17 avril 2012

Glee [3x 15]

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Big Brother // 6 670 000 tlsp.

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   7 semaines de pause pour Glee et la série ne m'a pas manqué une seule seconde. Je n'avais pas particulièrement hâte de découvrir cet épisode car je sentais que la déception était au bout du chemin. Et elle l'a été, effectivement. J'avais émis le souhait que Quinn meurt dans son accident de voiture, histoire d'offrir un point culminant à la saison, quelque chose qui marque la série, et de permettre une porte de sortie au personnage qui n'a plus rien à apporter, comme beaucoup d'autres cela dit. Les auteurs n'ont pas osé, bien entendu. Peut-être aussi qu'ils n'ont jamais même évoqué la possibilité qu'elle puisse périr, je n'en sais rien après tout. C'est vraiment dommage parce que la storyline que l'on nous refourgue à la place n'est vraiment pas excitante : la voilà en fauteuil roulant, dans la même position qu'Artie. Leur duo n'est pas inintéressant mais je n'ai pas ressenti d'étincelles particulières et la scène dans "le parc à fauteuils" m'a saoulé. J'ai bien aimé leur interprétation de "I'm Still Standing" en revanche. C'est à peu près tout ce que j'en retiendrai. Va-t-elle finir ses jours handicapée ? J'aurais tendance à dire que non. Le but des auteurs semble simplement être de la faire redescendre sur Terre, de compléter ainsi sa rédemption (comme si c'était une criminelle...). Elle se relèvera. En parallèle, on n'a pas trop insisté sur la culpabilité -stupide- de Rachel vis à vis de ce qui est arrivé, et ça fait du bien de ne pas toujours sombrer dans la prévisibilité.

    Quinn aurait pu être la star de l'épisode, mais c'est Matt Bomer, le guest du jour, qui lui a largement volé la vedette. Les directeurs de casting ont été très inspirés de lui confier le rôle du frère de Blaine, Cooper Anderson. Je suis à peu près sûr qu'avec n'importe quel autre acteur, on se serait profondément ennuyé. Lui, il a ce truc qui fait qu'il pourrait jouer n'importe quoi, on passerait quand même un bon moment. Il y a une simplicité chez lui (et une beauté... et une perfection...) qui le rend instantanément attachant. Cooper avait donc beau être d'une stupidité confondante, on ne pouvait pas vraiment le détester. Sa relation avec Blaine était toutefois très caricaturale et la conclusion sans surprise aucune. Si le but était de rendre Blaine moins agaçant, c'est raté pour moi. On retiendra, là encore, une prestation : celle sur Somebody That I Used To Know, pas forcément très pertinente dans le contexte mais fort agréable pour les oreilles. Car oui, Matthew Bomer sait aussi chanter. Comment fait-il pour ne pas être énervant ?

   Entre les master class ridicules (et pas si drôles) d'Anderson et les interventions de Sue au sein de la chorale, on se demande bien ce à quoi Mr Shue peut encore servir ! Je me demande bien si cette sous-exposition arrange ou pas l'acteur, Matthew Morrison. Je n'ai pas l'impression qu'il est très investi dans son rôle. Mais bon, quand même. La série s'est un peu ouverte sur lui, quoi... L'intrigue de la grossesse de Sue reste à l'heure actuelle trop improbable pour moi pour que je fasse confiance aux scénaristes les yeux fermés. Mais, petit à petit, je me dis que ce n'est pas une si mauvaise idée. Rendre son bébé malade, c'est jouer encore et toujours sur le même thème la concernant dès qu'elle doit devenir sympathique et émouvante aux yeux du public, mais ça marche, quoiqu'on en dise. Sa petite scène avec Becky était vraiment touchante. Sinon, le face à face avec Coach Roz m'a encore bien fait marrer. Et je ne parlerai pas de la mini-histoire de Puck et Finn parce qu'elle était vraiment nulle. 

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// Bilan // Sans la venue de Matt Bomer, cet épisode de Glee n'aurait certainement pas eu le moindre intérêt. Le pire est à craindre pour les prochains, car il ne sera pas là et aucun personnage régulier ne provoque encore un véritable enthousiasme...


21 juillet 2010

[DNES Awards 2009/2010] Révélation Masculine

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La catégorie des révélations de l'année n'existe pas aux Emmy et je trouve ça bien dommage. Ca permettrait de récompenser des acteurs et actrices qui ne méritent sans doute pas d'atteindre directement la place de "Meilleur Acteur" ou "Meilleur Actrice" mais qui n'ont pas démérité, et parfois dans des séries de seconde zone. Mais ce seront peut-être les stars de demain... Je précise que les personnes choisies n'ont pas forcément rien fait avant cette année. Mais leur rôle de cette année leur a permis de véritablement exprimer leur talent.

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Dans la catégorie "Révélation Masculine" de la saison 2009/2010, les nommés sont : Matthew Bomer pour White Collar, Chris Colfer pour Glee, Matt Czuchry pour The Good Wife, Matthew Morrison pour Glee, Dax Shepard pour Parenthood et Alexander Skarsgard pour True Blood.

Ils n'auraient pas mérité d'être nommés dans cette catégorie : Cory Monteith (Glee), Logan Huffman (V), Tahmoh Penikett (Dollhouse)...

Ils n'ont pas démérité mais il faut choisir : Steven R. McQueen (The Vampire Diaries), Kristoffer Polaha (Life Unexpected), John Cho (FlashForward)...

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07 janvier 2010

White Collar [Pilot]

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What About ?

L'association inattendue entre un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu'il poursuit depuis des années ! Quand Neal Caffrey s'échappe d'une prison de haute sécurité pour retrouver son amour perdu, l'agent du FBI Peter Burke l'arrête à nouveau. Pour éviter de retourner en prison, Neal propose à son rival une solution alternative : sa liberté en échange de son aide pour traquer d'autres criminels... (AlloCiné)

Who's Who ?

Le héros de White Collar est incarné par le charmant, très charmant même, Matthew Bomer. Les fans de Chuck le connaissent bien, les quelques personnes qui ont suivi Traveler il y a quelques années aussi. On retrouve à ses cotés Tim DeKay, un ancien de Carnivàle qui était également dans la courte mais excellente série de HBO Tell Me You Love Me. Cette fois, sa femme n'est pas interprétée par Ally Walker mais par l'éternel Valérie Malone de Beverly Hills et inoubliable Kelly de Sauvés par le gong : Tiffani Thiessen ! Elle abuse toujours du fond de teint, quitte à être orange, mais on l'aime aussi pour ça. Le copain gay de Carrie dans Sex & The City est devenu le copain mystérieux de Neal dans White Collar. La bouille de Willie Garson me fait toujours marrer. Et puis dans le pilote, un des agents du FBI est interprété par Marsha Thomason (Las Vegas, Lost) mais elle a malheureusement disparu dès le second épisode pour être "remplacée" par Natalie Morales, dans un autre rôle. Pourquoi ? Parce que son personnage était une lesbienne et ça n'a visiblement pas plu à la chaîne. No comment.

So What ?

  White Collar, c'est la série typique de la chaîne du câble USA Newtork. Elle est fondue dans le même moule que Monk, que Psych, que Burn Notice ou que son succès de l'été dernier, Royal Pains. Le slogan de la chaîne est clair : "Characters Welcome" ("Personnages bienvenue"). Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce ne sont pas les intrigues bouclées qui rythment chaque épisode qui comptent mais les personnages. Ils sont extrêmement sympathiques, ils sont amusants et ils permettent d'offrir un divertissement de qualité, léger mais sans nous prendre pour autant pour des andouilles.

Evidemment, la subtilité, ce n'est pas le genre de la maison. Surtout quand il s'agit d'installer une histoire. Tout est gros, absolument pas crédible et peu original mais c'est le cap obligatoire à passer pour installer les personnages et la formule immuable du show. Le fil-rouge, puisqu'il y en a un, consistera en une quête interminable pour retrouver la bien-aimée de Neal qui s'est volatilisée. Tout comme Monk cherchait à percer le secret du meurtre de sa femme. Au niveau de l'ambiance, grâce à un hasard des plus improbables, Neal se retrouve à cohabiter avec une riche veuve et sa fille dans un manoir luxueux. Et elle lui offre même une garde-robe sacrément classe en supplément. C'est vrai que là où il est, son mari n'en a plus besoin. A peu de choses près, l'atmosphère est la même que dans Royal Pains sauf qu'on a troqué la vue sur la mer contre une vue imprenable sur la skyline de New York. C'est plus urbain mais l'argent est toujours là. Il faut bien faire rêver la ménagère. A ce propos, le choix de Matthew Bomer pour incarner le héros est très judicieux. Les téléspectatrices bavent sur lui pendant que les maris matent les nanas bien roulées de la série. C'est vrai que Neal a tout du gendre idéal. Il est charmant, il est drôle, il est rudement rusé et il a un culot monstre. Il ne manquerait plus qu'il soit bon amant ! En gros, il pourrait devenir vite très énervant. Peter, c'est un peu son contraire. Il n'est pas moche et gros et con et peureux et lâche mais il est plus proche du mari de la fameuse ménagère que du mannequin qui la fait craquer dans les pages lingerie homme de La Redoute. L'assocation de deux, c'est un festival de piques et finalement de bonne humeur contagieuse. L'alchimie est immédiate entre les deux comédiens et on peut même étendre cela à l'ensemble du casting qui fonctionne vraiment bien. On regrette que certains personnages soient peu exploités mais il ne s'agit que d'un pilote (de 58 minutes quand même !!). 

En bref, White Collar manque d'ambition, pour le moment en tous cas, mais elle possède un capital sympathie très fort et ne peut que faire passer un bon moment à qui tombe dessus. Car oui, l'inconvénient, c'est qu'elle ne fait pas vraiment partie de ces séries que l'on dévore et dont on ne raterait pour rien au monde un épisode. Mais quand on s'ennuie, ça détend assurément !


// Bonus // Un petit trailer, comme d'hab' !