eunice, elle est bête mais pas méchante. Cela dit, elle ne va pas rester douce bien longtemps. Le Diable s'est en effet emparé de son corps après s'être échappé de celui d'un patient dépeceur d'animaux et dévoreur de coeur. L'hommage très fortement appuyé à l'Exorciste au cours du deuxième épisode ne m'a pas totalement convaincu. On touche là au défaut principal de la série : elle déborde d'intrigues, de personnages et de bizarreries. C'est un style, un parti pris et ça ne peut pas plaire à tout le monde. Monseigneur Timothy Howard n'existe pas réellement pour le moment en tant que personnage. Il représente simplement une autorité religieuse et un fantasme pour Sister Jude. Joseph Fiennes n'a pas encore eu le temps d'être mauvais. Le Dr Thredson, incarné par Zachary Quinto, débarque à Briarcliff à la manière d'un Dale Cooper à Twin Peaks. Il enquête et laisse ses impressions et ses diagnostics sur un enregistreur. On l'aime déjà, donc.

   Du coté des patients, outre l'attachante -et attachée- Lana, la fameuse journaliste lesbienne, on se laisse attendrir par l'affreuse histoire de Kit, accusé vraisemblablement à tort d'avoir tué sa petite amie et une poignée d'autres femmes. Lui, il est persuadé que c'est un coup des extra-terrestes ! Je ne m'attendais pas à ce que les petits bonhommes verts se fassent une place dans cette saison 2 et je n'arrive pas à savoir si les scénaristes se jouent simplement de nous, pour scruter nos réactions, nous voir crier au scandale et y prendre du plaisir, ou s'ils ont bel et bien l'intention d'explorer cette piste. Quand on y réfléchit bien, l'affaire Roswell, après tout, c'était une quinzaine d'années plus tôt, elle était encore vive dans l'esprit des Américains dans les années 60 et, ma foi, la série s'appellant American Horror Story et ayant pour ambition d'explorer les peurs les plus profondes de l'Amérique, cela ne me semble pas du tout hors-sujet que de l'évoquer. La petite française Lizzie Brocheré est l'atout charme de la clinique psychiatrique. Grace se montre coquine et espiègle mais rien n'indique vraiment qu'elle soit folle. Au contraire, Shelley, interprétée par l'incroyablement talentueuse et exigeante Chloë Sevigny, est totalement au bout du rouleau. Elle fait rire parce que sa nymphomanie la pousse à dire et faire des choses totalement indécentes, mais elle représente aussi -maladroitement je vous l'accorde- les balbutiements du mouvement féministe. Une femme peut avoir autant envie qu'un homme de faire l'amour sans être pour autant une détraquée sexuelle, une abomination. On connait Ryan Murphy, il se contentera sûrement d'une analyse assez superficielle du sujet car ce qui l'intéresse n'est pas vraiment d'approfondir les choses mais simplement de divertir intelligemment et en faisant passer des messages, de manière plus ou moins subtile. Moi, ça me va. 

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// Bilan // American Horror Story débute sa deuxième saison sur les chapeaux de roue avec deux épisodes d'une efficacité redoutable ! Asylum s'annonce plus complexe, plus torturée et plus dérangeante encore que la première. Réjouissons-nous : le cauchemar continue !

 

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