The Following [Pilot]
Pilote // Diffusion le 21 janvier
What About ?
Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...
Who's Who ?
Créé par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream). Réalisé par Marcos Siega (Dexter, Vampire Diaries). Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Annie Parisse, Nico Tortorella, Valorie Curry, Adan Canto. Et la participation de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).
What's More ?
Dans le premier pilote, ce n'était pas Annie Parisse mais Jeananne Goosen qui incarnait le rôle de Jennifer Mason. Le personnage a été réécrit et elle ne correspondait plus aux attentes.
Le titre de la série a briévement été Mastermind, avant que FOX ne change de fusil d'épaule.
So What ?
Dès cet été, je vous avais prévenu que The Following était certainement LA série à suivre cette saison sur les networks. Mais je ne jugeais alors que sur la lecture du script du pilote (Voir la review) et sur l'amour inconditionnel que je porte à l'oeuvre de Kevin Williamson, le créateur. Après avoir vu ce fameux épisode introductif, je suis presque aussi emballé ! Presque ? Oui, parce que les quelques défauts que j'avais relevés et qui passaient sur le papier sont plus flagrants à l'écran : il y a des facilités dans le déroulement de certains passages, le héros est attachant mais pas très original dans le genre du flic meurtri, à vif et alcoolique -on frôle quand même le personnage typique à la Olivier Marchal- et, surtout, la violence décrite dans le scénario était bien plus directe que celle qui est montrée, en tout cas dans la version finale du pilote car je soupçonne fortement FOX d'avoir édulcoré ce qui avait déjà été tourné. Cela se joue certainement à quelques secondes retirées afin de choquer un peu moins, surtout après les fusillades qui secoué le pays depuis. Mais c'est décevant, car cela créé un léger décalage entre le propos de la série, profondément glauque, et les images qui nous sont montrées. Si The Following était une série du câble, elle pourrait frapper plus fort visuellement. La ligne que Williamson a essayé de franchir est finalement plus loin que prévue... Je suis également un tout petit peu déçu par la prestation de Kevin Bacon. Il est très juste, ce n'est pas le problème. Il lui manque juste pour l'instant le petit truc qui fait que l'on se dit "Wouah ! Quand même !". A l'inverse, James Purefoy est plus convaincant que je ne l'avais imaginé, sans doute parce que je ne l'ai vu que dans ses moins bons rôles jusqu'ici (celui qu'il a tenu dans Revenge par exemple). Il nous promet de grands moments de télévision... Mais à part ça, les rebondissements sont toujours aussi surprenants et efficaces. Les références à Edgar Allan Poe font plaisir. Le personnage féminin principal me plait bien parce qu'il est d'emblée très froid et très désagréable, anitpathique même et je suis persuadé que ça ne va pas durer. Elle me fait un peu penser à Debra dans Dexter d'ailleurs. Et puis l'actrice est très laide. Elle est raccord avec l'ambiance. Le cliffhanger donne toujours autant envie de revenir, malgré mes craintes pour la suite quant au dosage entre intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes. L'esprit 90s me plait toujours autant, me rappelant les meilleures heures des thrillers de l'époque. Ce qui me permet d'en venir à la même conclusion qu'il y a quelques mois : "Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?"
What Chance ?
Avec toute la promotion que FOX a faite pour la série, sur son antenne et celles de ses consoeurs comme FX, il serait très décevant que le pilote ne réunisse pas au moins 10 millions de téléspectateurs, comme Alcatraz l'an dernier d'ailleurs. Mais le vrai test sera la deuxième semaine. Et là... tout est possible. L'efficacité du premier épisode devrait beaucoup l'aider.
How ?
Dexter [6x 02 & 6x 03]
Once Upon A Time... // Smokey And The Bandit
1 710 000 tlsp. // 1 500 000 tlsp.
Alors que le Season Premiere nous avait plongé avec humour dans le quotidien de Dexter, entre ses obligations de papa, son métier et ses activités criminelles nocturnes, tout en introduisant le grand thème de la saison -la religion- et le nouveau fil rouge, le second épisode se penche davantage sur Debra, à l'aube d'une nouvelle vie. Exit Quinn : sa demande en mariage a provoqué chez elle tout l'inverse de l'effet escompté. Pas tellement étonnant de sa part, on lui en aurait même voulu si elle avait accepté. Debra n'est pas le genre de femme qui se laisse mettre si facilement la bague au doigt. Et Quinn n'est d'ailleurs pas le genre de mec à chercher à se faire mettre la corde au cou. Elle l'avait changé : il reprend vite ses mauvaises habitudes dans d'autres bras. N'ayant jamais apprécié ce personnage, je ne lui souhaite évidemment que du mal. Qu'il soit encore vivant est déjà bien assez révoltant dans une telle série ! Est-ce que les scénaristes sont allés trop loin en transformant Deb en nouvelle lieutenant de la police de Miami ? On peut dire déjà que l'effet de surprise est réussi puisque tout portait à croire que ce serait Batista qui obtiendrait le poste. C'était même présenté comme un fait établi, la question ne se posait même pas. Mais les relations entre Laguerta et Matthews sont venues tout compliquer et, ma foi, l'idée a beau être saugrenue, je suis prêt à l'embrasser. Debra manquera certainement sur le terrain mais elle pourrait apporter une nouvelle dynamique intéressante au sein du commissariat. Je n'ai rien contre la stagiaire de Masuka, bien au contraire, mais on ne peut pas compter sur elle sur le long terme pour révolutionner la série ! Elle fait office d'amusante distraction. On peut par contre en attendre davantage du remplaçant de Deb au sein des enquêteurs. En une seule scène, il en impose déjà !
Dexter n'est tout de même pas mis sur le carreau malgré les frasques de sa soeur, souvent traitées avec légéreté et humour, et se retrouve donc à chasser un certain Brother Sam, incarné par Mos Def (la valse des guest-stars ne fait que commencer). Notre héros va se rendre compte à mi-parcours que l'homme s'est repenti et qu'il n'a plus vraiment de raisons de le tuer... pour le moment. Vu l'insistance avec laquelle le personnage est introduit, tout en nuances, nul doute qu'on le reverra plus amplement et là, peut-être Dexter trouvera une bonne raison de passer à l'acte. Il trouve du coup pour l'heure une autre victime à qui il réserve un sort somme toute assez classique. Décevant. De toute façon, il n'a qu'une hâte : retrouver son fils pour lui inventer une dernière histoire... Cute. La métaphore des contes est un artifice peu pertinent dans cet épisode mais cela permet à la narration d'être moins monotone. Pas comme dans l'épisode suivant quoi...
Dexter s'est déjà posé la question -légitime- de la pérénité de son hobby. Il se la repose à nouveau lorsqu'il est confronté à un serial killer à la retraite qui coule des jours pas très heureux dans un paradis pour vieux made in Miami. La petite différence aujourd'hui, c'est qu'il est père et qu'il craint que son fils ne découvre un jour son secret, à sa mort ou avant. Peut-être que la série se terminera par sa retraite criminelle à lui... En attendant, il parvient évidemment à massacrer ce vieux monsieur qui n'a pas perdu son Dark Passenger malgré des années de repos. La routine de la série prend rapidement encore le dessus. On doit alors se tourner vers les grands meurtriers de la saison 6 pour espérer un peu d'action. Ils nous en offrent à leur manière, derrière un épais voile de mystère. Le duo Travis/Gellar est toujours très prometteur mais les auteurs préférent se concentrer pour le moment sur le premier, forcément moins intéressant, afin de garder le meilleur pour la suite. Le Professeur Gellar est donc de plus en plus inquiétant et intriguant mais tant que Dexter ne croisera pas sa route d'une manière ou d'une autre, il faudra ronger notre frein. On a su le faire par le passé et on a souvent été récompensé...
// Bilan // Dexter parvient toujours à capter notre attention çà et là mais surtout grâce à quelques intrigues parallèles qui sortent un peu de l'ordinaire car du coté du héros, les scénaristes sont en mode repeat et se reposent sur notre attachement à lui. Les saisons de la série mettent toujours du temps à démarrer, cela fait partie du rituel !