The Following [Pilot]
Pilote // Diffusion le 21 janvier
What About ?
Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...
Who's Who ?
Créé par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream). Réalisé par Marcos Siega (Dexter, Vampire Diaries). Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Annie Parisse, Nico Tortorella, Valorie Curry, Adan Canto. Et la participation de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).
What's More ?
Dans le premier pilote, ce n'était pas Annie Parisse mais Jeananne Goosen qui incarnait le rôle de Jennifer Mason. Le personnage a été réécrit et elle ne correspondait plus aux attentes.
Le titre de la série a briévement été Mastermind, avant que FOX ne change de fusil d'épaule.
So What ?
Dès cet été, je vous avais prévenu que The Following était certainement LA série à suivre cette saison sur les networks. Mais je ne jugeais alors que sur la lecture du script du pilote (Voir la review) et sur l'amour inconditionnel que je porte à l'oeuvre de Kevin Williamson, le créateur. Après avoir vu ce fameux épisode introductif, je suis presque aussi emballé ! Presque ? Oui, parce que les quelques défauts que j'avais relevés et qui passaient sur le papier sont plus flagrants à l'écran : il y a des facilités dans le déroulement de certains passages, le héros est attachant mais pas très original dans le genre du flic meurtri, à vif et alcoolique -on frôle quand même le personnage typique à la Olivier Marchal- et, surtout, la violence décrite dans le scénario était bien plus directe que celle qui est montrée, en tout cas dans la version finale du pilote car je soupçonne fortement FOX d'avoir édulcoré ce qui avait déjà été tourné. Cela se joue certainement à quelques secondes retirées afin de choquer un peu moins, surtout après les fusillades qui secoué le pays depuis. Mais c'est décevant, car cela créé un léger décalage entre le propos de la série, profondément glauque, et les images qui nous sont montrées. Si The Following était une série du câble, elle pourrait frapper plus fort visuellement. La ligne que Williamson a essayé de franchir est finalement plus loin que prévue... Je suis également un tout petit peu déçu par la prestation de Kevin Bacon. Il est très juste, ce n'est pas le problème. Il lui manque juste pour l'instant le petit truc qui fait que l'on se dit "Wouah ! Quand même !". A l'inverse, James Purefoy est plus convaincant que je ne l'avais imaginé, sans doute parce que je ne l'ai vu que dans ses moins bons rôles jusqu'ici (celui qu'il a tenu dans Revenge par exemple). Il nous promet de grands moments de télévision... Mais à part ça, les rebondissements sont toujours aussi surprenants et efficaces. Les références à Edgar Allan Poe font plaisir. Le personnage féminin principal me plait bien parce qu'il est d'emblée très froid et très désagréable, anitpathique même et je suis persuadé que ça ne va pas durer. Elle me fait un peu penser à Debra dans Dexter d'ailleurs. Et puis l'actrice est très laide. Elle est raccord avec l'ambiance. Le cliffhanger donne toujours autant envie de revenir, malgré mes craintes pour la suite quant au dosage entre intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes. L'esprit 90s me plait toujours autant, me rappelant les meilleures heures des thrillers de l'époque. Ce qui me permet d'en venir à la même conclusion qu'il y a quelques mois : "Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?"
What Chance ?
Avec toute la promotion que FOX a faite pour la série, sur son antenne et celles de ses consoeurs comme FX, il serait très décevant que le pilote ne réunisse pas au moins 10 millions de téléspectateurs, comme Alcatraz l'an dernier d'ailleurs. Mais le vrai test sera la deuxième semaine. Et là... tout est possible. L'efficacité du premier épisode devrait beaucoup l'aider.
How ?
The Following [Pilot Script]
Ecrit par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream) pour Warner Bros. Television, Outerbanks Entertainment et FOX. 59 pages.
Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...
Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Nico Tortorella, Annie Parisse (Rubicon), Valorie Curry, Adan Canto. Et les participations de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).
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Selon moi
J'imagine très bien les dirigeants de la FOX en train de lire le script de The Following et se dire qu'ils ont entre les mains quelque chose de grand, d'inévitable. Un "no-brainer" comme on dit. Bien sûr qu'ils se devaient d'en commander un pilote et bien sûr que le pilote allait être génial et bien sûr qu'il se transformerait en commande de série ! Je ne vois pas comment les choses auraient pu se dérouler autrement. Je ne dirai pas que The Following est unique en son genre en revanche car, par bien des aspects, on est en terrain connu, battu et rebattu. L'agent du FBI à la retraite, abîmé et meurtri par une enquête difficile, on en a déjà croisé des tas au cinéma et à la télévision. A aucun moment les réactions de Ryan Hardy ne sont étonnantes. Ses failles, on les connait par coeur. On sait de toute façon dès le départ qu'il ne pourra pas s'empêcher de reprendre du service. Malgré tout, c'est un héros dont on a envie de suivre les aventures. On veut savoir jusqu'où il est prêt à aller, ce qu'il est encore capable d'endurer et ce que son serial killer de rival lui a préparé. Et Dieu sait que Kevin Williamson ne l'épargne pas dès le premier épisode. D'ailleurs, personne n'est épargné. Et c'est ça qui est le plus fascinant !
Il y a beaucoup de souffrance dans The Following, beaucoup de violence aussi, de sang... Les scènes de meurtre, qui sont de vrais carnages, sont décrites avec beaucoup de détails et paraissent spectaculaires sur le papier, terrifiantes même. Il est par exemple question de l'extraction d'un oeil. Comme ça, sur le vif ! Est-ce que la FOX s'est laissée aller à quelques censures ? Je suppose. Kevin Williamson a poussé le bouchon très loin quand même. Tout comme Vampire Diaries d'ailleurs qui a franchi, mine de rien, certaines limites dans le gore pour la CW, souvent trop sage. C'est d'ailleurs assez étonnant que l'auteur-producteur n'ait pas directement proposé son script à une chaîne du câble. Il a pris un risque, et il a été payant jusqu'ici. Le sera-t-il quand la série sera à l'antenne ? C'est moins sûr. Assurément, c'est un show qui a un potentiel de fou, un casting de malade et une certaine aura avant même d'avoir commencé. Mais ce ne serait pas la première série avec autant d'atouts qui se vautre quand même parce qu'elle n'est pas à sa place... Toutefois, si l'effet de curiosité fonctionne, je vois mal les téléspectateurs partir en cours d'épisode : il est vraiment trop prenant pour ça. Et je ne les vois pas ne pas revenir en masse pour le second : le cliffhanger est trop efficace pour ça. Il faut toutefois s'attendre à ce que les épisodes suivants soient un peu moins feuilletonnants. Williamson, ce génie, a tout prévu : The Following a la capacité d'offrir des "cas du jour" passionnants mais ils ne pourront jamais être sans conséquence sur "la grande histoire".
Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?
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Selon UglyFrenchBoy
Si The Following devait être un thriller sur grand écran, il serait convenu, prévisible, même désuet tant le genre a été trop souvent visité, voire totalement piétiné. L’attrait est donc sans conteste le traitement feuilletonnant pour la télévision. Le résultat fait cependant indéniablement penser à de nombreuses oeuvres cinématographiques. J’y ai vu plusieurs analogies avec 88 minutes, un film plombé par la critique mené par un Al Pacino pas vraiment au meilleur de sa forme, ou encore Zodiac, mais uniquement parr certains aspects. À l’image, la présence de Kevin Bacon ne peut qu’appuyer ce sentiment, l’acteur réalisant son premier vrai détour dans une production télévisuelle. Mais que vaut réellement The Following sur le papier ?
En terme de suspense, je ne suis pas sûr que les amateurs de la franchise CSI et autre Esprits criminels (dont je ne fais pas partie) puissent être totalement surpris. Les aller-retour dans le passé sont attendus. Le traitement des personnages, lui, est assez simpliste. Ryan Hardy, le héros, est décrit par son ennemi juré, dont la voix semble pouvoir être confondue par moment avec celle de Kevin Williamson, comme un « strong protagonist. (...) A flawed, broken man searching for redemption ». Conventionnel ? Peut-être, mais le scénariste ne semble pas s’en cacher et ces caricatures évoluent autour d’une enquête chargée de références aux oeuvres d’Edgar Allan Poe. C’est ici que la série prend son envol. L’auteur du Corbeau, connu pour être l’inventeur du roman policier, joue un rôle essentiel.
Dans l’ensemble, la lecture du script est prenante, fluide. On se retrouve happé par cette enquête. À titre personnel, je place beaucoup d’espoir dans la promesse de la série qui est, comme chacun sait, axée autour de cette secte de serial killers. Le parallèle (évident) avec Charles Manson et les membres de sa (tristement) fameuse « Famille » est prononcé. « Manson, Jim Jones, David Koresh. They were leader. They knew how to connect to people. Inspire them. But they didn’t have internet access... » Autant dire que la série devrait aborder le thème de la dévotion et explorer davantage la fascination obscène exercée par Joe Carroll sur ses disciples. Une perspective dont on ne peut que se réjouir, surtout si celle-ci est développée par le papa de Scream...
Justified [Pilot]
Fire In The Hole (Pilot) // 4 16o ooo tlsp.
What About ?
Après des déboires avec ses supérieurs à Miami, dont une fusillade très médiatisée, le marshall Raylan Givens est muté au Kentucky, dont il est originaire. Là encore, ses méthodes assez peu orthodoxes et son style très old school vont faire des étincelles. A peine arrivé, il doit enquêter sur un ami d'enfance devenu néo-nazi...
Who's Who ?
Après un passage peu convaincant dans la saison 2 de Damages, on avait oublié que Timothy Olyphant pouvait être un bon acteur. Lui faut-il porter le stetson et évoluer dans un monde rural pour être bon ? Quoiqu'il en soit, comme dans Deadwood, et sans doute plus encore vu sa place de héros, il se la joue charismatique, tantôt flingueur tantôt charmeur. Je dis monsieur... Son ex-femme est incarnée par Natalie Zea, que j'ai bien aimé en diva sensible dans Dirty Sexy Money et en amoureuse folle à lier dans Hung. Cette fois, elle joue la carte de la simplicité avec un personnage qui la changera sans doute un peu. Le rival extrêmiste de Raylan est interprété par Walton Goggins, que je découvre puisque je n'ai pas suivi The Shield en son temps. Il est excellent, et son large sourire ultrabright dénote bien de son comportement d'ordure. Joelle Carter, dont c'est le premier rôle régulier dans une série, est très bonne aussi dans un autre style, excessive, légèrement timbrée mais pas naïve. Nick Searcy, Jacob Pitts et Erica Tazel font également partie de la distribution dans des rôles pour le moment plus discrets, à creuser.
So What ?
FX persiste et signe : elle sera "la chaîne des hommes, les vrais" ou ne sera pas ! Autant j'avais su reconnaître les qualités du pilote de Sons Of Anarchy il y a deux ans sans pour autant avoir accroché, autant cette fois je suis conquis et impatient de voir les épisodes suivants de Justified. Au-delà de la performance de très bonne facture de Timothy Olyphant et du reste du casting que j'ai déjà souligné, je suis heureux de retrouver une série avec un personnage masculin emblèmatique en guise de héros. J'aime beaucoup les ensemble shows mais il y en a tellement qu'il devient urgent de se démarquer. Quant aux séries avec une héroïne, j'en suis en général très friand mais il commence à y en avoir trop sur le câble, aussi bonnes soient-elles. Bref, Raylan Givens arrive à point nommé avec ses faux-airs de Lucky Luke, car lui aussi tire plus vite que son ombre et il nous le démontre à plusieurs reprises dans ce premier épisode. On est curieux de voir si c'est pareil au lit, d'ailleurs. L'occasion en tous cas de quelques scènes surprenantes et même assez choquantes. J'ai plus tellement l'habitude de voir des gens se faire exploser la cervelle avec mes niaiseries hebdomadaires. Ca va m'endurcir tiens, c'est bien.
Autre grande qualité de Justified : nous envoyer illico-presto dans une Amérique profonde paumée et cruelle, bien loin des corps bronzés de Miami ou des gens trop pressés de New York. Quand on cherche bien, d'autres consoeurs actuelles évoluent dans des atmosphères équivalentes (True Blood, Sons Of Anarchy...) mais elles sont trop peu nombreuses. La série se révéle rapidement être un sacré mélange très inspiré de cop-show à l'ancienne (en espérant qu'elle n'optera pas pour une mécanique trop huilée) et de western ultra-moderne. L'enquête du jour, qui sera sans doute plus que ça puisque le méchant ne meurt pas à la fin, était très prenante, hypnotique même, et surtout pas manichéenne. Ce sera probablement la marque de fabrique de la série. En parallèle, quelques pierres sont lancées au sujet du passé de Raylan. Son mariage raté bien-sûr, mais surtout son père qu'il refuse de voir pour le moment. All The Best Cowboys Have Daddy Issues...
En bref, Justified offre un spectacle à la hauteur des attentes, divertissant mais subtile. Il faudra sans doute compter sur elle dans les années à venir.
// Bonus // Une bande-annonce...
Dirty Sexy Money [2x 14]
The Bad Guy (Series Finale) // 2 2oo ooo tlsp.
Mais quelle horreur que ce Series Finale ! Au-delà du fait qu'il n'a pas du tout la gueule d'un dernier épisode (alors que les scénaristes auraient pu le prévoir), il enchaîne les intrigues sans intérêt et ne dénoue pas grand chose. On apprend quand même la vérité sur la mort de Dutch : ben il est pas mort ! Cette révélation aurait peut-être eu un peu plus d'éclat si on ne nous y avait pas préparé depuis deux-trois épisodes. Et puis comme cette annonce se fait dans la toute dernière scène, on n'en saura jamais plus et on ne le rencontrera jamais. En même temps, c'est pas comme si ça m'intéressait... Un des trucs qui m'a le plus irrité dans cet épisode, ce sont les pseudo-révélations de Simon Elder, entrecoupées de complications médicales suite au coup de poignard porté par Nola. Elles ne révélaient en réalité rien du tout, rien d'important en tous cas, et ça traînait encore et encore pour pas grand chose. Les scénaristes ont même réussi à sous-entendre que Simon n'était pas "le bad guy", ce qui est d'une connerie sans nom !
La storyline de Patrick était jusqu'ici amusante et divertissante mais elle a pris un tournant plus "dramatique" beaucoup moins réussi. Ca se termine avec un chantage classique dont on se serait bien passé, et lui aussi ! Letitia et Brian ne servent plus à rien du tout. La preuve : ils se sont transformés en Valérie Damidot des beaux quartiers. Dans le genre vide intersidéral, on ne pouvait pas faire mieux. Cette pauvre Lisa est devenue une grosse bitch avant de redevenir toute gentille. Elle a fait ce yoyo pendant toute la saison 2 et c'est devenu plus qu'usant. Et puis le meilleur revient quand même à Karen qui est tombé dans les escaliers et qui, par conséquent, a perdu son bébé ! On ne pouvait pas faire plus soapesque et plus cliché ! Etait-ce bien nécessaire ? Enfin, Nola et Jeremy se sont momentanément séparés (pour la énième fois) et c'est à peu près le seul moment émouvant de l'épisode, et encore, émouvant est un bien grand mot. J'aimais bien leur couple et puis j'adore Lucy Liu de toute façon...
// Bilan // Après une saison 1 très moyenne, Dirty Sexy Money avait fort à faire pour s'améliorer et agrandir son public. Elle a échoué dans ses deux objectifs, même si le début de la saison 2 était plutôt correct. Le destin télévisuel des Darling ne pouvait qu'être tragique.
Hung [1x o8]
"Thith Is Prothetic" or "You Cum Just Right" // 3 3oo ooo tlsp.
Bien que le charme de Hung reste intact (les discussions sous la tente pendant que la pluie battante...), cet épisode pointe clairement du doigt un gros problème de la série : elle part un peu dans tous les sens et finit donc par manquer de direction claire. J'ai le sentiment que la saison 1 s'articule surtout autour de l'apprentissage, à la fois celui de Ray en tant que gigolo, et celui de Tanya en tant que P.I.M.P., et que la saison 2, logiquement, s'attardera davantage sur ce qui nous intéresse vraiment. En attendant, on ne passe pas un mauvais moment. Loin de là.
L'affaire Jemma touche à sa fin, plus ou moins comme on s'y attendait. Ray s'est pris une claque et a réagi de façon très clichée mais très réaliste : il a bu comme un trou. Ce que j'ai bien aimé, et que je n'avais pas vu venir, c'est la raison pour laquelle Jemma l'a largué. Je pensais simplement que ça ne collait pas entre eux, qu'il n'était pas à son goût une fois sortie des parties de jambes en l'air. Mais c'est plus pervers que ça : elle l'a fait de façon à se soulager d'un poids. Elle s'est toujours faite larguer alors qu'elle était très amoureuse, elle avait besoin de rendre la pareil. Ca peut paraître un peu tordu mais je ne suis pas sûr que ça le soit tant. Soigner le mal par le mal... En tous cas, Ray devrait avoir compris la leçon. On ne s'attache pas à ses clientes ! D'ailleurs, la cliente du jour, une collègue de Tanya, m'a bien plu. Une fille simple, pas très maligne, mais assez touchante. Ca a pris 5 minutes dans l'épisode et c'était très bien comme ça.
Quand je reproche à la série d'aller un peu dans tous les sens, je pense par exemple au cas Jessica et à son mari. Le petit repas en compagnie de Ray n'avait aucun intérêt, on en a quasiment rien vu d'ailleurs, et la question de Ray à la fin n'avait pas tellement de sens. La question est légitime mais pourquoi la poser maintenant ? A cause de la déconvenue Jemma ? On mélange un peu tout et ça ne donne pas grand chose. Les enfants sont une fois de plus très transparents mais bonne nouvelle : le petit gros à lunettes a changé sa couleur de cheveu. Il n'est pas plus mignon mais il n'est plus ridicule. C'est déjà ça.
En ce qui concerne Tanya, on n'a pas fait une grande avancée mais je l'adore toujours autant. Elle s'en sort de mieux en mieux dans son "métier" mais sa solitude, en revanche, est toujours difficile à combler. J'ai apprécié qu'elle résiste aux avances de Ray, ce n'était vraiment pas le moment. Mais pour combien de temps ? Sinon, il y a quelque chose de louche concernant Pierce. A-t-il déjà une copine ? Est-il carrément marié ? Son secret est-il en rapport avec ses parents ? Il cache quelque chose en tous cas, c'est clair. Et je sens que Tanya va souffrir même si, pour le moment, elle ne semble pas plus attachée que ça...
// Bilan // La fin de la première saison de Hung approche et les scénaristes tâtonnent encore beaucoup. Ca a tendance à gâcher le beau potentiel de la série. Heureusement, il y a plein de bonnes choses aussi !
Dirty Sexy Money [2x 13]
The Unexpected Arrival // 1 8oo ooo tlsp.
Dirty Sexy Money touche à sa fin et rien ne semble pouvoir rattraper le coup pour les derniers épisodes. De toutes les intrigues développées, seule celle de Patrick tient à peu près la route et c'est assez étonnant puisque c'est lui qui écope d'habitude des intrigues les plus chiantes. Dès le départ, on comprend bien que le personnage de John Schneider est de mèche avec sa femme, c'est donc sans surprise mais au moins, c'est amusant. Par contre, je ne m'attendais pas au coup de la caméra dans la chambre à coucher ! Un nouveau scandale sexuel pour Patrick ? Voilà qui permet à la série de justifier le "sexy" de son nom. Parce que depuis le début, c'est surtout le "Money" qui prédomine. En parlant de ça, on remarquera que Andrea a bien changé en quelques épisodes. Elle qui ne voulait pas du luxe des Darling, elle semble s'en être bien accommodée. Une fois de plus, son intrigue avec Brian est sans intérêt, et les scènes chez Nick censées être drôles ne le sont pas vraiment.
Du coté de Karen, on s'ennuie un peu. Elle est enceinte du diable, bon et alors ? C'est pas comme si sa famille était uniquement composée de saints. Le passage sur l'éventuel avortement m'a bien plu : d'abord parce que le mot a été prononcé, ce qui n'est pas si courant dans les séries US, surtout celles d'ABC (Desperate Housewives ? Ugly Betty ?) et puis aussi parce que s'il n'a pas lieu, ce n'est pas parce que Karen considérerait ça comme quelque chose de mal mais simplement parce qu'arrivée à son âge, c'est peut-être sa seule chance d'avoir un enfant. En revanche, on se serait bien passé des passages niais avec Nick. Leur couple a quand même du mal à être crédible. Les machinations de Simon Elder vont de plus belle et ça devient ridicule mais très soap, c'est sûr. On est malheureusement plus proche des Feux de l'amour que de Dallas. Le cliffhanger n'est pas mauvais, il donne envie de voir le dernier épisode. Simon tué par Nola ? J'en doute. Nick va sauver tout ce petit monde in extremis.
// Bilan // Une série définitivement pas assez "dirty".
Hung [1x o7]
"The Rita Flower" Or "The Indelible Stench" //
Depuis quelques épisodes, je trouvais que Hung avait légèrement perdu de son charme initial. Ce 7ème épisode rétablit les choses avec une jolie intro et une belle conclusion, sur des petites musiques pop mélancoliques qui font de l'effet. Oui, c'est un peu facile, mais je m'en fous, j'aime ça. Deux intrigues principales composent l'épisode, l'une sur Ray, plutôt légère, l'autre sur Tanya, plutôt lourde. Hormis une petite scène, Jessica n'est pas présente (et elle ne manque pas) et pas l'ombre d'un visage porcin d'un des deux enfants. Même s'ils ne me dérangent pas plus que ça habituellement, je reconnais que sans eux, le rythme est plus soutenu.
L'intrigue de Ray n'a pas grand intérêt, si ce n'est celui de nous amuser et la mission est pleinement réussie. Ca commençait mal pourtant sur une nouvelle dispute avec Tanya. Ca devient redondant. J'ai hâte que le business soit véritablement lancé et qu'il marche pour que l'on puisse passer à autre chose. On comprend très rapidement quel va être le but de la dispute : faire prendre conscience à Ray qu'il n'est rien sans Tanya. Sans marketing et management, sa queue ne suffit pas. Ses tentatives pour trouver des clientes tout seul sont foireuses mais c'est amusant. Après avoir fait des apparitions hebdomadaires anecdotiques suite à l'affaire des cookies-messagers, la femme du voisin de Ray trouve enfin ce qu'elle cherchait : un bon coup de bite ! Hung nous offre alors sa scène de cul la plus crue depuis son lancement, avec des seins, des fesses et des plans rapides mais sympathiques sur le pubis fourni de Thomas Jane. La fonction "pause" de mon ordinateur n'a jamais autant servie ! Par ailleurs, Ray réalise que sa relation avec Jemma va au-delà du simple échange de bons procédés pute/client et il est prêt à passer à l'étape supérieure avec elle, sans billets verts donc. La grande claque qu'il va se prendre, mon dieu... Cela lui servira de leçon !
L'intrigue de Tanya était très émouvante, comme souvent dès qu'il s'agit de sonder l'âme de ce personnage complexe et attachant. Un soir de beuverie, elle fait la rencontre d'un jeune homme fort sympathique, qui décide rapidement de lui faire retrouver l'inspiration. Il se trouve que Tanya, poète, souffre du syndrôme de la page blanche depuis déjà deux ans... Il ne va pas réussir, du moins pas directement, mais il insuffle indéniablement à Tanya une vent de fraîcheur, et à la série aussi. Jusqu'ici, les scénaristes de Hung ont su créer des personnages secondaires vraiment intéressants. La mère de Jessica est très drôle mais on ignorait que celle de Tanya aussi ! Elle est cruelle mais hilarante. Le genre de mère qui rabaisse sa fille à longueur de journée et qui ne se rend pas compte de tout le mal qu'elle lui fait. J'espère qu'on la reverra à l'occasion.
// Bilan // La force de la série semble de plus en plus évidente : ses personnages, qu'il s'agisse des deux protagonistes principaux, ou la majeur partie des personnages secondaires. Ils sont soit drôles, soit émouvants, souvent les deux et toujours attachants. Alors même si les intrigues ne suivent pas toujours et que le propos reste limité, on suit avec grand plaisir Hung.
Hung [1x o6]
"Doris Is Dead" or "Are We Rich Or Are We Poor ?" //
La tournure que prennent les événements me laisse dubitatif. Si on se doutait qu'un jour ou l'autre Ray allait tomber amoureux d'une de ses clientes, on ne s'attendait certainement pas à ce que ça arrive si tôt dans la série. C'est assez casse-gueule. Les personnages sont à peine installés que l'on décide déjà de tout chambouler. Mais cela peut aussi être salutaire pour Ray. Il va apprendre une bonne leçon, c'est le sentiment que j'ai. Jemma est clairement un peu cinglée sur les bords, même si c'est moins évident dans cet épisode que dans le précédent, et elle ne l'aime sans doute pas. Charmée oui, mais c'est tout. Il se pourrait bien que ce soit elle qui joue avec lui et pas l'inverse. En même temps, Ray n'est-il pas censé être un toy boy, que l'on prend, que l'on paye et que l'on jette ? Il ne fait en tous cas pas preuve d'une grande maturité. Il tombe dans le panneau assez facilement et ce malgré les tentatives de Tanya pour lui ouvrir les yeux. Il me déçoit sur ce coup-là. Une chose m'a beaucoup plu : qu'elle l'emmène avec lui en thérapie. C'était complètement innatendu et barré. La réaction de Ray était à tomber. La prestation de Natalie Zea continue de me satisfaire pleinement. Il n'y a vraiment que la scène au match de basket qui m'a dérangé. Ca sonnait tellement faux et c'était tellement cliché. C'est sans doute ce que recherchait Jemma et elle l'a obtenu mais non, ça ne m'a vraiment pas plu. On se serait cru dans une (très) mauvaise comédie romantique.
Ce qu'a apporté le match de basket, c'est une première véritable intéraction entre Jessica et Tanya. C'était assez amusant et puis ça rend la présence de Jessica plus légitime. Elle se fond mieux dans le paysage maintenant qu'elle en connaît un des protagonistes principaux. Cet espèce de rectangle amoureux qui se créé est très intéressant également. On a Ray face à trois femmes : son ex, qui en pince toujours au fond un peu pour lui; sa patronne, qui en pince au fond un peu beaucoup pour lui; et son amante/cliente qui ne va sans doute pas faire long feu mais qui bouscule tout le monde. Joli ! Les enfants de Ray restent encore en retrait et j'ai du mal à leur trouver un quelconque intérêt. Si les scénaristes les ont choisi hors de la norme télévisuelle, ce serait bien de les utiliser correctement maintenant. Petit coup de coeur pour la mère de Jessica dont je n'avais pas encore parlé, qui me fait beaucoup rire avec sa voix, son accent et son toupet surtout !
// Bilan // Un peu moins convaincu par cet épisode. Il se laisse regarder sans déplaisir mais je n'aime pas tellement la tournure que prennent les intrigues.
Hung [1x o5]
Do It, Monkey //
Ce que j'aime bien avec Hung, c'est que malgré le pitch scabreux de départ, il s'agit d'une des séries les plus tendres du moment, en réussissant en plus à ne pas être niaise ! Du beau travail donc. La grande intrigue de cet épisode est consacrée à une cliente de Ray, Jemma, qui est du genre éternelle insatisfaite. Elle arrive avec son petit scénario de départ et s'imagine déjà une grande et belle rencontre comme dans les comédies romantiques. Le problème, c'est que Ray n'est pas un grand romantique et que, s'il sait baiser les femmes, il sait beaucoup moins comment leur parler. Ca donne donc quelque chose d'original, de drôle et d'émouvant aussi. Jemma est touchante et puis d'un point de vue personnel, je me suis bien retrouvé en elle. Moi aussi je suis un éternel instatisfait en amour. Je m'imagine monts et merveilles et la réalité vient ensuite tout fracasser. Ca fait mal. A noter que Jemma est interprétée par Natalie Zea (Dirty Sexy Money) que j'ai mis un temps fou à reconnaître à cause de sa nouvelle couleur de cheveux ! Elle était très convaincante, tout comme Thomas Jane d'ailleurs qui s'améliore d'épisode en épisode. Ou alors je m'habitude à son jeu.
Au niveau des intrigues secondaires, disons qu'heureusement que les personnages sont attachants, Tanya notamment. Non parce que son duo avec Floyd est plus ennuyeux qu'autre chose, sauf sur la fin. Il faut dire aussi que Floyd est un personnage sacrément agaçant depuis le début ! Ils auraient mieux fait de ne pas le développer au-delà du pilote. Tout cela nous amène en tous cas vers une triste conclusion : Tanya est drôlement seule. Sinon, du coté de Jessica, les choses se précisent, son utilité en particulier. Finalement, elle sied très bien au duo Ray/Tanya puisqu'elle aussi est une looseuse de première classe. Ce n'était pas évident jusqu'ici mais ça me semble beaucoup plus clair maintenant. Que ce soit avec ses enfants, avec son chien ou avec son mari, un bonhomme franchement chiant. Ce serait bien qu'elle aussi se trouve une nouvelle occupation qui donnerait un sens à sa vie. Je croise les doigts pour que les scénaristent dégotent LA bonne idée !
// Bilan // Un épisode particulièrement amusant et émouvant.