Glee [4x 14]
I Do // 5 130 000 tlsp.
Crazy Glee continue. Cette semaine encore, des couples improbables se forment, d'autres se font et se défont, avec en toile de fond le mariage de Will et Emma, qui n'aura finalement pas lieu. C'est fou comme tout le monde n'en avait rien à faire, des personnages aux scénaristes. Une fois qu'Emma disparait de l'église, on ne la revoit plus et on en parle quasiment plus. Nouvelle preuve, s'il en fallait une, que ce couple n'intéresse plus personne depuis bien longtemps. Mais alors pourquoi ne pas les avoir marié une bonne fois pour toutes ? Pourquoi faire traîner en longueur l'inévitable ? Pourquoi avoir inventé ce baiser entre Emma et Finn pour ne rien en faire, du moins pour le moment ? Tout ça me dépasse un peu. C'était la complication de trop. L'épisode n'avait pas besoin de ça. Il aurait pu fonctionner exactement de la même manière si le mariage s'était déroulé comme prévu. Ce que je retiens de l'avant-cérémonie, c'est surtout les répliques de Sue -en robe de mariée- qui étaient hilarantes. Et ne me lancez pas sur Will, qui ne m'avait pas DU TOUT manqué ! Le montage sur la chanson Getting Married Today était parfait (Jayma Mays a sacrément assuré), sauf quand Matthew Morrison jouait au ténor de supérette. Amber Riley m'a impressionné avec sa voix d'enfant de choeur ultra aigüe. Bref, le plus intéressant, c'était quand même l'after, avec free booze !
Pour une fois, le retour des anciens et le mélange avec les nouveaux paraissaient tout à fait naturels, l'événement du jour réunissant logiquement tout le monde à Lima. A ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé les scènes entre Finn et Rachel, surtout celle avec les pétales de fleur et les "She Loves Me. She Loves Me Not". C'était niais, mais inspiré. Et on sentait la pression monter au fur et à mesure. C'était vraiment très réussi. Un petit côté Dawson et Joey, avec tout le discours sur l'évidence, sur l'inéluctable finalité de leur histoire ? Oui, je crois. Je suis beaucoup moins fan de la conclusion de l'épisode, entre Brody qui est en fait un gigolo -ce qui ne m'étonne pas du tout vu son comportement depuis le début- et qui va donc briser le coeur de Rachel, et cette grossesse imprévue qui est l'histoire la plus éculée des séries pour ados -après le triangle amoureux- et que Glee nous a déjà servi par le passé avec Quinn, en plus ! Bien sûr, tout l'intérêt de la chose va être de savoir qui est le père... Du moins, c'est l'intérêt que les auteurs y voient. Moi, d'ores et déjà, tout ce qui m'intéresse, c'est de savoir si elle va le garder ce bébé (ou nous faire une fausse couche bien pratique). Cela ne collerait absolument pas avec ses ambitions et son histoire avec sa propre mère biologique si elle n'avortait pas. Mais on est dans Glee, pas dans Parenthood. Et sur la FOX, s'il vous plait. Les chances sont maigres pour qu'elle en arrive là. Allez, peut-être que le test s'est planté ! En tout cas, moralement, le message est encore très limite : tiens, petite traînée, tu as couché avec deux hommes différents en l'espace de très peu de temps, alors voilà ta punition !" Sinon, le duo Rachel/Finn sur We've Got Tonite était sympathique.
Signe du grand paradoxe "Gleeien" habituel, tout le monde couche avec tout le monde dans cet épisode, et le montage avec les chambres d'hôtel était d'ailleurs très bien trouvé. L'idée la plus curieuse ? La partie de jambes en l'air Santana/Quinn ! Non mais franchement ? Je veux bien croire que nous vivions dans une époque où les gens sont plus ouverts et curieux dans leur sexualité -et vraiment, tant mieux !- mais dans le microcosme du lycée de McKinley, ça fait pas un peu beaucoup ? J'espère que ce ne sera que l'histoire d'une nuit un peu folle. Il faut que ce ne soit que ça ! Après avoir été tout et n'importe quoi, faire de Quinn une lesbienne serait vraiment toucher le fond du manque d'idée. Autant remercier Dianna Agron et la laisser faire des miracles -ou pas- ailleurs. C'est une de celles qui a à mon avis le plus de chance de réussir dans ce métier... Puis elle est tellement belle ! Pendant ce temps, Blaine et Kurt ont remis le couvert et je dois dire qu'on ne nous les avait jamais montrés aussi sexués ! C'était rafraichissant. Par contre, l'attitude de Kurt m'a un peu surpris. Est-il vraiment du genre à faire ça à son ex, le reprendre puis le jeter ? Leur duo sur I Just Can't Get Enough était pas mal, mais la chanson a tendance à me taper sur le système. Et Chris Colfer aussi. La rencontre entre Betty et Artie m'a beaucoup plu. C'était drôle et punchy. Osé aussi. C'est pas tous les jours que l'on nous montre deux handicapés dans le même lit, qui se font des blagues sur le sexe qu'ils viennent de faire en plus ! Et puis il y a eu toute la partie Jake/Marley/Ryder, qui était d'une pauvreté abyssale en terme de subtilité. C'était atroce de voir, à chaque fois, Ryder terminer ses scènes avec la mine triste, comme si on avait pas compris la première fois. Jake s'est révélé assez minable, ce qui m'embête un peu parce que je l'aimais bien. Ryder m'a laissé finalement assez indifférent. J'ai eu du mal à le trouver attendrissant tant c'était forcé. Et Marley est encore passée pour une girouette. Elle vaut mieux que ça, mais elle se laisse pourtant toujours faire. Le morceau You're All I Need To Get By ne m'a pas plu. Comme le veut la tradition, l'épisode s'est terminé sur une chanson collégiale. Excellente idée que de miser sur Ellie Goulding et son Anything Could Happen pas très connu auprès du grand public. Mais j'ai quand même de plus en plus de mal avec ces scènes finales...
// Bilan // Plus que potable, cet épisode était franchement cool. La mise en scène était inspirée. Mais parmi les bémols : des prestations musicales assez plates et encore des intrigues très bancales.
Glee [4x 08]
Thanksgiving // 5 390 000 tlsp.
A l'occasion de son épisode spécial Thanksgiving, les héros de Glee ne se goinfrent pas, attablés, comme le veut la fête traditionnelle américaine. Et surtout pas Marley, qui nous fait une syncope sur scène en guise de cliffhanger. Non, ils ont les sectionals à préparer et tenez-vous bien, ceux-ci ont carrément lieu dans l'épisode et déborderont sûrement sur le prochain ! Il n'y a plus de temps à perdre visiblement. C'est à la fois déconcertant et agréablement surprenant. Pourquoi faire traîner en longueur un événement qui n'en est de toute façon plus un ? Et puis les scénaristes ne s'en cachent qu'à moitié : c'est le prétexte idéal pour faire revenir les anciens, encore une fois, et ainsi créer des duos de coaching. Malheureusement, il y a tant de choses à caser en 42 minutes que l'idée est vite abandonnée. On ne verra pas du tout Puck travailler avec son frère, par exemple. Mais pour le coup, on ne s'en plaint pas. On les a déjà vus à l'oeuvre plus tôt dans la saison et ce n'était pas mémorable. J'attendais beaucoup de la paire Unique/Mercedes, mais les scénaristes n'ont pas daigné leur offrir la moindre scène ensemble. Il y a une raison bien précise à cela : toute l'attention était portée sur Quinn Fabray, que l'on n'avait pas encore revue depuis la saison dernière. Dianna Agron était rayonnante, telle que l'on aurait aimé la voir plus souvent dans les saisons 2 et 3. On ne saura pas grand chose sur ce qui s'est passé pour le personnage depuis son départ, mais j'ai comme l'impression que ce qu'elle raconte n'est pas vrai du tout. Je la crois très seule et toujours aussi torturée. On verra plus tard si mes soupçons étaient fondés. En attendant, face à son clône, Kitty -dont on explique habilement et avec humour les ressemblances avec son aînée, qui est en fait son modèle ultime- elle s'éclate, mais ce n'est rien à coté des amabilités échangées avec Santana, absolument jubilatoires ! Le trio Quinn/Santana/Brittany sur Come See About Me était fort agréable à l'oreille. Par contre, nous faire croire que les trois chanteuses se connaissent si bien qu'elles sont capables d'être synchros sans avoir répété, c'est vraiment se foutre de nous et des petits nouveaux du Glee Club ! Heureusement, on est habitué à ce genre d'arrangements avec le réel. C'est juste moi qui ai du mal à m'en accommoder, parfois.
La seule prestation qui m'a vraiment emballé dans cet épisode, mais vraiment vraiment, c'est le Wistle des Warblers. Et pourtant, je ne suis pas fan du nouveau chef de bande. La prestation suivante, celle de Sebastian, était très mauvaise en comparaison, et à peine correcte en réalité. Le problème, c'est qu'aussi talentueux puisse être l'acteur -et ce n'est pas une affirmation, juste une hypothèse- il respire la prétention et me donne seulement envie de jurer devant ma télé, pas de taper du pied. Le Gangnam Style était un passage obligé pour Glee puisque c'est LA chanson du moment -et je n'en reviens toujours pas- mais j'aurais préféré qu'on nous la case à une autre occasion que pour les Sectionals. Quel gâchis ! On notera qu'il fallait une chanson en coréen pour que Tina puisse se retrouver enfin sur le devant de la scène... No comment. Sinon, le titre d'ouverture, qui était un mash-up si j'ai bien compris, était sympa et bien choisi puisqu'il y était question de "Home". Et de la maison, Kurt et Rachel sont loin. Cette semaine, leurs aventures à New York manquaient de piquant, c'est certain, mais elles sonnaient juste. Le dialogue téléphonique entre Kurt et Blaine était touchant, tout comme la complicité entre le jeune homme et sa patronne. Le clin d'oeil à Sex & The City m'a réchauffé le coeur, comme si Carrie était passée, tel un fantôme, devant mon écran avant de s'évanouir dans la jungle New Yorkaise et d'atterrir, après un trip sous acide, dans un appartement rempli de bêtes étranges pour chanter Let's Have A Kiki des Scissor Sisters, mélangé à Turkey Lurkey Time, dans une vaporeuse robe à fleurs. Sinon, j'ai percé le mystère Blake Jenner : c'est le sosie de Steven R. McQueen (de The Vampire Diaries), mais avec la coupe -à l'ancienne- de Justin Bieber. Bizarrement, ça me le rend plus sympathique.
// Bilan // Glee bourre ses épisodes comme les Américains fourrent leurs dindes de Thanksgiving : avec entrain, gloutonnerie et sans se soucier du lendemain... jusqu'à l'écoeurement. Dans le fond, j'ai passé un agréable moment devant cet épisode mais, comme beaucoup d'autres, il était fouilli et pas très intéressant.
Glee [3x 19]
Prom-Asaurus // 6 670 000 tlsp.
Oui, je sais, j'ai pris beacoup de retard sur Glee mais il se trouve que la série n'est plus du tout ma priorité pour des raisons évidentes. Toutefois, je dois reconnaître que cet épisode consacré au bal de fin d'année de nos héros était plutôt réussi, bien qu'extrêmement classique dans le genre (puisque toutes les séries pour ados en ont eu au moins un). Hormis les extravagances de Brittany au regard du thème de la soirée qu'elle a choisi elle-même -les dinosaures- on peut dire que c'était un bal tout à fait banal. L'équipe est allée piocher dans les tubes du moment pour soigner la bande-son, ce qui était somme toute assez logique. On a donc eu du Love You Like A Love Song de Selena Gomez -rien à dire sur la prestation ni bonne ni mauvaise, juste inintéressante au possible-du What Makes You Beautiful du groupe One Direction -même sanction, le coté 2be3 du pauvre en plus- et du Big Girls Don't Cry de Fergie, qui date un peu maintenant (pas Fergie hein, la chanson... quoique, les deux en fait) mais qui était un joli moment. Le seul titre à véritablement se détacher était Take My Breath Away -j'aurais juré sur le coup qu'ils l'avaient déjà reprise !- non pas pour son interprétation qui était très fidèle à l'originale mais pour la chanson en elle-même qui intervenait à un moment stratégique où l'émotion devait absolument ressortir, et ça fonctionné correctement, sans provoquer un torrent de larmes chez moi je vous rassure.
Le fun n'était pas en reste avec les petits délires sur la coupe de cheveux de Blaine "Jamais son mon gel" Anderson -je n'ai pu que m'identifier à la problèmatique ô combien cruciale à laquelle il était confronté- et avec le retour de la voix intérieure de Becky, toujours une belle trouvaille même en deuxième utilisation. Sue n'était pas très présente, mais elle m'a fait sourire à l'occasion. L'idée du "contre-bal" était aussi vieille que les bals eux-mêmes, mais ça a partiellement marché même si la morale de l'histoire se voyait venir de très très loin. Les passages consacrés à Quinn étaient touchants, en grande partie grâce à la prestation sans fausse note et toute en émotion de Dianna Agron. Finn a eu tendance à la tirer vers le bas à certains moments mais ça vient peut-être du fait que je ne peux plus encadrer ce personnage... Il peut faire ce qu'il veut maintenant, ça n'y changera rien ! Il y a encore un peu d'espoir pour Rachel en revanche et cet épisode ne m'a pas donné envie de lui coller deux claques. Y'a du progrès, pourvu que ça dure !
// Bilan // Glee a raté cette saison à peu près tous ses épisodes spéciaux mais celui dédié au fameux bal de promotion, sans être une grande réussite, tenait bien la route.
Glee [3x 17]
Dance With Somebody // 6 900 000 tlsp.
Comme à chaque fois avec ses épisodes hommage, Glee propose un gloubi-boulga de prestations plus ou moins réussies et de semblants d'intrigues plus ou moins bien écrites. Il y a à boire et à manger... et à danser ! Sans conteste, les reprises des titres de Whitney Houston sont bonnes dans l'ensemble et représentent assez bien la carrière de la chanteuse disparue. L'ouverture sur How Will I Know a cappella est mon passage préféré. C'était classe et beau. Dance With Somebody a été remise au goût du jour, façon club, ce qui ne m'a pas choqué outre mesure. Il fallait bien en passer par là. Le résultat m'a paru plutôt convaincant dans son genre. Je suis d'ailleurs étonné que le titre n'ait pas déjà été repris dans ce style par d'autres artistes. Ca marcherait sans doute très fort ! On verra si ça donne des idées... Le It's alright but it's OK par Darren Criss, qui reprenait l'imagerie du clip, m'a plutôt plu aussi. Je ne m'attendais pas à ce qu'ils pensent à cette chanson en fait, et ça m'a fait plaisir. C'est cette Whitney là que je préfère, mais c'est une question de génération sans doute. Le Have I Nothing repris par Chris Colfer était joli sur les couplets mais les refrains étaient vraiment trop aigüs à mon goût. Le My Love Is Your Love final, malgré son aspect guimauve, était assurément un beau moment. Le Whitney Tribute était donc très sympathique (mais les chansons que je n'ai pas citées m'ont moins plu, voire pas du tout).
Passons à l'inventaire des bouts d'intrigues développés ! La querelle entre Kurt et Blaine était un peu brouillonne et caricaturale. Je pense surtout à cette scène où Kurt est hilare en lisant les textos de son prétendant pendant que Blaine est dépité à coté. C'était ridicule et mal joué. Mais la scène de dispute était réussie, de même que celle de la réconciliation. Rien de transcendant, hein. Mais correct quoi. La meilleure scène de l'épisode, on la doit à Kurt (encore) mais surtout à son père. On en a eu des dizaines comme ça et c'était un peu facile de la part des scénaristes de miser encore dessus mais bon, ça fait toujours son petit effet. Du coté de Will et Emma, l'ennui est toujours très présent malgré le propos qui était plutôt pertinent. Will donne tout à ces gamins et l'idée de les voir partir l'effraie. Un peu comme pour les parents des uns et des autres. Il a d'ailleurs été un père de substitution pour certains. Je suis moins fan de tout ce qui concerne le mariage, avancé, how convenient, au mois de Mai... donc pour le final ! Et pas fan non plus de Matthew Morrison qui joue l'émotion, mais c'est pas nouveau. La romance entre Quinn et Jesus, que l'on avait senti poindre, est maintenant sur les rails. Le fait que Quinn ait eu tant de prétendants différents depuis le début de la série fait que l'on ne ressent pas grand chose face à cette nouvelle histoire, d'autant que Joe n'est pas particulièrement intéressant comme personnage. Sa petite discussion avec Sam m'a fait marrer. Son érection inopinée aussi. Mais depuis quand c'est un pote qui te rééduque les jambes quand tu es handicapé ? Le handicap de Quinn est traité comme si elle s'était foulée la cheville... Bref, je crois que j'ai fait le tour de ce que cet épisode nous a offert.
// Bilan // Cela arrive de moins en moins souvent mais on peut dire que cet épisode de Glee a été sauvé par ses chansons. Le reste était vraiment très moyen mais pas médiocre. Donc c'est safisfaisant dans un sens...
Glee [3x 11]
Michael // 9 070 000 tlsp.
Glee est sur la pente descendante, il n'est donc pas étonnant que la production ait décidé de sortir son joker : l'épisode spécial Michael Jackson. Il est d'ailleurs scénarisé par Ryan Murphy, le créateur et producteur (tyrannique parait-il) de la série musicale. Un passage obligé lorsque l'on est un programme qui proclame haut et fort le droit à la différence et que Madonna et Lady Gaga ont déjà servi d'inspiration. D'un point de vue narratif, on s'en sort d'ailleurs mieux que dans les deux épisodes qui leur avaient été consacrées, tout le monde ayant droit à sa petite intrigue qui avance doucement. Y'avait-il un artiste populaire plus "différent" que le "roi de la Pop" ? Du coup, l'audience a légèrement frémi. Et les téléspectateurs ont-ils frissonné ? Moi, pas vraiment. Il y a un numéro que j'ai adoré : le duo Santana/Sebastien sur Smooth Criminal, tout en violons violents. Au-delà de la prestation en elle-même, Naya Rivera a prouvé une fois de plus qu'elle tenait à bout de bras la saison alors que Rachel... reste Rachel et que Sue se fait particulièrement discrète, ce que je ne parviens toujours pas à définir comme une bonne ou mauvaise chose. Concernant le personnage de Sebastian, je suis beaucoup plus tranché : je le déteste. Pas parce que c'est un petit connard imbu de sa personne et fouteur de merde (et violent) mais parce qu'il n'est qu'une redite/variante de Jesse St James, dont la présence avait fini par tourner au ridicule. Lorsque Sebastian n'était qu'une complication pour le couple formé par Kurt et Blaine, il avait un intérêt. Maintenant... Et puis le message sur la violence, pas nouveau dans la série d'ailleurs, était présenté avec aussi peu de subtilité que dans 7 à la maison.
L'autre passage qui fait son petit effet indéniablement, c'est le solo de Quinn. Tout à coup, on ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment, les auteurs ont décidé de se pencher intelligemment sur son cas. Le répit ne sera sûrement que de courte durée mais c'est extrêmement plaisant de voir Dianna Agron jouïr d'une belle et bonne réplique, très adulte, très mature. C'est peut-être la première fois que le thème de "l'après-lycée" est traité avec autant de pertinence dans la série car dès qu'il s'agit de Rachel et même de Kurt, on tombe dans le niais ou le trop fantaisiste. La suite de la saison sera certainement axée là-dessus puisqu'il faut préparer l'avenir des héros et de la série par la même occasion. A ce stade, tout est possible, mais un départ conjoint du quatuor Rachel/Finn/Kurt/Quinn semble inévitable. Il serait en tous cas le plus logique... Je rajouterai bien Blaine car on n'imagine plus vraiment Kurt sans lui. Et l'inverse aurait-il un quelconque intérêt ? D'autres prestations étaient tout à fait agréables à écouter et à regarder, que ce soit le clip détourné de Scream (d'autant qu'Arty est celui qui a la voix la plus proche de celle de Michael, chez les garçons en tous cas), le classique Bad ou le morphing Black Or White. Et puis proposer quelques morceaux qui sonnent très face B est assez audacieux dans le fond, puisqu'inattendu.
// Bilan // Glee serait-elle meilleure et plus constante si tous les épisodes étaient écrits par Ryan Murphy, son créateur ? C'est ce que cette pièce consacrée à Michael Jackson tend à prouver. Mais le monsieur est bien trop occupé pour cela. Dommage.
Glee [3x 08]
Hold On To Sixteen // 7 110 000 tlsp.
"Welcome Back, Lisa Rinna !" Voilà l'unique réplique drôle de cet épisode quasiment médiocre de Glee dont le seul intérêt était très curieusement le retour de Chord Overstreet alias Sam après avoir été traité un peu comme de la merde par la production avant que la saison 3 ne commence. On ne peut pas dire que le personnage nous ait franchement manqué, ni même qu'il ait apporté grand chose à la saison 2 étant donné que les scénaristes n'ont jamais tellement su quoi faire de lui à part lui faire enchaîner les conquêtes. Pourtant, c'était un plaisir de le retrouver dans les premières minutes de cet épisode. La partie "Je suis devenu un strip-teaseur" n'était pas assez longue, ni celle de la confrontation avec ses parents expédiée en quelques secondes (John Schneider doit avoir des problèmes d'argent pour avoir accepté une si petite apparition). Puis, une fois de retour à McKinley, il a chanté sa petite chanson (nullissime) et est passé au second plan. Il a bien tenté de récupérer Mercedes, maquée avec un fantôme depuis son départ, mais ça ne sonnait pas juste. Déjà que leur couple était un peu improbable, mais comme en plus on ne les a quasiment pas jamais vus ensemble... Bref, les scénaristes auraient été bien inspirés de se concentrer sur Sam plutôt que de partir dans tous les sens, comme en saison 2.
Episode spécial "sectionals" oblige, il fallait faire monter la pression et permettre à certaines intrigues d'atteindre leur apogée émotionnelle. Les auteurs comme les acteurs se sont donnés du mal pour nous y faire croire mais le matériel de base était bien trop pauvre pour que cela fonctionne. Les histoires les plus intéressantes, dont le coming-out de Santana, ont été écartées pour mettre en avant des embryons de storylines, évoquées par le passé mais pas franchement promordiales. Les soucis entre Mike Chang et son père avaient permis d'offrir un bel épisode en début de saison mais tout ce qui s'est dit cette fois-ci n'était qu'une redite, si ce n'est que Tina a enfin eu l'occasion d'intervenir mais pour ne pas dire grand chose. J'ai l'impression qu'elle n'avait plus ouvert la bouche depuis ce fameux épisode d'ailleurs ! Les scènes de Quinn étaient relativement pathétiques et j'ai de la peine pour Dianna Agron qui mérite vraiment mieux que ça. Les auteurs la trimballent d'un état à un autre, sans conviction et sans grande cohérence. En fait, ils cherchent absolument à donner un sens à l'évolution douteuse du personnage, mais la vérité c'est qu'il n'y en a pas. On se retrouve au final avec la Quinn des débuts, celle que l'on aimait bien mais qui n'avait rien à offrir tant elle était effacée. Je ne souhaite qu'une chose : que l'actrice quitte la série au plus vite et trouve un meilleur job ailleurs ! Mais ça n'arrivera pas.
La soi-disante concurrence entre Finn et Blaine, frôlée au hasard d'une séquence ou deux précédemment, revient sur le tapis pour le final showdown. Et c'était ridicule mais avec l'avantage d'avoir été réglé en deux scènes consécutives : Finn et Blaine se font les gros yeux en mimant le début d'une bagarre; Blaine, devenu un gros dur soudainement, enrage contre un punching ball, la sueur au front; Finn vient lui expliquer la vie- parce qu'il est devenu intelligent et mature depuis le début de la saison 3 on ne sait pas bien comment- et l'affaire est dans le sac ! Coté performances, c'est rien que du ringard pour tout le monde ! Un mash-up douteux pour les TroubleTones composé de I Will Survive et Survivor pour commencer : ce n'est pas tant la musique qui était mauvaise, mais plutôt la chorégraphie, nullissime. En plus, les actrices galéraient comme pas possible à coté des vraies danseuses et ça se voyait (excepté pour Heather Morris qui est bien meilleure danseuse qu'actrice). C'est ça le risque de produire une telle série à cette vitesse... Les New Directions ont fait bien pire cela dit avec des tenues hideuses et des chansons ennuyeuses à souhait. A la limite, Man In The Mirror passait encore mais le reste... Seul avantage : Rachel étant punie, tout le monde a pu chanter chacun son tour. Les Unitards n'ont pas pu montrer grand chose de leurs talents alors que leur unique prestation était bien plus entraînante et professionnelle (mais sur un titre sans intérêt).
// Bilan // Cet épisode, c'est du Glee façon saison 2 comme on en veut plus avec une tension factice, des sous-sous intrigues et des performances pas du tout mémorables.
Glee [3x 07]
I Kissed A Girl // 7 900 000 tlsp.
Si ce nouvel épisode de Glee est globalement réussi par bien des aspects, c'est surtout au niveau de ses numéros musicaux qu'il excelle ! Le Girls Just Wanna Have Fun signé Finn était une reprise convaincante d'une chanson que l'on a pourtant entendu des dizaines et des dizaines de fois dans des versions différentes. La sienne n'était pas forcément si originale que ça mais, dans le contexte, elle passait très très bien. Je suis rarement fan des interprétations de Cory Monteith en plus mais il s'est bien débrouillé cette fois. Il a failli avoir du charisme. J'ai bien dis "failli". Ses excuses chantées auprès de Santana étaient touchantes en tous cas, de même que la scène du coming-out de la jeune fille à sa grand-mère. On regrette quand même un peu de ne pas avoir assisté à celui qu'elle a fait auprès de ses parents. Mais l'a-t-elle vraiment fait ? Je n'en suis pas si certain... Le I Kissed A Girl, super fun, était un bon moment aussi. La série va visiblement puiser dans TOUT le répertoire de Katy Perry ! Qu'attend la chanteuse pour venir faire une apparition ? Après tout, elle s'est déjà invitée dans How I Met Your Mother. Aucune raison qu'elle boude Glee !
Je l'ai déjà avoué mais je n'ai pas peur de le répéter : Beist ne me laisse pas insensible. A chaque fois, elle me fiche les larmes aux yeux la bougresse ! Oui oui, je parlais uniquement de ça. Sa reprise de Jolene de Dolly Parton était superbe. J'ai redécouvert la chanson et je cherche maintenant toutes les reprises qui en ont été faites. Glee me fait souvent cet effet-là, pas vous ? Quant à l'intrigue qui va avec, je suis un peu moins fan. C'était touchant mais pas drôle. Et il n'y a rien de pire qu'une Sue Sylvester pas drôle. Je crois que l'on en conviendra tous. La campagne a d'ailleurs été super bâclée par la même occasion mais c'est sans doute un mal pour un bien... Il en va de même pour l'élection au sein même du lycée McKinley mais l'affaire de la tricherie a le mérite de mettre le Glee Club dans une situation inédite : Rachel ne participera pas aux Sectionals contrairement aux années précédentes (sauf changement de dernière minute). Ce qui veut dire plus de temps sur scène pour les autres, ceux que l'on entend moins. Sauf bien sûr si toute la place est offerte à Kurt et à Blaine... Leur F*****n Perfect était bien sympa, mais il allait bien mieux à Darren Criss qu'à Chris Colfer, et il se transformait parfois un peu en concours de grimace.
J'ai été moins sensible à la prestation de Puck, sans doute parce que je ne connaissais pas la chanson et que le coup de la guitare et du déhanché ravageur, il nous l'a déjà fait pas mal de fois. Il reste le garçon de la troupe à avoir la voix la plus intéressante en tous cas. Coté intrigue, je suis dans le regret de vous annoncer que Quinn, ma chouchoute des débuts, est en train de me sortir par les yeux. On sait parfaitement qu'elle va créer le prochain scandale en révélant le "secret" de Puck, c'est-à-dire qu'il a couché avec Shelby. J'imagine que c'est le genre de storylines obligatoires dans ce type de série mais elle méritait peut-être d'être traitée avec un peu plus de subtilité et d'originalité !
// Bilan // Ce sera un "grand oui" pour les morceaux choisis dans cet épisode et leurs interprétations; mais ce sera un "petit oui" pour les intrigues tricotées autour. André Manoukian, Lio, Marianne James : sortez de ce corps !
Glee [2x 19 & 2x 20]
Rumours // Prom Queen
8 85o ooo tlsp. // 9 29o ooo tlsp.
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Rumours. Cet épisode est réussi d'un point de vue musical mais il tombe dans le soap adolescent de bas étage ennuyeux du coté des intrigues. Je ne connaissais pas du tout le groupe Fleetwood Mac pour être honnête, et encore moins leurs chansons, mais c'est apparemment du domaine du culte aux Etats-Unis et je crois comprendre pourquoi. Chaque titre de cet album écrit en pleine déroute est un tube en puissance. Les différentes reprises par les membres du Glee Club sont parfaitement réussies et, cerise sur le gâteau, les paroles s'accordent très bien aux événements. C'est d'ailleurs sans doute pour cela que l'épisode est bancal : ils ont pensé aux chansons avant de penser aux intrigues (ce qui ne doit pas être systématiquement le cas). Notre cher blondinet aux lèvres de baleine a bénéficié de sa première intrigue à lui et, le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était digne de 7 à la maison et dans le déroulement et dans le dénouement. Mais, bonne surprise : Chord Overstreet était plutôt pas mauvais. Dans cette affaire réunissant également Finn, Rachel et Quinn, c'est clairement cette dernière qui n'en sort pas grandie. Le portrait qui nous est fait de ce personnage depuis le départ est changeant selon les semaines. Ce n'est jamais bon de ranger les gens dans des cases mais Glee est la reine de la caricature. On sait à peu près où classer chacun des héros. Mais Quinn ? Non, elle est ici et là. Et encore là. Au moins, elle se distingue du lot.
Grosse déception du coté de Sue et de sa ligue de grands méchants : son plan tarde à se mettre à exécution. Terri est sous-utilisée. Le costume de Bowie, c'est marrant sur le moment mais ça n'apporte vraiment pas grand chose. Sans doute une idée qui est venue comme ça et qu'ils ont cherché à caser un peu n'importe où. Cet épisode marquait également le retour de Kristin Chenoweth alias April Rhodes. Malheureusement, le personnage s'affadit à chaque nouvelle apparition. Il vaudrait peut-être mieux qu'elle ne revienne plus... Le meilleur de l'épisode, on le doit à Brittany et sa délirante émission "Fondue For Two". Ce qui en découle avec Santana est moins passionnant. La question a été bien mieux traitée les semaines précédentes et c'était suffisant.
Prom Queen. Je l'avoue : un bon petit Dancing Queen et je suis heureux pour trois jours. La fin de cet épisode m'a donc beaucoup plu. Et le reste ? Curieusement, aussi ! Pourtant, les intrigues autour des bals de fin d'année, quand on a regardé Dawson, Angela 15 ans, Newport Beach et j'en passe, on les connaît pas coeur. En même temps, c'est un passage obligé. Comment passer à coté ? De la part de Glee, on pouvait s'attendre à de l'extravagance à tous les étages mais les scénaristes se sont fort heureusement retenus pour jouer davantage sur la carte de l'émotion, tout en utilisant à bon escient TOUS les personnages. Quinn est sans doute un peu plus mise en avant que les autres. Cette fin de saison est apparemment la sienne. Une fois encore, elle perd pour moi en sympathie mais qu'importe. La saison prochaine, elle sera certainement encore différente ! Mercedes a le droit à "son" moment, tendre et touchant. Mais c'est avant tout le thème favori de la série -et celui qu'elle traite avec le plus de justesse- qui est à l'honneur : l'homosexualité. Glee ne cherche pas à faire croire que ça y est, les élèves du lycée sont plus ouverts et que Kurt est enfin accepté tel qu'il est. La claque qu'il se prend dans la gueule est particulièrement violente. "Take That, Kate Middleton !" est une amusante façon de conclure. Une fois encore, j'aurais souhaité que Blaine intervienne dans cette intrigue de façon plus assurée. D'ailleurs, on se demande de quel droit il vient chanter à ce bal de promo, qui n'est pas celui de son école !? Autre trait d'humour réussi : la reprise de Friday, le "tube" de Rebecca Black qui a fait "vibrer" la toile dernièrement. Sinon, je retiens la blague de Santana du terrain de golf pour parler de ses préfèrences sexuelles. Un peu d'irrévérence ne fait jamais de mal, surtout quand la série en manque de plus en plus. Le retour de Jesse St James m'a fait ni chaud ni froid, mais le duo Lea Michele/Jonathan Groff sur Rolling In The Deep était pas mal du tout.
// Bilan // Glee est incapable d'être constante. Les bons et les moins bons épisodes s'alternent, ce qui laisse inévitablement une impression mi-figue mi-raison sur cette saison 2 sur le point de s'achever. La course aux Regionals a intérêt à combler nos attentes !
Glee [1x 22]
Journey (Season Finale) // 11 o7o ooo tlsp.
Le premier Season Finale de Glee est placé sous le signe de l'émotion et remet les compteurs à zéro, une idée que j'aime bien, surtout si les scénaristes en profitent pour se remettre un peu en question. Une chose que m'a d'ailleurs appris le producteur de la série : ils ne sont que quatre scénaristes contrairement aux autres séries qui en ont beaucoup plus en général. Visiblement, ce n'est pas une si bonne chose que ça puisque c'est surtout au niveau des intrigues que la série a pêché cette saison selon moi. Autant les prestations chorégraphiées en playback on s'y fait plus ou moins, autant les histoires baclées ou inintéressantes, on ne s'y fait pas du tout. Ils ne peuvent pas miser que sur la musique. Ca marche pour cet épisode en tous cas qui comprend une grosse partie de prestations vocales grâce aux fameux "regionals". Je dis "prestation vocale" car celle des New Directions se réduisait malheureusement trop à ça. Ils ont chanté avec tout leur coeur, c'est certain, mais l'ensemble n'était pas éblouissant. Au contraire des Vocal Adrenaline et de leur excellent Bohemian Rapsody, qui manquait sans doute un peu de coeur mais qui valait le coup d'oeil ! En plus, Jonathan Groff a du mérite car tout reposait sur ses épaules quasiment. Je regrette que du Glee Club seuls les visages et les voix de Rachel et Finn soient mis en avant et c'est quelque chose qu'il faudra modifier en saison 2. Laisser pllus de place aux autres qui en mérite tout autant. Le montage accouchement de Quinn/Bohemian Rapsody était bien fichu, bien qu'un peu poussif par moments. Le retour de la mère de Quinn était un beau moment d'émotion même si on n'a pas vraiment eu le temps de s'apesantir, comme d'habitude dans la série.
Les histoires d'amour qui ne me passionnent guère ont pris peu de place dans l'épisode et tant mieux. Un baiser de Rachel et Finn, mignon. Et un nouveau rebondissement pour le couple Will/Emma avec l'arrivée prochaine du dentiste de cette dernière, sans doute interprété par John Stamos, qui ne sera que l'énième rival de Will. Ce chic type attire toutes les ordures de l'Ohio. C'est impressionnant ! Le meilleur moment de l'épisode est sans conteste le passage avec le jury des "regionals" et la surprise venant de Sue puisque contre toutes attentes, et en vain, elle vote pour les New Directions ! Je ne suis pas pour que l'on humanise trop le personnage mais c'était quand même super bien fait et ça permettait intelligemment de relancer la série. Je doute que Will et Sue marchent main dans la main l'année prochaine mais il y a désormais entre eux un respect mutuel plus crédible qu'une haine arbitraire. Les retours de Josh Groban et Olivia Newton-John étaient amusants car plein de second degré. Le cas de Rachel et sa mère est plus ou moins réglé. Pas tellement aimé l'idée de la faire adopter le bébé de Quinn à vrai dire mais si ça pouvait nous débarrasser définitivement de tout ça, ce serait bien. Et je suis naïf je crois. Au niveau des prestations, je retiendrais le "Don"t Stop Believing" qui est devenu culte et le "Somewhere Over The Rainbow" qui fait toujours son petit effet quelque soit la série, quelque soit le contexte. Par contre, pas du tout aimé le chiantissime To Sir, With Love.
// Bilan // Malgré le phénomène qui l'entoure (et qui devrait être éphémère), Glee a encore beaucoup de choses à prouver. J'ai bon espoir que la saison 2 corrigera une partie de ses nombreux défauts. Cela dit, je conseille à tout le monde de se jeter sur Popular, la première série de Ryan Murphy avant Nip/Tuck et Glee, qui, au niveau du délire, va beaucoup plus loin que la série musicale ! Dans l'idéal, j'aurais aimé que Glee soit plus proche de Popular que de High School Musical. Ce Season Finale en tous cas n'est pas mauvais du tout. Je n'abandonnerais pas la série même si l'idée m'a souvent traversé l'esprit.
Glee [1x 11]
Hairography // 6 1oo ooo tlsp.
Je me plaignais depuis quelques temps de numéros musicaux moins inspirés, cet épisode au contraire m'a comblé de ce point de vue-là ! Absolument fan du Papa Don't Preach de Dianna Agron/Quinn Fabray; très ému sur la version "sourde" d'Imagine même si elle avait un coté totalement surréaliste; amusé par la prestation des bad girls de la Jane Adams Academy sur le Bootylicious des Destiny's Child; admiratif devant la simplicité de True Colors; moins convaincu en revanche par le Crazy In Love du Glee Club mais en même temps, c'était un peu le but de proposer une prestation moyenne donc... En tous cas, l'idée des perruques était absolument nulle et n'a strictement rien apporté, à part peut-être son heure de gloire à cette sublime idiote de Britney. Elle me fait beaucoup rire dans le cliché de la cheerleader plus stupide que stupide. La "rediffusion" de You're the One That I Want façon Rachel+Finn, on s'en serait passé volontiers.
A vrai dire, les prestations musicales m'ont tellement plu que j'ai envie d'être indulgent avec cet épisode dont les storylines étaient somme toutes moyennes. C'est-à-dire que le bébé de Quinn est une brillante idée à la base mais c'est un peu la seule de ce début de saison donc on l'étire en longueur et ça devient plus ridicule qu'autre chose. Quinn est toujours très émouvante, et dans un sens, Terri aussi. Mais il serait temps que Finn et Will apprennent la vérité, si les scénaristes comptent la leur faire apprendre un jour. Je ne serais pas contre une découverte tardive une fois le bébé né mais alors il faudrait sérieusement trouver autre chose à raconter en attendant. Ce ne sont pas les personnages qui manquent ! A nouveau, on a joué avec le quatuor Quinn/Puck/Rachel/Finn pour offrir des scènes plus ou moins drôles, mais il y a toujours quelque chose d'attachant et de lumineux qui se dégage et ça suffit à mon bonheur. J'ai moins aimé les petits stratagèmes de Kurt. Ils étaient faciles et je pense qu'il est capable de mieux. Ceux de Sue n'étaient pas non plus très inspirés. Pour la première fois, je ne l'ai même pas trouvé drôle. Elle était juste affligeante. Quant à la venue d'Eve en guest, elle était plus anecdotique qu'autre chose mais le passage de Will dans son lycée était bien décalé.
// Bilan // De très bons numéros musicaux ont suffit à me faire passer un très bon moment. Bien-sûr, si les intrigues étaient plus variées, ça ne ferait de mal à personne...
// Bonus // Papa Don't Preach par Dianna Agron. J'aurai aimé vous proposer les images et pas seulement le son mais la FOX fait la chasse aux vidéos maintenant et c'est très agaçant...