Love Bites [Pilot]
Firsts (Series Premiere) // 2 64o ooo tlsp.
What About ?
?
Who's Who ?
Créée par Cindy Chupack (Sex & The City, Men In Trees). Avec Becki Newton (Ugly Betty) et Greg Grunberg (Felicity, Heroes), et les participations de Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Lindsay Price, Pamela Adlon, Kyle Howard, David Giuntoli...
So What ?
Love Bites est un OTNI (Objet Télévisuel Non Identifié), au destin bouleversé. D'abord prévue pour la rentrée 2010 sur NBC dans la case post-sitcoms du jeudi à 22h, elle a été repoussée une première fois en raison de la grossesse de Becki Newton, l'actrice étant censée incarner une vierge. Alors prévue en mi-saison, toujours dans la même case, la série doit faire face à deux nouveaux rebondissements : la créatrice et productrice doit quitter ses fonctions pour des raisons personnelles et Jordana Spiro, la co-star, est bloquée sur My Boys, la sitcom qui l'a révélée et dont l'annulation n'est toujours pas décidée (elle sera annulée quelques semaines plus tard). Toute l'histoire doit alors être repensée. L'héroïne devient enceinte et mère-porteuse de sa propre soeur et... c'est tout. NBC, sentant le carnage arriver, réduit sa commande d'épisodes passant de 13 à 9 et repousse à nouveau la diffusion à une date indéterminée. J'ai longtemps cru que la série ne serait jamais diffusée, la chaîne ayant un passif en la matière (The Single Tables et Day One notamment). Elle décide finalement de la proposer pendant l'été dans la même case que prévue à l'origine, sauf que Love Bites se retrouve non pas avec des inédits en lead-in mais avec des rediffusions. Le signal est clair : on diffuse la série parce qu'on l'a payée mais on fait tout pour qu'elle ne puisse pas obtenir de saison 2. De toute façon, toute l'équipe créatrive et le casting sont déjà passés à autre chose... A vrai dire, elle aurait à mon avis dû être pensée, dès le départ, comme une série d'été. Elle est donc à sa place, finalement.
Si je n'ai pas donné de synopsis à la série au début de cet article, c'est parce qu'elle n'en a pas vraiment. On peut parler d'anthologie, comme cela se faisait beaucoup il y a 30-40 ans à la télévision américaine, mais ce serait faux. On en est pas loin, certes, mais elle ne répond pas à la définition exacte du genre : "série dont chaque épisode constitue une histoire complète. Il n'y a pas de personnages récurrents et la trame des histoires suit un thème bien spécifique. Seul le narrateur ou la voix du narrateur sont des éléments itératifs de la construction d'une anthologie." Ici, il n'y a pas de narrateur mais bien une héroïne, qui intervient plus ou moins dans les histoires, mais plus que moins quand même; il n'y a pas une vignette par épisode mais trois; et chaque épisode suit bien un thème spécifique mais, dans ce pilote, c'est celui des premières fois et c'est franchement tiré par les cheveux tout en étant... original. On évoque une fausse première fois, un premier vrai orgasme et la presque réalisation d'un "premier" fantasme. Je suis ressorti de cette première collection charmé mais pas totalement convaincu.
On reconnaît d'abord clairement le talent de Cindy Chupack pour traiter des relations amoureuses de façon moderne et rythmée. Cependant, les trois histoires ne se valent pas et la deuxième est franchement moins réussie que les autres. Elle bascule même dans le ridicule à une ou une deux reprises. Mais elle est aussi celle qui met le plus en exergue un des gros problèmes de Love Bites : ce n'est pas une série de network mais une série du câble. Là, elle aurait le loisir d'aller jusqu'au bout des choses, sans se contenter de suggérer. Je pense surtout au godemichet dont on parle, que l'on entend même vibrer mais que l'on ne voit jamais. Et, plus généralement, à chaque fois que la série tentera de parler de sexe, elle ne pourra rien montrer. Imaginer Sex & The City sans les parties de jambes en l'air endiablées de Samantha ! L'histoire qui m'a le plus plu est sans aucun doute celle de la vraie-fausse Jennifer Love Hewitt. C'était un peu trop long à se mettre en place mais franchement amusant. Autres bons points : tous ces acteurs connus ou moins connus que l'on prend plaisir à redécouvrir; une bande-son très actuelle; un (vrai) générique bien sympathique; et des allers-retours aux quatre coins des Etats-Unis, ici entre New York, Los Angeles et San Francisco. J'espère que les prochains épisodes s'aventureront aussi dans des plus petites villes. Outre le concept bancal, le plus gros point négatif est la présence plus que limitée de la délicieuse Becki Newton. Franchement, pour si peu, elle aurait pu tourner alors qu'elle était enceinte et la production n'aurait eu aucun retard ! Entre autres points négatifs, je dirais que le concept même de l'anthologie ne permet pas réellement de s'attacher aux personnages, il faut alors que l'histoire soit vraiment forte ou drôle pour nous tenir en haleine, et ce n'est pas toujours le cas dans ce premier épisode.
Love Bites n'est pas la catastrophe annoncée, elle est même assez sympathique dans la forme et légère comme une brise d'été dans le fond. Je prendrais plaisir à suivre les prochains épisodes, avant qu'elle ne disparaisse aussi vite qu'elle est arrivée !
Eastwick [Pilot]
Pilot // 8 52o ooo tlsp.
What About ?
Joanna, la correspondante locale trop réservée, Kat, l'épouse et mère de famille débordée, et Roxie, l'excentrique artiste, sont trois femmes radicalement différentes vivant dans la très puritaine petite ville d'Eastwick. En raison des potins et autres préjugés, elles ne s'apprécient pas réellement. Il suffit pourtant d'une étrange rencontre et de quelques verres de Martini pour que le trio devienne complice et se découvre quelques talents de magie qu'elles n'avaient jamais soupçonné. Et quand l'ensorcelant Daryl Van Horne s'installe en ville, la situation ne tarde pas à dégénérer... (AlloCiné)
Who's Who ?
Exit Alyssa Milano, Holly Marie Combs et Rose McGowan, les trois pauvres actrices obligées de jouer dans Charmed pour gagner leur vie, bienvenue Rebecca Romijn, Lindsay Price et Jaime Ray Newman, trois autres pauvres actrices obligées de jouer dans Eastwick pour gagner leur vie. La première a goûté ces derniers années à l'univers d'Ugly Betty, où elle tenait le rôle d'un transexuel, la seconde a fait ce qu'elle a pu dans Lipstick Jungle, et la dernière s'est illustrée un peu partout en guest, notamment dans Veronica Mars et Eureka. A leurs cotés, un casting masculin faiblard composé de Paul Gross, censé avoir un charme fou, Jon Bernthal, qui joue très bien les ratés, et Matt Dallas, dont les beaux yeux nous feraient croire n'importe quoi, même qu'il est bon acteur ! En hommage au film des années 80 qui a inspiré la série (lui-même inspiré d'un roman), Veronica Cartwright interprète la vieille folle du village et se prend 30 ans dans la tronche, sans broncher.
So What ?
Soyons clairs : cette série est ridicule. Mais puisque le ridicule ne tue pas, les scénaristes ont quand même tenté de la rendre attractive. Ils ont eu recours à quelque chose qui marche à tous les coups : le sexe ! Eastwick est une série très sexuelle. Je ne veux pas dire par là qu'elle est excitante ou qu'elle parle de sexe cruement mais elle possède un subtext sexuel assez poussé. C'est certainement pour cela d'ailleurs qu'elle est diffusée à 22h et pas à 20h. On aurait pourtant pu croire qu'elle s'adressait à un public relativement jeune mais pas tant que ça. Il faut quand même être resté jeune dans sa tête pour l'apprécier à sa juste valeur. Le mystérieux et calculateur Don Juan qui arrive en ville utilise les trois héroïnes comme un Pimp se servirait de ses putes ! Et puis, entre nous, deux des trois sorcières sont des traînées en puissance. Il y a celle qui ne s'en cache pas et qui se tape même un petit jeune et il y a celle qui le devient lorsqu'elle prend possession de ses pouvoirs. La journaliste sexy se transforme en croqueuse d'homme et tout va tellement vite que l'on peine à y croire, à l'image de l'ensemble du pilote.
La magie a toujours été un thème casse-gueule au cinéma et à la télévision, surtout lorsqu'il s'agit de l'ancrer dans notre réalité, à notre époque. Ca a donné Charmed, bonne à occuper les gamines mais pas plus. Le seul contre-exemple est évidemment Harry Potter mais peut-on vraiment parler de notre réalité dans ce cas précis ? Une réalité alternative disons. Eastwick n'échappe pas à cette impression de grand n'importe quoi, sans doute parce que l'on n'insiste pas assez sur l'ambiance mystérieuse de la ville et sur son passé, les quelques mots de la voix-off ne suffisent pas, et parce qu'en soit, le mélange Girl Power/Sexe/Magie/Drame/Comédie est trop fourre-tout. Les choses se mettent en place très vite, avec une certaine efficacité, on se prend à sourire à une ou deux répliques et/ou situations amusantes. Une sympathie se dégage pour les héroïnes, d'autant que les actrices sont convaincantes dans leurs rôles. Et à la fin du pilote, on a quand même envie de savoir ce qui va se passer par la suite, ce que Daryl mijote notamment. Preuve que ce n'est pas complètement nul, surtout si l'on met met ses neurones de coté pendant quelques minutes.
En bref, Eastwick est une série divertissante et pas trop mal foutue qui doit encore faire ses preuves. Elle ne révolutionnera rien, elle s'arrêtera même certainement rapidement et dans l'indifférence, mais elle vaut mieux que ce que l'on dit. Dommage qu'elle manque d'ambition et que l'ambiance ne soit pas aussi mystérieuse que l'on voudrait nous le faire croire. Elle fait parfois penser à Desperate Housewives mais la version récente, vraiment pas extraordinaire.
Lipstick Jungle [2x 13]
Chapter Twenty : La Vie En Pose (Series Finale) // 4 1oo ooo tlsp.
Hum. Je sais que ça fait très chic les titres d'épisodes en français. Encore faut-il que ça ait un sens. Et là, hormis le jeu de mot évident, ça ne veut rien dire et je ne vois pas le rapport avec l'épisode. Bref. On ne peut pas dire que Lipstick Jungle se termine sur une note positive, comme je l'espérais. C'est un épisode tout à fait à l'image de la série : relativement ennuyeux et sans relief. Les fiançailles de Victory et Joe sont prétexte à réunir Kirby et Nico pour un happy ending bien mérité. Voilà un couple qui m'aura beaucoup plu et ça fait bien longtemps que ça ne m'était plus arrivé de fondre pour un couple fictif. Ca va bien quand on a 12 ans et que l'on trouve que Dawson et Joey sont faits pour être ensemble (j'ai bien dis Dawson et Joey !!!) mais arrivé à un certain âge, on calme ses ardeurs. J'ai retrouvé un peu de mon adolescence avec Nico et Kirby ! En saison 1, leurs scènes étaient surtout torrides. En saison 2, elles étaient tendres et émouvantes, qu'ils soient ensemble ou séparés. Nico était un personnage vraiment très intéressant et c'est la seule chose que je regretterais de la série. Le fait que j'adore Kim Raver a certainement dû jouer dans mon appréciation mais quand même, elle s'est vite révélée être la vraie star du show, faisant beaucoup d'ombre à Brooke Shields et Lindsay Price. Ses dernières intrigues en date n'étaient pas toujours très inspirées mais rien que le fait que ça en soit elle la protagoniste suffisait à faire passer la pilule.
On ne peut malheureusement pas en dire autant de Wendy et Victory. A la base, la relation de Wendy avec son mari était mignonne, assez réaliste et simple. Mais comme à l'écran ce genre d'histoire est ennuyeux, il fallait bien compliquer les choses. Alors Shane est devenu une ordure en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il a fait sa crise, il a foutu le bordel, et il est redevenu tout gentil une fois son caprice assouvi. Au début de l'épisode, il ose quand même dire à Wendy "Non mais si tu veux, je ne pars pas". Maintenant que tu as le nez dans tes valises, c'est peut-être un peu tard pour le proposer non ? Puis tu nous as quand même fait chier pendant 3 épisodes avec ça alors va-t-en ! Et il est parti. Loin des yeux loin du coeur ? On ne le saura jamais. Mis à part ça, les histoires de boulot de Wendy n'ont jamais été intéressantes et sa relation avec sa fille, en revanche, était assez bien retranscrite bien que caricaturale.
Le gros problème de Vic porte un prénom et un nom qui me hérissent le poil : Joe Bennett. Imbuvable dès le pilote, il n'a jamais cessé de l'être, sauf peut-être dans ce dernier épisode où il n'est que gentillesse et sourire. Trop louche pour être honnête. Leur relation n'a jamais cessé de tourner en rond et en 20 épisodes, ça relève de l'exploit ! Il n'y a que quand Vic était avec Rodrigo que j'appréciais un tant soit peu ses storylines. Et ça n'a pas duré longtemps puisque Joe est venu tout gâcher ! Je n'ai guère plus été emballé par les histoires autour de sa maison de coûture, d'autant que le personnage était souvent excessif dans son travail, ça en devenait agaçant.
// Bilan // C'est de manière très kitsch que Lipstick Jungle se termine (une ribambelle d'images "marquantes" de la série sur fond de soupe pop). Souvent comparée à Sex & The City, elle ne lui ressemble en réalité en rien. Des personnages à peine attachants, des histoires déjà vues et revues, une réalisation passe-partout, des interprétes convaincues mais pas convaincantes (Kim Raver mise à part évidemment), des dialogues sans relief et un sens de la subtilité absolument inexistant. C'est une série qui fait passer le temps, "qui se regarde" comme on dit. Elle remplacera avec brio les téléfilms de l'après-midi sur TF1. Mais ça ne va pas au-delà.
Lipstick Jungle [2x 12]
Chapter Nineteen : Lovers' Leaps // 4 2oo ooo tlsp.
Joe Bennet est certainement le personnage de série que j'ai le plus détesté en 2008. Et je crois que Victory arrive en seconde position tant je ne comprends pas son amour pour lui. Vu la manière dont il la traite, c'est surréaliste. Non, en réalité, c'est tout ce qu'il y a de plus réaliste. Les filles ont tendance à s'attacher et à tomber amoureuse des gros connards tandis que les gentils garçons galérent comme pas permis. Une fois de plus, Joe a prouvé qu'il était un monstre d'égoïsme. Bien-sûr, à la fin de l'épisode, son comportement se trouve justifié par des problèmes financiers dont il n'a pas voulu parler à Vic. Perso, ça ne m'a absolument pas convaincu ! Il ne saura jamais être là pour Vic, trop occupé par ses affaires et par sa petite personne. Alors parler de mariage me fait beaucoup rire à partir de ce moment-là. Et la déclaration de Vic face à la mer était plus ridicule que romantique. Le coup du "Will You Marry Me ?" sur la poche intérieure de la veste, c'est pas romantique. C'est juste très con.
Mouais, Natasha Bedingfield n'est pas si jolie. Je l'avais vue en première partie du concert de Justin Timberlake à Bercy et elle m'avait bien plu. Très énergique et de loin, très belle. Me suis laissé avoir par l'ambiance et la distance certainement. En tous cas, j'espère qu'elle n'a pas prévu de se lancer dans une carrière d'actrice car elle est affligeante dans cet épisode malgré son nombre de lignes de dialogues très restreint ! Elle chante Soulmate, promo obligue, et c'est une des rares chansons de son dernier album qui soit pas mal. Le reste, bof bof. Puis les paroles de ce titre collaient bien à la situation toute pourrie entre Wendy et Shane. Tout s'est arrangé. Shane est redevenu un peu plus lui-même, presque par enchantement, et Wendy, grâce aux bons conseils de ses copines, a compris que ce tour était important pour lui et que ce n'était pas la fin du monde s'il partait 4 mois. La série n'ayant pas au-delà du prochain épisode, je me demande comment se serait passé son retour. Il aurait très certainement fait quelques encarts pendant son voyage ou il serait revenu changé, encore plus ambitieux ... On ne saura jamais !
Nico croule sous les intrigues. Toutes sont plus ou moins liées. Les scénaristes ont dû comprendre qu'il valait mieux miser sur elle avant tout. Kirby est toujours dans les parages, avec des scènes déchirantes à la clé à chacune de ses apparitions. Il souffre le petit. Puis il y a le patron de Nico qui est passé à l'attaque, c'estpas trop tôt ! Et puis il y a ce désir d'enfant latent. Puis ce délire en sortant de la salle d'opération, assez marrant et très révélateur. Sans oublier cette petite jeune très ambitieuse qui arrive à Bonfire avec toutes ses idées et qui représente un danger potentiel pour Nico. Là encore, une guerre aurait sûrement eu lieu entre elles si la série avait duré. Je ne regrette pas vraiment de ne pouvoir y assister. Les affaires professionnelles de Nico ne m'ont jamais intéressées et ça ne va pas commencer maintenant !
// Bilan // A un épisode de la fin, je reste très indifférent vis à vis des personnages de Lipstick Jungle et de ce qui leur arrive, à part peut-être tout ce qui concerne Nico. Je voulais aller jusqu'au bout mais je ne suis pas mécontent d'en être bientôt débarrassé, en espérant que le dernier épisode permette à la série de se terminer sur une note positive (qualitativement).
Lipstick Jungle [2x 11]
Chapter Eighteen : Indecent Exposure // 3 7oo ooo tlsp.
Voilà un épisode qui aurait pu être hautement sympathique si on n'avait pas deviné à peu près tout ce qui allait se passer dès les cinq premières minutes. Je dis bien à peu près car j'ai eu quelques -mauvaises- surprises ! A commencer par ma chère et tendre Nico dont la nouvelle lubie est d'avoir un bébé toute seule. Bon, elle n'est pas vraiment sûre de ce qu'elle veut vraiment mais elle se pique à coup d'hormones en attendant. Tout cela est assez étrange mais là où ça devient franchement paniquant, c'est quand elle et son patron se rapprochent dangereusement. Ca a fait un petit moment qu'ils se tournent autour mais avec Kirby au beau milieu du tableau, rien n'était possible entre eux. Maintenant que Kirby est effacé (et il me fait une peine incroyable dès qu'il apparaît à l'écran, la scène de "retrouvailles" est poignante et vraiment bien jouée), ils peuvent joyeusement se sauter dessus ! Je pensais qu'ils allaient le faire dans cet épisode et surprise, il faudra attendre le prochain ! Ni étonné ni déçu par cette storyline qui commence. C'est Lipstick Jungle quoi. On prend toujours les mauvais chemins !
Shane, le mari aimant, charmant et attentionné est devenu en l'espace de deux épisodes un être détestable, agressif et très égoïste. Allez savoir pourquoi ! La crise de la quarantaine sans doute. C'est très agaçant de le voir devenir si détestable. It wasnt' meant to be. La détresse de Wendy est palpable mais elle ne me touche pas vraiment. J'ai toujours un peu de mal avec ce personnage. Deux choses étaient vraiment ratées les concernant : l'apparition éclaire de Natasha Bedingfield qui chante bien mieux qu'elle ne joue, et qui amène la proposition qui va foutre une merde pas possible : que Shane l'accompagne sur sa tournée mondiale de 4 mois ! Youki ! C'est typiquement le genre de truc où il est impossible de prendre parti. Il veut vivre son rêve... oui mais sa famille... elle veut son bonheur... oui mais leur famille... Sale situation dont il est bien difficile de se dépêtrer. En plus, avec son vautour d'agent, il va forcément tromper sa femme ! Pouah, aime pas tout ça. L'autre truc bien raté et qui n'a rien à voir avec la choucroute : le petit Taylor qui voit ses parents se disputer et qui devient, du coup, agressif avec ses camarades d'école. Vive les raccourcies ! Ca va beaucoup trop vite pour être crédible.
Vous savez combien je déteste Joe Bennett. Eh bien ça y est, il est de nouveau le compagnon de Victory ! Et mieux encore : elle compte le demander en mariage ! Wouah mais c'est génial. Faîtes péter le champagne ! Ca promet pour les deux épisodes restants ! Rodrigo était tellement plus intéressant ... Ah oui mais il était moins riche et beaucoup trop simple pour Vic qui cherche toujours les histoires bien compliquées qui font bien souffrir. Idiote ! Bon et puis le coup du "je suis pudique" mais une fois devant l'objectif du photographe, je deviens une petite mannequin en herbe, on l'a déjà vu mille fois. C'est cliché. Mais c'est toujours sympatoche oui.
// Bilan // Episode cliché et prévisible du début à la fin. N'empêche qu'il y a des moments de grâce où c'est bien sympathique.
Lipstick Jungle [2x 1o]
Chapter Seventeen : Bye, Bye Baby // 3 44o ooo tlsp.
"I'm Not Happy Anymore". Depuis que j'ai vu cet épisode (c'est-à-dire 10 minutes), cette phrase résonne en moi. Je n'arrive pas à m'en débarrasser. Ca y est. Nico et Kirby, c'est (re)fini. Ca m'a beaucoup touché je dois dire. S'il y a bien une seule chose que je retiendrais de cette série, c'est la relation passionnelle et souvent passionnante entre ces deux personnages. J'ai aimé les voir évoluer et j'ai aimé les voir se séparer. Du moins, ça m'a ému. "Les histoires d'amour finissent toujours mal en général", comme dirait l'autre ... Alors évidemment, ce qui a amené cette séparation -le bébé de Megan- était une idée mauvaise et saugrenue. Nico est une femme intelligente pourtant. Je ne la croyais pas capable de s'attacher tant à un enfant qui avait toutes les chances de lui être retiré rapidement. Elle s'y est pourtant énormément attaché et les adieux ont forcément été douloureux. Scène très émouvante quand les parents de Megan viennent récupérer Charlie. On peut remercier Kim Raver qui sort toujours la tête haute des sales histoires que les scénaristes peuvent lui réserver. La scène de séparation est également très forte et en même temps très simple, très naturelle, très crédible. C'est peut-être justement ce qui la rend si émouvante. Elle ressemble à ce qui nous est arrivé à tous à un moment. Evidemment, Kirby n'est pas encore totalement du passé. D'ici la fin de la série (3 épisodes encore), ils peuvent encore se remettre ensemble. Et ce serait préfèrable, histoire de donner un peu d'espoir à nos pauvres petits coeurs meurtris.
Parce que Nico n'est pas l'unique héroïne de la série (malheureusement, j'ai envie de dire), il faut bien occuper Vic et Wendy. Pour Vic, les scénaristes ne se sont pas foulés : elle ne fait quasiment rien et tant mieux. Pour Wendy en revanche, c'est quasiment trois storylines pour le prix d'une ! Y'en a-t-il une intéressante dans le lot ? Oui, quand même. C'est celle avec qui sa fille, Maddy, qui m'a plu. La petite grandit, s'intéresse aux garçons et a un peu de mal à vivre tout cela dans l'ombre de sa grande mère, belle et brillante. C'est un peu cliché, c'est pas spécialement bien amené mais ça m'a touché. La scène de discussion entre la mère et la fille était toute simple, sans prétention. Donc assez réussie. En revanche, les deux autres histoires de Wendy sont moins intéressantes. Voilà que Shane joue le grand macho qui a besoin de voir sa femme rester à la maison. Attitude pitoyable et qui sort un peu de nulle part. On passe. On passe aussi les problèmes de Wendy pour mettre son nouveau projet de film sur pied. C'est sans intérêt.
// Bilan // Ce qui est "bien" avec Lipstick Jungle, c'est que l'on ne sait jamais à l'avance si l'on va tomber sur un bon épisode, un épisode moyen ou un mauvais épisode. Cette fois, c'était pas mal. Merci à Kim Raver qui tient le show à bout de bras toute seule depuis le début.
Lipstick Jungle [2x o9]
Chapter Sixteen : Thanksgiving // 3 4oo ooo tlsp.
Au concours de "la vieille retraitée de la télévision la plus laide (après s'être faite tirée de partout)", Mary Tyler Moore gagne haut-la-main ! Encore que Joan Van Ark lui fait une sérieuse concurrence. Qu'est-ce qu'attendent les producteurs de Nip/Tuck pour l'engager ? Je pressens que Brooke Shields finira également comme ça. Elle a déjà commencé le gros oeuvre. En tous cas, j'aime beaucoup la mère de Wendy. Toujours une vacherie bien sentie à balancer. Elle est une des seules à nous faire sourire dans cet épisode absolument catastrophique. On dirait que les producteurs de la série sont allés débaucher des scénaristes de Prison Break tant on a jamais fait pire niveau subtilité. Afin de fêter dignement Thanksgiving, Wendy a décidé d'organiser une belle soirée avec ses amies (qui n'ont apparemment pas de famille). Evidemment, rien ne va se passer comme prévu ...
Il y a d'abord ce cher Shane, le mari de Wendy, qui doit réconforter son agent qui vient de perdre son chien et qui a besoin de quelqu'un pour l'enterrer. C'est presque couillu d'oser une storyline pareille. Ou devrais-je dire un prétexte pareil. Le but, que l'on comprend instantanément, est de se faire rapprocher Shane et cette femme. Ca se voulait drôle et décalé, c'est parfaitement ridicule. Le jeu de Vanessa Marcil n'aidant pas. NBC a voulu profiter de Lipstick Jungle pour recaser ses acteurs de Las Vegas. Il y a aussi James Lesure qui joue le patron de Nico. Comme la série, ses acteurs étaient mauvais. C'était donc une très mauvaise idée. Le dîner ne va pas se passer comme il aurait dû pour Nico. Pourquoi ? Parce que Megan, la maîtresse de son mari, a eu la merveilleuse idée de lui confier son bébé le temps de quelques jours. Voire plus. Ca aurait pu être marrant de voir Nico en maman d'un jour mais c'est malheureusement bien trop cliché. Kirby et elle n'arrivent pas à faire taire le bébé. C'est Shane qui le calme parce qu'il a déjà eu deux enfants bla bla bla ... A chier. Ca aura sûrement attendri la ménagère friande de ce genre d'idioties. Je passerai sur cette scène ridicule où Nico se promène dans un parc et où une passante lui dit combien elle est chanceuse d'avoir un si beau bébé. Le truc qui ne sonne PAS DU TOUT faux ! Pour finir, Victory se remet tant bien que mal de l'affront que lui a fait le vilain Joe en s'occupant d'une grosse dame qui a besoin d'une robe de mariée. On nous sort un piteux discours sur la beauté intérieure qui n'a rien mais vraiment rien à faire là.
// Bilan // Hormis une ou deux répliques, on tient là l'un des plus mauvais épisodes de la série ! Les fêtes, ça ne lui réussit pas. Déjà, l'épisode spécial Halloween était une belle horreur. Rebelote pour Thanksgiving.
Lipstick Jungle [2x o8]
Chapter Fifteen : The Sisterhood of The Traveling Prada // 3 6oo ooo tlsp.
Je dois bien reconnaître à la série une qualité : avoir su rendre au fil du temps le trio amical de la série réussi. Au début, tout semblait forcé, surjoué, vraiment pas naturel. Maintenant, quand les filles sont toutes les trois ensemble, il y a quelquechose de vraiment sympathique qui se dégage. Les scènes où elles s'engueulent sont plus réussies que celles où elles s'amusent mais peu importe. Cette complicité est contagieuse. C'est en partie ce qui a fait le succès de Sex & The City d'ailleurs. Même si les actrices ne s'entendaient pas trop dans la vie d'ailleurs ! Enfin au moins Sarah Jessica Parker et Kim Catrall. Les engueulades entre Miranda et Carrie avaient plus de gueule que celles de Nico et Wendy mais bon, on va pas recommencer à comparer les deux séries. C'est pas du jeu !
Cet épisode avait le grand mérite de sortir les héroïnes de leur New York un peu étouffant pour l'air frais de la campagne. Et j'ai eu l'impression que ce petit endroit du New Jersey ressemblait un peu à mon Capeside de Dawson adoré. Ca m'a fait chaud au coeur. La petite ballade romantico-érotique de Nico et Kirby était délicieuse. C'est fou le temps qu'ils passent à se grimper dessus ces deux-là. Les prises de tête de Wendy étaient un peu moins saoulantes que d'habitude et la gentille déprime de Vic était, comme d'habitude, exagérée, over the top, mais la conclusion m'a bien plu : Joe a prouvé une fois de plus qu'il était une grosse merde. Ce serait bien que Vic s'en rende compte et passe enfin à autre chose. J'aurai dû mal à supporter encore des épisodes et des épisodes centrés sur leur couple maudit. La grosse ombre au tableau qui me tracasse, c'est ce gros nuage autour de Nico et de son boss. On a bien compris que leur relation allait déraper et ça me déplaît fortement, même si ça fait bouger les choses. Elle serait folle de faire du mal à Kirby ! Il est si adorable ...
// Bilan // Troquer New York contre le New Jersey, parler d'amitié et vous obtenez un épisode attachant qui aurait sans doute mérité encore mieux. Mais ça reste Lipstick Jungle ...