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Des News En Séries, Le Blog
7 janvier 2010

White Collar [Pilot]

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Pilot // 5 4oo ooo tlsp.

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What About ?

L'association inattendue entre un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu'il poursuit depuis des années ! Quand Neal Caffrey s'échappe d'une prison de haute sécurité pour retrouver son amour perdu, l'agent du FBI Peter Burke l'arrête à nouveau. Pour éviter de retourner en prison, Neal propose à son rival une solution alternative : sa liberté en échange de son aide pour traquer d'autres criminels... (AlloCiné)

Who's Who ?

Le héros de White Collar est incarné par le charmant, très charmant même, Matthew Bomer. Les fans de Chuck le connaissent bien, les quelques personnes qui ont suivi Traveler il y a quelques années aussi. On retrouve à ses cotés Tim DeKay, un ancien de Carnivàle qui était également dans la courte mais excellente série de HBO Tell Me You Love Me. Cette fois, sa femme n'est pas interprétée par Ally Walker mais par l'éternel Valérie Malone de Beverly Hills et inoubliable Kelly de Sauvés par le gong : Tiffani Thiessen ! Elle abuse toujours du fond de teint, quitte à être orange, mais on l'aime aussi pour ça. Le copain gay de Carrie dans Sex & The City est devenu le copain mystérieux de Neal dans White Collar. La bouille de Willie Garson me fait toujours marrer. Et puis dans le pilote, un des agents du FBI est interprété par Marsha Thomason (Las Vegas, Lost) mais elle a malheureusement disparu dès le second épisode pour être "remplacée" par Natalie Morales, dans un autre rôle. Pourquoi ? Parce que son personnage était une lesbienne et ça n'a visiblement pas plu à la chaîne. No comment.

So What ?

  White Collar, c'est la série typique de la chaîne du câble USA Newtork. Elle est fondue dans le même moule que Monk, que Psych, que Burn Notice ou que son succès de l'été dernier, Royal Pains. Le slogan de la chaîne est clair : "Characters Welcome" ("Personnages bienvenue"). Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce ne sont pas les intrigues bouclées qui rythment chaque épisode qui comptent mais les personnages. Ils sont extrêmement sympathiques, ils sont amusants et ils permettent d'offrir un divertissement de qualité, léger mais sans nous prendre pour autant pour des andouilles.

Evidemment, la subtilité, ce n'est pas le genre de la maison. Surtout quand il s'agit d'installer une histoire. Tout est gros, absolument pas crédible et peu original mais c'est le cap obligatoire à passer pour installer les personnages et la formule immuable du show. Le fil-rouge, puisqu'il y en a un, consistera en une quête interminable pour retrouver la bien-aimée de Neal qui s'est volatilisée. Tout comme Monk cherchait à percer le secret du meurtre de sa femme. Au niveau de l'ambiance, grâce à un hasard des plus improbables, Neal se retrouve à cohabiter avec une riche veuve et sa fille dans un manoir luxueux. Et elle lui offre même une garde-robe sacrément classe en supplément. C'est vrai que là où il est, son mari n'en a plus besoin. A peu de choses près, l'atmosphère est la même que dans Royal Pains sauf qu'on a troqué la vue sur la mer contre une vue imprenable sur la skyline de New York. C'est plus urbain mais l'argent est toujours là. Il faut bien faire rêver la ménagère. A ce propos, le choix de Matthew Bomer pour incarner le héros est très judicieux. Les téléspectatrices bavent sur lui pendant que les maris matent les nanas bien roulées de la série. C'est vrai que Neal a tout du gendre idéal. Il est charmant, il est drôle, il est rudement rusé et il a un culot monstre. Il ne manquerait plus qu'il soit bon amant ! En gros, il pourrait devenir vite très énervant. Peter, c'est un peu son contraire. Il n'est pas moche et gros et con et peureux et lâche mais il est plus proche du mari de la fameuse ménagère que du mannequin qui la fait craquer dans les pages lingerie homme de La Redoute. L'assocation de deux, c'est un festival de piques et finalement de bonne humeur contagieuse. L'alchimie est immédiate entre les deux comédiens et on peut même étendre cela à l'ensemble du casting qui fonctionne vraiment bien. On regrette que certains personnages soient peu exploités mais il ne s'agit que d'un pilote (de 58 minutes quand même !!). 

En bref, White Collar manque d'ambition, pour le moment en tous cas, mais elle possède un capital sympathie très fort et ne peut que faire passer un bon moment à qui tombe dessus. Car oui, l'inconvénient, c'est qu'elle ne fait pas vraiment partie de ces séries que l'on dévore et dont on ne raterait pour rien au monde un épisode. Mais quand on s'ennuie, ça détend assurément !


// Bonus // Un petit trailer, comme d'hab' !

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6 janvier 2010

Brothers & Sisters [4x 11]

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A Bone To Pick // 10 78o ooo tlsp.

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   Quitter les Walker pendant quelques semaines, c'est un peu comme quitter sa propre famille. Au début, ça nous fait du bien. On change d'air, on voit autre chose. Et puis très vite, elle nous manque. Le moment du retour est toujours émouvant car on est sacrément heureux de les retrouver. Ce 11ème épisode de la saison 4 de Brothers & Sisters semble clôre un chapitre qui aura été parfaitement maîtrisé de bout en bout et absolument bouleversant aussi. Le cancer de Kitty est en voie de rémission. Je ne pense pas que l'on nous sortira la carte de la rechute tout de suite, peut-être même jamais. Cela ne veut pas dire que dès le prochain épisode, Kitty sera sur pied, les cheveux longs et blonds comme les blés, prête à faire un retour fracassant en politique. Mais elle est vivante, mariée (deux fois même !), maman d'un adorable petit garçon. Calista Flokhart devrait pouvoir se reposer un peu maintenant et elle l'a bien mérité. Elle a été impeccable et promis, la campagne "An Emmy For Kitty" arrive ! Et puis, parce que je ne l'ai peut-être pas suffisamment souligné : Rob Lowe aussi a été excellent. Tous d'ailleurs. Ce n'est pas pour rien que la série possède l'un des meilleurs castings actuellement toutes séries confondues. Malgré la lourdeur des événements, les scénaristes ont trouvé le moyen de nous faire rire à travers une aventure passée de Kitty qui "refait surface" et qui va bien détendre ses frères et sa soeur. Comme d'habitude, tout paraît naturel. Les rires, les larmes. Impressionnant de justesse !

   Si la plupart des intrigues secondaires sont mises en sourdine provisoirement (Sarah et son Luc, la conception du futur bébé de Kevin et Scotty, le mystérieux Simon de Nora qui ne donne pas de nouvelles...), Ryan revient enfin au centre de toutes les attentions puisqu'il est celui qui sauve Kitty à travers un don de möelle épinière. Comme par hasard, c'était le seul donneur compatible ! Le but recherché est évidemment de ré-intégrer le personnage dans la série. Il est censé être régulier et il n'apparaît que 10 secondes tous les trois ou quatre épisodes. Il fallait bien justifier son salaire ! Mais c'est surtout le meilleur moyen pour lui offrir une place à part dans le coeur des Walker et lui permettre peut-être, sur le long terme, de l'intégrer définitivement. J'ai beau être le premier à trouver ça facile et pas subtil pour deux sous, je ne peux m'empêcher d'adhérer. J'aime bien ce personnage à la base et je détestais ce qu'il était devenu. Il reste cependant un problème, et de taille : sa trahison à Ojaï Food ! J'ai beaucoup aimé l'approche de Holly pour le faire avouer. C'était un geste humain, quasi-bienveillant, et c'est dommage qu'il n'ait pas su attraper la balle au bond. Pas sûr qu'elle reste aussi compréhensive. Les réactions chez les Walker devraient être diverses et variées mais je compte sur Nora pour le défendre. Dans un an, je suis sûr qu'il fera partie intégrante de la famille et de la série et l'on ne pensera même plus à ses débuts difficiles. Seul point négatif : les prestations de Luke Grimes sont honnêtes mais rien de renversant.

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// Bilan // Au risque de me répéter : à nouveau un épisode brillant et bouleversant !

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5 janvier 2010

The "Lost" Supper

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5 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 11]

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If... // 15 35o ooo tlsp.

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   Pour son retour après la courte trève hivernale, Desperate Housewives nous revient sur un exercice de style assez courant dans le monde des séries télévisées et qui permet de casser la routine. Suite au fameux crash sur Wisteria Lane, que je préfère appeler "incident aérien" d'ailleurs, les héroïnes s'imaginent à travers de brèves séquences ce à quoi leurs vies auraient pu ressembler si elles avaient fait d'autres choix et si leur destin avait été différent. Souvent, ce genre d'épisodes n'apporte rien et n'est qu'une pause dans la narration. C'est ce que je craignais pour Desperate et finalement, les scénaristes ont réussi à faire avancer les intrigues de chacun en même temps, même si tout est sans surprises.

   J'ai d'abord envie de commencer par le dernier "what if?", celui de Lynette, qui était remarquable. La prestation tout en sobriété de Felicity Huffman a contribué à sa réussite. Alors que ses jumeaux sont entre la vie et la mort, Lynette s'imagine qu'ils sont sauvés mais que l'un d'entre eux est handicapé à vie. Elle va alors devoir se battre avec Tom pour aider son fils à grandir malgré son handicap et toutes les difficultés que cela engendre au quotidien. Elle sera chaleureusement remerciée lors de la remise des diplômes de celui-ci quelques années plus tard. Le discours était très émouvant. J'avoue qu'il m'a fait verser une petite larme. Ce petit bijou de quelques minutes est la preuve, s'il en fallait une, que les scénaristes et les acteurs de la série peuvent être très à l'aise dans le drama pur. Cela sonnait juste, c'était assez réaliste. Pourquoi ne pas user de cette corde sensible plus souvent ? D'ailleurs, cette intrigue aurait pu être une "vraie" intrigue sur plusieurs épisodes si les auteurs l'avaient voulu. On aura peut-être à la place quelque chose de tout aussi intéressant : Lynette perd un de ses deux bébés. Il va donc falloir surmonter cette perte et ne pas en faire pâtir l'enfant restant. Enfin il n'est pas encore né... C'est un sujet grave qui mérite d'être traité avec sérieux pour une fois. Il suffit de le vouloir !

    Pour contrebalancer avec ces scènes qui ne sont pas d'une folle gaieté, avouons-le, c'est Gaby qui a pour mission de nous faire rire ! Son "what if?" à elle est un peu ridicule puisqu'elle s'imagine que si Celia a été sauvée lors de l'accident, c'est parce que Dieu a un plan pour elle. Elle essaye alors de lui trouver un don, qu'elle n'a vraisemblablement pas, et fait passer ses frustrations à travers elle. Au point qu'elle se retrouve au bout de vingt-ans avec une grande fifille au bord de la crise de nerfs si elle n'arrête pas tout de suite ses délires ! En plus de ça, Carlos l'a laissée tomber et Juanita ne lui donne pas souvent de ses nouvelles. Très vite, ce qui s'annonçait drôle devient donc pathétique et la transformation d'Eva Longoria en mamie plus que grisonnante n'est pas des plus réussies. L'intrigue la plus faible de l'épisode, clairement.

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   Du coup, Susan aussi tente de nous amuser ! Puisque Karl est lui aussi entre la vie et la mort, elle s'imagine ce que sa vie aurait pu être si elle était restée avec lui. J'ai aimé que l'on ne nous ré-invente pas le personnage de Karl pour l'occasion. Il est resté fidèle à lui-même et a continué à la tromper à tour de bras. Madame s'est réfugiée dans la bouffe et a grossi à vue d'oeil. Le coup du personnage qui devient énorme, on nous le fait tout le temps. C'est devenu un classique depuis Monica dans Friends (même si dans ce cas précis, elle ne l'est pas devenue, elle l'était !). Ca marche toujours, le minimum syndical de rires est assuré. Pas de quoi se relever la nuit pour autant puisque ça ne va pas plus loin que ça !

  Karl toujours est au centre des toutes les attentions et pour cause : il meurt ! Comme je le disais lors de la review précédente, suite au cliffhanger, les scénaristes étaient dans une impasse : soit ils tuaint Karl, soit ils achevaient Orson. On a d'un coté un personnage qui a encore des choses à offrir et qui a beaucoup apporté à Bree en ce début de saison 6 et de l'autre un personnage devenu embarrassant, qui a perdu de tout son intérêt depuis plus d'un an. Le choix aurait donc dû être vite fait mais c'était sans compter la logique Marc Cherryenne ! Adieu la Bree sexuellement libérée, souriante, re-bonjour à la momie qui porte sur ses épaules tout le malheur du monde. Que vont-ils bien pouvoir faire d'un Orson paraplégique (qui finira sans doute par être un miraculé) et d'une Bree au bout du rouleau ? J'ai peur. En attendant, sur la fin du "what if?" lorsque Bree, qui a quitté Orson pour vivre pleinement sa passion avec Karl à ses risques et périls, apprend la mort de son ex-mari dans la solitude la plus complète, une belle émotion s'est dégagée. Il aurait fallu qu'il s'agisse de la réalité et non d'un rêve pour que cela soit vraiment bon et c'est un peu tout le problème de l'épisode : le "what if?" est plus intéressant que la réalité...

   Pout terminer, tandis que Katherine n'est pas convier à la fête, Angie nous dévoile une petite part de son mystère. Elle s'appelle en réalité Angela De Luca et, contrairement à ce qu'on pouvait imaginer et contrairement aux habitudes, ce n'est pas elle la psychopathe. C'est la personne qu'elle fuit depuis des années. Elle a tué un homme accidentellement, c'est vrai, mais ce n'est pas la vraie raison de sa cavale. Je dois bien reconnaître que pour le moment, cette intrigue sait rester... intriguante ! Le passage au tribunal était déchirant et en même temps trop classique pour que l'on soit vraiment touché.

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// Bilan // Cet épisode un peu spécial de Desperate Housewives privilégie le drama pur à la comédie et c'est à la fois rassurant et rageant de voir que les scénaristes tiennent encore la route dans ce domaine. C'est un chemin qu'ils n'empruntent plus que très rarement désormais et c'est pourtant essentiel à la série, un de ses ingrédients de base. Quelques belles scènes sortent du lot tandis que d'autres sont passe-partout et/ou prévisibles. La suite ? On risque de retomber dans la routine mais on en parlera le moment venu !

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4 janvier 2010

The Prisoner (2009)

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   Michael, un New-Yorkais qui vient de démissionner, se réveille au milieu du désert et tombe sur un homme à l'agonie chassé par des hommes en noir. Perdu, il marche jusqu'à se retrouver dans "Le Village", un endroit aux allures paradisiaques où les habitants ne portent pas de prénoms mais des numéros. Il va très vite comprendre qu'on ne le laissera pas partir. Et puis, pour aller où ? Il n'y a plus rien d'autre que "Le Village"...

   Lorsque ITV, chaîne britannique, et AMC, chaîne du câble américain (Mad Men, Breaking Bad), s'attaquent ensemble à une des séries les plus cultes, Le Prisonnier, cela donne un remake sous forme de mini-série de six épisodes absolument fascinant mais qui peine, malgré toutes ses qualités, à convaincre. Les acteurs ne sont pas à blâmer, ils sont formidables. Ian McKellen en tête ! Il interpréte l'inquiétant Numéro 2, chef du "Village", un idéaliste prêt à tout pour faire de son rêve une réalité, son rêve étant celui de fuir la réalité pour créer un autre monde, entre inconscient et subconscient. Sa folie est poétique et ce monde qu'il appartient est à son image. Noyé dans le désert infini, "Le Village" est un savant mélange entre Disneyland et son mythe des années 50 éternelles; un oasis tel un mirage; un Miami de retraités de tout âge; une banlieue américaine extrême, où tout n'est que ligne droite et obéissance aveugle, une cage dorée; un paradis d'enfer. L'arrivée de Michael, devenu Numéro Six, va bouleverser toutes ses certitudes et le forcer à mener une guerre psychologique qui transformera son image presque divine en celle d'un tyran sans foi ni loi. Jim Caviezel, le Jésus de La Passion du Christ, incarne la lutte intérieure de Numéro Six à la perfection. Celle qui tombe amoureuse de lui et qui se fait manipuler par Numéro Deux jusqu'à la torture psychologique, Numéro Trois-Cent-Treize, est jouée par Ruth Wilson, une anglaise qui a beaucoup de talent et dont on entrendra sans doute reparler. Et puis il y a bien-sûr le fils de Numéro Deux, Numéro Onze-Douze, qui croit en la révolte de Numéro Six et qui tient à découvrir la vérité sur "Le Village", quitte à en payer le prix. Il est incarné par Jamie Campbell Bower, bientôt à l'affiche des deux derniers volets au cinéma d'Harry Potter. Tous sont excellents, tous habitent leurs personnages avec force et conviction.

   Mais d'où vient le problème alors ? De l'idée même du remake ?  Pour être franc, je n'ai jamais vu la série Le Prisonnier. Mon jeune âge n'est pas une excuse. Les DVD existent. Je ne me lancerais donc pas dans un petit jeu des comparaisons qui serait de toute façon stérile. De ce que je sais, de ce que j'ai lu et de ce que j'ai compris, les auteurs de cette version 2009 ont su transposer les enjeux de l'original à notre époque avec un certain succès. Certains thèmes du Prisonnier sont malheureusement éternels, d'autres sont inscrits dans le contexte de l'époque, la Guerre Froide. Il était donc logique d'utiliser cette fois l'Amérique post-11 Septembre. A ce titre, les Tours translucides que Numéro Six distingue au loin, par-delà le Désert, sont les fameuses Twin Towers de New York qui, même dans cet autre Monde, sont présentes, à la fois sublimes et menaçantes. Mais il est impossible de les atteindre. L'explosion qui coûtera la vie à Lucy, la fille dont Michael est tombé amoureux avant de partir en voyage, est une représentation à petite échelle du crash dans le World Trade Center. C'est dans tous ces petits détails qui veulent dire beaucoup que la mini-série dévoilent toute son intelligence et tout son intérêt. De la même façon, les dialogues sont tous à écouter avec la plus grande attention car ils ont un sens, ils vont au-delà même des mots. Cela requiert évidemment une implication forte du téléspectateur, qui n'est pas facilitée par quelques parasites.

   Le vrai problème de The Prisoner 2009, c'est qu'elle tarde trop à se dévoiler. Le montage par exemple, très étrange, schizophrénique, ne prend tout son sens que dans le dernier épisode. Avant cela, il passe pour un simple délire de réalisation, presque une prétention pour complexifier le récit inutilement. Il faut réussir à passer outre et savoir être patient car le téléspectateur est récompensé à la fin. Contrairement à la série originale, la plupart des réponses à nos questions nous sont données au bout du chemin. La lenteur des événements n'aide pas non plus. Il y a clairement ceux qui se laisseront envoûter par l'atmosphère, le charme des lieux et la présence des acteurs, et ceux qui n'y verront qu'ennui mortel et mystère à outrance. Je ne suis pas certain que les auteurs soient à blâmer. Ils ont pris le risque de ne pas être dictatique, quitte à faire fuir une partie du public. C'est un choix. C'est courageux.

So What ?

  De par sa complexité et ses multiples niveaux de lecture, The Prisoner 2009 ne peut qu'être une oeuvre controversée, qui aura de nombreux détracteurs et tout autant de fans dévoués. Je me place du coté de ceux qui ont aimé se perdre dans les labyrinthes du "Village" et qui pensent qu'une deuxième immersion est nécessaire pour comprendre. Un beau voyage dont le départ et l'arrivée sont les moments les plus forts.


// Bonus // Une bande-annonce pour se rendre compte de la beauté des images :

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3 janvier 2010

Ciné Top 2009

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L'intégralité des critiques sont à découvrir ou redécouvrir dans la rubrique CinéBox.



1- La Route de John Hillcoat

"Sombre, apocalyptique, superbe et bouleversant : aucun autre film cette année n'a su me captiver autant. Il a offert à Viggo Mortensen son plus beau rôle. Une de ces oeuvres qui vous marque à jamais et qui laisse des traces."


2- Gran Torino de Clint Eastwood

"L'un des meilleurs films d'Eastwood, peut-être même le meilleur. On croyait tout savoir de lui, il nous a prouvé le contraire. Déjà un classique !"



3- Antichrist de Lars von Trier

"Un prologue superbe, qui aurait presque pu se suffire à lui-même. Puis une peinture naturaliste troublante en perpétuelle évolution jusqu'à la destruction. Charlotte Gainsbourg ose tout et va au-delà même des espérances. Un film qui mérite mieux que la polémique qu'il a engendré.


4-Là-haut de Pete Docter & Bob Peterson

"Un grand bol d'air frais, un voyage poétique au pays des rêves. Jamais une scène d'un film d'animation ne m'avait autant ému depuis... la mort de la maman de Bambi ! Inoubliable !"



5- Good Morning England de Richard Curtis

"Un hymne rock'n'roll à l'insouciance et à la liberté, qui va jusqu'au bout de l'absurdité pour nous amuser. Le divertissement le plus jouïssif de l'année !



6- (500) jours ensemble de Marc Webb

"L'histoire d'une histoire d'amour ou la comédie romantique originale et décalée que l'on attendait depuis... que le genre existe ! Les acteurs ont un charme fou et nous embarquent sans niaiserie dans cette aventure simple et touchante avec un naturel désarmant."


7- Boy A de John Crowley

"Une émotion constante, sur le fil; un réalisme parfois sordide mais jamais tire-larmes; un héros qui nous hante et que l'on pardonne, nous."



8- Welcome de Philippe Lioret

"Après 'Je vais bien ne t'en fais pas', Lioret prouve à nouveau qu'il sait toucher là où ça fait mal. Réaliste et pudique, ce film aurait dû réveiller les consciences. Quelques mois plus tard, rien n'a changé. Il a le mérite d'exister pour ne pas oublier."

Sur un sujet pas si éloigné mais de l'autre coté de l'Atlantique, Frozen River n'a pas démérité.


9 ex-aequo - Les Noces rebelles de Sam Mendes / Away We Go de Sam Mendes

"Deux films du même réalisateur, sortis la même année et complémentaires. Le premier est dramatique, déprimant mais magnifique, le second est léger, amusant et plein d'espoir."


10- Les Vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller

"Le portrait tout en finesse d'une femme complexe et attachante, incarnée par la divine mais trop rare Robin Wright Penn. De nombreux seconds rôles qui brillent par leur justesse, de Keanu Reeves à Monica Bellucci en passant par Julianne Moore. "

Mention spéciale à Avatar, que j'ai vu après avoir réalisé ce classement mais qui y aurait eu sa place sans aucun doute !

Classement réalisé pour AlloCiné - Dossier "Remember 2009"

2 janvier 2010

Music Mix [Octobre-Novembre-Décembre 2009 / Part.2]

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Tous les titres en gras sont en écoute dans le lecteur Deezer de la colonne de gauche


lady_gaga_the_fame_monster_pochettes_L_1LADY GAGA // THE FAME MONSTER  44030377

   Il y a eu deux phénomènes musicaux cette année : Susan Boyle et Lady Gaga. Deux styles radicalement différents. La mamie anglaise m'inspire une certaine sympathie, mais c'est la cinglée des dancefloors qui l'emporte haut-la-main ! Elle élève l'excentricité au rang d'art. Même si l'on aimerait que sa musique soit aussi barrée que sa personnalité et ses tenues, elle offre de la dance pop de qualité et aligne logiquement les tubes. The Fame était un peu faible, en dehors des gros tubes justement, cet album-supplément lui en apporte encore un peu plus ! Les huit nouveaux titres sont excellents, on a même droit à Speechless, qui nous permet de découvrir une autre Gaga, émouvante. Le duo avec Beyoncé est dispensable tant on a l'impression de l'avoir déjà entendu mais il n'est pas désagréable. Contrairement à un Mika déjà mort artistiquement, j'ai l'impression que Lady Gaga est là pour un moment. Et tant mieux ! Elle a du talent, une belle voix, un univers, elle soigne chacune de ses prestations : elle a tout d'une grande ! Il ne lui manque plus qu'un peu d'expérience. Comme on ne sait toujours pas, un an après, qui elle est vraiment et quel est son vrai visage, on a sans doute encore beaucoup à découvrir...

Le Meilleur : Bad Romance, Monster, Dance In The Dark, Alejandro.

Le "Pire" : Telephone.   


Nelly_Furtado___Mi_Plan_Official_Album_CoverNELLY FURTADO // MI PLAN  44030376

   Attendue au tournant après le succès planètaire de Loose, Nelly Furtado a opté pour une voie surprenante mais qui ne m'étonne pas d'elle. Elle a délaissé les sons enivrants de la team Timbaland pour revenir à ses racines et offrir un album de chansons en espagnol, qui manquent un peu de caractère, c'est vrai, mais qui sont authentiques. Même si j'ai adoré la Nelly de la période Loose, je retrouve avec Mi Plan celle dont je suis tombé amoureux il y a quelques années. Plus sincère mais toujours solaire. Bien que cet album soit sorti dans le monde entier, il s'adresse clairement à la communauté hispanique avant tout grâce à des collaborations pas très parlantes pour qui n'en fait pas partie. C'est dépaysant, les mélodies sont belles et se retiennent facilement mais rien n'est addictif. On se lasse même assez vite. Une bonne mise en bouche en attendant le prochain album anglais qui ne saurait  tarder et qui, j'espère, ne sera pas bâclé. J'aimerais dans l'idéal quelque chose dans l'esprit de Folklore mais je ne me fais pas trop d'illusions. Cela restera son chef d'oeuvre !

Le Meilleur : Màs, Mi Plan, Silencio, Manos al aire, Feliz Cumpleano.    

Le Pire : Fuerte, Suficiente Tiempo.


bv000028NOLWENN LEROY // LE CHESHIRE CAT ET MOI  44030376

   De tous les Star Academyciens et toutes les Nouvelle Stars, Nolwenn Leroy a toujours été ma préférée. Avec ce troisième album, elle suit davantage les traces d'Elodie Frégé en proposant quelque chose de plus intimiste, sans doute trop pour rencontrer un large succès, mais qui a le mérite de lui ressembler plus que jamais. Sa voix se suffit presque à elle-même, elle n'a pas besoin de tas d'artifices pour faire passer son émotion. Les cordes, très présentes, sont superbes. Les textes sont simples mais poétiques malgré quelques maladresses. Utiliser l'imagerie d'Alice au pays des merveilles n'est pas d'une grande originalité mais ça correspond tout à fait à l'univers qu'elle s'est créée depuis son deuxième album, à la fois enfantin et excentrique. Les trois titres en anglais me donnent envie de croire que si elle le voulait et si on la laissait faire, elle pourrait se faire une petit place à l'étranger... Le gros défaut de Le Cheshire Cat et Moi, c'est qu'il manque singulièrement de tubes. Une suite de jolies petites balades mais ça ne va pas au-delà. C'était presque réussi. Mais quelle classe !

Le Meilleur : Cauchemar, Faut-il faut-il pas ?, Le Cheshire Cat, Mademoiselle de la gamelle, Textile Schizophrénie.

Le Pire : Feel Good, Valse au sommet.


norah_jones_the_fallNORAH JONES // THE FALL  44030377

   J'ai toujours été attiré par la musique de Norah Jones sans jamais en tomber follement amoureux. Peut-être parce que son premier album, hormis quelques titres, était super chiant, et que j'ai suivi la carrière des suivants de loin. Je suis complètement passé à coté du précédent album par exemple. Je ne saurais dire si The Fall est meilleur mais ce qui le différencie, c'est un glissement de plus en plus prononcé du jazz à la folk. Les riffs de guitare ont été préférés au piano et débutent chaque morceau. On peut dire que musicalement tout se ressemble, mais il s'en dégage une atmosphère toujours très apesante et de plus en plus sensuelle ! Certaines paroles m'ont d'ailleurs presque étonné pour du Norah Jones. Elle se lâche et je ne vais pas m'en plaindre. L'ensemble est également plus enjoué, plus positif finalement. Sa voix a beau être superbe, il n'y aucune prise de risques de ce coté-là. Peu de variations qui contribuent à plomber un peu l'ambiance. 

Le Meilleur : Chasing Pirates, Young Blood, I Would'nt Need You, Even Tough.

Le Pire : Back To Manhatten, Man Of The Hour, Stuck.


rihanna_rated_r_coverRIHANNA // RATED R  44030376

   Pas facile pour Rihanna de faire suite à l'album de tous les succès, Good Girl Gone Bad. Elle a voulu ne pas refaire la même chose, elle a eu raison. Mais ce qu'elle a essayé de faire n'est pas à la hauteur des espérances. Elle a laissé tomber les sons R'n'B pour quelque chose de plus rock et a abandonné les propos de minette pour parler de ses douleurs, les mêmes qui ont été exposées dans la presse à scandales pendant de longs mois. J'aurai voulu un album dans l'esprit de Disturbia, torturé mais dansant et efficace. Torturé, Rated R l'est. Dansant et efficace, pas tellement malgré quelques exceptions notables. Trop de balades peu inspirées, une voix trop imparfaite, des mélodies pauvres... Les défauts sont nombreux. Mais parmi les qualités, on peut dire qu'une certaine sincérité se dégage de tout ça, un peu d'émotion aussi. Peut-être que la énième réédition dans un an avec dix titres supplémentaires vaudra le coup ! En attendant, on devra se contenter de l'excellente esthétique de ses clips, plus forts que les chansons elles-mêmes. Tout cela ne m'empêche de considérer Rihanna différemment de la plupart de ses consoeurs. Elle a le truc en plus qui lui permettra peut-être de durer...

Le Meilleur : Stupid In Love, Cold Case Love, Rude Boy, Wait Your Turn, Te Amo.

Le Pire : The Last Song, Rockstar 101, G4L, Hard.


shakira_she_wolf_coverSHAKIRA // SHE WOLF  44030375_p

   Depuis son premier album en partie en anglais, qui était aussi son premier succès planêtaire, Laundry Service, Shakira n'arrive pas à retrouver grâce à mes yeux. Je la trouve de moins en moins naturelle, de moins en moins intéressante. Elle perd à chaque nouvel album ce qui faisait son charme et ce qui la différenciait des autres. Le son du premier single She Wolf était pourtant prometteur mais tout le reste est terriblement décevant, pas inspiré du tout et la production laisse souvent à désirer. Ce n'est pas aussi propre et recherché que ce que peut faire Timbaland par exemple, pour comparer ce qui est comparable. Elle essaye tant bien que mal de garder une touche latino mais c'est plus factice qu'autre chose, l'impression qu'elle se sent obligée de toujours caser un petit quelque chose qui sonne musique du monde, histoire de. Puis le mélange hispaniquo-arabisant-bollywoodien n'est pas très convaincant, en plus d'être lourd. Quant à sa voix, je ne la supporte en plus. Elle n'est pas agréable à l'oreille, surtout en anglais à vrai dire. Ressortent deux-trois titres moyens, dont on se contente faute de mieux. Absence totale de balade à la Underneath Your Clothes, grave erreur. Je ne dirai rien sur ses prestations télé, qui se limitent à un mouvement de bassin et un secouage de seins. Shakira, ce n'est plus pour moi. 

Le Meilleur : She Wolf, Men In This Town, Did It Again.

Le Pire : Gypsy, Why Wait, Spy (peux pas m'empêcher de trouver ses digressions nasales ridicules).

2 janvier 2010

Dollhouse [2x 09 & 2x 10]

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Stop Loss // The Attic

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   A croire que c'est à la demande de Joss Whedon que les derniers épisodes en date de Dollhouse ont été diffusés par deux. A chaque fois, ils se répondent et se complètent parfaitement. Pourtant, ce n'est qu'une envie de la FOX de s'en débarrasser au plus vite. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la réplique suivante d'Echo : "Maybe in 2010. Who knows for how long we've been off the air ?" Stop Loss était un épisode décevant qui n'a que pour seul intérêt de construire les bases de The Attic, qui est lui énorme ! Mais je vais quand même en parler un peu.

   Après avoir centré un épisode sur Sierra il y a quelques temps, les scénaristes ont eu la bonne idée d'en dédier un à Victor, ou devrais-je dire Anthony. Malheureusement, très vite, la grande histoire de la série le rattrappe et la petite sienne est mise au second plan. De toute façon, le background qu'on lui invente n'est pas très intéressant. Victor est un personnage que j'adore quand il se glisse dans la peau d'un psy barré, qu'il se retrouve par inadvertance coincé dans le corps d'une jeune fille en chaleur ou qu'il tente une imitation très réussie de Topher, mais quand il est lui même, il n'est qu'un simple soldat traumatisé. On en a vu d'autres ces dernières années et ça commence à me gonfler. De plus, il se réduit toujours à son amour pour Sierra, tout comme Sierra se réduit à son amour pour lui. Ils sont super mignons ensemble, très attachants, cela m'a fait de la peine de les voir séparés, mais c'est un peu dommage d'en revenir toujours à cela. En dehors de Victor, il est toujours agaçant de voir combien Echo fait ce qu'elle veut maintenant. Le fait qu'elle puisse accéder à n'importe quellles de ses empreintes est plus une facilité scénaristique qu'autre chose. Cela permet de faire avancer les choses considérablement et de la sortir de toutes les situations difficiles en un clin d'oeil. A coté de ça, Adelle reste un personnage profondément antipathique. Pas parce qu'elle est soudainement devenue méchante, juste parce que l'on n'a pas su nous justifier habilement tout ce revirement de situation, qui s'annule d'ailleurs à l'épisode suivant. Cela constitue à la fois un rebondissement énorme et une quasi-incohérence...

   Le second épisode commence là où le précédent s'est arrêté : Echo et tous ses amis sont envoyés dans The Attic, cet endroit dont on a souvent entendu parler mais qui restait un mystère. En général, quand on nous fait miroiter quelque chose d'énorme, le résultat n'est pas à la hauteur des espérances. On en attend trop. Curieusement, je n'ai pas ressenti la moindre déception en découvrant ce qu'était vraiment ce lieu. J'étais à mille lieux d'imaginer ce croisement entre Matrix et Eternal Sunshine Of The Spotless Mind. Le concept était super casse-gueule mais il a été parfaitement expliqué et pas une seconde de l'épisode n'était ennuyeuse ou à jeter : prenant du début à la fin ! Je serais même presque tenté de dire qu'aucun personnage n'a été énervant et/ou inutile. Pourtant, à bien y réfléchir, Boyd n'a pas fait grand chose. Mais c'est le seul ! Nous avons donc d'un coté Echo, Sierra et Victor, rejoints par le zombie Dominic, qui doivent faire face à leur pire peur. Et de l'autre, Topher et son assistante qui doivent trouver un moyen de redonner vie à Ballard. Missions réussies dans les deux cas, non sans mal. La première va permettre, si j'ai bien tout compris, d'éviter les événements d'Epitaph One (mais je crois que je n'ai pas tout compris !), et la deuxième nous laisse avec une interrogation : qu'a du sacrifier de Ballard Topher pour qu'il "ressuscite" ? C'est devenu une doll, ok, mais il y a vraisemblablement autre chose. Il ne peut pas avoir perdu son intelligence en tous cas. Elle n'a jamais existé. Quant à Adelle, après ses déboires alcooliques, elle reprend du poil de la bête et compte bien faire tomber Ranssom de l'intérieur avec sa petite armée fraîchement formée. Parfaitement excitant !   

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// Bilan // Que ça fait du bien de sentir que les scénaristes de Dollhouse se lâchent complètement maintenant que la pression de l'audience n'existe plus (a-t-elle jamais existé ?) ! Chaque épisode nous offre sa tonne de rebondissements, avec plus ou moins d'efficacité, et le deuxième de cette salve était tout simplement le meilleur de la série, au-dessus même d'Epitaph One. Un régal qui nous ferait presque regretter la fin imminente de la série. Qui l'eut cru ?


// Bonus // Coup de coeur pour le titre qui illustre la fin de The Attic : il s'agit de "No, I Don't Remember" d'Anna Ternheim.

1 janvier 2010

En 2010, je souhaite...

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Chers amis, je vous souhaite à mon tour une bonne année 2010. Parce qu'on est d'accord que nos vies, ici, on s'en fout un peu, je vais surtout vous souhaiter le meilleur en matière de séries ! Et puis, l'un dans l'autre : si vous n'avez ni une bonne santé, ni du travail, ni même un peu d'amour, les séries sont là pour combler le vide. En attendant... So enjoy !

Avant d'énoncer mes voeux sériels pour 2010, en voici un concernant le blog : j'espère que vous continuerez à être toujours plus nombreux à venir me rendre visite quotidiennement. On a beau dire que les chiffres ce n'est pas le plus important, ça fait toujours chaud au coeur de les voir parfois ! Merci à tous pour votre fidélité. La barre des 400 000 pages vues a été dépassée et le cap des 300 000 visiteurs n'est plus très loin. ^^


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2010 sera Lost ou ne sera pas ! Ultime saison d'une série culte qui s'est fait une place dans le cercle très fermé des meilleures séries de tous les temps. J'attends le 2 Février, jour de diffusion du Season Premiere comme le messie et je suis en même temps rempli d'appréhension : la fin sera-t-elle à la hauteur ? Il y aura des déçus, c'est sûr. J'espère juste ne pas en faire partie. Je souhaite que le Series Finale fasse l'unanimité mais je sais que c'est impossible ! Quoiqu'il arrive, les anti-Lost de la première heure seront là pour crier au scandale de toute façon... Inutile de dire que Des News En Séries rendra hommage à la série comme il se doit.

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En 2010, il est des causes perdues que je soutiendrais encore et toujours, jusqu'au dernier souffle. Marin Frist (Men In Trees), Eli Stone, Samantha -Who?- Newly et bien d'autres me remercient encore de là où ils sont, le cimetière des séries. Les prochains à les rejoindre ne partiront pas sans que je défende leur cause car je suis un peu le Don Quichotte de la sériephilie. Oui oui ! Ca ne sert à rien mais c'est pas grave. Je souhaite donc que la résidence de Melrose Place ne referme pas ses portes cette année. C'est trop bête, on avait plus connu d'aussi bon guilty-pleasure depuis des lustres ! La qualité est croissante, Amanda Woodward est de retour... La CW pourrait faire preuve d'un peu d'humanité merde ! Quant à ABC, elle a produit un miracle une fois, pourquoi pas deux ? Qui aurait imaginé à la fin de la saison passée que Better Off Ted obtiendrait une saison 2 ? Je milite avec force pour une saison 3 parce que c'est une des rares comédies actuelles qui fait preuve d'originalité, qui est vraiment drôle et qui possède un peu de fond en plus. Et puis Jay Harrington et Portia de Rossi sont irrésistibles et c'est une raison suffisante.    

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En 2009, on a vu naître des séries françaises de qualité. En 2010, il faut que les chaînes poursuivent sur cette voie. On est déjà assurés d'avoir une saison 2 de l'excellente Pigalle, La Nuit mais il se pourrait bien qu'il faille attendre 2011, voire 2012, pour la voir à l'antenne ! Décourageant. En revanche, pour une saison 2 de L'Internat, je crois qu'il n'y a plus d'espoir. Les audiences n'ont pas été bonnes, M6 cherche à comprendre le pourquoi du comment de cet échec. La raison est simple : mauvais choix de programmation et manque de promotion (internet ne suffit pas). Espérons que ça leur serve de leçon mais pourquoi se faire des illusions ? Rageant. Chez TF1, on prépare un remake des Ripoux. Autant dire qu'ils n'ont rien compris. Navrant. La chaîne française à surveiller en 2010, c'est Arte ! Les Invincibles arrivent en Mars et c'est une bonne série. Une saison 2 a d'ores et déjà été tournée. Je vous en reparlerais bientôt. Elle a d'autres projets alléchants. Espérons que le public réponde présent ou que, le cas échéant, Arte ne s'en préoccupe pas plus que ça. Allez, un jour la honte d'être français nous quittera quand il s'agira de comparer nos séries à celles des autres et ce jour est proche !

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En 2010, je suis prêt à poser une bombe à l'Academy des Emmy Awards si les votants ne sont pas foutus de nommer Calista Flockhart ! Oubliée chaque année, alors que ses collègues Sally Field et Rachel Griffiths récoltent une nomination de temps en temps (là ou aux Golden Globes), elle est victime d'une terrible injustice inexplicable ! Vu ses prestations dans les dix premiers épisodes de la saison 4 de Brothers & Sisters, c'est l'année ou jamais ! Je lancerais bientôt la campagne "An Emmy For Kitty", c'est promis. Puisque j'en suis à évoquer les injustices, il serait de bon ton d'ouvrir les yeux et de se rendre compte que 30 Rock n'est plus la meilleure comédie du moment ! Modern Family se doit de tout rafler aux prochaines cérémonies de récompenses. Dans le même genre, merci m'sieurs-dames les votants, on a compris que Mad Men était un excellent drama. On pourrait peut-être offrir la chance à une autre série de se distinguer, non ? Big Love ? Breaking Bad ? Dexter ? Les séries d'exception ne manquent pas pourtant !

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Et puis en vrac, je souhaite que 2010 ne soit pas une année sans David E. Kelley. Ce demi-dieu de la télévision, créateur et producteur de séries cultes (Ally McBeal, Picket Fences, Boston Public, Boston Legal, The Practice...), a été absent tout au long de 2009 et ce fut douloureux. Rendez-vous compte : cela faisait 22 ans qu'il n'avait aucune série de son cru à l'antenne ! On peut remercier une fois de plus NBC qui, en refusant le projet alléchant Legally Mad (Kristin Chenoweth et Loretta Devine quoi !), a perdu toutes ses chances de retrouver un semblant de crédibilité à mes yeux. // En 2010, je souhaite que les éditeurs DVDs se retirent les doigts du cul et nous permettent de voir ou revoir du culte et encore du culte. Je veux les Golden Girls, Côte Ouest, Melrose Place, American Dreams, Picket Fences (!), Northern Exposure ou encore Malcolm en zone 2 ! // En 2010, je souhaite qu'on arrête la mode des remakes. Ca commence à bien faire ! On ne touche pas à Dallas, on ne touche pas aux Drôles de Dames et on arrête de croire que le public est impatient à l'idée de découvrir une nouvelle version de Hawaï Police d'état ou Les Rues de San Francisco ! // En 2010, je veux la mort de CBS. Ras-le-bol des Experts, des Esprits Criminels et par-dessus tout du succès insolent et inexplicable de NCIS ! Comment peut-on espérer de l'originalité quand on voit qu'il n'y a que ces séries toutes fondues dans le même moule qui marchent ? Dans le même genre, ce serait bien que American Idol perde de sa suprêmatie. Combien de séries ce mastodonte a-t-il tué ? Beaucoup trop ! Sans parler des audiences de Lost qu'il sabotera jusqu'au bout !


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Pour terminer, voici mes résolutions séries de l'année 2010 : enfin me remettre à True Blood ! C'est un projet qui m'anime depuis un bon bout de temps mais je n'arrive pas à sauter le pas. J'ai honte. // Davantage me tourner vers les séries autres qu'américaines. La Grande-Bretagne a une offre de plus en plus intéressante, j'amerais prendre le temps de me pencher sur les cas de Being Human et How Not To Live Your Life, entre autres. Dans un autre style et en provenance du Canada, Being Erica a toutes les chances de me plaire. // Mon intégrale d'Alias commence à prendre la poussière. Quand est-ce que j'aurais le temps de la dévorer ? Il va falloir le trouver ! Il en faudra aussi pour les intégrales de Boston Legal et Battlestar Galactica qui encombrent franchement mon disque dur... // Je termine avec une résolution que je ne saurais pas tenir : dire moins de mal de Desperate Housewives (ça ne tient qu'à Marc Cherry...) et arrêter les séries qui m'agacent comme Californication ou Cougar Town. Je dois surmonter ma curiosité ! J'ai bien réussi avec Heroes après tout (et sans regret).   

Et vous, quelles sont vos attentes pour 2010 et vos bonnes résolutions ? (je vous en souffle une : laisser plus de commentaires sur le blog ;-) ).

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