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Des News En Séries, Le Blog
17 février 2012

The Vampire Diaries [3x 14]

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Dangerous Liaisons // 3 080 000 tlsp.

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   Le destin de la saison 3 de The Vampire Diaries est entre les mains d'un seul personnage : Esther. Le salaire des acteurs aussi : pour faire de la place aux Originals et leur gentille maman, la moitié des personnages principaux est au chômage technique ! Point de Tyler, de Bonnie, d'Alaric et bien sûr de Jeremy dans les parages. Ce n'est pas désagréable en soi mais ces apparitions/disparitions ont quand même de quoi agacer à la longue. Mais revenons-en à EstHer. Comme prévu, elle a un plan et celui-ci n'implique pas de pardonner Klaus. Bien au contraire. Alice Evans est presque flippante lorsqu'elle parle de ses enfants comme de monstres. Dommage que les casteurs de la CW se sentent toujours obligés de faire preuve d'un jeunisme sans limite. Le personnage aurait certainement gagné en charisme s'il avait été un peu plus âgé. Esther pourrait facilement passer pour la soeur aînée de Klaus ! Ils ne sont pas non plus foulés au sujet des interprétes de Kol et Finn. Le premier passe encore mais alors le deuxième... Le fait qu'il soit laid et si proche de sa petite môman le condamne automatiquement. Il sera le premier à mourir. Enfin si la menace de tous les tuer en même temps tient toujours d'ici deux épisodes. On peut s'attendre, bien évidemment, à de multiples rebondissements à ce sujet et ça s'annonce plutôt fun. En plus, Bonnie et sa mère pourraient bien être associées à tout ça. Ce sera à double tranchant : soit elles gâcheront tout, soit elles trouveront une utilité (enfin !). Cela dit, le problème ce n'est pas que la sorcière n'est pas utile, c'est qu'elle n'est que ça. Un outil scénaristique bien pratique mais un personnage tout à fait vain. On pourra certainement compter sur Elijah pour faire bouger les lignes. C'est le plus méfiant de tous. Le plus attachant aussi. Le plus beau ? On l'aime bien. Ca change de la face de babouin de Klaus (oui, c'est méchant).

   L'idée s'associer Caroline à Klaus ne me plaisait pas beaucoup au départ mais les scénaristes et les acteurs ont su être convaincants cette semaine. On a envie d'y croire, on a envie qu'elle succombe à ses charmes (ou ce qui est censé en être). Mais le fait que Tyler soit absent est bien pratique pour cela. Que se passera-t-il à son retour ? L'épisode tournant beaucoup (trop) autour des couples établis et potentiels, les auteurs ont décidé de lier également Matt et Rebekah. On est déjà beaucoup moins convaincu étant donné le charisme de l'une et l'absence de charisme de l'autre. Depuis le départ, Rebekah est présentée comme une sorte d'alter ego masculin de Damon. La logique était donc de les pousser dans les bras l'un de l'autre et les auteurs n'ont pas perdu de temps en organisant une partie de jambes en l'air en guise de cliffhanger ! J'aimerais bien que leur relation ne se limite pas à une historiette sans lendemain. Quitte à ce qu'il y ait un nouvel obstacle entre Damon et Elena, autant qu'il soit crédible. Parce que depuis qu'il redevient de plus en plus gentil et "normal", Stefan perd tout son maigre intérêt...

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// Bilan // Lorsque Vampire Diaries se perd dans de multiples intrigues amoureuses, elle redevient un teen show presque classique qui a beaucoup moins de saveur. Heureusement, cela a toujours une impact plus ou moins grande sur l'aspect mythologique. Un épisode en demi-teinte donc, mais qui, comme souvent, est prometteur pour la suite...

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16 février 2012

Grey's Anatomy [8x 14]

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All You Need Is Love // 10 270 000 tlsp.

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   On sait Grey's Anatomy particulièrement douée pour plonger ses personnages dans les pires des horreurs avec aplomb mais, de temps à autres, elle est aussi capable de leur offrir quelques moments de bonheur simples. Et c'est sans doute parce qu'on est trop habitués à les voir souffrir que lorsqu'ils sont heureux, on est encore plus heureux pour eux qu'ils ne le sont eux-même ! Cette Saint Valentin aura donc été lumineuse pour les jeunes parents Meredith et Derek, qui s'amusent comme des adolescents pendant que Lexie, qui n'a rien de mieux à faire en ce jour, s'occupe de Zola. On ne se lasse pas de les voir souriants et complices. Et on se permet même de croire que ça va durer... Callie et Arizona n'ont pas bénéficié d'un temps d'antenne énorme mais suffisamment en tous cas pour nous ravir de leur plénitude communicative. Puis c'était sympa de revisiter la caravane de Derek, sur les hauteurs boisées de Seattle. Par contre, j'ai poussé -littéralement- un cri d'horreur en voyant leur progéniture, la petite Sofia, le temps d'un plan. Qu'est-ce que c'est que cet enfant horriblement laid ? Quant à Bailey, c'est bien simple : on l'a rarement vue aussi rayonnante ! Ben est bien trop prétentieux pour être LE Prince Charmant, mais l'alchimie entre Jason George et Chandra Wilson est indéniable et permet de pardonner quelques niaiseries inutiles. Le dîner aux chandelles à l'hôpital, c'était légèrement too much. Puis je suis un peu déçu de ne pas avoir vu Miranda en talons aiguilles. Elle aurait été magnifique. Ou ridicule.

   Bien évidemment, cette fête des amoureux n'aurait eu aucun intérêt si tout le monde avait nagé dans le bonheur le plus parfait. On ne peut pas dire que Lexie a vécu une soirée aussi horrible que prévue puisqu'elle l'a terminée avec les deux derniers hommes qui ont compté dans sa vie : Mark et Jackson. Malheureusement, l'épisode s'arrête quand le fun commence. J'aurais bien aimé parier sur une partie à trois mais je me fourvoie clairement. Je suppose qu'on ne reparlera plus de ce moment super gênant et bizarre pour elle et qu'il n'aura aucune conséquence particulière. C'était bien agréable de voir Lexie un peu plus que d'habitude, je dois dire. On pourrait regretter que les scénaristes ne l'utilisent pas mieux et plus souvent mais l'occasion se présentera peut-être plus tard, si la série dure encore un moment... Son intrigue médicale était assez horrible dans son genre et aurait pu être excellente si la petite-amie du patient n'avait pas été aussi horripilante dès le départ. Sinon, j'ai un vrai problème avec Mark et surtout sa copine invisible. Pourquoi se refuser à la montrer davantage ? Cela ne fait que rendre ce triangle amoureux ennuyeux et prévisible. La soirée a été particulièrement douloureuse pour Richard mais hors antenne. Pourtant, la scène où il raconte à Bailey son drame était très émouvante. Autant dire que la suite s'annonce d'une teneur lacrymale rarement égalée... Alex a passé une bonne fête, lui. Il a lu une lettre à une petite fille. Il a montré son humanité. Ca arrive une fois pas an. C'était dans cet épisode.

   Et puis il y a bien entendu Cristina et Owen, plus en crise que jamais, qui ont vécu une atroce Saint Valentin malgré une toute petite touche d'espoir à la fin, histoire de ne pas trop nous déprimer. Cristina a l'air de vouloir leur donner une dernière chance... encore une dernière chance... j'ignore sous quelle forme elle va se matérialiser car à l'heure actuelle, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait les sauver. Et je ne veux pas que ça arrive de toute façon. Je suis peut-être cruel mais c'est le genre de couple qu'on a juste pas envie de voir épanoui, contrairement à Derek et Meredith. Ils nous ennuieraient. La scène de l'ascenseur était émouvante, tout en retenue, mais celle qui a opposé Teddy à Owen peu de temps après était plus bouleversante encore. Je vais encore paraître cruel mais je n'ai pas envie qu'ils se réconcilient. Pas avant longtemps. Ce serait trop facile de pardonner si vite, même d'ici à la fin de la saison et même si Teddy se rend compte qu'elle avait besoin de projeter toute sa douleur sur quelqu'un et que c'est lui qu'elle a choisi (à juste titre). Et puis c'est excitant car on fonce vers l'inconnu les concernant : comment Teddy va-t-elle se remettre de la mort d'Henry ? Comment Owen va tenir le coup, avec toutes les responsabilités qui sont les siennes désormais en tant que Chief ? Bon courage aux auteurs parce que, pour le moment, je ne les imagine même pas rester dans la série en fait. Je voudrais un Owen Hunt out, une Addison Montgomery qui le remplace et puis... non, je ne sais pas vraiment pas ce qu'on va faire de Teddy.

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// Bilan // Grey's Anatomy a fêté la Saint Valentin à sa façon, entre rires et larmes, avec toujours autant de pertinence et de puissance dans les dialogues et dans les prestations des uns et des autres. 

15 février 2012

Glee [3x 12]

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The Spanish Teacher // 7 810 000 tlsp.

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   Ah bon, Will Schuester est professeur d'espagnol ? On le savait tous mais on avait juste préféré oublier ce facheux détail qui n'avait pas grand sens depuis le départ, Matthew Morrison ayant l'air d'être aussi à l'aise avec l'espagnol que Sue Sylvester avec le rouge à lèvres. Les auteurs ont quand même décidé de jouer sur cette absurdité en construisant un épisode qui se voulait "muy caliente" tout autour. Comme à chaque fois que les efforts se concentrent sur ce personnage abominablement lisse et sans intérêt, on s'ennuie profondément. Sa nouvelle dispute avec Emma, censée nous attendrir, n'a fait que rayer un peu plus un disque déjà inécoutable depuis longtemps. Le pire, c'est que les scénaristes ont vraiment l'air de croire que le public s'intéresse à lui. Wake up guys ! Il n'y a plus grand monde qui suscite l'intérêt dans Glee, certes, mais il est certain que Will ne fait partie du petit groupe ! Cet épisode en dit quand même long sur le système éducatif américain, même s'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre bien entendu. On découvre que Will a choisi d'enseigner l'espagnol parce que c'est la seule place qu'il a trouvé à l'époque et il souhaite maintenant se reconvertir en prof d'histoire mais sans plus de conviction. Ca se passe comme ça aux Etats-Unis apparemment : on choisit un peu par défaut de devenir enseignant déjà mais, en plus, on détermine la matière seulement après. Je ne voudrais pas caricaturer non plus, mais la réalité ne doit pas être si éloignée. Je me souviens du père de Dawson qui devenait prof de je ne sais plus quelle matière lui aussi du jour au lendemain. Et les exemples ne manquent pas ! Bref, le système français est très loin d'être parfait mais on ne peut que relativiser après avoir vu ça. Pour que le tableau ne soit pas complètement noir, le personnage interprété par Ricky Martin vient équilibrer les choses en se voyant proposer le poste de Will non pas par défaut mais parce qu'il a ça en lui depuis toujours, et que ça a un sens par rapport à ses origines, ses parents, son histoire... Le chanteur s'en sort correctement, mieux que prévu même, et semble plutôt à l'aise pour quelqu'un qui n'a fait l'acteur qu'à de rares occasions dans des telenovelas. Ce n'est clairement pas lui le maillon faible de l'épisode ! Sa prestation avec Santana sur La Isla Bonita était d'ailleurs très bonne, sans difficulté la meilleure. I'm Sexy and I know It frôlait le ridicule en revanche mais c'était pour mieux nous préparer à la suite...

  Je ne sais pas ce qui était le pire : Le Bamboleo de Sam avec ses affreuses chaussures ou la prestation façon torero de Will sur du Elvis Presley ? On sait bien que Glee aime jouer avec le décalage et surprendre mais elle dépasse parfois les limites du ridicule et c'était le cas ici. Il n'y avait rien de drôle là-dedans, c'était juste pitoyable et embarrassant. Il y a eu deux-trois autres passages chantés assez mauvais mais inoffensifs. Les intrigues amoureuses sont toujours aussi peu inspirées. Elles passent le temps. Le pire est donc à craindre pour le prochain épisode spécial St Valentin... De son coté, Sue est toujours à la recherche d'une histoire potable. Cette fois, elle a pris la décision de devenir mère. Ce n'est pas une direction totalement saugrenue après ce qui est arrivé au personnage ces derniers temps, entre la mort de sa soeur et sa relation avec Beckie, mais ça ressemble quand même plus à une mauvaise idée qu'autre chose. On n'a pas envie de voir Sue devenir mère. Ce n'est pas ce qu'on attend d'elle, même si on ne sait plus très bien concrétement ce qu'on attend d'elle. Son altercation avec la coach de l'équipe de natation était tout à fait délicieuse en tous cas. Enfin une rivale à sa hauteur verbale !

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// Bilan // Un épisode de Glee qu'on oubliera bien vite, et c'est sans doute mieux ainsi.

14 février 2012

The River [1x 01 & 1x 02]

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Magus (Series Premiere) // Marbeley // 7 950 000 tlsp.

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What About ?

Un aventurier célèbre, star de la télévision, est porté disparu lors d'un voyage au fin fond de l'Amazonie. Durant des années, accompagné de sa femme et de son fils, le Dr Emmet Cole a partagé - via son show télé - ses découvertes de contrées éloignées. Aujourd'hui, la chaîne finance une expédition filmée façon télé réalité pour tenter de le retrouver. Une équipe de cameramen suit de près les recherches menées entre autres par la famille et des amis du disparu. Tous embarquent à bord d'un bateau qui remonte l'Amazone et va les amener à faire des rencontres pour le moins effrayantes...

Who's Who ?

Créée par Michael R. Perry (Dead Zone, Millenium) & Oren Peli (Paranormal Activity). Avec Eloise Mumford (Lone Star), Thomas Kretschmann (La Chute, Wanted, King King) Joe Anderson (Across The Universe) Paul Blackthorne (Lipstick Jungle, 24, The Dresden Files) Leslie Hope (24)...

So What ?

   Tôt ou tard, cela devait arriver : la télévision allait s'emparer du phénomène Paranormal Activity/ Rec. & co pour l'adapter au format série. Alors apprendre que ce sont ceux qui en sont à l'origine qui allaient s'y coller avait quelque chose de rassurant et d'excitant, si tant est que le genre nous plaise. Et c'est mon cas, à petite dose. J'attendais donc The River avec une certaine impatience, d'autant que l'on a absolument rien de comparable à l'antenne actuellement et que le genre de l'horreur se résume à The Walking Dead, mais elle est finalement bien plus et bien moins que ça (comprendra qui pourra). Je ne peux qu'être déçu par le résultat, je ne m'attendais pas à tant d'inconsistance et si peu de fun...

   Le format du "found footage" est-il adaptable à la télévision ? The River prouve que oui. J'avais peur que les tremblements de caméra ne passent pas et nous donnent plus la nausée qu'autre chose mais non. On s'y habitue vite et le réalisateur a su ne pas en abuser. On peut d'ailleurs globalement saluer son travail sur le pilote, qui met particulièrement bien en avant les décors. Pour une fois, on a la chance de ne pas avoir affaire à un fond vert. C'est très appréciable. Ca l'aurait été encore plus si le scénario avait été à la hauteur des ambitions mais il ne l'est vraiment pas. On nous plonge très rapidement au coeur de l'Amazonie, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi, mais on oublie de nous présenter les personnages dignement. On doit donc se contenter d'une suite de clichés face à une famille dysfonctionnelle dont on survole les maux. On ne s'attend pas à une grande profondeur de ce point de vue là dans un film mais dans une série, c'est beaucoup plus génant. On est censé s'attacher à eux, avoir envie de suivre leurs aventures semaine après semaine et pourtant, je ressors de ces deux épisodes plus agacé qu'autre chose par le petit groupe. Il faut dire que les acteurs ne sont pas non plus super convaincants dans l'ensemble. ABC a vraisemblablement considéré que le concept se suffisait à lui-même et que la distribution avait peu d'importance. Pourtant, elle en a forcément, surtout lorsqu'on demande de jouer des choses tout à fait invraisemblables, voire ridicules ! Dans ma ligne de mire, une des dernières scènes du pilote, qui sonne comme l'apothéose du grand n'importe quoi. Leslie Hope s'époumone sous la tempête tandis tout le monde s'agite autour d'elle afin d'avoir la peau de cette bête mystèrieuse qui leur a causé bien des sueurs froides. Il y avait quelque chose de profondément embarrassant à ce moment-là pour les acteurs et la production. Presque de la pitié. Et ce sentiment a été accentué avec l'intrigue du second épisode, "le monstre de la semaine", lorsque la pauvre jeune fille qui ne parle pas un mot d'anglais est "habitée" par l'esprit de l'aventurier star, à travers une libellule qui s'est infiltrée dans son oesophage. C'est aussi stupide que ça en a l'air. Au bout du compte, l'aventure n'existe pas. Le fil rouge est traité en second plan. Tout ce que les auteurs souhaitent, c'est nous effrayer avec une nouvelle histoire chaque semaine. Il faut vraiment être très peureux pour se laisser prendre au jeu...

   The River est une déception sur le fond, mais une jolie réussite sur la forme. Le rejet du feuilletonnant est un mal qui ne cesse d'accroître et qui nous gâche les séries les plus prometteuses. The River en est la dernière victime en date. Combien en faudra-t-il encore avant que les chaînes et le public ne se réveillent et donnent de nouveau leur chance à ces séries qui nous font vibrer chaque semaine et qui vont un peu plus loin que le divertissement basique ?

What Chance ?

Huit épisodes suffiront pour prouver que The River aurait fait une bien meilleure série d'été, avant de disparaître définitivement du paysage.

How ?

13 février 2012

Touch [Pilot]

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Pilot // 12 010 000 tlsp.

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What About ?

Martin Bohm, père célibataire veuf, est hanté par son incapacité à communiquer avec son fils de 11 ans, très perturbé depuis la mort de sa mère. Mais tout change le jour où il découvre que celui-ci est un petit génie, qui voit ce que personne d'autre ne remarque et qui est capable de connecter entre eux deux événements qui semblent ne rien avoir en commun à la base...

Who's Who ?

 Créée par Tim Kring (Heroes, Preuve à l'appui). 

Avec Kiefer Sutherland (24), David Mazouz, Gugu Mbatha-Raw (Undercovers), Danny Glover (L'Arme fatale, La couleur pourpre...)...

So What ?

   Après la débâcle Heroes, un des plus grands gâchis sériephiliques de ces dernières années, Tim Kring s'est donné beaucoup de mal pour réussir son retour médiatique. A travers le script de Touch, il a trouvé les mots justes pour séduire Keifer Sutherland, finalement aussi étonné que nous de revenir si rapidement à la télévision, une saison seulement après la fin de 24. Une fois ce pilote visionné, on comprend parfaitement ce qui a pu plaire à l'acteur, car on ne peut que partager son enthousiasme : une scénario ingénieux et ambitieux en premier lieu; un personnage principal charismatique, dont la quête est profondément touchante, mais qui, par bien des aspects, n'a pas grand chose en commun avec le cultissime Jack Bauer qu'il connait par coeur; et surtout une message positif tout à fait rassurant en ces temps de crise et d'individualisme, en partant de l'idée de que nous, être humains de la planête Terre, sommes tous liés les uns aux autres. Effet papillon, six degrés de séparation... autant de concepts bien connus brassés intelligemment pour offrir un pilote convaincant, même quand il verse parfois dans l'invraisemblable, le trop plein de coincidences. On soupire un instant puis on se dit que c'est quand même vachement bien... pour l'instant.

   Je ne suis pas un grand fan de 24, et je n'en ai d'ailleurs pas vu grand chose pour être honnête, mais je suis heureux de constater grâce à Touch que Kiefer Sutherland n'est pas un acteur mono-expressif. C'est Jack Bauer qui devait l'être, tout simplement. L'intérêt de la série ne résidait sans doute pas dans ses prestations mais dans l'action, les twists et une certaine forme d'originalité lorsque le show a été lancé. Il a l'occasion ici de s'appuyer sur une palette d'émotions d'emblée plus large, en majeure partie grâce à la relation que son personnage, Martin Bohm, entretient avec son fils, que l'on dit "autiste" pour résumer même si le mot n'est jamais prononcé dans le pilote (sans doute pour éviter toute polémique). Le fait que le petit garçon soit muet est d'ailleurs, à mon avis, une grande force de la série et aide le concept à ne pas paraître ridicule. S'il parlait, son "don" pourrait rapidement devenir risible. Vous l'imaginez expliquer tout ce qu'il a compris à son père ? Les enfants savants, ça passe mal à l'écran. Du coup, Bohm se retouve dans la position de celui qui doit déchiffrer les signes et s'agiter sur le terrain. Le duo fonctionne à merveille ainsi, avec tout ce que cela implique d'émouvant à travers l'apprivoisement progressif et le dévouement sans failles. Le personnage de l'assistante sociale n'est pas inintéressant mais il va avoir du mal à se faire naturellement une place dans la suite de la série sans que cela paraisse forcé ou répétitif. De manière générale de toute façon, je suis assez pessimiste sur les prochains épisodes. Aussi réussi soit ce pilote, il pose finalement les bases d'un procédural à histoires bouclées qui ne tiendra la route que si les auteurs prennent autant de soin à peaufiner leurs intrigues que dans le pilote. On pourrait très rapidement tomber dans le prévisible et le tiré par les cheveux le cas échéant. Il n'y a véritablement que l'évolution entre le père et son fils qui m'intéresse et je suppose qu'entre le pilote et le dernier épisode de la première saison, l'avancée sera très limitée...

   En bref, Touch a toutes les cartes en main pour être considéré comme un divertissement haut de gamme, avec un concept de départ fort (et fort casse-gueule) mais des épisodes indépendants à qualité variable. N'étant pas client du genre, je risque fortement de passer mon tour, mais je reconnais que ce pilote parfaitement exécuté m'a plu et touché, et je préfère rester sur cette bonne impression.

What Chance ?

   Après un beau lancement derrière American Idol, le destin de Touch est difficile à prévoir (mais le fils du héros doit bien le connaître, lui...). Si la FOX la diffuse bien le lundi soir à la place d'Alcatraz à partir de Mars, il y a de fortes chances qu'elle voit ses audiences fondre comme neige au soleil au fil des semaines. Mais on peut d'ores et déjà s'attendre à un renouvellement, étant donné que la chaîne va certainement déjà annuler coté drama The Finder, Terra Nova, Fringe et House (et c'est sûr à 100% pour cette dernière). 

How ?

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12 février 2012

Ringer [1x 11 & 1x 12]

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Par UglyFrenchBoy

It Just Got Normal // What Are You Doing Here, Ho-Bag?

1 400 000 tlsp. // 1 180 000 tlsp.

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   À ses débuts, Ringer faisait essentiellement l’objet d’analyses dans les médias pour la présence, puis la performance de Sarah Michelle Gellar. L’actrice avait-elle réussi son retour ? Etait-elle bonne dans un tel double rôle ? Honnêtement, en mettant de côté mon admiration pour celle qui a incarné avec brio la célèbre chasseuse de vampires,  je me suis longtemps posé la question. Il était difficile de juger puisque jusqu’ici, la série se concentrait avant tout sur la distinction entre les deux sœurs, de leurs  traits de caractère stéréotypés à leur environnement, sans oublier leur apparence. Difficile donc d’être réellement crédible dans ces conditions, ce que soulevait très justement le Los Angeles Times au mois de septembre. 

   Désormais,  Bridget et Siobhan sont toutes les deux à New York. Elles n’interagissent pas (encore) ensemble, mais se retrouvent dans les mêmes lieux et côtoient chacune Henry. Exit les décors de faux bars parisiens, la présence de la tour Effel à toutes les fenêtres ou encore les tenues vestimentaires improbables inspirées par les grands créateurs français. Les deux Américaines sont dans la même ville et le look ne suffit plus. C’est ici même que la plus grande difficulté commence. Et comme le rappelle également le quotidien américain, même pour des comédiens confirmés, incarner des jumeaux est loin d’être une chose aisée, citant  au passage les performances décevantes de Jeremy Irons ("Faux-semblants") ou encore John Lithgow ("L’esprit de Caïn"). Sarah Michelle Gellar n’est peut-être pas Bette Davis ("La Mort frappe trois fois"), mais on la sent véritablement à l’aise dans ces rôles. Bien sûr on peut regretter qu’une des sœurs soit obligée d’avoir une frange et les cheveux détachés pour se différencier de l’autre dans It Just Got Normal.  Passé ce défaut, on peut apprécier la performance de SMG,  avec une composition plus solide que lors de la première partie de la saison. Le personnage de Siobhan prend un peu plus d’épaisseur au même moment où le naturel d’une Bridget impulsive revient au galop. Le coup de poing à Jason Dohring était appréciable, au même titre que le « Oh screw you bitch! » lâché en pleine face (botoxée) d’Andrea Roth. Côté guests, notons dans le même registre une Mädchen Amick au visage assez peu naturel et au jeu caricatural (« You really want to do this, now? ») ainsi qu’une mini réunion "Sexe Intentions" avec la présence de Sean Patrick Thomas en chauffeur de limousine dans What Are You Doing Here, Ho-Bag?.

   Au-delà du casting, Ringer ne manque pas de quelques incohérences et des flashbacks du plus mauvais effet. Mais que serait la série sans ses défauts qui lui confèrent presque un certain charme ? Le flashforward en ouverture du 11e épisode n’apportait pas grand-chose au récit, l’effet scénaristique n’était pas forcément réussi, mais j’ai apprécié l’esthétique de la scène et sa référence à Psychose. En espace d’un instant, le thème archi rebattu de la dualité s’harmonisait à celui du voyeurisme (trop peu abordé à ce stade) et du désir, ces deux derniers étant souvent associés dans les fictions. Une nouvelle fois le résultat est inégal, le 12e épisode étant supérieur à son prédécesseur. L’enquête sur le « bain de sang » (l’expression prête à sourire avec l’absence à l’écran de toute trace d’hémoglobine)  éveille enfin un petit intérêt, tandis que l’agression sexuelle supposée de Juliet pourrait presque lancer un débat sur la notion de « viol consenti ». Que s’est-il réellement passé entre l’adolescente que l’on devine en mal d’attention et  son nouveau professeur ? Il est trop tôt pour le dire, mais les événements permettent de faire avancer la relation entre Bridget et sa (fausse) belle-fille.  Un lien que j’apprécie. Peut-être que Sarah Michelle Gellar pourra, après l’annulation prévisible de la série, camper le rôle d’une jeune mère de famille ? L’idée est plaisante. En attendant, la confrontation entre les deux sœurs ne devrait plus tarder, en espérant que les scénaristes ne la réservent pas pour le series season finale et parviennent également à plonger le téléspectateur dans une confusion volontaire, façon The Vampire Diaries (Elena / Katherine).

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// Bilan // Loin des yeux, loin du cœur ? Après sa pause hivernale prolongée, Ringer a peut-être du mal à fidéliser son public, mais la série prouve qu’elle a encore du potentiel avec son 12e épisode. Les intrigues à tiroir et la mise en scène se montrent plus discrètes, au profit des acteurs, exception faite des guests. À ce stade, la série aurait tout de même besoin d’un nouveau rôle féminin de taille. 

11 février 2012

Tueurs En Séries [Episode du 10 Février 2012]

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Au sommaire : - "Sons of Anarchy", "Luck" et "Secret Life" renouvelées - "The Firm" déprogrammée et remplacée par "Awake" - La tragédie de Columbine racontée dans une mini série - Castings : Bobby Cannavale dans "Boardwalk Empire", deux nouveaux dans "Boss", Terry O'Quinn rejoint "Falling Skies" - On répond à vos questions : "Teen Wolf", "Merlin" - La bande-annonce de la saison 2 de "Fairly Legal" - Coup de projecteur sur l'oeuvre de Ricky Gervais - L'incrust des séries lors du Super Bowl 2012

10 février 2012

The Vampire Diaries [3x 13]

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Bringing Out The Dead // 2 740 000 tlsp.

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   Malgré quelques baisses de tension ça et là, cette saison 3 de The Vampire Diaries, maintenant bien entamée, s'avère toujours aussi solide. Tout ce qu'on pourrait reprocher à la série, c'est de nous surprendre moins souvent qu'auparavant. Par exemple, on sait pertinemment depuis que cette intrigue des cercueils de Klaus a été introduite ce que contient le quatrième. Pas de surprise : il s'agissait bien de la mère des Originals. Elle est tout de même parvenue à nous étonner en pardonnant illico presto son fils, matricide quand même. On frôle l'incohèrence pour le simple plaisir de surprendre mais je suis à peu près sûr que les scénaristes trouveront une explication convaincante. En terme de trame narrative, il fallait clairement redonner du poids à Klaus. Si chacun des membres de sa famille sont contre lui, il est forcément condamné. Et il ne peut pas l'être. Du moins pas maintenant. Parce que je ne vois pas nécessairement le personnage poursuivre un arc au-delà de cette saison. Je garderais bien Elijah ou Rebekah en revanche... Pas vous ? En tous cas, on est à peu près sûrs de ne pas voir bien longtemps les deux frères de la famille tant les acteurs semblent dénués de charisme et de talent. On dirait même de simples figurants. Je crois que la production avait déjà pété son budget avec tous les autres guests... Le diner qui a précédé le retour de la famille au complet et qui mettait en scène, face à face, les deux duos de frères était assez jouissif dans son genre. On ne sera maintenant pas très étonné de voir débarquer cette Tatia Pretova un de ces quatres... 

   La famille est clairement au centre de cet épisode, à travers le lien qui unit Elena à Alaric notamment, à nouveau remis en avant pour un résultat tout à fait convaincant et poignant. Avec les récents dysfonctionnements de sa bague, on pouvait se poser des questions quant à la survie du monsieur, alors qu'en temps normal, on ne se serait pas trop inquiété. Du coup, je ne sais pas si ces soucis avaient été introduits à cet effet ou qu'il y a quand même quelque chose d'autre derrière ? A moins que ce ne soit la présence du Dr. Fell qui ne la dérègle ? Elle est d'ailleurs assez peu présente dans cet épisode bien qu'elle en soit l'un des sujets de discussion principal et on ne s'en porte pas plus mal. Je ne sais pas pourquoi, mais le courant ne passe pas entre le personnage, l'actrice et moi... Le fait qu'elle en fasse des tonnes pour paraître si charmante y est peut-être pour quelque chose... Les Frères Scott-style. Le mystère s'épaissit en tous cas au sujet du "serial-killer" (on va le nommer comme ça en attendant d'en savoir plus). Ma curiosité est quand même bien piquée, j'avoue. Pendant ce temps-là, Bonnie et sa mère ont vécu leur petit moment d'adrénaline, noyé dans la masse, et Caroline a carrément perdu son père, Bill. C'était triste, réellement, même si l'on ne connaissait pas vraiment le personnage. Le fait qu'il suive jusqu'au bout ses convictions était courageux de la part des auteurs. Je m'attendais vraiment à ce qu'il se transforme lui aussi afin de lui faire comprendre que sa haine envers les vampires n'était pas tout à fait justifiée. Rien de tout ça, juste de jolies scènes entre le père et la famille, et entre Caroline et Elena. En revanche, Tyler est désespèrement absent (encore une histoire de contrat sans doute) et on ne sait pas très bien dans quelle direction va pouvoir aller son intrigue maintenant. Et puis signalons que Matt et Elena se rapprochent doucement, alors que les frères Savaltore s'éloignent d'elle. Les fans vont crier au scandale si les scénaristes les remettent ensemble mais on sait très bien que ce ne sera que de courte durée. Alors à quoi bon ?

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// Bilan // Tendu, prenant et émouvant, cet épisode de Vampire Diaries figure parmi les plus réussis de cette saison 3. Il inaugure beaucoup de bonnes choses pour la suite et quelques unes un peu moins bonnes aussi...

9 février 2012

Katherine Heigl au micro [Interview]

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   Katherine Heigl est venue faire la promotion de son film Recherche Bad Boys Déspèrement à Paris il y a quelques jours. L'occasion de lui parler un peu de Grey's Anatomy, de ses intentions de réapparaître un jour dans la série, de T.R. Knight... et d'évoquer les autres "bad boys" ou "good boys" avec qui elle a travaillé au cours de sa jeune carrière (Gérard Depardieu, Steven Soderbergh, Judd Apatow, Jason O'Mara et... la poupée maléfique Chucky !). Elle était toute jolie et toute sympathique.

8 février 2012

Glee [3x 11]

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Michael // 9 070 000 tlsp.

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   Glee est sur la pente descendante, il n'est donc pas étonnant que la production ait décidé de sortir son joker : l'épisode spécial Michael Jackson. Il est d'ailleurs scénarisé par Ryan Murphy, le créateur et producteur (tyrannique parait-il) de la série musicale. Un passage obligé lorsque l'on est un programme qui proclame haut et fort le droit à la différence et que Madonna et Lady Gaga ont déjà servi d'inspiration. D'un point de vue narratif, on s'en sort d'ailleurs mieux que dans les deux épisodes qui leur avaient été consacrées, tout le monde ayant droit à sa petite intrigue qui avance doucement. Y'avait-il un artiste populaire plus "différent" que le "roi de la Pop" ? Du coup, l'audience a légèrement frémi. Et les téléspectateurs ont-ils frissonné ? Moi, pas vraiment. Il y a un numéro que j'ai adoré : le duo Santana/Sebastien sur Smooth Criminal, tout en violons violents. Au-delà de la prestation en elle-même, Naya Rivera a prouvé une fois de plus qu'elle tenait à bout de bras la saison alors que Rachel... reste Rachel et que Sue se fait particulièrement discrète, ce que je ne parviens toujours pas à définir comme une bonne ou mauvaise chose. Concernant le personnage de Sebastian, je suis beaucoup plus tranché : je le déteste. Pas parce que c'est un petit connard imbu de sa personne et fouteur de merde (et violent) mais parce qu'il n'est qu'une redite/variante de Jesse St James, dont la présence avait fini par tourner au ridicule. Lorsque Sebastian n'était qu'une complication pour le couple formé par Kurt et Blaine, il avait un intérêt. Maintenant... Et puis le message sur la violence, pas nouveau dans la série d'ailleurs, était présenté avec aussi peu de subtilité que dans 7 à la maison.

   L'autre passage qui fait son petit effet indéniablement, c'est le solo de Quinn. Tout à coup, on ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment, les auteurs ont décidé de se pencher intelligemment sur son cas. Le répit ne sera sûrement que de courte durée mais c'est extrêmement plaisant de voir Dianna Agron jouïr d'une belle et bonne réplique, très adulte, très mature. C'est peut-être la première fois que le thème de "l'après-lycée" est traité avec autant de pertinence dans la série car dès qu'il s'agit de Rachel et même de Kurt, on tombe dans le niais ou le trop fantaisiste. La suite de la saison sera certainement axée là-dessus puisqu'il faut préparer l'avenir des héros et de la série par la même occasion. A ce stade, tout est possible, mais un départ conjoint du quatuor Rachel/Finn/Kurt/Quinn semble inévitable. Il serait en tous cas le plus logique... Je rajouterai bien Blaine car on n'imagine plus vraiment Kurt sans lui. Et l'inverse aurait-il un quelconque intérêt ? D'autres prestations étaient tout à fait agréables à écouter et à regarder, que ce soit le clip détourné de Scream (d'autant qu'Arty est celui qui a la voix la plus proche de celle de Michael, chez les garçons en tous cas), le classique Bad ou le morphing Black Or White. Et puis proposer quelques morceaux qui sonnent très face B est assez audacieux dans le fond, puisqu'inattendu.

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// Bilan // Glee serait-elle meilleure et plus constante si tous les épisodes étaient écrits par Ryan Murphy, son créateur ? C'est ce que cette pièce consacrée à Michael Jackson tend à prouver. Mais le monsieur est bien trop occupé pour cela. Dommage.

7 février 2012

Smash [Pilot]

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Pilot // 11 500 000 tlsp.

Article paru à l'origine le 22 Janvier 2012

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What About ?

 Des artistes new yorkais aux égos parfois surdimensionnés, qu'ils soient compositeurs, paroliers, chanteurs, chorégraphes, s'unissent pour créer un spectacle musical à Broadway basé sur la vie de Marilyn Monroe. L'occasion de découvrir la mise en place et les coulisses d'un événement d'une telle ampleur, entre une productrice peu commode, une phase de castings compliquée où tous les coups sont permis, des répétitions harassantes... le parcours du combattant commence !

Who's Who ?

 Créée par Theresa Rebeck (New York Police Blues, New York Section Criminelle, Canterbury's Law). Produite par Steven Spielberg. Avec Debra Messing (Will & Grace), Jack Davenport (FlashForward), Anjelica Huston (La Famille Adams), Katharine McPhee (American Idol), Megan HiltyChristian Borle, Brian D'Arcy James, Raza Jaffrey...

So What ?

    Smash est l'une des dernières nouveautés à être lancée cette saison 2011/2012 (The River, Awake, Good Christian Belles... suivront prochainement), et il se pourrait bien qu'il s'agisse aussi de la meilleure de toutes, si l'on met les séries du câble à part (donc Homeland, Enlightened...). D'ailleurs, elle en partage l'exigence, ce qui n'est pas étonnant quand on sait qu'elle a été développée à la base pour Showtime par l'actuel président de NBC. A aucun moment ce pilote ne tombe dans la facilité. Il commence par exemple de manière très sobre, outre la petite "blague" d'ouverture que tout le monde avait malheureusement déjà vu dans les bandes-annonces, en entrant dans l'intimité de Julia, l'une des héroïnes, une quarantenaire mariée, un enfant, qui cherche à en adopter un deuxième, compositrice chevronnée qui a toujours rêvé de mettre en scène la vie de Marilyn Monroe et qui se décide enfin, malgré le mauvais timing, à se lancer dans cette aventure avec son meilleur ami et fidèle collaborateur. On est instantanément touché par son histoire, simple,  réaliste, qui promet de beaux moments de drama que Debra Messing saura soutenir avec talent. Puis les événements s'enchaînent rapidement afin de nous amener à la première phase de casting pour trouver LA bonne Marilyn et, à partir de ce moment-là, ce premier épisode s'emballe et nous dévoile tout le potentiel de la série. 

   On ne le dira jamais assez : il n'y a pas de bon drama sans bons personnages. Ca n'existe pas. Dans ce pilote, aucun ne peut nous laisser indifférent. Vraiment aucun. Et pas juste parce qu'ils sont drôles ou énervants ou touchants. Non, avant tout parce qu'ils vivent, ils existent, ils sont. On pourrait leur reprocher d'être des caricatures, chacun à leur façon, mais existe-t-il un milieu plus caricatural que celui du show business et plus particulièrement de Broadway ? Fantasmés ou réels, ils ont tous quelque chose en eux qui donnent envie de les suivre longtemps dans leur quête de gloire, de reconnaissance, de richesse... et d'amour, surtout d'amour. Même le petit assistant malin que l'on ne voit pas beaucoup a du potentiel. Une bonne partie de ce premier épisode et sans doute de cette première saison -que l'on n'espère pas être l'unique- est centrée sur la rivalité entre Karen, la douce mais pas si naïve débutante incarnée par la fantastique Katharine McPhee, indéniablement une star en puissance qui incarne... une star en puissance, et Ivy, l'expérimentée lassée des seconds rôles qui souhaite qu'on lui laisse enfin la chance de briller. On a forcément une tendance à s'attacher plus facilement à la première, parce qu'on sent qu'elle est profondément bonne et qu'elle ne nous décevra jamais, mais la seconde est très touchante aussi dans sa démarche et sa ressemblance avec Marilyn en fait une candidate idéale. Sauf que l'on sait pertinemment qu'elle est prête à écraser sa concurrente de tout son poids ou de la torturer au cours d'une séance de vocalises extrême, pour décrocher le rôle. Elle pourrait donc faire une excellente bitch, émouvante à ses heures perdues, mais pas une grande et belle héroïne qui fait rêver plusieurs générations de femmes. Le passage chorégraphié exécuté par Megan Hilty et ses danseurs, sous la direction du vilain chorégraphe qui n'est sans doute pas si mauvais dans le fond, avait de quoi faire palir bien d'autres séries et films musicaux. C'était impressionnant ! Les passages chantés, heureusement peu nombreux, étaient eux aussi très réussis, notamment les créations originales qui se mêlent parfaitement aux grands classiques si bien qu'un aficionados des comédies musicales ne saurait pas faire la différence entre les deux. Le montage alterné entre les deux stars en devenir lors de leurs auditions respectives est le meilleur moment de ce pilote, d'une puissance rare.

   J'aurais bien écrit tout un paragraphe sur les faiblesses de Smash mais, pour le moment en tous cas, je n'en vois pas vraiment, si ce n'est qu'elle n'est pas aussi facile d'accès que prévu, ce qui l'empêchera peut-être de rattisser aussi large qu'il le faudrait pour en faire un succès. Je continue alors sur les louanges en évoquant maintenant la réalisation, brillante, les décors, qui mettent bien en avant New York sans en faire des tonnes. La série est bel et bien tournée là-bas et pas en studio à Los Angeles, et ça se sent. Il y a cette vibe indescriptible, cette force, propre à cette ville incroyable. La distribution est parfaite, avec un bon équilibre entre les visages connus et ceux qui sont tout nouveaux pour nous. Je suis particulièrement fan d'Anjelica Huston qui réussit parfaitement son entrée dans le monde des séries ! Elle ne pouvait pas espérer meilleur rôle. Il lui va à ravir et l'histoire de son divorce, peut-être la plus faible de cet épisode s'il fallait en choisir une, intrigue magré tout. On est curieux de voir jusqu'à ce quel point il peut devenir moche. Il mettra de toute façon en péril à un moment donné l'entreprise. Il est vrai qu'en réfléchissant un peu, on sait à peu près ce vers quoi on se dirige, quelles seront les difficultés que rencontreront chacun des personnages, mais cela n'enlève en rien l'envie de découvrir la suite. Comme si, finalement, ce n'était pas vraiment ce qui allait se passer concrétement qui nous intéressait mais l'impact que ces événements auront sur les personnages et sur la comédie musicale.

   Smash est l'Etoile parmi les étoiles de cette saison télévisuelle américaine riche et surprenante. Même les meilleurs pilotes dont l'objectif premier est de poser des bases solides et de donner une idée de ce que la série sera par la suite, réussissent rarement à installer avec autant de facilité et de simplicité leurs personnages. On ne peut qu'applaudir des deux mains !

What Chance ?

 Avec un lancement idéal (après The Voice, elle-même boostée la veille par le Superbowl), Smash est le dernier espoir pour NBC d'obtenir un hit cette saison. D'ailleurs, même si la série ne tournait qu'autour des 8-9 millions avec de bons taux sur les 18/49 ans, ce serait déjà fabuleux, inesperé pour la chaîne. C'est faisable, honnêtement, mais ça va quand même être très difficile...

How ? 

7 février 2012

Once Upon A Time [1x 11]

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Fruit Of The Poisonous Tree // 10 910 000 tlsp.

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   Ah quand même ! On a failli attendre ! Giancarlo Esposito a enfin eu un rôle qui ne se limitait pas à de la figuration dans Once Upon A Time. Un tel gâchis n'était plus tolérable. Sydney entre ainsi dans la lumière avec une surprise de taille : il n'est pas que le miroir de la Reine à Fairy Tale Land, il est aussi et avant tout le génie d'Agrabah, qui nous ramène non plus aux contes de Perrault et de Grimm mais à ceux des Milles et une nuits. Le mélange est intéressant. Cela dit, on peut aussi considérer qu'il est tout simplement le génie d'Aladdin, lui même inspiré de celui des contes orientaux. Peut-être même que le héros au pantalon bouffant sera introduit un jour avec une histoire ayant eu lieu avant la rencontre du génie avec la Reine. Rencontre qui a chamboulé son existence et qui a offert à cet épisode ce ce qu'il nous fallait de rebondissements, plus ou moins prévisibles selon les moments, tant dans le pays merveilleux qu'à Storybrooke. Mais comme d'habitude, on s'amuse quand même beaucoup plus d'un coté que de l'autre. Regina était à nouveau incroyable et on a pu la découvrir pour la première fois avant sa période "dark". Bon, elle était déjà cinglée mais on commence à comprendre un peu mieux ses motivations. Elle a même eu une réaction humaine pendant un court instant. J'ai été beaucoup moins convaincu par le personnage de son père, aux contours très mal définis. Il est présenté comme noble et bon quand ça arrange les scénaristes, et franchement mauvais à d'autres moments. 

   Les querelles entre Regina et Emma deviennent lassantes : Henry en est toujours le centre et le déroulement est toujours le même, jusqu'à la surprise finale qui en est de moins en moins souvent une. Les dialogues aussi sont en mode repeat. Pour le moment, c'est toujours Regina qui gagne à la fin et il semble de plus en plus évident qu'Emma seule ne pourra rien contre la Maire de la ville. L'aide de Mr Gold lui sera donc précieuse dans le future, mais tant qu'elle ne l'acceptera pas, on risque de s'ennuyer ferme. On ne peut pas dire que l'on puisse tellement compter sur les autres personnages à l'heure actuelle, entre Snow White et Prince Charming qui sont coincés dans leur romance tout à fait mignonne mais monotone quand elle n'est traitée qu'en arrière-plan, et l'étrange étranger qui se contente de n'être que ça pour le moment. Il a mis la main sur le livre d'Henry, ce que l'on peut considérer comme une avancée, mais je me demande s'il n'a pas été introduit un peu trop tôt en fin de compte... Je n'ai pas de nouvelle théorie le concernant, ce qui me chagrine un peu. On n'a vraiment pas assez de matière pour se faire tout un film. Il est frustrant ce personnage et la frustration n'a pas toujours du bon, surtout dans une série qui fait ses premiers pas et qui doit encore nous convaincre...

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// Bilan // Le moment est venu pour Once Upon A Time de se montrer plus généreuse, sinon elle va lasser beaucoup plus vite que prévu et gâcher un tel potentiel serait criminel. On est désormais précisément au milieu de la première saison alors... que la fête commence !

6 février 2012

Grey's Anatomy [8x 13]

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If/Then // 9 710 000 tlsp.

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   Le concept du "What If?" n'est pas nouveau et la plupart des séries qui s'y sont essayées ne se sont pas ratées, sans doute car dans l'idée même, il y a quelque chose de suffisamment rafraichissant et sans conséquences pour qu'on puisse se laisser porter facilement. Mais, bien souvent, ces épisodes interviennent plus pour casser la routine et passer le temps que pour véritablement apporter quelque chose et éclairer la situation actuelle. Celui de Grey's Anatomy surpasse les autres car il intervient à un moment important pour l'héroïne, son questionnement est parfaitement légitime au regard de son évolution et il refléte ainsi à merveille l'évolution même du show. Alors, que se serait-il passé si Ellis Grey n'avait pas souffert de la maladie d'Alzheimer, l'obligeant à quitter ses fonctions au Seattle Grace ? 

   Pour commencer, Meredith aurait été une femme... différente. Pas nécessairement plus heureuse puisqu'elle tombe dans les bras d'Alex, le genre de malédiction qu'on ne souhaite à personne, mais elle porte quand même des pulls roses, quoi ! Sa mère l'étouffe, bien sûr, elle l'empêche de grandir par elle-même en lui imposant ses choix et elle dirige l'hôpital de la même manière qu'elle élève sa fille, avec autorité et égoïsme, mais l'incompréhension entre elles et la souffrance semblent être moins fortes grâce à Richard, qui est là pour veiller sur elles deux. Ce que l'épisode va petit à petit faire passer comme message, sans surprise, certes, mais subtilement malgré tout, c'est que le destin est inéluctable : Meredith était faite pour tomber sur un Derek éméché un soir dans un bar, leur histoire ne pouvait qu'exister, Addison ne pouvait que tromper Derek avec Mark, et Mark ne pouvait que "sauver" Little Grey, malgré les tentatives de Jackson, Callie ne pouvait que se tourner vers les femmes, enfin vers une femme... Et tout cela est parfaitement logique. Pensez par exemple à l'influence d'Ellis sur Bailey, incapable de se faire confiance, qui a forcément des répercussions sur ses élèves et notamment sur George, qui a raté ses examens et qui est parti car elle n'a pas su ou cherché à l'aider. C'était d'ailleurs primordial de ne pas rayer purement et simplement Burke, George et Izzie de l'équation. On aurait bien aimé revoir T.R. Knight pour l'occasion d'ailleurs... Bref, qu'on le veuille ou non, on ne peut échapper aux évidences. Tôt ou tard, notre destin nous rattrape. Il est écrit. Tout est écrit. 

   L'intérêt d'un tel épisode, d'un point de vue divertissant, c'est de multiplier les clins d'oeil, les réfèrences... C'est ce qui nous fait le vivre à fond ! Nous les fans, les fidèles parmi les fidèles, en tous cas. Les scénaristes se sont donc éclatés, que ce soit dans les situations -Alex qui trompe Meredith avec... April !!!!- dans les dialogues -le "Oh, Just Shoot Me Now" de Percy, dans la réalisation et la playlist -certaines chansons sont reprises du pilote, dont le fameux Into The Fire de Thirteen Senses, ainsi que certaines scènes- et dans l'apparence des acteurs, la palme revenant bien entendu à la sublime coupe de cheveux de Cristina ! C'était l'occasion aussi pour certains acteurs de jouer dans un registre un peu différent.

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// Bilan // Contrairement à la parenthèse musicale de la saison dernière qui n'était pas une franche réussite -c'est peu de le dire- cet épisode spécial de Grey's Anatomy dans un univers alternatif tenait vraiment la route de bout en bout, tantôt fun tantôt émouvant, et il aurait même mérité d'être en deux parties, histoire de creuser davantage les histoires de chacun même si le focus principal était évidemment Meredith. Un bel exercice de style en somme !

4 février 2012

Tueurs En Séries [Episode du 3 Février 2012]

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Au programme cette semaine : "The Office" bientôt désertée - Katherine Heigl au micro - Susan Sarandon dans "The Big C", Shirley MacLaine atterrit à "Downton Abbey", David Arquette visite "Cougar Town" - La bataille de Belles et des Bêtes va commencer - On répond à vos questions : "Game Of Thrones", "Once Upon A Time", les projets SF à venir - Notre hommage à "Chuck" en 10 mots-clés - HBO nous vend encore du rêve dans sa dernière vidéo promotionnelle...


3 février 2012

Journal de bord : sur le tournage d'"Alcatraz" [Jour 3]

Jeudi 2 Février – Day Three

 

 

   En ce deuxième et déjà dernier jour de visite du tournage d’Alcatraz, le maître-mot aura été « patience ». Alors que nous avions rendez-vous à 11h pour repartir en direction des North Shore Studios, un email très matinal nous a annoncé que le départ était repoussé à 14h pour des raisons de logistique : les tournages de la veille se sont terminés à 1h du matin et du retard a été pris dans la préparation des décors du jour. Du coup, Sarah Jones et Jorge García filment une scène extérieure sur le parking d’une école maternelle tandis que les techniciens s’affairent dans tous les sens pour maquiller la fausse prison. Et moi, je comate devant les talk-shows débiles pour ménagères désespérées avant de me dégourdir les jambes sur Granville Street et Robson Street, lieux privilégiés pour faire du lèche-vitrine à Vancouver. Je m’aventure même du coté de la marina où je découvre grâce à un soleil étonnamment toujours présent une magnifique vue sur les montagnes enneigées qui entourent la ville. Puis 14h sonne finalement et l’aventure reprend !

 

[Lire la suite sur AlloCiné]

 

 

 

 

 

 

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