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Des News En Séries, Le Blog
17 mars 2008

Critiks Récap' [Du 11 au 17 Mars]

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(Cliquez sur les étoiles pour es citiques complètes)

LOST [4x o7] Ji Yeon dnesblog4starsjj0B

Men In Trees [2x 11] Home, Seized Home dnesblog4starsjj0B

Breaking Bad [1x o7 Season Finale] A No Rough Stuff Type Deal dnesblog4starsjj0B

Le dernier épisode de cette courte première saison se révèle un peu plus léger qu’à l’accoutumée, ce qui n’est pas déplaisant. Quelques scènes drôles: la réunion de parents d’élèves qui se transforme en envie irrépressible de faire l’amour, la visite de la maison de Jesse au moment où ils fabriquent de la drogue dans la cave et la cleptomanie de la sœur de Skylar qui est traité sur un ton léger. Le cancer de Walt ne paraît presque pas pour une fois, il tousse à peine par exemple. De ce point de vue là, c’est le jour et la nuit entre l’épisode précédent et celui-là, pas très crédible même si on nous annonce que la chimio semble faire son effet. A part ça, la partie trafic de drogue était plus digeste que d’habitude. On sent que Walt prend de l’assurance et qu’il commencerait presque à prendre du plaisir à faire tout ça … Espérons que la série soit renouvelée pour une seconde saison.

The Return of Jezebel James [Pilot + 1x o2] dnesblog3starsmq2B

Dirt [2x o2] Dirty, Slutty Whores dnesblog3starsmq2B

Après un départ raté, Dirt remonte la pente avec un épisode relativement convaincant. Lucy n’a pas changé, on se demande même finalement qu’elle était l’intérêt de la faire presque mourir. Elle en pince toujours pour Holt, elle est toujours vicieuse dans le travail tout en respectant sa propre ligne de conduite (qui reste très discutable). N’est-ce pas un peu facile de reprendre à son compte les scandales de nos stars favorites de ces derniers mois pour en faire des storylines ? Je me pose vraiment la question. D’un coté c’était sympa à suivre et amusant mais de l’autre, on se dit qu’ils ne sont pas foulés. On pastiche donc le passage éclair de Paris Hilton -oops, Milan Carlton !- en prison, ainsi que la vidéo qui a fait le tour de youtube d’un David Hasselhof complètement bourré. Ils ont plutôt bien cerné le personnage de Paris Hilton en tous cas. Ils ne l’ont pas présentée comme une simple idiote mais comme une véritable femme d’affaire, bien plus intelligente qu’on ne le croit. Par contre, leur twist final, qui lui vient tout droit de la tête des scénaristes de la série, est too much. Celui de Jimmy Darby est attendu mais pas mal. A part ça, finalement, j’aime bien le petit nouveau. Je me demande avec qui il va fricoter en premier ? Lucy ou Willa ? Pour finir, on notera un nouveau générique, plus sympa que le précédent qui était vraiment raté mais bon, les séries du câble nous ont habitué à meilleurs génériques …

Lipstick Jungle [1x o6] Take the high road dnesblog3starsmq2B

J’ai plutôt apprécié cet épisode mais il y a une chose qui commence vraiment à m’énerver: pourquoi ne nous explique-t-on pas clairement où travaillent Nico et Wendy. Ok, Nico travaille pour un magazine, Bonfire, et Wendy pour une production de films. Jusqu’ici je croyais qu’elle travaillait dans le même building, mais visiblement c’est bien plus compliqué que ça. Ou alors je n’ai rien compris. Quel est le lien entre elles en ce qui concerne le prequel d’Harry Potter ? (Une idée complètement ridicule d’ailleurs, ils auraient mieux fait de simuler un auteur inconnu que ce truc invraisemblable). Ce qui était culotté, c’est de rendre Nico presque mauvaise. Elle a grillé la priorité à Wendy, c’est une vilaine fille qui trompe son mari, elle fait passer un sale week-end à sa meilleure amie … Malgré tout ça, je l’aime quand même. Je la comprends un peu. Ce que je comprends moins, c’est qu’elle ne divorce pas, tout bêtement. Elle n’a plus du tout l’air amoureuse de son mari alors à quoi bon ? Vu qu’il doit la tromper aussi, c’est ce qui va finir par arriver de toute façon. Wendy manque d’empathie envers Nico. Elle la juge un peu trop à mon goût. En plus, dans l’épisode précédent, elle la défendait face à Victory … Pas très logique. En parlant de Victory, sa storyline était beaucoup trop liée à Joe pour être intéressante. L’homme est de plus en plus détestable (une chambre séparée pour madame !!) et tout cet argent qu’il déverse n’importe où est à vomir. Il plombe l’ambiance tout le temps. On retiendra surtout de cet épisode l’engueulade entre Wendy et Nico, très forte !

Eli Stone [1x o7] Heal the Pain dnesblog2starslc1B


La grève va commencer à se faire moins sentir à partir de cette semaine avec les retours d'How I Met Your Mother, The Big Bang Theory, The Riches (début de la saison 2) et la toute nouvelle Miss/Guided. Et je ne cite que les séries dont je vais faire une review. Pour la liste complête des retours, rendrez-vous sur le forum Des News En Séries ! N'hésitez pas à vous inscrire et rejoindre les 2oo membres. Bonne semaine sérielle à tous !

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16 mars 2008

Eli Stone [1x o7]

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Audience: 6 92o ooo.

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Première fois que je m'ennuie véritablement devant un épisode d'Eli Stone. Et la raison est très simple: cet épisode était semblable à du pur legal drama. Pas de scène chantée. L'apparition de George Michael était beaucoup trop courte. Quelques visions d'Eli réduites à leur strict minimum (même si les effets spéciaux sont toujours très réussis). Et la vie personnelle des uns et des autres, qui est une part importante du show, n'a pas non plus été énormément abordée. Si ce n'est qu'un triangle amoureux est en train de se créer entre Eli, Taylor et Maggie. Mais comme on le sentait venir depuis quelques temps, ça ne suffit pas encore à piquer notre intérêt.

On suit toujours l'affaire relative à un joueur de baseball qui aurait tué l'amant de sa femme et coach de l'équipe adverse. Ce n'était déjà pas bien passionnant la dernière fois, mais là, je crois bien que c'était pire. L'affaire avance à tous petits pas. En temps normal, cela aurait pû être rêglé en 1 épisode. Mais pour on ne sait quelle raison, les scénaristes ont choisi de faire durer cet arc sur plusieurs épisodes. Avec une affaire plus intéressante, pourquoi pas ? Mais là ... Matt et Keith forment un duo dysfonctionnel qui ne tient pas toutes ses promesses. On est dans l'affrontement parmanent et aucune émotion ne se dégage de tout ça. C'est froid. A la fin de l'épisode, rien n'est encore rêglé et ça fait vraiment chier.

L'autre "cas" de l'épisode est un peu plus intéressant. Un jeune garçon demande l'aide d'Eli pour assigner en justice un hopital où sa mère est morte et qu'il tient pour responsable. Eli ne pouvant s'occuper de l'affaire seul depuis que Jordan l'a renié, il s'adjoint l'aide de Maggie. Cela va être l'occasion de la voir pour la première fois à la barre et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas douée. C'est à se demander parfois si elle a choisi la bonne voie. Eli est obligé de lui souffler tout ce qu'elle doit dire et elle se ridiculise. Au début, j'aimais bien son personnage. Mais je me demande de plus en plus ce qu'elle vient faire là. Ca ressemble à une mascarade. Comment a-t-elle pû être diplômée ? On sent bien que grâce à Eli, elle va progresser et c'est d'ailleurs le cas à la fin de l'épisode. Elle remporte le procès mais un peu par hasard en fait. Disons qu'elle a eu une fulgurance. C'était pas trop tôt ! L'implication du frère d'Eli, Nate, dans toute cette affaire était intéressante. Ca amenait un petit plus au personnage. Il a menti à son frère sciemment. Le secret médical joue pour beaucoup là dedans mais quand même ... Cette affaire a également permis à Eli de regagner un bureau, plutôt sommaire, et son assistante Patti ! Finalement, c'était facile. A la fin de l'épisode, Jordan apprend à Eli et Taylor qu'ils vont devoir faire équipe pour une prochaine affaire ! Ca promet.

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// Bilan // Un épisode qui sonne beaucoup trop Legal Drama et pas assez Eli Stone. On s'ennuie pas mal et on stagne.


// Bonus // Voici une superbe affiche-promo de la série !

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15 mars 2008

The Return of Jezebel James [Pilot + 1x o2]

Audiences: 3 17o ooo & 3 25o ooo.

dnesblog3starsmq2B

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Est-ce que deux soeurs que tout opposent peuvent vivre sous le même toit sans s'entretuer ? C'est la question posée par cette nouvelle sitcom de la FOX. Sarah est une femme d'une tentraine d'années brillante, sexy et optimiste. Elle édite des livres pour enfants et vit une relation "amoureuse" avec un businessman mais ne veut pas que les choses deviennent trop sérieuses. Frappée par la solitude et le temps qui passe beaucoup trop vite, elle se rend compte qu'un enfant serait le bienvenu dans sa vie avant qu'il ne soit trop tard. Malheureusement, au cours d'un rendez-vous chez le gynécologue, elle apprend qu'elle est stérile. Elle va alors imaginer un stratégème un peu tordu, visant à ce que sa soeur, qu'elle n'a pas vu depuis un petit moment et avec qui elle ne s'entend pas du tout, devienne sa mère porteuse. Coco est une rebelle, un peu baba cool. Elle partage ses nuits avec le chien d'une copine qui lui offre généreusement son canapé pourri. Quand sa soeur lui fait cette proposition, elle refuse d'abord, avant de se dire que ce deal pourrait les arranger toutes les deux.

Dans le rôle de Sarah, Parker Posey, beaucoup plus habituée au cinéma (Superman Returns, Les lois de l'attraction, The Eye ...), excellente. Son personnage est très vivant, très drôle, un peu décalé, un peu fou, peut-être parfois trop d'ailleurs. Dans le rôle de Coco, Lauren Ambrose, que l'on prend un pied monstrueux à retrouver puisque l'on ne l'avait plus vue depuis Six Feet Under. Son personnage est très proche de celui de Claire, le même état d'esprit, la même rebelle attitude. On est donc pas dépaysé, l'actrice non plus. A l'écriture, on retrouvre la maman de Gilmore Girls, Amy Sherman-Palladino. Et on reconnaît bien son style. Particulièrement dans les dialogues assez percutants et vifs. Ce trio de femmes signe donc une sitcom plutôt sympathique, qui après deux épisodes se cherchent encore un peu. Le pilot est efficace tandis que le second épisode est sympa sans plus. Même si Sarah est un personnage réussi, elle est un peu lourde. Ou alors c'est Parker Posey qui en fait trop. On aimerait la sentir un peu plus simple et naturelle de temps en temps. D'autant que le coté émotionnel semble parfois vouloir prendre le dessus sans vraiment y arriver. En fait, le principal problème de la série, c'est son format ! Pourquoi avoir fait de cette histoire somme toute assez originale, une sitcom ? Une dramédie aurait sûrement mieux convenue. Amy Sherman-Palladino aurait pu aller un peu plus loin et ne pas simplement survoler les situations et la psychologie des uns et des autres. Ce format est trop restrictif et c'est bien dommage. Malgré tout, The Return of Jezebel James reste un agréable divertissement, qui ne devrait pas durer longtemps d'ailleurs puisque la FOX a choisi de la diffuser dans une période creuse, dans une case vide de télespectateurs en général, soit le vendredi. Profitons des 7 épisodes que composent cette première (et peut-être dernière) saison.

15 mars 2008

LOST [4x o7]

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Audience: 12 o8o ooo.

dnesblog4starsjj0B


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Cette saison est décidément pleine de surprises ! L'introduction des flash-forward aura été l'occasion de nous mener en bâteau régulièrement. Cette fois, nouvelle forme de narration : un mélange de flashbacks (pour Jin) et de flash-forwards (pour Sun). Evidemment, on ne s'en rend compte qu'à la toute fin de l'épisode malgré plein d'indices que l'on ne comprend que rétrospectivement. Par exemple, Jin possède un portable 1ère génération type télécommande. Sur le plasma de Sun (est-ce que ça existait avant 2oo2-2oo3 ? Pas sûr) passe un épisode d'Exposé, souvenez-vous ! La série dans laquelle jouait Nikki. Celle qui a été enterrée vivante avec son mec ! Et puis le vendeur du magasin de jouet fait réfèrence à l'année du dragon, soit 2oo1. Ou 2o12. Mais Sun n'attend pas son bébé depuis 8 ans ! Pendant tout l'épisode, je sentais bien que quelque chose clochait, d'autant que dans leurs précédents centrics, on les voyait toujours ensemble. Mais je n'arrivais pas à savoir quoi. C'est vraiment plus sympa de regarder un épisode quand on ne sait strictement rien de ce qui va arriver. On se laisse porter et on savoure.

Une fois de plus, les scénaristes ont réussi à nous plonger dans le doute le plus total. What the fuck with Jin ? Mais avant d'en parler plus longuement, centrons nous sur Sun. C'est un de mes personnages préfèrés, je ne vous le cache pas. Sous ses airs de ne pas y toucher, c'est une femme extrêmement complexe. Elle a l'air fragile mais combien de fois nous a-t-elle surpris !? Suffit de prendre l'exemple de Colleen sur qui elle a tiré de sang-froid. Il y aussi toute l'intrigue autour de son adultère mais ça déjà, malheureusement, c'est plus commun. Un truc qui me gène quand même, c'est qu'à chaque fois que quelqu'un demande à Sun si Jin est bien le père de son enfant, elle ne répond pas du tac-o-tac. Elle prend toujours quelques secondes de réflexion puis assure que c'est bien Jin le père. Comme si elle mentait. Je suis toujours partagé entre la croire et douter. Avec tout ce qui se passe pour elle dans l'épisode, je me dis que non, elle ne peut pas avoir menti mais sait-on jamais ? En tous cas, Yunjin Kim est magnifique. La scène de l'accouchement m'a paru très réaliste. D'ailleurs, le bébé ne sort pas tout propre comme dans certaines séries (et c'est un indice qui ne trompe jamais sur une série ! "Bébé tout propre à la sortie, mauvaise série." Proverbe Lullabybien) L'arrivée d'Hurley et la dernière scène au cimetière qui en découle était poignante, je n'ai évidemment pas pu retenir mes larmes.

Mais alors c'est là que les questions se posent !!! Il est inscrit sur la tombe de Jin comme date de décès 22 Septembre 2oo4, soit la date du crash. Que doit-on comprendre par là ? Qu'il est mort sur l'île (donc prochainement dans la série) et que du coup, il est considéré comme mort aux yeux du monde entier comme les 3oo (et des poussières) autres passagers ?  Lui est-il arrivé autre chose au moment du départ de l'île ? En tous cas, a priori, il ne fait pas parti des Oceanic 6. On en a donc à ce jour 5: Jack, Kate, Sayid, Hurley, Sun. Aaron serait en fait le 6ème ? Tout ça pour dire que la mort de Jin risque de rester un mystère pendant encore quelques épisodes. Je pense vraiment que les circonstances du départ des Oceanic 6 vont être extraordinaires. On peut raisonnablement penser que ce sera pour le season finale. Claire séparée de son fils, Jin de sa femme et de sa future fille, Ji Yeon. Il reste toujours la possibilité qu'il soit coincé sur l'île mais pas mort. Ce qui me dérangerait dans cette théorie, c'est que la peine de Sun perdrait en crédibilité. Elle semble vraiment en dueil et pas en train de se dire "On se retrouvera". Et Hurley confirme cette impression. C'est vraiment troublant et ça ne peut que nous donner encore plus envie de voir la suite. N'oublions pas que le père de Sun a sûrement à voir avec toute cette histoire, comme tous les pères de la série ... Avant que j'oublie ! La scène avec Bernard, pendant la partie de pêche, n'était probablement pas anodine. Enfin le dialogue surtout. Il parle à Jin de karma, de bonnes et de mauvaises décisions ... Non, ça ne peut pas être anodin. C'était sympa de voir Bernard en tous cas. Re-enfin avant que j'oublie (comme quoi l'épisode est encore très dense !), Juliet m'a épaté une fois de plus ! Elle n'a peur de rien. Elle raconte tout à Jin sur l'adultère de Sun de façon à ce qu'elle reste sur le camp (elle veut partir du coté de Locke). Même si la méthode est discutable, le fait est que ça a marché. Juliet est vraiment un personne très fort.

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Après un épisode de pause, nous revoilà sur le cargo. J'avoue que c'était parfois destabilisant de passer de la plage au cargo. Pas évident de gérer tout ça. D'ailleurs cette fois, rien sur le camp de Locke (ce pauvre Miles a toujours sa grenade dans la bouche ??). Ce qui était vraiment très bon, c'est que l'atmosphère sur le cargo est vraiment très particulière. Déjà, avec Minkowski la fois dernière, c'était bizarre. Mais là, c'est pire ! On rencontre enfin Regina (jouée par Zoe Bell !!) et deux minutes après, elle se suicide en plongeant enchaînée dans l'océan. Deux minutes avant elle lisait un livre à l'envers. Est-elle elle aussi touchée par les effets secondaires de l'électro-magnétisme ? Est-ce l'île qui empêche les boaties de s'approcher ? Flippant en tous cas. Le gentil Frank Lapidus est parti faire un tour en hélicoptère, là aussi, c'est étrange. Il ne se dirige probablement pas du coté de l'île donc où ? Et pour quoi faire ? Qui est-ce qui s'amuse à taper dans les tuyaux et pourquoi ? Est-ce du MORSE ? Beaucoup de questions se posent. Et j'aime ça, moi.

Le moment fort, c'est sans aucun doute le grand retour de Michael, en pauvre soufifre. On savait très bien depuis longtemps que l'espion de Ben ne pouvait être que lui, peut-être que les scénaristes auraient pu faire en sorte de ne pas nous parler de l'espion de Ben avant. La surprise de retrouver Michael aurait été bien plus grande ! Bon en même temps, Harold Perrineau est crédité au générique depuis le début de la saison ... Je suppose qu'ils n'ont pas eu le choix. Pour le moment, on apprend strictement rien de l'histoire de Michael. Le prochain épisode servira probablement à cela pusiqu'il s'appelle "Kevin Jonhson", son nouveau pseudo en somme. Rien sur Walt mais je pense que l'on ne le reverra pas tout de suite dans la série. Il ne doit pas être sur le cargo de toute façon. Et puis on rencontre enfin le Capitaine ! Gault, c'est son nom. L'a pas l'air commode. Mais par contre, il est bavard. En deux secondes, il indique que c'est Charles Widmore le commanditaire de cette expédition ! C'était même trop facile. Il l'a sûrement dis intentionnellement mais dans quel but ? Pour faire réagir Desmond ? Au fait, on sait maintenant pourquoi Naomi avait une photo de Penny et Desmond ! Gault indique aussi que c'est Ben qui a maquillé le crash en accident. Michael a écrit "Don't trust the captain", ben je crois qu'au contraire, il faut le croire ! Michael est la voix de Ben quand il écrit ça. Donc il ment ... Autre détail à noter sur le cargo, cette tâche de sang sur le mur d'une des pièces. D'où vient-elle ? On peut s'attendre à une réponse au prochain épisode je crois.

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// Bilan // Un épisode très fort émotionnellement, très dense aussi en termes de nouvelles questions posées et petits indices distillés dans l'épisode, qui paraissent anodins au premier abord mais qui prendront sûrement de l'importance prochainement (la tâche de sang, la folie de Regina, la tombe ...) Une fois de plus, la narration est bouleversée et ça relève du génie !

13 mars 2008

Men In Trees [2x 11]

mitbancw8Home, Seized Home

Audience: 5 62o ooo.

dnesblog4starsjj0B


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Ah la vie à deux ! ... Tout un programme que découvre Marin puisqu'elle emménage, comme promis à l'épisode précédent, avec son Jack ! En début d'épisode, on nous laisse croire pendant trois secondes que c'était un rêve et qu'il n'en est rien mais c'était juste une petite ruse. Z'aime bien quand on nous fait tourner en bourrique comme ça. La bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas Marin qui part habiter chez Jack mais Jack qui vient habiter dans la coquette demeure de Marin. Ca m'aurait fait de la peine de ne plus revoir ce charmant endroit. Evidemment, le bonheur des débuts va vite faire place à l'aigreur parce que vivre à deux c'est pas facile. Non non non. On ne nous épargne pas les clichés mais en même temps, c'est tellement vrai ! Marin et Jack se lavent les dents ensemble mais aucun des deux n'ose cracher en premier (pardonnez-moi l'expression). Et puis ils se battent quant à la décoration de la maison. Jack, en bon gars d'la ferme, compte bien exposer tout un tas de petites merdes affreuses dans le salon. La palme revient à cet immonde truc de beauf qui pulule un peu partout: le poisson qui bouge (Je ne sais pas comment ça s'appelle précisément mais regardez la capture d'écran plus bas, vous comprendrez). Et puis Jack se couche tôt, très tôt ! 9h3o du soir. Horrible. Et puis il adore débrancher tout ce qui est branché par respect pour Dame Nature. Il a raison sur ce point. Sauf qu'il débranche le PC de Marin et qu'elle perdu du coup l'article qu'elle a passé la nuit à écrire ! Cette gourgandine fait tomber l'ordi dans le lac quelques minutes plus tard ! Sa petite crise d'hystérie était marrante et le conseil de Cash à Jack n'a pas été inutile: elle se sent beaucoup mieux et se calme si elle enfile une robe de chambre. C'est étrange mais bon. On évoque évidemment les poils dans la douche et les cheveux dans la baignoire, classique. Ca se voit quand même que la série est majoritairement écrite par des filles pour des filles. Elles s'en sortent bien mieux que les mecs qui en prennent pas mal pour leur grade. En même temps, elles n'ont pas tort.

Jane is back ! Ah, ce que je l'adore ! Finalement, le fait qu'elle soit à New York permet de la voir malgré tout. Et la transition Elmo/New York passe très bien. Un plan de la skyline et le tour est joué. Le mariage (le vrai) de nos deux tourtereaux est annoncée et Jane aimerait que le Times choississe le petit texte qu'elle a écrit pour l'annoncer. Pendant ce temps là, "the plow guy" devient "the garbage man" ! Sam cherche du boulot et il ne trouve qu'un job de poubellier (enfin d'éboueur quoi). Du coup, Jane n'est plus très chaude à l'idée d'annoncer dans le quotidien le plus lu de New York qu'elle va se marier à un éboueur. Ok, c'est un peu horrible mais n'oublions pas que Jane est super smart au départ. Sa venue à Elmo l'a bien changé, certes, mais les bons vieux réflexes on ne les perd pas si facilement. Tout est bien qui finit bien: Sam fait publier l'article dans le quotidien d'Elmo et notre Jane est aux anges. 

Patrick et Annie vont finir par se remettre ensemble, on les fait discrétement se rapprocher depuis l'épisode précédent. Patrick se découvre une passion pour l'aviation, comme son père donc, et Celia n'est pas du tout d'accord pour que Buzz le laisse voler aussi librement (le coup du coupage de moteur en plein vol était assez flippant, il faut bien l'avouer). Le thème de Celia qui couve trop son fils qui a pas moins de 26 ans, c'est du vu et revu dans la série. Mais ça passe bien. Malheureusement, et de façon très surprenante puisque l'on est pas habitué à ça dans Men In Trees, alors que Patrick vole sur une chaise grâce à des ballons jaunes (Crazy hum ?), Celia ne regarde pas bien la route et a un accident. On ne sait pas s'il est grave mais je sens que c'est l'événement déclencheur qui va permettre à Patrick de recouvrer (au moins paritiellement) la mémoire. Pas bête.

A part ça, Ben et Theresa se tuent à la tâche afin de concevoir un bébé. Il y a plus désagréable comme tâche. Le problème c'est qu'il faut attendre que madame ovule. Et monsieur doit arrêter la bière et se mettre au jus d'orange parce que ça aide les petits mutants à l'intérieur de ses coucouilles à avancer pus vigoureusement. Mignon. Mai s'immisce un peu dans toutes les storylines avec l'humour et l'hystérie qui la caractérise ! Cute.

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// Bilan // Tout à fait le genre d'épisode qui a fait la renommée (enfin pour le peu de gens qui la connaisse) de la série. Léger, rigolo, un peu facile et tendre (Cherchez l'intrus). Le cauchemard de Jack à la fin de l'épisode ne laisse présager rien de bon pour la semaine prochaine.

 

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12 mars 2008

Qui êtes vous ? [5o ooo visites !]

Aujourd'hui, le blog a dépassé le cap des 5o ooo visites en 9 mois ! Je ne sais pas si c'est beaucoup mais ce chiffre me plaît bien. Alors merci à tous !!

C'est l'occasion d'en apprendre un peu plus sur vous, chers visiteurs, à travers quelques petites questions ! Et n"hésitez pas à faire des suggestions en commentaires sur des choses que vous aimeriez trouver sur le blog ... ThX.



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11 mars 2008

Everwood

retrobanci6

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Everwood

Everwood, c'est une petite ville des Etats-Unis, cachée derrière les montagnes, un peu à l'écart du reste du monde. Everwood, c'est une petite série américaine, méconnue du grand public, un peu à part dans le monde de la télévision. C'est la série que l'on a envie de garder pour soi, celle qui se mérite. En France, il faut être un sériphage pour la connaître. Sa diffusion a été calamiteuse. Pourtant, tout avait si bien commencé ... (soupir) France 2 a diffusé la première saison de la série au rythme d'un épisode par semaine, chaque dimanche. La série étant dédiée à un public familial, c'était parfait. Oui mais voilà: l'audience n'a pas été au rendez-vous et la série est partie aux oubliettes. Bon nombre de télespectateurs ont du l'oublier sans même la regretter. Puis France 3 s'est rappelée de son existence. Alors elle a décidé de la diffuser chaque jour de la semaine, en début d'après-midi, à l'heure où seuls les retraités et les chômeurs sont en mesure de tomber dessus. Evidemment, ce fut une fois de plus une déception d'audience. Du coup, la diffusion s'est à nouveau arrêtée au dernier épisode de la saison 1 (si mes souvenirs sont bons), laissant le télespectateur sur un suspense insoutenable: Colin va-t-il survivre à son opération ? Puis plus rien. Pas même une sortie DVDs de prévue. C'est un peu triste de se dire que le destin de la série en France aura été bien sombre. Et puis en même temps, certains bijous sont destinés à rester dans l'ombre ...

Everwood est à mi-chemin entre plusieurs univers. C'est une série familiale avant tout mais pas dans le genre de 7 à la maison, pour prendre le pire exemple qui soit. C'est aussi une série médicale, quoi qu'on en dise, même si cet aspect s'est peu à peu atténué au fil des saison. C'est une série pour ados aussi puisqu'un grand nombre de ses personnages ont moins de 2o ans. En somme, c'est une série de feu WB, qui a enfanté quelques perles rares (Dawson, Gilmore Girls, Buffy contre les vampires ...), quelques navets aussi (Charmed, Smallville, Tarzan & Jane ... fans des séries sus-citées, ne m'insultez pas en commentaires !!!) avant de s'éteindre il y a deux ans pour laisser place au four qu'est actuellement la CW. Everwood s'est éteinte avec sa chaîne et reste un peu comme le symbole d'une époque bien révolue. Nostalgie, quand tu nous tiens ...

Everwood, c'est avant tout l'histoire d'un deuil. Celui d'un père, Andy Brown, qui perd sa femme qu'il aimait éperdument dans un tragique accident de voiture, le laissant seul avec ses deux enfants: Ephram et Delia. Alors il décide de quitter New York, où il est un chirurgien connu et reconnu, pour Everwood, petite ville où sa femme a grandi, afin de reconstruire sa vie sans elle. C'est aussi l'histoire d'un père et d'un fils qui ne se s'entendent pas, qui ne se connaissent même pas, qui sont comme deux étrangers vivant sous le même toit. C'est peut-être là que réside la plus belle réussite de la série: dépeindre cette relation père-fils avec beaucoup de sensisiblité et de réalisme. Ni Andy, ni Ephram ne sont parfaits. Andy a été un mauvais père qui essaye de se racheter, il a lui-même eu un père qui ne n'est pas beaucoup occupé de lui et l'histoire semble se répéter. Il espère repartir sur de bonnes bases avec son fils en arrivant à Everwood mais le chemin sera long avant que les deux êtres s'avouent le respect et l'amour qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Les crises seront nombreuses, de nombreuses fautes vont être commises de part et d'autre, la limite à dépasser va être franchie. Il y a la crise d'adolescence d'Ephram bien sûr mais on ne peut pas réduire son mal-être à cela. Everwood, c'est l'histoire de deux êtres imparfaits qui s'aiment mais qui ne savent pas comment se le dire. Et puis il y a Delia, trop souvent mise à l'écart à cause de tous ces coups de sang. Elle apprend à grandir dans un univers très masculin, où sa mère lui manque terriblement. C'est encore une enfant quand elle arrive à Everwood. 4 ans après, c'est une jeune fille qui va entrer dans le monde cruel de l'adolescence mais qui aura un père et un frère sur qui compter.

Face à la famille Brown, il y a la famille un temps rivale: les Abbott. Le chef de famille, Harold, est médecin, tout comme Andy. Il voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'un second practicien dans une si petite ville. Contre toutes attentes, il trouvera en Andy un ami et un collègue fidèle. Avec sa femme Rose, maire d'Everwood, il est le père de deux beaux enfants: Bright et Amy. Deux tempéraments, deux natures très différentes, qui sauront s'épauler dans les moments les plus difficiles. Puis il y a la grand-mère dynamique, Edna, infirmière de son état. Ce portrait des Abbott est un peu rapide et caricatural mais rentrer dans les détails équivaudrait à écrire un roman. On notera malgré tout la présence de la petite voisine des Brown, Nina, mère-célibattante depuis que son mari a mis les voiles pour refaire sa vie avec un autre homme.

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La première saison de la série était un joli vent de fraîcheur. On apprenait à connaître des personnages qui se révélaient être de plus en plus intéressants et de plus en plus attachants. A commencer par Ephram et Amy, qui n'ont pas tarder à former un couple, vascillant entre amour et amitié constamment. Je garde un souvenir ému de toutes ces scènes en extérieur, sur les collines ensoleillées, les montagnes enneigées en arrière plan. Deux adolescents qui se cherchent, qui se trouvent puis qui se perdent. La rage d'Ephram, la douceur d'Amy, le romantisme invétéré des deux protagonistes ... On parle d'âme soeur, d'amour toujours, de tous ces grands concepts qui font rêver bon nombre d'adolescents, avant de se rendre compte que la réalité est moins belle. Everwood est une série qui fait rêver et une ville légérement utopique. Les séries qui réussissent à faire rêver sont souvent les meilleures. Sa principale qualité c'est de rentranscrire avec énormément de justesse les relations humaines. J'ai parlé de la relation père-fils qui hante la série du début à la fin mais on peut parler des relations familiales, amoureuses et amicales de manière plus générale. La série traite de tout ça et le fait plutôt bien. On peut regretter parfois qu'elle tombe dans une certaine facilité, à la limite du gnangnan et de la niaiserie. Je pense au series finale, très décevant, où tout est bien qui finit bien, sans véritablement de nuances. Un bébé tombe du ciel, tous les coeurs blessés se remettrent à battre à l'unisson. Le genre de happy-end qui ne me plaît pas trop. Mais on peut difficilement terminer une telle série, qui porte un message positif, dans un bain de sang. Je le reconnais volontiers. J'aurai simplement aimé que les choses soient un peu plus complexes et moins tranchées. Et puis tout ce qui se passe est tellement attendu ... On n'est pas surpris un instant, c'est vraiment dommage.

Si la sortie est un peu ratée, le voyage est en tous cas réussi. A quelques notables exceptions. La première saison, je l'ai dis, était fraîche et très agréable à suivre. La deuxième saison a un peu trop forcé sur le mélo et certaines storylines n'ont pas toujours été bien maîtrisées. L'arrivée de Marcia Cross, alias Linda Abbott, est une bonne chose. On aurait voulu la voir rester un peu lus longtemps mais le rôle de Bree l'attendait. Andy avait trouvé en elle quelque chose qui lui manquait depuis la mort de Julia. Et au moment où son avenir s'annoncait enfin radieux, elle est partie. Je me souviens encore de son départ. C'était particulièrement émouvant. Il y a eu aussi la grande affaire Madison. Une bonne idée, assez bien gérée et qui aura eu une répercussion sur les saisons suivantes. La saison trois reste ma préférée, je ne sais pas très bien pourquoi. Peut-être parce que c'est l'année où Ephram et Amy se sont remis ensemble quelques temps, qu'ils ont vécu leur première fois ensemble (je dis bien ensemble, puisqu'Ephram avait déjà fait le grand saut avec Madison, avec les conséquences que l'on connaît) Et puis il y a la participation d'Anne Heche a une partie de la saison avec une storyline que j'ai trouvé magnifique: une femme dont le mari est paralysé depuis plusieurs années et qui ne sait pas comment avancer dans la vie avec ce poids. C'était finement interprété. Il y a eu aussi l'arrivée d'Hannah ! Un vrai bonheur ! Je me demande maintenant comment on a fait sans elle pendant les deux premières saisons. Elle a apporté beaucoup. De l'humour notamment mais pas seulement. C'est par elle que Bright a changé et est devenu un personnage respectable alors qu'au début de la série, il était juste détestable. Le cancer de Rose a été un grand moment également. Bref, si je ne devais en choisir qu'une, ce serait la saison 3 ! L'ultime saison laisse vraiment à désirer. j'ai d'ailleurs mis un temps fou à en arriver à bout. On sentait que les personnages étaient tous arrivés au bout de quelque chose, il n'y avait plus grand chose à dire sur eux. Je pense à Amy, que l'on a finalement peu vue. Un nouveau personnage a été introduit: Reid. On nous l'a d'abord presenté comme homosexuel, ce qui laissait présager quelque chose d'intéressant, pas encore abordé dans la série. Et puis pour des raisons que j'ignore, il est subitement devenu hétéro. Le personnage avait du potentiel mais il a été très mal exploité. Sa tentative de suicide, peu de temps avant qu'il ne quitte la série, aura été le seul moment intéressant de son passage à Everwood. Et encore, ça a été un peu traité par-dessus la jambe. Il y a eu Kyle aussi, qui est finalement devenu l'homo de la saison d'ailleurs, contre toutes attentes. Là aussi, ce fut traité un peu n'importe comment. De toute façon, il était surtout là pour faire avancer Ephram dans sa quête personnelle. Voilà pourquoi je n'ai pas mis quatre étoiles à la série: deux très bonnes saisons contre deux autres plus faibles.

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Parfois, la série a su traiter de sujets un peu délicats. Elle a parlé par exemple de sexe sans complexe. De la dépression chez les adolescents. Elle a évoqué le mariage mixte, Edna qui se marie avec un homme noir, Irv. Dans une petite ville comme Everwood, c'est le genre de choses qui est encore mal vu de nos jours. La maladie a été un thème central de la série puisque deux des protagonistes sont médecins, même trois si l'on rajoute Jake dans les deux dernières saisons. La formule du show était au départ assez simple: un ou deux cas médicaux entourés des problèmes relationnels de la communauté d'Everwood. Petit à petit, les cas médicaux se sont fait plus rares et ce n'était pas pour me déplaire ! Ils plombaient souvent le propos. Ce que je recherchais dans la série, ce n'était pas ça. Et visiblement je n'étais pas le seul. Au début de la série, chaque début et fin d'épisode était accompagné de la voix-off d'Irv qui donnait un aspect "conte" à la série, ce qu'elle est un peu au fond. Puis cela a été abandonné du jour au lendemain. J'ai trouvé ça un peu dommage. Comme si tout à coup, les épisodes n'étaient plus suffisamment cohérents pour que l'on puisse en retirer une quelquonque leçon gloable. Et puis on finit par s'habituer à cette absence jusqu'à ce que ça ne nous manque plus vraiment. Il aurait été bon de reprendre ce système pour le dernier épisode, même si Irv n'était plus (sa mort et la réaction d'Edna est d'ailleurs le seul vrai moment fort des derniers épisodes). Je vais éviter de trop parler de Nina. Quasi-absente des deux premières saisons, elle prend sa revanche dans les deux dernières, pour le meilleur et pour le pire. Son couple bien propret avec Jake est mignon au début mais lasse très vite, surtout quand on comprend qu'ils ne finiront de toute façon pas ensemble. Et puis pardon de de dire ça mais Stéphanie Niznik n'est ps une actrice extraordinaire, ce qui est d'autant plus flagrant quand ses partenaires sont vraiment à la hauteur, eux ! Ou alors était-ce son personnage qui était trop transparent. Toujours est-il qu'elle ne m'a jamais transmise d'émotions. Ni quand Jake la quitte à l'aéroport, ni quand Andy lui fait sa demande en mariage (d'ailleurs, il n'y a pas une grande alchimie entre Niznik et Treat Williams). Un autre point noir c'est quand même les coupes de cheveux de Grégory Smith ! Encore, au tout début ça allait. Mais pour on ne sait quelle raison, il s'est teint dans une couleur virant au violet dégueulasse, avant de se laisser pousser les cheveux jusqu'à ne plus ressembler à rien ! Au moins, cette série n'a pas misée sur le physique de ses acteurs. Non parce que le visage porcin de Chris Pratt n'est pas non plus un plaisir des yeux. Emily VanCamp est heureusement très jolie, une beauté toute naturelle. Un peu comme Dawson, Everwood n'a pas misé sur le physique de ses jeunes premiers, c'est appréciable. Ca rend le tout plus plausible puisque dans la réalité, les lycées ne sont pas peuplés que de mannequins. Enfin bref, tout cela nest pas bien important et on s'éloigne du propos. Juste envie de souligner pour terminer le talent de treat Williams ainsi que celui de Tom Amandes. On sent que ce dernier a su apporter à son personnage plus de profondeur que ce qui était prévu au départ. Harold part souvent dans des délires qui permettent d'alléger le propos et de faire rire, ce qui n'est pas franchement le but premier de la série. Emily VanCamp et Grégory Smith campent des adolsecents vraiment touchants (mais très énervants aussi parfois, on a envie de les secouer comme des pruniers pour leur faire comprendre que leurs rebellions à deux balles, ça commence à suffire !) Debra Mooney est excellente et la petite Vivien Cardone, trés douée malgré son jeune âge. Plusieurs acteurs que l'on a revu par la suite dans d'autres séries ont posé un temps leurs valises à Everwood, je pense à Marcia Cross, Anne Heche, Scott Wolf, Brenda Strong, Kelly Carlson, Jane Krakowski, Kristen Bell et bien d'autres ...

Pour résumé, je dirais simplement qu'Everwood est une série touchante, avec une atmosphère qui lui est spécifique, de bons acteurs, des storylines souvent bien menées mais une morale dans doute parfois un peu trop présente, quelques erreurs de parcours regrettables et un season finale sans surprise, pas à la hauteur des espérances. La scène qui restera gravé dans ma mémoire est la scène finale, avec la grande roue ... L'épisode dont je me souviendrais longtemps -et je ne me rappelle plus de son titre- est celui où toute la ville se met à construire un phare, que l'on ne reverra d'ailleurs plus jamais. C'était très beau et je suis fan des phares, en fait. Bref.


Difficile de trouver une vidéo potable, soit l'extrait n'est pas top, soit les images sont de mauvaise qualité ... J'ai fini par choisir celle-ci, attention ! Il s'agit d'images du season finale ! Le tout sur une des plus belles chansons qui soit: A sorta Fairytale de Tori Amos !

Pour en savoir plus sur la série de Greg Berlanti (ce génie !), je vous conseille le site francophone de la série

9 mars 2008

Critiks Récap' [Du o4 au 1o Mars 2008]

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(Cliquez sur les étoiles pour les critiques complètes)

LOST [4x o6] The Constant dnesblog4starsjj0B

Men In Trees [2x 1o] Sonata in Three Parts dnesblog4starsjj0B

Breaking Bad [1x o6] Crazy Handful of nothin’ dnesblog4starsjj0B

Walter commence sa chimiothérapie et on nous en montre les effets. On n’est pas dans Desperate Housewives, Walt n’est pas Lynette. Je ne vais pas poursuivre la comparaison, ça n’aurait pas vraiment de sens. Les deux séries sont différentes et n’ont pas les même buts. N’empêche que c’est plus gratifiant pour le téléspectateur de voir que l’on n’essaye pas de le ménager en montrant que le cancer, c’est pas si terrible. On s’en sort parfois, certes. C’est bien de le montrer et de donner de l’espoir. Mais avant de s’en sortir, le chemin est long et douloureux. DH a fait l’impasse là-dessus. Pas Breaking Bad. Alors oui, c’est atroce à regarder. Walt tousse à n’en plus finir, il vomit des litres et des litres, il pisse du sang (ce plan était particulièrement dégueulasse à regarder) et il perd ses cheveux, finissant par se raser la tête. C’est la réalité du cancer et c’est la première fois qu’une série présente les choses avant autant de réalisme. A part ça, il se passe pas mal d’autres choses. Walt passe entre les gouttes quand Hank apprend que le masque à gaz retrouvé dans le désert appartient à son école. C’est l’homme de ménage qui va prendre. On s’en doute très vite d’ailleurs. Voilà une victime collatérale de Walt en plus. Jesse nous entraîne dans les dédales du monde des trafiquants de drogue. C’est une partie qui m’a moins plu tellement tous ces gros durs sont ridicules. Tuco, le grand chef depuis que Krazy 8 est mort, ne peut qu’inspirer de la pitié tant il est con. Jesse ayant été littéralement massacré par ce sympathique personnage, c’est Walt qui va prendre les choses en main (on se dit d’ailleurs parfois que Jesse ne sert pas à grand-chose à part tout compliquer. Walt peut se débrouiller seul). La scène de Walt qui fait tout péter est excellente, d’ailleurs la réalisation de l’épisode entier est excellente. Dommage que l’on nous ait montré en début d’épisodes les images de la fin, on aurait eu un peu plus de suspense … Le prochain épisode sera le season finale ! Déjà !

Eli Stone [1x o6] Something to Save dnesblog3starsmq2B

Lipstick Jungle [1x o5] Dressed to kill dnesblog3starsmq2B

La série remplit sa mission de divertir. Je trouve malgré tout dommage qu’elle n’aille pas un peu plus en profondeur des choses. Tout ça reste assez superficiel tout en voulant nous faire croire que ça ne l'est pas. Bref. La story line de Nico et Kirby est toujours celle qui me plaît le plus. Il faut dire que l’alchimie est très bonne entre Kim Raver et le monsieur qui a un corps de rêve (mais une tête qui ne me plaît pas). Il est malin, il a fait en sorte de la rendre jalouse pour qu’elle se rende compte de ce qu’elle ressent pour lui. Non, ce n’est pas juste du sexe. Elle est en train de tomber amoureuse !!! La partie sur Wendy était pas mal cette fois, d’autant que c’était surtout centré sur son desperate houseband, interprété par un Paul Blackthorne extrêmement bandant. Autant dire les choses clairement. Tout le coté remords de Wendy est un peu lourd. Le piston, y’a qu’ça d’vrai de nos jours, malheureusement. Quant à cette chère Victory, elle nous offre une fois de plus des moments assez drôles, même s’il faudrait veiller à ce qu’elle ne devienne pas hystérique non plus. Son bonhomme ? Toujours aussi con. Il fait des efforts certes. Mais faire l’effort de voir les meilleurs amis de sa copine, c’est la moindre des choses ! La partie sur les dessins volés était attendue. C’était pas trop mal mais on se serait cru dans Models Inc., cette vieille série d’Aaron Spelling. Et ce n’est pas un compliment !

Dirt [2x o1] Welcome to normal dnesblog1starly3B

Eh beh, la saison commence bien ! Ce premier épisode était d’un ennui total, mais vraiment. Je ne me suis pas endormi (parce que j’avais fait une sieste juste avant) mais on en était pas loin. Le cliff’ du season 1 finale est réglé en deux coups de cuillère à pot. Ceci dit, ce n’est pas étonnant. C’est typiquement le genre de cliffhanger qui fait son effet sur le coup mais qui déçoit forcément dans sa résolution. Mallory a poignardé Lucie à plusieurs reprises avant de se faire renverser accidentellement par le frère de Lucie, lequel prend la fuite. Mallory succombe à ses blessures et nous voilà enfin débarrassé de ce gros boulet. Mauvaise nouvelle: Holt, lui, est toujours là, bien vivant et il ne compte pas lâcher Lucie. A part ça, Lucie s’en remet très très vite et retourne au boulot. On nous pastiche vite fait les scandales de Britney Spears et Anna-Nicole Smith et on ajoute un nouveau journaliste absolument pas intéressant a priori. Willa suit toujours les traces de Lucie et fais donc très pitié. Et puis Don converse toujours avec son chat, ce qui devient franchement ridicule. Le remake de Sabrina a assez duré ! La série use toujours d’effets de style ringards et une scène a particulièrement attiré mon attention: Don est chez le médecin pour une piqûre, il a le pantalon baissé et le cul qui pointe en attendant que l’aiguille le transperce et en arrière-plan il y a une des statues en bois du médecin, un truc très Africain, où le petit personnage a une érection monumentale. Tout ça sur le même plan. Quel est le message ? No lo sé. Heureusement que, du fait de la grève, la saison ne comporte que 7 épisodes …

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9 mars 2008

Eli Stone [1x o6]

esbanxw8Something to Save

Audience: 7 14o ooo.

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Les deux épisodes précédents avaient la particularité de mettre davantage en avant les personnages secondaires de la série, ce qui devenait primordial. Cela a été fait avec brio. Mais cet épisode recentre vraiment les choses sur Eli, le héros. Et c'était à nouveau très réussi, notamment les flashbacks. Nous savions que le père d'Eli était alcoolique et cela à cause de la mort de sa femme. Mais on ajoute ici un élément extrêmement important qui permet de rendre la série plus cohérente: Mr Stone avait lui aussi des visions ! Il en avait d'ailleurs parlé à son fils un soir de pluie. Mais Eli était bien trop jeune pour comprendre. Grâce à l'acuponcteur Dr Chen, ce souvenir lui revient en pleine face. Cela signifie que ses visions ne sont pas dûes à son anévrisme. Ses délires musicaux par contre, c'est autre chose. D'ailleurs, il en a eu un formidable ! Tous les avocats se sont retrouvés à danser et chanter sur Who'll stop the rain ? (Taylor ne manque pas de rappeler que ce n'est pas du George Michael pour une fois !) C'était sympa de les voir tous autrement qu'un peu austaires. La révélation finale de l'épisode permet de rendre le personnage de Dr Chen plus légitime: c'est le père d'Eli qui lui a demandé, il y a bien longtemps, de s'occuper de son fils. Il a probablement eu une vision sur Eli et ses conditions actuelles ... Jolie manière de parler des daddy issues d'Eli.

Par ailleurs, après avoir dansé pendant une plaidoierie à l'épisode précédent, le professionnalisme d'Eli est remis en cause. La Cour cherche à savoir s'il est toujours apte à pratiquer son métier d'avocat. C'est Jordan qui va le représenter, un peu à contre-coeur puisqu'il ne comprends pas son attitude. Jordan c'est un peu le père qu'Eli n'a jamais eu. Et Jordan est extrêmement déçu d'apprendre qu'Eli lui a menti sur de nombreuses faits: il a falsifié la signature de Nathan pour son dossier médical, il lui a caché son problème de santé ... Jordan l'aide malgré tout face à la Cour et le représente dignement, même si au final, c'est un peu Eli qui fait tout tout seul. Mais à la fin de l'épisode, Jordan lui rappelle qu'il ne peut pas le renvoyer (cf l'épisode pilot) mais qu'il ne souhaite plus avoir de lien ni professionnel, ni personnel avec lui, qu'il ne travaillera d'ailleurs plus au sein de la firme mais chez lui ! Son bureau est d'ailleurs légué à Taylor ! Et Patti, secrétaire d'Eli devient secrétaire de Taylor, qu'elle déteste ! Ca promet pour les prochains épisodes ! Le départ d'Eli est émouvant, Patti écrase une petite larme. Jordan n'est pas le seul à mal réagir au mensonge d'Eli, Maggie aussi. Elle part dans un discours où elle reproche à Eli son égoïsme. Elle n'a pas tout à fait tort mais elle parle de lui comme si elle le connaissait depuis 1o ans alors que bon, ça fait 2 mois à tout casser qu'ils bossent ensemble ! Je préfère la Maggie un peu gourde, elle est plus drôle.

Si la partie Eli était passionnante, celle du "cas" du jour l'était beaucoup moins. Un joueur de base-ball a accidentellement (ou pas, c'est là qu'est la question) tué le coach de l'équipe adverse dans un coup de sang. Le seul véritable intérêt de cette storyline était de voir l'opposition entre Matt et Keith, deux avocats très différents. Ils ont à peu près le même âge mais ils ne viennent pas du tout du même milieu social. Keith vient des cités, Matt a toujours baigné dans le milieu. Du coup, ils ne sont pas du tout d'accord sur la méthode a utilisé pour innocenter leur client. C'était un peu mou, par rapport au reste, et l'affrontement s'avère décevant. Ca manque d'humour. C'est le défaut majeur de l'épisode d'ailleurs. La mauvaise nouvelle, c'est qu'a priori, on en a pas fini avec ce procès, il n'a même pas commencé ! Espérons que la suite soit meilleure.

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// Bilan // Du très bon du coté d'Eli, du moins bon du coté de Matt et Keith. Leurs scènes plombent un peu l'ensemble, c'est dommage. La partie Eli est pleine de révélations et permet de mieux comprendre "l'intérêt" de la série.

8 mars 2008

LOST [4x o6]

lostbanaa2The Other Woman

Audience: 13 o1o ooo.

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Han ! Un nouveau mystère sur l'île ! Malgré la pluie diluvienne, les torches continuent de flamber effrontément ! Encore un mystère qui restera à jamais sans réponses !!! Boo, c'est mal. Sinon, l'épisode n'est pas mauvais du tout, tant que l'on ne fait pas la comparaison avec le précédent, The Constant, encore dans tous les esprits, et quand on le replace dans la série dans sa globalité et pas dans la seule saison 4. Le problème qui se pose, et je pense que d'ici la saison prochaine, il n'existera plus, c'est que maintenant on s'est habitué aux fash-forward qui nous dévoilent des pans du futur de nos losties. Or là, on est face au premier vrai flashback classique de la saison. Enfin pas tout à fait classique puisqu'il est interne à l'île.

Après visionnage de l'épisode, le titre, The Other Woman, prend tout son sens ! En effet, Juliet est d'abord et avant tout une Autre. Enfin était. Mais elle est aussi l'autre femme de Goodwin. On savait déjà que Juliet et Goodwin fricotaient à une époque mais ce que l'on ne savait pas c'est qu'il était marié et que sa femme était la thérapeute de l'île, qui suivait notamment Juliet ! Une femme étrange d'ailleurs. On la voit peu mais sa froideur la rend assez énigmatique. Je ne sais pas si on la reverra mais j'imagine que oui, à l'occasion. La saison dernière, ce fut un vrai massacre du coté des Autres. La plupart des têtes que nous connaissions sont mortes (Tom, Colleen, Mrs Klugh, Mikhail ...) Il fallait donc bien en faire émerger quelques nouvelles. Cet épisode nous rappelle que les Autres ne se sont pas évanouis dans la nature et que les scénaristes ne les ont pas oublié. Ils sont quelque part par là ... Au Temple probablement, comme l'avait préconisé Ben avant de se faire capturer. Un épisode qui a donc un goût de saison 3 et ça n'est pas pour me déplaire. On en revisite d'ailleurs la scène d'ouverture, qui prend encore plus de sens avec les quelques révélations de l'épisode sur le séjour de Juliet sur l'île. Et de son rapport avec Ben. On avait jusqu'ici totalement omis, sciemment, d'aborder les sentiments de Ben pour Juliet. Il était visiblement très amoureux, ce qui peut expliquer la confiance qu'il lui a souvent accordé, notamment autour de la capture de Sawyer, Jack & Kate. Elle a joué un rôle important. C'est marrant de voir Ben en amoureux transi, tout sourire, tout mielleux. Ca ne dure pas longtemps vu qu'il comprend rapidement ce qui se trame entre Goodwin et sa dulcinée. Au passage, on apprend que cet amour pour Juliet n'est pas anodin. Elle lui fait penser à quelqu'un de son passé. Sa mère ? Annie ? Sûrement Annie. Toujours est-il que si Goodwin a eu pour mission de s'occuper des survivants de la queue de l'avion au moment du crash, c'était aussi dans l'espoir qu'il n'en revienne pas vivant. Merci Ana Lucia. Ben pousse le vice très loin et montre le cadavre de Goodwin, empâlé par un pieux, à Juliet. Voilà donc pourquoi dans The Tale of Two Cities, Juliet l'exclu de son club de lecture. Les scénaristes avaient pensé à tout ... Ce flashback n'était pas forcément hyper nécessaire, il fait plus parti de ceux qui servent à enrichir les personnages et éclairer le sens de leurs actions présentes par rapport à leurs aventures passées. En fait, ce qui était déconcertant c'est que Ben volait totalement la vedette à Juliet ! Le talent de Michael Emmerson est immense et la puissance de Ben tellement impressionnante que Juliet paraît un peu palote à coté avec ses étâts d'ame et ses histoires d'amour compliquées. Heureusement que le jeu d'Elisabeth Mitchell est à la hauteur des espérances.

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L'apparition, et c'est vraiment le mot, de cette fameuse thérapeute, nommée Harper Stanhope, est tout ce qu'il y a de plus suspicieuse. D'abord parce qu'elle s'accompagne des fameux chuchotements, ensuite parce qu'il dit agir sous les ordres de Ben, or là il est coincé dans sa cave, et enfin parce qu'elle disparaît aussi rapidement qu'elle est apparue, en un claquement de doigts ! Du coup, on se demande si elle n'était pas une des nombreuses apparitions dont on nous abreuve depuis le début de la série. Peut-être était-ce le monstre de fumée noire ? Rappelons-nous qu'il a scanné les souvenirs de Juliet la saison dernière ... Peut-être que quand elle dit que c'est Ben qui lui a demandé de venir à la rencontre de Juliet pour lui indiquer ce que trafiquent Charlotte et Daniel, c'est en fait Ben à travers Jacob ? A vrai dire, je m'en tape un peu actuellement de savoir si c'est le monstre ou pas. Il m'intéresse de moins en moins ce monstre d'ailleurs. Par contre, on découvre une nouvelle station Dharma, The Tempest (titre d'un thriller de Stephen King d'ailleurs, faudrait voir s'il n'y a pas un rapport). A ne pas confondre avec The Temple hein, où sont réfugiés les Autres. Visiblement, cette station a plusieurs utilités. C'est d'elle que provient toute l'électricité sur l'île, une sorte de gros générateur, et elle sert aussi à des expériences chimiques, c'est d'ailleurs là que travaillait Goodwin. Charlotte et Daniel quittent discrétement la plage, sous les yeux de cet abruti de Jin, direction The Tempest. Ils ont visiblement du travail à faire ! On croit pendant un moment qu'ils veulent faire un truc mal, forcément, se barrer comme ça sans prévenir, ça créé quelques suspicions. N'auraient-ils pas pu expliquer tout simplement ce qu'ils comptaient faire à Jack ? Leur but était de rendre inutilisable le gaz mortel renfermé dans cette station, celui que Ben avait utilisé pour la Purge. On comprend mieux pourquoi les boaties sont arrivés avec des masques à gaz et des combis maintenant ! Malgré quelques contretemps causés par Juliet et Kate, ils arrivent à leur fin et apparemment, il n'y aura plus jamais de Purge sur l'île. Au passage, Charlotte nous montre qu'elle a un sacré tempérament ! Elle n'hésite pas à assomer Kate, puis Juliet. Et elle a l'air d'aimer ça. Elle ne se pose pas trop de questions et fonce ! Je trouve ce personnage intéressant et j'ai hâte de voir peut-être un jour un centric sur elle mais en même temps, elle ressemble beaucoup trop à Juliet et à Kate. C'est toujours mieux que de ressembler à Claire vous me direz !

En parlant d'elle, il faut avoue que cette saison elle parle beaucoup ! Enfin, elle parle plus qu'avant. Elle a au moins une phrase par épisode, un exploit. Ca ne la rend pas pour autant intéressante mais ça fait tout de même plaisir de la voir remettre en question le leadership de Locke. Elle se pose des questions sur Miles et le fait de le retenir prisonnier. Locke ne réagit pas vraiment. Au fait, sur ce camp, il n'y a que Claire, Sawyer, Hurley et Locke ou quoi ? On ne voit personne d'autres ! Pourtant, ils étaient pas mal à avoir rejoint le nouveau dictateur. Je commence sérieusement à ne plus pouvoir le supporter. Il est d'une bétîse, c'est affligeant ! Il me gâcherait presque le plaisir dites donc. Ben fait de lui ce qu'il veut ! Une fois de plus, il a réussi à lui retourner le cerveau et le voilà qui laisse Ben en liberté dans le camp ! Au passage, on nous offre une scène extrêmement drôle avec un Ben tout pimpant qui passe devant Hurley et Sawyer en lançant un "See you guys for dinner" du plus bel effet ! Pourquoi Locke l'a libéré ? Parce que Ben a enfin accepté de dire un peu la vérité, incroyable ! Il annonce donc à Locke, à travers une vidéo qui ne laisse aucun doute sur la véracité de ce qu'il avance, que c'est Mr Widmore qui est derrière le cargo ! C'est lui qui a commandé l'expédition !!! On s'en doutait un peu depuis l'épisode précédent, ma review faisant foi, mais là au moins on a la réponse claire et définitive ! Cela explique donc bien des choses. Ben dis qu'il veut trouver l'île pour s'en servir pour faire fortune. Est-ce là la seule raison ? Je n'en suis pas persuadé. La deuxième révélation faite à Locke se passe hors-caméra, pour ménager le suspense. Ben lui dit qui est son fameux informateur sur le cargo. Nous, on sait pertinnement que c'est Michael. Du coup, ce cliff' nous laisse de marbre. Ce qui serait merveilleux mais je n'y crois pas une seconde, c'est que l'on apprenne, contre toutes attentes, que c'est quelqu'un d'autre que Michael ! Mais quand on regarde bien, ça ne peut qu'être lui. Il ne faudrait pas tarder à le faire apparaître maintenant. Ca va devenir lassant sinon !

Bon et bien je crois avoir parlé de l'essentiel ! Le superflu réside avant tout dans les relations amoureuses des personnages. A savoir Jack qui en pince beaucoup pour Juliet mais Juliet qui s'inquiéte pour lui. Elle a peur que Ben lui réservele même sort qu'à Goodwin. Je pense que si c'était son intention, il l'aurait déjà fait. Et puis comme Jack est un des Oceanic 6 de toute façon ... Je crains pour la vie de Juliet. Jack ne semble pas du tout penser à elle une fois sorti de cet enfer, il dit même être encore amoureux de Kate. Est-ce qu'il lui serait arrivé quelque chose, genre une mort subite ? J'ose espérer qu'elle est toujours vivante, coincée sur l'île comme beaucoup d'autres. Kate fait sa jalouse, comme d'habitude. Et c'est agaçant, comme d'habitude. Ah et j'allais oublier l'intro de l'épisode !!! On nous a finement fait croire que l'on avait affaire à un flashforward avant de se rendre compte de la supercherie. Très malin. 

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// Bilan // La découverte d'une nouvelle station, une révélation majeure, des détails qui prennent tout leur sens ... Cet épisode a beaucoup de raisons de nous plaire. Le flashback de Juliet ne manque pas d'intérêt même si cela aurait pû être encore plus passionnant, en faisant un p'tit effort. Les deux prochains épisodes risquent d'être excellents ...

PS: C'est le 3ooème article du blog ! Youkiiii !

7 mars 2008

Ciné Mix [Février 2oo8]

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Coup de Coeur


NO COUNTRY FOR OLD MEN dnesblog5starsqq3B

18790037Attention, chef d'oeuvre ! Décidément, en ce début d'année, le cinéma américain nous réserve de bien belles surprises. Into the Wild le mois dernier (qui a dépassé le millions d'entrées !! Yes !), No Country ce mois-ci (dont les chiffres sont décevants malgré son Oscar du meilleur film). Je ne suis pas expert des frères Coen, à vrai dire c'est le premier film qu'ils ont réalisé que je vois (je sais, je devrais avoir honte de n'avoir pas vu Fargo) No Country est un film terriblement puissant. La puissance de la réalisation d'abord. Pas de grands effets de style, pas d'effets spéciaux ou de cascades en chaîne. Tout est dans la sobriété. Le silence est d'or. C'est une feinte pour mieux nous suprendre quand le bruit de la bouteille d'air comprimé que le serial killer du film utilise pour tuer encore et encore, résonne dans la salle et fait sursauter le plus vaillant des spectateurs. La puissance de l'interprétation ensuite. Josh Brolin, en cowboy des temps modernes, est excellent. Tommy Lee Jones, en vieux shérif désabusé, est amusant. Javier Bardem, en serial killer au sang chaud et à l'humour à froid est impressionnant. C'est son personnage qui apporte le petit plus du film qui en fait un must. Chacune de ses répliques vous glace le sang tout en vous faisant rire jaune avec culpabilité. Il joue avec la mort comme on se laisse guider par le hasard. Il frôle parfois l'absurde. Il n'a pas de limites. L'incarnation même de la puissance de la violence, l'allégorie de ce mal qui ronge l'Amérique depuis des décennies. La contemplation de la désolation devient alors fascinante. L'horreur fait place au désenchantement. Les paysages calcinés deviennent beaux et mélancoliques. Il n'y a plus d'espoir.

C'est tout ça que raconte le film et plus encore. Il est d'une richesse incroyable. Si la fin a tendance à légérement se traîner, c'est bien la seule miniscule fausse note que l'on peut relever. Tout le reste est passionnant. La puissance de la réalisation. La puissance de l'interprétation. La puissance de la violence. La puissance du sens. Le suspense est au rendez-vous, lui aussi. L'humour permet d'apporter au film un certain recul et allége le propos. Je terminerais par l'argument du film, parce que j'avais envie de faire les choses à l'envers pour une fois. Alors qu'il chasse dans les vallées texannes, proches de la frontière mexicaine, Moss tombe sur un spectable des plus macabres: une huitaine de corps ensenglantés et une camionette qui renferme en son coffre une malette remplie de millions de dollars. Moss s'en empare et c'est là que son calvaire va commencer. Poursuivi par un serial killer prêt à tout, il va tenter de sauver sa peau. Le pitch est assez simple, voire pas original, et pourtant il amène un des meilleurs films de ces dernières années. Ce serait insulter le cinéma que de ne pas aller le voir.

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Les Autres Films


JUNO dnesblog4starsjj0B

18883115Juno a 16 ans et un jour d'ennui, elle couche avec Bleeker, son meilleur ami. Et elle tombe enceinte. (Pourquoi dit-on "tomber" enceinte d'ailleurs ?) Sa vie va en être bouleversée. Elle va devoir annoncer la nouvelle à Bleeker, à sa meilleure amie et bien sûr ses parents. Elle va décider en accord avec elle-même de mener sa grossesse à terme puis confier le bébé à des parents adoptifs. Elle va alors se mettre en quête du couple parfait. Et elle va le trouver, en apparence du moins. Juno fait parti de ces films qui vous émerveille par sa simplicité et son réalisme romancé (c'est un concept que j'ai inventé). C'est d'abord un film qui vous fait rire. Beaucoup ! La scène chez le gynéco est un moment d'anthologie par exemple. Mais le principal réside dans l'humour caustique mais redoutable de Juno. Ellen Page balance ses lignes de dialogue avec une facilité étonnante mais pas déconcertante. Il suffit de quelques secondes pour être séduit par le personnage. Certains lui reprocheront de ne pas être réaliste du tout. Qu'aucune fille de 16 ans ne peut faire preuve d'autant de maturité et de culture. Juno connaît tout de la musique rock des années 70 à nos jours par exemple (du coup on a droit à une bande-son excellente) Oui et alors ? Quand bien même il n'existerait pas de vraie Juno dans la vie, pourquoi bouder son plaisir ? Elle est excellente et c'est tout ce qui compte. On est dans une fiction après tout. Bref, le rire est omniprésent et pourtant, la tendresse n'est pas mise de coté. Elle est également présente par petites touches subtiles et atteint à un certain moment son paroxysme. Juno et Bleeker sont sur le lit d'hopital, après l'accouchement, et elle craque, à bout de forces. C'est le moment du film qui m'a beaucoup ému. Les apparitions de Bleeker sont aussi souvent touchantes. Michael Cera a quelque chose dans le regard qui l'entraîne bien plus loin que dans le rôle du simple benêt que l'on voudrait lui donner à la base. Et puis Jennifer Garner prouve une fois de plus qu'elle n'est pas que Sidney Bristow. Elle est attendrissante et irritante à la fois. Une jolie performance. Au final, ce petit film a tout d'un grand. On pense imanquablement à Little Miss Sunshine, qui avait créé la surprise il y a deux ans dans des conditions similaires. Le cinéma indépendant dans ce qu'il fait de mieux. Et on gardera un oeil sur Diablo Cody (quel nom !!), la scénariste du film. Parmi ses projets, une série pour Showtime, The United States of Tara, avec l'excellentissime Toni Collette. Si elle est aussi bien écrite que Juno, ça promet ! Ah au fait, il n'y a qu'à moi que Juno fait penser à Daria¨, l'héroïne culte de la série animée de MTV ?

PARIS dnesblog3starsmq2B

18894353Inconditionnel de Klapisch (je ne me suis toujours pas remis des Poupées Russes), j'attendais ce film avec beaucoup d'impatience. Dire que j'ai été déçu serait un peu fort. Disons que je m'attendais à un peu mieux. Notamment sur les vues de Paris. Même si elles sont belles, elles ne sont pas non plus à ce point transcendantes. Peut-être est-ce le juste reflet de la ville après tout ? Le pari était risqué: faire un film choral qui va jusqu'au bout du bout du concept en faisant cohabiter une douzaine, si ce n'est plus, de personnages. Le pari est réussi pour moi. On regrette évidemment de ne pas en voir plus de la vie de certains d'entre eux. Je pense à Karin Viard. Elle est plus que jamais désopilante dans son rôle de boulangère raciste mal embouchée. Ses "En vous remerciant" sont irresistibles et nous rappelle Agathe, l'esthéticienne dans Tatie Danielle. Fabrice Luchini fait du Luchini face à une Mélanie Laurent qui rayonne. Ses textos d'amoureux transit sont désopilants. Le duo autour duquel le film se construit est constitué de Romain Duris, alias Pierre, gravement malade, qui risque de mourir, et Juliette Binoche, alias Elise, sa soeur, qui tente de l'aider du mieux qu'elle peut tout en gérant ses enfants qu'elle élève seul et son boulot dans le social. Cette histoire est très touchante et apporte au film la profondeur qui aurait pû lui manquer. Du haut de son balcon, Pierre suit la vie des habitants de son quartier. C'est ce qui le distrait et qui l'aide à garder l'espoir. Malheureusement, certains personnages n'ont aucun lien avec lui, vraiment aucun, et ça gâche un peu l'effet d'ensemble. Je pense aux mannequins qui vont draguer les pauvres bonhommes du marché. Plus que dispensable. Je pense aussi au personnage de François Cluzet, pas très réussi. Il y a une scène qui m'a marqué par son atrocité: Gilles Lelouche qui force cette pauvre Julie Ferrier à faire la brouette. Dis comme ça, ça paraît totalement ridicule mais je vous jure que c'est troublant. Ce qui se passe ensuite aussi d'ailleurs. C'est surprenant. Au final, Paris est loin d'être un mauvais film. Il est juste un peu bancal sur certains aspects, ce qui n'empêche pas de passer un bon moment.

CLOVERFIELD dnesblog3starsmq2B

18864723J.J Abrams a encore frappé ! Je vais passer sur tout ce qui concerne l'opération marketing magistralement orchestrée depuis plus d'un an autour du mystère du film. C'est typiquement du J.J, c'est très habile et c'est ce qui a probablement permis au film de s'en sortir honorablement au box-office. Autrement, il serait passé un peu inaperçu. New York, une fête d'étudiants friqués bat son plein quant tout à coup, la ville est frappée par une étrange menace, d'abord matérialisée par une énorme secousse. La statue de la liberté s'effondre et se retrouve au beau milieu de Manhattan. Que se passe-t-il vraiment ? Un des étudiants va nous en donner les principales réponses en filmant de A à Z la catastrophe. Eludons tout de suite le problème, qui pour moi n'en est pas vraiment un: oui, ça n'est absolument pas crédible et pas plausible que le mec puisse filmer des heures et des heures ce qui se passe. Une fois que l'on a réussi à dépasser cela, on peut profiter du film en toute quiétude, ou presque. Le fait de filmer tout à la caméra à l'épaule est ce qui différencie Cloverfield de ce qui a déjà été -plus ou moins bien- fait: Godzilla & co. Et c'est mille fois plus efficace que les multi-caméras !! Là, on se sent vraiment concerné par ce qui se passe, on est dans le feu de l'action, impossible d'avoir un quelquonque recul ou une vue d'ensemble. C'est là que réside la principale réussite du film. Le reste est plus classique: une bande de jeunes adultes peu farouches et très courageux, qui vont, au péril de leur vie, tout faire pour sauver la copine du héros, coincée à l'autre bout de la ville. On voit peu le monstre, puisqu'il s'agit du monstre et là aussi, le procédé est très efficace ! Cela rajoute au mystère et à la peur. Cloverfield est donc un film de monstre classique dans le fond mais original dans la forme, qui tente vaguement d'exorciser les démons du 11 Septembre 2oo1, encore très présents dans la mémoire collective mondiale. Les acteurs ne sont pas vraiment bons, ils sont juste beaux à voir. Les décors et les effets spéciaux rattrappent largement les faiblesses du scénario. Ce film est déjà culte, à tort ou à raison.

LA FAMILLE SAVAGE dnesblog3starsmq2B

18883131Wendy et Jon n'ont pas vu leur vieux père depuis bien longtemps. Mais lorsqu'il perd son épouse, sa santé déclinante les oblige à le revoir et à s'occuper de lui en mettant de coté leurs rancoeurs familiales toujours vives. Wendy n'arrive pas à percer dans le théâtre tandis que les écrits de Jon, professeur d'université, semblent n'intéresser que lui. Le pitch est relativement déprimant, le film aussi. Mais dans le bon sens ! L'entrée en matière très scatologique donne le ton ! Ce film ne sera pas comme les autres. Il traitera de sujets graves: la vieillesse, la mort, la crise de la quarantaine, la dépression, avec une sorte de lègère profondeur, ou de profonde légéreté, c'est selon. Le film n'émeut jamais aux larmes mais fait réfléchir. Que faire de ses parents qaund ils deviennent trop vieux pour se gérer seuls ? Que faire de sa vie quand elle ne ressemble en rien aux plans que l'on s'était fait ? Ces questions sont traitées avec authenticité et intelligence. Malheureusement le film est un peu long (1h55), on décroche parfois. On ne ressort pas du film dans une joie ennivrante, vous êtes prévenus ! Mais on apprécie les prestations des deux acteurs principaux: Laura Linney et Philip Seymour Hoffman. Aussi bons dans la comédie que dans le drame. Tiens d'ailleurs, on regrettera que le film ne lorgne pas un peu plus du coté de la comédie quand même, tout compte fait. Ce n'est pas un bijou indie mais c'est plutôt honnête. Et ce serait sympa que les producteurs pensent plus souvent à Laura Linney, excellente mais trop discréte !

L'ORPHELINAT dnesblog3starsmq2B

18888815"Le plus grand succès espagnol de tous les temps !" C'est pas moi qui le dit, c'est l'affiche du film ! Un thriller ibérique qui dépasse nos frontières, voilà qui n'est pas si fréquent. Pour ça, on peut déjà dire bravo. Après, peut-on dire que la promesse du film est respectée ? Pas complêtement ! Laura a vécu dans un orphelinat dans son enfance. Devenue adulte, mariée, avec un enfant, elle décide de restaurer la vieille maison et d'y accueillir des enfants handicapés. C'est alors que des phénomènes étranges vont se produire au sein de la batîsse. Son fils, Simon, ne va pas tarder à disparaître dans des circonstances mystérieuses. Malgré les nombreuses qualités du film, je me suis un peu ennuyé. Disons qu'il y a régulièrement des scènes fortes qui relancent notre intérêt mais entre temps, c'est un peu trop calme. On aimerait que les événements s'enchaînent plus rapidement. Et puis le film met du temps à se mettre en place, une bonne demie-heure. Reste alors 1h15 plus ou moins efficace, selon les moments. L'Ingrid Chauvin espagnole (c'est moi qui la surnomme comme ça parce qu'elles se ressemblent un peu, même dans le jeu, si on peut appeler cela un jeu, mais leurs deux carrières sont assez différentes), Belen Rueda, offre une prestation honnête mais sans plus. Son rôle de mére courage est un peu agacant sur les bords. Ce qui m'a le plus plu dans le film, c'est la fin. Je n'en révélerais pas ici le contenu mais elle a un aspect très onirique qui ma séduit. On ne nous donne pas de réponse précise, c'est à chacun d'y voir ce qu'il a envie d'y voir, selon ses croyances et sa sensibilité. L'orphelinat est un thriller qui se tient mais qui aurait peut-être mérité une réalisation un peu plus énergique. Considération purement esthétique: l'affiche est très réussie !

A ne pas oublier


THE DEAD GIRL dnesblog4starsjj0B Lisez la critique postée le 3 Février 2oo8 en cliquant sur les étoiles.

6 mars 2008

Men In Trees [2x 1o]

mitbancw8Sonata in Three Parts

Audience: 5 74o ooo.

dnesblog4starsjj0B


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La petite ville d'Elmo, Alaska, est en émoi quand elle apprend que Jack, le bon Jack, a peut-être été emporté par les eaux, noyé quelque part au beau milieu de la Bering Sea. Alors ils s'activent autour d'une Marin qui n'a qu'une envie, celle d'être seule. On accroche des rubans jaunes aux pontons de bois, en signe d'espoir. On se réunit pour prier le retour du héros ... Tout ça aurait pu paraître cucul. Mais ça ne l'est pas le moins du monde. La force d'Elmo et de ses habitants, cette tendre solidarité fait plaisir à voir. Elmo est un peu une utopie je crois. C'est peut-être pour cette raison que j'aime tant m'y rendre chaque semaine.

La première partie de l'épisode est grave. Pour la première fois depuis le début de la série, la tristesse l'emporte sur la bonne humeur ambiante. Marin est désemparée, elle essaye d'abord de s'activer dans tous les sens pour s'empêcher de penser et puis elle finit par craquer. Elle casse tout chez Jack. Ce n'est pas de la rage ou de la colère, c'est de la tristesse. Anne Heche signe là une prestation remarquable. Puis vient le dernier quart d'heure de l'épisode, beaucoup plus joyeux. Jack est de retour. En chair et en os. Si sa partenaire est morte, lui est toujours vivant. On est un peu étonné par la tournure que prennent les événements. On ne s'attendait pas à un retour si rapide. On est tout aussi supris que Marin. Les retrouvailles sont chaleureuses, dans tous les sens du terme. Après plusieurs mois d'abstience, ils se jettent l'un sur l'autre à peine partis du Chieftain. Faire l'amour sauvagement, au beau milieu de la forêt, à l'arrière d'un 4x4 ... Voilà qui a du charme. Pendant un instant, le paysage s'assombrit. Jack se demande si Marin n'a pas couché avec Cash pendant son absence. Effectivement, cela aurait pu arriver mais Marin a été d'une fidélité exemplaire. On se demande d'ailleurs comment elle fait quand on voit la bête qui se promène à longueur de journée à moitié nu. C'était bien de ne pas rester sur du gnangnan et d'aborder un sujet qui fâche. Mais très vite, le bonheur reprend le dessus. Il est vrai que ce n'est vraiment pas le moment de s'engueuler ! Dans l'euphorie des retrouvailles, Jack demande à Marin de venir s'installer chez lui. Et là, je dis non. J'aime trop la petite cabane cosy de Marin !!!

Le petit problème de la série, et il a été particulièrement flagrant dans l'épisode, c'est qu'elle ne fait pas franchement dans la subtilité de manière générale. Quand Cash apprend qu'il a urgemment besoin d'une greffe de reins, au lieu de se confier à Marin, il préfère se taire pour la laisser nager dans le bonheur. C'est gentil de se part. Mais dommage qu'à ce moment, le réalisateur insiste sur Jack tout sourire en arrière-plan, comme si on était pas capable de comprendre que si Cash se taisait c'était pour ne pas gâcher le bonheur des deux tourtereaux ! Nul doute que Marin l'apprendra très vite. Nul doute qu'un habitant d'Elmo sera en mesure de lui faire un don d'organe. Mais qui ? Jack justement, ça pourrait être intéressant non ? En tous cas, ce dernier a soulevé un point important: Cash en pince pour elle, quoiqu'elle en dise. Pour continuer sur la grande subtilité dont fait la preuve la série, abordons le sujet "Theresa a subitement envie d'un enfant !" Même si c'est un sujet qui a déjà été effleuré par le passé, lui faire passer un moment avec le fils de Sara (pour des raisons bidons en plus) et se rendre compte ensuite qu'elle veut enfanter ... Mouais, facile. Trop facile !

Le reste est plus léger: Maï regrette de n'avoir jamais été cheerleader alors Ben lui offre le costume, ce qui ne manque pas d'émoustiller Buzz (mais au fait, pourquoi ce n'est pas lui qui lui a offert ? Ca aurait été plus logique ?). L'occasion pour Lauren Tom de faire son numéro d'hystérique et elle fait ça très bien. Hilarante. Eric et Sara vivent maintenant sous le même toit, ce qui pose quelques problèmes techniques. Quand par exemple les paroissiens réunis dans le salon voient passer une Sara, ex-catin rappellons-le, en petite culotte. Cette partie est un peu gavante à la longue. Quant à Jerome, il poursuit sa transformation et fait découvrir à Annie ses talents de pianiste ainsi que de vieux sage, qui connaît tout ou presque sur l'amour. Touchant. Annie espére toujours récupérer Patrick et cela semble bien parti maintenant qu'elle laisse faire les choses. Patrick a eu un rendez-vous raté avec Tricia, une fan de Paris Hilton. Ca aurait pu être un peu plus drôle. Ah et un épisode sans Celia, c'est tristoune.

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// Bilan // Même si la série ne fait pas dans la subtilité et que les histoires des personnages secondaires sont un peu mollassones ces temps-ci, la fraîcheur des paysages, la candeur inérante à Elmo et la tendre Marin suffisent à mon bonheur.

5 mars 2008

Critiks Récap' [Du 26 au o3 Mars]

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(Cliquez sur les étoiles pour les critiques complètes)

LOST [4x o5] The Constant dnesblog5starsqq3B

Eli Stone [1x o5] One More Try dnesblog4starsjj0B

Men In Trees [2x o9] Charity Case dnesblog4starsjj0B

Lisptick Jungle [1x o4] Bombay Highway dnesblog3starsmq2B

C’est vraiment dommage que l’on ait parfois l’impression que la série est prétexte à caser des pubs Maybeline un peu partout. C’est de pire en pire de ce coté là. La série en elle-même a tendance à s’améliorer, ne serait-ce que parce que les trois actrices semblent enfin atteindre une certaine alchimie. Les scènes de dispute et de désaccord sont peut-être plus faciles à jouer, je ne sais pas. En tous cas ça fait du bien de voir un groupe d’amis où les choses sont dites avec une certaine sincérité, sans chercher à forcément ménager l’autre. Il y a trop de séries dans lesquelles l’amitié n’est traitée que de façon superficielle, sans jamais effleurer les aspérités. La partie Kirby/Nico est toujours très intéressante. Content de voir que ça n’est pas fini. Le mari de Nico semble lui aussi tromper sa femme, ça promet ! La partie Victory était sympa parce que Lindsay Price est priceless (ha ha ha) et son duo avec son assistant très drôle, par contre, dès qu’il s’agit de Joe, c’est une autre paire de manche. Ils se remettent ensemble beaucoup trop vite et trop facilement et c’est toujours un gros con. Quant à Wendy, elle nous sort le méga giga cliché de la femme mariée qui se fait prendre sur sa machine à laver. Symbole de ce que la série peut être si peu originale. Du coté de son boulot, c’était prenant. On a donc un épisode assez rythmé et sympathique mais on lorgne encore trop vers la facilité et le déjà vu.

Breaking Bad [1x o5] Gray Matter dnesblog2starslc1B

Premier épisode coup de mou. D’un ennui aberrant. Quand Walt et Jesse sont séparés et qu’on les suit dans leurs vies, chacun de leur coté, c’est tout de même moins attrayant. Autant dans l’épisode précédent, il se passait vraiment quelque chose, autant là … On nous plonge dans le passé de Walt, à l’époque où il était encore à l’université, à travers de vieux amis. L’un des deux semble être la femme que l’on a vu en flash-back récemment, avec qui il couchait. On aurait aimé avoir des réponses, savoir ce qui s’était vraiment passé entre eux mais rien. On nous laisse dans le flou. Le seul intérêt de l’épisode pour Walt réside dans le fait que s’il est capable de mettre sa fierté de coté et accepter l’aide de ses amis alors sa famille sera hors de danger et il pourra vivre normalement en attendant son heure. Mais il refuse, évidemment. Non seulement, c’est limite pas crédible mais en plus c’est énervant d’attendre tout un épisode chiant pour en arriver à cette conclusion. Quant à Jesse, il a pris de bonnes résolutions et cherche un travail. Il va vite se rendre compte que dealer rapporte bien plus que n’importe quel autre job auquel il peut prétendre. Donc il retourne aux affaires et Walt ne tarde pas à le rejoindre. "Wanna Cook ?"

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5 mars 2008

Eli Stone [1x o5]

esbanxw8One More Try

Audience: 7 15o ooo.

dnesblog4starsjj0B


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C'est que l'on finirait par devenir accro aux aventures d'Eli Stone & co ! A l'image du précédent épisode, on creuse les personnages secondaires pour les rendre soit plus profonds soit plus intéressants, dans tous les cas moins transparents, et ça marche très bien ! Prenez Tom Amandes par exemple, l'inénarable interpréte du Dr. Abbott de la regrettée Everwood. Il est là depuis le pilot mais on a toujours eu le sentiment qu'il était sous-exploité, voire pas exploité du tout, dans l'ombre de Victor Garber. Eh bien on rétablit les choses en le faisant apparaître plus souvent, en intéraction directe avec Eli. Et comme si ça ne suffisait pas, on lui ajoute une histoire d'amour passée avec notre secrétaire préférée: Patti ! Le problème, c'est qu'il n'est pas du tout sympathique, c'est même peut-être le pire requin de la boîte. Martin est un peu le pendant démoniaque de Jordan. Puisque l'on parle de Patti, saluons le talent de chanteuse de Loretta Devine. Elle n'en finit donc pas de nous étonner (ceci dit, elle nous avait déjà fait découvrir sa belle voix dans Boston Public à plusieurs reprises). Patti est à nouveau la grande gagnante de la meilleure vanne de la semaine: lorsque Eli l'imagine en train de chanter One More Try de George Michael avec une chorale gospel et qu'il lui demande, une fois revenu à la réalité, si elle fait parti d'une chorale, voilà sa réponse: "Well yes I am, all black people are, particularly all black women. We love to raise our hands and praise Jesus !" Well done, Patti !

De façon à ne pas perdre de vue le personnage de Taylor, l'ex-fiancée d'Eli, elle aussi avocate, quoi de plus facile que de la faire intégrer le cabinet ? Mais elle ne le fait pas par hasard: elle veut une deuxième chance avec Eli. Elle veut le récupérer. Et elle le dit ! Autant je ne l'aimais pas du tout au début de la série, autant je commence à l'apprécier. Le salaud dans l'histoire, c'est Eli, pas elle. Petite crise de jalousie envers Maggie, assez justifiée d'ailleurs puisqu'il semble de plus en plus évident que ces deux là vont tomber dans les bras l'un de l'autre tôt ou tard. Ce qui fait le charme de Maggie, c'est sa naïveté. Pendant leur voyage à Hawaï, je crois qu'Eli l'a vue sous un autre jour. Elle a prouvé qu'elle pouvait être compétente et en plus, les coups de soleil lui vont à ravir. On notera une private joke autour de la participation de Julia Gonzalo à Veronica Mars la saison dernière (rien que d'évoquer la série me fout le cafard ...) : "Stop doing your Veronica Mars". Un autre avocat de la firme gagne une mise en lumière cette semaine: Matt Dowd. Tout ce qu'on savait jusqu'ici de lui c'est qu'il était con, imbu de sa personne et jaloux d'Eli. La petite rivalité avec lui s'est poursuivi dans cet épisode mais on nous a surtout montré que Matt n'était peut-être pas si con que ça. Pas que con en tous cas. Il est sensible aussi et l'affaire dont il s'occupe (son ex-petite-amie lesbienne qui aimerait avoir la garde de l'enfant qu'elle a conçu avec son ex-petite-amie à elle mais qui n'est plus lesbienne depuis qu'elle est allé faire un tour dans une de ces satanées églises qui vous gangraine l'esprit avec des choses plus que douteuses). L'autre affaire, celle dont s'occupaient Eli et Maggie, m'a moins passionné je dois dire. Mais ce fut l'occasion pour Eli de se ridiculiser pour la première fois en pleine audience ! Ce genre de scène ne lasse pas (encore).

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// Bilan // Après 5 épisodes, on peut dire qu'Eli Stone a trouvé ses marques, avec un mix judicieux d'affaires judiciaires et d'affaires personnelles. Même si le tout n'est pas d'une originalité folle, on passe systématiquement un bon moment. On en viendrait donc à s'inquiéter quant à l'avenir plus qu'incertain de la série. Un duo avec Boston Legal le vendredi la saison prochaine, ça pourrait être sympa non ? En espérant que les dirigeants d'ABC me lisent, ce dont personne ne doute. 

 

4 mars 2008

Kate Nash [Made of Bricks]

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Ne dirait-on pas que sur la pochette de son premier album Kate Nash évolue dans le petit univers de Pushing Daisies ? Eh bien, effectivement, on en est pas si loin ! Il y a quelque chose d'un peu naïf et de très coloré qui émane des chansons de la petite anglaise de 22 ans. Et puis une certaine folie aussi la traverse. Beaucoup d'humour, un peu de mélancolie, une grosse dose de talent et on obtient Kate Nash: la chanteuse la plus atypique de l'année !

Vous avez tous forcément entendu sur Virgin Radio et consorts, le tube imparable Foundations ! Vous savez, cette chanson entraînante et entêtante, dont on a bien du mal à comprendre les paroles quand on n'est pas super calé en anglais parce que madame a un accent très particulier, limite unique, avec une diction des plus farfelues ? Vous voyez de quelle chanson je parle ? En fait, Kate nous raconte ses déboires sentimentaux, de manière un peu puérile et triviale, il faut bien le dire, et casse bien comme il faut son ex-petit-ami. Elle se casse toute seule aussi. "Then you'll call me a bitch/And Everyone we're with will be embarrased/And I won't give a shite" // "You said I must eat so many lemons/'cause I'm so bitter/I said/I'd rather be with your friends mate'cause they are much fitter" Tout le monde en prend pour son grade en somme !

L'album est vraiment très très bon et regorge de titres à fort potentiel tubesque, pour le pays anglophones du moins puisque le principal intérêt réside dans les paroles, malgré quelques mélodies très efficaces. Kate s'empare de son piano un peu fou et nous invente un Mouthwash fort sympathique où elle se présente à nous, dans tous ses paradoxes et toutes ses folies. Elle enchaîne sur une diatribe dirigée contre son ex, encore lui, qu'elle surnomme Dickhead (tête de bite). Elle ne manque pas de tempérament comme vous pouvez le constater."Think you know everything but you don't know nothing/I wish you were more intelligent/So you could see what you're doing is so shitty, to me" On ne sait pas très bien ce qu'il lui a fait mais force est de constater qu'elle l'a mauvaise. La demoiselle sait être fleur bleue aussi. Birds en est la preuve. L'histoire d'un couple insouciant qui vit son amour en toute liberté. On l'écouterait bien en se balladant un jour de soleil dans la campagne anglaise. On reste dans une vibe proche, retour du piano un peu fou et voilà We get on. Dispensable. Puis vient l'autre gros tube de l'album. Mariella. Ca commence comme du Bjork (sur les premiers mots, on croirait la voix de l'islandaise) puis ça monte en puissance pendant 4 minutes de bonheur ! Je crois qu'il faut l'écouter (dans son intégralité) pour comprendre. C'est pourquoi elle est en écoute un peu plus bas ! Quant au thème de la chanson, il s'agit d'une petite fille différente des autres dont Kate est un peu jalouse, elle aimerait être aussi posée qu'elle. Ce titre fout vraiment la pêche et permet de se défouler si vous chantez fort et dansez dessus !!!

Ensuite, il y a la Shit song (chanson merdique) C'est censé être une interlude mais elle dure en fait 3 minutes. Et heureusement, moins aurait été frustrant. Kate devait être bourrée en l'écrivant. Un bon moment, je vous assure. Pumpkin' Soup est sympa au départ mais très vite agacante. Le refrain qui tourne en boucle avec trois mots peut-être. "I just want your kiss boy". Kate est en chaleur et nous le fait savoir. On est content pour elle. Arrive ensuite THE chanson émouvante de l'album. Nicest Thing. L'histoire d'une histoire d'amour ratée, chantée sur le fil du rasoir, la larme à l'oeil, qui se transforme en une sorte de rage contenue. C'est probablement celle qui représente le mieux l'interpréte, dans toute sa splendeur et son humanité. Ses mots sont simples, parfois faciles, ils relévent presque de la conversation entre copines mais ils touchent au coeur. Profondément. (Les paroles sont à découvrir un peu plus loin, tout comme la chanson) L'album se termine sur Merry Happy, un petit bijou pop. On retrouve ce fameux piano, bloqué sur une seule et même touche. Certains diront que l'album est très pauvre musicalement. Il est clair qu'en termes de compositions, c'est très simple. Mais c'est ça qui fait l'originalité de l'exercice. Avant de quitter Kate, il reste la chanson cachée, le saint-graal. Celle à laquelle on n'a pas forcément droit selon le pays d'où l'on vient. Pourquoi une telle discrimination ? En tous cas, en France, on esrt privé de Little Red. C'est très regrettable puisque c'est la conclusion parfaite de l'album Made of Bricks. On retrouve exactement l'univers de la pochette dans ce titre: des maisons jaunes, des robes rouges, des fleurs énormes ... C'est orinique et poétique, c'est tout beau, c'est sucré, c'est mignon. C'est du Kate Nash en gros, sans la vulgarité cette fois.


Foundations

(On regrettera les censures sur "bitch" et "shit" !!)


Mariella

Nicest Thing

All I know is that you're so nice,
You're the nicest thing I've seen.
I wish that we could give it a go,
See if we could be something.

I wish I was your favourite girl,
I wish you thought I was the reason you are in the world.
I wish I was your favourite smile,
I wish the way that I dressed was your favourite kind of style.

I wish you couldn't figure me out,
But you always wanna know what I was about.
I wish you'd hold my hand when I was upset,
I wish you'd never forget the look on my face when we first met.

I wish you had a favourite beauty spot that you loved secretly,
'Cos it was on a hidden bit that nobody else could see.
Basically, I wish that you loved me,
I wish that you needed me,
I wish that you knew when I said two sugars, actually I meant three.

I wish that without me your heart would break,
I wish that without me you'd be spending the rest of your nights awake.
I wish that without me you couldn't eat,
I wish I was the last thing on your mind before you went to sleep.

All i know is that you're the nicest thing I've ever seen;
I wish that we could see if we could be something

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