Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Des News En Séries, Le Blog

9 novembre 2011

Boss [Pilot]

19791342

Listen (Series Premiere)  // 660 000 tlsp.

44030377

What About ?

Dans les coulisses du pouvoir de la ville de Chicago, le maire, Tom Kane, atteint de dégénérescence mentale, tente de cacher son état à son entourage, lequel est bien trop occupé pour se rendre compte du moindre signe inhabituel. Sa femme et lui ne partagent plus rien, ses collaborateurs ont trop de respect  pour lui et le craignent trop pour poser la moindre question, et Ben Zajac, qui s'imagine en futur gouverneur de l'Illinois, est rongé par l'ambition. Sa fille, Emma, est la seule à soupçonner que quelque chose ne tourne pas rond mais elle est encore loin de la vérité...

Who's Who ?

Créée par Farhad Safinia (Apocalypto). Produit par Gus Van Sant (Harvey Milk, Elephant, Will Hunting) et Kelsey Grammer. Avec Kelsey Grammer (Frasier, Back To You, Hank), Connie Nielsen (Gladiator, L'associé du diable), Kathleen Robertson (Beverly Hills, Girls Club), Hannah Ware, Martin Donovan (Dead Zone, Weeds, Pasadena), Jeff Hephner (Hellcats, Newport Beach)...

 So What ?

    Comme Les Soprano en leurs temps ont fait de HBO la grande chaîne que l'on connaît, comme Dexter, lui aussi, a permis à Showtime de monter en gamme, sans oublier Mad Men qui a changé le visage d'AMC, aujourd'hui Boss offre à Starz l'occasion de gagner en maturité. Oubliez Spartacus, Camelot et même la récente extension US de Torchwood : Starz vient officiellement d'entrer dans la cour des grands grâce à ce pilote réalisé par... Gus Van Sant, qui devrait donner le ton à l'ensemble de la série, déjà renouvelée, avant même sa diffusion, pour une deuxième saison.

   Le réalisateur, qui n'avait encore jamais mis un pied à la télévision, sublime une histoire sombre et puissante en dirigeant tous nos regards vers ses protagonistes, dirigeants ou accessoires du pouvoir, aux failles innombrables. Ils sont à peu près tous détestables, ce qui est fascinant d'une certaine manière mais qui moi me dérange profondément. J'ai besoin de m'attacher, j'ai besoin de tenir à eux et, après ce pilote, je ne crois pas cela possible. Je ne suis même pas certain d'avoir envie de voir la suite, à vrai dire. La politique vue par Aaron Sorkin m'intéresse, avec tout ce que cela peut impliquer d'utopique et de surréaliste. Mais la politique profondément cynique et donc réaliste comme celle de Boss aurait plutôt tendance à me faire fuir... C'est bien là mon seul (gros) problème avec la série car il faut bien le dire : absolument tout le reste est parfait. Les acteurs sont brillants et cela fait un bien fou de (re)décrouvrir Kelsey Grammer dans un rôle dramatique. Dans une moindre mesure, j'adorais Claire dans Beverly Hills donc je suis content de retrouver enfin Kathleen Robertson dans un rôle important. C'est peut-être d'ailleurs pour ça (à moins que ce ne soit son prénom, Kitty ?) qu'il s'agit pour le moment du seul personnage qui provoque en moi un semblant de sympathie et d'empathie. La scène de sexe dont elle est l'une des deux concernés est d'ailleurs très très belle, délicatement violente... la meilleure trouvaille de Gus Van Sant dans ce pilote (même s'il y en a plein d'autres). Je ne vais pas revenir sur les performances des uns et des autres, il n'y en a de toute façon pas de plus faibles, mais c'est là que réside pour moi le besoin de continuer à suivre Boss. Je veux voir de quoi ils sont encore capables. 

   Boss possède l'envergure qu'aucune autre série de Starz n'a eu jusqu'ici. Elle aurait très bien pu naître sur HBO d'ailleurs, personne ne s'en serait étonné. Prétentieuse ? Peut-être un peu dans le fond. Mais ambitieuse surtout. Et prometteuse. Douloureuse ? 

How ?

Publicité
Publicité
8 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 07]

dnes_season4_dh_bree_miniba

Always In Control // 8 690 000 tlsp.

44030377


 vlcsnap_2011_11_08_02h20m54s209 vlcsnap_2011_11_08_02h19m39s229

    Au fil des années, en regardant Desperate Housewives, j'ai développé un super-pouvoir : je peux dire à l'avance, rien qu'avec son titre, si l'épisode va être bon ou mauvais. Il se trouve que lorsque les scénaristes ne sont pas inspirés pour les intrigues, ils ne le sont pas non plus pour les titres. C'est finalement assez logique. Mais cette semaine, je me suis fait avoir : ce Always In Control on ne peut plus simpliste m'a induit en erreur car cet épisode, mes amis, il était vraiment bien construit et tout ce qu'il y a de plus agréable à suivre. Je n'irai pas jusqu'à dire que la saison commence enfin, puisque le soufflet peut retomber à tout moment, mais l'excitation se fait enfin ressentir en tous cas...

   Pourtant, la première partie de l'épisode état extrêmement routinière et rien ne laissait présager qu'il prendrait un tournant plus sombre, plus surprenant et plus ambitieux. On a donc d'abord eu le retour en force de Juanita et de "The Other One", trop peu utilisées en ce début de saison alors que l'on peut toujours compter sur elles pour rire un bon coup. Il était question de prouver à Bob et Lee que les deux chipies avaient changé afin qu'ils acceptent de devenir leurs tuteurs s'il arrivait malheur à Carlos et Gaby. C'est dingue ce que les auteurs sont prêts à inventer pour justifier la présence du couple à Wisteria Lane (et les salaires des acteurs aussi) ! Les leçons de bonnes manières inculquées par Gaby étaient très amusantes, le dîner était pas mal aussi dans son genre mais ce que j'ai préféré, sans aucun doute, c'est les inquiètudes exprimées par Juanita à sa mère vis à vis de la santé de son père. C'était simple et touchant, comme rarement chez les Solis.

   Nos ménagères adorent manipuler leurs enfants depuis le début de la série -ce qui reste politiquement incorrect quelque part, on s'y est juste habitué- et l'experte en la matière est évidemment Lynette, qui a dû en user des ruses pour arriver à ses fins ! Ici, elle cherche à anéantir sa nouvelle rivale, la nouvelle petite amie de Tom, en la dénigrant sans en avoir l'air auprès de Penny. Et ça marche tellement bien que la jeune fille finit même par refuser de voir son père ! Lynette s'est donc comportée comme une grosse bitch, comme d'hab', mais pour une fois, ce n'était pas over ze top. Je crois que pas mal de mères qui se retrouvent dans la même situation réagissent de la même façon. C'est humain, surtout quand cela touche à ses enfants. Bref, l'émotion finit par nous submerger, ce qui en fait une intrigue certes prévisible mais surtout bouleversante. La storyline de Susan n'est rien de tout ça. Elle est de plus en plus navrante au fil des semaines, sans doute parce que c'est vraiment trop facile et trop cliché de traiter l'art de la sorte. Cette fois-ci, cela ne prêtait même pas à sourire...

   Mais Bree est arrivée et elle a tout sauvé ! Sans elle, l'épisode aurait été tout au plus sympathique. Grâce à elle, il a pris une toute autre dimension en faisant, enfin, avancer grandement le fil rouge. C'était presque trop d'un coup mais c'était bon ! A la base, Bree voulait simplement savoir pourquoi le chantier de Ben avait été stoppé (alors qu'elle connaissait la réponse). Puis elle s'est épanchée à la surprise générale et a révélé LE secret en lui faisant une confiance aveugle et disproportionnée. Elle le connaît depuis combien de temps au juste ? Deux mois maximum. Cela ne ressemble pas à Bree mais c'était tellement bon de se faire surprendre ! Du coup, Ben reprend contact avec Mike -lequel sert encore de larbin mais ce n'est pas maintenant que ça va changer de toute façon- et se retrouve directement impliqué dans l'affaire maintenant. Mon petit doigt me dit qu'à la fin de la série, il va prendre pour tout le monde et rejoindre son ami Paul en prison ! Peut-être que Felicia sera aussi dans les parages ? Pour en revenir à nos héroïnes, tout s'enchaîne ensuite avec brio : Mike apprend la nouvelle à Susan, laquelle se précipite pour en parler avec ses amies qui savent évidemment déjà tout. Elle se rend compte du mensonge, apprend aussi l'histoire du corbeau (ainsi que Lynette par la même occasion) et cette belle et grande amitié vole en éclats !

   Il y aussi Chuck qui revient au milieu de tout ce bordel et c'est le point faible de l'épisode tant son personnage sonne faux et peine à effrayer autant que les scénaristes le souhaiteraient. Et puis je tiens à relever une incohérence sur laquelle on va devoir fermer les yeux : dans le final de la saison précédente, Alejandro porte un grand chapeau noir qui lui cache le visage, il fait nuit, tout le monde l'ignore ou presque et Chuck se souvient pourtant tout à coup de lui avec autant de précision ? Il a même réussi à recoller tous les morceaux de l'histoire tranquillement hors-caméra ? Il a été suffisamment intelligent pour ça mais pas assez pour se taire en cherchant discrétement des preuves de ce qu'il avance ?  Non, lui il préfère en informer directement la principale intéressée en la menaçant ? Grrrrrrr. 

vlcsnap_2011_11_08_02h19m51s91 vlcsnap_2011_11_08_02h16m53s99


// Bilan // Rien de tel qu'un épisode qui casse le schéma routinier de la série à mi-parcours pour nous entraîner sur une pente glissante bien plus excitante et risquée ! Le sursis ne durera peut-être pas mais on aura au moins eu deux épisodes (avec le Season Premiere) de qualité cette saison ! Espérons que ce soit le premier d'une longue série... 


111104184750411

// Bonus // L'interview de Felicity Huffman accordée à AlloCiné pour la saison 7 qui s'est achevée ce soir sur M6...

8 novembre 2011

The Vampire Diaries [3x 08]

dnes_season4_tvd_damon_mini

Ordinary People // 3 510 000 tlsp.

44030377


 vlcsnap_2011_11_05_21h04m24s4 vlcsnap_2011_11_05_21h07m47s248

    Alors que la première partie de la saison 3 de Vampire Diaries est sur le point de toucher à sa fin, voilà un épisode majeur pour la mythologie de la série qui nous raconte, sans aucune subtilité, l'histoire des Originals qui remonte à la nuit des temps. On commence par des dessins sur les murs décryptés par Alaric -enfin utile- puis on poursuit avec un face à face Elena/Rebekah bien peu naturel dans son déroulement -pourquoi la jeune fille s'épanche-t-elle aussi facilement tout à coup ?- mais très efficace dans les flashbacks. On se laisse littéralement embarquer par cette histoire émouvante de gens ordinaires -comme le titre l'indique- touchés par la tragédie et trahis par l'un des leurs.

   Pour résumer les choses : la famille de Klaus et les loups-garous vivaient en voisins en toute quiétude jusqu'à ce qu'un jour, le jeune fils de la famille, fasciné par leurs transformations, s'approche d'un peu trop près et se fasse dévorer. Tout le conflit a commencé ainsi. La mère de Klaus était la Sorcière Originale et a jeté un sort sur son fils, dont le père biologique n'était pas Michael mais un loup-garou. Les vampires ont été créés pour combattre les loups-garous avec les avantages certains d'être plus puissants et "immortels". Klaus était alors le seul point commun entre les deux races de prédateurs. Il y a Tyler aussi, maintenant. Et puis Klaus s'est vengé en tuant sa mère mais en faisant croire à Rebekah que c'était Michael le coupable. Bref, une histoire très soap, qui m'a un peu fait penser à celle de Lost d'ailleurs avec le meurtre de la mère et la rivalité entre les frères (Elijah est effectivement de retour pour notre plus grand plaisir). Les scénaristes ont fait du très bon boulot je trouve. C'était passionnant, bien trouvé et touchant. Cela dit, maintenant que l'on sait tout ça et que Michael est dans les parages, tandis que Klaus ne va pas tarder à faire son retour, je me demande ce qu'il reste à dire sur les Originals... Je suppose que l'on ne connaît pas encore toute l'histoire, d'autant qu'il y a d'autres enfants dans cette famille qui ne nous ont pas encore été présentés. Que va-t-il advenir de Rebekah ? Je me suis attaché à elle. Je n'aimerais pas déjà la perdre. Pas grand chose à dire en ce qui concerne Damon et Stefan. Ils occupaient l'espace convenablement mais ce n'est pas vraiment ce qui nous intéressait ici.

vlcsnap_2011_11_05_21h07m31s83 vlcsnap_2011_11_05_21h06m18s122


// Bilan // Débarrassé de Caroline, Tyler, Jeremy, Matt et Bonnie (à part une courte apparition pour cette dernière), cet épisode, qui prépare les événements du bal de "homecoming", était solide et fort malgré des facilités énormes pour introduire le récit de Rebekah et les retours dans le lointain passé de la famille originale. On en viendrait presque à regretter que Vampire Diaries soit une série pour ados. C'est parfois ce qui l'empêche d'être plus ambitieuse et plus profonde. 

7 novembre 2011

Grey's Anatomy [8x 08]

dnes_season4_ga_christina_m

Heart-Shaped Box // 9 520 000 tlsp.

61074943_bis


 vlcsnap_2011_11_07_01h27m27s180 vlcsnap_2011_11_07_01h11m15s187

   Parfois, j'aimerais bien avoir moi aussi, comme Cristina dans cet épisode, un "heart-in-a-box" pour m'aider à faire des choix, prendre des décisions. Tout serait beaucoup plus simple. C'est bête comme une si petite intrigue anecdotique et amusante peut toucher autant ! Il n'y avait de toute façon que ça, des intrigues touchantes dans cet épisode. Tout m'a plu, tout m'a ému. Tout était très bien écrit. A commencer par ce vent de nostalgie apporté par la maman de George, dont le problème de santé n'aura été qu'un prétexte pour rappeler à notre bon souvenir ces personnages mythiques qui nous ont quittés (Izzie, O'Malley), qui ne nous manquent pas nécessairement, qui ne manquent pas vraiment à la série non plus, mais qui font partie de son histoire et qu'il est bon de ne pas oublier. Le regard embué de larmes de Meredith m'a fait un petit pincement au coeur. La panique de Callie m'a, au contraire, fait beaucoup rire, ainsi que son coming out un peu plus tard. Et que dire de cette conclusion lacrymale ? Parfaite. Même Alex a eu quelques mots mignons à l'égard de George... Je ne me suis pas mis à regretter "l'ancien" Grey's Anatomy pour autant car, pour moi, il n'existe pas. La série est toujours la même, les héros aussi. Ils ont juste évolué, grandi, mûri... La vie quoi ! "George Is Dead, Izzie's Gone and we're all different !" C'était l'occasion de constater aussi que les plus récentes recrues du Seatte Grace (Arizona, Teddy, Jackson, April) se sont parfaitement intégrées, certains plus rapidement que d'autres. Bref, j'aime toujours autant cette série, vous l'aurez compris. Contrairement aux récents propos de Paul Lee, le président d'ABC, je n'espère pas qu'elle dure encore dix ans mais quelques années supplémentaires, deux ou trois, ce serait bien. Tant que l'on évite le syndrôme Urgences où plus rien dans les dernières saisons ne rattachait le show à ses débuts...

   Outre Mama O'Malley, cet épisode recevait en guest-star l'excellente Alfre Woodward (aka l'affreuse Betty Applewhite de Desperate, entre autres) dans le rôle d'une auteure de romans à succès qui tient absolument à finir d'écrire son prochain livre, par respect pour ses lecteurs, avant de passer sur la table d'opération et possiblement d'y perdre la vie. L'intrigue ne se contentait pas d'être une réflexion intéressante sur ce métier -que l'on peut élargir aux scénaristes de série, et donc plus précisément à une introspection de Shonda Rhimes elle-même- mais elle servait aussi de miroir à l'indécision chronique de Lexie, incapable de choisir celui avec qui elle aimerait finir sa vie, tiraillée entre sa raison et son coeur, comme l'héroïne du roman de la patiente. C'est finalement Jackson qui choisit pour elle. Lui aussi confronté à un dilemme, il décide de faire passer enfin sa carrière avant ses amours. Il choisit Mark. Le double language des deux médecins, quasi homo-érotique, était très drôle. Ils auraient quand même pu se faire un petit câlin à la fin (suivi d'une bonne tape dans le dos pour déculpabiliser bien sûr !). Teddy et Henry avaient réussi à trouver le bonheur, lui même avait trouver la force et le courage de faire des projets (mais pourquoi vouloir s'emmerder avec 10 ans d'étude ???) et patatrac badaboum : la maladie revient frapper violemment à sa porte. Le début d'un grand arc probablement, qui nous amènera peut-être jusqu'à la fin de la saison... Ne le tuez pas siouplé, ne le tuez pas. Pas lui ! A part ça, ça faisait longtemps que la bande-son ne m'avait pas autant emballé (avec du Feist notamment).

vlcsnap_2011_11_07_01h12m00s130 vlcsnap_2011_11_07_01h13m28s239


// Bilan // Heart-Shaped Box a fait battre mon coeur drôlement fort. Grey's Anatomy est toujours vivante. 

7 novembre 2011

American Horror Story [1x 04 & 1x 05]

american_horror_story_logo_wide_560x282

Halloween (Part. 1 & 2) // 2 850 000 tlsp.

44030377 // 44030376_bis


vlcsnap_2011_10_29_21h11m49s72 vlcsnap_2011_10_29_21h46m29s136

    Et si American Horror Story n'était qu'une complexe histoire de fantômes ? Halloween était en tous cas l'occasion parfaite pour que ceux-ci sortent de leurs placards et effraient encore un peu plus les Harmon, désormais habitués aux apparitions et aux tentatives de meurtres. Ne dit-on pas que l'on s'habitue à tout ? Les premiers à faire leur creep show ont été Chad (Zachary Quinto) et Patrick (Teddy Sears), le couple gay qui a précédé nos héros dans la demeure, au cours d'une scène inaugurale plus faible que les précédentes mais qui faisait directement écho aux problèmes de Ben et Vivien : c'est l'adultère qui les a déchirés eux aussi. Et c'est le Rubber Man qui les a massacrés. J'ai l'intuition -sans doute fausse- que c'est ce dernier le seul véritable être humain vivant dans cette maison en dehors de Ben, Vivien et Violet. Il n'est en tous cas "pas comme les autres". Son identité est d'ailleurs peut-être la dernière chose qui nous sera révélée... 

   Le rapport de Ryan Murphy avec les trisomiques est toujours aussi fascinant : après avoir tué la soeur de Sue dans Glee, c'est au tour d'Addie, la fille de Constance, d'y passer. Sa mort était certainement une des plus belles scènes de ce début de série, autant d'un point de vue esthétique (avec ce masque, qui rappelle les meilleures heures de Nip/Tuck) que d'un point de vue émotionnel. On notera que Constance cherche à tous prix à ramener le corps meurtri sur l'herbe du jardin des Harmon. Pour que son esprit puisse rester hanter les lieux ? L'adieu à la morgue était sans doute encore plus beau et bouleversant. Jessica Lange, mon Dieu... Jessica Lange. Frances Conroy, une fois de plus, n'est pas en reste lorsque Moira débranche sa mère, loin très loin de la "Murder House". Est-ce que cette vieille femme a elle aussi un rapport avec elle ? Y a-t-elle vécu ? Nous ne connaissons probablement pas encore tous les anciens résidents, en particulier ceux des années 40/50... 

   Le retour de Hayden ne m'a pas beaucoup plu et c'est pour cela que j'ai préféré le passer sous silence jusqu'ici. Je crois que vais continuer à le faire, mais non sans mentionner le fait que, grâce à elle, nous savons maintenant avec certitude que Ben est une ordure de la pire espèce qui a menti encore et encore à sa femme en la trompant allégrement encore après lui avoir affirmé que tout était terminé. Après réflexion, je pense que Larry Harvey est le produit du subconscient de Ben. Il n'existe pas. Il n'a jamais tué toute sa famille. En revanche, Ben y a souvent pensé sans jamais passer à l'acte. Et s'il finissait par en arriver là ? Il ne semble en tous cas pas prêt de s'en sortir. Il sort même de ce double épisode plus blessé que jamais. On sous-entend au détour d'une scène un peu ridicule -lorsqu'il fond en larmes pendant la consultation de Tate- qu'il a vécu une enfance difficile, violente ? Il me rappelle de plus en plus Christian Troy de Nip/Tuck sans le narcissicisme poussé à l'extrême. 

   Tate est, à ce jour, le personnage que je préfère dans la série. Je ne pensais pas qu'il était un fantôme lui aussi mais tout porte à croire que c'est le cas. S'est-il suicidé ? En tous cas, les envies de mass-murder qu'il confessait dans le pilote n'étaient apparemment pas que des fantasmes. Il est passé à l'acte et ses victimes (la Jenna d'Awkward, Alessandra Toressani de Caprica...) ont profité d'Halloween pour venir le hanter. Sauf que Violet était là. Elle a tout vu, tout entendu. Sera-t-elle plus maligne ses parents ? C'est tout ce qu'on lui souhaite ! Chaque réplique de Tate avait un poids incroyable, je trouve. Ce garçon fait froid dans le dos mais il est inspiré de tous ces ados qui ont vraiment existé et qui ont tué leurs "camarades" par dizaine (la tuerie de Columbine notamment) parce qu'ils souffraient de leur transparence. C'est un sujet très sensible aux Etats-Unis mais qui est pourtant peu exploité en télévision. Merci à American Horror Story de le faire, à sa manière. A noter enfin la révélation que je n'avais pas du tout vu venir : Tate est un des enfants de Constance. N'a-t-elle enfanté que des "monstres" (pardon pour Addie) ? Ce ne serait pas étonnant et c'est ce qui risque bien d'arriver à Vivien aussi. Pas très crédible d'ailleurs ce départ précipité de l'hôpital pendant une échographie alors que, clairement, le docteur a fait comprendre que quelque chose clochait avec ce bébé...

vlcsnap_2011_10_29_21h55m54s158 vlcsnap_2011_11_05_22h50m36s234


// Bilan // Les semaines passent et American Horror Story ne perd pas en intensité. Elle se permet même de donner des réponses, bien que celles-ci engendrent irrémédiablement de nouvelles questions. Si les tourments des héros ne parviennent pas à émouvoir ou passionner autant qu'il le faudrait, ceux des personnages satellites, ensentiellement des fantômes, sont bien plus fouillés, fascinants et bouleversants. Les adjectifs finissent par me manquer pour définir ce que la série me fait ressentir. Mais ce n'est pas de la peur en tous cas. De la souffrance ? 

Publicité
Publicité
6 novembre 2011

Revenge [1x 02 > 1x 07]

67997506

Trust // Betrayal // Duplicity // Guilt // Intrigue // Charade

8 230 000 tlsp. en moyenne

44030377


 vlcsnap_2011_11_05_12h08m58s101 vlcsnap_2011_11_05_12h10m43s132

    Le 6 Septembre dernier, je découvrais avec ravissement le pilote de Revenge et vous faisais part de mon excitation, tout en vous confessant mes craintes sur sa longévité (ICI). Deux mois plus tard, jour pour jour, non seulement la série est toujours à l'antenne d'ABC et fonctionne convenablement mais, en plus, elle tient plus que jamais la route et s'avère absolument... passionnante. Attention, n'attendez pas de moi que je qualifie Revenge de guilty-pleasure -je suis toujours fâché avec ce terme- mais je suppose que c'est ce qu'elle est pour nombre de ses fidèles. Addictive aussi ? Oui. Comme pouvait l'être un bon soap dans les années 80 et 90. On ne peut pas vraiment dire que la série modernise le genre ou lui rende hommage, elle prend simplement le parti d'en reprendre les ingrédients les plus savoureux en espérant que la sauce prenne. Et elle prend étonnament bien. 

   L'épisode 2 mis à part -qui se perdait dans une intrigue à Wall Street lourde et ennuyeuse- chaque nouvel opus de cette première saison est meilleur que le précédent, avec un taux de bitchiness en constante progression ! Au fur et à mesure que le public accroche et que les masques des personnages tombent, les auteurs se permettent de se lâcher un peu plus. S'il y a bien un personnage qu'il faut remercier pour cela, c'est Tyler, incarné par Ashton Holmes. C'est la petite ordure par excellence, mauvaise et terriblement vicieuse, prête à tout pour parvenir à ses fins. Jouant subtilement sur son ambiguïté sexuelle, les scénaristes sont même allés jusqu'à le faire coucher avec un autre homme -l'excellent mais parfois trop pratique Nolan (Gabriel Mann)- pour illustrer cela. C'est surprenant et agréable de voir que ce n'est pas une femme, pour une fois, qui joue de ses charmes pour réussir. D'une certaine manière, Revenge joue avec les codes. Dans l'épisode 7, il semblerait que la trop lisse Ashley ne soit pas si bonne qu'elle en a l'air. Son duo avec Tyler pourrait faire des ravages... en écho et en oppositon à celui formé par Emily et Nolan, qui fonctionne déjà à merveille. C'est d'ailleurs par duos que la série marche le mieux et à ce petit jeu-là, c'est évidemment lorsqu'Emily et Victoria se retrouvent face à face que l'on s'amuse le plus. Les dialogues sont suffisamment bien écrits pour que cela ne sonne pas trop cliché. Madeleine Stowe semble s'éclater comme une petite folle. Ce rôle lui va à ravir, d'autant que Victoria sait être touchante aussi, à sa façon...

   Revenge a toutefois ses faiblesses et la première me parait grave pour un soap : les cliffhangers ne sont pas assez efficaces, quand il y en a. Il suffit de repenser à ceux de Melrose Place à la grande époque pour s'en convaincre. Il y a pourtant matière à en faire d'excellents. J'espère que les scénaristes soigneront davantage les fins d'épisode par la suite. Et puis il y a cette opposition riches/pauvres, ennuyeuse à souhait, qui plombe certains épisodes. On s'attache forcément petit à petit à Jack Porter -la scène de l'épisode 6 où il se fait copieusement jeter par Emily était d'ailleurs très émouvante et réussie- mais Declan est LE boulet de la série, comme s'il en fallait forcément un (d'autant que Connor Paolo n'est pas très juste). Sa romance avec Charlotte est vouée à l'échec et n'apporte rien à l'ensemble. Peut-être est-ce un moyen d'attirer davantage du coté des jeunes mais est-ce que ça marche vraiment ? Ce que je trouve dommage aussi, et ce sera ma dernière plainte, c'est que les auteurs ne soient pas plus radicales. J'aimerais qu'ils tuent. J'aimerais qu'ils osent davantage. Peut-être ont-ils un super plan par la suite pour Lydia, je l'ignore, mais pour le moment, je suis persuadé que sa défenestration aurait été plus forte si elle en était morte. Le personnage ne paraît pas indispensable... J'attends également avec impatience que Victoria se salisse un peu les mains. Jusqu'ici, elle donnait des ordres du haut du balcon de son palais et, souvent, Frank les exécutait. Avec sa disparition, elle passera peut-être enfin elle-même à l'action ! Je terminerai en saluant la performance d'Emily VanCamp, tout à fait crédible et suffisamment charismatique dans son rôle d'héroïne au double visage, ce qui n'était pas forcément gagné. 

vlcsnap_2011_11_05_12h10m53s231 vlcsnap_2011_11_05_12h08m03s63


// Bilan // Diablement efficace et rythmée, savoureusement tordue, cette Revenge est assurément l'une des meilleures surprises de la rentrée ! En osant encore un peu plus, elle pourrait faire date !

5 novembre 2011

Dexter [6x 04 & 6x 05]

dnes_season4_dexter_miniban

A Horse Of A Different Color // The Angel Of Death 

1 890 000 tlsp. // 1 800 000 tlsp.

44030376_bis // 44030376


 vlcsnap_2011_10_24_22h56m37s167 vlcsnap_2011_11_01_20h52m03s47

    Debra a pris le contrôle de Dexter : dans ces deux épisodes, mais surtout dans le premier, elle est la star du show tandis que Dexter s'enlise dans des discussions poussives sur la religion avec son nouvel ami le Brother Sam, qui semble définitivement être passé du "bon" coté de la barrière. Cette relation a beau être intéressante et amener des dialogues profonds, elle ne se résume qu'à la religion et je crois que le thème de la saison n'avait pas besoin d'être à ce point omniprésent. Cela en devient oppressant. Est-ce volontaire ? Nous aussi nous retrouvons submergés par cette foi inquiétante présentée sous son aspect le plus attirant à travers Sam et sous son aspect le plus inquiétant via le désormais nommé Doomsday Killer et son disciple Travis, qui pourrait d'ailleurs ne pas le rester longtemps suite à sa brève mais intense rencontre avec Dexter. Je suis quand même très étonné du peu de précautions que les deux serial killers prennent lorsqu'ils commettent leurs actes de barbarie. A ce stade de la saison, on a l'impression que les enquêteurs savent déjà à peu près l'essentiel et qu'ils ne leur restent plus qu'à les pincer (enfin techniquement "le" pincer puisqu'ils ne soupçonnent pas l'existence de Travis). Cela présage une suite de saison qui ne collera pas nécessairement au schéma que la série emprunte habituellement... A moins que le professeur Gellar soit plus malin qu'il n'y parait. Je trouve quand même pour le moment qu'il ne fait pas si peur que ça. Edward James Olmos est parfait mais on ne lui offre pas (encore) l'occasion de briller. 

   Comme je le disais dans l'introduction, c'est la nouvelle vie de Deb, entre l'ombre de ses démons passés et ses nouvelles fonctions de lieutenant, qui rythme les deux épisodes. Elle jure plus que de raison, elle se pose beaucoup de questions sur son look et elle sympathise avec le nouvel enquêteur Mike Anderson, qui fait forte impression. Il a déjà réussi à se rapprocher de Dexter et de Deb en très peu de temps et il semble avoir bien cerné les gens qui l'entourent, sans toutefois en avoir saisi toute la subtilité. Masuka n'est pas qu'un curieux monsieur et il prouve même ces derniers temps qu'il peut avoir une certaine conscience professionnelle. Son intrigue avec ses stagiaires n'est pas particulièrement passionnante mais le simple fait de lui donner une intrigue est un petit miracle. Reste à savoir si elle prendra de l'ampleur à court terme ou si elle ne se contentera de n'être que "ça". Les frasques de Batista et Quinn divertissent convenablement, bien que Quinn soit à baffer de toutes ses forces. Où ses petites encartades vont-elles le mener ? On suppose que Debra va vite devoir lui remonter les bretelles et ça va forcément mal se passer étant donné leur passif, sans compter sa brutalité verbale légendaire... Non, ces perspectives ne sont pas formidables mais elles valent toujours mieux que la telenovela en hiatus -on l'espère pour de bon- de Batista et Laguerta.

vlcsnap_2011_11_01_21h32m04s245 vlcsnap_2011_10_24_22h27m45s6


// Bilan // Cette année, les scénaristes de Dexter ont décidé de concentrer leurs efforts sur les détectives de la brigade, sur Debra et, peu à peu, sur le Doomsday Killer. Le héros passe donc légèrement au second plan et quelque part, tant mieux. Ses nouveaux questionnements liés à la foi ont déjà atteint leur limite.

5 novembre 2011

Glee [3x 04]

dnes_season4_glee_sylvester

Pot'O'Gold // 7 470 000 tlsp.

44030375_p


vlcsnap_2011_11_04_22h29m28s180 vlcsnap_2011_11_04_22h30m50s232

    Glee, Glee, Glee... Inconstante et inconsistante tu es et tu resteras. Après la diffusion de trois épisodes, dont un particulièrement réussi, et une pause d'1 mois, la série phénomène revient et le public s'enfuit. Glee, tu l'as bien cherché. Ce n'est pas ce Pot'O'Gold qui va relancer le peu d'intérêt qu'il te restait auprès du public. Oh ça non. Point de répliques cultes dans cet épisode. Point de prestations marquantes. Point d'émotion. Encore un nouveau personnage d'abord, alors que la série n'en avait absolument pas besoin. Elle est incapable de gérer correctement la vingtaine de réguliers qu'elle a actuellement. Pourquoi se mettre un nouveau bâton dans les roues ? Voilà donc Rory, un irlandais hébergé par la famille de Brittany, à peine arrivé et déjà la risée de tout le lycée. Pourquoi ? On ne sait pas très bien et lui non plus. Une question d'accent peut-être ? Ou alors son look à la Elvis Presley ? Peu importe. Glee ressasse une fois de plus les mêmes thématiques du bullying et de la tolérance. Je n'en puis plus. Ma tolérance à moi aussi a des limites... C'est la même chose pour Brittany : à vouloir la rendre encore plus idiote qu'idiote, on ne s'amuse plus de ses excentricités. J'aimais mieux quand elle disait une ânerie par épisode puis disparassait. A l'époque on en demandait forcément plus et les auteurs ont donc exaucé notre souhait. Si seulement on avait su... 

   Une fois encore, les New Directions doivent subir de nouveaux départs : Mercedes est rejointe par Santana et Brittany dans la chorale du lycée concurrente. C'est évidemment insupportable ces allers et ces retours incessants. Dans trois ou quatre épisodes, tout sera rentré dans l'ordre, ça durera deux semaines puis un autre membre menacera de partir... Désespérant. Toujours est-il que la seule prestation vraiment sympathique de l'épisode viendra d'elles trois sur le Candy Man de Christina Aguilera, qui n'a pas été un grand succès à l'époque mais qui a du style ! Bon, le Last Friday Night emmené par Blaine n'était pas si mauvais mais si et seulement si on supporte le bonhomme sautillant et souriant jusqu'aux oreilles. Et ce n'est pas mon cas. Les chansons de Rory étaient ennuyeuses et le solo de Puck... hum, je me suis endormi à ce moment-là alors je n'ai pas d'avis que la question. Ce n'est pas professionnel du tout, je sais. J'avais hâte d'en finir. Pardon. La perspective d'une passion torride entre Puck et Shelby m'a tout de même réveillé. Je suppose que son potentiel va être vite gâché mais ce sera sans doute sympa le temps que ça durera... Même constant et mêmes craintes pour la bataille qui s'annonce entre Sue et Burt, le père de Kurt. C'est une bonne idée sur le papier. Sue ne pouvait pas trouver meilleur rival compte tenu de la liste actuelle des personnages. Il a du répondant, il a du coeur... Cela fera l'affaire !

vlcsnap_2011_11_04_21h36m30s140 vlcsnap_2011_11_04_22h38m49s160


// Bilan / Glee n'est-elle qu'une étoile filante, tel un candidat de Star Academy ou, pire, un gagnant de Nouvelle Star

4 novembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 4 Novembre 2011]

111104145632768

Au programme cette semaine : Homeland et American Horror Story renouvelées, Jonah Hill nous parle de Allen Gregory, une réunion Scrubs dans Cougar Town, focus sur le programme court Vestiaires, la bande-annonce de Treasure Island, Le Flic de Beverly Hills bientôt sur le petit écran, The Good Wife invite la soeur de Dexter, un nouveau projet de série pour Simon Astier, on répond à vos questions :Game Of Thrones, The Lying Game, Smash...

4 novembre 2011

How I Met Your Mother [7x 03 > 7x 08]

dnes_season4_himym_barney_m

Ducky Tie // 10 500 000 tlsp.

 44030376

The Stinson Missile Crisis // 10 390 000 tlsp.

 61039229_bis

Field Trip // 8 890 000 tlsp.

 61039229_bis

Mistery Vs. History // 9 810 000 tlsp.

 44030377

Noretta // 9 790 000 tlsp.

 44030376_bis

The Slutty Pumpkin Returns // 10 700 000 tlsp.

44030376_bis


vlcsnap_2011_11_01_15h46m22s188 vlcsnap_2011_11_01_15h38m18s217

    J'avais promis de vous redonner des nouvelles de la bande d'How I Met à l'occasion de la venue de Katie Holmes pour l'épisode d'Halloween. Je ne voyais plus l'intérêt de proposer des critiques épisode par épisode d'une série qui accumulait déception sur déception depuis trois ans. Je n'ai pas changé d'avis sur la question mais je suis quand même heureux de vous annoncer que sur les six derniers épisodes diffusés, seulement deux étaient mauvais -mais même pas totalement- et trois étaient franchement sympas voire bons. C'est donc plutôt positif dans l'ensemble. Je reste toutefois sur mes gardes. La sitcom est devenue très imprévisible, capable du pire comme du meilleur d'un épisode à l'autre. Rien ne dit que la suite de la saison sera réussie...

   Je vais commencer par évoquer tout ce qu'il y avait de mauvais et j'ai bien envie de parler en premier lieu de cette manie des scénaristes de vouloir souligner le fait que la relation amicale mais quasi-fusionnelle entre Ted et Robin est un problème pour leurs couples respectifs. C'est à cela qu'a servi le surprenant mais finalement décevant retour de Victoria, la patissière, mais aussi l'arrivée de Kal Penn, ancien de Dr. House, parti pour travailler à la Maison Blanche et qui se retrouve maintenant dans How I Met ! De la même manière que son ancienne collègue Jennifer Morrison, même si son cas n'est pas à ce point grave, il n'a pas la comédie dans le sang et propose donc des prestations peu convaincantes. Bien sûr, le personnage en lui-même est le premier responsable puisqu'il ne cherche pas plus que ça à nous faire rire. Les auteurs ne savent pas écrire pour les acteurs de passage ou les guests, ce n'est pas une découverte. C'est sans doute pour cela aussi que la fameuse Nora de Barney a tant de mal à nous faire décrocher un sourire malgré tous les efforts du blondinet s'agitant à coté d'elle. Et puis merde, ce dernier a raison : une femme qui n'aime pas les Ewoks, quelque soit son âge, ne vaut rien ! Cela dit, les scénaristes ne savent plus non plus écrire pour Lily et Marshall, qui n'obtiennent une bonne intrigue qu'une fois sur deux. Le petit extrait de l'accouchement de Lily donne envie de tenir bon mais le reste du temps, cette grossesse tant attendue et maintes fois repoussée ne produit rien de bon, et surtout pas quand Lily souhaite que ses amis se censurent en sa présence. Espérons qu'elle oublie vite l'idée (ce qui semble être le cas...). Marshall nous a encore bien gonflé et surtout ennuyé avec son boulot et ses grandes utopies pour l'environnement, et la présence de Martin Short n'a malheureusement pas suffit à rendre cette histoire-là supportable. Il y a eu bien entendu d'autres mauvaises idées mais je ne m'en souviens même plus et c'est mieux comme ça.

   Le positif maintenant ? L'épisode Mystery Vs. History dans sa quasi-intégralité d'abord ! Il était bien construit, moderne (avec les réfèrences tellement justes à Google, Facebook & co) et vraiment drôle. Petit coup de coeur pour Amber Stevens, une ancienne de Greek, qui jouait une excellente petite amie potentielle de Ted, avant qu'il ne découvre LA vérité la concernant... La satire sur les nouvelles technologies et notre incapacité de plus en plus grande à communiquer n'était pas fine mais l'illustration parfaite ! Dans l'épisode Noretta, ce qui était génial, c'était ce gimmick commun à tous les personnages qui s'imaginaient ou imaginaient leurs amis et/ou partenaires en leurs parents respectifs. Le gag a été utilisé à outrance mais c'était amusant à chaque fois et je pense en particulier au duo Nora/Loretta Stinson (d'où le titre de l'épisode) avec l'apparition toujours appréciable de Frances Conroy. L'épisode d'Halloween, qui permettait de revisiter enfin l'histoire de la Slutty Pumpkin, était pas mal du tout et ma fidélité devant l'éternel à Katie Holmes n'est pour rien dans mon resenti (ou si peu) ! Je suis quand même super content de l'avoir retrouvé à la télévision à cette occasion (ça n'était plus arrivé depuis Eli Stone - et les Kennedys bien entendu...) La comédie lui va bien. Le duo Ted/Naomi fonctionnait à merveille même si, dans le fond, il n'y avait rien d'original là-dedans. Il me semble qu'il était déjà arrivé ce même genre de mésaventure à Ted par le passé. C'est sûr même ! Les excentricités de Barney, visant à prouver que non, il n'avait pas 1/4 de sang canadien, m'ont amusé, ce qui est de plus en plus rare avec lui.

vlcsnap_2011_10_23_20h56m10s11 vlcsnap_2011_10_23_17h42m26s255


// Bilan // A mon agréable surprise, ce début de saison 7 d'How I Met Your Mother est moins catastrophique que prévu. Les intrigues des uns et des autres n'avancent pas tellement mais les scénaristes ont su trouver de bonnes idées et de bons gags pour faire passer le temps. Tout n'est pas bon, loin de là, mais la série parvient à redresser légèrement la barre. On ne va pas s'en plaindre... Rendez-vous à Noël pour un bilan des épisodes suivants !

3 novembre 2011

The Good Wife [Saison 2]

the_good_wife_season_2__1_

Saison 2 // 11 770 000 tlsp.

44030378

   Mais comment fait cette Good Wife pour être aussi bonne ? Alors que la saison 2 est lancée ce soir sur M6 -notons l'effort de la chaîne, qui tient ainsi sa promesse de continuer à proposer la série en prime time malgré ses résultats très décevants lors de la diffusion de la saison 1 en début d'année- je me retrouve devant une impasse, un mystère même : comment ai-je pu ne pas écrire la moindre ligne sur le blog à propos de cette saison 2, pourtant incroyablement riche, captivante voire obsédante ? A vrai dire, elle me fait le même effet que les derniers épisodes de Big Love, dont certains de mes lecteurs attendent encore la critique (et sans doute pour longtemps, désolé) : je me sens petit, tout petit, à coté de son immensité et je me retrouve ainsi incapable d'exprimer ce que je ressens pour elle. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas trouver les mots justes. Alors j'espère que vous faire part de mes doutes et de mon complexe d'infériorité suffiront à vous faire comprendre combien The Good Wife est grande. Et puis j'ai eu le malheur de relire ma critique de la saison 1 : j'ai le sentiment d'avoir tout dit. Ne vous méprenez pas ! La série a évolué, les personnages aussi et il se passe des tas de choses incroyablement passionnantes dans cette saison 2 mais l'essentiel, je l'avais déjà dit. Je vous invite donc au préalable à lire ou relire ces quatre paragraphes dont je suis assez fier, et je le dis en toute humilité (c'est suffisamment rare pour que je me le permette). Cela se passe ICI

   Ca y est, c'est fait ? Alors allons-y. Parlons de la saison 2 maintenant. Alors que la première annnée de The Good Wife servait, entre autres, à solidement installer l'héroïne au sein du cabinet Lockhart & Gardner, tout en montrant ses difficultés mais sa persévérance sans failles à rester une bonne épouse et une bonne mère, la deuxième s'amuse méticuleusement à détruire l'équilibre qu'elle était parvenue à trouver. Ses sentiments pour Will la rongent -leur rendez-vous manqué est dans tous les esprits- à mesure que sa relation avec son mari ne cesse de se détériorer. Y'a-t-il un lien de cause à effet ? La route finit finalement par tourner et Alicia décide de s'abandonner avec tous les risques que cela comporte dans une scène finale étonnante et libératrice. La lente mais subtile transformation du personnage a été divinement bien composée par les auteurs et j'ai hâte de découvrir à quel point elle a évolué dans la saison 3 (non, je ne l'ai pas encore commencée). Le sentiment que Kalinda procure est très différent car son crédo à elle, c'est de fasciner et de continuellement nous étonner. Elle est imprévisible. Qui aurait imaginé qu'elle allait littéralement réduire en miettes la voiture de son rival, Blake Calamar, à coups de batte de baseball ? Cette scène est probablement la plus marquante de la saison pour moi. Elle représente admirablement bien Kalinda, dans toute sa précision, sa classe et sa violence. Le sujet de sa sexualité a été abordé de manière plus frontale, ne laissant plus seulement l'imagination (et les fantasmes ?) vagabonder. La tension sexuelle constante avec Calamar était terriblement excitante. Hommes, femmes ? Peu importe. Kalinda cède à ses pulsions, ses désirs et aime à sa façon. On en apprend un peu plus sur sa vie passée, qu'elle a été mariée notamment, mais la plus grande révélation -que je ne préciserai pas pour ceux qui se seraient aventurés dans cet article sans avoir vu la saison 2- est scotchante et façonne la fin de la saison. Bref, Kalinda a peut-être tout perdu en saison 2 du point de vue des intrigues mais elle a tout gagné auprès des téléspectateurs. Quelle femme ! Des fortes figures féminines de la série, Diane est celle qui a bénéficié de l'exposition la moins satisfaisante. Elle a trop souvent été cantonnée aux conflits internes au cabinet, qui étaient certes passionnantes mais pas uniquement de son point de vue à elle. J'espère que la saison 3 lui permettra de revenir sur le devant de la scène massivement.

   Comme en saison 1, ce ne sont pas les hommes de la série qui héritent des meilleures intrigues mais ils s'en sortent tout de même très bien puisqu'il n'y a pas de mauvaises intrigues, juste à la limite des affaires moins passionnantes que d'autres (et une seul ratée : celle parodique d'Hugo Chavez, légèrement embarrassante même). Will, tout comme Diane, a surtout brillé au sein des conflits internes au cabinet mais sa relation avec Alicia, un long moment contrariée par la présence de sa nouvelle petite amie, n'est évidemment pas en reste. Peter a eu plus de mal à s'imposer malgré le grand arc sur sa campagne politique et, notamment, ses rivalités avec Wendy Scott-Carr et Glenn Childs. C'était pourtant passionnant mais le problème semble plutôt venir de l'acteur, Chris Noth, un peu capricieux sur les bords et donc pas aussi présent qu'il aurait fallu. Il n'apparaît même pas le soir de son élection. Une aberration, à moins que cela relève du parti pris artistique douteux. Les scènes du quotidien, lorsqu'il était forcé de rester chez lui, auprès de sa femme, de sa mère et de ses enfants, m'ont un peu manqué cette année, d'autant que les intrigues de Zach et Grace ne se sont pas toujours révélées pertinentes. Au-delà de ça, ses confrontations avec Alicia étaient extrêmement puissantes et c'est déjà énorme. Les scénaristes ont bien compris qu'Eli Gold méritait plus que de rester dans l'ombre de Peter Florrick et lui ont donc concocté des histoires rien qu'à lui absolument prodigieuses, fines mais aussi très amusantes. J'ai particulièrement apprécié la venue d'America Ferrara en guest et je regrette même qu'elle ne soit pas restée plus longtemps. Sans doute une sage décision mais c'est dur de quitter un aussi bon personnage. Cela dit, les scénaristes ne savent pas toujours dire au revoir à leurs personnages et cela conduit à quelques ratés : le retour de Colin Sweeney semblait inévitable mais n'a pourtant pas eu lieu. En revanche, Louis Canning, incarné à la perfection par Michael J. Fox, est revenu un peu trop souvent à mon goût. C'est un excellent personnage dont il ne faut surtout pas abuser même si la tentation est, je le comprends, très grande. J'ai beaucoup apprécié le frère d'Alicia et j'espère qu'il sera plus présent à l'inverse. Sa présence apporte indéniablement quelque chose à Alicia. Et puis je n'ai pas encore évoqué Cary Agos mais je l'aime toujours autant, si ce n'est plus. Il s'est épanoui au sein du bureau du procureur et ses affrontements systématiques mais nécessaires avec Alicia étaient jouissifs. Sa relation ambigüe avec Kalinda aussi... Sinon, j'ai évidemment adoré les brefs retours de Martha Plimpton et Mamie Gummer. 

   La saison 2 de The Good Wife n'a absolument rien à envier à la première. Je n'arrive pas vraiment à les départager cela dit. Pour moi, elles sont aussi bonnes l'une que l'autre. Elles sont une synthèse de tout ce que la télévision est capable de faire de mieux, passant d'un registre à l'autre (politique, juridique, romantique...) avec une aisance incroyable, en compagnie de héros forts et infiniment attachants malgré et peut-être même grâce à leurs failles. Définitivement, s'il fallait n'en garder qu'une aujourd'hui, ce serait elle. Ce serait The Good Wife.

2 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 02]

vlcsnap_2011_11_01_14h34m00s37

The Thing You Love Most // 11 640 000 tlsp.

44030377


vlcsnap_2011_11_01_14h39m54s250 vlcsnap_2011_11_01_14h40m28s70

    Il y a des histoires qui vous touchent indéniablement plus que d'autres et je dois dire que ce second épisode a confirmé ma première impression : Once Upon A Time m'émeut et cela à différents niveaux. Ce n'est pas simplement le bonheur de me replonger dans mon enfance, avec ses peurs, ses doutes et ses émerveillements, à travers ces contes populaires, mais c'est aussi et surtout son entrée soudaine dans mon univers d'adulte sériephilie et téléphagique, fan de Lost, de dramas lacrymales, de thriller, drogué à l'aventure et au suspense... Comme si deux époques de ma vie se rejoignaient tout à coup à travers cette série. Comme si j'étais piégé entre mon refus de grandir vraiment et ma réalité. Once Upon A Time excerce sur moi une puissance que je n'avais pas soupçonné avant de m'y plonger.

   Ce deuxième épisode n'est toutefois pas aussi bon que le pilote et ce pour une raison, à mon sens, bien précise : il a pour but premier de crédibiliser la présence d'Emma Swan à Storybrooke coûte que coûte. Or, le résultat, on le connait depuis le pilote et avant même de le voir d'ailleurs : bien sûr qu'elle va rester ! Bref, c'était un passage obligé qui ne pouvait que se traduire par quelques faiblesses. Les auteurs s'en sont malgré tout très bien sorti et ont bien fait de donner la part belle à Regina, l'Evil Queen. On met visiblement un point d'honneur à nous cacher ce que Snow White lui a véritablement fait au point qu'elle veuille se venger avec tant de détermination et de folie, capable, comme elle le prouve, de tuer son père pour arriver à ses fins (ce que je trouve tout de même assez osé dans une série qui se veut familiale). Autant dire que Blanche Neige n'est certainement pas aussi innocente qu'on veut nous le faire croire et cette perspective est très excitante puisque seul Rumplestiltskin reste pour le moment un personnage non-manichéen, capable du meilleur comme du pire. La prestation de Robert Carlyle est d'ailleurs très impressionnante. On nous gâte du coté des personnages secondaires grâce à l'introduction du fameux miroir de la méchante Reine, qui prend la forme du visage de Giancarlo Esposito, l'excellent big bad de Breaking Bad. A Storybrooke, il est le rédacteur en chef du journal local, le... Mirror ! Et puis dans le monde des fées, on fait la rencontre brève mais intense de Maléfique, la sorcière de La Belle au bois dormant, incarnée par la géniale Kristin Bauer, Pam dans True Blood. On ne se moque décidémment pas de nous du coté de la distribution !

   Je sais que le cas du petit Henry fait débat. Il y a ceux qui le détestent et le trouvent insupportable et ceux, comme moi, qui sont touchés par son histoire. Je trouve d'ailleurs le jeune acteur très bon. J'aime moins, en revanche, le rôle que joue pour le moment son psy. J'attendais de ce Jiminy Cricket un peu plus de fantaisie. Il est, comme les autres, totalement apeuré par Regina et agit en conséquences... pour le moment. Mary Margaret s'est faite relativement discréte dans cet épisode à mon grand désarroi mais on a appris à découvrir un peu plus le shérif de la ville, qui ne va pas tarder à tomber amoureux d'Emma (et réciproquement certainement). Le truc qui me soucie, c'est que je n'arrive pas à comprendre qui il est censé représenter dans les contes de fées... Vous avez une idée ? 

vlcsnap_2011_11_01_14h39m04s2 vlcsnap_2011_11_01_14h39m40s107


// Bilan // J'ai bien envie de copier-coller mon introduction à vrai dire, elle ferait une parfaite conclusion aussi. Pour résumer : ce deuxième épisode de Once Upon A Time n'a fait que confirmer tout le bien que je pense d'elle et je suis en mesure de dire, sans aucun doute, qu'il s'agit pour moi de la meilleure nouveauté sur un network de cette rentrée 2011/2012 ! 

1 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 06]

dnes_season4_dh_gaby_miniba

Witch's Lament // 9 230 000 tlsp.

44030376


 vlcsnap_2011_10_31_23h44m17s103 vlcsnap_2011_11_01_00h09m33s157

    J'ai bien ri devant cet épisode de Pretty Little Liars Desperate Housewives je dois dire. Vous aussi vous avez pensé aux petites menteuses de la série d'ABC Family devant la scène réunissant Bree, Lynette et Gaby au fond des bois, prêtes à déterrer le corps d'Alejandro ? La ressemblance était frappante et elle n'était évidemment pas à l'avantage des ménagères désespérées qui se retrouvent au même niveau que ces jeunes pimbêches que l'on oubliera vite... J'étais cependant totalement pour cette excursion nocturne, menée tambour battant par une Bree terriblement calme et filmée par -et c'est là toute l'ironie- Tony Plana, alias l'acteur incarnant Alejandro, le tout pour fêter dignement les morts le soir d'Halloween. Tout était réuni pour que le moment soit exceptionnel et entre dans le top 10 des meilleures scènes de la série. C'était sans compter l'écriture honteuse de cet épisode et ce système bien connu des fans de la série, utilisés partout mais rarement aussi mal que dans Desperate Housewives : les fameux "2 Days Earlier" (par exemple), soit un flashforward suivi d'un retour au présent. Je n'aime pas trop ce procédé narratif à la base mais je sais reconnaître quand il est bien utilisé. Or, ici, c'était juste honteux : une arnaque incroyable ! Les auteurs ont vraiment cru qu'on allait se demander ce qui pouvait bien horrifier nos héroïnes ? C'était EVIDENT que le corps avait disparu. EVIDENT. Pourquoi en faire le cliffhanger de l'épisode ? Pourquoi ne pas être allé un peu plus loin que ça ? Non franchement là, ils ont plus que merdé...

   Ce qui a sauvé l'épisode alors ? A peu près tout le reste ! J'exclus quand même d'office l'intrigue de Susan -laquelle a été totalement mise de coté à nouveau- qui se proposait d'approfondir la relation parfaitement ennuyeuse et cousue de fil blanc entre elle et son prof de dessin. Elle a dû se transformer en super baby-sitter de son fils pendant que monsieur exerçait paisiblement son art. On a compris qu'il était solitaire, qu'il n'aimait pas l'être humain, que cela cachait un grand traumastime mais on s'en fout complètement. Il n'est même pas drôle et certainement pas attachant. Il sera oublié dans deux épisodes. Comment peut-on s'investir dans cette storyline à peine divertissante ? Chapeau à ceux qui ont réussi... J'ai envie d'avoir plus de bienveillance à l'égard de Gaby et Carlos, même s'ils ne nous ont rien offert ici de particulièrement passionnant. La première refuse de prendre véritablement au sérieux ce qui arrive à son mari et le second n'est pas encore capable de voir la vérité en face. Les scénaristes ont repoussé l'échéance cette fois-ci car il y avait mieux à raconter mais je pense que l'intervention de Bree dans cette histoire leur fera le plus grand bien ! En attendant, la petite ballade champêtre de Bree et Gaby pour récupérer des grenouilles était très amusante.

    Chez Lynette, l'objectif n'était pas de créer un beau costume à Penny pour Halloween mais de prouver à la nouvelle petite amie de Tom, Jane (jouée par Miss Parker du Caméléon, Andrea Parker, que l'on prend plaisir à revoir et que l'on s'étonne même d'avoir perdu de vue pendant si longtemps), qu'elle est une mère accomplie, parfaite et qu'elle vaut bien mieux qu'elle ! A cet égard, l'affrontement verbal final entre les deux femmes était très émouvant, criant de vérité et la conclusion de Lynette forcément touchante. Elle n'abandonnera pas son mariage, pas tout de suite, pas avant longtemps... Sa détermination est un peu effrayante mais elle force le respect. Ce n'est toutefois pas la scène que je retiendrais le plus : l'arrivée de Penny dans son costume de petite chatte brûlante était priceless. J'ai ri comme rarement devant la série, et devant une série tout court même ! Pour finir, j'ai trouvé les passages de Renee et son affreux australien très réussis, à la fois drôles, mignons et très à propos : Renee se transforme en hideuse sorcière après avoir avalé une sorte d'aphrodisiaque puissant dont elle fait une allergie. Son visage terrorisant tous les enfants, ça aussi c'était super drôle ! Tout comme quand elle jette des bonbons aux enfants comme des chiens. Ah et puis j'aime beaucoup le costume de Juanita aussi !

vlcsnap_2011_11_01_13h48m03s107 vlcsnap_2011_11_01_13h47m35s90


// Bilan // Les Pretty Lifted Housewives savent encore nous faire rire mais elles ne parviennent désespérement plus à nous surprendre...

1 novembre 2011

Grimm [Pilot]

Grimm_Photo_Logo

Pilot // 6 500 000 tlsp.

 68556638

What About ?

Des enquêtes policières se déroulant dans un monde peuplé par des personnages des contes de Grimm, menées par Nick Burckhardt, un descendant de la célèbre famille et détective beau gosse qui se met à voir certains êtres humains comme des animaux. Il se sent alors doté d'une mission, celle de protéger les autres humains de ces bêtes. Eddy Monroe, un ancien loup-garou féroce qui reste dans le droit chemin grâce à un savant mélange de médicaments, un régime et... des séances de fitness, lui prête main forte...

Who's Who ?

Drama créé par David Greenwalt (Angel). Avec David Giuntoli (Privileged), Silas Weir Mitchell (Prison Break), Reggie Lee (Prison Break, Persons Unknown), Kate Burton (Grey's Anatomy), Sasha Roiz (Caprica), Russell Hornsby (In Treatment, Lincoln Heights), Bitsie Tulloch (Quarterlife)...

So What ?

    Cette année, dans sa tentative désespérée de se trouver enfin de nouveaux succès, NBC tente de dépoussiérer les bons vieux cop shows qui vampirisent la télévision en proposant Grimm, qui mélange -pas très habilement- les éléments classiques qui font le succès du genre avec une touche de fantastique inspirée des contes sombres des frères Grimm. Mon envie de saluer l'initiative est toutefois grandement tempérée par la qualité de la série. Ce n'est ni un bon cop show, ni une bonne série fantastique. Qu'est-ce que c'est alors ? Un procedural fade qui ne peut même pas rattraper les faiblesses de son scénario par des acteurs de qualité ou une belle photographie et/ou une bonne réalisation.

   Tout comme son héros, Grimm manque de caractère. David Giuntoli n'a pas beaucoup de charisme, sa belle gueule mise à part (et ce n'est pas censé faire partie du charisme). On ne se sent à aucun moment proche du personnage puisqu'il n'offre rien auquel s'accrocher et ne fait passer aucune émotion à part l'ennui. Pourtant, il a une fiancée qu'il aime très fort (enfin on suppose puisqu'il veut la demander en mariage) et la femme qui l'a élevé est sur le point de mourir. L'enquête du jour tente vaguement de rappeler à notre bon souvenir l'histoire du petit chaperon rouge. Enfin, en gros, les victimes portent un pull rouge quoi. Parfois, le manque de subtilité a du bon, en fait... L'implication du héros dans l'investigation est plus que limitée, ce sont les autres qui font tout le boulot. Les "monstres" ne sont pas tellement effrayants, pas plus que l'ambiance instaurée. Elle se veut sombre et inquiétante, elle ressemble plutôt à une gentille petite ballade en forêt pour cueillir des champignons par temps pluvieux. Sauf que les flics tombent sur des morts à la place. La belle affaire ! Aucun des personnages secondaires n'est développé et il n'y a bien que le loup-garou qui apporte un peu de fantaisie et d'humour. 

   Grimm n'a pas la moindre ambition, si ce n'est celle de divertir sans bousculer. Comme si NBC n'avait pas voulu faire fuir les ménagères en leur proposant un produit qui les perturbe trop. Sauf que le public jeune auquel la série semble vouloir plus directement s'adresser (diffusion après Chuck) ne va pas être séduit par ce pilote mollasson et cette mythologie maigre, bien peu intriguante. Les fées ne se sont pas penchées sur le berceau de Grimm

What Chance ?

    Coup de chance ? Le pilote de Grimm a obtenu une audience presque correcte pour un vendredi soir (surtout avec un lead-in à 3,4 millions) mais les rediff de CBS en face ont probablement dû aider, sans compter l'effet curiosité qui n'existera plus dès la semaine prochaine. Je ne pense pas que ce conte durera plus d'un chapitre...

How ?

31 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 07]

dnes_season4_ga_derek_minib

Put Me In Coach // 9 930 000 tlsp.

44030376_bis


vlcsnap_2011_10_30_14h20m15s30 vlcsnap_2011_10_30_14h21m38s99

    "You Have To Go Back To The Beginning To Understand The End" indique Teddy à Meredith au sujet de Cristina. Il s'agit sans doute de la phrase la plus marquante de cet épisode "sportif" où tous les personnages prinipaux sont réunis, sans exception, dans les scènes d'ouverture et de fermeture pour la première fois de l'histoire de la série il me semble. Ils vont s'avérer bien moins doués sur le terrain de baseball que dans les blocs opératoires mais peu importe : leur esprit d'équipe est plus que jamais intact et Grey's Anatomy toujours aussi solide. Mes soucis avec l'épisode précédent sont tout de même toujours présents : les cas médicaux ne sont traités qu'artificiellement, sans que l'on parvienne à s'attacher aux patient du jour. Et là, il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de fort autour du cas dont s'occupe Derek. Ca commençait même très bien avec cette arrogance incroyable et détestable dont a fait preuve le chirurgien dans un premier temps. A partir de là, tout ne s'est plus que concentré sur lui, afin de nous montrer combien il était devenu raisonnable et combien il avait gagné en humilité, et la patiente et sa mère sont un peu restées sur le bas coté. Ce que j'aurais préféré et qui aurait certainement provoqué une plus grande tension, c'est si Derek avait persisté dans sa connerie, "tué" la pauvre malade et donc, forcément, appris sa leçon. Mais les scénaristes n'ont visiblement pas très envie de verser dans le dramatique cette année... 

   Le ton sera donc à nouveau résolument léger de tous les cotés, sans que l'on se marre à gorge déployée pour autant. La guéguerre entre Meredith et Bailey touche à sa fin grâce à l'intervention du Chief. Oops, de l'ancien Chief. Peut-être que les recherches vont donc pouvoir avancer convenablement maintenant. Plus vite on en sera débarrassé, mieux ce sera, non ? On a envie qu'elles réussissent toutes les deux mais on a envie que ce soit vite. Une autre intrigue touche à sa fin à point nommé : Cristina est arrivée, sans même s'en rendre compte, au bout de sa période d'exploration et de tests. Elle est fin prête à redevenir la grande chirurgienne qu'elle a toujours été et Teddy le lui fait bien comprendre. Houra : Notre Cristina est de retour ! Est-ce que cela signifie qu'elle va maintenant pouvoir affronter ses problèmes de couple ? Une autre ferait bien d'en arriver là, c'est Lexi. Découvrant que Mark a trouvé une nouvelle copine -qui ne nous a pas été présentée officiellement pour le moment, le sera-t-elle un jour ou n'est-elle qu'accessoire ?- Lexi montre des signes flagrants de jalousie devant un Jackson qui n'en croit pas ses yeux. Il est amoureux, mais je crois qu'il ne va plus le rester très longtemps... Ce triangle -futur rectangle ?- amoureux ne me passionne guère. Déjà vu de trop nombreuses fois avec ces mêmes personnages. Au milieu de tout ça, Karev se démène pour faire avancer le cas Zola et y parvient même plus ou moins. C'est d'ailleurs assez honteux dans le fond ce qu'il fait mais ce n'est pas étonnant de sa part. Qu'il veuille se faire pardonner, on le comprend bien mais à aucun moment il ne pense à tous ces parents qui vivent la même détresse que Meredith et Derek et qui vont devoir attendre encore un peu plus longtemps à cause de lui... Revoltant mais malheureusement une réalité du système. Au milieu de tous ces médecins navigue avec aisance Mr. Teddy, Henry, que tout le monde apprécie et qui risque bien de vivre bientôt les pires heures de sa vie. On insiste trop sur sa joie de vivre pour qu'elle ne soit pas rapidement balayée par la maladie...

vlcsnap_2011_10_30_14h22m19s249 vlcsnap_2011_10_30_14h22m10s158


// Bilan // Grey's Anatomy semble incapable depuis le Season Premiere d'adopter un ton plus grave et plus dramatique. Les histoires légères voire très légères -que l'on apprécie- côtoient les intrigues plus tièdes -que l'on apprécie moins- et rien ne laisse vraiment présager pour le moment une évolution. Elle viendra forcément pourtant. Le plus tôt sera le mieux !

Publicité
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 247
Derniers commentaires
Archives
Publicité