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Des News En Séries, Le Blog
glee
8 octobre 2011

American Horror Story [Pilot]

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Pilot // 3 200 000 tlsp.

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 What About ?

La famille Harmon, composée d'un psychiatre pervers, de sa femme meurtrie et de leur fille satanique, s'installe dans un manoir... hanté, après l'adultère du père et la fausse couche de la mère. Les esprits rôdent et sont bien décidés à les torturer, afin de les confronter à leurs plus grandes peurs...

Who's Who ?

Créée par Ryan Murphy (Popular, Nip/Tuck, Glee) et Brad Falchuck (Glee, Nip/Tuck). Avec Dylan McDermott (The Practice, Big Shots, Dark Blue), Connie Britton (Friday Night Lights), Jessica Lange (King Kong, Frances, Tootsie), Denis O'Hare (True Blood, The Good Wife), Frances Conroy (Six Feet Under), Alexandra Breckenridge (Dirt), Evan Peters (Kick-Ass), Taissa Farmiga...

So What ?

    Le sucre acidulé ne dégouline plus de la bouche de Ryan Murphy, le créateur de Glee. Quelle est donc cette substance sombre et rance mais familière qui suinte de son esprit malade ? American Horror Story vous pénétre par tous les pores, vous met tout les sens en éveil, vous fascine et ne vous lâche plus. La question n'est finalement pas de savoir s'il s'agit d'une bonne série, car c'est indéniablement le cas -elle est originale, dérangeante, marquante et bouleversante à sa manière, ce que la quasi-totalité des dramas d'aujourd'hui ne sont pas- mais plutôt pendant combien de temps et jusqu'à quel degré êtes-vous capable de résister à son ambiance foutraque et angoissante, coincé entre son manoir glauque et ses héros cafardeux, parfois sinistres. Il y a les téléspectateurs qui aiment se faire bousculer, pousser dans leurs retranchements, qui acceptent de faire sonder leur noirceur et leur part de perversion -je fais partie de ceux-là- et qui apprécieront donc la série à sa juste valeur, uniquement pour ce qu'elle est, jusque dans ses maladresses, et puis les autres, plus fragiles, plus cartésiens, plus prudes, qui ne verront dans cette tentative qu'un vain besoin d'effrayer et de choquer. 

   A moins d'être terrorisé à la vue de la moindre goutte de sang, du premier squelette venu ou du trisomique du coin, il ne me semble pas que l'on puisse être horrifié une seule seconde par cette Story qui suggère bien plus qu'elle ne montre. Décrite comme un thriller psychosexuel, une définition qui lui sied effectivement bien, la série privilégie toujours l'ambiance, quitte à user d'effets de style peu convaincants. Le style vieux film avec la bande qui saute, par exemple, n'est pas une grande réussite. La réalisation de Ryan Murphy est proche de celle de Nip/Tuck lors de ses heures les plus glorieuses (j'ai pensé inévitablement au Découpeur en voyant arriver cette silhouette toute de latex vêtue) et un excellent travail a été fait au niveau de la bande-son tant dans les morceaux choisis que dans les compositions originales. Les sons étranges et sourds, mettalliques, se confondent aux chuchottements et aux gémissements qui bruissent de toutes parts dans la maison des fantasmes et des phobies.

   La distribution est absolument impeccable, du plus petit au plus grand rôle. Dylan McDermott, après des années de perdition, retrouve enfin un personnage d'envergure, dont les consultations, proches de celles de Troy et McNamara, risquent de nous réserver parmi les scènes les plus profondes et introspectives de la série. Le patient du premier épisode, dangereux et amené à rester dans les parages, est ahurissant. Sa vision de la vie, qui consiste à la réduire à la mort, témoigne d'une réalité d'aujourd'hui qui rappelle la tuerie de Colombine, entre autres. Passera-t-il à l'acte ? C'est d'ailleurs dingue comme les passages se déroulant au lycée sont à l'opposé, au moins dans la forme, de Glee. On est dans un tout autre monde, alors que les problèmes rencontrés par ce garçon ou par la fille du héros, sont les mêmes que ceux de la chorale de McKinley. De toute façon, tous les personnages d'American Horror Story, sans exception, de la voisine psychotique (exceptionnelle Jessica Lange) à la gouvernante provocante (étonnantes Frances Conroy et Alexandra Breckenridge) en passant par le serial-killer brûlé vif (toujours parfait Denis O'Hare), sont d'une force incroyable. Vivien Harmon, la mère de famille, obtient probablement la palme du personnage le plus habité grâce à la performance sans fausse note de Connie Britton. La scène de dispute est un des moments les plus intenses à la télévision cette année.

   American Horror Story, comme Nip/Tuck en son temps, repousse les limites de ce qu'il est possible de faire à la télévision américaine en osant le malsain, en déjouant le Malin. Ultra-référencée, elle est une poupée vaudou désarticulée qu'il faudra apprendre à apprivoiser avec le temps, pour qui se sent d'attaque.

How ?

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2 octobre 2011

Glee [3x 02]

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I Am Unicorn // 8 600 000 tlsp.

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    Cela faisait une éternité que Glee n'était pas parvenue à utiliser la quasi-totalité de sa galerie de personnages dans un même épisode. Il y en a habituellement toujours la moitié qui reste sur le bas coté. Cette fois, il me semble qu'il n'y a que Tina -j'ai mis plusieurs secondes avant de retrouver son prénom- qui ait fait de la figuration. Même son petit ami de danseur Mike Chang -l'homme aux mouvements continuellement ridicules- a eu son rôle à jouer dans I Am Unicorn. Cela se limitait à donner des cours de danse à ses compagnons, certes, mais il a parlé ! Il a prononcé plus de deux répliques ! Incredible. Cela dit, tout le monde n'a pas été logé à la même enseigne même s'il se dégageait de cet épisode une impression globale de cohérence. Est-ce l'oeuvre des fameux scénaristes engagés sur la série cette année ? Il faut croire. Par contre, ces auditions sur des titres de music-hall gâchent un peu la fête. Les prestations sont plutôt bonnes dans l'ensemble, surtout le duo partagé par Lea Michele et Idina Menzel, mais quand on ne connait pas les chansons, on finit par inmanquablement par décrocher. C'est ce qui m'est arrivé avec le passage de Kurt. La fin m'a un peu réveillé grâce à la mise en scène mais bon. Bref. Vivement que l'on revienne à des titres plus pop !

   Puisque l'on parle de Kurt, je crois que mon amour/haine pour lui est en train d'atteindre un nouveau palier : je ne le supporte plus. Ni plus ni moins. Son comportement de diva n'apporte rien au personnage et rien à la série. On voit déjà venir de loin les rivalités avec Blaine. Je n'ai pas envie que leur couple si mignon soit gâché par ce genre d'histoires. Il faut bien qu'il leur arrive quelque chose, j'en ai bien conscience, mais pas ça, pitié ! Cela dit, les scénaristes pourraient en tirer quelque chose d'intéressant sur le rôle que prend chaque partenaire dans une relation homosexuelle. On a toujours tendance à réduire cela à un bon gros beauf : "Qui fait l'homme et qui fait la femme ?", mais c'est heureusement bien plus compliqué que ça. Mais je ne sais pas pourquoi je commence à me lancer là-dedans. Bien évidemment que Glee n'explorera pas le sujet ! Si elle l'effleure, on pourra déjà s'estimer heureux. Par contre, les auteurs savent que les scènes entre Kurt et son père sont toujours réussies alors ils nous en collent une nouvelle. Et ça marche, bien évidemment. A part ça, les petites intentions de Brittany à l'égard de Kurt étaient toutes ridicules mais très touchantes en même temps. Très bonne idée que cette nouvelle intrigue, qui fait un parallèle intéressant avec celle de Sue, elle aussi prêt à défendre ses valeurs pour le bien du peuple américain. Enfin de l'Ohio pour commencer hein. Le retour de Shelby, la mère biologique de Rachel, apporte indéniablement quelque chose. Pas pour la rivalité sans intérêt qui s'annonce entre son club et les New Directions, mais du coté de l'évolution de sa relation avec sa fille. Je suis moins fan des effets provoqués chez Puck et surtout Quinn. On a définitivement perdu ce personnage qui n'a été bon depuis le début que dans nos fantasmes. Il va falloir faire son deuil. Même si Dianna Agron s'en sort toujours très bien. Sa scène dans les toilettes avec Sue était d'ailleurs brillante. L'autre avec Mr Shue était pas mal non plus. Sinon, je dois le dire car je l'adore : vive Beist et son second degré ! 

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// Bilan // Ponctué par seulement trois titres -pas mémorables mais agréables- cet épisode de Glee est relativement solide du point de vue du scénario. La série est en bonne voie d'évolution positive. Dommage que cela arrive quand le public commence à déserter... 

28 septembre 2011

Glee! On Tour: Le Film 3D [Critique + Interview]

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   Tu es fan de Glee. Tu constates avec effroi sur AlloCiné que le film ne sort que dans très peu de salles tout près de cheztoi ou carrément dans aucune. Cela te rend triste, tu trouves même que c'est super injuste ? Pas de panique : tu ne rates rien ! A la limite, tu peux attendre la sortie DVD dans quelques mois. "Oui mais la 3D alors ? C'est pas pareil sur sa télé et dans un cinéma !" Tu marques un point. Sauf que la 3D dans ce concert ne sert qu'à gonfler artificiellement les recettes du film (comme de plus en plus souvent malheureusement). En gros, elle est utile au début, lorsque les crédits et les noms des acteurs/personnages apparaissent à l'écran. L'effet est réussi. Et puis pendant tout le concert, l'intérêt est plus que limité, jusqu'à la fin où, à nouveau, on prend bien du plaisir à voir le générique en 3D (si l'on est pas parti avant). Je vais essayer de ne pas être trop cynique dans cet article, mais pardonne-moi si je le suis par moment. Faut juste pas déconner, à un moment donné.

   Ce qu'il faut savoir sur ce film d'abord, c'est qu'il ne s'agit pas d'une version intégrale du concert sans coupure (alors que l'argument marketing est évidemment de dire que c'est l'occasion pour les fans français de voir le spectable même si la troupe n'a pas fait de répresentations chez nous) mais en réalité de morceaux du concert -les plus réussis j'imagine- entrecoupés de passages "à la Confessions Intimes ou C'est quoi l'amour?" pendant lesquels des fans de la série expliquent en quoi elle a changé leur vie. Rien que ça. Ce sont évidemment des ados différents, dont un qui raconte son coming-out forcé dans son lycée et une autre qui est une cheerleader... naine ! De façon un peu coupable, on ne peut s'empêcher de rire lors de ses démonstrations de cabrioles. Au bout d'un moment, ces moments sont lourds, pesants, redondants. Le message d'acceptation est le même que la série. On le connaît par coeur maintenant... On trouve aussi au cours du film quelques interviews de fans réalisées pendant les files d'attente et c'est plutôt drôle dans l'ensemble. 

   Que dire du concert en lui-même ? Qu'il a pas mal de moyens d'abord. Les décors, les costumes... c'est assez réussi. Je suis moins fan du choix des chansons, mais celles qui sont devenues "cultes" font évidemment partie de la liste. Je regrette l'absence de la reprise des TLC Unpretty chantée par Lea Michele et Dianna Agron par contre. Leur meilleure je trouve ! Les petits se débrouillent bien sur scène, même s'ils sont souvent trop nombreux avec pas mal de danseurs en plus de la douzaine qu'ils sont déjà. Le rendu est parfois bordélique. Les voix ont dû être pas mal retouchées mais, dans l'ensemble, ça passe très bien. Peut-être un peu déçu par Chris Colfer à la limite, mais il est en retrait de toute façon. La venue de Gwyneth Paltrow en guest est un des meilleurs passages. Elle déchire. Elle devrait penser à se reconvertir définitivement dans la musique. C'est pas comme si son mari ne pouvait pas lui offrir des chansons... Certains membres du Glee Club sont très effacés. On les voit à peine. Mais c'est comme dans la série en même temps. Rien de très choquant. On voit très peu les coulisses du spectacle, et quand c'est le cas, ce sont en fait des "faux" coulisses où les acteurs/chanteurs sont dans leur rôle. Dommage. Pas une mention/apparition de Jane Lynch. Ils l'ont gardée pour le DVD. Triste... 

   Glee! On Tour: Le Film 3D ou quand la série phénomène se contemple le nombril, se flatte et tente d'amasser encore un peu plus d'argent. Battre le fer tant qu'il est chaud... Reste qu'au milieu de ce fouilli géant, divertissant, se trouvent des artistes qui ont, pour la plupart, du talent, qui montent pour la première (ou deuxième) fois sur scène et qui s'en sortent très bien. Cette émotion-là transparait à l'écran alors je me dis que ce film n'est pas totalement vain...

 

Petite interview du cast (dont Lea Michele, Amber Riley, Cory Monteith, Darren Criss et Heather Morris) à l'occasion de la sortie du film :

26 septembre 2011

Glee [3x 01]

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The Purple Piano Project (Season Premiere) // 9 210 000 tlsp.

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    C'est la rentrée à McKinley High et les petits Gleeks m'agacent déjà. En fait, je n'avais absolument pas envie de les retrouver après une saison 2 très moyenne, mais la curiosité étant toujours plus forte que tout chez moi, je me suis lancé. Et puis l'arrivée de nouveaux scénaristes au sein de l'équipe, alors qu'ils n'étaient que trois pour les deux premières saisons, me donnait un peu d'espoir. Il est pour le moment assez difficile de juger si cela a été bénéfique ou non à la série mais dans ce Season Premiere, le scénario est à nouveau très pauvre. On verra bien sur la longueur... Les quinze premières minutes se déroulent sans aucune chanson, un choix surprenant mais judicieux. Comme lors du premier épisode de la saison 2, on nous propose d'abord un rapide bilan de l'été de nos héros avec quelques changements à la clé mais rien de révolutionnaire. Sam et Lauren ont quitté le Glee Club. Si l'on sait ce qui s'est passé en coulisses avec Chord Overstreet, les choses sont moins claires au sujet d'Ashley Fink. Ce n'est de toute façon pas une grande perte. Des petits nouveaux sont évidemment introduits et de manière relativement naturelle. Mercedes a un nouveau petit ami, mais on ne le voit que quelques secondes. Le fait que la chorale soit à la recherche de nouveaux membres permet forcément l'arrivée de nouvelles têtes, dont celle d'une certaine Sugar, que j'adore déjà. On peut la résumer en parlant d'une Rachel sans talent et atteinte du syndrôme -très à la mode- d'Asperger. Pourquoi pas ? Vanessa Lengies est une actrice que j'aime bien grâce à American Dreams. On verra bien si les scénaristes sauront s'en servir correctement. Et puis sans suspense aucun malgré quelques targiversations, Blaine quitte les Warblers pour rejoindre le Glee Club et son cher et tendre. Ils sont mignons tous les deux mais je regrette que leur relation soit présentée avec autant de pudeur. Comme s'il ne fallait surtout pas choquer. Mais on en revient aux grands paradoxes de Glee... Le numéro de Darren Criss était très réussi, le plus sympa de l'épisode même. 

   A part ces quelques nouveautés, la série n'a pas changé. Elle possède toujours les mêmes défauts et toujours les mêmes qualités, même si j'ai de plus en plus de mal à les apprécier à leur juste valeur. A partir de la 16ème minute, les numéros s'enchaînent à la vitesse de la lumière avec Rachel, comme toujours, en vedette principale. Heureusement, Mercedes, Brittany, Santana et Kurt ont aussi leur mot à dire. Des prestations très féminines en somme. Les garçons se réservent pour plus tard. Pas particulièrement fan des choix de chansons, trop musicals à mon goût. Je préfère la pop. Tandis que Kurt et Rachel se lamentent sur leur avenir incertain de manière plutôt émouvante (je suis sûr que le spin-off à New York verra le jour), Finn se demande ce qu'il va bien pouvoir devenir et on s'en fout totalement. Quant à Quinn, elle est devenue... punk ! Les auteurs adorent changer le personnage tout le temps, si bien qu'il n'a finalement aucune identité propre. C'est peut-être voulu, pour souligner combien elle est perdue. Ou alors c'est juste un manque d'idée et une incapacité depuis le départ à la définir. On apprend au passage que Tina, Arty et quelques autres ne sont pas en dernière année. Ils resteront donc au-delà de la saison 3. J'ai l'impression que c'est du rafistolage de dernière minute mais bon, passons... 

   Qui pensait sérieusement que Sue allait devenir gentille ? Heureusement pour tout le monde, elle a décidé d'aller encore plus loin cette année en ne s'attaquant pas directement au Glee Club mais à tout l'enseignement de l'art dans l'état de l'Ohio. Elle compte ainsi se présenter aux élections et fare entendre sa voix. L'idée parait assez ridicule mais ça peut donner de bons moments. Le seul moyen de ne pas lasser avec ce personnage, c'est de le faire aller toujours plus loin. Retrospectivement, ce n'est pas ce que je pensais l'année dernière. Mais j'y ai bien réfléchi et c'est la solution qui me semble la plus pertinente. Par contre, il faudra sûrement se séparer d'elle aussi à la fin de la saison 3 ! Mr Shue a décidé de reprendre du poil de la bête, motivé par Emma avec qui il vit enfin une relation presque épanouie, le sexe mis à part, et ce serait sympa qu'il devienne enfin un rivale de taille pour Sue. Une entreprise bien difficile, surtout avec le peu de charisme de Matthew Morrison, mais c'est bien d'essayer hein... Beist est toujours dans les parages et c'est une excellente nouvelle. Hâte de la voir à l'oeuvre. A part ça, cette histoire de pianos violets était sans intérêt. 

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//Bilan // Retour moyen pour Glee. J'espérais que la série change enfin, évolue, mais ce n'est pas vraiment le cas avec ce premier épisode. Rien de très enthousiasmant ne semble se préparer pour aucun des personnages. Il n'y a que la petite nouvelle, Sugar, qui me réjouit. Autant être franc avec vous : si les deux-trois prochains épisodes sont du même accabit, je m'arrêterai là pour le moment.

23 septembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 23 Septembre 2011]

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Au programme cette semaine : Des renouvellements et des annulations chez ABC Family - Dean Norris de Breaking Bad dans Castle - Le Dr House s'occupe du cas Wentworth Miller - Des projets adaptés d'"Hannibal" et "Source Code" - Le casting de Glee nous parle de la saison 3 - La bande-annonce de la saison 3 de Misfits - On répond à vos questions : Chuck, NCIS & Fringe - Graham Yost, le créateur de Justified nous parle de la saison 2 - Retour sur les Emmy Awards.

 

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7 juillet 2011

Saison 2011/2012 - Dramas] 4- Smash

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What ?

Des personnes d'horizon divers s'unissent pour créer un spectacle musical à Broadway basé sur la vie de Marilyn Monroe. L'occasion de découvrir la mise en place et les coulisses d'un événement d'une telle ampleur. Entre une productrice peu commode et les castings, le parcours du combattant commence...

Who ?

Créée par Theresa Rebeck (New York Police Blues, Canterbury's Law, Catwoman). Avec Debra Messing (Will & Grace, The Starter Wife), Jack Davenport (FlashForward), Anjelica Huston (La Famille Adams), Katharine McPhee (American Idol), Megan Hilty, Christian Borle...

Where ?

NBC. 

When ?

Dès la mi-saison, après la seconde saison de The Voice.

Why ?

Parce que la promesse d'un "Glee" plus adulte, sous-entendu avec de vraies intrigues, des choix de chansons judicieux mais peut-être aussi moins de fun, est diablement tentante. Parce que Debra Messing est vraiment une excellente actrice, extraordinaire dans la comédie, mais qu'il lui reste à faire ses preuves dans un registre plus dramatique. Parce que Katharine McPhee aurait pu devenir une grande star à l'époque d'American Idol, dont elle a remporté la 5ème saison, mais qu'elle est un peu passée à coté de son destin comme tant d'autres. C'est une seconde chance que j'aimerais la voir pleinement saisir. Parce que pour la première fois de sa carrière, Anjelica Huston sera régulière dans une série. C'est l'occasion de la redécouvrir. Parce que Spielberg est à la production (ce qui devient une habitude tant il fourmille de projets en télé) et qu'il aurait été très impliqué cette fois-ci sur le développement du pilote. Parce que NBC tient peut-être là sa revanche sur plusieurs années de galère. Le succès surprise de The Voice (fort sympathique télé-crochet au demeurant) est un signe encourageant pour la série, qui bénéficiera en plus de son lead-in. Parce que TF1 l'a achetée. Ce n'est pas un argument à vrai dire mais je ne savais pas où le placer ! Reste à savoir ce qu'elle va bien pouvoir en faire...

Why Not ?

Parce que NBC tente d'avoir son "Glee" à elle et la démarche en elle-même, bien que compréhensible commercialement, est assez déplorable dans le fond. C'est comme ça que l'on se retrouve avec des tas de séries qui se ressemblent trop, en cas de succès. Parce que les producteurs ont décidé de faire le pari de "la chanson originale". C'est assez culotté mais est-ce bien raisonnable ? Je crains que le public n'y soit pas réceptif, aussi bonnes soient les créations en question. Et si elles sont trop calibrées pour marcher, elles ne colleront pas vraiment avec l'aura prestigieuse que NBC tente clairement d'installer autour de la série.

How ?

What About You ?

1 juin 2011

Glee [2x 22]

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New York (Season Finale) // 11 8oo oo tlsp.

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    "New York Is Not For Little Pussies Who Scream" entonne Madonna dans son titre "I Love New York", repris par le Glee Club dans ce Season Finale événement marquant le début de nos héros au concours des Nationals. Autant dire que le choix de chanson ne s'avère absolument pas pertinent : ce sont bien des "Little Pussies" qui "scream". En plus, ce titre n'est vraiment pas le meilleur que la star ait pondu ces dernières années et cette version est encore plus inintéressante. Evidemment, c'est pour son thème qu'elle a été choisie mais, à ce petit jeu-là, c'est sans conteste le tube de Jay-Z et Alicia Keys, Empire State Of Mind, qui était le plus adéquat. Les producteurs ont juste eu la très mauvaise idée de l'utiliser en début de saison au lieu d'attendre patiemment que ce soit son heure. Ca aurait eu autrement plus de force... D'ailleurs, hormis cette dédicace musicale et quelques réfèrences ça-et-là, cet épisode ne s'attarde absolument pas sur la ville de tous les possibles. A vrai dire, ça aurait très bien pu se passer à Los Angeles, Kansas City ou Dunkerque. On n'aurait pas tellement vu la différence ! Le seul truc que l'on trouve le moyen de nous sortir, c'est le cliché habituel sur les comédies romantiques new yorkaises avec pour évidents ambassadeurs, Rachel et Finn. Car oui, malgré la jolie promesse à l'épisode précédent, sur scène et hors-scène, c'est le couple vedette qui mène la danse pendant que les autres font, au mieux, de la figuration. Encore et toujours.

   Eloignés une partie de la saison, ils finissent par se remettre ensemble et choisissent de s'embrasser devant tout le public des Nationals. Ce qui leur coûte apparemment leur éviction. Autant je m'attendais à ce qu'ils perdent, afin de finir en apothéose la saison prochaine avant le changement/l'évolution du casting original, autant je ne m'attendais pas à ce qu'ils ne soient même pas parmi les finalistes ! Je crois que c'était surtout un bon moyen de caser tout ce que les scénaristes avaient à dire en 42 minutes. Toujours est-il que la pression autour de la compétition ne s'est jamais vraiment faite ressentir, que ce soit dans les épisodes précédents ou dans celui-là. D'ailleurs, on s'attarde à peine sur les concurrents, faute de temps, mais Charice vient quand même boucler la boucle après être apparue dans le Season Premiere. Sa prestation était d'ailleurs excellente et valait bien toutes celles de Rachel. Elle est juste moins jolie à regarder quoi. Je ne rentrerai pas dans tous les détails qui clochent sinon, la liste est bien trop longue, mais le Glee Club qui se décide seulement une fois à New York, la veille de la compétition, à écrire ses chansons originales, c'est totalement ridicule. Et nous faire croire en plus après qu'ils ont été capables de nous pondre des superproductions... Là est l'autre problème de ce final: miser sur des chansons originales pour cloturer, c'était mauvais dans l'idée et ça l'est aussi au niveau du résultat. Ca n'aura jamais la force d'airs déjà bien connus. Il faut cependant reconnaître que Light Up The World est plutôt efficace. J'aurais préféré un retour de Loser Like Me, mais les marketeurs sont certainement déjà passés à autre chose... Moi, cynique ? Ne nous leurrons pas sur ce qu'est vraiment Glee : une machine à fric, le jackpot de la FOX. Ce n'est pas pour rien que Matthew Morrison en profite pour chanter son nouveau single !

   Je me serais bien passé de l'apparition furtive de Patti LuPone : je l'adore mais pour la voir à ce point ravagée... C'est bien triste. Le temps a fait son oeuvre et, a priori, le chirurgien, lui, n'a pas touché à la diva. J'aurais beaucoup aimé que Quinn soit la star de ce final mais je ne sais même plus comment j'ai pu croire cela possible. Elle se contente, comme toutes les filles après une rupture à la télévision, de se couper les cheveux. Super. Moi qui croyais qu'elle allait tout faire foirer par vengeance. Cela aurait sans doute trop sali le personnage. Mr Shue n'a pas besoin de grand chose pour changer d'avis sur son avenir professionnel. Il lui suffit juste d'un théâtre de Broadway vide, du balayeur du coin et d'un gros connard de concurrent pour qu'il se rende compte que le Glee Club, c'est toute sa vie. Adieu les rêves. Qui renoncerait à part un héros de série ? Pas d'apparition de Kristin Chenoweth malgré une place légitime. L'épisode devait déjà coûter trop cher. Si Sue est au repos, Blaine, lui, ne l'est pas. Il apparaît quelques secondes en fin d'épisode pour une scène somme toute assez mignonne avec Kurt. Lui non plus n'a pas vraiment eu "son" moment dans ce final. Il n'a même pas pu rencontrer lui même Patti LuPone, qu'il adore. Santana et Brittany font gentiment la paix, laissant entrevoir une possible vraie relation amoureuse entre elles mais les scénaristes n'ont certainement pas encore décidé s'ils allaient sauter le pas et reporte donc la réflexion à la saison prochaine. Quant à Mercedes, on lui offre enfin une romance avec... Ma bouche-ressemble-à-une-grosse-vulve, alias Sam. Unexpected. Pas très emballé par l'idée mais passons...

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// Bilan // Plutôt que d'enchaîner les épisodes à l'intérêt limité, les scénaristes de Glee auraient pu se concentrer sur l'aboutissement de la saison et voir les choses en grand en imaginant un final en deux parties qui auraient tiré profit à la fois du décor et de l'enjeu. Ils ont préféré le bâcler comme à peu près tout ce qu'ils entreprennent et en rester aux mièvreries habituelles, avec en plus moins d'humour que d'habitude. C'est une sortie de scène ratée, sans applaudissements.

29 mai 2011

Glee [2x 21]

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Funeral // 8 97o ooo tlsp.

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    Je ne comprendrais jamais comment les scénaristes de Glee fonctionnent. J'ai l'impression que c'est beaucoup d'improvisation et qu'ils n'ont pas de vision globale de ce qu'ils veulent faire un mois à l'avance. Cela fait deux ans que le Glee Club attend les Nationals comme le messie et on ne ressent aucune pression autour du concours alors qu'il a lieu dans le prochain épisode. Peut-être était-ce le but de ces auditions menées par un Jesse St James plus tête à claque que jamais ? Auquel cas, c'est vraiment raté. J'ai apprécié les solos de Santana (géniale sur Back To Black) et de Mercedes (quelle voix et quel charisme !), moins ceux de Kurt et de Rachel, qui étaient une fois de plus dans l'exagération, avec tout de même de l'émotion pour la diva des bacs à sable. Mais la pression est-elle montée pour autant ? Non, pas du tout. On se retrouve même avec une mauvaise nouvelle sur les bras : il y aura de la chanson originale dans l'air pour les Nationals ! J'ai rien contre, mais dans un épisode aussi important, ça me laisse perplexe. Le fait qu'il faille la jouer collectif cette fois-ci est a priori une bonne chose : pas de mise en avant outrancière d'un ou deux membres du groupe seulement. Je me demande quand même quand est-ce que les garçons du Glee Club vont être davantage sur le devant de la scène. Hormis Finn et Kurt, les autres n'ont vraiment pas eu grand chose à faire cette saison. Puck a plus fait de la figuration qu'autre chose...

   Tandis que St James jouait au grand méchant avec un Jonathan Groff peu convaincant et tout sauf charmant, Sue Sylvester dévoilait plus que jamais sa fragilité. La mort de Jean, sa soeur, a réveillé en elle le peu de compassion humaine qu'il lui restait et cela a même réactivé son coeur ! Honnêtement, Jane Lynch était bouleversante. J'ai pleuré à chaudes larmes pour la première fois devant Glee. Le discours, puis la prestation sur Pure Imagination, étaient deux grands moments qui resteront certainement parmi les plus forts de la série. Impressionné je suis. Sa promesse de changer à la fin de l'épisode me fait peur. Si Sue devient gentille, quel est l'intérêt du personnage ? D'un autre coté, sa méchanceté devient de plus en plus caricaturale et de moins en moins amusante. Je ne sais pas comment les scénaristes vont se sortir de cette situation, mais ça risque d'être compliqué ! Enfin, tout va dépendre de la réussite ou de l'échec du groupe aux Nationals je pense. S'ils deviennent des winners, leur statut au lycée va changer. Ce serait intéressant de changer un peu de discours mais Glee est-elle prête à changer ? La nouvelle rupture entre Finn et Quinn me fait dire que non. En tous cas, ces histoires de coeur mièvres et tièdes feront certainement toujours partie du package malheureusement... Quinn va peut-être devenir la vraie peste que l'on attend, et ça c'est plutôt enthousiasmant !

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// Bilan // Toute la partie consacrée au deuil de Sue était bien trop réussie pour que je me permette de faire la fine bouche. Mais... quand même... la série souffre toujours de sérieuses faiblesses. Direction New York maintenant !  

27 mai 2011

Glee [2x 19 & 2x 20]

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Rumours // Prom Queen

8 85o ooo tlsp. // 9 29o ooo tlsp.

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   Rumours. Cet épisode est réussi d'un point de vue musical mais il tombe dans le soap adolescent de bas étage ennuyeux du coté des intrigues. Je ne connaissais pas du tout le groupe Fleetwood Mac pour être honnête, et encore moins leurs chansons, mais c'est apparemment du domaine du culte aux Etats-Unis et je crois comprendre pourquoi. Chaque titre de cet album écrit en pleine déroute est un tube en puissance. Les différentes reprises par les membres du Glee Club sont parfaitement réussies et, cerise sur le gâteau, les paroles s'accordent très bien aux événements. C'est d'ailleurs sans doute pour cela que l'épisode est bancal : ils ont pensé aux chansons avant de penser aux intrigues (ce qui ne doit pas être systématiquement le cas). Notre cher blondinet aux lèvres de baleine a bénéficié de sa première intrigue à lui et, le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était digne de 7 à la maison et dans le déroulement et dans le dénouement. Mais, bonne surprise : Chord Overstreet était plutôt pas mauvais. Dans cette affaire réunissant également Finn, Rachel et Quinn, c'est clairement cette dernière qui n'en sort pas grandie. Le portrait qui nous est fait de ce personnage depuis le départ est changeant selon les semaines. Ce n'est jamais bon de ranger les gens dans des cases mais Glee est la reine de la caricature. On sait à peu près où classer chacun des héros. Mais Quinn ? Non, elle est ici et là. Et encore là. Au moins, elle se distingue du lot.

   Grosse déception du coté de Sue et de sa ligue de grands méchants : son plan tarde à se mettre à exécution. Terri est sous-utilisée. Le costume de Bowie, c'est marrant sur le moment mais ça n'apporte vraiment pas grand chose. Sans doute une idée qui est venue comme ça et qu'ils ont cherché à caser un peu n'importe où. Cet épisode marquait également le retour de Kristin Chenoweth alias April Rhodes. Malheureusement, le personnage s'affadit à chaque nouvelle apparition. Il vaudrait peut-être mieux qu'elle ne revienne plus... Le meilleur de l'épisode, on le doit à Brittany et sa délirante émission "Fondue For Two". Ce qui en découle avec Santana est moins passionnant. La question a été bien mieux traitée les semaines précédentes et c'était suffisant.

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Prom Queen. Je l'avoue : un bon petit Dancing Queen et je suis heureux pour trois jours. La fin de cet épisode m'a donc beaucoup plu. Et le reste ? Curieusement, aussi ! Pourtant, les intrigues autour des bals de fin d'année, quand on a regardé Dawson, Angela 15 ans, Newport Beach et j'en passe, on les connaît pas coeur. En même temps, c'est un passage obligé. Comment passer à coté ? De la part de Glee, on pouvait s'attendre à de l'extravagance à tous les étages mais les scénaristes se sont fort heureusement retenus pour jouer davantage sur la carte de l'émotion, tout en utilisant à bon escient TOUS les personnages. Quinn est sans doute un peu plus mise en avant que les autres. Cette fin de saison est apparemment la sienne. Une fois encore, elle perd pour moi en sympathie mais qu'importe. La saison prochaine, elle sera certainement encore différente ! Mercedes a le droit à "son" moment, tendre et touchant. Mais c'est avant tout le thème favori de la série -et celui qu'elle traite avec le plus de justesse- qui est à l'honneur : l'homosexualité. Glee ne cherche pas à faire croire que ça y est, les élèves du lycée sont plus ouverts et que Kurt est enfin accepté tel qu'il est. La claque qu'il se prend dans la gueule est particulièrement violente. "Take That, Kate Middleton !" est une amusante façon de conclure. Une fois encore, j'aurais souhaité que Blaine intervienne dans cette intrigue de façon plus assurée. D'ailleurs, on se demande de quel droit il vient chanter à ce bal de promo, qui n'est pas celui de son école !? Autre trait d'humour réussi : la reprise de Friday, le "tube" de Rebecca Black qui a fait "vibrer" la toile dernièrement. Sinon, je retiens la blague de Santana du terrain de golf pour parler de ses préfèrences sexuelles. Un peu d'irrévérence ne fait jamais de mal, surtout quand la série en manque de plus en plus. Le retour de Jesse St James m'a fait ni chaud ni froid, mais le duo Lea Michele/Jonathan Groff sur Rolling In The Deep était pas mal du tout.

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// Bilan // Glee est incapable d'être constante. Les bons et les moins bons épisodes s'alternent, ce qui laisse inévitablement une impression mi-figue mi-raison sur cette saison 2 sur le point de s'achever. La course aux Regionals a intérêt à combler nos attentes !

8 mai 2011

Glee [2x 18]

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Born This Way // 8 62o ooo tlsp.

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    La plus grosse erreur de cet épisode, qui est à imputer à la FOX et non aux scénaristes de Glee, c'est d'avoir voulu le rallonger à la dernière minute pour contrer le lancement de The Voice sur NBC. Non seulement ça n'a pas fonctionné car l'audience n'a pas été bonne, mais en plus elle manquait sérieusement de rythme cette fausse spéciale Lady Gaga. Le solo de Kurt, par exemple, sur un enième standard de Broadway, était interminable d'ennui. Je ne remets même pas en cause la prestation, c'était juste trop long. Ca devient même embarrassant à un moment donné de regarder les personnages en regarder un autre chanter, en faisant des mines réjouies et/ou attendries. Heureusement, les autres passages musicaux étaient plus sympas et plus sobres aussi. Ma préférence va de très loin au I Feel Pretty/Unpretty de Lea Michele et Dianna Agron. Pour une fois, les directeurs musicaux se sont creusés la tête pour proposer une version inédite de la chanson originale, et non pas un vulgaire copier-coller façon chorale. C'était réussi et super mignon. Somewhere Only We Know aurait pu être géniale... mais sans les insupportables Warblers. Quant au passage Barbra Streisand il était franchement rafraichissant parce qu'on sentait vraiment que toute la troupe et les figurants s'amusaient beaucoup. Juste dommage que c'est une grande surface qui a été choisie comme décor. Already Done Guys ! Ah et j'allais oublier du "principal" : la cover de Born This Way de Gaga ! Pour tout dire, je ne suis vraiment pas fan du titre et ce n'est pas la troupe de Glee avec sa version caricaturée qui risquait de me faire changer d'avis ! Donc non, je n'ai pas adhéré, mais ce n'était pas atroce.

   Le message de l'épisode, sur le respect des différences, était tout sauf nouveau pour la série mais les scénaristes ont trouvé un moyen cette fois-ci de le traiter avec un peu plus de profondeur, même si on n'a pas échappé à la guimauve habituelle. La meilleure trouvaille, c'est sans aucun doute celle des t-shirts-slogans sur le numéro final, où l'on se surprend à appuyer à plusieurs reprises sur pause pour être bien sûr de ne pas en rater un. Et ça valait le coup, parce que c'était vachement drôle ! Les intrigues ont bien avancé mine de rien et certains personnages en sont ressortis grandis. Je pense à Quinn en premier lieu. Même si son passé de laideron portait l'inscription "ridicule" du début à la fin, son duo avec Lauren fonctionnait à merveille et ça fait toujours du bien de la voir chanter et sortir de sa coquille. Ca n'arrive pas si souvent. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai réussi à apprécier Rachel le temps de cet épisode, mais sa présence ne m'a en tous cas pas irrité. Bravo pour la campagne anti-chirurgie esthétique pour les adolescentes ! Le retour de Kurt, attendu, s'est déroulé sans encombre. Je ne suis vraiment pas certain que son passage chez les Warblers aura été bénéfique pour le personnage mais c'est bon de le voir retourner aux bercails. Santana est depuis quelques épisodes dans une forme olympique. Je ne pensais pas qu'elle avait autant de potentiel. Son capital sympathie était insoupçonné aussi. La "libanaise" pourrait bien dynamiter la fin de saison... Mais alors ce que j'ai préféré et de loin, c'est le traitement de la maladie d'Emma. Non seulement c'était hyper touchant et Jayma Mays était parfaite, mais en plus ils se sont retenus de traiter de la relation amoureuse entre elle et Will en parallèle. De beaux moments.  

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// Bilan // Au-delà de toutes les leçons sur le paraître, sur la beauté intérieure, sur l'acceptation de soi, qui ne sont pas nouvelles et qui ne sont pas subtiles ici; au-delà des intermèdes musicaux qui ont nourri la plupart du temps le récit; au-delà des intrigues qui avancent et qui s'approfondissent; ce qu'il faut retenir de cet épisode c'est que Glee sans Sue Sylvester, c'est moins hystérique, plus posé (et moins drôle ?) mais c'est bien aussi.

26 avril 2011

Glee [2x 17]

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A Night Of Neglect // 9 8oo ooo tlsp.

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    Après un épisode spécial chansons originales, puis six semaines de pause, Glee revient en prenant à nouveau un risque : toutes les chansons de cet épisode n'ont pas été piochées dans le Top 50 ou dans la liste des tubes incontournables de ces trois dernières décennies. Ce sont des titres moins connus, voire pas connus du tout, qui méritaient tout autant d'être mis en avant que le dernier Gaga ou le best-of de Cindy Lauper. C'est bien d'avoir osé et ça s'accorde à peu près avec le thème du jour : "la nuit des rejetés". Cela dit, si Turning Tables d'Adele n'est pas (encore ?) un tube, il est quand même extrait d'un album qui se vend actuellement comme des petits pains à travers le monde. Un succès mérité d'ailleurs. J'adore cette chanson donc la version de Gwyneth Paltrow, copiée-collée de l'originale, m'a forcément plu. Je ne connaissais pas la chanson de Lykke Li I Follow Rivers mais la prestation, très courte, de Tina m'a convaincu aussi. Jack Johnson, c'est pas tellement mon truc, et les danses qui se ressemblent toutes de Harry Shum Jr. non plus, mais l'association était plaisante à regarder. Pour une fois qu'il ne dansait pas comme un dératé derrière le Glee Club, je ne vais pas me plaindre ! En revanche, All By Myself faisait un peu tâche parce que c'est une chanson culte pour le coup ! La prestation de Charice était à tomber mais alors je ne comprends absolument pas pourquoi les scénaristes l'ont fait revenir pour si peu. Je trouve ça nul de leur part, vraiment. Ce petit personnage, Sunshine, a un vrai potentiel. Pourquoi ne pas l'exploiter ? La négliger de la sorte, c'est drôlement ironique vu le sujet de l'épisode !

   Dans cet épisode, pas de Lea Michele ou de Darren Criss gonflants, ils laissent un peu leur place aux autres et ça fait du bien. Du coup, c'est l'occasion ou jamais pour Mercedes de sortir de l'ombre. Sa prestation musicale n'était pas mémorable mais ses autres scènes étaient amusantes (le duo avec Lauren fonctionne à merveille) et touchantes aussi (dans la voiture avec Rachel). La rapide apparition de Kurt prépare en douceur son retour à McKinley mais ce que l'on retient de ce passage, c'est surtout l'excellente Santana. Holly Hollyday, elle, s'en va à nouveau. On va la regretter, c'est certain. Elle a beaucoup apporté ces derniers temps. Un personnage comme celui-là, on a deux choix : soit on le laisse filer pour mieux le faire revenir de temps en temps sans l'user, soit on le garde coûte que coûte et on l'abîme inéluctablement. Ce départ signifie aussi le retour du couple Will/Emma, ce qui me laisse songeur. Certes, dans cet épisode, leur scène était très émouvante, mais combien de temps avant qu'ils ne redeviennent agaçants ? On peut éventuellement compter sur Terri, prête à mettre un grand coup de pied dans la fourmilière, poussée par une Sue toujours plus machiavélique, pour changer la donne. J'ai adoré la première scène, très prometteuse, parodiant les ligues de super-héros à merveille: avec Sue en chef de file, et trois bras cassés en guise de super-zéros. Pas de bol: la suite n'était pas du tout à la hauteur.

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// Bilan // Si la série allait un jour jusqu'au bout de ses idées, ce serait pas mal non ? Parce que les lancements prometteurs qui se transforment rapidement en pétards mouillés, ça devient une sale habitude. Dans le même genre, je n'arrive pas à me faire au décalage entre les petits moyens du Glee Club, soit disant, et les prestations en compagnie de chorales gospel et d'orchestres philarmoniques. C'est un postulat qui n'était pas celui de départ, c'est pour ça que ça me dérange autant.

29 mars 2011

[Interview] Glee - Chris Colfer & Amber Riley

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En Décembre dernier, j'ai eu la chance de rencontrer Kurt et Mercedes de Glee pour la promotion de la série musicale, diffusée sur M6 et W9 à partir de ce soir. Ils étaient fatigués mais sympathiques et souriants. Un joli souvenir !

23 mars 2011

Glee [2x 16]

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Original Song // 11 15o ooo tlsp.

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   La compétition des Regionals, qui faisait l’année dernière office de Season Finale, ne méritait-elle pas d’être traitée au cours d’un double épisode cette saison ? Les producteurs ont jugé que non. Ils ont eu tort à mon sens. L’idée d’associer cet événement à celui des toutes premières chansons originales de la série était excellente. C’est précisément cette audace de la part des élèves de McKinley qui les a fait remporter leur ticket pour les Nationals, lesquels se dérouleront à New York et certainement dans le dernier épisode de cette saison 2. Là où le bas blesse, c’est que le concours était sans enjeux. On savait pertinemment que cette deuxième tentative serait la bonne. Les scénaristes n’ont même pas essayé d’instaurer un semblant de suspense. Sue nous avait promis une terrible vengeance, et on la sait capable du pire : elle s’est simplement contentée de faire interpréter à Aural Intensity des chansons qui étaient censées plaire au jury. C’était ça son plan ? Elle n’a même pas essayé de les soudoyer ? C’est tout bonnement indigne du personnage ! Les Warblers auraient pu être des concurrents sérieux mais ils ne sont pas franchement cassés la tête et tout reposer sur les épaules de Blaine. Les scénaristes semblaient vouloir s’amuser de son omniprésence dans les prestations en début d’épisode, puis ils ont laissé tomber en cours de route. Il a quand même fait 75% du show (Raise Your Glass était juste sympathique). Le reste a été généreusement confié à Kurt à l’occasion d’un duo sans grand intérêt, qui ne m’a pas ému comme il aurait dû. La mort de Pavarotti était assez ridicule dans son traitement. Le second degré ne marche pas à tous les coups. En revanche, je suis heureux que les deux tourtereaux se soient embrassés. On a attendu assez longtemps ! Je suppose que la défaite des Warblers va avoir des conséquences sur Kurt, qui ne va pas rester dans l’école formidable pour rejoindre les losers, temporairement devenus winners. Et ce sera une première épreuve pour Blaine et Kurt, peut-être fatale. J’ose espérer que les scénaristes ne tueront pas cette histoire à fort potentiel dans l’œuf. On pourrait avoir un couple à peu près stable dans la série. Ca nous changerait !

 

   Le Glee Club a donc performé et remporté la victoire grâce à des chansons inédites, créées pour l’occasion. Et ils ont vraiment tout misé sur les titres parce que niveau mise en scène, pour eux comme pour les concurrents, c’était le néant ! Quand on pense que la plupart de leurs répétitions en salle de classe ou dans l’auditorium sont plus recherchées… Les tenues des filles étaient particulièrement laides. Ca ne les mettait pas en valeur, et surtout pas Lea Michele qui était une fois de plus la star de ces Regionals. Elle a commencé par une ballade de son cru, Get It Right, plutôt jolie mais passe-partout. Je ne sais pas qui en est le véritable compositeur mais il aurait pu frapper un peu plus fort. Cette chanson ne deviendra pas un hymne. En revanche, le morceau Loser Like Me, beaucoup plus rythmé, est excellent. Il entre bien comme il faut dans la tête. Super efficace. Seule déception : qu’il soit confié en majorité à Rachel et à Finn. Tous les autres font de la figuration et c’est bien dommage. Certains ont quand même eu droit à leurs compositions (ratées) un peu plus tôt dans l’épisode. Elles étaient ridicules mais amusantes. Celle d’Amber Riley, Hell To The No, était vraiment pas mal. On aurait dit un classique alors qu’il s’agissait bien d’une création originale. Elle aurait tout à fait eu sa place aux Regionals. Oui mais ce n’était pas signé Rachel alors… A part ça, Quinn reprend du poil de la bête après avoir été éteinte quasiment toute la saison. On en avait oublié qu’elle pouvait se comporter comme une petite peste puisqu’elle n’avait plus de personnalité définie. Voyons voir de quel bois elle se chauffe… Mais rien que de penser qu’elles se battent pour Finn rend l’entreprise d’avance bien inutile. Je termine par mon passage préféré de l’épisode : les délibérations du jury ! Elles étaient beaucoup trop courtes à mon goût, surtout que Katy Griffin et Loretta Devine réunies (une idée géniale) auraient pu faire de plus grandes merveilles encore. Mais c’était drôle et irrévérencieux.

 

 

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// Bilan // Les producteurs de la série ayant décidé que les Regionals ne constitueraient pas un événement cette année mais une simple étape nécessaire, cet épisode n’a, par conséquence, rien offert de palpitant de ce coté-là. Les chansons originales étant à peu près à la hauteur de nos attentes, pour du Glee j’entends, ce pari-là au moins a été réussi.

14 mars 2011

Glee [2x 15]

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Sexy // 11 92o ooo tlsp.

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    Mais dites-moi, est-ce que Darren Criss alias Blaine couche avec les membres de la production ? Oui, mes yeux se tournent vers toi, Ryan Murphy. Non parce que sa présence si importante devient gênante par rapport aux autres personnages, qui peinent à avoir une prestation un épisode sur trois et je ne parle même pas de l’obtention d’une intrigue. Depuis qu’il est arrivé, on ne compte plus ses solos ou ses duos. Est-ce une raison marketing ? La sortie d’un album spécial Warblers dans les prochains jours me fait dire que oui… On ne peut cependant pas dire qu’il était inutile dans cet épisode puisqu’il est à l’origine de deux jolies scènes avec lui et Kurt, puis Kurt et son père. Pour une fois, leur histoire s’intégrait bien au reste de l’épisode même si elle m’a paru la plus faible du lot. Le coté répétitif peut-être… Je constate en tous cas que, pour le moment, la série a beau parler beaucoup d’homosexualité, aucun des gays de la série ne fait l’amour. Ca a du sens pour Kurt, ça en a moins pour Blaine. Les lesbiennes non plus ne couchent pas. Partie remise ? Je trouve en tous cas intéressant d’avoir traité de front les sentiments de Santana à l’égard de Brittany. Je pensais que ça resterait à l’état de blague récurrente. Il semblerait que ce soit plus profond que ça et la détresse de Santana m’a touché. Mais c’est dans ces moments-là que l’on regrette que Brittany soit si idiote. L’émotion de l’une n’avait pas de répercussions sur l’autre. On est passé à coté de quelque chose de grand. La chanson Landslide était une belle façon d’entamer la réconciliation.

 

   Gwyneth Paltrow est revenue par la grande porte. Son personnage tire nettement l’ensemble du casting vers le haut, de Matthew Morrison, qui n’a jamais été aussi supportable, à Jayma Mays, sous-exploitée habituellement. Je ne savais pas l’actrice aussi douée (je l’ai déjà dit lors de sa première venue), elle m’a vraiment bluffé. Tous les titres auxquels elle a participé étaient tops. Le Kiss façon tango étant excellent dans la mise en scène, sans prise de risques dans l’interprétation ; et le Do You Wanna Touch Me? était juste excellent, au second degré bien entendu puisqu’une prof –même d’éducation sexuelle- qui se trémousse en soutif devant ses élèves, c’est juste du grand n’importe quoi ! La scène d’aérobic était bien déjantée, j’ai beaucoup ri aussi. Le thème de l’épisode était donc celui de la sexualité, et il a été traité de façon un peu plus moralisatrice que celui de l’alcool à l’épisode précédent. Ca restait malgré tout acceptable et il s’est dit deux-trois choses plutôt intelligentes dans le fond. Le club de l’abstinence, amusant mais ridicule, servait de contrepoids. Il a surtout permis de relancer le triangle amoureux Will/Emma/Carl, qui avait été totalement délaissé avec une absence prolongée de John Stamos à la clé. Il n’a pas été présent là encore mais il a su se démarquer dans ses quelques interventions. Qu’attendent les scénaristes pour lui trouver un plus grand rôle à jouer ? CBS lui fait les yeux doux les gars. Réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard ! Finn et Quinn ont aussi été remis en avant en tant que couple et j’ai aimé la simplicité avec laquelle cela a été fait. Je n’ai pas grand-chose à dire sur Puck et Lauren mais ils m’ont amusé avec leur sex-tape.

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// Bilan // Glee serait-elle en train, petit à petit, de me reconquérir ? J’ai trouvé cet épisode, comme le précédent, particulièrement sympathique sans être trop léger pour autant. Un quasi sans faute que l’on doit en majeure partie à Gwyneth Paltrow, qui inspire visiblement l’équipe créative ainsi que ses partenaires. Du beau travail !

 

5 mars 2011

[Interview] Glee - Dante Di Loreto

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Rencontrer des acteurs, c'est génial. Rencontrer des producteurs, ça semble tout de suite moins glamour mais c'est souvent plus instructif aussi. Dante Di Loreto est le producteur exécutif de Glee et il explique ici plus précisément en quoi consiste concrétement son métier. Et puis il parle des guests, de Madonna, de ses personnages favoris, du pilote de Pretty/Handsome...

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