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Des News En Séries, Le Blog
6 avril 2013

How To Live With Your Parents (For The Rest Of Your Life) [Pilot]

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Pilot // 8 440 000 tlsp.

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What About ?

Divorcée depuis presqu'un an, Polly a du mal à subvenir aux besoins de sa fille dans la conjoncture économique actuelle. Pour limiter les dégâts, elle emménage avec Natalie chez ses parents, en se convainquant que la situation est temporaire. Se confrontent alors deux visions opposées de la vie. Face à Polly qui s'efforce d'être une mère parfaite avec des valeurs conservatrices, les parents se révèlent être un couple excentrique et "relax" à la sexualité débridée... (AlloCiné)

Who's Who ?

Créé par Claudia Lonow (Parents par accident). Réalisé par Julie Ann Robinson (The Middle, Weeds, Grey's Anatomy). Avec Sarah Chalke (Scrubs, How I Met Your Mother), Elizabeth Perkins (Weeds), Brad Garrett (Tout le monde aime Raymond, 'Til Death), Jon Dore...

So What ?

    Les blagues les plus courtes sont souvent les meilleures ! Et les reviews aussi, parfois. Et je ne parle même pas des titres de séries ("non mais allo quoi !?"). Alors je vais tenter de faire court. Mais la vérité, c'est que je n'ai surtout pas grand chose à dire de ce pilote. Je connaissais déjà les meilleures blagues grâce aux bandes-annonces. Admettons que ça, c'est de ma faute. Je n'avais qu'à pas les regarder. Peut-être aussi que c'est parce qu'elles n'étaient pas assez nombreuses et pour le coup, je n'y suis pour rien !

   Le premier problème de How To Live With Your Parents... c'est qu'elle veut surfer sur la vague Modern Family en nous proposant un schéma familial qui n'est pas tout à fait classique, mais elle n'a pas sa finesse ni son intelligence. Elle manque de répliques vraiment fortes. Elle blablate pas mal, mais c'est à nous de trier le bon, le passable et l'inutile. C'est un peu comme avec ses personnages, ce qui correspond à son deuxième et avant-dernier problème : il n'y a que les parents de Polly qui valent vraiment le détour, en grande partie grâce à leurs interprétes, les excellents Elizabeth Perkins et Brad Garrett, qui s'en sortent très bien malgré la qualité parfois douteuse du matériel. Ils parviennent même à rendre attachants leurs personnages, ce qui n'était pas gagné d'avance. Mais Polly, en revanche, n'a que Sarah Chalke pour elle. On l'aime bien, l'ancienne de Scrubs, mais elle s'enferme toujours plus ou moins dans le même rôle et, ici, elle est un peu molle, un peu trop gentille, un peu trop... pas assez "adorkable" tiens, puisque le terme est à la mode depuis New Girl. On aimerait l'adorer, mais elle nous indiffére malheureusement, en tout cas à ce stade. La gamine est trognonne, mais elle ne vaut pas Shania de The New Normal ou la petite de Ben & Kate, pour ne citer que les enfants qui sont "nés" cette saison. Quant à l'ex... franchement, j'en ai ma claque de ce stéréotype de l'ex loser, très proche du frère loser d'ailleurs. Il est usé jusqu'à la corde, et celui-là est en plus particulièrement inintéressant. On croise aussi vite faite les collègues de Polly : ils ne valent rien. Je termine par le troisième et dernier problème de la série : elle ne va pas assez loin ! Les parents sont excentriques, mais limite pas assez. On les voudrait presque grossiers. On sait qu'Elisabeth Perkins est imbattable à ce petit jeu-là en plus... C'est trop gentil, et ce n'était pas ce que les trailers m'avaient vendu.

    En cherchant trop à plaire au plus grand nombre, sans jamais froisser personne, How To Live With Your Parents... a gâché son potentiel de fou, dû à son casting surtout. La nouvelle comédie familiale d'ABC se contente d'être sympathique, gentille, lisse. Donc un peu trop ennuyeuse pour que l'on ait envie de revenir. Un sous-The Middle. Un sous-sous-Modern Family. Rendez-nous plutôt The Neighbors !

What Chance ?

 Après un joli démarrage, la comédie dont le destin semblait perdu d'avance pourrait bien surprendre et obtenir une seconde saison, en tout cas si la chute obligatoire des prochaines semaines n'est pas trop grande. Après tout, avec un lancement tardif équivalent, dans la même cas post-Modern Family, Happy Ending et Don't Trust The B***** avaient obtenu un renouvellement les saisons précédentes. Ce serait presque embêtant vu les bons projets de la chaîne pour la saison prochaine en la matière...

How ?



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5 avril 2013

Tueurs En Séries [Ces films adaptés en séries passés inaperçus...]

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Au sommaire : - "Game of Thrones" renouvelée - David Tennant et Billie Piper présents pour les 50 ans de "Doctor Who" - "Skins", la dernière salve cet été - La première BA du nouveau "Saint" - Une annulation et des renouvellements en masse - "Under The Dome" se dévoile - On répond à vos questions : "Luther", "How I Met Your Mother", "True Blood" - Zoom sur 5 séries oubliées et adaptées de célèbres films - Jon Hamm n'a pas toujours été un "Mad Men" - Un bonus signé Dexter...

 



5 avril 2013

Gothica [Pilot Script]

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GOTHICA

Drama // 42 minutes.

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Ecrit par Matt Lopez (L'apprenti sorcier, La Montagne ensorcelée). Produit par Mark Gordon (Grey's Anatomy, Private Practice, Army Wives...). Pour ABC Studios. 57 pages.

Après un exil de quelques années à New York suite à la mort de ses parents, Grace Van Helsing retourne à San Francisco, la ville où elle a grandi, pour rendre visite à son frère qui a repris les rènes de l'entreprise familiale : le journal Le Guardian. Mais lorsqu'il est assassiné dans de mystérieuses circonstances, elle n'a pas d'autre choix que de rester pour élucider l'affaire et comprendre l'origine de la malédiction qui frappe sa famille. Elle croise alors sur son chemin les figures emblématiques de la ville, parfois liées à son passé, comme Dorian Gray, Victor Frankenstein, le Dr Jekyll ou encore Dracula...

Avec Janet Montgomery (Made In Jersey, Merlin), Tom Ellis (The Fades, Miranda), Chris Egan (Kings, Vanished), Melissa George (Hunted, Alias, In Treatment...), Seth Gabel (Fringe, Dirty Sexy Money, Nip/Tuck), Raza Jaffrey (Smash, Mistresses), Tracie Thoms (Cold Case, Wonderfalls), Emma Booth (Underbelly)...

 

    Au petit du jeu du "trouvons la bonne idée qui permettra de faire un soap un peu plus original que la moyenne", Gothica frappe fort avec un concept qui arrive à point nommé. Elle fait du moderne avec du mythique, comme beaucoup de films et de séries aujourd'hui (Bates Motel et Hannibal en sont deux parfaits exemples), elle se veut aussi sexy -ça marche toujours- et gothique -American Horror Story, True Blood et d'autres en ont fait leur fond de commerce- et pour ABC, elle est, consciemment ou inconsciemment, un pendant plus sombre et plus adulte à la féérique Once Upon A Time. Elle possède donc d'un point de vue marketing des atouts non négligeables, que la chaîne saura plus que jamais identifier lorsqu'il faudra décider de son sort dans quelques semaines. En plus, même si Showtime travaille sur un projet très proche sur le papier développé par Sam Mendes et intitulé Penny Dreadful, elle devrait avoir l'avantage de se lancer en premier dans l'arène ! Au fond, que le script du pilote soit bon ou non, j'imagine mal comment ABC pourrait passer à côté. Ah si, il y a quand même la jurisprudence 666 Park Avenue, qui était dans le même style et qui a tenté sa chance cette saison sans succès. Mais elle n'avait pas les mêmes atouts -et les mêmes défauts- que Gothica.

   Mais ce script est-il bon, alors ? Oui... et non. Il est efficace. Ce qui n'est pas rien. Mais il repose en majeure partie sur des rebondissements et des twists assez peu originaux, propres à tous les soaps. Je n'arrive pas à savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose, en fait. Cela ne sert à rien de toujours vouloir tout réinventer et d'être trop ambitieux. Beaucoup s'y sont cassés les dents par le passé. Mais c'est un peu dommage aussi de ne pas se creuser davantage les méninges pour surprendre davantage le public. Certains rétorqueront -et n'auront pas tort- que de toute façon tout a déjà été fait, que ce soit dans les soaps de journée ou dans les 14 saisons de Dallas, les 14 autres de Côte Ouest et que l'important est surtout de bien faire. Ce qui semble être le cas ici. Gothica a en plus l'avantage de s'assumer, contrairement à une certaine Revenge par exemple. C'est un signe positif pour la suite. En se basant sur des querelles familiales ancestrales -la guerre entre les Van Helsing, les Gray, les  Usher, les Frankenstein et les Drax- le créateur assure ses arrières avec de quoi alimenter facilement plusieurs saisons et proposer régulièrement des épisodes flashbacks, comme peut le faire Vampire Diaries. Il y a tant de choses à faire... c'est vertigineux !

    L'autre gros avantage de Gothica, c'est qu'en se basant sur des personnages déjà connus du grand public, elle s'épargne le dur et parfois ennuyeux processus de présentation de chacun d'entre eux. On comprend assez rapidement qui est qui, malgré les tentatives de créer un faux suspense quant à l'identité de certains, et ils font tous preuve, par essence, d'originalité, avec une aura qui les entoure naturellement. Le plus gros défi, il revient aux acteurs choisis pour les incarner qui ne doivent pas se contenter d'être beaux, ils doivent aussi être charismatiques, mystérieux et inquiétants, car tout le monde est inquiétant dans ce show à part l'héroïne. La distribution est plutôt alléchante. Je suis confiant. Le meilleur rôle, c'est sans doute celui que Melissa George a décroché. On la voit peut-être moins que les autres, mais cette Fiona Hunter en impose à chacune de ses apparitions, et surtout lors de la dernière dont je ne dirai pas un mot de plus. Ce serait gâcher la seule vraie grosse surprise du pilote ! Le flic très classique et la meilleure copine, on s'en serait bien passé. Mais tous les autres valent le détour à leur façon. On n'échappe évidemment pas au triangle amoureux, mais pour tout dire : il pourrait vite se transformer en partouze générale ! On a un peu l'impression parfois que Grace Van Helsing est l'objet de toutes les convoitises et qu'inversement, tous les hommes qui l'entourent de près ou de loin peuvent potentiellement l'intéresser, quand elle ne les a pas déjà consommés bien sûr. A part son frère évidemment, qui ne fait de toute façon pas long feu; et un autre personnage -celui de Seth Gabel- qui doit être gay, même si ce n'est pas dit explicitement. 

    Gothica tient à peu près toutes les promesses énoncées dans son concept : elle est soapesque à souhait, sexy et gothique/effrayante/intrigante. Mais je crains en revanche qu'elle soit plus prétentieuse qu'ambitieuse. Et je le redis une dernière fois : je l'aurais voulu plus surprenante dans son ensemble. A la place des dirigeants d'ABC, je ne me poserai cependant pas longtemps la question quant à la commander ou non. Elle est singulière, mais facile d'accès et surtout facile à vendre ! Et puis elle irait tout aussi bien avec Once Upon A Time, qu'avec Revenge ou même S.H.I.E.LD. Alors...

    

4 avril 2013

The Vampire Diaries [4x 18]

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American Gothic // 2 460 000 tlsp.

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   Des fois, j'aimerais que Vampire Diaries réveille le True Blood qui sommeille en elle. Lorsque les scènes de Klaus torturé mentalement par Silas duraient trop longtemps, j'imaginais le personnage en train de faire son Jason Stackhouse, de devenir la bitch de Caroline. Il avait fait le moitié du chemin pourtant : il rampait et gémissait à même le sol, à demi-nu. On se marrerait quand même vachement plus si les scénaristes se lâchaient davantage. Pas nécessairement de la manière que je viens de décrire, évidemment exagérée, mais juste un peu. Damon est fun. Katherine est fun -mais on l'a connu sous un meilleur jour- mais les situations dans lesquelles les héros de la série se retrouvent manquent trop souvent de piquant maintenant, de second degré. Bref, je rêve un Vampire Diaries qui n'existe plus ou qui n'a jamais vraiment existé. Autant dire que ça ne sert à rien ! 

   Ce qui est utile, c'est vous dire qu'Elena Vs Katherine, c'est beaucoup moins intéressant quand les deux personnages se ressemblent de plus en plus, même si elles n'ont pas tout à fait les mêmes aspirations. Il fallait de toute façon les confronter à un moment ou à un autre, et ce moment n'a pas été mal choisi. C'est juste que... bah c'était mieux avant, quoi. Ce qui a partiellement sauvé le doppleganger, c'est de l'avoir associé à Elijah, évidemment de retour lui aussi à l'approche de The Originals dont il est censé être l'un des personnages réguliers. Pourquoi il ne l'est jamais devenu dans la série mère ? Mystère. Mais c'est à mon avis une grosse erreur depuis longtemps : Daniel Gillies prouve ici encore qu'il a le charisme nécessaire pour faire face à un Ian Somerhalder ou un Joseph Morgan sans aucun complexe. Et Elijah a toujours su en imposer à chacune de ses furtives apparitions à Mystic Falls. Là, il sert surtout à mettre en avant le fait que les hommes agissent et réagissent tous de la même manière qu'ils soient amoureux d'Elena ou de Katherine. Pendant ce temps-là, le brushing de l'une était plus raplapla que le brushing de l'autre. C'est ainsi que l'on pouvait les différencier. Très en retrait, Stefan n'a pas apporté grand chose, si ce n'est une certaine maturité qui manque à tous les autres personnages. Ca le rend aussi intéressant que chiant. C'est à double tranchant. Sinon, pendant que Rebekah continuait de tourner en rond tout en apportant encore et toujours la touche émotionnelle nécessaire au bon fonctionnement d'un épisode, la relation entre Klaus et Caroline se compliquait en mettant finalement de côté Silas afin de rallonger la sauce.

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// Bilan // Quand on regarde bien, cet épisode manquait cruellement d'action et de véritables enjeux mais cela ne l'a pas empêché d'être sympathique à suivre. Lorsque l'on se concentre sur les bons personnages, en l'occurence Katherine et Elijah, ça se passe tout de suite mieux. Malheureusement, ce ne sont pas les héros de la série. 

3 avril 2013

Mom [Pilot Script]

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MOM

Comédie (Multi-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Chuck Lorre (Mon oncle Charlie, The Big Bang Theory, Mike & Molly), Eddie Gorodetsky (Dharma et Greg) & Gemma Baker (Mon Oncle Charlie).

Christy, une mère de famille célibataire, tout juste sortie de cure de désintoxication, doit remettre de l'ordre dans sa vie mais sa mère, Bonnie, une alcoolique notoire avec qui elle n'a plus eu de contact depuis plusieurs mois, refait surface et lui complique infiniment la tâche. Lorsque ses enfants et son boss s'y mettent à leur tour, rien ne va plus pour Christy... à nouveau !


Avec Anna Faris (Scary Movie, Friends), Allison Janney (The West Wing, La Couleur des sentiments, Juno), Nate Corddry (Harry's Law, Studio 60, United States Of Tara), French Stewart (3ème Planête après le soleil), Matt L. Jones (Breaking Bad, NCIS), Sadie Calvano, Spencer Daniels...

 

   Les fervents défenseurs de la finesse et les allergiques à la vulgarité le savent : Chuck Lorre, c'est le Diable ! Enfin quand on regarde bien, la seule véritable faute de goût du monsieur, c'est Mon Oncle Charlie, une atrocité dont 50% des blagues sont relatives au sexe et les 50% restants aux pets, rots et autres petites douceurs. Voyez de plus près. Il a quand même bossé sur Roseanne, une sitcom révolutionnaire en son temps par bien des aspects. Cybill a eu une importance elle aussi pour la visibilité des femmes dans les comédies à la télévision, à une époque où Lucille Ball et Mary Tyler Moore avaient disparu depuis longtemps. Il en était le créateur. Une Maman Formidable (Grace Under Fire) a moins marqué, mais l'histoire de la star de la série, Brett Butler, n'est pas sans rappeler celle de Mom. Elle est tombée dans l'alcoolisme et ne s'en est sortie que récemment. Dharma & Greg, c'était cool et ça a quand même révélé l'excellente Jenna Elfman. The Big Bang Theory et Mike & Molly ne me font aucun effet personnellement, mais elles ne sont pas nulles, ni honteuses. Bref, Chuck Lorre n'est probablement l'homme mysogine et beauf que l'on imagine ! Il fallait que ce soit dit.

   Avec Mom, il redonne à nouveau la parole aux femmes à travers son duo d'héroïnes qui n'est pas sans rappeler celui de... 2 Broke Girls ! Et elles ont beau être méga vulgaires les deux serveuses fauchées, je les A-DO-RE ! La relation que Christy et Bonnie partagent me fait penser à celle de Max et sa mère. On n'a pas encore rencontré cette dernière, mais sa fille parle d'elle à tout bout de champ en la décrivant comme la "mom worst ever", plus négligeante et égoïste ne semblant pas humainement possible. C'est la même chose ici, sauf qu'elle sont plus âgées toutes les deux et que Christy, bien malgré elle, reproduit le même schéma de vie que sa mère. Autant dire qu'Anna Faris et Allison Janney, que l'on sait toutes les deux excellentes, ne peuvent que faire des miracles. Leurs répliques/vannes sont efficacement écrites et prendront forcément de l'ampleur dans leur bouche. Je n'envisage même pas une seule seconde qu'il n'y ait pas d'alchimie entre elles. 100% de l'intérêt de la série repose sur leurs épaules de toute façon. J'ajouterai même que la troisième génération, représentée par la fille de Christy, Violet, est aussi prometteuse. Je viens d'être frappé en écrivant tout ça par la ressemblance entre Mom et Malibu Country d'ailleurs ! Eh bien Mom est tout ce que vous auriez aimé que Malibu Country soit, et sans l'accent horrible de Reba en prime. Les personnages masculins servent un peu de faire-valoir, forcément, ils ne sont pas très malins ni très charismatiques sur le papier, mais Nate Corrdry est un chic type qui devrait bien s'en sortir dans son rôle, par exemple. Au final, tout ce qui pourrait jouer en la défaveur de la série, c'est sa trop grande proximité avec 2 Broke Girls. La moitié de l'action se déroule aussi dans un dinner, Christy étant serveuse. On peut aussi le voir comme un atout : la compatibilité est parfaite si par hasard CBS veut les proposer en duo ! Pour les plus inquiets au sujet de la vulgarité, soyez rassurés : Mom ne passe pas son temps à faire des allusions au sexe, personne ne péte ou ne rote. Mais Bonnie a quand même un gros potentiel obscène. L'alcool lui fait dire pas mal de conneries et elle est un peu beaucoup cougar sur les bords...

   Mom n'est pas seulement une évidence pour CBS parce que Chuck Lorre, son faiseur de hits, est à la barre et qu'elle ne peut pas trop se permettre de lui refuser quoi que ce soit. Elle l'est avant tout parce que ce pilote est efficace, drôle et qu'il sera, à n'en pas douter, incarné à la perfection par ses deux actrices principales. Il était temps qu'Anna Faris décroche sa série. Je veux Mom et je l'aurai !

 

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3 avril 2013

Grey's Anatomy [9x 19]

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Can't Fight This Feeling // 9 020 000 tlsp.

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   A nouveau, Grey's Anatomy nous offre un épisode très médical, comme pour camoufler pas très habilement le fait que les intrigues de la plupart des personnages manquent d'enjeux forts ces derniers temps. A quelques encablures de la fin de la saison, il n'y a plus de grande ligne directrice. Aucune nouvelle ne se profile même à la fin de ces 42 minutes. C'est un peu inquiétant. Je ne doute pas que Shonda Rhimes a tout prévu -et à mon avis ce sera lié au rachat de l'hôpital- mais elle tarde un peu trop à nous dévoiler ses plans. En attendant donc, un accident de la route permet de remplir les urgences du Seattle Grace -ou whatever comment il s'appelle maintenant- mais l'action qui s'annonçait en ouverture est vite retombée comme un soufflet pour se concentrer sur chacun des patients plus calmement.

   La star de l'épisode, c'est la guest Sarah Chalke, tout droit sortie du Sacred Heart Hospital de Scrubs mais pour incarner la mère d'un patient cette fois et non un médecin. Son histoire, qui met en lumière le thème de l'instinct -maternel ou autre- est liée à celle de Meredith. C'était bien vu et ma crainte a été rapidement balayée : cette maman n'est pas devenue insupportable au fil de l'épisode, elle s'est au contraire adoucie jusqu'à devenir très touchante. On pourrait regretter que les talents comiques de la comédienne n'aient pas du tout été utilisés, mais ça a le mérite de la changer avant de se lancer dans une nouvelle comédie dès cette semaine, How To Live With You Parents (For The Rest Of Your Life) également sur ABC. Hasard du calendrier ou stratégie marketing un peu foireuse ? Peu importe. C'était agréable de la retrouver. Le désir d'enfant est toujours très fort chez Owen et son jeune patient est là pour nous le rappeler, relativement subtilement étant donné que ça n'aboutit pas sur une grande rélévation ou quoi que ce soit. On nous prépare juste tranquillement à ce que le sujet au sein de son couple avec Cristina revienne inéluctablement sur le tapis. C'était mignon en tout cas. Le troisième cas médical était un bon gros prétexte pour traiter de la foi branlante d'April, un sujet toujours intéressant mais jamais tout à fait traité à sa juste valeur je trouve. On tombe assez rapidement dans les larmes et ça finit par agacer. Mais ma tendresse pour le personnage fait que je lui pardonne encore et encore ses petites crises. Le patient et l'ambulancier passent un peu au second plan pour donner une plus grande place à Jackson, devenu un confident disons... ambigu. Ces deux-là, on les préfére comme ça que vraiment ensemble.

   A ces trois grosses intrigues médicales s'ajoutent des historiettes, comme par exemple la concurrence que McDreamy instaure entre deux de ses élèves, Shane et Heather. Ca fonctionne correctement, mais le côté idiot, très premier degré du premier a tendance à gâcher ce qui est entrepris. Heather, avec son humour et sa bonne humeur, rattrape le tout. Alex se fait toujours chahuter par le petit ami de Jo. C'était marrant la première fois, ça commence à l'être moins, surtout que Jo n'existe plus au milieu de cette guéguerre. Et puis Callie nous a piqué une petite crise de confiance, étonnante de sa part puisqu'on la sait assez sûre d'elle dans son boulot. Divertissant. Ah et avant que j'oublie : les musiques étaient particulièrement bien choisies dans cet épisode. Ca faisait un petit moment que je ne m'étais pas fait la réfléxion. 

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// Bilan // Dans le genre anecdotique, on peut dire que cet épisode de Grey's Anatomy remplit sa mission haut la main, mais il le fait plutôt bien. Maintenant, il faudrait urgemment passer à la vitesse supérieur. Il reste cinq épisodes seulement avant le final...

1 avril 2013

Ciné Mix [Mars 2012 - Mars 2013]

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MARS 2012

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AVRIL 2012

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MAI 2012

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JUIN 2012

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JUILLET 2012

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AOÛT 2012

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SEPTEMBRE 2012

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OCTOBRE 2012

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NOVEMBRE 2012

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DECEMBRE 2012

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JANVIER 2013

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FEVRIER 2013

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MARS 2013

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1 avril 2013

Bates Motel [1x 02]

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Nice Town You Picked, Norma... // 2 840 000 tlsp.

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Par Ronan.


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   Norma Bates est une araignée et elle a pris dans sa toile son Norman de fils, pauvre petit moucheron, qu'elle manipule et détruit à feu doux. Norma Bates est une mante religieuse. Elle croque les hommes. Et visiblement elle est prête à leur couper la tête très facilement quand ceux-ci sont plein au as ou qu'elle les a sucés jusqu'à l'os. Norma Bates est une nymphomane. Le moindre petit et anodin effet de garde-robe devant son fils sent le soufre. Norma Bates rabaisse, casse, humilie : ne demande-t'elle pas à Emma-Grégory-Lemarchal "quelle est ton espérance de vie" ? Mais, pour le coup, Emma s'en fout et croque le peu de vie qui lui reste à pleine dent. Grâce à elle, le téléspectateur devrait "s'amuser" mais aussi s'angoisser car la demoiselle a l'air particulièrement intrépide. Norma Bates est une pute. Et c'est pas moi qui le dit mais son premier fiston, le fils-pas-prodige-du-tout. Celui-ci, elle ne l'aime pas. Elle l'a rejeté, lui et son géniteur. Sûrement parce qu'ils ne lui étaient pas utiles. Et le fiston en question - Dylan de son prénom et acteur assez mimi pour attirer la jeune fille en fleur - lui en tient vaillamment rigueur. Ces deux là vont jouer au chat et à la souris un long moment, à n'en pas douter... Ils se haïssent mais il a cerné sa "pute" de mère. Suffisamment en tout cas pour la faire chanter. Reste à savoir comment Norma finira par le cuisiner...

   Puisqu'on parle cuisine, cet épisode sentait le brulé ! Et pour cause : le papa de la gentille petite blonde qui dragouille Norman a été pris au piège d'un incendie criminel. Et il semble que, dans la petite ville qui accueille la famille Bates, ce genre d'incident soit courant puisque les habitants sont partisans du "Oeil pour Oeil". C'est pas moi qui le dit mais le gentil flic Shelby. Et le tableau qu'il dresse à Norma de la ville est bien sombre : économie parallèle, loi du talion... La scène finale, agréablement glauque, en est la preuve ! Bref, si Norma Bates est timbrée, elle a trouvé LE lieu où elle pourra passer inaperçu tant elle risque de se fondre dans la masse. En plus, sa beauté, son charisme, son apparence innocente et sa perversité seront des atouts indéniables en sa faveur ! N'a-telle pas - plus ou moins habilement - mis le grappin sur le plus faiblard et le moins couillu des deux flics dès lors que ceux- ci se sont intéressés à la disparition de son violeur ? N'a-telle pas usé de son charme auprès du jeune flic pour l'amadouer, faire pleurer dans les chaumières et ainsi le mettre dans sa poche ? Norma voit loin et prépare l'avenir. Et dans le meurtre de son agresseur, elle compte bien sur Shelby pour faire en sorte que les soupçons s'éloignent d'elle... On peut le dire : Norma Bates est, pour l'instant, assez grossièrement dessinée par les scénaristes. En revanche, il n'en est pas véritablement de même pour son futur schizophrène de fils. On ne devine pas vraiment où ses pulsions vont l'entrainer, il est encore faible. Il batifole entre violence (quel visage glaçant de la part de Freddie Highmore durant la scène de la cuisine !!!) et amourette(s). Son demi-frère n'a pas le même traitement et paraît un peu plus manichéen : il sera le jeune chien fou, accumulant conneries sur conneries et tenant tête à sa famille déliquescente.

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// Bilan // Tout cela est-il trop caricatural et prévisible? Oui !! Les ficelles sont grosses et digne d'un soap. Mais un très bon soap ! Transformer Psychose en soap, fallait oser tout de même. Heureusement, les ingrédients "ambiance poisseuse", "grand-guignol", "relations malsaines" sont là et Norma Bates a toutes les chances de devenir celle qu'on aime détester, la reine des salopes. Et, de surcroit, les auteurs en ont largement sous le pied pour nous permettre de prendre le nôtre ! Entre intrigues tentaculaires, manipulations mentales, violences saupoudrées, ville intriguante, oui, Psychose a de quoi devenir une belle série, se détachant de son illustre modèle pour mieux le nourrir.

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