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Des News En Séries, Le Blog

24 décembre 2011

Tueurs En Séries [Best Of 2011]

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Découvrez le meilleur et le pire de 2011 ! Avec les tops et les flops de l'année, les grands retours, les grandes et les petites annulations, les épisodes sympas, les moments WTF? et notre rétrospective souvenirs en musique...


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23 décembre 2011

American Horror Story [1x 12]

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Afterbirth (Season Finale) // 3 220 000 tlsp.

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    Voyez-vous, après avoir écrit ma review des deux épisodes précédents, je m'en voulais un peu de ne pas avoir attendu le final pour déclarer mon amour pour American Horror Story. Tout compte fait, ce n'était pas une bêtise car ce n'est pas après cet Afterbirth que j'aurais pu dresser les mêmes éloges, même si je ne retire pas un mot de ce que j'ai dis. Je l'ai pensé sur le moment et je le pense toujours. C'est juste que Birth, avec une demi-heure supplémentaire sans doute, aurait été un final bien plus satisfaisant et marquant. Finalement, aucune nouvelle réponse ne nous a été donnée. Nous savions déjà tout. Du moins tout ce que les auteurs voulaient que l'on sache. Le reste... ma foi, le reste n'a pas beaucoup d'importance. Pourquoi vouloir à tout prix expliquer des choses inexplicables ? La "Murder House" n'a plus de secrets pour nous. Les protagonistes, morts ou vivants, non plus.

   La pendaison de Ben est le dernier rebondissement que la saison nous offre. Le dernier, mais pas le plus surprenant. On se doutait qu'il allait mourir, rejoindre les siens, les femmes de sa vie (cette satanée Hayden compris) et faire la paix avec elles et surtout avec lui-même. On imaginait simplement qu'il mettrait fin à ses jours -ce qu'il était effectivement sur le point de faire- pas qu'il serait assassiné. Le dénouement ne m'a pas déçu, il a juste oublié de me surprendre et c'est un peu dommage dans une série qui est parvenue, tout au long de sa première saison, à instaurer un vrai suspense et créer régulièrement la surprise. Et puis les scénaristes sont allés un peu vite en besogne, bâclant la scène de retrouvailles entre Ben, Vivien et Violet. Je l'espèrais plus bouleversante. De la même manière, le dialogue entre Ben et Tate ne m'a pas autant touché que je l'aurais souhaité, même si j'ai ressenti une peine infinie pour le "jeune" homme, un monstre, certes, mais auquel on s'est abominablement attaché. Je me trompe peut-être mais je crois que tout ça est de la faute de Dylan McDermott. Ses performances ont toujours été de moins bonne qualité que celles de ses co-stars et c'était particulièrement flagrant et dérangeant ici. Connie Britton, Taissa Farmiga, Evan Peters et Frances Conroy ont énormément donné. Il n'a pas fait preuve de la même générosité. Il a du talent pourtant... En revanche, ce n'est pas de sa faute si le moment où il comprend qu'il est maintenant seul, que sa femme et sa fille ne reviendront pas, manque de puissance et d'intensité. Il n'a juste pas arrangé la chose. Au bout du compte, le "happy-end" pour les Harmon m'a plu. Il leur a fallu mourir pour l'atteindre. C'est une idée séduisante. 

   Et puis il y a tout le reste de l'épisode. Afin de faire comprendre très clairement aux téléspectateurs qui en doutaient encore que la saison 2 se concentrerait sur un nouveau mystère et une autre "story", les auteurs ont voulu montrer en accéléré -mais pas assez tant c'est laborieux- l'arrivée de nouveaux habitants, les Ramos. Juste pour voir ce que ça aurait pu donner. Les Harmon mettent ainsi tout en oeuvre pour les faire fuir dès leur première nuit dans la demeure. Et ils réussissent ! Et c'est plutôt fun pour nous. Ces pauvres gens seront sans doute traumatisés à vie. Après ça, inutile de poursuivre la série dans le même décor : les Harmon sont éternellement condamnés à protéger ceux qui tentent de s'installer dans la "Murder House" où seul la souffrance et la solitude subsistent. Tout est dit. Ou presque. Il reste quand même le cas de Constance à régler et ce n'est pas une mince affaire ! Il s'agit quand même de l'un des personnages les plus fascinants créé ces dernières années à la télévision. Je ne vais pas me lancer à nouveau dans une tirade interminable sur le talent inouï de Jessica Lange, vous savez tous ce qu'il en est. Elle l'a prouvé encore une fois à chacune de ses apparitions mais encore plus particulièrement lors de son monologue chez la coiffeuse, qui se déroule trois ans après les événements. Elle pense avoir enfin pu accomplir ses deux rêves : devenir et une star et une bonne mère ! Une star parce qu'elle élève l'antéchrist, ni plus ni moins; une bonne mère parce que celui-là, elle ne le laissera pas mourir. Dans la dernière séquence, ce n'est finalement pas Michael qui effraie mais bien elle. Quelle femme !

   Que doit-on attendre de la saison 2 désormais ? Ryan Murphy a déclaré que la plupart des acteurs principaux ne reviendraient pas, si ce n'est, très éventuellement, sous forme d'apparition ou de caméo mais dans des rôles différents. C'est ce à quoi je m'attendais et ça me satisfait pleinement ! Il était hors de question de rester dans le manoir auprès des Harmon. Je n'en vois vraiment pas l'intérêt et ceux qui se plaignent de cette décision aujourd'hui auraient été les premiers à se plaindre d'une saison 2 qui n'aurait rien eu à dire, qui aurait tourné en rond. C'est bien mieux ainsi, même si, évidemment, rien n'assure que la nouvelle intrigue sera aussi bonne. Je me demande quand même s'il y aura un lien, même infime, entre les deux saisons. Parmi les options qui me paraissent envisageables, je pense instinctivement à Billie Dean Howard. J'ai eu le sentiment lors de sa dernière apparition dans Birth qu'elle avait encore des choses à dire et raconter. Et puis il y a cette soeur de Vivien qui est évoquée très souvent mais qui n'est jamais apparue. On pourrait très bien imaginer une saison centrée sur elle et sa famille, là-bas à Boston. Autre zone d'ombre qu'il pourrait être intéressant d'explorer : le quatrième enfant de Constance, dont on a à peine entendu parler et qui n'est pas apparu. C'est l'idée qui me plait le plus car ça laisserait une porte ouverte pour un retour de la vieille dame. Bref, nous verrons bien mais Ryan Murphy assure qu'un indice sur le prochain mystère est caché dans l'un des trois derniers épisodes...

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// Bilan // Le premier cycle d'American Horror Story s'achève malheureusement sur une fausse note, mais qui ne gâche pas pour autant tout ce qui a été construit précédemment, admirablement. Cette série, aussi imparfaite soit-elle, est une curiosité portée par une excellente distribution qui méritait d'exister et qui, probablement, marquera les esprits. 

22 décembre 2011

Homeland [Saison 1]

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Saison 1 // 1 250 000 tlsp. en moyenne

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   Homeland est à l'image de son pilote (ma critique est à (re)lire ICI) : "éprouvante et passionnante". Ce ne sont pas les seuls adjectifs qui conviennent d'ailleurs, mais la liste est bien trop longue. Ce qu'il faut retenir avant tout c'est que c'est LA meilleure nouveauté de l'année sans aucune contestation possible. Vous pouvez exprimer votre désaccord en commentaires, mais ne comptez pas sur moi pour me laisser convaincre par vos arguments. Certaines séries devraient faire l'unanimité, sans discuter, et Homeland fait clairement partie de celles-là ! Ce que je trouve formidable venant de la part de certains producteurs importants de 24 qui travaillent également sur cette série (Alex Gansa et Howard Gordon pour ne pas les citer), c'est d'avoir réussi à garder un même degré d'intensité, de suspense et de surprise que dans le show de Jack Bauer mais avec tout le fond qui lui manquait cruellement et qui ne faisait de héros qu'une machine (je sais que je caricature mais avouons tout de même que 24 a toujours fait passer le pure divertissement avant tout le reste -et c'était son droit le plus strict après tout- mais moi, ça ne me suffisait pas). 

   Je pourrais écrire un paragraphe entier sur les performances incroyables des acteurs principaux mais ce serait une perte de temps : vous savez déjà qu'ils méritent tous les awards de la Terre ! Notons tout de même que s'il ne fallait retenir qu'un épisode pour Claire Danes ce serait l'avant dernier, The Vest, où elle a joué la folie avec un naturel désarmant. On apprend ainsi que notre héroïne n'est pas simplement un peu dérangée et surmenée, elle est carrément bipolaire ! "Emmy Material", les amis. Elle était aussi très impressionnante lors de son face à face avec Dana, la fille de Brody, ou face à Brody lui-même dans le final. Bref, Claire Danes était déjà excellente dans Angela, 15 ans et, depuis, elle n'a cessé de s'améliorer. Elle n'a pas eu jusqu'ici la carrière qu'elle méritait au cinéma mais c'est bon de constater que la télé est capable de lui offrir des rôles peut-être encore plus gratifiants car ils s'inscrivent dans la longueur. Du coté de Damian Lewis, clairement, le Season Finale est SON épisode. La scène dans le bunker où il est prêt à se faire exploser est certainement l'une des plus intenses que j'ai vu, toutes séries et années confondues. Mon coeur battait à un rythme fou et je crois même qu'il s'est arrêté une bonne dizaine de secondes. La mise en scène était telle qu'elle ne pouvait qu'être réussie mais la prestation de Damian Lewis est ce qui lui a permis de se transformer en très grand moment de télévision. Bon et puis Mandy Patinkin a été très bien aussi tout du long, notamment à travers sa relation si particulière avec Carrie. Mais je crois que j'ai encore plus aimé voir Saul face à sa solitude, lorsque sa femme a fini par le quitter. Je n'arrive d'ailleurs pas à m'enlever de l'idée qu'il y a quelque chose là-dessous qui va au-delà de la lassitude du couple... Ce n'est certainement pas ce que la saison nous a offert de plus intéressant et pourtant, même ça, c'était fort. Morena Baccarin a été parfaite dans son rôle de femme bafouée mais pas vaincue; l'acteur qui jouait Walker, avec sa froideur implacable, était flippant; et puis j'ai beaucoup aimé Virgil. Je sais qu'il est au final très anecdotique mais il a quelque chose de rassurant grâce à son humour et une sorte d'insouciance. J'ai beaucoup aimé sa réplique dans le final d'ailleurs, au sujet de Carrie : "You're crazy and you know you are". Tellement drôle, triste et vrai à la fois... Je l'ai écrit finalement mon paragraphe sur les performances des acteurs !

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   Je parle beaucoup du final parce qu'il est encore tout frais à mon esprit et qu'il m'a de toute façon soufflé, mais la saison dans son ensemble est une très très belle réussite et, pourtant, ce n'était vraiment pas gagné. A plusieurs reprises, j'ai cru que le charme des débuts allait être rompu. J'ai d'abord douté lorsque Carrie a dû faire retirer les caméras de chez les Brody. On s'était habitué à ce système très excitant où l'on devenait finalement nous aussi des voyeurs. On attendait LE moment où Nicholas allait flancher, et ce moment n'est jamais arrivé. Je pensais alors que la série ne serait plus jamais la même mais je me suis lourdement trompé. Elle n'en est devenue que plus exaltante. Lorsque Carrie et Nick se sont embrassés puis ont couché ensemble, je me suis dis que les scénaristes avaient (déjà) "sauté le requin" comme on dit. Que nenni. En l'espace d'un épisode "road trip", ils ont balayé mes inquiétudes. La relation entre les deux héros est alors devenue encore plus complexe et passionnante et elle a précipité la "chute" de Carrie. Et puis on nous a fait croire que Sergeant Brody n'était en fait pas du tout un terroriste. Que Carrie s'était lourdement trompée. Que sa folie avait bien gagné. Là, je ne voyais plus très bien où Homeland pouvait nous amener mais je savais juste que ça ne m'intéressait plus. Sauf qu'un épisode plus tard, tout est rentré dans l'ordre : finalement si, il s'agit bien d'un terroriste et ses motivations nous ont été dévoilées. Elles laissent d'ailleurs un peu à désirer au fond. Un homme serait-il vraiment capable de mourir au nom d'un enfant qui n'était même pas le sien ? Bien sûr, ça va bien au-delà de ça mais je reste dubitatif devant une telle dévotion, un tel sacrifice. Mais c'est justement ce qui est fascinant et ce n'est pas comme si la série avait inventé le concept. Les kamikazes existent vraiment après tout. Les kamikazes américains qui trahissent leur propre pays, c'est plus rare en revanche... En tous cas, la série n'a jamais cessé au cours de cette première saison de nous surprendre en nous amenant là où on ne l'attendait pas. En 2011, quand on est sériephile, ce plaisir de ne pas savoir, de ne pas pouvoir deviner ce qui va se passer, est rare et précieux.  

   Les perspectives pour la saison 2 sont aussi réjouissantes qu'inquiétantes. Les auteurs ont beau nous avoir livré une première salve d'épisodes parfaite, on sait pertinemment que cet état de grâce est fragile. Carrie ne travaille désormais plus à la CIA et si elle devait être ré-engagée, bon courage pour le justifier ! Du coup, Saul devrait jouer un rôle encore plus grand et ce n'est pas pour me déplaire. Combien de temps avant que l'entourage de Brody ne trinque pour ses actions ? Je pense que ses enfants sont à l'abri, même Dana qui flirte avec la vérité sur son père, mais Jessica... je ne la vois pas survivre encore très longtemps. Si le thème de la politique a pris plus d'importante dans les derniers épisodes, il ne fait aucun doute que ce sera l'un des thèmes centraux de la saison 2. Cela devrait permettre d'ajouter de nombreux protagonistes, d'autant qu'Elizabeth Gaines ne fait désormais plus partie du paysage. Je me demande d'ailleurs s'il fallait faire confiance à cette femme. Si Abu Nazir savait que Brody allait se voir proposer un poste, c'est peut-être parce que Gaines était de mèche avec lui et pas seulement parce que ça coulait de source. Il était ensuite préférable de l'éliminer une fois sa mission remplie. Des tas d'autres questions se posent, notamment sur la taupe au sein de la CIA. Il y en a forcément une. Le mystère reste entier au sujet du rasoir, même si la piste Brody est toujours celle que je privilégie. Peut-être n'avons nous pas encore rencontré cette taupe? Ce serait même préférable d'alleurs, histoire de ne pas se lancer dans le jeu du "je retourne ma veste dix fois" propre à des séries comme Prison Break. Homeland vaut mieux que ça. 

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// Bilan // Homeland est une série kamikaze, qui n'a pas eu peur de prendre des risques tout au long de sa première saison et qui nous a constamment donné l'impression qu'elle se tirait une balle dans le pied, avant de toujours se relever et en sortir même grandie. S'il ne fallait retenir qu'une seule série en 2011, c'est inconstablement celle-là. La barre est désormais très très haute. Il ne sera pas aisé de maintenir un tel degré d'excellence par la suite mais le pari s'annonce exaltant !

20 décembre 2011

Dexter [6x 12]

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This Is The Way The World Ends (Season Finale) // 2 230 000 tlsp.

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    "I can't stay here much longer if you're gonna stink like that !" Cette réplique du Doomsday Killer est-elle un cri du coeur d'un des scénaristes de Dexter ou une simple coïncidence ? Non parce que la série commence effectivement sérieusement à sentir mauvais et le moins patient des sériephiles aurait toutes les bonnes raisons de quitter le navire alors que le naufrage est déjà bien entamé. Il n'y a bien que le cliffhanger qui sert de branche à laquelle se raccrocher. Mais cette scène, aussi exaltante soit-elle dans l'idée, est arrivée un an trop tard et sans cérémonial, sans mise en scène à la hauteur de la révélation. On nous l'a jetée à la figure vulgairement et c'est impardonnable. Ils n'avaient pas le droit. On ne méritait pas ça. Mais, petit retour en arrière d'abord sur le plus ennuyeux des finals de la série, alors que celui de la saison 5 avait pourtant déjà mis la barre très haut !

   La fin du monde ? Ah ah. Laissez-moi rire. A aucun moment les auteurs n'ont cherché à installer une ambiance s'en rapprochant. Même si tout ça n'était que dans la tête de Travis, il fallait sortir le grand jeu ! Clairement, une simple eclipse solaire ne pouvait pas faire l'affaire, d'autant qu'elle a à peine été mise en avant. C'est ce que nous attendions pourtant : l'apothéose ! Pourquoi le réalisateur a-t-il filmé aussi paresseusement une script déjà bien fade ? J'imagine bien qu'il ne devait pas se sentir très inspiré face à cela mais quand même... C'est son boulot après tout, non ? La prestation de Colin Hanks, à nouveau, ne m'a pas convaincu. Il était un méchant parfaitement risible, souvent ridicule. Il ne faisait vraiment pas le poids à coté de Trinity, mais c'est presque de la triche de le citer lui. La comparaison avec Jordan Chase lui serait certainement plus avantageuse. A coté de Miguel Prado alors ? Cela se discute... Bref, je n'ai pas eu peur une seule seconde pour Harrison lorsqu'il s'est retrouvé en vadrouille avec le serial killer. Et je peux même dire que je ne me suis jamais inquiété pour Dexter, la construction de la saison 6 étant semblable aux précédentes. La seule variante -le fait qu'il y ait deux tueurs- ayant été abandonnée en cours de route histoire de relancer l'intérêt -alors que cela a eu l'effet inverse- tout portait à croire que l'épisode se terminerait sur l'exécution de Travis, emballé dans du plastique. L'immuable conclusion... D'ailleurs, là encore, aucun soin n'a réellement été apporté pour rendre cette scène cohérente avec les grands questionnements du héros sur la religion qui ont pourtant occupé une bonne partie de la saison. Je n'ai pas eu peur pour Debra non plus, elle gérait parfaitement les opérations sans être vraiment sur le terrain. Il ne pouvait rien lui arriver, pas même d'être virée. Je n'ai pas eu peur pour Laguerta -redevenue soudainement gentille- ni pour Batista et encore moins pour Quinn, qui ne veut définitivement pas mourir alors que ce n'est que ce que tout le monde souhaite vivement. Je sais pas, ils auraient pu au moins tuer la soeur d'Angel, histoire de proposer quelque chose quoi. C'est pas comme si on s'intéressait vraiment à elle de toute façon. Mais fallait pas rêver : elle est bien trop pratique d'un point de vue scénaristique afin que Dexter puisse poursuivre ses oeuvres sans être inquiété. Je ne suis pas nécessairement pour qu'un personnage meurt absolument à chaque final, comme si c'était le seul moyen de nous faire un temps soit peu vibrer, mais là, vu tout ce que l'on nous a proposé à coté : oui, c'était bien le seul moyen de nous faire vibrer ! Il y a bien Louis qui est un personnage prometteur mais il faudra attendre la saison prochaine et une possible intrigue de copycat pour en juger...

   Les facilités se sont accumulées tout au long de l'épisode, je pense notamment à Dexter qui découvre avant tout le monde, sur la scène du crime, la fresque de Travis dont il est la star, et qui a donc le temps d'en détruire la partie la plus révélatrice à coups de marteau sans que personne ne se rende compte de rien. Way too easy ! Je pense aussi à ce sauvetage en mer tout à fait improbable, auquel on rajoute une couche de stupidité lorsque Dex sauve les pauvres malheureux d'un vilain pirate. Tout à coup c'était Zorro/Jack Sparrow. N'importenawak les gars. La fin de l'enquête en elle-même est bâclée. La police de Miami a toujours eu un énorme train de retard sur Travis et a assisté, bien impuissante, aux meurtres successifs et là, tout à coup, ils se réveillent et trouvent la bonne piste tout de suite. Il fallait bien ça pour ne pas les faire passer pour de totales quiches mais c'était précipité. Bon et puis il y a cette connerie abyssale de transformer Debra en incestueuse soeurette. Je croyais naïvement qu'elle allait retrouver la raison très vite mais non, elle s'enfonce dans sa connerie, aidée par sa thérapeute décidément bien étrange (mauvaise ?). En soit, les justifications apportées ne sont pas totalement farfelues et on serait presque tenté d'y croire mais le vrai problème, c'est la facilité et la vitesse avec laquelle Debra digère l'information. Sérieusement, qui dans cette situation irait courir dans les bras de son frère pour lui dire ses sentiments juste après les avoir découverts ? Personne ! Quitte à vraiment traiter le sujet, il fallait en faire un poison qui ronge. Si la manoeuvre est de rendre Debra vulnérable au point d'accepter la vraie nature de son frère, alors là je rends les armes. 

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// Bilan // Oh God ! Si on m'avait prévenu que le final de Dexter serait si mauvais, je crois que je ne l'aurais pas cru. Pas mauvais à ce point-là en tous cas. C'est bon pour les ménagères fans des Experts: Miami ça, pas pour les fidèles de la série depuis le premier jour ! Où est passée la série subtile des débuts ? Qu'a-t-on fait de nos personnages, des principaux aux secondaires ? Ce cliffhanger que l'on attendait plus ? Un os tendu par les scénaristes. Et nous, comme des (cons de) chiens, on sera là, fidèles au poste, pour l'attraper le moment venu. Encore une fois. Plus que deux saisons ? Faites qu'elles réparent toutes les erreurs commises ces deux dernieres années et qu'elles nous délivrent du Mal !

19 décembre 2011

Once Upon A Time [1x 07]

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The Heart Is A Lonely Hunter // 8 920 000 tlsp.

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    Il n'y a désormais plus l'ombre d'un doute sur ce que sait ou ne sait pas Regina. Elle sait TOUT et bien plus encore. Elle sait surtout qui elle est vraiment (The Evil Queen) et ce qu'elle veut. Elle qui n'a pas de coeur (ou prétend ne pas en avoir) en possède pourtant une belle collection dans une crypte souterraine. Cette petite visite, je dois bien le dire, m'a mis en émoi. C'est si bon de se balader dans cet entre deux mondes aussi féérique que sinistre ! C'est fou en tous cas ce que le coeur peut avoir de l'importance dans la vie de cette femme : il lui fallait récupérer celui de l'être qu'elle aimait le plus -son père- pour mettre en marche la malédiction; il lui fallait garder précieusement celui du Chasseur pour le contrôler dans l'ancien monde comme dans le nouveau; et il lui fallait un homme sans coeur pour pourchasser Blanche Neige, une entreprise qui a échoué et qui a amené la jeune femme à se transformer en Robin des bois. Les pièces du puzzle se rassemblent petit à petit, au moins pour les deux rivales au centre de la série. On ne sait toujours pas précisément ce que Snow White a fait à l'Evil Queen mais il est question de secret et de trahison. La révélation a intétêt d'être à la hauteur quand elle aura lieu ! Cela ne résume en tous cas pas à une question de pouvoir même si, logiquement, la méchante reine la voulait morte ne serait-ce que pour avoir accès au trône et régner seule. Elle a tué/fait tuer son mari (le père de Blanche Neige) pour ça après tout. 

   Comme beaucoup l'avait deviné en amont, le shérif Graham n'était autre que le Chasseur de Blanche Neige. Les auteurs ont pas mal respecté l'histoire originale cette fois-ci, il n'y a donc pas eu tellement de surprises de ce coté-là mais sa quête, sa défaite puis son châtiment n'en sont pas restés moins passionnants à suivre. J'ai beaucoup aimé la rencontre entre le Huntsman et Snow White, ainsi que, dans le présent, sa discussion avec Mary Margaret. Enfin un personnage a commencé à se souvenir -à la suite d'un baiser, ce qui n'est pas sans rappeler à nouveau notre chère Lost- et à se poser les bonnes questions. La scène entre Graham et Henry était d'ailleurs pas mal non plus dans son genre, très libératrice. Les choses se sont gâtées ensuite et je ne m'attendais vraiment pas à ce que le sort s'acharne à ce point sur le héros, qui finit par mourir, le coeur émietté par Regina. Salauds de scénaristes ! Jusqu'ici, on en avait un peu rien à faire du shérif -hormis le fait qu'il était charmant, et bien plus que prince d'ailleurs- mais en un seul épisode, ils ont réussi à nous le rendre hautement sympathique. Forcément, un jeune homme qui pleure les bêtes mortes, ça a de quoi toucher. On aurait bien verser une petite larme avec lui même... Et voilà qu'on nous l'arrache dans d'atroces souffrances ! Ca me rappelle un certain Boone, pas très intéressant jusqu'à ce qu'il meure et qu'on le regrette amèrement...

   Que peut bien représenter le loup dans la série ? Est-il vraiment un protecteur ? Un guide ? Tout porte à le croire, surtout quand on repense au pilote : le loup s'est mis en travers du chemin d'Emma, elle a eu son accident de voiture et elle est donc restée à Storybrooke. Mais est-ce la réincarnation d'un personnage mort, ou tout simplement la forme animal d'un personnage que nous connaissons déjà ? Certes, on n'est pas dans True Blood et je ne suis pas certain que les shapeshifters fassent partie des contes de fée mais tout est possible après tout. Peut-on imaginer que Rumplestiltskin/Mr Gold a tué le loup puis l'a enterré dans la forêt ? On dirait bien et c'est inexplicable : parfois il donne l'impression de vouloir aider les personnages à se souvenir, et d'autres fois, il agit pour que ce soit tout l"inverse !? Vivement qu'il obtienne son propre épisode, qu'on en apprenne un peu plus sur son histoire, même si je doute que ses motivations nous soient révélées tout de suite. 

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// Bilan // Indéniablement, avec ce très bel et intense épisode -écrit par les créateurs de la série eux-mêmes- Once Upon A Time marque beaucoup beaucoup de points et éveille plus que jamais notre curiosité. 2012 sera l'année des contes de fée !

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17 décembre 2011

American Horror Story [1x 10 & 1x 11]

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Smoldering Children // Birth

2 540 000 tlsp. // 2 590 000 tlsp.

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  American Horror Story a été nommée cette semaine aux Golden Globes dans la prestigieuse catégorie du "Best Drama" de 2011 aux cotés de Homeland, Boardwalk Empire, Boss et Game Of Thrones (mais pas The Good Wife et Breaking Bad... étrange). Sur le moment, j'ai trouvé que les votants avaient été drôlement indulgents envers la série, qui est excellente par bien des aspects mais bancale aussi par tant d'autres. Et puis j'ai vu ces deux nouveaux épisodes, les derniers avant le grand final, et là j'ai compris. En réalité, la série de Ryan Murphy et Brad Falchuck possède absolument TOUTES les qualités requises pour prétendre à recevoir un tel prix (même si elle ne le gagnera probablement pas) : elle est originale dans sa thématique et atypique dans sa construction et elle apporte indéniablement quelque chose qui manquait au paysage télévisuel américain, lorgnant en plus du coté du cinéma à travers de nombreux hommages et références; elle est tout aussi amusante qu'addictive, ne rejetant pas l'aspect divertissant qu'une telle oeuvre est censée développer; elle offre à ses acteurs fantastiques des partitions complexes et subtiles, on est d'ailleurs vraiment pas étonné que Jessica Lange fasse partie des nommées dans la catégorie du "Meilleur Second Rôle Féminin dans un Drama" tant elle est magnétique et impressionnante; et elle repousse certaines limites du câble basique en "osant", comme l'avait fait Nip/Tuck en son temps (le sexe est montré sous son aspect le plus répugnant et déstructeur, à travers le viol de l'héroïne notamment; le traumatisme américain du mass-murderer adolscent est plus qu'explicité à travers le personnage de Tate...). Bref, American Horror Story est une oeuvre différente (provocante, perturbante, inquiétante) et profonde, comme le laissait présager avant le pilote avant que les pistes ne soient brouillées, et elle méritait bien une reconnaissance des professionnels de la profession.

   Maintenant que j'ai (re)déclaré ma flamme à la série, laissez-moi vous parler plus en détails de ces deux épisodes de grande qualité. Le premier, Smoldering Children, a bénéficié d'un recentrage sur quelques personnages plutôt que de présenter à nouveau un récit éparpillé et schizophrénique. L'histoire de Larry nous a ainsi été contée avec plus de précisions. Il était nécessaire d'éclaircir les choses car il a tellement menti qu'on ne savait plus au final ce qui était vrai et ce qui ne l'était pas dans ce qu'il avait raconté à Ben. Ses brèves retrouvailles avec sa femme et ses enfants étaient très émouvantes même si l'on peut dire à ce stade que Denis O'Hare est peut-être le seul acteur de la distribution à ne pas avoir eu la chance de voir son talent exploité à fond. Cette scène-là, sans doute, était sa meilleure, même si toutes celles qu'il a partagé avec Jessica Lange étaient bonnes aussi (mais surtout grâce à elle). Les auteurs n'avaient visiblement pas tant de choses à dire que ça sur Larry, si ce n'est qu'il aura été toute sa vie un homme faible. Ils sont en revanche insatiables au sujet de Constance et on les comprend : s'il ne fallait retenir qu'un seul personnage, ce serait elle. Sans aucun doute. Le reste de l'épisode est surtout consacré à Violet afin de nous amener doucement vers LA révélation : elle est morte il y a quelques épisodes de sa tentative de suicide. Tate n'a pas pu la sauver et elle erre en fantôme depuis. Je ne l'avais pas vu venir, je suis donc resté choqué. On peut dire que les scénaristes auront profité à fond de toutes les possibilités que la trame de départ leur offrait. 

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   Le second épisode, Birth, nous plonge, comme son nom l'indique, au coeur de l'accouchement douloureux de Vivien jusqu'à son agonie. Je ne m'attendais pas du tout à une noirceur aussi extrême. L'un des deux jumeaux se fait littéralement dévorer par l'autre, celui qui est le fruit du viol, l'antéchrist donc. Et ce dernier détruit même son hôte, sa mère. Vivien rejoint ainsi Violet dans le monde des morts condamnés à rôder indéfiniment entre les murs de la demeure maudite. La dernière scène, qui réunit la mère et la fille, est absolument bouleversante. A ce moment-là, la série a atteint l'excellence, la perfection. Je crois qu'il faut souligner à quel point le pari était pourtant difficile à relever : on parle quand même d'une bande de fantômes qui assistent à la naissance d'un démon. Combien de films d'épouvante peuvent se targuer d'avoir une telle profondeur et de dégager une telle émotion ? Charles Montgomery qui aide Vivien à enfanter, les morts qui s'affairent tout autour pour récupérer le bébé (Chad, Nora, Hayden...)... la boucle semble doucement se boucler avec pertinence et maestria !

   Mais que va-t-il bien pouvoir se passer dans le final de 90 minutes (avec les pubs) ? Il ne reste plus que deux vivants : Ben, qui se retrouve totalement seul, plus perturbé que jamais; et Constance, qui a réussi à survivre au fil des années et des drames. C'est elle qui a "volé" le bébé des Harmon. Je ne vois pas le patriarche sortir vivant de sa confrontation avec la vieille dame. Il y a de fortes chances que la saison se termine par ses retrouvailles dans l'au-delà avec sa femme et sa fille. Et encore, je ne suis vraiment pas sûr de ça. Mais tout le reste est en tous cas totalement imprévisible et, là encore, peu de séries peuvent se vanter de nous laisser à ce point dans le noir quant au dénouement... A mon avis, beaucoup de réponses vont être données à travers Billie Dean (jouée par Sarah Paulson), la médium, dont le lien avec Tate n'a pas été explicité d'une part alors qu'il est clairement sous-entendu qu'il s'est passé quelque chose entre ces deux-là mais nécessairement d'ordre amoureux ou sexuel; et qui semble savoir encore beaucoup de choses d'autre part, notamment quand elle évoque cette "force" de la maison, bien plus puissante que n'importe lequel des individus qui l'habitent. Il nous manque une pièce du puzzle. Rien qu'une. Et c'est celle-là qui va tout expliquer. Au-delà du final, on peut aussi émettre beaucoup de doutes quant à la suite de la série. Le décor va-t-il changer en saison 2 ? Ce serait préférable puisque tout semble avoir été dit sur le manoir et ses habitants passés et présents. Peut-être qu'une dernière révélation nous aménera vers une toute autre histoire et donc un tout autre décor. L'option Ben meurt et une nouvelle famille emmènage ne m'excite pas du tout et je suppose que c'est pareil pour tout le monde...

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// Bilan // Je crois que le bon gros pavé que je viens d'écrire -dont un premier paragraphe sous forme de déclaration d'amour- suffit à prouver que American Horror Story déchaîne les passions comme peu d'autres séries aujourd'hui. Elle a tout d'une grande.

17 décembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 16 Décembre 2011]

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Au programme cette semaine : Enfin une date pour la saison 2 de Sherlock - Lost Girl renouvelée, Against the Wall annulée - Bientôt le retour de Neve Campbell - Le casting de Coma, la nouvelle minisérie de Tony et Ridley Scott - Uma Thurman dans Smash - Mark Moses récurrent dans The Killing - la BA de la saison 6 de 30 Rock - On répond à vos questions : Vampire Diaries, Game Of Thrones - Zoom sur The Firm avec son créateur Lukas Reiter - Quand Melissa Joan Hart redeveint Sabrina et reprend une trop forte dose de magie...

 

16 décembre 2011

Glee [3x 09]

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Extraordinary Merry Christmas // 7 130 000 tlsp.

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    L'an passé, Glee avait proposé un épisode de noël moyen, trop niais pour être honnête mais assez barré et osé par moment pour être digeste (lire la critique). Etait-ce nécessaire de refaire une spéciale cette saison ? Tout dépend de quel point de vue on se place. Les scénaristes n'étaient peut-être pas forcément partants -ce qui expliquerait leur paresse- mais les producteurs et le service marketing de la FOX ne pouvaient qu'être pour ! Cela permet de sortir un nouvel album et de se faire encore un peu d'argent tant qu'il est encore temps. Ils auraient eu tort de se priver. Et puis il existe une vraie culture du chant de noël aux Etats-Unis que l'on ne connait pas vraiment en France, malgré la re-sortie chaque année du Petit Papa Noël de Tino Rossi en single. J'imagine donc que c'est presque un passage obligé pour une série musicale (on est déjà sauvé pour Smash, il n'y aura pas d'épisode de ce genre en saison 1 avec un lancement en Février !). Toujours est-il qu'à titre personnel, écouter une dizaine de chansons de ce genre à la suite -et on ne peut pas dire qu'elles brillent par leur diversité- ça m'ennuie profondément et je crois même que ça me déprime un peu. Je m'en serais passé volontiers. 

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    Cet épisode était quasiment vide d'intrigues et ne proposait aucune continuité vis à vis des précédents, sans doute dans le but de ne pas perdre les gourmands venus simplement faire une overdose de bons sentiments avant même que les fêtes ne commencent. Cela dit, je ne suis pas bien sûr qu'ils existent, ces téléspectateurs. La série n'a pas fait une meilleure audience que d'habitude. Ce serait même presque l'inverse ! L'unique véritable intrigue concerne donc Rachel qui reprend ses grands caprices de diva casse-bonbon. Madame veut de gros cadeaux très chers. Elle a juste oublié qu'elle avait pour petit ami un loser fauché. Bref, une histoire qui ne repose sur rien et qui n'amène forcément... à rien. Et puis il y a Sue qui se prend tout à coup l'envie d'ouvrir son coeur aux petits enfants malades (en souvenir de sa soeur sans doute). Boring ! Ce n'est pas la Sue que l'on aime. Elle était plus fun en grinch l'année dernière avec Becky. L'irlandais relou nous fait la morale, tout comme Sam. Le discours habituel sur l'esprit de noël, la générosité, le pardon... Moi je voulais juste regarder Glee, pas un téléfilm pourri avec Melissa Joan Hart et Melissa Gilbert. Et puis il y a LA (seule) bonne idée de l'épisode, transformée en semi-catastrophe en voulant tirer trop fort sur la corde. Le show dans le show, pourquoi pas ? C'était bien fichu, traditionnel, sympathique mais long, si long... Dieu que c'était chiant ! J'étais à deux doigts de faire avance rapide. Les acteurs en faisaient des tonnes, surtout Darren Criss et Lea Michele mais on va dire que ça fait partie du jeu. Pas trop apprécié que Kurt et Blaine n'assument pas leur statut de couple face à la caméra. Il y a des petites blagues dessus pour bien souligner l'ironie de la situation mais il aurait été bien plus intéressant et moins plan plan de les voir former un vrai couple à l'écran et tant pis si la chaîne locale n'est pas contente ! Glee n'est-elle pas censée faire passer un message de tolérance, surtout en cette période ? C'était l'occasion parfaite ! 

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// Bilan // Cet épisode de noël réalisé par Matthew Morrison lui-même n'était vraiment pas utile. Il ne possédait qu'une seule bonne idée, qui a été gâchée en voulant trop s'éterniser (combler ?). 

15 décembre 2011

I Hate My Teenage Daughter [Pilot & 1x 02]

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Pilot // Teenage Family Night 

6 800 000 tlsp. // 5 380 000 tlsp.

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What About ?

Deux femmes d'âge mûr et divorcées, Annie et Nikki, sont mamans de deux adolescentes qui correspondent exactement au genre de filles qu'elles détestaient et qui leur menaient la vie dure quand elles étaient au lycée...

Who's Who ?

 Sitcom créée par Sherry Bilsing (Friends, Joey, Old Christine) et Ellen Kreamer (Old Christine). Avec Jaime Pressly (Earl, Jack & Jill), Katie Finneran (Wonderfalls, The Inside), Aisha Dee (Grand Galop), Kristi Lauren, Kevin Rahm (Desperate Housewives, Amy, Jesse), Chad Coleman (The Wire), Eric Sheffer Stevens (As The World Turns). 

So What ?

   Vous savez pourquoi j'ai préféré I Hate My Teenage Daughter à Last Man Standing et How To Be A Gentleman cette saison ? Parce qu'elle n'est pas aussi paresseuse et ringarde que les autres et, surtout, elle donne le pouvoir aux femmes et non aux hommes. Rien ne vaut une série avec plein de femmes qui s'entretuent à coup de vannes bien bitchy ! Cela marche excellemment bien avec 2 Broke Girls, parce que l'écriture y est soutenue et les actrices formidables, le résultat est beaucoup moins amusant avec Teenage Daughter mais il reste quand même quelques bonnes répliques de temps à autres et les actrices ont plutôt l'air convaincu de ce qu'elles racontent (plus que nous en tous cas). En revanche, comme dans 2 Broke Girls d'ailleurs, les hommes sont effacés et franchement pas drôles et je regrette d'ailleurs que les deux héroïnes soient divorcées. Il aurait été plus intéressant qu'elles soient dans deux schémas familiaux différents afin de varier un minimum les plaisirs. Si l'une est gourmande voire vorace -et cela constitue 80% des blagues qui viennent d'elle- l'autre souffre d'une personnalité moins affirmée. Au bout de deux épisodes, on ne sait pas vraiment qui elle est et de quel trait de son caractère l'on pourrait facilement se moquer. Puis il est assez difficile d'imaginer Jaime Pressly en gentille mère de famille. Elle a quand même une bonne tête de connasse prétentieuse et sa nouvelle coupe au carré n'y change rien ! Dans le même genre, j'ai l'impression que Kevin Rahm (Lee dans Desperate Housewives) essaye de jouer l'hétéro mais n'y parvient pas vraiment alors qu'il a pourtant eu plein de rôles d'hétéro avant et qu'il l'est peut-être lui même dans la vie. Bref, y'a plein de truc qui clochent.

   I Hate My Teenage Daughter aurait pu être une sitcom sympathique pour ABC Family ou la CW si elle en faisait encore (et elle en refera bientôt) mais elle n'a absolument rien à faire sur la FOX ! La chaîne se cherche en la matière, certes, mais elle va carrément sur la mauvaise voie avec celle-ci, c'est certain ! Après, quatre connasses qui s'envoient des vannes, basiquement, ça ne me déplait pas. Ma critique est aussi superficielle que la série.

What Chance ?

 Après deux audiences médiocres derrière The X-Factor (qui n'est pas un carton mais qui n'est pas un si mauvais lead-in pour autant), rien ne pourra sauver la sitcom de l'annulation. Reste à savoir si elle va intervenir avant ou après la nouvelle année...

How ?

14 décembre 2011

Dexter [6x 10 & 6x 11]

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Ricochet Rabbit // Talk To The Hand

1 870 000 tlsp. // 1 920 000 tlsp.

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   J'ai voulu garder la foi en Dexter jusqu'au bout mais ces deux épisodes ont été pour moi comme une révélation : je crois que jamais la série ne parviendra à faire pardonner ses pêchés. Et, une fois de plus cette année, elle m'a gravement offensé. Le duo du Doomsday Killer fonctionnait à peu près, en majeure partie grâce au charisme de Gellar et son aura mystérieuse et glaçante, tandis que Travis suivait et peinait à convaincre. Le cliffhanger de l'épisode 9, douteux mais efficace, aurait pu relancer l'intérêt dignement mais il n'en a rien été : Travis ne vaut plus grand chose sans Gellar. Et Colin Hanks ne vaut pas Edward James Olmos. Et Colin Hanks ne vaut pas Tom, son papa. Bref, on a bien plus perdu que gagné dans cette histoire et c'est malheureux car la tension retombe comme un soufflet alors que la fin approcje. C'est à ce moment-là, même dans les moins bonnes saisons, que Dexter touche habituellement au virtuose. Si on nous en prive même cette saison...

   Je n'ai pas du tout aimé l'addition des deux nouveaux disciples de Travis, deux idiots finis. Beth, incarnée par Jordana Spiro, était tellement vide et sans intérêt... Les auteurs auraient quand même pu chercher à leur offrir un peu plus de profondeur plutôt que de s'embourber dans des futilités avec certains personnages secondaires... Oui, je pense évidemment à Quinn et Batista. Ils ont bien failli y passer pour de bon mais il faut croire que l'équipe tient vraiment beaucoup à eux et qu'ils ne peuvent pas imaginer la série sans eux. Ce serait pourtant une bénédiction de mon point de vue. Au moins l'un des deux quoi... Louis Greene m'intrigue toujours autant et je ne vois détinitivement pas où il veut en venir mais à un épisode de la fin de la saison, il semble clair que son intrigue sera développée la saison prochaine. Voilà au moins un petit quelque chose auquel se raccrocher. Bon et puis sinon, pendant ce temps-là, Dexter se pose beaucoup de questions en compagnie de son très cher père. Comme toujours. Je n'en peux plus d'entendre parler du "Dark Passenger" à toutes les sauces. La question a été tournée dans tous les sens. Il va falloir soit le laisser partir, soit l'embrasser sans se triturer l'esprit. La vraie tourmente actuelle du serial killer, c'est de savoir s'il doit laisser la police régler son compte au Doomsday Killer ou faire justice lui-même. C'est vrai qu'avant, la réponse était évidente pour lui donc la question ne se posait même pas. En laissant faire ses collègues mais en les aidant un peu quand même, il agira au moins de manière un peu moins mécanique que d'habitude, ce qui était un gros problème ces derniers temps. Il ne nous surprend plus du tout le monsieur. 

   Pour ne pas changer les -bonnes- habitudes de cette saison 6, plein feux sur Debra à nouveau entre les jeux de pouvoir au commissariat et sa thérapie qui l'amène sur des chemins troubles. Laguerta agit vraiment comme une saloperie cette saison et ça en deviendrait presque jouissif tant c'est injuste et pervers de sa part. Elle a réussi à faire virer Matthews et a exercé par conséquent une pression encore plus forte sur la nouvelle lieutenant. Je suppose que Debra commencera donc la saison prochaine toujours au même poste mais les choses se gâteront forcément pour elle. Une perspective pas désagréable en somme... Par contre, même si je trouve ça super couillu de traiter du sujet tabou de l'inceste, je crois que les scénaristes sont allés trop loin dans le n'importe quoi en semant soudainement le doute dans l'esprit de Debra quant à ses réels sentiments pour... son propre frère (même si concrétement, ils ne partagent pas le même sang). Même si ça a été préparé depuis quelques épisodes, ça sort quand même de nulle part si l'on regarde la "big picture" de la série depuis ses débuts. Il ne vaudrait mieux pas trop insister. La scène du rêve était très perturbante et pas simplement par rapport à ce qu'elle montrait. On était juste pas très loin du fameux "Jump The Shark" et c'est une étape qu'une série comme Dexter n'est vraiment mais alors vraiment pas obligée de franchir ! Vous ai-je parlé de la ridicule peinture de Travis avec la tête de Dexter sinon ?

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// Bilan // Lorsqu'un épisode de n'importe quelle série comporte deux voire trois éléments ridicules en son sein (les "amis" de Travis, le tableau de Travis, le rêve de Debra, ici), c'est moche. Très moche. Alors imaginez quand cela arrive à Dexter. Je veux dire : Dexter quoi !? Ben c'est hideux, répugnant. Honteux quoi ! 

13 décembre 2011

Private Practice [5x 01 > 5x09]

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 6 850 000 tlsp. en moyenne

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    J'ai publié sur le blog il y a quelques jours un article intitulé "Comment sauver Grey's Anatomy ?". La première solution que j'exposais était d'annuler Private Practice. Je l'avais écrit avant de visionner les premiers épisodes de la saison 5. Ai-je changé d'avis maintenant que je les ai vus ? Non. Pourtant, ils sont plutôt bons dans l'ensemble. Le double épisode "final" est même excellent, surtout la première partie, moins classique dans le fond comme dans la forme. On peut dire que la série tient toujours la route créativement parlant. Mais pour combien de temps encore ? Elle est sur le fil du rasoir. Il est arrivé tant de choses absolument atroces à chacun des personnages... C'est un petit miracle qu'ils soient encore tous à peu près sains d'esprit malgré leurs névroses habituelles.

    En bonne héroïne qu'elle est, c'est sans doute Addison qui a été la plus protégée par les auteurs, bien qu'ils aient été moins cléments l'an passé avec la mort de sa mère notamment. Elle s'est souvent résumée à ses cas médicaux complexes et polémiques, à sa vie amoureuse compliquée aux multiples rebondissements et à sa fonction de confidente, même si elle n'a pas toujours ce que l'on peut appeller une "bonne" amie. Si elle était encore là -et elle ne nous manque pas vraiment d'ailleurs- Naomi pourrait en témoigner. Ses désirs d'enfant, qui étaient au coeur des tous premiers épisodes de Private Practice, ont longuement été mis en sourdine mais, comme pour boucler la boucle à mon sens, ils reviennent plus forts que jamais en cette saison 5. Addison est prête à devenir mère -la douloureuse et soudaine perte de la sienne n'y est pas étrangère- avec ou sans Sam à ses cotés. Le sujet de l'enfant qui n'est désiré que par un seul des deux membres du couple, qui a également était traité dans Grey's Anatomy avec Callie et Arizona, est extrêmement intéressant même si sa résolution semble toute trouvée : le jour où Sam prendra l'enfant d'Addison dans ses bras -car elle accouchera forcément dans le Season (Series) Finale- il ne pourra que craquer et assumer le rôle qu'il a tant craint d'endosser à nouveau. La meilleure trouvaille des scénaristes cette saison, ce sont les ouvertures et fermetures systématiques des épisodes avec la thérapie d'Addison. Cela pourrait presque renvoyer aux voix-off de Meredith, qui ont toujours un manqué dans Private sous une forme ou une autre. J'espère que le procédé continuera d'être utilisé dans la suite de la saison, même s'il ne fait plus aucun doute qu'Addison est enceinte cette fois. Et pitié, pas de fausse couche même si la série doit être renouvelée !

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   Tandis qu'Addison redevient l'héroïne qu'elle avait un peu perdu l'habitude d'être, les autres personnages ne sont pas pour autant laissés à l'abandon. Amelia, la dernière recrue de la série, trouve enfin l'occasion de briller à travers son addiction qui reprend le dessus après des années d'abstinence. La progression est lente mais la chute est à la hauteur : on sent que les auteurs ont voulu avoir leur "viol de Charlotte" de la saison et, d'une certaine manière, ils l'ont bel et bien trouvé. Ce ne sera jamais aussi fort, ne serait-ce que parce qu'on a déjà vu des intrigues similaires à la télévision et au cinéma un nombre incalculable de fois (alors que pour Charlotte, dans le traitement en tous cas, c'était assez inédit) mais on peut quand même parler de belle réussite. Caterina Scorsone en a profité pour prouver qu'elle pouvait être vraiment bonne. Pas que je la trouvais mauvaise jusqu'ici mais elle ne me procurait aucune émotion particulière. Là, elle a clairement réussi son coup ! La scène où elle se rend compte que son petit ami Ryan est mort d'une overdose dans son sommeil, juste à coté d'elle, était bouleversante. Toute la partie cure de désintox' était un peu trop rapide et aurait mérité d'être développée sur plusieurs épisodes mais je comprends aussi le besoin des scénaristes de passer à autre chose après y avoir consacré énormément de temps d'antenne et d'énergie. Et puis pour Amelia, le combat continue de toute façon... La place de Sheldon dans cette intrigue était vraiment intéressante, celle d'Addison aussi. On regrette juste que Patrick Dempsey ne soit pas venu faire un tour à l'Oceanside... oops au Seaside Health & Wellness. Et ce n'est apparemment pas prévu non plus dans les prochains épisodes... 

   Je n'ai pas été très fan en revanche de l'intrigue parallèle du petit nouveau, le Dr Jack Reilly (joué par Benjamin Bratt), dont la femme, morte, a forcément été victime elle aussi d'addiction. Comme s'il fallait absolument lui trouver un point commun avec au moins un des personnages alors qu'il s'était de toute façon assez bien intégré au groupe. Peut-être même trop facilement mais je préfère ça ! Je n'ai pas de sympathie particulière à son égard mais il faut reconnaître qu'il dit les bonnes choses aux bons moments et cela permet aux médecins d'avancer plus facilement que s'il leur avait fallu comprendre les choses par eux-même. C'est un accélérateur de bonnes décisions en gros. Du coté du couple terrible Cooper et Charlotte, l'arrivée d'un enfant dans leur vie mais pas tout à fait comme ils l'avaient prévu aurait pu à nouveau tout faire foirer et ça m'aurait franchement gavé mais les auteurs ont eu l'intelligence de se servir de cette histoire pour les faire avancer encore un peu plus. J'aime beaucoup l'harmonie visible dans l'épisode 9 entre eux, Mini Coop' et Erica. Je suis d'ailleurs très heureux de retrouver A.J. Langer qui avait un peu disparu de la circulation depuis Angela 15 ans (enfin en réalité non mais disons qu'elle n'a pas eu d'autres rôles marquants). J'espère que Shonda Rhimes fera appel à elle pour une de ses nouvelles séries... En ce qui concerne Pete et Violet, je suis partagé : d'un coté leurs disputes à répétition étaient fatiguantes, surtout après tout ce qui leur était déjà arrivé la saison précédente en la matière, et d'un autre coté, à partir du moment où ils ont commencé à ne plus se parler, à rompre toute forme de communication, j'ai trouvé l'intrigue criante de vérité. La scène de la rupture était très émouvante, ce qui n'est pas forcément évident à écrire quand on en a déjà eu des tas et des tas dans la série. Celle-là était peut-être plus réaliste et mature aussi que n'importe quelle autre. Je n'ai pas parlé des cas médicaux car il n'y en a pas vraiment eu de novateur ou de marquant je trouve jusqu'ici (enfin celui avec Cynthia Stevenson était poignant mais je crois que c'est surtout parce que c'est elle et que je l'adore). 

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// Bilan // Alors que Private Practice est plus que jamais en danger de mort, ses scénaristes font toujours preuve d'une belle créativité et parviennent à ne pas lasser alors que tout semble avoir pourtant déjà été dit sur tout le monde. Mais bientôt, ce sera vraiment le cas et là, il faudra savoir s'arrêter. Encore une douzaine d'épisodes et puis s'en va ?

12 décembre 2011

Once Upon A Time [1x 06]

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The Shepherd // 9 660 000 tlsp.

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    Alors comme ça, Regina se souvient de tout ? C'est ce que la "Previously On" de Once Upon A Time annonce clairement cette semaine alors qu'il semblait pourtant qu'elle en savait un peu plus que les autres mais pas nécessairement tout. Un peu comme si elle était guidée par une force plus forte qu'elle, comme si elle était possédée par la démoniaque Evil Queen. D'autant qu'elle n'a pas toujours agi en conséquence, en apparence du moins. Le problème avec les "Previously", c'est qu'il ne sont pas toujours du fait de la production mais souvent du fait de la chaîne. Je ne pense pas que ce soit le cas ici mais méfions-nous quand même... Une chose est certaine : Rumplestiltskin est peut-être au final bien plus puissant et mauvais que l'Evil Queen ! On se rend compte petit à petit qu'il est lié à tous les personnages, et qu'il a passé un acte avec nombe d'entre eux. Qui est-il vraiment ? Son alter-ego à Storybrooke, Mr. Gold, semble être là aussi celui qui tire toutes les ficelles et qui fait de chacun des personnages une marionnette, même Regina. Mais jusqu'à quel point ? Sa boutique doit en tous cas renfermer bien des secrets et elle est peut-être le point de passage entre les deux mondes... 

   Après s'être concentré sur des personnages secondaires -Cendrillon et Jiminy Crickett- avec plus ou moins de succès, les scénaristes ont eu la bonne idée de s'intéresser au Prince Charming cette fois. Dès le départ, son histoire nous importe donc davantage et tant pis si l'on n'avance pas tant que ça au final. Les flashbacks sont là pour nous éclairer sur la vie de David avant qu'il ne rencontre Snow White/Robin Hood au détour d'un vol en forêt, et expliquer par la même occasion sa relation avec Abigail, qui se révèle être la fille du Roi Midas. Sa version à Storybrooke, Kathryn, semble drôlement différente, ce qui me fait penser que, peut-être, cette femme n'est pas aussi gentille et bien intentionnée qu'elle le laisse croire... Un futur rebondissement probable. Celui que l'on n'avait pas vu venir, c'est que David n'est pas le "vrai" Prince mais son frère jumeau. A la mort de celui-ci, il a pris sa place auprès du Roi George, incarné par Alan Dale, le vieux riche et méchant de TOUTES les séries (Newport Beach, Ugly Betty et bien sûr Lost). J'ai trouvé les effets spéciaux avec le dragon plutôt réussis -pour de la télévision, il est important de le préciser à chaque fois- et l'équipe technique s'en sort plutôt astucieusement pour que la bête soit impressionnante sans qu'on la voit vraiment. Du bon boulot. Les fonds verts sont toujours très présents et peu convaincants mais ils se rattrappent sur les tournages en extérieur, je pense notamment à la jolie petite prairie où David vivait avec sa maman. L'histoire de Prince Charming était donc très agréable à suivre avec un dénouement qui ne surprendra personne : il n'allait pas être réuni avec Blanche Neige dans le présent au bout de seulement six épisodes ! Au passage, Josh Dallas a su démontrer qu'il avait un peu plus de charisme que prévu. 

   Au-delà de ça, les autres personnages ont tendance à faire du surplace, en particulier Emma qui peine à trouver sa place pour le moment à Storybrooke. Cette fois, ce n'est pas sa relation avec Henry qui est mise en avant mais ses sentiments confus pour le shérif Graham. Elle découvre la vérité sur ses petites escapades nocturnes chez Regina. Pour le moment, on s'en fout un peu je dois dire... L'attention que le Dr. Whale porte à Mary Margaret est plus intéressante et surtout plus prometteuse pour la suite des événements. Il est clairement en mission pour Regina, mais que va-t-il faire et comment la Maire l'a-t-elle convaincue de rejoindre son "combat" ? Et puis qui est-il dans le monde des contes de fée ? Pour le moment, son nom ne peut nous indiquer qu'une seule piste : la baleine de Pinocchio. Mais honnêtement, je ne vois pas le lien là et surtout pas l'intérêt ! C'est une vraie question qui se pose mine de rien : tous les habitants de Storybrooke viennent-ils des contes ou y'a-t-il des gens dits "normaux" ? 

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// Bilan // Once Upon A Time réussit à nouveau à nous émerveiller sans que la grande histoire de la série n'avance pour autant. Je crois qu'il va falloir s'y habituer : les créateurs venant de l'école de Lost, ils savent parfaitement comment tirer profit des multiples personnages en gardant de nombreuses munitions pour la suite et en ménageant le suspense aussi longtemps que possible. 

11 décembre 2011

Glee [3x 08]

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Hold On To Sixteen // 7 110 000 tlsp.

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    "Welcome Back, Lisa Rinna !" Voilà l'unique réplique drôle de cet épisode quasiment médiocre de Glee dont le seul intérêt était très curieusement le retour de Chord Overstreet alias Sam après avoir été traité un peu comme de la merde par la production avant que la saison 3 ne commence. On ne peut pas dire que le personnage nous ait franchement manqué, ni même qu'il ait apporté grand chose à la saison 2 étant donné que les scénaristes n'ont jamais tellement su quoi faire de lui à part lui faire enchaîner les conquêtes. Pourtant, c'était un plaisir de le retrouver dans les premières minutes de cet épisode. La partie "Je suis devenu un strip-teaseur" n'était pas assez longue, ni celle de la confrontation avec ses parents expédiée en quelques secondes (John Schneider doit avoir des problèmes d'argent pour avoir accepté une si petite apparition). Puis, une fois de retour à McKinley, il a chanté sa petite chanson (nullissime) et est passé au second plan. Il a bien tenté de récupérer Mercedes, maquée avec un fantôme depuis son départ, mais ça ne sonnait pas juste. Déjà que leur couple était un peu improbable, mais comme en plus on ne les a quasiment pas jamais vus ensemble... Bref, les scénaristes auraient été bien inspirés de se concentrer sur Sam plutôt que de partir dans tous les sens, comme en saison 2. 

   Episode spécial "sectionals" oblige, il fallait faire monter la pression et permettre à certaines intrigues d'atteindre leur apogée émotionnelle. Les auteurs comme les acteurs se sont donnés du mal pour nous y faire croire mais le matériel de base était bien trop pauvre pour que cela fonctionne. Les histoires les plus intéressantes, dont le coming-out de Santana, ont été écartées pour mettre en avant des embryons de storylines, évoquées par le passé mais pas franchement promordiales. Les soucis entre Mike Chang et son père avaient permis d'offrir un bel épisode en début de saison mais tout ce qui s'est dit cette fois-ci n'était qu'une redite, si ce n'est que Tina a enfin eu l'occasion d'intervenir mais pour ne pas dire grand chose. J'ai l'impression qu'elle n'avait plus ouvert la bouche depuis ce fameux épisode d'ailleurs ! Les scènes de Quinn étaient relativement pathétiques et j'ai de la peine pour Dianna Agron qui mérite vraiment mieux que ça. Les auteurs la trimballent d'un état à un autre, sans conviction et sans grande cohérence. En fait, ils cherchent absolument à donner un sens à l'évolution douteuse du personnage, mais la vérité c'est qu'il n'y en a pas. On se retrouve au final avec la Quinn des débuts, celle que l'on aimait bien mais qui n'avait rien à offrir tant elle était effacée. Je ne souhaite qu'une chose : que l'actrice quitte la série au plus vite et trouve un meilleur job ailleurs ! Mais ça n'arrivera pas.

  La soi-disante concurrence entre Finn et Blaine, frôlée au hasard d'une séquence ou deux précédemment, revient sur le tapis pour le final showdown. Et c'était ridicule mais avec l'avantage d'avoir été réglé en deux scènes consécutives : Finn et Blaine se font les gros yeux en mimant le début d'une bagarre; Blaine, devenu un gros dur soudainement, enrage contre un punching ball, la sueur au front; Finn vient lui expliquer la vie- parce qu'il est devenu intelligent et mature depuis le début de la saison 3 on ne sait pas bien comment- et l'affaire est dans le sac ! Coté performances, c'est rien que du ringard pour tout le monde ! Un mash-up douteux pour les TroubleTones composé de I Will Survive et Survivor pour commencer : ce n'est pas tant la musique qui était mauvaise, mais plutôt la chorégraphie, nullissime. En plus, les actrices galéraient comme pas possible à coté des vraies danseuses et ça se voyait (excepté pour Heather Morris qui est bien meilleure danseuse qu'actrice). C'est ça le risque de produire une telle série à cette vitesse... Les New Directions ont fait bien pire cela dit avec des tenues hideuses et des chansons ennuyeuses à souhait. A la limite, Man In The Mirror passait encore mais le reste... Seul avantage : Rachel étant punie, tout le monde a pu chanter chacun son tour. Les Unitards n'ont pas pu montrer grand chose de leurs talents alors que leur unique prestation était bien plus entraînante et professionnelle (mais sur un titre sans intérêt). 

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// Bilan // Cet épisode, c'est du Glee façon saison 2 comme on en veut plus avec une tension factice, des sous-sous intrigues et des performances pas du tout mémorables. 

10 décembre 2011

Hung [Saison 3]

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Saison 3 // 1 030 000 tlsp.

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    J'ai encore du mal à comprendre comment une série avec un pitch comme celui de Hung -pour les incultes, je le rappelle : les péripéties d'un quarantenaire bien monté qui se prostitue pour arrondir ses fins de mois- puisse ne pas connaître un plus grand succès. Alors que les deux premières saisons pouvaient bénéficier du soutien de HBO grâce au puissant lead-in de True Blood, la troisième a dû se contenter des scores plus modestes de Boardwalk Empire comme rampe de lancement. On comprend pourquoi la série est passée cette année à plusieurs reprises sous la barre du million. Autant dire qu'elle a bien peu de chances de survie mais, au fond, ce ne serait pas dramatique. Hung avait tous les atouts nécessaires pour devenir culte, un peu à la manière d'un Weeds par exemple, mais son potentiel n'a jamais été exploité à fond par les auteurs. La première saison était brouillonne, mais authentique voire poétique. On ne l'attendait pas du tout sur ce terrain-là, en évitant soigneusement le racoleur et le vulgaire. Cela n'a pas dû jouer en sa faveur malheureusement. La saison 2 était moins mignonne et encore plus brouillonne. Là, je dois dire que j'ai moi même failli laisser tomber. Mon seul attachement aux personnages m'a fait rester jusqu'au bout, et c'est celui-là même qui m'a motivé à regarder la troisième saison. Et j'ai bien fait...

   ... car c'est sans aucun doute la meilleure, en tous cas la moins foutraque -une impression pour la première fois que les scénaristes savaient où ils allaient- mais peut-être aussi la moins "jolie". Exit les enfants de Ray, qui se contentent juste d'apparaître mais qui n'ont plus la moindre intrigue à eux, et bienvenue à Jason, un nouveau mâle aux mensurations très avantageuses de partout qui va pousser notre héros à prendre enfin son destin en main (et pas que). Eh oui, la solution était finalement simple et évidente : pour le stimuler, il lui fallait un concurrent... de taille. Qui est d'ailleurs devenu au cours de la saison un collègue mais cette relation n'a pas vraiment eu le temps d'être exploitée compte tenu des événements. C'était en tous cas un soulagement de voir enfin la petite entreprise de Tanya et Ray fonctionner, réussissant même à fermer son clapet à cette chère Lenore (finalement trop peu présente). J'ai aimé voir Tanya en action, prodiguant ses conseils devant un auditoire pénétré. C'était bon de la voir enfin confiante, heureuse et un peu moins maladroite (parce que sa gaucherie devenait franchement lourde en saison 2). Sa poisse légendaire l'a bien vite rattrapée et il faut dire qu'elle est entrée dans la gueule du loup toute seule comme une grande en accordant sa confiance à Charlie, qui ne semblait pourtant rien avoir d'un honnête homme. C'est un peu à lui que l'on doit le mauvais Season Finale, qui ferait même un médiocre Series Finale...

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    Jessica, bien plus que Ray, a souvent obtenu les scènes les plus touchantes de la série et cette saison, ils les ont même partagées. Je pensais naïvement qu'il finirait ensemble au bout du compte. Il me semblait que c'était l'un des buts principaux de la série. La révélation sur les activités de Ray n'ont fait que les éloigner encore un peu plus et je trouve dommage qu'en cas de non-renouvellement de la série -fort probable- on s'arrête là-dessus. On va dire que "C'est le jeu ma pauvre Lucette". La "surprise" de Sandee à l'attention de Lenore -un coup de feu- est surprenante mais tout à fait dans l'esprit du personnage. Elle est folle et on peut d'ailleurs l'en remercier car elle a contribué à rendre la saison plus fun (ainsi que l'intrigue mettant en scène Ana Ortiz (Ugly Betty) dans la peau d'une flic nympho). En cas de saison 4, je ne m'inquiète pas une seule seconde pour la rousse flamboyante : elle n'est certainement pas morte. On a l'impression que Sandee lui tire dans les jambes. Peu de chance donc qu'elle se retrouve avec une balle entre les deux yeux ! Quand bien même, cela reste un cliffhanger bien décevant. Il n'implique aucun des personnages principaux. Ray et Tanya filent dans la nuit, heureux d'avoir sauvé de justesse Happiness Consultants après une drôle de négociation avec Charlie. Et moi, j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps ! Enfin pas tout à fait, on a quand même vu cette saison l'objet du désir : le sexe -enfin une bonne moitié pour être précis- de Ray ! Oh, c'était furtif et c'était sans aucun doute une prothèse voire une retouche numérique, mais c'était effectivement aussi impressionnant que promis ! On a donc pas tout perdu... 

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// Bilan // Plus piquante, plus fun, mieux maîtrisée mais moins poétique et moins subtile, la saison 3 de Hung n'a pas à rougir de ses performances. La série ne correspond toujours pas ce que l'on appelle "un bon coup" mais elle a de l'amour et de la passion à revendre ! Si HBO la renouvelle, j'en serais ! Si elle ne lui fait pas cet honneur, je m'en remettrais très vite. Hung n'a jamais atteint l'orgasme alors ce serait quand même dommage de ne pas lui en laisser la chance...

10 décembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 9 Décembre 2011]

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Au programme cette semaine : La saison 2 de Platane en écriture - Web Therapy, Mad Dogs et Him & Her renouvelées - La bande-annonce de This Is England '88 - Christopher Meloni dans True Blood ? - Ryan Kwanten en guest dans New Girl - The Good Wife plaide la cause de Jason Biggs - On répond à vos questions : Chuck, Glee, Luther,Teen Wolf - La bande-annonce de la dernière saison des Frères Scott - Zoom sur le phénomène britannique Downton Abbey - Quand la série de France 2, Rani, danse à Montmartre...

 

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