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Des News En Séries, Le Blog
thomas jane
10 août 2009

Hung [1x o5]

hung

Do It, Monkey //

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   Ce que j'aime bien avec Hung, c'est que malgré le pitch scabreux de départ, il s'agit d'une des séries les plus tendres du moment, en réussissant en plus à ne pas être niaise ! Du beau travail donc. La grande intrigue de cet épisode est consacrée à une cliente de Ray, Jemma, qui est du genre éternelle insatisfaite. Elle arrive avec son petit scénario de départ et s'imagine déjà une grande et belle rencontre comme dans les comédies romantiques. Le problème, c'est que Ray n'est pas un grand romantique et que, s'il sait baiser les femmes, il sait beaucoup moins comment leur parler. Ca donne donc quelque chose d'original, de drôle et d'émouvant aussi. Jemma est touchante et puis d'un point de vue personnel, je me suis bien retrouvé en elle. Moi aussi je suis un éternel instatisfait en amour. Je m'imagine monts et merveilles et la réalité vient ensuite tout fracasser. Ca fait mal. A noter que Jemma est interprétée par Natalie Zea (Dirty Sexy Money) que j'ai mis un temps fou à reconnaître à cause de sa nouvelle couleur de cheveux ! Elle était très convaincante, tout comme Thomas Jane d'ailleurs qui s'améliore d'épisode en épisode. Ou alors je m'habitude à son jeu.

   Au niveau des intrigues secondaires, disons qu'heureusement que les personnages sont attachants, Tanya notamment. Non parce que son duo avec Floyd est plus ennuyeux qu'autre chose, sauf sur la fin. Il faut dire aussi que Floyd est un personnage sacrément agaçant depuis le début ! Ils auraient mieux fait de ne pas le développer au-delà du pilote. Tout cela nous amène en tous cas vers une triste conclusion : Tanya est drôlement seule. Sinon, du coté de Jessica, les choses se précisent, son utilité en particulier. Finalement, elle sied très bien au duo Ray/Tanya puisqu'elle aussi est une looseuse de première classe. Ce n'était pas évident jusqu'ici mais ça me semble beaucoup plus clair maintenant. Que ce soit avec ses enfants, avec son chien ou avec son mari, un bonhomme franchement chiant. Ce serait bien qu'elle aussi se trouve une nouvelle occupation qui donnerait un sens à sa vie. Je croise les doigts pour que les scénaristent dégotent LA bonne idée !

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// Bilan // Un épisode particulièrement amusant et émouvant.

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30 juillet 2009

Hung [1x o4]

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The Pickle Jar //

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   J'ai remarqué trois choses sur Thomas Jane : parfois, il louche un peu; il a une marque sur la fesse gauche dont je n'arrive pas à définir la nature; et puis c'est un acteur moyen. Et c'est surtout ça qui nous intéresse ici. J'aime son personnage, je trouve que Jane est suffisamment charismatique pour porter la série sur ses épaules musclées mais il y a malgré tout un truc qui ne le fait pas. J'ai trop souvent l'impression de le voir jouer. Mais peut-être est-ce dû au fait que son personnage joue constamment un rôle, qu'il soit dans son lycée ou avec une cliente. Il n'y a finalement qu'avec Tanya qu'il est vraiment lui-même. Et ce sont toujours les scènes qui les réunissent qui sont les meilleures ! Pas un hasard. Ce que j'ai beaucoup aimé dans cet épisode, c'est cette cliente d'un âge avancé, plutôt forte et coincée dans un mariage qui ne lui convient plus du tout. Son mari la baise chaque jour à la même heure et, en plus, il a une petite bite. Elle a besoin des services de Ray mais se rétracte au dernier moment. Avant de plonger une fois qu'elle a vu la bête ! C'était une histoire touchante et réaliste. L'actrice Margo Martindale est d'ailleurs formidable. Elle jouait une femme dont le mari était gay dans The Riches et on l'a vue la saison dernière dans Dexter, dans le rôle de Camilla. La connaissant un peu, je pensais qu'on lui avait confié un rôle de cinglée à la limite de l'hystérie mais pas du tout. Et c'est pas plus mal !

   J'avoue cependant qu'il y a encore pas mal de choses qui ne vont pas, notamment la place de Jessica dans tout ça. Le fait qu'elle ait récupéré la carte de visiste de Ray sous-entend qu'elle va découvrir son secret d'ici la fin de la saison mais en attendant, que faire d'elle ? Au début, j'imaginais son personnage plus fou, plus extrême. Elle est finalement assez sage, juste un petit grain de folie de temps en temps, comme lorsqu'elle tient absolument à récupérer le casse-noix qui était resté chez Ray. Ca reste très anecdotique, un peu commes les histoires qui touchent ses enfants. Encore une fois, je trouve excellent de nous montrer  des ados paumés, pas beaux et pas riches, ça change. Mais comment traiter de leur mal-être quand si peu de temps peut leur être accordé, le format de la série oblige ? C'est du gâchis. A part ça, il y a quelques scènes qui n'avaient pas grand intérêt, notamment celle où Ray tombe sur le coach de vie de Tanya en faisant son footing. Il n'en ressort rien ! Sinon, les petits jeux de caméra m'amusent beaucoup. On ne veut pas nous montrer la bête mais on veut quand même nous laisser croire que c'est possible, à travers une serviette qui virevolte par exemple. C'est rageant !

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// Bilan // Le charme de la série (et des personnages) opére parfaitement et c'est le plus important. Maintenant oui, il y a des imperfections, mais on s'en accomode plutôt bien.

    

21 juillet 2009

Hung [1x o3]

hung

"Strange Friends" or "The Truth Is, You're Sexy" // 2 77o ooo tlsp.

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   Après avoir lu quelques avis autres que le mien sur la série, j'ai envie de répondre à tous ceux qui trouvent, et c'est leur droit, que Hung manque d'une identité propre et de charme, que justement, ce qui la différencie de pas mal de séries du moment, c'est sa simplicité. C'est l'histoire simple de gens simples dans une ville simple racontée simplement, sans effet de caméra, sans bombe qui explose ou pouvoir magique, sans scènes de sexe gratuites parce que ça fait bander les bobos... C'est toujours important d'avoir quelques séries comme ça, plus réalistes, qui contrebalancent tout ce que l'on peut voir d'original et de fou (et de raté parfois) ailleurs. Alors c'est peut-être con mais une scène comme celle où Ray regarde son album de famille le sourire aux lèvres alors que ça ne va pas fort, c'est cliché mais c'est tendre. Ca fait du bien. Et pour moi qui suis très sensible aux beaux paysages, je trouve l'endroit où vit Ray particulièrement charmant. Ca me fait penser à Capeside d'ailleurs. Un ponton, un coucher de soleil et une jolie musique, il n'en faut pas plus pour me faire craquer. Encore une fois, je trouve Ray très touchant dans sa manière de se sortir de sa crise de la quarantaine. Il est complètement paumé et totalement maladroit mais il se bat, avec ses armes (enfin son arme), et ça fait plaisir à voir.

   Pas de cliente du jour cette semaine, comme je le craignais, mais la suite directe de l'épisode précédent avec la recherche du portefeuille et de la très étrange Lenore. Je me demande si elle ne serait pas call-girl en fait, en plus de ses activités "conseils" auprès de gens fortunés. Lorsqu'elle a Tanya au téléphone en fin d'épisode, c'est ce qui semble sous-entendu. Ca pourrait être intéressant si l'on va dans ce sens. En tous cas, j'aime son franc-parler et le contraste créé entre elle et Tanya. Tanya est beaucoup plus discréte et langue de bois. Elle essaye d'arranger tout le monde mais elle a du mal à prendre son nouveau "métier" à bras le corps. Ca va venir ! Je l'aime bien. En revanche, je n'ai pas tellement aimé la scène d'engueulade avec Ray. On voyait les acteurs jouer et il n'y a rien de pire. Ils en faisaient un peu trop et j'avais l'impression qu'ils étaient sur le point d'exploser de rire à tout instant. Les poussées d'hystérie de Ray face à son relou de voisin étaient beaucoup plus amusantes avec le retour habile des cookies-surprise ! Va-t-il sauter Mme Koontz ? M'étonnerait pas ! Du coté de Jessica et des enfants, il ne se passe pas grand chose, on a toujours du mal à se sentir concerné. Elle décide de prendre un chien pour rapprocher tout le monde et ça a l'air de marcher. Je reconnais que si je n'étais pas fan d'Anne Heche, cette partie de la série ne me passionnerait guère. Elle a quand même d'excellentes mimiques non ?

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// Bilan // Je m'auto-proclame fan number one de Hung ! Un vrai coup de coeur.

   

15 juillet 2009

Hung [1x o2]

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"Great Sausage" or "Can I Call You Dick ?" // 3 6oo ooo tlsp.

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   Hung confirme son statut de série atypique et attachante avec ce second épisode. Le passage au format de 28 minutes se fait sans heurt, je trouve même que les scénaristes ont très bien su le gérer. A confirmer avec les épisodes suivants ! Les ingrédients du pilote sont repris avec simplicité, l'humoir noir notamment, même s'il est un peu moins présent. Le personnage central, Ray Drecker, est vraiment touchant. A la fois dans sa démarche mais aussi dans sa gaucherie. S'il est une bête de sexe, il n'est pas forcément doué pour attirer les femmes dans son lit. "I find you very pretty" : on croirait un adolescent prépubère par moment, c'est amusant. Il prend sans arrêt la pause, comme s'il était continuellement photographié, sans doute pour se donner de la prestance mais ça le rend plus ridicule qu'autre chose et vraiment pas naturel. En même temps, vendre sa bite ne l'est pas non plus. Le duo qu'il forme avec Tanya vaut son pesant d'or. Tout ce que je crains, c'est qu'une réelle histoire d'amour naisse entre eux au fur et à mesure. La complicité est là, et elle a l'air bien intéressée, quoiqu'elle en dise. Au sujet de Tanya, on en apprend un peu plus. Elle est artiste, ok, mais elle travaille quand même à coté pour gagner (maigrement) sa vie. Un job où elle s'emmerde, vraiment pas valorisant. Voilà qui finit de brosser un portrait déjà bien désespéré d'une femme paumée d'aujourd'hui.

   Tout ce qui concerne la famille de Ray, ses enfants et son ex-femme, peut paraître par instant hors-de-propos. Comme si on s'en foutait quelque part. Mais je crois que c'est au contraire un des éléments les plus intéressants de la série qui mérite un développement digne de ce nom. Pour le moment, on nous dévoile surtout qui est vraiment Jessica, encore difficile à cerner lors du pilote. Je ne dirai pas qu'elle est folle, mais on s'en approche. Névrosée ? C'est pire. Elle est caractérielle, ça c'est sûr, et elle veut tout contrôler. Ele aimerait passer plus de temps avec ses enfants, et c'est tout à son honneur, mais elle se réveille un peu tard. Ils ont 16 ans et pas du tout envie de passer leurs journées avec leur pauvre mère. Jessica a un potentiel énorme et j'espère qu'il sera exploité à fond. Anne Heche, et je ne dis pas ça parce que je l'adore (enfin je crois ?) est juste parfaite dans ce rôle !

   Le récit de l'épisode est encadré par une scène montrant Ray convoqué dans le bureau de la principale de son lycée, nous laissant penser qu'elle saurait peut-être quelque chose sur ses nouvelles activités. Je me suis même dis pendant un moment que c'était peut-être elle derrière la porte lors du pilote ! Il n'en est rien finalement, elle n'avait juste pas apprécié le petit discours qu'il avait fait pour remonter ses troupes. Ce n'est pas décevant, c'est juste attendu. Ce qui est intéressant là-dedans surtout, c'est que le réalisateur et les scénaristes se permettent une construction narrative pas forcément originale ni osée mais pas classique en tous cas. Les petits retours en arrière pour montrer la vie de Tanya en sont aussi un bon exemple. Il faut persévérer dans cette voie, ça donne du cachet à la série. Concernant la baise du jour, car je sens qu'il y en aura au moins une par épisode, rien à dire de particulier si ce n'est que c'était drôle mais un peu déjà vu ailleurs. La bonne femme bien chaude et hyper entreprenante, on connaît. Cette histoire de portefeuille ne me dit rien. Doit-on comprendre que Lenore va faire chanter le duo ?

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// Bilan // Je le répéte : un second épisode qui confirme que Hung est une série atypique et attachante.

1 juillet 2009

Hung [1x o1]

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Pilot // 2 8oo ooo tlsp.

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What About ?

Ray Drecker, la quarantaine, professeur d'histoire et entraîneur de basket, enchaîne galère sur galère depuis son divorce. A peine est-il installé avec ses deux enfants dans la maison de ses parents, celle où il a grandi, que ses souvenirs partent en fumée lorsqu'elle prend feu ! Fauché, désabusé voire désespéré, il ne lui reste plus qu'une solution : utiliser son seul atout, son sexe surdimensionné, pour se faire de l'argent. Ray décide de se prostituer !   

Who's Who ?

Dans le rôle du héros bien monté ("Hung" donc, pour les quiches en anglais), on retrouve Thomas Jane, mari de Patricia Arquette à la ville (à moins qu'ils n'aient divorcé ?) et acteur raté à l'écran puisque sa carrière n'a jamais vraiment décollé. On a pu le voir dans The Mist, l'adaptation cinématographique du best-seller de Stephen King, dans The Punisher ou encore dans Dreamcatcher. A la télévision, il a participé à deux épisodes de... Medium ! Hung lui permettra-t-elle de connaître enfin le succès ? En tous cas, il est convaincant, bien que l'on ne puisse pas vérifier s'il s'agit là d'un rôle de composition, si vous voyez ce que je veux dire. A ses cotés, la divine, que dis-je la sublissime, Anne Heche ! Si vous lisez régulièrement le blog, vous connaissez certainement ma passion pour feu-Men In Trees. Rappelons que la jeune (plus si jeune que ça d'ailleurs) femme s'est illustrée également dans Everwood, Nip/Tuck, Ally McBeal, et, au cinéma, dans Souviens-toi l'été dernier, Volcano et 6 Jours, 7 nuits. Je l'aime éperdument. Elle joue ici le rôle de l'ex-femme de Ray, un peu folledingue sur les bords. Autre tête d'affiche : Jane Adams. Elle interprète Tanya, un ancien "coup" de Ray qui refait surface par hasard et qui va s'improviser mère maquerelle. Je ne connaissais pas cette actrice, il faut dire qu'elle n'a rien fait de très marquant jusqu'ici.    

So What ?

Je vous le dis sans détour : ce pilote m'a emballé ! Ecrit par Dmitry Limpkin et Colette Burson, à qui l'on doit la regrettée The Riches, il est cynique, drôle et mélancolique à la fois. Il dure 42 minutes mais c'est exceptionnel puisque les épisodes suivants dureront 28 minutes, un format testé et approuvé par HBO avec des séries comme Sex & The City et Entourage, mais surtout rendu populaire ces derniers temps par la concurrente, Showtime, avec ses Weeds, Californication et autres Nurse Jackie. On s'inscrit parfaitement dans la même mouvance, avec un pitch improbable, prometteur mais réducteur, des dialogues finement ciselés et des acteurs qui s'en sortent plus que bien. Bien qu'il s'agisse d'une dramédie, on lorgne quand même plus du coté du drame dans ce pilote que de la comédie. Cela pourrait changer par la suite. Les touches d'humour sont nombreuses mais discrétes et dispersées dans le récit. A vrai dire, quelqu'un qui ne regarderait la série que d'un oeil ou qui ne l'écouterait que d'une oreille ne percevrait certainement pas l'humour noir. Et ce serait rater l'essentiel.

Ma première crainte en lisant le pitch était que l'on tombe dans le trivial, dans le jeu de mot facile, dans le trash pour faire trash (un peu à la Californication quoi) mais on en est loin. Il se dégage même une certaine classe de ce pilote. Des scènes de cul, il y en a et il y en aura sûrement beaucoup d'autres, mais elles ne sont pas gratuites. Il y a un fond, une psychologie, des éléments à développer. Le contexte dans lequel évolue Ray est très à la mode puisqu'il vit à Detroit, une des villes les plus industrialisées des Etats-Unis qui subit de plein fouet la crise. La belle époque de l'"American Dream" semble révolue. Quand Nancy Botwin doit vendre de la drogue à ses voisins, Ray Drecker doit vendre son sexe. Mais dans quel monde vit-on ma bonne dame ? Les personnages secondaires ont du potentiel, les enfants notamment, qui ressemblent à tout sauf à des gravures de mode et ça change, mais aussi Tanya, assez laide au demeurant mais amusante et un peu barrée.

En bref, Hung n'a peut-être pas la grandeur des séries made in HBO habituelles, mais dans un style plus intimiste, moins tape à l'oeil et plus sincère, elle pourrait se faire une place de choix dans le coeur des téléspectateurs. Elle a 10 épisodes pour convaincre !        


// Bonus // Une "petite" "bande"-annonce pour vous "mettre" l'"eau" à la "bouche" ! (Attention, message codé !)

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