Assistance [Pilot Script]
ASSISTANCE
Comédie (Single-Camera) // 22 minutes
Ecrit par Leslye Headland (Terriers, Bachelorette). Basé sur sa pièce de théâtre Assistance. Produit par Will Ferrell. Pour Gary Sanchez Productions, Universal Television & NBC. 34 pages.
Les tribulations de Nora Johnson, l'assistante idéaliste d'un producteur de film excentrique et autoritaire, qu'elle admirait avant de l'avoir rencontré et qui la terrifie aujourd'hui. Avec ses collègues, elle essaye tant bien que mal, jour après jour, de satisfaire ses exigences, quitte à faire passer sa vie personnelle au second plan, au grand dam de sa soeur, avec qui elle vit, et de son petit ami...
Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Don't Trust The B), Zach Cregger (Guys With Kids), Alfred Molina (Monday Mornings, Los Angeles Police Judiciaire), Peter Cambor (The Wedding Band, NCIS Los Angeles), Vinette Robinson (Sherlock)...
Deux étoiles seulement ? Oui. Mais il se pourrait bien que le produit fini en vale trois. Pourquoi ? Parce que c'est typiquement le genre de script un peu faiblard qui peut prendre de l'envergure grâce à sa distribution. J'ai essayé tant bien que mal en le lisant de ne pas imaginer Krysten Ritter dans le rôle principal afin de ne pas être influencé par mon adoration pour son jeu et son timing comique. C'était peine perdue. Je ne voyais que la Bitch de l'appartement 23 évoluer dans ma tête. Et en même temps, si l'héroïne d'Assistance n'est pas aussi manipulatrice et mauvaise que Chloe, elle partage quelques points communs avec elle, qui devraient permettre à l'actrice de délivrer une prestation à peu près équivalente. De la même manière, Alfred Molina est un excellent acteur, je le voyais donc très bien dans le rôle du patron. Lui aussi peut faire des miracles. Quant à Zach Cregger, j'avoue que j'ai un petit faible pour lui depuis Friends With Benefits (qui n'était pas glorieuse) et Guys With Kids (qui l'est encore moins). Bon, pas au point de me faire l'intégrale non plus. Il aura ici plus d'espace pour excercer son talent comique avec sa jolie petite frimousse étant donné qu'il y a finalement assez peu de personnages. Quant à Peter Cambor et Vinette Robinson, je les connais mal mais ils n'ont de toute façon pas hérité de ce que ce pilote a de mieux à offrir.
En fait, l'épisode est rythmé et prenant dès lors que l'on se trouve au bureau avec Nora et ses collègues. Toutes les répliques ne sont pas bonnes, mais l'ensemble fonctionne plutôt bien. En revanche, lorsque l'héroïne rentre chez elle, et même si son boulot ne la quitte jamais vraiment, on s'ennuie un peu. On se retrouve dans un schéma très classique où Nora passe pour une sale égoïste face à sa soeur, son copain et sa mère, parce qu'elle est en retard, ou parce qu'elle a oublié de faire un truc super important qu'ils lui avaient demandé, ou parce qu'elle passe son temps sur son portable au lieu de les regarder dans les yeux... Un festival de reproches qui deviennent déjà lourds dès le pilote. Je n'ose imaginer ce que ça va donner par la suite. Il va toujours falloir trouver un moyen d'intégrer ces personnages dans les épisodes. J'aurais nettement préféré que l'on se concentre sur sa vie de bureau, avec éventuellement quelques incursions de temps en temps dans sa vie perso. D'un autre côté, cela permet de souffler un peu aussi car le stress ressenti par Nora est communicatif. On étouffe par moment. Tout va tellement vite...
Je crois qu'Assistance est une fausse bonne idée en fait. Mettre en lumière les petites mains qui galèrent chaque jour pour répondre aux exigences de leur patron, c'est intéressant à la base. Mais ce que la scénariste de ce projet en a fait est presque trop terre à terre, pas assez excentrique, pour que l'on puisse prendre du recul et vraiment se marrer face à ce qui se passe. Cela rappelera à beaucoup de téléspectateurs leur quotidien, mais sans parvenir à le rendre plus supportable. Reste que la distribution est excellente...
Don't Trust The B---- In Apartment 23 [Saison 1]
Saison 1, 7 épisodes // 5 710 000 tlsp. en moyenne
J'aurais bien accordé quatre étoiles à la première saison de Don't Trust The B---- car aucune autre comédie cette saison ne m'a fait autant rire qu'elle et ne m'a autant enthousiasmé (même si Suburgatory, 2 Broke Girls, Modern Family, Cougar Town, Parks And Recreation, Happy Endings et quelques autres se sont bien voire très bien débrouillées). Son pilote était PARFAIT (souvenez-vous). La suite a réussi l'exploit d'être d'aussi bonne facture semaine après semaine. Oui mais voilà : les 13 épisodes prévus et tournés n'ont pas tous été diffusés du fait du lancement très tardif de la série. On en a donc vu 7, qui ne correspondent pas à l'ordre de production (en détails, on a eu droit au pilote puis aux épisodes 2, 9, 4, 3, 7 et 10). On peut supposer qu'ABC a choisi les meilleurs et a gardé les moins bons pour la saison 2, mélangés aux nouveaux tournés. Bref, cette saison courte et tronquée est une mise en bouche extrêmement savoureuse mais Don't Trust The B---- doit encore prouver qu'elle peut tenir la route sur une saison complète (si toutefois ses audiences le lui permettent...).
Associer deux opposés et les faire cohabiter, c'est vieux comme la télévision. June et Chloe, que l'on pourrait facilement taxer de gentille et de méchante, ne font jamais rien comme tout le monde et les auteurs se sont creusé la tête pour les mettre dans des positions originales, souvent inédites et surtout osées. Dès le second épisode par exemple, Chloe embarque June pour un rendez-vous galant avec... son père ! Chose que Chloe ne découvre bien évidemment qu'après avoir couché avec lui. Et à chaque épisode, c'est un festival ! Je me souviens aussi de cette scène où Chloe tombe sur June en train de se masturber dans son bain et décide du coup qu'il est temps pour elle de trouver un sex friend pour satisfaire ses désirs. Ou encore de l'intrigue de l'enfant adopté, qui se transforme rapidement en secrétaire esclave. Ce n'est tout de même pas commun ce genre d'histoires dans une comédie de network, surtout que les dialogues qui vont avec sont dans le même esprit : audacieux. Don't Trust The B---- s'inscrit parfaitement dans cette évolution dont on a pas fini de parler des comédies de network, poussées dans leurs derniers retranchements par celles du câble. Elles sont obligées de dépasser certaines limites établies depuis la nuit des temps pour ne pas creuser un trop grand écart. Parfois, on verse dans la vulgarité facile mais ce n'est pas le cas ici. Malgré les thèmes abordés et certaines blagues qui frôlent le mauvais goût, la série reste classe. Il faut dire aussi qu'elle est très cynique, ce qui lui donne une profondeur insoupçonnée. Les actrices sont excellentes et viennent parfaire un travail d'écriture déjà irréprochable. Et je tiens à mettre Dreama Walker sur un pied d'égalité avec Krysten Ritten. Il serait facile, vu la nature du personnage de cette dernière, de ne retenir que sa prestation. Et ce serait profondément injuste pour la première, qui parvient à ne pas rendre June irritante de naïveté. Le duo fonctionne à merveille et on se régale au moins autant qu'elles.
La série pourrait presque fonctionner sans James Van Der Beek dans le rôle de James Van Der Beek. Mais il est la cerise sur le gâteau et, personnellement, je guette chacune de ses apparitions avec avidité. Cela permet d'aller encore plus loin dans le cynisme en exploitant le thème des acteurs has been avec beaucoup de second degré et certainement une pointe de réalisme. En cela, les venues de Kevin Sorbo puis de Dean Cain, respectivement connus pour avoir incarner Hercule et Clark Kent, étaient amusantes, bien qu'anecdotiques. La porte est grande ouverte pour que plein d'autres guests viennent se frotter à Dawson et c'est d'ailleurs déjà prévu en saison 2 avec Mark-Paul Gosselaar, Frankie Muniz... et Busy Phillipps ! En espérant que ce soit la première d'une longue liste d'anciens de Dawson. Il ne faut toutefois pas que cela devienne le "James Van Der Beek show", déjà qu'on a un peu l'impression parfois qu'il a son spin-off à l'intérieur même de la série malgré les efforts des auteurs pour l'intégrer au reste de la bande. La storyline au long cours Dancing With The Stars, que l'on ne peut pas vraiment qualifier de parodique, est très ingénieuse, d'autant que les deux programmes sont sur ABC. James Van Der Beek n'est donc pas le seul à faire preuve de second degré... Je suis assez impatient que l'assistant de James prenne un rôle plus important car ses quelques répliques en saison 1 étaient très drôles. Les autres personnages se font inévitablement écraser par le trio principal et on ne peut pas dire pour le moment que les auteurs fassent en sorte d'éviter ça : ils tournent tous en rond que ce soit le voisin pervers, la voisine groupie et le collègue de boulot de June, dont les blagues tombent souvent à plat. Il ne faut pas nécessairement s'en débarrasser mais juste s'en servir mieux.
// Bilan // Ne faites pas confiance à la salo** qui habite à l'appartement 23 mais ayez confiance en moi : cette comédie est hilarante, l'une des meilleures du moment, et l'essayer c'est l'adopter ! Alors foncez !
Don't Trust The B----- In Apartment 23 [Pilot]
Pilot // Diffusion le 11 Avril
What ?
June, une jeune fille gentille et honnête tout droit débarquée de sa campagne natale, doit, contre son gré, emménager à New York avec Chloé, qui se trouve être son parfait opposé : une fêtarde invétérée, sans morale et diablement sexy, dont le meilleur-ami n'est autre que... James Van Der Beek, l'ancienne star de "Dawson", particulièrement imbu de sa personne. Pour couronner le tout, leur voisin est un pervers qui ne cesse de les mater ! Le pire dans tout ça, c'est que Chloé est bien décidée à faire de la vie de June un enfer...
Who ?
Créée par David Hemingson (How I Met Your Mother, Kitchen Confidential). Réalisé par Jason Winer (Modern Family). Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Veronica Mars), Dreama Walker (The Good Wife), James Van Der Beek (Dawson), Liza Lapira (Traffic Light, Dollhouse)...
So What ?
AB(itch)C a encore frappé ! Après les insolentes texannes de GCB (qui me ravissent toujours autant quatre épisodes plus tard), c'est au tour de Don't Trust The B---- In Apartment 23 de faire ses débuts bien tardifs sur la chaîne de l'alphabet. Détail "amusant" : ce sont les deux séries d'ABC qui ont eu les meilleurs retours des publics test lors de la saison des pilotes l'an dernier ! Je ne suis pas étonné le moins du monde. En revanche, je suis plus suspicieux sur la stratégie qui consiste à les lancer en fin de saison. Certes, il est plus facile d'en faire la promotion à cette période alors qu'à la rentrée il y a tellement de nouveautés que le public s'y perd. Mais on voit bien avec GCB qu'ABC n'a pas franchement fait exploser le budget pub ! Il ne restait peut-être plus de sous. Même sanction pour DTTB (pour les intimes) ?
Ainsi, la première chose à retenir de ce premier épisode très très efficace, c'est que "Le Beek c'est chic" dixit Chloé. On ne peut la contredire : James Van Der Beek est juste excellent ici et il joue à la perfection une version très exagérée de lui-même. Grâce à ses vidéos Funny Or Die, l'acteur avait su casser son image du gentil et rêveur Dawson et Apartment 23 lui donne l'opportunité de le faire à plus grande échelle auprès d'un public plus large. En tant que fan invétéré de la série pour ados, je n'étais que joie et excitation à chacune de ses apparitions, d'autant que les réfèrences à Dawson étaient nombreuses. Preuve qu'elle a marqué toute une génération (les autres risquent par contre de se sentir exclus). L'ensemble du casting est très solide : Krysten Ritter a la bitch attitude dans les veines et ses répliques sont toutes excellentes; je connais moins Dreama Walker et j'étais même assez étonné qu'on la choisisse pour jouer une fille "bien" tant son visage respire la perversion (et le plastique) mais elle s'avère parfaite elle aussi, d'autant que June ne se laisse pas faire, bien au contraire. Et si la pire des garces n'était pas celle que l'on croit ? Je vois bien un retournement de situation de ce type en cours de route. A force de se faire malmener, elle pourrait devenir le bourreau. Une perspective très excitante... Il va de toute façon falloir que la série évolue à un moment donné car le format actuel, aussi efficace soit-il, ne peut pas tenir trois saisons comme ça sans lasser.
Le pilote de Don't Trust The B---- ne se contente pas de laisser entrevoir du potentiel : il l'exploite à fond ! Les auteurs et les acteurs ont tout donné (et le réalisateur, qui avait déjà inauguré Modern Family, s'en sort comme un chef). Certaines répliques sont franchement osées (une histoire de concombre notamment...). Cette comédie n'a que des atouts. Elle mérite assurément un joli succès !
What Chance ?
Je crains que Don't Trust The B---- ne soit pas plus compatible avec Modern Family que Cougar Town et Happy Endings. Elle n'est pas assez familiale. En revanche, elle a toutes les chances de cartonner sur les 18/34 ans ! ABC devrait vraiment envisager de lancer un deuxième carré comédie s'adressant à cette cible. Oui mais où le proposer ? Il n'y a pas la place... Etant donné que la série de Courteney Cox a toutes les chances d'être annulée, un duo avec Happy Endings quelque part dans la semaine serait déjà pas si mal...
How ?
[Saison 2011/2012 - Comédies] 2- Apartment 23
What ?
June, une jeune fille honnête et optimiste venant de la campagne doit, contre son gré, emménager avec Chloé, qui se trouve être son parfait opposé: une fêtarde invétérée, sans morale et diablement sexy. Son meilleur-ami n'est autre que... James Van Der Beek, l'acteur ancienne star de "Dawson", particulièrement imbu de sa personne. Pour couronner le tout, le voisin est un ado prépubère pervers !
Who ?
Créée par David Hemingson (How I Met Your Mother, Kitchen Confidential). Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Veronica Mars), Dreama Walker (The Good Wife), James Van Der Beek (Dawson)...
Where ?
ABC.
When ?
A la mi-saison, possiblement le mardi à 21h en duo avec Cougar Town.
Why ?
Parce que James Van Der Beek est enfin de retour et dans un rôle qui devrait lui aller comme un gant (et les réfèrences à Dawson risquent de pleuvoir) ! Parce que Krysten Ritter est assez géniale dans son genre et qu'elle fera une "bitch" parfaite. Parce que les premières critiques sont très positives. Parce que le réalisateur du pilote de Modern Family, Jason Winer, est aux commandes.
Why Not ?
Parce que je n'imagine pas Dreama Walker autrement que comme une garce. Parce qu'il y a assez peu de personnages principaux. Il ne faudrait pas tourner en rond au bout de cinq épisodes. Parce que les chances de survie de la série sont quasi-nulles.
How ?
What About You ?
Love Bites [Pilot]
Firsts (Series Premiere) // 2 64o ooo tlsp.
What About ?
?
Who's Who ?
Créée par Cindy Chupack (Sex & The City, Men In Trees). Avec Becki Newton (Ugly Betty) et Greg Grunberg (Felicity, Heroes), et les participations de Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Lindsay Price, Pamela Adlon, Kyle Howard, David Giuntoli...
So What ?
Love Bites est un OTNI (Objet Télévisuel Non Identifié), au destin bouleversé. D'abord prévue pour la rentrée 2010 sur NBC dans la case post-sitcoms du jeudi à 22h, elle a été repoussée une première fois en raison de la grossesse de Becki Newton, l'actrice étant censée incarner une vierge. Alors prévue en mi-saison, toujours dans la même case, la série doit faire face à deux nouveaux rebondissements : la créatrice et productrice doit quitter ses fonctions pour des raisons personnelles et Jordana Spiro, la co-star, est bloquée sur My Boys, la sitcom qui l'a révélée et dont l'annulation n'est toujours pas décidée (elle sera annulée quelques semaines plus tard). Toute l'histoire doit alors être repensée. L'héroïne devient enceinte et mère-porteuse de sa propre soeur et... c'est tout. NBC, sentant le carnage arriver, réduit sa commande d'épisodes passant de 13 à 9 et repousse à nouveau la diffusion à une date indéterminée. J'ai longtemps cru que la série ne serait jamais diffusée, la chaîne ayant un passif en la matière (The Single Tables et Day One notamment). Elle décide finalement de la proposer pendant l'été dans la même case que prévue à l'origine, sauf que Love Bites se retrouve non pas avec des inédits en lead-in mais avec des rediffusions. Le signal est clair : on diffuse la série parce qu'on l'a payée mais on fait tout pour qu'elle ne puisse pas obtenir de saison 2. De toute façon, toute l'équipe créatrive et le casting sont déjà passés à autre chose... A vrai dire, elle aurait à mon avis dû être pensée, dès le départ, comme une série d'été. Elle est donc à sa place, finalement.
Si je n'ai pas donné de synopsis à la série au début de cet article, c'est parce qu'elle n'en a pas vraiment. On peut parler d'anthologie, comme cela se faisait beaucoup il y a 30-40 ans à la télévision américaine, mais ce serait faux. On en est pas loin, certes, mais elle ne répond pas à la définition exacte du genre : "série dont chaque épisode constitue une histoire complète. Il n'y a pas de personnages récurrents et la trame des histoires suit un thème bien spécifique. Seul le narrateur ou la voix du narrateur sont des éléments itératifs de la construction d'une anthologie." Ici, il n'y a pas de narrateur mais bien une héroïne, qui intervient plus ou moins dans les histoires, mais plus que moins quand même; il n'y a pas une vignette par épisode mais trois; et chaque épisode suit bien un thème spécifique mais, dans ce pilote, c'est celui des premières fois et c'est franchement tiré par les cheveux tout en étant... original. On évoque une fausse première fois, un premier vrai orgasme et la presque réalisation d'un "premier" fantasme. Je suis ressorti de cette première collection charmé mais pas totalement convaincu.
On reconnaît d'abord clairement le talent de Cindy Chupack pour traiter des relations amoureuses de façon moderne et rythmée. Cependant, les trois histoires ne se valent pas et la deuxième est franchement moins réussie que les autres. Elle bascule même dans le ridicule à une ou une deux reprises. Mais elle est aussi celle qui met le plus en exergue un des gros problèmes de Love Bites : ce n'est pas une série de network mais une série du câble. Là, elle aurait le loisir d'aller jusqu'au bout des choses, sans se contenter de suggérer. Je pense surtout au godemichet dont on parle, que l'on entend même vibrer mais que l'on ne voit jamais. Et, plus généralement, à chaque fois que la série tentera de parler de sexe, elle ne pourra rien montrer. Imaginer Sex & The City sans les parties de jambes en l'air endiablées de Samantha ! L'histoire qui m'a le plus plu est sans aucun doute celle de la vraie-fausse Jennifer Love Hewitt. C'était un peu trop long à se mettre en place mais franchement amusant. Autres bons points : tous ces acteurs connus ou moins connus que l'on prend plaisir à redécouvrir; une bande-son très actuelle; un (vrai) générique bien sympathique; et des allers-retours aux quatre coins des Etats-Unis, ici entre New York, Los Angeles et San Francisco. J'espère que les prochains épisodes s'aventureront aussi dans des plus petites villes. Outre le concept bancal, le plus gros point négatif est la présence plus que limitée de la délicieuse Becki Newton. Franchement, pour si peu, elle aurait pu tourner alors qu'elle était enceinte et la production n'aurait eu aucun retard ! Entre autres points négatifs, je dirais que le concept même de l'anthologie ne permet pas réellement de s'attacher aux personnages, il faut alors que l'histoire soit vraiment forte ou drôle pour nous tenir en haleine, et ce n'est pas toujours le cas dans ce premier épisode.
Love Bites n'est pas la catastrophe annoncée, elle est même assez sympathique dans la forme et légère comme une brise d'été dans le fond. Je prendrais plaisir à suivre les prochains épisodes, avant qu'elle ne disparaisse aussi vite qu'elle est arrivée !
Breaking Bad [2x 13]
ABQ (Season Finale) //
Je suis sous le choc. Breaking Bad a joué avec nos nerfs pendant toute la saison. Elle est allée très loin dans le glauque, la crasse, la tristesse, l'horreur. Elle nous a captivé comme rarement une série a réussi à nous captiver. Elle a transformé ses faiblesses en forces et fait de sa lenteur son plus bel atout. Elle a creusé ses personnages jusqu'à l'os. Elle nous a fait vibrer au rythme des pulsations du coeur de Walt. Elle nous a rendu coupable de complicité pour mythomanie maladive. Et elle finit de nous achever sur un cliffhanger plus surprenant que haletant. Dieu que cette série est belle.
Je serai incapable de faire le moindre reproche à ce Season Finale tant il est bien pensé, tant il est étonnant et tant il est superbe visuellement. Les scénaristes ont pourtant pris des risques mais ils s'en sortent avec brio. Mais avant de parler du cliffhanger, celui par qui le scandale arrive, j'aimerais parler de tous les événements qui rythment l'épisode. La mort de Jane est traitée dans les premières minutes avec une sobriété extrême. Son père, Don, reste stoïque, même lorsqu'il croise le regard coupable et désespéré de Jesse. Il faudra attendre les dernières minutes pour qu'il flanche. Fatalement. La réaction de Jesse est beaucoup plus vive, passionnée et forcément bouleversante. Lorsque Walter vient le chercher dans son repère de drogués, qu'il l'appelle "Son" puis que Jesse éclate en sanglots, c'est terriblement douloureux, même pour les téléspectateurs que nous sommes. Je pense que de découvrir le corps mort de Jane a été un électrochoc pour Jesse et qu'il ne retouchera pas à la drogue, du moins pas dans l'immédiat. La saison 3 risque de nous présenter un Jesse plus fort, plus adulte mais pas forcément plus raisonnable. Ses excès seront sans doute d'un autre ordre... Aaron Paul a été parfait de bout en bout. Je ne lui aurais pas imaginé autant de talent lors de nos brèves rencontres dans Big Love.
Mais qui aurait pu imaginer que le père barjo de Malcolm serait capable d'interpréter un dealer mythomane et cancéreux avec autant de prestance, de précision et de profondeur ? Bryan Cranston est en fait un grand acteur et le prochain Emmy Award du meilleur acteur doit lui être décerné. C'est définitif. Il y a tant à dire sur sa prestation lors de ce dernier épisode... Son face à face final avec Skyler est d'une incroyable maîtrise, de son coté comme de celui d'Anna Gunn. On ressent la terrible tension qui règne comme si nous étions dans la pièce. Ce moment de vérité, on l'a attendu avec impatience et il est arrivé, et il ne nous a pas déçu. Je ne m'attendais pas à le retrouver là, déjà. Le fait que Walter ait évoqué ses deux portables alors qu'il était sur la table d'opération dans un état second bouleverse tout le chemin parcouru depuis quelques semaines par le couple. Skyler a mené sa petite enquête et elle a découvert tous les mensonges : pas d'argent de la part de Gretchen et Elliott, pas de voyage de 4 jours chez la mère de Walt... Elle ne sait toujours pas le principal et pourtant, il était sur le point de le lui révéler. Je pense que pour la reconquérir, ce qu'il essayera forcément, il lui faudra tout raconter dans le moindre détail. S'il lui avait dit à ce moment-là, elle serait partie quand même. S'il le fait plus tard, selon les circonstances, il y a moyen qu'elle l'accepte. Surtout si elle entre dans les magouilles de son patron. Ce n'est pas aussi grave que le trafic de Walt mais c'est suffisant pour ne pas avoir de leçon à donner. Le cancer semble de plus en plus lointain mais on n'est pas à l'abri d'une rechute.
J'ai aimé toute l'ironie contenue dans certaines scènes, comme celle où Walter Jr, enfin Flynn, évoque son père en termes plus qu'élogieux, ou encore celle où Hank pense qu'Heisenberg n'est pas mort tout en collectant des fonds pour sauver Walt, enfin Heisenberg. En revanche, je n'ai pas complètement saisi quel but Gus souhaite atteindre en approchant le département de la DEA et Hank. D'ailleurs, savait-il que Walt était le beau-frère de Hank ou l'a-t-il découvert en venant là, par hasard ? Je pense qu'il savait. Je pense... Le personnage de Gus sera sans doute très important en saison 3, au même titre que Saul et son "nettoyeur" qui ne peuvent qu'aider notre équipe de bras cassés.
Venons-en donc au cliffhanger, que certains qualifient d'"escroquerie" et j'avoue d'ailleurs que ça a été ma toute première pensée. Puis j'y ai réfléchi et j'ai trouvé ça brillantissime. Les scénaristes ont choisi de mettre en scène le fameux principe de l'effet papillon où chaque battement d'aile compte. Ici, il s'agit des ailes de deux avions qui se percutent en plein ciel, juste au-dessus d'Albuquerque et plus précisément juste au-dessus de la maison de Walt. Il faut bien évidemment voir là une allégorie de tout le mal qu'a pu faire notre héros depuis qu'il a décidé de se lancer dans le trafic de drogue. Sa vie explose, comme ces avions. Si ça n'avait été que cela, j'aurai trouvé ça légèrement tiré par les cheveux et un peu hors-sujet pour une fin de saison. Mais là où les scénaristes sont très forts, c'est que le premier responsable de ce crash n'est autre que Don, le père de Jane ! Il est apparemment aguilleur du ciel et il a repris le travail trop tôt. Mais cela ne serait pas arrivé si Walt avait sauvé Jane lorsqu'il le pouvait. L'effet papillon donc. Je trouve ça splendide. En plus, après quelques recherches et la lecture d'une interview passionnante de Vince Gilligan, le créateur de la série, j'ai appris qu'en assemblant tous les titres des épisodes qui contenaient des élements de flashforwards, on obtenait la phrase très significative : "Seven Thirty-Seven Down Over ABQ". It all makes sense ! Tout était donc pensé depuis le début de la saison. Alors bien évidemment, ces éléments de flashforwards nous ont fait élaborer dans nos têtes mille théories, forcément très éloignées de la vérité, et cela pourrait passer pour un foutage de gueule au final. Je ne le ressens pas du tout comme ça. Je ne trouve pas cette fin frustrante, bien au contraire, et je ne trouve pas non plus qu'elle soit décevante. J'imagine que les deux corps retrouvés dans le jardin de Walt ne sont que des inconnus, passagers des avions. Je tire mon chapeau à l'équipe de la série, tant pour cette surprise finale que pour l'ensemble de la saison.
// Bilan // S'il y a tant de choses à dire sur ce final, ce n'est pas un hasard. Il est d'une richesse incroyable, tant scénaristiquement que visuellement. Les acteurs sont une fois de plus au top et les scénaristes se sont surpassés pour offrir tension, suspense, surprise et émotion. Un grand moment de télévision que ce final, au même titre que trois autes épisodes extrêmements marquants de cette deuxième saison : "Grilled", "Down" et "4 Days Out". Breaking Bad est magistrale.
Breaking Bad [2x 12]
Phoenix //
Un avant-dernier épisode intense, as usual, et éprouvant, as usual. Le début était attendu, sans grandes surprises. Walt a réussi à ramener la meth à temps et récupérer sa grosse somme d'argent également, mais il a raté de peu la naissance de sa fille. Je m'attendais à une réaction plus vive de Skylar mais j'imagine que le bonheur d'être à nouveau mère l'a emporté sur la rancoeur. Et puis, si elle se fie aux mensonges de son mari, que pouvait-il bien faire ? Ce n'est pas de sa faute... Walt a passé, as usual, 90% de son temps à mentir à sa femme, à son fils, à Hank et à Mary. A ce niveau-là, c'est de l'art ! Il manie le mensonge comme personne. J'ai trouvé très fûté de se servir du site créé par Walt Jr. pour transférer l'argent que Walt a "durement gagné". Better Call Saul ! Il faut reconnaître que ce mec a un certain talent pour l'arnaque. Le fameux site existe vraiment d'ailleurs (ICI) et vous renvoie directement vers un site de dons pour les malades du cancer. Une belle idée, et de Walter White Jr. et des producteurs.
Breaking Bad devrait vraiment être montrée dans les écoles. Je ne vois pas quelle série actuellement pourrait aussi bien montrer les ravages de la drogue et dissuader ceux qui seraient tentés d'essayer. La mort de Jane était extrêmement choquante. Son overdose arrive à point nommé, et c'est sans doute un peu facile scénaristiquement, mais c'est tellement bien mis en scène... Serait-elle morte si Walter avait bougé le petit doigt ? Sans doute. Elle était mal barrée. Mais le fait qu'il n'ait rien fait était évidemment intéressant. Walt est définitivement passé de l'autre coté de la barrière. En revanche, il a montré, pour la première fois peut-être, une certaine affection pour Jesse. Il est venu l'aider, après avoir discuté sans le savoir avec le père de Jane. Une scène très intense d'ailleurs, et qui résonne de façon terrible une fois l'épisode terminé. Il a parlé de Jesse comme d'un neveu, un membre à part-entière de sa famille. C'est dans ces moments-là que je me dis que tout n'est pas perdu pour Walt. Il a encore un coeur.
J'ignore ce qu'il va se passer maintenant dans le Season Finale. On en est arrivé à un point où de nombreuses intrigues sont terminées. Skylar a accouché, Jesse a perdu Jane et puis Hank et Mary sont momentanément en retrait (ce qui est dommage mais compréhensible). Jesse va devoir mener un dur combat pour rester sobre, et Walt va sans doute l'aider, mais à quoi servirait un Jesse sobre ? Un nouveau rebondissement devrait bousculer l'odre établi mais je n'ai strictement aucune piste. Et je sens que les images de destruction chez Walter ne sont pas extraites du Season Finale...
// Bilan // Sans doute pas le meilleur épisode de la saison mais le niveau reste tellement haut... On ne dirait pas comme ça mais Breaking Bad est une série extrêmement addictive.
Breaking Bad [2x 11]
Mandala //
A deux épisodes de la fin de la saison 2, je m'attendais à autre chose, peut-être à des intrigues plus intenses. Puis les images inaugurales de l'épisode précédent, si elles correspondent bien au Season Finale, semblent résulter d'événements presque apocalyptiques à l'échelle de la série et je ne les vois pas venir pour le moment... Tout peut basculer rapidement dans l'horreur. La scène inaugurale de cet épisode est particulièrement choquante. Un enfant qui tue ainsi de sang froid, c'est quelque chose que l'on voit rarement déjà et quand bien même, c'est terrible. J'ai cependant eu le sentiment qu'impliquer un enfant comme cela était juste une manière de rendre cette scène "différente". Tuer un dealer, c'est quelque chose de "courant", que l'on a déjà vu mille fois ici ou ailleurs. Mais un dealer tué par un enfant, c'était une première pour moi et pour vous sans doute aussi. En tous cas, cette mort, puisqu'il s'agit de celle d'un des dealers de Jesse, chamboule les plans du duo, surtout ceux de Walt puisque Jesse n'en a pas vraiment. Il faut absolument établir un nouveau partenariat et l'hilarant Saul met Walt sur une piste. Je me suis fait avoir : je n'ai pas imaginé une seule seconde que le dealer pouvait être le manager (qui n'en était pas un d'ailleurs) du fast-food. Si encore j'avais reconnu l'excellent Giancarlo Esposito, peut-être, mais même pas ! Il était méconnaissable. C'est donc sans doute de ce coté-là que les choses vont gravement dégénérées...
Walt est toujours aussi détestable, dans son comportement avec Jesse notamment. Finalement, il l'utilise comme une marionnette mais il n'a aucune compassion et aucune affection pour lui. Alors que Jesse en a (un peu) pour lui. Et au-delà de ça, si, comme c'est sous-entendu, Walt préfère vendre sa drogue qu'assister à l'accouchement de sa femme, c'est qu'il est définitivement passé du coté obscur de la force. En parlant de Skylar, j'avoue que je ne comprenais pas au début où les scénaristes voulaient en venir mais tout devient plus clair à la fin de l'épisode : face à son patron qui magouille, elle décide, après hésitations, de rester à ses cotés et donc quelque part de cautionner ses actes frauduleux. Si elle apprenait ce que fait Walt pour elle et sa famille, et beaucoup pour lui-même aussi, réagirait-elle de la même façon ? C'est moins sûr. D'autant que ce patron semble lui plaire -magnifique Happy Birthday Mr President !- tandis que Walt, de par son comportement, lui plaît de moins en moins.
Je ne comprends pas bien quel a été le déclic de Jane pour replonger dans la drogue. Elle se lève un matin et se jette sur je ne sais quelle drogue. Je pensais qu'elle aurait un peu plus de réticence, qu'elle lutterait, mais même pas. La scène où elle ramène des seringues et pique Jesse était absolument hallucinante et glauquissime. Enfin pour moi en tous cas qui ait horreur de ce genre de choses. Ca me fait peur. Le planage intégral de Jesse était bien retranscrit visuellement. Ca faisait un peu kitsch mais je suppose que c'était voulu. Ca passait bien. Je crois de plus en plus à ma petite théorie : Jane est l'un des deux corps morts dans le jardin de Walt.
// Bilan // Du glauque comme s'il en pleuvait. Breaking Bad n'est pas qu'une série intense, c'est aussi une série éprouvante. On ne ressort jamais vraiment indemne d'un de ses épidodes.
Breaking Bad [2x 1o]
Over //
J'allais dire "un épisode brillant comme d'habitude" mais on aurait tort de considérer l'excellence de Breaking Bad comme une chose acquise et définitive. Bien des séries brillantes ont soudainement déçu. Alors tant que Breaking Bad sera aussi bonne, je le crierai haut et fort ! Il faut déjà à tous prix parler de la scène d'introduction. On reprend certaines images diffusées en préambule en début de saison et on en ajoute d'autres complètement effrayantes : deux corps sont emballés dans des sacs mortuaires. A qui appartiennent-ils ? On pense bien-sûr tout de suite à Walter et Jesse, nos deux héros. Mais c'est impossible. Ou alors ces images proviennent du tout dernière épisode de la série qui n'est vraisemblablement pas pour tout de suite. Je ne sais pas pourquoi, mon intuition me dit qu'un de ces deux corps appartient à Jane, la petite-amie de Jesse. Je lui vois bien une fin tragique. Pour l'autre corps, je sèche. Quelqu'un proche de Walt pour équilibrer j'imagine. Son fils ? Non, ils n'oseraient pas ! Quoique... Ca fait en tous cas son petit effet !
Il est difficile de parler de cet épisode car il est très introspectif pour les personnages, particulièrement pour Walt, et donc pas forcément rempli d'action. Il faut même bien avouer qu'on baille parfois un petit peu, tant le rythme est lent. C'est une des marques de fabrique de la série en même temps cette lenteur et ça lui réussit 90% du temps. La petite fête organisée par Skyler en l'honneur de Walt à l'occasion de sa rémission aurait dû être un moment de joie mais elle se transforme rapidement en un moment extrêmement pénible et éprouvant pour tout le monde. Si Jesse a la drogue pour noyer son chagrin, Walt a l'alcool. Et nul n'ignore que l'alcool fait souvent bien des ravages. Son attitude envers Hank et surtout envers son fils est à gerber, ce dernier ne s'est d'ailleurs pas privé de le faire -gerber- et le moment où Skyler parle de de la généreuse prétendue donation de Gretchen et Elliott fait tout basculer dans la tête de Walt. C'est là qu'il se rend compte qu'il ne mérite pas le cadeau que la vie vient de lui offrir : il ne mérite plus de vivre. Il va quand même essayer de reprendre sa vie en main se rendant compte de son énième bêtise mais il est déjà trop tard. Il a changé et les choses ne redeviendront jamais comme avant. D'ailleurs, au fond, il n'en a pas envie. Ses divers travaux manuels pour s'occuper n'y pourront rien : il est devenu Heisenberg. "Stay Out Of My Territory". Je ne le dis plus assez : Bryan Cranston est un acteur formidable et à de nombreuses reprises dans cet épisode, il m'a vraiment fait flipper. Ce regard si profond, si haineux et si malsain, c'est quelque chose !
L'introspection se fait plus légère pour Jesse. Il continue de passer du bon temps avec sa belle et se découvre même un certain talent culinaire. Il s'ouvre à elle comme jamais il ne s'est ouvert avec qui que ce soit et lui montre ses dessins, très représentatifs de l'enfant qu'il est resté malgré les années et malgré la drogue. C'est extrêmement touchant. Il se sent même prêt à affronter le père de Jane mais elle, en revanche, n'est pas prête du tout et Jesse le prend mal. Un conflit somme toute assez classique mais porté par une excellente interprétation d'Aaron Paul et de Krysten Ritter. Jane reste un personnage très énigmatique et j'espère que les prochains épisodes vont nous permettre de percer son mystère. L'intrigue sans doute la moins intéressante mais qui prend aussi le moins de temps d'antenne est consacrée à Skyler et à son ex-nouveau patron. L'attirance entre les deux protagonistes n'est plus fainte. On ne sait toujours pas bien de quelle façon ils ont été liés par le passé mais il reste clairement quelque chose et Skyler va sans doute aller trop loin... Qui peut la blâmer ? Walt est devenu un autre homme. Elle est perdue.
// Bilan // Un épisode introspectif très maîtrisé et lourd de sens, qui relance la série vers des intrigues toujours plus noires et désespèrées. Breaking Bad brille encore et toujours.
Coming Next [11th Round - FOX Vs CW]
Pour commencer, voici les résultats du précédent tour opposant le projet gagnant de Showtime à celui de NBC ! Vous avez plébiscité BiCoastal à 53% contre 47% pour Soundtrack. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour qu'au moins un des deux projets voit le jour...
Vs
Deuxième demi-finale et cette fois, la petite CW affronte la grande FOX ! Vous êtes plutôt partant pour un spin-off d'une série populaire ou pour une idée originale, dans tous les sens du terme ?
1. Georgia & The Seven Associates
Georgia Burnett est une jeune avocate brillante qui vient d'être renvoyée sans motif valable de la firme dans laquelle elle travaillait, dirigée par sa méchante belle-mère. Elle doit alors faire équipe avec 7 avocats étranges dans une firme qui débute.
Casting : Aucun acteur n'est attaché à ce projet actuellement.
Créée par Chris Brancato, David Diamond et David Weissman. Produite par ABC Studios.
Statut : Aucun pilote n'a été commandé à ce jour. Il existe juste un script.
2. Lily - Gossip Girl Spin-Off-
Les aventures de Lily Van Der Woodsen, la mère de Serena, l'héroïne de Gossip Girl, alors qu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années dans le Los Angeles des années 80. Elle quitte ses parents et sa banlieue huppée pour vivre chez sa soeur, dans un quartier plus populaire.
Casting : Brittany Snow (Mes Plus Belles Années - American Dreams, Hairspray)
Krysten Ritter (Veronica Mars)
Ryan Hansen (Veronica Mars, Party Down)
Andrew McCarthy (Lipstick Jungle)
Cynthia Watros (Lost)
et Matt Barr (Les Frères Scott), Shiloh Fernandez (Jericho) ...
Créée par Stéphanie Savage et Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck)
Statut : Un pilote a été commandé, il sera diffusé au cours de la saison actuelle de Gossip Girl au mois de Mai.
A vos votes ^^ Vous avez jusqu'à Lundi, Minuit !