Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
nbc
11 août 2011

Friends With Benefits [1x 01 & 1x 02]

19772931

Pilot // The Benefit Of The Mute Button

2 370 000 tlsp. // 1 990 000 tlsp.

44030375_p

What About ?

Un groupe d'amis à Chicago ne jure que par les relations de courte durée, qu'elles soient "d'un soir" ou façon "sex friends". Mais quand les sentiments commencent à s'en mêler, les problèmes commencent...

Who's Who ?

Créée par Scott Neustadter et Michael H. Weber (500 Jours Ensemble). Avec Ryan Hansen (Veronica Mars, Party Down), Jessica Lucas (Melrose Place 2.0), Danneel Harris (Les Frères Scott), Zach Cregger, Andre Holland

So What ?

Comment les scénaristes du magnifique (500) Jours Ensemble ont pu commettre ce Friends With Benefits ? Comment passer d'une telle justesse à une telle superficialité des sentiments ? Certes, le fait qu'ils aient aussi écrit La Panthère Rose 2 était un (gros) indice. Et puis c'est pas comme si NBC ne nous avait pas prévenus ! La comédie se retrouve quand même diffusée en plein mois d'Août ! Ca ne pouvait qu'être mauvais. Encore que l'exemple Love Bites prouve qu'une série reléguée en plein été n'est pas forcément médiocre, juste sans potentiel audimatique. A noter qu'ABC a eu le nez creux : le projet a d'abord été développé pour eux, avant de ne pas en commander un pilote et c'est alors NBC qui a récupéré l'idée. Ils ont bien fait...

 Je viens d'évoquer Love Bites et sans vouloir en faire une réfèrence absolue, ce qui serait ridicule, j'ai trouvé que les deux premiers épisodes de Friends With Benefits étaient dans le même esprit, ou essayaient de l'être du moins (des "vignettes", une voix-off récapitulative à la fin...). C'était réussi d'un coté, et complètement raté de l'autre. Les raisons sont multiples, à commencer par le fait que ce soit censé être une comédie romantique sauf qu'elle n'est pas drôle et pas mignonne. Donc pas une comédie romantique. Les acteurs ne sont pas horriblement mauvais mais on sent que la production n'a pas pu trouver mieux (sachant que deux acteurs ont changé entre le premier pilote et le second, celui diffusé, imaginez alors ce que ça devait donner...). Ryan Hansen m'a moins agacé que d'habitude, ce qui est un petit exploit en soi, et je n'avais pas d'avis sur Danneel Harris, ne l'ayant pas vu à l'oeuvre dans Les Frères Scott, mais elle ne m'a pas fait mauvaise impression. Les autres sont relativement transparents, à commencer par Jessica Lucas, aussi mauvaise que dans Melrose Place. Zach Cregger, mouais. Et Andre Holland ? Il a une ligne de dialogue dans le premier épisode, deux dans le second plus l'après-générique qui lui est consacré. On se serait bien passé de ce personnage, surtout s'il n'est là que pour remplir les quotas (il est noir). Le dernier gros problème de la série, le plus gênant, c'est que le concept même de "sex friends" n'est pas vraiment valable et exploité dans le sens où un seul des "couples" du groupe ne le pratique et encore, on se demande bien pourquoi puisqu'ils sont clairement faits pour être ensemble, ce vers quoi les épisodes suivront se dirigeront sans doute petit à petit. Le deuixème épisode, déjà, s'éloigne pas mal de l'idée de départ sachant que l'une des héroïnes veut passer à la vitesse supérieure et trouver "le bon". Comme si c'était en fait trop osé de montrer des jeunes qui préférent "sexer" qu'"aimer". Mais j'avoue que j'ai rarement vu une sitcom de network parler autant de sexe, même si ça reste très général. Friends With Benefits correspond à peu près à la catastrophe annoncée. Elle est effectivement encore moins bonne que Perfect Couples, Mad Love et Traffic Light, les autres sitcoms du genre lancées cette année. Non vraiment, rien ne vaut Happy Endings !

Publicité
Publicité
7 août 2011

Love Bites [1x 02 > 1x 08]

19617880

Saison 1 // 2 120 000 tlsp.

44030377


 19752201

   Après avoir été agréablement surpris par le pilote de Love Bites (Lire ma critique), qui se  croquait avec plaisir, je me suis laissé tenter par les 7 épisodes suivants, dans la même veine. Je ressors de ce visionnage avec trois certitudes : 1/ NBC a fait n'importe quoi avec elle et ne lui a jamais laissée sa chance, qu'elle méritait pourtant, surtout quand on voit la tronche des autres nouveautés de la chaîne cette année 2/ C'est un concept qui avait davantage sa place sur le câble que sur un grand network : parler d'amour au 21ème siècle, c'est aussi parler de sexe sans tabou, ce que Love Bites n'a pas pu faire 3/ Becki Newton est une comédienne unique qui mérite de retrouver vite chaussure à son pied !

   Ma mission du jour est très simple : vous donnez envie, si vous n'avez pas encore tenté, d'accorder une chance à Love Bites en cette période estivale propice aux nouvelles expériences. De toute façon, l'engagement n'est que de courte durée ! Un soir, deux, voire trois tout au plus devraient suffire. Quand on est lancé...

   Le concept très particulier de la série a longtemps été flou avant la diffusion, il l'a même été au début, mais il s'est révélé assez efficace sur la longueur. Il y a un certain charme à découvrir les réseaux sociaux à la fois du personnage de Becki Newton (mais l'actrice n'apparaît pas dans deux épisodes... les moins bons) et de celui de Greg Grunberg, l'une à New York, l'autre à Los Angeles, et plus précisément dans le quartier de Venice Beach avec ses berges et ses canaux. Il aurait été encore plus abouti les relier l'un à l'autre mais c'était peut-être prévu pour plus tard. On fait donc la rencontre au fil des épisodes des voisins gays de Judd et Colleen, du meilleur ami de Judd, de sa soeur, de sa nièce; la soeur et le beau frère d'Annie, dont elle porte le bébé, d'un de ses prétendants... et ce sont ces scènes-là, qui touchent directement les personnages principaux, qui sont les plus réussies. Cela prouve donc quelque part que le concept a ses limites. Certains segments sont plus faibles que d'autres : je pense instinctivement à l'histoire de l'astronaute trompé par sa femme qui était originale mais ratée; a contrario, j'ai bien aimé le couple formé par Michelle Trachtenberg et Bret Harrison, ils étaient vraiment mignons et "normaux". Preuve que l'on pouvait s'attacher à certains personnages sans les avoir vus longtemps. Je me souviens aussi du segment avec le pote de Judd et Laura Prepon dans le rôle d'une femme atteinte d'un cancer du sein. C'était vraiment touchant. Il y a eu quelques tentatives sympathiques de bousculer l'ordre établie en s'intéressant à des ados ou à des personnages plus âgés. En huit épisodes, pas mal de thèmes ont donc été balayés de manière plus ou moins superficielle. J'ai souvent adhéré même si les dialogues n'étaient pas toujours à la hauteur. Puis il se dégageait une cohérence d'ensemble presque inattendue à chaque fin d'épisode.

   Les guests, pour les sériphiles c'était assez génial je dois dire. Jugez plutôt : Lindsay Price, Frances Conroy, Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Michelle Trachtenberg, Christopher Gorham, Cheryl Hines, Jeffrey Tambor, Bret Harrison, Beau Bridges, Kurtwood Smith, Laura Prepon, Donald Faison, Jessica St Clair, Guillermo Diaz, Matt Long, Eddie McClinktock, Adam Baldwin, Vanessa Marano., Jaime Pressly.. Oui, mesdames, messieurs. Tout ce petit monde là s'est donné rendez-vous. Imaginez la liste si la série avait eu une saison complète ! 

19768636


// Bilan //  Love Bites est une expérimentation beaucoup moins bancale que prévue, qui a su trouver un ton juste assez rapidement, qui n'est pas tombée dans la mièvrerie mais qui aurait pu oser plus et qui a réussi à trouver un équilibre entre humour, émotion, overzetop et réalisme. Elle ne méritait pas d'être traitée par NBC comme elle l'a été, mais avait-elle seulement une chance de marcher ?

7 juillet 2011

Saison 2011/2012 - Dramas] 4- Smash

19738224

What ?

Des personnes d'horizon divers s'unissent pour créer un spectacle musical à Broadway basé sur la vie de Marilyn Monroe. L'occasion de découvrir la mise en place et les coulisses d'un événement d'une telle ampleur. Entre une productrice peu commode et les castings, le parcours du combattant commence...

Who ?

Créée par Theresa Rebeck (New York Police Blues, Canterbury's Law, Catwoman). Avec Debra Messing (Will & Grace, The Starter Wife), Jack Davenport (FlashForward), Anjelica Huston (La Famille Adams), Katharine McPhee (American Idol), Megan Hilty, Christian Borle...

Where ?

NBC. 

When ?

Dès la mi-saison, après la seconde saison de The Voice.

Why ?

Parce que la promesse d'un "Glee" plus adulte, sous-entendu avec de vraies intrigues, des choix de chansons judicieux mais peut-être aussi moins de fun, est diablement tentante. Parce que Debra Messing est vraiment une excellente actrice, extraordinaire dans la comédie, mais qu'il lui reste à faire ses preuves dans un registre plus dramatique. Parce que Katharine McPhee aurait pu devenir une grande star à l'époque d'American Idol, dont elle a remporté la 5ème saison, mais qu'elle est un peu passée à coté de son destin comme tant d'autres. C'est une seconde chance que j'aimerais la voir pleinement saisir. Parce que pour la première fois de sa carrière, Anjelica Huston sera régulière dans une série. C'est l'occasion de la redécouvrir. Parce que Spielberg est à la production (ce qui devient une habitude tant il fourmille de projets en télé) et qu'il aurait été très impliqué cette fois-ci sur le développement du pilote. Parce que NBC tient peut-être là sa revanche sur plusieurs années de galère. Le succès surprise de The Voice (fort sympathique télé-crochet au demeurant) est un signe encourageant pour la série, qui bénéficiera en plus de son lead-in. Parce que TF1 l'a achetée. Ce n'est pas un argument à vrai dire mais je ne savais pas où le placer ! Reste à savoir ce qu'elle va bien pouvoir en faire...

Why Not ?

Parce que NBC tente d'avoir son "Glee" à elle et la démarche en elle-même, bien que compréhensible commercialement, est assez déplorable dans le fond. C'est comme ça que l'on se retrouve avec des tas de séries qui se ressemblent trop, en cas de succès. Parce que les producteurs ont décidé de faire le pari de "la chanson originale". C'est assez culotté mais est-ce bien raisonnable ? Je crains que le public n'y soit pas réceptif, aussi bonnes soient les créations en question. Et si elles sont trop calibrées pour marcher, elles ne colleront pas vraiment avec l'aura prestigieuse que NBC tente clairement d'installer autour de la série.

How ?

What About You ?

1 juillet 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 6- The Playboy Club

19753641

What ?

Un groupe de femmes, toutes plus jolies les unes que les autres, travaille dans les années 60 pour le club "Playboy" à Chicago, devenu rapidement un lieu incontournable de la nuit. Maureen est la petite nouvelle, au passé mystérieux et douloureux; Carol Lynne est une bombe de 30 ans, star établie du club, qui sait que ses jours sont comptés face aux nouvelles arrivantes; Alice est une playmate un peu étrange, mariée, qui prend soin de tout le monde sauf d'elle-même...

Who ?

Créée par Chad Hodge (Runaway, Tru Calling). Avec Eddie Cibrian (Mr. séries annulées), Laure Benanti (Eli Stone), Amber Heard (Hidden Palms), David Krumholtz (Numb3rs), Leah Cudmore...

Where ?

NBC.

When ?

Le lundi à 22h dès la rentrée.

Why ?

 Parce que les années 60 seront enfin accessibles à tous, loin de la prétention de Mad Men (allez-y, hurlez-moi dessus !). Parce que ce sera la première série à se dérouler dans cet univers. Parce que les femmes auront la part belle dans cette histoire, et je sens même que l'on aura droit à un résultat un peu féministe sur les bords. Parce que visuellement, la série a l'air d'être à la hauteur, chic et sobre.

Why Not ?

 Parce que Eddie Cibrian, surnommé le "chat noir". Sa présence assure déjà une annulation de la série au bout de quelques épisodes. Espérons que la saison soit au moins complète. Parce qu'il n'est pas très bon, en plus. Parce que le fait d'être sur NBC empêchera de trop en montrer, et avec un sujet pareil, ça risque de donner une impression bizarre. Showtime aurait été parfaite, par exemple. Parce qu'on risque d'avoir du mal à définir le genre auquel elle appartient à la vue de la bande-annonce. Et les américains n'aiment pas ça, ne pas pouvoir la mettre dans une case. (Le problème est le même pour Pan Am, qui me fait assez envie dans le fond, mais qui risque de se perdre en voulant toucher à trop de genres différents).

How ?

What About You ?

21 juin 2011

[Saison 2011/2012 - Comédies] 4- Up All Night

19738316

What ?

Une femme acerbe qui ne jure que par le travail et qui ne pensait jamais devenir mère doit gérer au quotidien ses parents qui n'ont de cesse de la juger, son mari, un homme au foyer, et son nouveau né...

Who ?

 Créée par Emily Spivey (scénariste sur le Saturday Night Live). Avec Christina Applegate (Mariés, deux enfants, Jesse, Samantha Who?), Will Arnett (Arrested Development, Running Wilde, 30 Rock), Maya Rudolph (Saturday Night Live)...

Where ?

 NBC.

When ?

 Le mercredi 20h dès Septembre.

Why ?

 Parce que Christina Applegate, qui m'a terriblement manqué depuis l'arrêt de Samantha Who?. Parce que Will Arnett, qui reste un excellent comédien malgré ses échecs télévisuels. Parce que Maya Rudolph, enfin dans un rôle régulier dans une série. Parce qu'on n'a pas eu de vraie bonne comédie de couple depuis Dingue de Toi. Parce que ce n'est PAS une multi-camera.

Why Not ?

 Parce que Will Arnett est parfait dans un second rôle mais moins convaincant quand il est en tête d'affiche. Parce que son énergie et celle de Christina Applegate réunies peuvent tout aussi bien nous emporter que nous exténuer. Parce que NBC l'a placée dans une case mouroir : à peine attachés à eux, nous pourrions les perdre.

How ?

What About You ?

Publicité
Publicité
20 juin 2011

[Saison 2011/2012 - Comédies] 5- Are You There Vodka ?

Avant propos : En attendant la rentrée et les reviews de quelques séries d'été, je vous propose dans les semaines prochaines, quasiment quotidiennement, de découvrir mes classements comédies et dramas des nouveautés à venir... Je vous invite à donner votre avis en commentaires.

19738253

What ?

Inspirée de la jeunesse de la comédienne Chelsea Handler, cette comédie est centrée sur une barmaid dans la vingtaine qui n'a pas pour habitude de mâcher ses mots, surtout quand elle a un coup dans le nez, ce qui arrive presque tous les jours...

Who ?

 Créée par Julie Ann Larson (scénariste sur Dharma & Greg). Avec Laura Prepon (That 70s Show, October Road), Natalie Morales, Angel Laketa Moore...

Where ?

Sur NBC.

When ?

A la mi-saison, quelque part.

Why ?

 Parce qu'après avoir été mauvaise dans October Road (à l'image de la série) et terriblement agaçante dans How I Met Your Mother, Laura Prepon doit prouver qu'elle n'a rien perdu de son talent depuis l'époque de That 70s Show où elle était vraiment bonne. Parce que le genre de la sitcom "girlie" est en voie d'extinction et qu'il en faut encore au moins une digne représentante. Parce que cette héroïne pourrait bien être une convaincante "Barney au féminin". Parce que Chelsea Handler est quand même très drôle, bien que méconnue dans nos contrées européennes. Parce qu'elle est irrévérencieuse et que la série a une petite chance d'être à son image, dans les limites du raisonnable sur un network.

Why Not ?

 Parce que It's Me Chelsea reste une comédie multi-caméra (tournée en public dans des décors en carton-pâte), ce qui donne inévitablement une impression de ringardise ET qui assure un échec au programme puisque seule sur CBS les comédies de ce type fonctionnent vraiment. Parce que cette héroïne pourrait très vite devenir gonflante (Barney n'est pas le héros de How I Met, il y a une raison à cela...) Parce que la galerie de personnages secondaires semble un peu faible et sans visages identifiables.

 How ?

What About You ?
17 juin 2011

Parenthood [2x 12 > 2x 22]

 60669179

Saison 2 // 5,4 millions de tlsp. en moyenne

44030377


vlcsnap_352250 vlcsnap_504871

   Après plusieurs mois passés loin des Braverman, encore très triste d'avoir perdu les Walker, je me suis remis à Parenthood presque confiant. Si le drama familial aux audiences confidentielles n'est pas à la hauteur de mes attentes, il n'en reste pas moins sympathique, toutefois quand il ne vire pas dans l'anxiogène. Le plus grand reproche que j'ai toujours fait à la série et qui ne change pas, c'est cette capacité à faire de ses personnages les plus grands gueulards de l'histoire de la télévision. Dans certains épisodes, les disputes s'enchaînent dans tous les sens et c'est épuisant et de les écouter et de les regarder. Ca me gâche mon plaisir parce que ça m'angoisse. Je dois cependant reconnaître que les acteurs se donnent à mille pourcents et que le résultat est souvent plus vrai que nature. C'est juste too much, encore plus quand on regarde les épisodes par paquet et non individuellement (mais ça c'est de ma faute, pas de la leur). En matière de coups de sang, les plus convaincants étaient sans hésiter ceux d'Haddie avec ses parents, car toute l'injustice que pouvait ressentir la jeune fille était palpable et donc révoltante. J'ai également beaucoup aimé la façon, plus sobre, dont a été traitée l'annonce de sa maladie à Max, par inadvertance. J'ai été beaucoup moins fan des nombreuses disputes entre Crosby et Jasmine. Elles étaient inévitables et j'en aurais voulu aux scénaristes de ne pas profiter un peu de l'alchimie entre Dax Shephard et Minka Kelly, mais elles étaient aussi stériles, redondantes, ennuyeuses et touchantes de temps en temps malgré tout. Je n'ai pas tellement adhéré non plus aux intrigues clairement bouche-trou de Julia et Joel. On n'avance pas, c'est toujours la même chose depuis le début de la saison. Julia est en fait la Tommy de Parenthood. L'enfant de trop. Celui qui reste souvent dans l'ombre et dont on ne sait pas tellement quoi faire. C'est dommage pour Erika Christensen qui est loin d'être mauvaise, mais c'est ainsi et j'ai l'impression que ça ne changera plus...

   Camille n'a jamais eu une grande utilité dans la série, et ça ne s'arrange pas vraiment en terme de temps d'antenne, mais son rôle est tout de même plus défini : c'est la mère et la grand-mère cool, qui s'implique juste un peu quand il le faut mais qui n'impose rien, qui ne juge pas et qui conseille adroitement. Elle mérite certainement un focus plus grand et la saison 3 explorera peut-être à nouveau ses difficultés maritales mais pour le moment, elle semble à peu près heureuse, mais éteinte. J'ai bien aimé la mini scène de sexe entre elle et Zeke. On n'a pas l'habitude de voir deux séniors dans cette position à la télévision. C'est pourtant une réalité qu'il serait dommage d'ignorer, surtout dans une série qui se veut aussi réaliste et qui l'est effectivement grandement. Tout comme lors de la première saison, c'est lorsque les scénaristes se penchent sur les relations entre Sarah, Amber et Drew qu'ils excellent. Libérée de ses péripéties amoureuses peu passionnantes (malgré un retour bien trop bref de Jason Ritter), Sarah commence enfin à voir le bout du tunnel grâce à l'écriture d'une pièce de théâtre qui se transforme en succès. C'était agréable de la voir heureuse, surtout après avoir été littéralement traînée dans la boue par sa fille. Cette scène où elle la pousse parterre était... choquante. L'émotion était alors à son comble, et même Drew a su trouver la place qu'il méritait entre les deux femmes de sa vie. John Corbett était parfait dans le rôle du père trop souvent absent, mais c'est son coté rocker hyper cliché qui m'a moins plu. J'espère qu'il reviendra, il y a sans doute encore beaucoup à dire sur le sujet, jusqu'à sa réhabilitation totale au sein de la famille (presque inéluctable). Pour finir, j'ai été très heureux de retrouver l'excellent Michael Emerson au cours d'un épisode, dans le rôle d'"Amazing Andy". Il était bluffant, comme à son habitude.

 vlcsnap_371074 vlcsnap_356630


 

// Bilan // Mon avis sur la première partie de la saison 2 de Parenthood manquait sans doute de nuances alors je tiens à le dire clairement : je trouve que cette série est bien écrite, intelligente, réaliste dans l'ensemble, très bien interprétée, mais elle ne correspond pas tout à fait à l'idée que je me fais d'un divertissement familial pour la simple et bonne raison que je ne m'amuse jamais vraiment en la regardant. Je suis souvent ému, parfois agacé, et c'est déjà un bel accomplissement mais il me manque cette part de rêve et de folie qui fait toute la différence, à mon sens. La plus grande qualité de Parenthood est aussi son plus grand défaut : elle n'est pas Brothers & Sisters et ne le sera jamais. 

4 juin 2011

Love Bites [Pilot]

love_bites_nbc

Firsts (Series Premiere) // 2 64o ooo tlsp.

61093859

What About ?

?

Who's Who ?

 Créée par Cindy Chupack (Sex & The City, Men In Trees). Avec Becki Newton (Ugly Betty) et Greg Grunberg (Felicity, Heroes), et les participations de Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Lindsay Price, Pamela Adlon, Kyle Howard, David Giuntoli...

 So What ?

 Love Bites est un OTNI (Objet Télévisuel Non Identifié), au destin bouleversé. D'abord prévue pour la rentrée 2010 sur NBC dans la case post-sitcoms du jeudi à 22h, elle a été repoussée une première fois en raison de la grossesse de Becki Newton, l'actrice étant censée incarner une vierge. Alors prévue en mi-saison, toujours dans la même case, la série doit faire face à deux nouveaux rebondissements : la créatrice et productrice doit quitter ses fonctions pour des raisons personnelles et Jordana Spiro, la co-star, est bloquée sur My Boys, la sitcom qui l'a révélée et dont l'annulation n'est toujours pas décidée (elle sera annulée quelques semaines plus tard). Toute l'histoire doit alors être repensée. L'héroïne devient enceinte et mère-porteuse de sa propre soeur et... c'est tout. NBC, sentant le carnage arriver, réduit sa commande d'épisodes passant de 13 à 9 et repousse à nouveau la diffusion à une date indéterminée. J'ai longtemps cru que la série ne serait jamais diffusée, la chaîne ayant un passif en la matière (The Single Tables et Day One notamment). Elle décide finalement de la proposer pendant l'été dans la même case que prévue à l'origine, sauf que Love Bites se retrouve non pas avec des inédits en lead-in mais avec des rediffusions. Le signal est clair : on diffuse la série parce qu'on l'a payée mais on fait tout pour qu'elle ne puisse pas obtenir de saison 2. De toute façon, toute l'équipe créatrive et le casting sont déjà passés à autre chose... A vrai dire, elle aurait à mon avis dû être pensée, dès le départ, comme une série d'été. Elle est donc à sa place, finalement.

 Si je n'ai pas donné de synopsis à la série au début de cet article, c'est parce qu'elle n'en a pas vraiment. On peut parler d'anthologie, comme cela se faisait beaucoup il y a 30-40 ans à la télévision américaine, mais ce serait faux. On en est pas loin, certes, mais elle ne répond pas à la définition exacte du genre : "série dont chaque épisode constitue une histoire complète. Il n'y a pas de personnages récurrents et la trame des histoires suit un thème bien spécifique. Seul le narrateur ou la voix du narrateur sont des éléments itératifs de la construction d'une anthologie." Ici, il n'y a pas de narrateur mais bien une héroïne, qui intervient plus ou moins dans les histoires, mais plus que moins quand même; il n'y a pas une vignette par épisode mais trois; et chaque épisode suit bien un thème spécifique mais, dans ce pilote, c'est celui des premières fois et c'est franchement tiré par les cheveux tout en étant... original. On évoque une fausse première fois, un premier vrai orgasme et la presque réalisation d'un "premier" fantasme. Je suis ressorti de cette première collection charmé mais pas totalement convaincu.

 On reconnaît d'abord clairement le talent de Cindy Chupack pour traiter des relations amoureuses de façon moderne et rythmée. Cependant, les trois histoires ne se valent pas et la deuxième est franchement moins réussie que les autres. Elle bascule même dans le ridicule à une ou une deux reprises. Mais elle est aussi celle qui met le plus en exergue un des gros problèmes de Love Bites : ce n'est pas une série de network mais une série du câble. Là, elle aurait le loisir d'aller jusqu'au bout des choses, sans se contenter de suggérer. Je pense surtout au godemichet dont on parle, que l'on entend même vibrer mais que l'on ne voit jamais. Et, plus généralement, à chaque fois que la série tentera de parler de sexe, elle ne pourra rien montrer. Imaginer Sex & The City sans les parties de jambes en l'air endiablées de Samantha ! L'histoire qui m'a le plus plu est sans aucun doute celle de la vraie-fausse Jennifer Love Hewitt. C'était un peu trop long à se mettre en place mais franchement amusant. Autres bons points : tous ces acteurs connus ou moins connus que l'on prend plaisir à redécouvrir; une bande-son très actuelle; un (vrai) générique bien sympathique; et des allers-retours aux quatre coins des Etats-Unis, ici entre New York, Los Angeles et San Francisco. J'espère que les prochains épisodes s'aventureront aussi dans des plus petites villes. Outre le concept bancal, le plus gros point négatif est la présence plus que limitée de la délicieuse Becki Newton. Franchement, pour si peu, elle aurait pu tourner alors qu'elle était enceinte et la production n'aurait eu aucun retard ! Entre autres points négatifs, je dirais que le concept même de l'anthologie ne permet pas réellement de s'attacher aux personnages, il faut alors que l'histoire soit vraiment forte ou drôle pour nous tenir en haleine, et ce n'est pas toujours le cas dans ce premier épisode.

Love Bites n'est pas la catastrophe annoncée, elle est même assez sympathique dans la forme et légère comme une brise d'été dans le fond. Je prendrais plaisir à suivre les prochains épisodes, avant qu'elle ne disparaisse aussi vite qu'elle est arrivée !

17 mai 2011

[Coming Next] And The Winner Is...

dnesseason4nextminiban

19738603

1. ALCATRAZ (28%)

Les fans de J.J. Abrams ont été plus forts (et plus nombreux surtout) que ceux de Sarah Michelle Gellar ! La dernière production du maître remporte donc cette année le Coming Next et succède à No Ordinary Family, en lui souhaitant (beaucoup) plus de succès ! Il faudra attrendre la mi-saison sur la FOX pour la découvrir, vraisemblablement le lundi à 21h. Voici le trailer :

 

2. RINGER (23%)
A la base, Ringer faisait partie du round CBS, puisque le projet a été developpé par la chaîne. Mais, rebondissement de dernière minute : elle sera finalement diffusée par sa petite soeur, la CW ! Pas une bonne nouvelle du point de vue du budget, mais une excellente pour les chances de réussite de la série qui pourra plus facilement couler des jours heureux sur la petite chaîne que sur le géant peu habitué au feuilletonnant !

 

3. ONCE UPON A TIME (19%)
La dernière fois qu'ABC s'est essayée à ce point à l'originalité, c'était Pushing Daisies, c'était génial mais c'était voué à l'échec, sur un network du moins. La série s'installera chaque dimanche à 20h dès Septembre, juste avant Desperate Housewives. Elle a ses chances...

 

4. SECRET CIRCLE (17%)
Kevin Williamson réussira-t-il à faire ce que l'on attend de lui : offir à la CW un deuxième succès comparable à celui de Vampire Diaries ? Réponse à la rentrée.

 

5. 17th PRECINCT (13%)
Un peu à la surprise générale, NBC n'a pas choisi la série pour la saison prochaine. Vu les talents derrière le projet, on peut supposer que le résultat était vraiment mauvais...
8 mai 2011

Coming Next [La Finale]

64205441

Merci à tous pour vos nombreux votes ! Le moment de la finale est venu. Vous ne pouvez voter, cette fois, que pour un seul projet parmi les cinq gagnants des premiers rounds. Qui succèdera à No Ordinary Family (et sera plus chanceuse on l'espère) ?

 64205444

Once Upon A Time (12,5%) / Georgetown (12%) / Appartment 23 (11%) / Good Christian Bitches (11%) / Pan Am (10%) / Revenge (8,5%) / The River (7,5%) / Damage Control (6,5%) / Charlie's Angels (6%) / Hallelujah (6%) / Suburgatory (5%) / Bad Mom (4%)

64010412

Alcatraz (28%) / The New Girl (17%) / Weekends At Bellevue (12,5%) / Locke & Key (12%) / Touch (10%) / Exit Strategy (5%) / The Finder (5%) / Family Album (4,5%) / Little In Common, (4%) / Council Of Dads (2%)

63781338

Secret Circle (38%) / Hart Of Dixie (26%) / Awakening (15,5%) / Heavenly (7,5%) / Danni Lowinski (7%) / Cooper & Stone (6%)

63532401

Ringer (25,5%) / Person Of Interest (14,5%) / Homegrown (12%) / The Assistants (11,5%) / How To Be A Gentleman (11,5%) / The Rememberer (7,5%) / The Doctor (7%) / Untitled Susannah Grant Project (5%) / Vince Uncensored (4%) / Hail Mary (1,5%)

63320381

17th Precinct (20%) / Playboy (14%) / Grimm (12%) / REM (12%) / Reconstruction (9%) / Smash (8,5%) / Wonder Woman (8%) / Untitled Emily Spivey Project (Alpha Mom) (7,5%) / Free Agents (4,5%) / A Mann's World (4%)

____________

 

3 avril 2011

Coming Next 2011 [1er Round: NBC]

dnesseason4nextminiban

 Comme chaque année, je vous propose pendant quelques semaines de découvrir les nouveaux projets de la saison prochaine, chaîne par chaîne, et de voter pour vos favoris. Nous n'avons pas franchement eu le nez creux les saisons précentes puisque Lily, le spin-off avorté de Gossip Girl, avait eu vos faveurs, puis No Ordinary Family l'année dernière, qui a vu le jour mais qui s'est royalement plantée. Je suis sûr que vous ferez le bon choix cette fois... Les règles n'ont pas changé, si ce n'est que j'ai choisi de ne plus proposer les scripts parmi les propositions mais uniquement les pilotes commandés.

19652328

La première chaîne à passer sur le grill est NBC. On croyait qu'elle allait enfin se relever cette saison grâce à The Event notamment, qui n'a pas trouvé son public malgré ses qualités indéniables, ou le nouveau spin-off de la franchise Law & Order à Los Angeles, quelque peu malmené en coulisses. Coté drama, la seule réussite est une surprise puisque personne ne s'attendait à ce qu'elle fonctionne et certainement pas NBC elle-même : la nouvelle création de David E. Kelley, Harry's Law. The Cape, Undercovers et Chase ont été des flops monumentaux tout comme les nouvelles sitcoms Outsourced et Perfect Couples. La chaîne a eu les yeux plus gros que le ventre en commandant plus de séries qu'elle n'avait de place à leur accorder. Love Bites et Friends With Benefits risquent donc de ne jamais voir la lumière du jour. Le Paul Reiser Show a été rescapé in extremis. Pendant ce temps-là, Chuck, Parenthood, Community ou encore 30 Rock s'enfoncent, The Office se maintient comme elle peut mais risque gros en perdant Steve Carell et New York Unité Spéciale reste une valeur sûre malgré des acteurs capricieux. Autant dire que la situation n'est pas prête de s'arranger ! Les nouveaux projets sont-ils capables de relever le niveau ? C'est ce qu'on va voir...

_____________

 19694328

1. PLAYBOY

Un groupe de femmes, toutes plus jolies les unes que les autres, travaille dans les années 60 pour le club "Playboy" à Chicago, devenu rapidement un lieu incontournable de la nuit. Maureen est la petite nouvelle, au passé mystérieux et douloureux; Carol Lynne est une bombe de 30 ans, star établie du club, qui sait que ses jours sont comptés face aux nouvelles arrivantes; Alice est une playmate un peu étrange, mariée, qui prend soin de tout le monde sauf d'elle-même...

Drama créé par Chad Hodge (Runaway). Avec Eddie -Poissard- Cibrian, Amber Heard (Zombieland, Hidden Palms), David Krtumholtz (Numb3rs), Leah Cudmore, Laura Benanti, Wes Ramsey, Naturi Naughton...

 

19689158

2. GRIMM

Des enquêtes policières, se déroulant dans un monde peuplé par des personnages des contes de Grimm, menées par Nick Burckhardt, un détective beau gosse qui se met à voir certains êtres humains comme des animaux et qui s'imagine alors doté d'une mission, celle de protéger les autres humains de ces bêtes.  Eddy Monroe, un ancien loup-garou féroce qui reste dans le droit chemin grâce à un savant mélange de médicaments, un régime et... des séances de fitness, lui prête main forte...

Drama créé par David Greenwalt (Angel). Avec David Giuntoli (Privileged), Silas Weir Mitchell (Prison Break), Reggie Lee (Prison Break, Persons Unknown), Kate Burton (Grey's Anatomy), Sasha Roiz (Caprica)...

 

19689345

3. A MANN'S WORLD

Un coiffeur de Beverly Hills d'une cinquantaine d'années, Allan Mann, à la tête de son propre salon, est obligé de lutter dans ce milieu où seule l'apparence compte. Ses employés ne lui facilitent pas toujours la tâche, qu'il s'agisse du styliste très en vogue qui a pour ambition d'ouvrir son propre salon, ou de Nicky, le manager excentrique. Ses deux ex-femmes ne lui laissent pas non plus de répit...

Drama créé par Michael Patrick King (Sex & The City). Inspiré du film Shampoo (1975) avec Warren Beaty et Julie Christie. Avec Don Johnson (Deux flics à Miami, Nash Bridges), Taylor Kinney (Vampire Diaries), Mario Cantone (Sex & The City), Ellen Barkin, Kelly Hu, Sandra Vergara...

 

19703231

4. FREE AGENTS

Deux agents artistiques excentriques, dirigés par un patron arrogant et obsédé par le sexe, sont très attirés l'un par l'autre, l'un sort tout juste d'un divorce difficile, l'autre vient de perdre son fiancé. 

Comédie créée par John Enbom. Adaptée de la série anglaise du même nom. Avec Hank Azaria (Huff, Friends), Kathryn Hahn (Preuve à l'appui), Anthony Head (Buffy, Merlin)...

 

19696290

5. RECONSTRUCTION / THE CROSSING

A l'heure de la reconstruction après la fin de la Guerre Civile Américaine, un jeune soldat, Jason, est accueilli en héros dans une petite ville où il ne connait encore personne. Il ne va pas tarder à faire la rencontre d'Anna, une veuve de guerre, qui a assisté au massacre de son mari et de ses deux garçons. Elle élève désormais sa fille de cinq ans et tombe sous le charme de Jason avec qui elle entame une relation torride. Un ancien Colonel de l'armée, aujourd'hui défiguré, vit dans une somptueuse cave depuis laquelle il sème la terreur dans la ville ! On le surnomme "le fantôme gris". 

Drama créé par Josh Brand (Hôpital St Elsewhere, Bienvenue en Alaska), développé à l'origine pour FX. Avec Martin Henderson (Off The Map), Rachelle Lefèvre (Off The Map, Twilight), Robert Knepper (Prison Break), Emma Bell (The Walking Dead), Bill Sage...

 

19692136

6. 17TH PRECINCT

Un Harry Potter policier pour adultes, situé dans un San Francisco alternatif régi non par la science mais la magie. 

Drama créé par Ronald D. Moore (Battlestar Galactica). Avec Jamie Bamber, Tricia Helfer et James Callis de Battlestar Galactica, Eamonn Walker, Kristin Kreuk, Matt Long, Esai Morales, Stockard Channing... 

 

19697886

7. WONDER WOMAN

Les nouvelles aventures de la princesse amazone, qui n'est pas qu'une justicière mais aussi une chef d'entreprise !

Drama créé par David E. Kelley (Ally McBeal, Boston Justice, The Practice...). Avec Adrianne Palicki (Friday Night Lights, Lone Star), Justin Bruenning (Knight Rider), Elizabeth Hurley, Tracie Thoms, Pedro Pascal, Cary Elwes...

 

19689316

8. SMASH

Des personnes d'horizon divers (compositeurs, chanteurs, danseurs, chorégraphes) s'unissent pour créer un spectacle musical à Broadway basé sur la vie de Marilyn Monroe. 

Drama musical créé par Michael Mayer et produit par Steven Spielberg. Développé à l'origine pour Showtime. Avec Debra Messing (Will & Grace), Jack Davenport (FlashForward, Swingtown), Anjelica Huston (La Famille Adams), Brian d'Arcy James, Katherine McPhee, Razza Jaffrey, Christian Borle, Megan Hilty...

 

19706173

9. UNTITILED EMILY SPIVEY PROJECT

Une femme acerbe qui ne jure que par le travail et qui ne pensait jamais devenir mère doit gérer au quotidien ses parents, qui n'ont de cesse de la juger, et son mari, un homme au foyer...

Comédie créée par Emily Spivey (Saturday Night Live). Avec Christina Applegate (qu'on ne présente plus), Will Arnett (qu'on ne présente plus non plus) et Maya Ruldoph (Saturday Night Live, Away We Go).

 

19699309

10. R.E.M.

Les vies parallèles et simultanées d'un détective, Mark Britten, qui n'a jamais réussi à se remettre d'un tragique accident de voiture qui a décimé sa famille. Depuis, il vit entre deux réalités : l'une où est encore vivant son fils, l'autre où est encore vivante sa femme...

Drama créé par Kyle Kyllen (Lone Star) et produit par Howard Gordon (24). Avec Jason Isaacs (Brotherhood), Cherry Jones (24), Laura Allen (Dirt, Justified), Wilmer Walderama (That 70s Show), DB Wong (New York Unité Spéciale), Michaela McManus (The Vampire Diaries)...

 ____________

 

 

24 mars 2011

The Event [1x 10]

carruseldeseries_the_event_nbc_logo

Everything Will Change //

60059201


vlcsnap_32525 vlcsnap_28343

    Ayant un retard considérable sur The Event, je me dois de replacer cet épisode dans son contexte : il a été diffusé juste avant la longue pause dont a été victime la série. Une pause imposée à la production par la chaîne. Sa fin n’a donc pas été spécialement pensée pour tenir en haleine les téléspectateurs. Du moins, pas plus que d’habitude. Découvrir que le père de Leila est un extra-terrestre est une réelle surprise. Je ne l’avais en tous cas pas envisagé. Avec du recul, c’est assez logique. Sa présence dans l’avion s’explique plus clairement, ainsi que ce qu’on lui a demandé de faire (à moins qu’il ne mente depuis le début). Mais surtout, on comprend tout de suite mieux pourquoi nos chers visiteurs souhaitent mettre la main sur Leila et pourquoi ils gardent rageusement Samantha : elles sont a priori le fruit d’une union entre un extra-terrestre et une humaine. Des êtres hybrides donc. Elles ne sont pas uniques pour autant. L’homme qui ne veut pas parler à Leila et Sean malgré leur insistance est également le père d’une enfant hybride. Est-ce que ces enfants ont quelque chose de spécial ? Sans doute, sinon ils ne les étudieraient pas de la sorte. Leila a pourtant l’air tout à fait normale… A partir de maintenant, on peut officiellement dire que la cavale des jeunes amoureux et toutes les autres intrigues se rejoignent. Ca ne peut qu’être une bonne pour la cohérence des événements à venir.

 

   Dans sa mécanique, cet épisode était très classique. La série a définitivement perdu ce qui la rendait un peu différente de ce que l’on a déjà vu (mille fois). Je ne vais pas le répéter chaque semaine mais les aventures de Sean et Leila auraient très bien pu avoir lieu dans Prison Break, les aliens mis à part. On est exactement dans le même type de rythme et de rebondissements. Du coté des petits bonhommes pas verts, justement, on avance lentement mais sûrement. Ils ont réussi à transmettre un message via satellite aux leurs. Les effets-spéciaux étaient plutôt pas mauvais. Mais c’est sûr que voir ça quand on ressort d’une saison entière de V… c’est autre chose disons. La partie politique  m’a franchement ennuyé. Certainement parce que le président Martinez ne m’est toujours pas sympathique. Il me laisse plus indifférent qu’autre chose et il n’y a rien de pire. Ses conseillers énigmatiques sont bien plus intéressants que lui mais trop en retrait maintenant que leurs épisodes sont passés.

vlcsnap_28578 vlcsnap_40756


// Bilan // Malgré quelques doutes il fut un temps, je ne compte pas abandonner The Event. Je me souviens qu’à cette même période, FlashForward m’ennuyait profondément la saison dernière (avant de remonter la pente). C’est plutôt bon signe…

24 janvier 2011

Harry's Law [Pilot]

19627143_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20101223_120300

Pilot // 11 1oo ooo tlsp.

44030377

What About ?

Harriet, une vieille avocate têtue et bornée qui vient de se faire renvoyer de son cabinet, fait la rencontre de Malcolm, un jeune homme qui a besoin d'elle pour le représenter dans une affaire criminelle. Elle décide alors de fonder son propre cabinet, avec une assistante excentrique et un jeune avocat un peu fou. Tous ensemble, ils vont prendre un nouveau départ... dans une boutique de chaussures abandonnée !

Who's Who ?

Créée par David E. Kelley. Avec Kathy Bates (Misery, Titanic, Six Feet Under, The Office), Brittany Snow (Mes Plus Belles Années, Hairspray), Nate Corddry (United States Of Tara), Aml Amleen, Beatrice Rosen, Paul McCrane...

So What ?

 En grand fan devant l’éternel de David E. Kelley, j’attendais avec beaucoup d’impatience Harry’s Law. Oui, encore une série judiciaire. En même temps, c’est ce qu’il fait de mieux au regard de ses quelques échecs. C’est ce qu’on attend de lui, c’est visiblement aussi ce qu’il a envie de faire, pourquoi bouder son plaisir et le notre ? Harry’s Law est plus proche d’une version cinquantenaire d’Ally McBeal que d’un The Practice. C’est l’absurde qui prime. Les premières scènes nous plongent parfaitement dans une ambiance cartoonesque qui rappelle vaguement les délires d’E. Kelley avec les langues qui pendent, le bébé qui danse et la grenouille numérique. Les deux accidents coup sur coup et les passages à l’hôpital qui ont suivi m’ont éclaté. Bien sûr que c’est n’importe quoi mais c’est précisément ce qui est génial !


 

 

 Dans ce registre, et pas seulement, Kathy Bates excelle ! C’est un plaisir de la voir évoluer dans ce Cincinnati (et non pas Boston, David s’est trahi !) de petites frappes, au beau milieu d’un magasin de chaussures abandonné, entre deux cadavres de Louboutin et de Jimmy Choo. Elle n’en fait pas des tonnes (malgré son poids) et réussit à nous faire croire en cette femme brillante qui n’a jamais vraiment eu l’occasion d’exploiter tout son talent, coincée dans une branche de la justice qui l’ennuie, et qui possède une vision plutôt originale de la vie. En assistante un brin dérangée, Brittany Snow alias Jenna ne démérite pas. Le personnage n’est pas très creusé pour le moment, c’est le moins que l’on puisse dire, mais dans le pilote elle a une fonction très particulière : elle représente les téléspectateurs. Ses réactions et les expressions sur son visage sont celles que nous avons tous. Elle ne peut clairement pas se limiter à ce rôle mais c’est une idée intéressante. Adam, incarné par Nate Corrdry, forme un duo amusant avec Harriet même si leur rivalité est somme toute assez classique. Malcolm est probablement le personnage qui m’accroche le moins, je ne vois pas en lui un grand potentiel. Mais je ne demande qu’à être convaincu puisque tout le reste me plait ! La première plaidoirie d’Harriet face au monument Paul McCrane (Romano dans Urgences), d’ailleurs trop rare, valait son pesant d’or. Là encore, il ne fallait pas chercher un quelconque réalisme mais juste du pur divertissement. Le pari est totalement réussi !


 

 

 Si l’on doit comparer Harry’s Law aux œuvres judiciaires précédentes de David E. Kelley, le constat ne peut pas être positif : l’écriture est plus grossière, les dialogues plus classiques et l’ensemble manque de fond. Mais si l’on ne tient pas compte du passé, Harry’s Law est une sympathique dramédie qui promet de nous faire passer de très bons moments en compagnie d’acteurs talentueux.

16 janvier 2011

The Cape [Pilot]

19449609_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20100517_105446

Pilot // 8 45o ooo tlsp.

44030375_p

What About ?

L'officier Vince Faraday était un bon flic essayant de nettoyer sa ville de la corruption généralisée. Victime d'une machination et laissé pour mort, il est obligé de s'enfuir et de se cacher, loin de sa femme et de leur enfant. S'inspirant du comic préféré de son fils, il décide de devenir "The Cape", un super-héros faisant régner la justice dans les rues, effrayant les criminels de tous genres. A la recherche du parrain de la pègre qui l'a voulu mort, Vince rêve de retrouver un jour sa famille...

Who's Who ?

Créée par Tom Wheeler. Avec David Lyons (Urgences, Sea Patrol) dans le rôle de Vince Faraday, Summer Glau (Firefly, Dollhouse) dans le rôle de Orwell, James Frain (24, True Blood) dans le rôle de Peter Fleming, Keith David dans le rôle de Max Malini, Jennifer Ferrin dans le rôle de Dana Faraday, Martin Klebba dans le rôle de Rollo... 

So What ?

C'est "marrant", mais The Cape me ferait presque regretter Heroes. Cette dernière avait tous les défauts du monde mais elle essayait au moins de renouveler le genre de la série de super-héros. The Cape revient aux fondamentaux, en empruntant un maximum à Batman, moins à Superman ou Spiderman puisqu'il n'y a pas ici de dimension extraterrestre ou surnaturelle, pas de super pouvoirs. C'est aussi, bizarrement, ce qui fait que la pilule a du mal à passer pour moi. Tout va trop vite et on ne comprend pas bien ce qui anime vraiment le héros. Pourquoi ne fuit-il pas loin de là avec son fils et sa femme, qui nous offrent d'ailleurs les scènes les plus mièvres de ce pilote, pendant lesquelles je n'ai pas réussi à ressentir la moindre émotion ? C'était tellement plus simple et plus crédible... Il y a tellement de choses difficiles à admettre dans un premier temps que je me sens incapable de m'impliquer par la suite. Ce qui n'arrange rien, c'est que je ne suis pas du tout fan de l'univers comics et que je passe par conséquent à coté des quelques références éparpillées dans le pilote. Dans ces conditions, comment se laisser emporter ? Je me sens presque coupable de ne pas avoir suffisamment gardé une âme d'enfant...

Je dois pourtant reconnaître quelques qualités à cette série et en premier lieu sa belle galerie de "méchants". James Frain, tout particulièrement, est extrêmement charismatique et il aurait tout à fait eu sa place dans un long-métrage du genre. A coté de lui, David Lyons faisait vraiment pâle figure. Du coté de la réalisation, on peut dire que les équipes ont fait du bon boulot et sans doute avec peu de moyens. Rien n'était honteux à l'image. La bande-son composée par Bear McCreary est réussie aussi. J'aime bien les personnages secondaires venant du cirque qui assurent une certaine originalité -la série en manque cruellement- et qui offrent un peu d'humour -elle se prend clairement trop au sérieux-, un peu de légéreté ne fait jamais de mal. Mais au bout du compte, The Cape n'est qu'une énième histoire de super-héros sans supplément d'âme. Je crois que je préfère encore me refaire l'intégrale de Loïs & Clark. Je m'ennuierai moins.         

27 octobre 2010

Undercovers [Pilot & 1x 02]

19509456_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20100914_104527

Pilot // Instructions

8 7oo ooo tlsp. // 7 24o ooo tlsp.

44030376

What About ?

Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble...

Who's Who ?

Créée par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe) et Josh Reims (Felicity). Avec Boris Kodjoe (Soul Food) dans le rôle de Steven Bloom, Gugu Mbatha-Raw (Bonekickers) dans le rôle Samantha Bloom, Gerald McRaney (Deadwood, Jericho) dans le rôle de Carlton Shaw, Ben Schwartz dans le rôle de Billy Hoyt, Mekia Cox dans le rôle de Lizzy et Carter MacIntyre dans le rôle de Leo Nash.   

So What ?

Après avoir longuement attendu, sans doute parce que je savais pertinemment que je serai déçu, je me suis enfin décidé à regarder les deux premiers épisodes d'Undercovers d'une traite. J'en suis ressorti éprouvé, parce que je n'arrive pas à croire que J.J. Abrams ait pu pondre ça. La série n'a rien de honteux et je l'auraiS même trouvé plutôt bonne si son nom n'y avait pas été associé. Mais là, vraiment, à part une réalisation efficace et des interprétes convaincants (oui, je n'ai pas honte de dire que j'ai apprécié la prestation de Boris Kodjoe) je n'ai pas retrouvé sa patte, ce qui fait que J.J. Abrams est J.J. Abrams. Pas l'ombre d'un mystère en vue (enfin, un embryon disons) et de la superficialité à tous les étages. C'est sympa de voir de gens sexy et dotés d'humour s'embrasser tendrement entre deux courses-poursuites, bien que ça frise parfois le ridicule, mais c'est à peu près tout ce que la série a à offrir. En gros, c'est un Alias privé de toute substance mais avec plus de moyens. C'est divertissant, c'est efficace mais ça manque de tellement de choses... Petit coup de coeur pour Gugu Mbatha-Raw en tous cas. Elle dégage vraiment quelque chose. Le duo fonctionne bien et les personnages secondaires apportent chacun à leur façon de bons moments de comédie. Au final, je ne me vois pas suivre Undercovers semaine après semaine. L'aspect feuilletonnant est trop mince. Je ne m'explique d'ailleurs pas qu'elle ne fonctionne pas mieux, si ce n'est qu'elle est diffusée par NBC. En général, ce genre de séries faciles plaisent au grand public... C'est à n'y rien comprendre ! A moins que ce soit le générique (absolument atroce à tous points de vue en l'espace de seulement 10 secondes) qui les fasse tous fuir ! Premier "faux pas" pour J.J. Abrams. Je mise tout sur ses prochaines productions, Alcatraz notamment.       

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 256
Derniers commentaires
Archives
Publicité