22 juin 2013

Pilotes Mix [Eté 2013 - Partie 1]

MISTRESSES - ABC 

Les amours d'un groupe d'amies d'une trentaine d'années, qui se sont connues à l'université mais dont les vies ont pris peu à peu des chemins différents. Impliquées dans des histoires complexes, parfois secrètes et souvent scandaleuses, elles bravent les tempêtes ensemble...

Créé par K.J. Steinberg (Gossip Girl, The Nine). Avec Alyssa Milano (Madame est servie, Melrose Place, Charmed), Yunjin Kim (Lost), Rochelle Aytes (Forgotten), Jes Macallan, Jason George (Grey's Anatomy, Sunset Beach), Shannyn Sossamon...

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21010107_20130604124537672   On le sait désormais : lorsque le nom d'Alyssa Milano apparaît au casting d'une nouvelle série, il faut fuir. Loin. Et pourtant, on a tellement de sympathie pour elle qu'on l'aime toujours, quand même, et qu'on lui laisse une chance, au cas où. Dans Mistresses, son nouveau chef d'oeuvre, elle est censée être en quelque sorte la madame tout le monde du show. Celle à laquelle la téléspectatrice "de base" d'ABC, qui vient de se coller deux heures de Bachelorette, a le plus de chance de s'identifier. Malheureusement, on découvre très vite qu'elle est avocate, que son mari est un apollon aux faux airs de Simon Baker -sans le charme- et qu'elle est irrémédiablement attirée par un collègue, qui n'est autre que Jason George, qui restera encore et toujours le Michael de Sunset Beach. On nous l'a tellement vendu comme une bête de sexe irrésistible depuis tant d'années dans tout un tas de séries qu'il ne fait plus aucun effet à personne. Pas même à Alyssa Milano pusqu'il n'y aucune alchimie entre elle et lui. La ménagère annoncée n'en est donc pas une et si la chaîne comptait sur l'effet 50 Shades Of Grey pour faire vibrer celles qui sont derrière leur écran, c'est raté ! On ne peut que noter l'effort de proposer un contenu plus osé que la moyenne sur les networks, mais les scènes de sexe n'en restent pas moins aseptisées, pas excitantes une seconde, dignes des téléfilms érotiques des dimanche soirs de M6 à la grande époque... Toujours le même constat lorsqu'une série de ce type débarque : où est passé l'héritage de Sex & The City, nom d'une pipe !? Et je ne parle pas là de la forme, mais bien du fond.

   Deux des quatres héroïnes de Mistresses passent leur temps à se mordre les doigts d'avoir cédé à leurs pulsions, que ce soit avec un collègue ou un patient, ce qui entraîne diverses séances de flagellation et de pleurnicheries. Dommage pour Yunjin Kim, radieuse mais dans le même registre que dans Lost, avec Sun, le personnage qui l'a révélée aux Etats-Unis. La troisième est une femme qui a été trompée et qui porte donc sur ses amis un jugement biaisé. Elle gâche la fête. Quant à la quatrième, elle est célibataire et adepte des promotions canapé, elle est la Samantha Jones de la série, sans l'expérience et sans le pouvoir. Elle est plus agaçante qu'autre chose, peut-être parce que son interprète ne dégage pas grand chose, à part de la putasserie de bas étage. De plus, son intrigue lesbienne avance à pas d'escargots, comme si les scénaristes n'osaient pas. A moins qu'ils ne souhaitent soigner cette histoire plus que n'importe quelle autre ? Au bout de trois épisodes, dont un qui n'en parle pas du tout, on perd patience. On pourrait avoir de la sympathie pour ces quatre femmes, elles pourraient nous bouleverser si seulement elles ne nageaient pas toutes dans le luxe et la volupté, si leurs problèmes ne paraissaient finalement pas si dérisoires. Et puis Mistresses ne manque pas que de réalisme : elle manque aussi d'humour. Si bien qu'elle ne parvient pas non plus à être fun. C'est pourtant tout ce qu'on lui demandait au départ. Au bout du compte, on a envie de découvrir la version anglaise, si ce n'est pas déjà fait, mais certainement pas de continuer cette adaptation sans âme. 

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DEVIOUS MAIDS - LIFETIME


Quatre femmes de ménage d'origine latine travaillent pour de riches familles au coeur de luxueuses villas de Beverly Hills. Lorsque l'une de leurs amies est tuée dans des circonstances mystérieuses, elles s'interrogent sur leurs rêves et leurs espoirs déçus, sur leurs patrons, tous plus névrosés les uns que les autres, et sur leur avenir...

Créé par Marc Cherry (Desperate Housewives). Avec Ana Ortiz (Ugly Betty), Judy Reyes (Scrubs), Roselyn Sanchez (FBI:Portés Disparus), Dania Ramirez (Heroes), Susan Lucci (All My Children), Drew Van Acker (Pretty Little Liars)...

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   Après avoir visionné le pilote de Devious Maids je me suis sérieusement demandé pourquoi ABC ne lui avait pas donné sa chance (rappelons que le pilote a été tourné pour elle à la base). N'était-ce pas le produit parfait pour reprendre la case sinistrée post-Ugly Betty du jeudi 20h ? Elle aurait certainement été plus à sa place que Last Resort et Zero Hour en tout état de cause ! Et elle aurait également davantage mérité d'être retenue que Mistresses ! En gros, j'aurais fait l'inverse à la place des dirigeants de la chaîne : j'aurais envoyé Mistresses chez Lifetime en duo avec l'affreuse The Client List et j'aurais gardé Devious Maids, que ce soit dans l'année ou pour l'été. Cela étant dit, le nouveau soap de Marc Cherry est loin d'être indispensable. Si Desperate Housewives n'avait jamais existé, il aurait pu paraître presque innovant. Mais Desperate Housewives a bien existé, trop existé même, et reprendre la même formule avec moins de conviction et de panache donne sans surprise quelque chose qui a un gros air de déjà vu, à peine sauvé par son très beau casting et ses quelques éclairs de génie. 

   Tout commence par un mystère et une piscine ensanglantée, qui ne sont pas sans rappeler Melrose Place et The L Word, entre autres. On nage dans la même ambiance friquée. Savoir qui a tué la femme de ménage et pourquoi nous désintéresse très rapidement et cela ne devrait pas s'arranger dans les épisodes suivants. Mais ce qui sauvera peut-être cette intrigue fil rouge c'est qu'elle n'aura pas à se déployer sur 24 épisodes mais sur moitié moins. Marc Cherry nous a prouvé 7 fois qu'il n'en était pas capable après tout... De manière générale, ce ne sont pas les héroïnes qui nous donnent envie de rester, car elles sont franchement transparentes. Elles n'ont pas l'humour de Gaby, ni la perversité de Bree, et encore moins l'énergie de Lynette et la... drôlerie ? folie ? de Susan. On s'attache surtout à Marisol, parce que c'est le personnage le plus développé pour le moment et qu'on a de la sympathie pour Ana Ortiz. Non, la force de Devious Maids réside plutôt du côté des employeurs ! On retrouve grâce à eux la "patte Cherry", la caricature, le cynisme, le vernis qui craque... On les connaît ses coups de griffe, ils ne nous surprennent plus, mais ils s'attaquent là directement à Hollywood, ses acteurs et ses actrices à l'égo surdimensionné (coucou Nicolette Sheridan ?) et ses millionnaires névrosés. Eux ils nous font marrer. Susan Lucci en fait des caisses, par exemple, mais elle le fait bien. Et on croise ainsi plein de têtes familières que l'on prend plaisir à retrouver (Grant Show, Brett Cullen, Tom Irwin, Mariana Klaveno, Valerie Mahaffey...). Mention spéciale à Melinda Page Hamilton, ancienne nonne cinglée, rivale de Gaby, dans la saison 2 de Desperate Housewives, qui excelle ici en maître d'hôtel autoritaire. On rit de bon coeur et on s'imagine finalement assez bien passer quelques semaines en compagnie de ces gens qui vivent dans un autre monde. Devious Maids n'a capturé qu'un tiers de la magie de son aînée à ses débuts, mais cet été, on devrait pouvoir s'en contenter au bord de la piscine, entre deux séances de bronzage. 

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THE FOSTERS - ABC FAMILY

Un couple de lesbiennes -l'une est policière, l'autre enseignante dans une école privée- sont les heureuses mamans de trois enfants : un fils biologique et des jumeaux adoptés, une fille et un garçon. Leur équilibre familial est bousculé lorsqu'elles accueillent une adolescente rebelle au sein de leur foyer...

Créé par Brad Bedeweg & Peter Paige (Queer As Folk). Produit par Jennifer Lopez. Avec Teri Polo (Mon Beau-Père et Moi, A La Maison Blanche), Sherri Saum (Sunset Beach, Rescue Me), Jake T. Austin (Les Sorciers de Waverly Place), David Lambert (Aaron Stone)...

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o_THE_FOSTERS_POSTER_570   Secret Life Of The American Teenager touchant à sa fin, ABC Family avait besoin de continuer à transmettre ses valeurs positives à travers une nouvelle série et c'est The Fosters qu'elle a choisi. Cette fois, elle a pris un écrin aux allures un peu plus modernes puisqu'à la tête de cette nouvelle famille en quête de perfection on retrouve un couple de femmes. Il convient de se réjouir de cette audace, d'autant que l'une est blanche, l'autre noire et qu'elles élèvent, entre autres, des jumeaux hispaniques ! Grâce à Modern Family ou The New Normal, les téléspectateurs ont pu s'habituer à voir des couples d'hommes mais les lesbiennes n'avaient pas encore trouvé leurs équivalents. C'est chose faite. Teri Polo et Sherri Saum forment un duo convaincant au milieu de cet intéressant melting-pot qui fait plaisir à voir. Et je crois qu'une fois que l'on a dit ça, on a expliqué pourquoi on était si indulgent avec The Fosters. Car, pour être honnête, la série n'a pas grand chose à envier à 7 à la maison. Je ne parle pas des sermonts religieux, car il n'y en a pas -en tout cas dans les deux premiers épisodes- mais de cette manière si polissée de traiter de sujets aussi sérieux que la drogue ou la maltraitance. C'est bien gentil. Bien propre. Plein de bons sentiments. Mais c'est charmant aussi. On a envie de se laisser porter car on sent de la sincérité, une envie de bien faire tout en faisant passer un message de tolérance. The Fosters, c'est un refuge télévisuel où les téléspectateurs peuvent sentir un peu de chaleur humaine. Et Dieu sait qu'on en avait besoin !

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TWISTED - ABC FAMILY

Danny Ryder retourne dans sa ville natale après avoir passé 5 ans en prison pour le meurtre de sa tante lorsqu'il avait 11 ans. Reconnaissant sa culpabilité, il refuse toutefois catégoriquement d'expliquer ce qui l'a poussé à agir ainsi, déclenchant une tempête médiatique. Rejeté par ses pairs, il reprendra contact avec ses anciens meilleurs amis, Jo et Lacey, ayant encore du mal à avancer dans leurs vies après le meurtre. De plus, lorsqu'un étudiant est assassiné, tout le monde soupçonne Danny...

Créé par Adam Milch (Greek). Avec Avan Jogia (Victorious), Maddie Hasson (The Finder), Kylie Bunbury, Denise Richards (Sexcrimes, Starship Troopers), Grey Damon (The Secret Circle, Friday Night Lights)...

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Avan_Jogia_Twisted_Poster   A côté de The Fosters, Twisted passerait presque pour Dexter ! Mais ne nous y trompons pas, sous ses allures de thriller, cette autre nouveauté d'ABC Family n'est finalement qu'une série pour ados de plus, avec ce petit twist d'originalité qui lui permet de sortir du lot... pour le moment ! Je vois effectivement mal comment le show pourrait tenir sur la longueur si le héros se révèle, comme on s'en doute tous, non pas un meurtrier mais un petit garçon devenu un homme qui protége avec une conviction incroyable un secret familial sans doute pas très original. Pretty Little Liars, l'autre série d'ABC Family à être passé du côté obscur de la force, possèdait dès le départ une histoire avec plus d'ampleur et de potentiel, ce qui l'a amené là où elle en est aujourd'hui : 4 saisons et un spin-off à venir, Ravenswood

  S'il n'y avait pas ce personnage principal ambigü et charismatique, brillamment incarné par Avan Jogia -dont le physique loin des stéréotypes étonnerait presque- on s'ennuierait ferme. Parents comme enfants n'inspirent pas grand chose et leurs interprètes ne brillent pas franchement. Les deux anciennes meilleures amies devenues rivales manquent de caractère. Et je ne parle même pas des gens transparents qui les entourent. Non, il faut toujours en revenir à Danny pour se sentir un tant soit peu touché et concerné par ce qui se passe. Mais au-delà du héros lui-même, qui intrigue, c'est l'effet qu'il fait sur les autres qui intéresse. Il suscite crainte et dégoût mais il attire aussi. Le goût du danger, l'attrait du mystère. Il pourrait être un vampire, ou un loup-garou, ce serait la même chose. Mais justement, dans cet univers télévisuel peuplé de monstres, c'est refraîchissant d'avoir affaire à un humain de chair et de sang. Ensuite, il est vrai que le discours sur la différence et sur l'acceptation est inéxorablement le même et qu'on le connait par coeur. Twisted mériterait d'être plus fun et mieux fournie dans sa galerie de personnages secondaires afin de pouvoir jouer dans la même cour que Vampire Diaries ou Teen Wolf


15 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 10]

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Things We Said Today // 9 340 000 tlsp.

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   Oh oh. Voilà un épisode qui est complètement passé à côté de son sujet et de l'émotion qu'il était censé nous procurer. Tout était réuni pour que l'on retienne notre souffle et que l'on lâche une larme ou deux. En fin de compte, on s'est un peu ennuyé et on est resté les yeux secs. Pourquoi ? Parce que les scénaristes se sont un peu trop éparpillés, voulant offrir un rôle à chacun des personnages, anciens comme nouveaux, alors qu'il aurait fallu, au moins pour cette fois, se concentrer sur Bailey et Ben, puis sur Richard et Adele en parallèle, afin de souligner peut-être avec un plus gros trait le parallèlisme de leurs deux histoires : pendant que les uns se marient, les autres se séparent... pour l'éternité. Grey's Anatomy a toujours assez bien assumé ses ficelles parfois un peu grosses, ses effets miroir peu subtiles et son sens exarcerbé du dramatique. Pourquoi pas là ? Nous avions laissé Bailey remplie de doutes avant la pause hivernale. Allez-t-elle oui ou non se marier ? La réponse me semblait évidente : oui. Et j'imaginais déjà un beau discours de Richard pour l'en convaincre. Au lieu de ça, Ben est simplement venu lui toucher deux-trois mots à l'hôpital et il n'en a pas fallu plus pour que le coeur de la chirurgienne chavire, que ses doutes s'envolent et qu'elle prononce son "I Do" devant la foule en délire. J'ai trouvé ça trop facile et bien peu émouvant. En plus de ça, ce mariage méritait une meilleure mise en scène. Le réalisateur ne s'est pas foulé ! Quant à l'opération d'Adele, elle était étonnamment peu tendue. Cela aurait presque pu être n'importe quel autre patient. Certes, le visage de Richard et des médecins se décomposaient au fur et à mesure, mais on était trop souvent distrait par d'autres scènes pour vraiment se sentir impliqué. Et pourtant... Adele quoi ! Je l'aime de tout mon coeur ce personnage. J'attendais sa mort avec impatience, si je puis dire. Elle méritait des adieux plus grandiloquents. Même le passage "My Funny Valentine" était raté car trop court. En revanche, l'idée d'annoncer la nouvelle de cette manière était excellente, d'une pudeur extrême et superbe. J'espère que le prochain épisode rendra hommage comme il se doit au couple Weber. Puis Catherine, la mère d'Avery, pourra faire son retour et emmener Richard vers son prochain voyage...

   D'autres couples ont eu leurs moments difficiles dans cet épisode, mais avec des nuances d'espoir bienvenues. Je ne comprends toujours pas ce que Cristina et Owen font. Ils couchent ensemble. Ils divorcent. Mais ils s'aiment quand même. Et puis il y a la "lawsuit", qui est censée tout expliquer mais qui n'explique en fait rien. Je n'aime vraiment pas la tournure que prennent les événements. Mais je suis sans doute trop capricieux... Pour Callie et Arizona, on est dans la continuité des épisodes précédents, avec cette difficulté chronique à avancer, au sens propre comme au sens figuré. C'est toujours empreint de beaucoup de tendresse et c'est touchant, bien sûr, mais on commence à s'ennuyer un peu en leur compagnie. Peut-être qu'il serait temps de passer à la vitesse supérieure. Au bout de dix épisodes, ça me semble nécessaire. Mais c'était courageux de ne pas se précipiter, hein... Et puis il y a toute la partie résidents + internes, qui m'avait bien amusé à l'épisode précédent, mais qui a versé dans la prévisibilité que je craignais. Jackson et Stephanie me plaisent bien ensemble, mais j'aurais préféré qu'ils ne consomment pas tout de suite, Grey's style. Qu'il y ait un vrai jeu de séduction, un suspense. Pour le moment, ça ressemble à une redite de Jackson/April, et une redite plus générale encore de bien d'autres histoires dans le passé de la série. Le duo Shane/April m'a moyennement amusé cette fois. Je sentais ce bon gros vent venir à des kilomètres à la ronde et ça m'embête un peu que Shane soit présenté limite comme un demeuré depuis qu'il est arrivé. Il tarde à montrer autre chose de sa personnalité. Pour Jo et Karev, on nage dans du classique aussi : alcool + confessions. C'était trop forcé à mon goût. Mais dans l'absolu, je n'ai rien contre à les voir ensemble. Jo mérite sans doute mieux mais enfin... Tout le monde mérite mieux qu'Alex de toute manière ! Sinon, il y a les motards qui ont envahi le Seattle Grace et dont on se contrefout. Ils sont caricaturaux et sans intérêt. Un hommage à Sons Of Anarchy bien raté !

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// Bilan // C'est ce qui s'appelle se rater. Quand tous les éléments sont réunis pour que l'épisode soit grand, c'est d'autant plus rageant ! Dommage...

20 décembre 2012

Grey's Anatomy [9x 09]

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Run, Baby, Run  // 8 170 000 tlsp.

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   Le mariage dans Grey’s Anatomy, c’est toujours très compliqué. J’avais de gros doutes quant à la capacité de Shonda Rhimes de se renouveler sur ce coup-là. Un large éventail de situations a déjà été exploité entre la mariée qui ne se pointe pas –le classique qui marche toujours-, l’engagement via post-it –le plus original à n’en pas douter !-, le mariage qui n’est pas légal mais qui se déroule comme sur des roulettes –nos très chères Callie et Arizona- ou encore le mariage sur un coup de tête parce que la mort n’est pas loin. Celui de Bailey ne s’annonçait pas très excitant, étant donné que le marié ne nous intéresse pas le moins du monde et que l’heureuse élue était encore moins excitée que nous par l’événement à venir ! Mais, finalement, les auteurs en ont fait une très belle histoire dans cet épisode, très drôle au départ –avec cette histoire de demoiselle d’honneur- et de plus en plus émouvante au fur et à mesure que le doute s’insinuait dans l’esprit de la mariée, jusqu’à la surprise finale, permettant d’éviter la redite. Certes, Bailey ne se pointe pas à son mariage, mais ce n’est pas tout à fait de sa faute et la mort probable d’Adele devrait changer ses perspectives. Elle aura deux choix : soit se dire que le mariage, c’est quand même un engagement magnifique, peu importe qu’il soit le premier, le deuxième ou le neuvième, et elle rejoindra donc son cher et tendre in extremis –j’entends déjà Richard lui faire un long discours les trémolos dans la voix- ; soit elle considérera que Ben n’est pas son Adele, et elle arrêtera là leur relation. J’ai évidemment une grosse préférence pour la deuxième solution, qui me semblerait à la fois la plus honnête et la plus évidente, afin de se débarrasser d’un personnage qui est franchement de trop même en n’apparaissant jamais.

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   Pendant ce temps-là, Cristina et Owen se sont avoués qu’ils avaient encore des sentiments l’un pour l’autre –c’est en tout cas comme cela que je traduis leur assaut sauvage de la fin de l’épisode- et que leur mariage pouvait être sauvé, s’il n’y avait pas ce procès. Se dirige-t-on vers un vrai divorce, un « faux » divorce ou l’annulation du divorce ? Je suis toujours très partagé. J’aimerais que ces deux-là se séparent une bonne fois pour toutes, par principe, parce que les valses hésitations ont trop duré, mais lorsqu’ils sont ensemble, l’alchimie est tellement évidente… Je crois que les scénaristes eux-mêmes n’arrivent pas à se résoudre à leur rupture. Il va pourtant falloir se décider… Aux anciens couples, de nouveaux en gestation viennent s’ajouter grâce aux internes, qui prennent de plus en plus de place pour mon plus grand plaisir. Associée à Jackson, Stephanie marque des points supplémentaires (en plus d’être absolument magnifique en tenue de soirée, les cheveux lissés). J’aime déjà leur possible couple. La timidité de la jeune fille face à lui est touchante. Et du coup, je n’ai plus du tout envie qu’il renoue avec April. J’ai malheureusement l’impression que ça ne va pas être si simple que ça. Et elle ne tombera sûrement pas dans les bras de Shane. Ils ne vont pas ensemble, je trouve, et ce serait un peu too much en plus de caser tous les internes dès maintenant. Parce qu’à côté de ça, bien entendu, le rapprochement de Jo et Alex se concrétise. Je n’en attends qu’une chose : qu’une analogie soit faite entre la petite nouvelle et Izzie. Au-delà de ça, étant donné que je ne veux pas le bonheur d’Alex…

   La nouvelle petite altercation entre Arizona et Callie était anecdotique et pas très finement amenée, mais c’était intéressant d’évoquer son sentiment de féminité perdue. C’était également important de la mettre face à l’image qu’elle renvoie maintenant, plusieurs mois après son amputation. Elle avait tous les droits d’être en colère au départ, et aigri, voire même méchante, mais aujourd’hui, elle doit vivre avec cette nouvelle donnée et prendre soin de son couple et de sa famille, comme avant. Je suppose que le retour du sexe est la prochaine étape dans sa guérison. Enfin, la sœur de Derek, Lizzie, après une courte apparition à l’épisode précédent, a dévoilé tout son potentiel. En plus, j'avais l'impression de retrouver la Neve Campbell de La Vie à Cinq ! Joie. Au-delà de sa personnalité affirmée, elle a fait preuve d’une perspicacité et d’une franchise rafraichissantes, qui devraient amener notre héroïne vers le craquage tant attendu au sujet de la mort de sa propre sœur. A terme, Meredith devrait trouver chez les Shepherd la famille qu’elle n’a jamais eue. J’imagine déjà un épisode spécial où elle organiserait un grand dîner avec tout le monde, pourquoi pas pour annoncer sa grossesse par la même occasion. Ce serait une nouvelle preuve de son évolution, de son chemin vers la sérénité.

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// Bilan // Encore un épisode solide de Grey's Anatomy, drôle et touchant, qui évite les écueils de son énième intrigue de mariage, pour offrir quelque chose de différent, de sincère, de profondément humain.

16 février 2012

Grey's Anatomy [8x 14]

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All You Need Is Love // 10 270 000 tlsp.

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   On sait Grey's Anatomy particulièrement douée pour plonger ses personnages dans les pires des horreurs avec aplomb mais, de temps à autres, elle est aussi capable de leur offrir quelques moments de bonheur simples. Et c'est sans doute parce qu'on est trop habitués à les voir souffrir que lorsqu'ils sont heureux, on est encore plus heureux pour eux qu'ils ne le sont eux-même ! Cette Saint Valentin aura donc été lumineuse pour les jeunes parents Meredith et Derek, qui s'amusent comme des adolescents pendant que Lexie, qui n'a rien de mieux à faire en ce jour, s'occupe de Zola. On ne se lasse pas de les voir souriants et complices. Et on se permet même de croire que ça va durer... Callie et Arizona n'ont pas bénéficié d'un temps d'antenne énorme mais suffisamment en tous cas pour nous ravir de leur plénitude communicative. Puis c'était sympa de revisiter la caravane de Derek, sur les hauteurs boisées de Seattle. Par contre, j'ai poussé -littéralement- un cri d'horreur en voyant leur progéniture, la petite Sofia, le temps d'un plan. Qu'est-ce que c'est que cet enfant horriblement laid ? Quant à Bailey, c'est bien simple : on l'a rarement vue aussi rayonnante ! Ben est bien trop prétentieux pour être LE Prince Charmant, mais l'alchimie entre Jason George et Chandra Wilson est indéniable et permet de pardonner quelques niaiseries inutiles. Le dîner aux chandelles à l'hôpital, c'était légèrement too much. Puis je suis un peu déçu de ne pas avoir vu Miranda en talons aiguilles. Elle aurait été magnifique. Ou ridicule.

   Bien évidemment, cette fête des amoureux n'aurait eu aucun intérêt si tout le monde avait nagé dans le bonheur le plus parfait. On ne peut pas dire que Lexie a vécu une soirée aussi horrible que prévue puisqu'elle l'a terminée avec les deux derniers hommes qui ont compté dans sa vie : Mark et Jackson. Malheureusement, l'épisode s'arrête quand le fun commence. J'aurais bien aimé parier sur une partie à trois mais je me fourvoie clairement. Je suppose qu'on ne reparlera plus de ce moment super gênant et bizarre pour elle et qu'il n'aura aucune conséquence particulière. C'était bien agréable de voir Lexie un peu plus que d'habitude, je dois dire. On pourrait regretter que les scénaristes ne l'utilisent pas mieux et plus souvent mais l'occasion se présentera peut-être plus tard, si la série dure encore un moment... Son intrigue médicale était assez horrible dans son genre et aurait pu être excellente si la petite-amie du patient n'avait pas été aussi horripilante dès le départ. Sinon, j'ai un vrai problème avec Mark et surtout sa copine invisible. Pourquoi se refuser à la montrer davantage ? Cela ne fait que rendre ce triangle amoureux ennuyeux et prévisible. La soirée a été particulièrement douloureuse pour Richard mais hors antenne. Pourtant, la scène où il raconte à Bailey son drame était très émouvante. Autant dire que la suite s'annonce d'une teneur lacrymale rarement égalée... Alex a passé une bonne fête, lui. Il a lu une lettre à une petite fille. Il a montré son humanité. Ca arrive une fois pas an. C'était dans cet épisode.

   Et puis il y a bien entendu Cristina et Owen, plus en crise que jamais, qui ont vécu une atroce Saint Valentin malgré une toute petite touche d'espoir à la fin, histoire de ne pas trop nous déprimer. Cristina a l'air de vouloir leur donner une dernière chance... encore une dernière chance... j'ignore sous quelle forme elle va se matérialiser car à l'heure actuelle, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait les sauver. Et je ne veux pas que ça arrive de toute façon. Je suis peut-être cruel mais c'est le genre de couple qu'on a juste pas envie de voir épanoui, contrairement à Derek et Meredith. Ils nous ennuieraient. La scène de l'ascenseur était émouvante, tout en retenue, mais celle qui a opposé Teddy à Owen peu de temps après était plus bouleversante encore. Je vais encore paraître cruel mais je n'ai pas envie qu'ils se réconcilient. Pas avant longtemps. Ce serait trop facile de pardonner si vite, même d'ici à la fin de la saison et même si Teddy se rend compte qu'elle avait besoin de projeter toute sa douleur sur quelqu'un et que c'est lui qu'elle a choisi (à juste titre). Et puis c'est excitant car on fonce vers l'inconnu les concernant : comment Teddy va-t-elle se remettre de la mort d'Henry ? Comment Owen va tenir le coup, avec toutes les responsabilités qui sont les siennes désormais en tant que Chief ? Bon courage aux auteurs parce que, pour le moment, je ne les imagine même pas rester dans la série en fait. Je voudrais un Owen Hunt out, une Addison Montgomery qui le remplace et puis... non, je ne sais pas vraiment pas ce qu'on va faire de Teddy.

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// Bilan // Grey's Anatomy a fêté la Saint Valentin à sa façon, entre rires et larmes, avec toujours autant de pertinence et de puissance dans les dialogues et dans les prestations des uns et des autres. 

16 janvier 2012

Grey's Anatomy [8x 11]

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This Magic Moment // 10 710 000 tlsp.

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    Dans la forme, cet épisode de Grey's Anatomy était super. Le début ressembait à un pilote. Vous voyez ce que je veux dire ? C'était original, énergique, fun... Une excellente entrée en matière. Tout l'épisode dans son ensemble était d'ailleurs dans cet esprit. Beaucoup de situations prêtaient à sourire (le gros vent pris par Lexie -pour la énième fois malheureusement- les jolies scènes entre Meredith, Derek et Zola, la complicité de Callie et Arizona même quand elles ne sont pas du même avis au sujet d'un patient...) Bref, il y avait à boire et à manger pour tout le monde, à l'exception de Jackson peut-être qui était très en retrait cette semaine. Mais quand on examine d'un peu plus près certaines intrigues, on se rend compte que ce n'était pas très bien écrit et pas toujours cohérent. Je pense surtout à la soudaine rivalité entre Richard et Alex, qui était amusante sur le moment, qui nous a même offerte une très belle scène lorsque l'ancien chief parlait de ce qui l'attendait en tant que "vieux" chirurgien, mais la conclusion de tout ça n'avait pas de sens ! Depuis quand Karev est du genre à laisser sa place aux autres ? Depuis quand il aurait besoin d'une bonne leçon pour lui faire comprendre que l'on ne doit pas laisser passer sa chance ? Il est le premier à vouloir piquer les interventions des autres ! Richard essaye-t-il d'en faire définitivement un monstre d'égoïsme ? Curieux. Le cas médical était en tous cas moins tendu qu'on aurait pu l'imaginer. Il aurait peut-être mérité plus d'attention mais on ne peut pas tout avoir...

   Je crois que les scénaristes ne se rendent pas compte de ce qu'ils font avec Ben. Je doute en tous cas qu'ils cherchent à nous le rendre totalement antipathique. Pourtant, c'est ce qu'il devient. Pourquoi fallait-il qu'il soit si pressant vis à vis de Bailey et d'un emmènagement qui n'a absolument pas lieu d'être au bout de DEUX semaines seulement ! Alors certes, ils ont passé 9 mois ensemble par le passé -9 mois ? Vraiment ? J'ai eu l'impression que leur histoire avait duré 4 épisodes tout au plus- mais de là à se précipiter de la sorte, franchement... Et il n'a pas lâché l'affaire malgré les réticences de Miranda ! Je trouve ça moche en fait, peu respectueux. Il a insisté jusqu'à ce qu'elle finisse par céder. Enfin partiellement. Mieux vaut raison garder, Bailey. Chandra Wilson est suffisamment bonne pour nous faire fermer les yeux sur une idée moyenne. Les auteurs ont de la chance...

   Une fois encore, il fallait se tourner vers Cristina et Teddy pour obtenir le meilleur de l'épisode. Les scénaristes ont choisi une voie inattendue pour traiter du deuil, ou tout du moins pour commencer l'acceptation. Avec une histoire similaire à celle de Denny Duquette, ils proposent une réaction plus adulte, qui sied bien à la maturité de la série désormais. Ce sont deux époques différentes. Deux personnages différents aussi. Teddy n'a rien à avoir avec Izzie. Bref, je voulais juste dire que ce n'est pas un si grand problème de recycler une intrigue quand on le fait de manière aussi différente. Beaucoup d'émotion donc lorsque Teddy reconnaît que Cristina a fait tout ce qu'elle pouvait pour le sauver et que Henry est mort parce que... parce que le sort en a décidé ainsi. Pour le moment, Owen n'a toujours pas été inquiété. On n'a de toute façon pas vu Teddy interagir avec les autres personnages depuis. Ce qui est un peu dommage... Ah si, il y avait April quand même. J'ai bien aimé sa présence d'ailleurs. Elle était un peu à la place du spectateur dans cette histoire. Elle a explosé comme on explosait, nous, derrière notre écran. 

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// Bilan // Typiquement le genre d'épisode hyper divertissant que l'on prend beaucoup de plaisir à regarder mais qui, quand on gratte un peu, se révèle un peu faible scénaristiquement parlant. Je ne sais pas ce qui est le plus important au final : le ressenti pendant l'épisode ou à l'issu de l'épisode ? 


08 janvier 2012

Grey's Anatomy [8x 10]

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Suddenly // 12 120 000 tlsp.

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   Lorsqu'une chanson du groupe Snow Patrol est utilisée dans Grey's Anatomy, c'est qu'il se passe des choses graves et que la teneur en scènes lacrymales est élevée. On se souvient évidemment tous de Chasing Cars, LA chanson de la série, choisie pour illustrer la mort de Denny Duquette dans le final de la saison 2, ou encore de Make This Go On Forever lors du "suicide" de Meredith en saison 3. L'autre grand morceau de la série, on le doit au groupe The Fray et leur classique How To Save a Life. Ici, c'est donc New York, extraite du dernier album de Snow Patrol, Fallen Empires, qui vient sublimer la fin de l'épisode. C'est quelques secondes plus tôt que Teddy découvre le corps froid et mort de son chevalier, Henry. Ils auront été heureux moins d'une dizaine d'épisodes. Shonda Rhimes est cruelle, mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime. Je dois bien avouer que je m'attendais de la part de Teddy à une réaction plus vive. Je pensais qu'elle allait envoyer valser tout le monde en apprenant la vérité. Au lieu de ça, elle a remercié Cristina puis elle est partie, pudiquement, se recueillir auprès de son bien-aimé. J'imagine que la colère l'envahira plus tard et c'est certainement Owen qui en prendra le plus pour son grade, Cristina semblant hors de danger. La suite de cette intrigue s'annonce tout aussi passionnante donc, et je me demande ce qu'il va advenir de Teddy. Pas seulement dans les prochains épisodes mais de manière plus globale d'ici à la fin de la saison et au-delà même. Aura-t-elle toujours sa place au Seattle Grace ? Les scénaristes sont parvenus à placer quelques moments de fun au milieu de cette tragédie, notamment quand Teddy et Cristina se lancent dans un concours de "Woooh !". 

   Avec peu de temps d'antenne et même peu de répliques, Bailey était là pour rappeler qu'Henry était devenu, au fil du temps, un patient à part entière, un membre de leur grande famille. Bref, il comptait et elle a perdu un ami ce jour. J'aurais aimé qu'Eli prenne sa main au moment où elle réalise cette perte mais il faudra maintenant se contenter de Ben. C'est bizarre, je l'aimais bien avant qu'il ne parte. Eli ressemblait du coup à un Ben 2.0. Mais, depuis qu'il est revenu, je l'apprécie beaucoup moins. Eli avait finalement trouvé sa place. Pendant ce temps, un autre drame se nouait avec Meredith et Alex, sortis sains et saufs de leur accident d'ambulance (même si Alex n'a pas toute sa tête...), ainsi que le bébé qu'ils transportaient et qui est vite oublié dans le chaos ambiant, mais les autres victimes de la collision ont eu beaucoup moins de chance. Une famille est ainsi décimée sous nos yeux et ceux de la fille aînée. La grand-mère, puis la mère et enfin le père succombent à leurs blessures. Le courage de la jeune fille alors qu'elle atteignait ses 18 ans en même temps était admirable et très émouvant. Cela faisait longtemps qu'un patient (plusieurs en l'occurence) ne m'avait pas fait cet effet. Elle aurait pu ne pas être à la hauteur avec ce qui se jouait autour de Teddy en parallèle et pourtant, elle était aussi prenante et bouleversante. 

   Après une introduction sommaire de Julia, la nouvelle petite-amie de Mark, lors du match de baseball opposant le staff médical du Seattle Grace à celui du Seattle Pres., la jeune femme est de retour afin de rencontrer comme il se doit Lexie, qui lui a tout de même broyé un sein, ce qu'elle ne manque d'ailleurs pas de lui rappeler. Pas de surprise pour le moment dans cette intrigue qui ne fait que commencer : on se doutait un peu que Julia allait être adorable et que ça allait rendre le conflit encore plus compliqué pour Lexie. Je ne sais pas si elle est dans les parages pour un moment mais je dois bien avouer être tombé, moi aussi, sous son charme très rapidement. Elle me fait quand même un peu trop penser à Arizona à première vue... Bon et  puis il y avait une intrigue plus faible que les autres, qui avait du potentiel pourtant mais qui aurait certainement mérité d'être développée au sein d'un épisode un peu moins chargé. L'affaire de la grosse boulette de Callie et Jackson est ainsi noyée dans l'excellence du reste de l'épisode, à travers quelques scènes peu convaincantes. Mais il se peut que cela ne s'arrête pas là. Le mari pourrait très bien attaquer l'hôpital et je crois que ce n'est encore jamais vraiment arrivé malgré des menaces. Cela dit, je ne suis pas certain d'avoir envie de suivre un procès dans Grey's Anatomy, surtout qu'il n'y a pas franchement de débat à avoir. Ils ont merdé, un point c'est tout ! Après 40 minutes de souffrance, on nous offre tout de même un moment d'espoir, très inattendu : Zola vient ré-illuminer la vie de Meredith et Derek. Elle est désormais à eux. Les auteurs semblaient pourtant avoir choisi une autre voie et ce dénouement heureux était imaginable mais plus tard. Belle surprise donc ! Le sourire d'Ellen Pompeo au cours de cette scène était très communicatif, mais les petites larmes pas encore sèches au coin de nos yeux ont fini par l'emporter, encore une fois. 

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// Bilan // On l'aura attendu drôlement longtemps cet épisode -une éternité, non ?- mais il n'a pas déçu, offrant ce que Grey's Anatomy est capable de meilleur en matière de tension dramatique et d'émotion. La suite de cette 8ème saison démarre sous les meilleurs auspices. 

11 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 04]

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What Is It About Men // 8 700 000 tlsp.

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    Grey's Anatomy a beau veillir sereinement, elle cherche encore à nous surprendre et à changer nos habitudes de temps à autres. C'est particulièrement le cas cette semaine avec un épisode 98% hommes. Les femmes de la série ne sont pas subitement toutes parties en vacances en même temps mais elles se contentent de faire de la figuration, quand elles ne sont pas totalement absentes à l'écran. Meredith cède logiquement sa place de voix off non pas à un mais à tous les hommes du Seattle Grace. Passé l'effet de surprise, on se laisse aisément prendre au jeu même si l'on sent bien que la série est écrite par des femmes en majeure partie. Les discours d'ouverture et de fermeture auraient pu être prononcés par l'héroïne finalement, et l'étude sur le Mâle n'est pas très poussée... Elle est même un peu trop clichée à mon goût. Les hommes qui bricolent, tout ça... Mouais. C'était un bon moyen de les réunir (et pas uniquement autour d'une bière) et ça a permis par la même occasion de faire avancer la construction de la maison Shepherd. Les travaux ont quand même commencé il y a trois ans... Excellente idée également de faire des patients du jour des geeks blessés lors d'une convention type Comic Con. Les auteurs se font alors plaisir avec des réfèrences à Doctor Who, Game Of Thrones, Lord Of The Rings et j'en passe. Un peu facile mais pretty funny !

   D'ailleurs, l'impression globale qui ressort de cet épisode, c'est justement son aspect sympathique et amusant. Il ne se passe rien de grave et je le regrette presque : cela aurait été intéressant de voir les réactions de ces hommes confrontés à un vrai drame, ou au moins pour l'un d'entre eux. Owen prend ses fonctions de nouveau chief et se révèle assez rapidement à l'aise dans son rôle. Il a son style, un peu brut de décoffrage certes, mais en adéquation avec ce qu'il a toujours été. De son coté, Richard est très à l'aise dans ses nouvelles fonctions. Il est même très (trop ?) excité à l'idée de pouvoir opérer ! Il se révèle meilleur conseiller auprès de Karev et Avery dans cette position où le rapport de force n'est plus le même. Alex n'offre rien de bien consistant cette semaine, à l'inverse de Jackson que l'on prend de plus en plus de plaisir à découvrir, tout simplement, puisqu'on le connaissait mal. Il finit par choisir sa spécialité et donc son camp : celui de Mark.

   La petite guéguerre entre Sloane et Shepherd était divertissante d'ailleurs mais c'était surtout agréable de les réunir. Leur amitié n'avait plus été très exploitée depuis un moment. Dans le même temps, Mark montre sa déception quant à ne pas avoir été choisi comme le successeur de Richard au poste de Chief. Je m'étonnais la semaine dernière que cette nomination étonnante ne fasse pas plus de vagues... Bailey apparaît évidemment peu mais elle a quand même le temps de jeter un regard qui en dit long à Owen... Quelle meilleure occasion que cet épisode pour ré-introduire le personnage de Ben, maintenant que Off The Map a été annulée et donc Jason George libéré ? Ce n'est pas un personnage pour lequel j'ai une grande affection mais comme il était parti précipitamment, je suis content qu'il puisse revenir pour régler son histoire. A moins qu'il ne reste ? Je ne suis pas contre non plus. L'affrontement entre lui et Eli a vite tourné court mais il y a là du potentiel pour les prochains épisodes ! Qui aurait cru qu'un jour deux hommes se battraient pour Bailey ? Certainement pas elle, pour commencer... 

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// Bilan // Souvent émasculés par les femmes fortes de la série, les héros de Grey's Anatomy méritaient bien un épisode rien qu'à eux, qui aurait certainement été moins anecdotique s'il avait été plus subtil et si les auteurs n'avaient pris l'unique parti de divertir. Le résultat reste tout à fait convenable et on ne peut que saluer l'initiative. 

23 janvier 2011

Off The Map [1x 02]

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Smile. Don't Kill Anyone. // 5 79o ooo tlsp.

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  Ce deuxième épisode d’Off The Map n’est pas très différent du premier, que j’avais aimé, sauf qu’il est davantage centré sur les cas médicaux et qu’il brouille légèrement les pistes sur les personnages que l’on croyait bien connaître. Je prendrais pour exemple Mina, qui est à mon sens celle que l’on a le plus de mal à cerner. Je m’excuse d’avance pour les comparaisons mais je ne peux pas m’empêcher de prendre Grey’s Anatomy comme point de repère. Dans le pilote, j’avais l’impression d’une Izzie Bis, moins jolie et moins diva. Dans cet épisode, elle était plus proche de Cristina, hautaine et désagréable. Moi qui avais imaginé qu’elle serait l’atout comique de la série, je suis tout d’un coup saisi d’un gros doute, et un peu déçu j’avoue. Ce personnage mériterait un portrait plus approfondi. On l’a d’ailleurs peu vue dans cet épisode. Et puis sa compagne de galère, Ryan, lui a volé la vedette. Une histoire de charisme peut-être, Rachelle Lefevre en a pas mal. Et elle est mille fois plus jolie, mais c’est une autre histoire. Je suis sûr que Mamie Gummer vaut mieux que ça ! Quant à Tommy, il m’a paru moins amusant que dans le pilote, beaucoup trop proche d’Alex Karev dans sa multiplication de conquêtes et son ton désinvolte. J’avais eu un coup de cœur pour lui et là encore je doute. Son intrigue était en tous cas intéressante et mettait parfaitement en avant les différences entre la médecine occidentale et la médecine non conventionnelle, à base d’esprits et de croyances locales. Ce qui est encore plus appréciable, c’est qu’il n’y a pas réellement de moral au final et plutôt un arrangement à l’amiable. Content de revoir Cheech Marin sur l’île de Lost sinon (vous savez, il jouait le père de Hurley).

   Le personnage de Lily n’est pas encore totalement attachant mais c’est en bonne voie. On ne sait juste pas si l’on doit la considérer comme l’héroïne. Elle est en tous cas mieux mise en avant que les autres puisqu’elle part sur le terrain pour la deuxième semaine consécutive. Cette fois, un photographe est prisonnier d’un anaconda qui, paradoxalement, le maintient en vie. C’est sûr que ce n’est pas le genre d’intrigues que l’on retrouverait au Seattle Grace. Off The Map marque clairement sa différence, sans tomber dans le cheap. Je n’arrive toujours pas à savoir si le serpent que l’on voit est réel ou une image numérique. Donc soit je suis aveugle et con, soit c’est plutôt pas mal fait ! Les choses avancent doucement mais sûrement entre Lily et Ben, qui vont clairement former LE couple phare de la série si on lui laisse le temps de s’installer. Les quelques scènes « hors médical » sont celles qui me plaisent le plus, d’autant que le réalisateur profite particulièrement bien des magnifiques décors. La douche dans la cascade, le petit bar en bord de mer… Tout ça me plaît beaucoup. Le gros point noir à l’heure actuelle, et pardon pour le jeu de mot maladroit, c’est Otis et accessoirement sa copine Zee. Ils sont transparents, indéfinis. Il va falloir s’attaquer à eux.

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// Bilan // Ce second épisode confirme que Off The Map est une série très sympathique qui ne demande qu’à devenir attachante. Mais pour cela, il va falloir se préoccuper davantage des héros et un peu moins des patients. Rendez-vous en fin de saison pour une review complète !

16 janvier 2011

Off The Map [Pilot]

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Pilot // 7 57o ooo tlsp.

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What About ?

Jusqu'où est-il possible d'aller pour guérir ? Bienvenue dans "La Ciudad de Estrellas", un petit village perdu dans la jungle en Amérique du Sud, où trois médecins qui ont désespérement besoin de prendre un nouveau départ viennent vivre. La jeune et idéaliste Lily, accompagnée de ses collègues Mina et Tommy, vont désormais travailler dans une clinique de fortune où ils seront confrontés à des cas médicaux des plus exotiques. Pour les former, le légendaire Dr Ben Keeton, qui fut le plus jeune diplômé en médecine à l'université de Los Angeles, et son assistant, Otis Cole, vont mettre tout en oeuvre. A l'autre bout du monde, cinq médecins qui se sont perdus en chemin vont apprendre à vivre ensemble, à reprendre confiance en eux et à redécouvrir les raisons qui les ont fait choisir ce métier...

Who's Who ?

Créée par Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Private Practice) et Jenna Bans. Avec Caroline Dhavernas (Wonderfalls) dans le rôle de Lily, Zach Gilford (Friday Night Lights) dans le rôle de Tommy, Mamie Gummer (The Good Wife) dans le rôle de Mina, Martin Henderson dans le rôle de Ben, Valerie Cruz (Nip/Tuck) dans le rôle de Zee et Jason Winston George (Grey's Anatomy) dans le rôle de Otis. 

So What ?

Si vous saviez comme j'en ai marre de lire un peu partout "Off The Map: le Grey's Anatomy de la jungle" et la critique assassine qui va avec. Oui, c'est évocateur. Oui, c'est en partie vrai. Mais non, en tant que fan inconditionnel du travail de Shonda Rhimes, je ne comprends pas pourquoi lui reprocher d'adapter ce qui a fait son succès -la dramédie médicale- à un autre univers, plus sauvage et plus dépaysant. Cela dit, c'est une habitude plus générale. On se plaint que David E. Kelley ne soit jamais meilleur que quand il fait une série judiciaire. On reproche à J.J. Abrams d'entourer toutes ses séries de mystères. D'ailleurs, quand il ne le fait pas (Undercovers) on lui reproche aussi. C'est fatigant. Jamais content. Pour en revenir à Shonda Rhimes, au-delà du fait qu'elle ne soit "que" productrice de ce projet, il faut reconnaître qu'à chaque fois qu'elle propose autre chose à ABC -comme Inside The Box ou Correspondents, reprenant le savant mélange soapesque habituel dans le monde du journalisme- on lui demande gentiment de revenir à ses classiques. C'est dans ce contexte que Off The Map est née, avec ce besoin vital d'ABC de trouver un nouveau hit. Peu de chance qu'ils aient réussi.

Pourtant, tout est fait dans ce pilote de Off The Map pour que le public se sente chez lui, en terrain connu, alors que les personnages eux, paradoxalement, découvrent une terre qui ne leur appartient pas encore. La série étant tournée à Hawaii, on croit reconnaître à chaque instant un ancien décor de Lost. Je me suis senti chez moi. La nostalgie est forcément en marche même si les deux séries n'ont rien à voir. Et puis mince, c'est juste super beau ces couchers de soleil intenses, cette jungle dense et cette mer turquoise. Je suis extrêmement sensible aux décors naturels, comme vous aviez déjà dû le constater, et de coté-là on ne peut rien reprocher à la série ! Pas même des décors en carton-pâte pour les scènes se situant dans la clinique. Certes, c'est roots chic mais il faut bien nous faire rêver un peu. Pour bien marquer la différence avec les séries médicales habituelles, on joue à fond sur l'aventure et le danger. On est très loin de la blancheur immaculée du Seattle Grace ou du confort propice à la confidence de l'Oceanside. L'intrigue de Lily et Ben, dans les airs, est une bonne mise en bouche. Prenante, sanglante et touchante, elle résume bien l'efficacité made in Shonda Rhimes. Les deux autres intrigues médicales sont plus classiques mais permettent de présenter les personnages auxquels elles sont associées de manière peu subtile mais... efficace ! Les méthodes médicales présentées sont pour le moins originales, certains diront même ridicules, mais tout est justifié et en faisant quelques recherches, on se rend compte que l'utilisation du jus de coco et la transfusion spéciale de Ben par exemple ne sont pas des extravagances. Cela a bien été utilisé pendant la Guerre. Off The Map nous aura appris quelque chose au moins !

Je ne dirais pas que je suis déjà hyper attaché à Lily, Tommy, Mina et les autres, mais ils me plaisent tous à leur façon. J'aime bien les acteurs et je crois beaucoup en eux. Ils n'ont pas fait d'étincelles particulières dans cet épisode mais ils sont bons et quand ils auront la matière pour le montrer, je suis sûr qu'ils pourront nous bluffer. Après tout, est-ce que dans le pilote de Grey's Anatomy Sandra Oh était déjà extraordinaire ? Elle était juste bonne. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir en face de moi des personnages que je connaissais déjà, des copier-coller des autres séries Shondaland. On peut toujours trouver des similitudes bien entendu mais elles sont vagues. Alors oui, personne ne m'a fait éclater de rire et personne ne m'a encore fait fondre en larmes mais n'est-ce pas un peu tôt ? On en demanderait pas un peu trop ? Curieux quand on voit toutes les nouveautés que l'on a dû se coltiner cette année et qui étaient bien moins réussies que ça ! Off The Map est dans le haut du panier pour moi et j'espère qu'elle aura l'occasion d'évoluer et de plaire à un plus grand nombre. Laissons aux personnages le temps de s'installer, d'apprivoiser ce village d'Amérique du Sud, de tomber amoureux tous les uns des autres...   

03 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 6- Off The Map

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What About ?

Jusqu'où est-il possible d'aller pour guérir ? Bienvenue dans "La Ciudad de Estrellas", un petit village perdu dans la jungle en Amérique du Sud, où trois médecins qui ont désespérement besoin de prendre un nouveau départ viennent vivre. La jeune et idéaliste Lily, accompagnée de ses collègues Mina et Manny, vont désormais travailler dans une clinique de fortune où ils seront confrontés à des cas médicaux des plus exotiques. Pour les former, le légendaire Dr Ben Keeton, qui fut le plus jeune diplômé en médecine à l'université de Los Angeles, et son assistant, Otis Cole, vont mettre tout en oeuvre. A l'autre bout du monde, cinq médecins qui se sont perdus en chemin vont apprendre à vivre ensemble, à reprendre confiance en eux et à redécouvrir les raisons qui les ont fait choisir ce métier...

Why Not ?

Après Grey's Anatomy et Private Practice et à défaut de pouvoir découvrir Inside The Box, drama avorté par ABC sur le monde du journalisme, Off The Map viendra compléter la trilogie médicale de la créatrice Shonda Rhimes dès la mi-saison (soit disant en lieu et place de Brothers & Sisters mais de l'eau va couler sous les ponts d'ici là...). C'est un projet qui m'enthousiasme depuis le départ parce que je suis fan des séries suscitées qui, sans être des chef d'oeuvres, sont toujours très efficaces. Shonda Rhimes n'a pas son pareil pour créer des personnages forts, très drôles, qui savent également être infiniment touchants. La liste est longue mais des Bailey, des Addison, des Arizona, des Callie, oserais-je dire des Meredith, on n'en rencontre pas dans toutes les séries. Ses personnages masculins sont souvent moins bien travaillés mais, hormis le moche de service, sont toujours des bombes qui émoustillent les téléspectatrices et certains téléspectateurs.

Effectivement, quand on regarde le casting d'Off The Map, il ne fait aucun doute que la chaleur tropicale risque de faire tomber bien des chemises et qui sait, même quelques pantalons ! Si l'on a montré la porte à l'ancien de FBI: Portés Disparus Enrique Murciano, on ne perd pas aux changes avec l'ex-Matt de Friday Night Lights, Zach Gilford, qui le remplace dans le rôle du médecin spécialisé dans la chirurgie plastique réparatrice. Le sauvage qu'une des héroïnes réussira forcément à dompter est incarné par Martin Henderson, qui n'a rien fait de particulièrement intéressant jusqu'ici mais qui devrait faire bientôt monter la température. Et il sera assisté de Jason George, ancien de Sunset Beach, qui a séduit Bailey l'année dernière et que l'on reverra donc certainement en début de saison dans Grey's Anatomy histoire de conclure leur intrigue. J'aurais d'ailleurs bien aimé que la série soit un spin-off, même léger, de celle-ci, histoire d'aller au bout du Shonda-Verse. Tant pis ! Du coté du casting féminin, pas de bombes intégrales mais deux actrices charmantes de talent : Caroline Dhavernas, la canadienne de Wonderfalls que je suis super content de retrouver, et Mamie Gummer, la fille de Meryl Streep, qui sera certainement l'atout humoristique de la série si l'on garde à l'esprit sa participation la saison passée dans The Good Wife (dans laquelle elle reviendra le temps d'un épisode). Et puis, parce que c'est la mode, Valerie Cruz (Nip/Tuck, Hidden Palms) essayera de se taper un petit jeune. Oui parce que bon, on n'est pas dupe. Cette série sera médicale, certes, mais comme ses consoeurs, elle mettra surtout en scène des histoires de coeur et de cul et c'est bien là que réside l'intérêt principal, en plus du dépaysement. Alors Off The Map ne sera certainement pas très surprenante ni originale mais elle a de grandes chances de plaire et de nous divertir sans honte. Ah et elle sera tournée à Hawaii !