Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
weeds
19 juillet 2011

Weeds [7x 01 & 7x 02]

19727185

 Bags (Season Premiere) // From Trauma Cometh Something

1 19o ooo tlsp. // 62o ooo tlsp.

44030377


 vlcsnap_2011_07_16_01h17m21s72 vlcsnap_2011_07_16_02h24m02s145

   Weeds inaugure sa septième saison (oui, déjà) avec une scène mémorable très drôle et d’une facilité déconcertante qui permet à notre Nancy adorée de quitter la prison dans laquelle elle est maintenant enfermée depuis trois ans pour New York et un centre de réhabilitation, nouveau lieu de ses futures frasques à base de bombes et, très certainement, d’herbes. La dramédie nous revient comme elle nous avait quitté, malgré le bon dans le temps, avec tous les défauts qui la caractérisent (goût prononcé pour l’over the top et les résolutions faciles) et toutes ses qualités aussi (une Mary-Louise Parker parfaite, des rebondissements rock’n’roll et surprenants, des délires à la pelle…) Weeds n’a pas changé mais elle a su constamment évolué en prenant des risques et en changeant de décors. Si bien que je voyais cette saison comme la dernière avant qu’elle ne commence et je ne suis plus tout à fait certain après avoir visionné ces deux épisodes qu’il soit judicieux de dire adieu aux Botwin cette annnée. Ils ont encore beaucoup d’aventures à nous raconter…

   Le Season Premiere est évidemment très introductif, puisqu’il a pour mission de nous présenter ce que sont devenus nos héros pendant les trois ans que nous n’avons pas passés avec eux. Les scénaristes n’ont pas tellement le temps d’approfondir mais fournissent tout de même un panorama crédible (pour du Weeds) des situations de chacun. Ainsi, les bras cassés de Nancy sont restés à Copenhague tout de ce temps. Silas est devenu mannequin, Shane marionnettiste, Andy guide touristique avec des aspirations politiques et Doug… est resté Doug. Je pensais qu’on était débarrassé de lui mais non. Il est encore et toujours là. C’est la seule mauvaise nouvelle de cet épisode. Le plus étonnant dans l’affaire, c’est la relation amoureuse de Shane avec une femme plus âgée, et visiblement hystérique. C’est toujours très difficile de le voir autrement que comme le pré-ado qui se fait expliquer les meilleures techniques de masturbation par son oncle. Alexander Gould a beau avoir grandi, littéralement, et s’être laissé poussé la barbe, il fait toujours jeune et je ne l’imagine absolument au lit avec une femme. Mais passons. C’est dans l’absurdité que Weeds est la plus convaincante après tout !

   Quant à Nancy, on ne saura pas grand-chose de son passage en prison, si ce n’est qu’il ne l’a pas traumatisée, ce dont on se serait douté puisque tel un caméléon, elle sait s’adapter à toutes les situations ; et qu’elle y a vécu une histoire d’amour avec sa compagne de cellule, mais il semblerait que ce soit plus pour tromper l’ennui et préparer son plan post-prison qu’elle s’y soit attachée. A la fin de l’épisode, les scénaristes ont atteint leur objectif : Nancy est libre, et pas seulement parce qu’elle n’est plus enfermée entre quatre murs, aussi et surtout parce qu’elle apprend la mort d’Esteban. C’est un grand soulagement pour tout le monde mais, de mon coté, un doute subsiste quand même quant à la véracité de cette information. On ne présente aucune preuve à Nancy, elle ne cherche elle-même pas vraiment de confirmation… C’est un peu louche, mais j’espère me tromper, la série a besoin de nouveaux dangers. Le second épisode n’en créera pas vraiment de nouveau, si ce n’est que Nancy a déjà su s’attirer pas mal d’emmerdes, à la fois auprès de celui qui s’occupe de son centre de réinsertion, un personnage qui aime parler en rimes et qui devrait nous faire marrer un moment, mais aussi vis-à-vis du frère de sa petite amie de prison, qui fait du trafic de grenades et avec qui elle devrait logiquement s’acoquiner incessamment sous peu. Nancy restant toujours Nancy. Sinon, sa nouvelle copine de chambrée tarée et obsédée nous promet des moments savoureux, surtout en compagnie d’Andy. Il a trouvé un nouveau joujou ! Les aventures de Silas au pays de la mode new yorkaise s’annoncent moins délirantes mais j’ai beaucoup aimé sa scène dans le bureau d’une ponte du mannequinat, parce qu’elle était émouvante et que j’ai trouvé Hunter Parrish très juste. L’acteur a vraiment su faire évoluer son jeu. L’autre séquence émotion implique Nancy, sa sœur et le petit Stevie qui a grandi et qui appelle sa mère « tata ». Dur.

 vlcsnap_2011_07_16_01h20m19s56 vlcsnap_2011_07_16_02h10m55s214


// Bilan // L’état de grâce dans lequel Weeds se trouve depuis la saison 6 semble vouloir perdurer. Les scénaristes ont trouvé un nouveau terrain de jeu prometteur qui donne le sentiment que Nancy et sa bande n’ont vraiment pas dis leur dernier mot ! Voilà une série qui ne subit pas les affres du temps, sans doute parce qu’elle a toujours su se renouveler sans jamais se trahir.

Publicité
Publicité
4 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 1er Juillet 2011]

110701155146621

Au programme après quelques semaines d'absence : notre hommage à Columbo (Peter Falk) en compagnie de Sidney Bristow, passage en revue des séries de l'été, entre retours et nouveautés (Breaking Bad, Weeds, The Big C, Falling Skies, Web Therapy...), Lisa Edelstein dans The Good Wife, Terry O'Quinn de retour à Hawaii, encore de nouveaux camarades pour Dexter, How To Make It In America n'est pas morte...

 

25 novembre 2010

Weeds [6x 13]

55732786

Theoretical Love Is Not Dead (Season Finale) // 99o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_143942

  Même si j'aurais souhaité plus de rebondissements surprenants dans cet épisode final de la saison 6 de Weeds, je dois lui reconnaître de la cloturer en beauté sur un cliffhanger inespéré et efficace. Pour la première fois de sa vie, Nancy ne devrait pas échapper à la justice. Et pour la première fois depuis longtemps (depuis le pilote, quand elle décide de se lancer dans le business de l'herbe pour sauver sa famille ?), elle se sacrifie pour les siens. Elle redevient la mère protectrice des débuts. L'ensemble de la saison 6 nous a conduit à sa prise de conscience, tardive mais nécessaire, qui a permis un retour aux sources à la fois pour les personnages et pour la série. Il me semble que jamais la série n'a su m'émouvoir autant que cette saison. On n'était même bien plus souvent dans l'émotion que dans la comédie quand on regarde un peu arrière. Je ne dis pas qu'on n'a pas ri mais je retiens surtout les larmes de Nancy, celles de Silas, les déclarations d'Andy... Les adieux s'enchaînent dans cet épisode, dans cet aéroport propice aux grandes effusions de joie ou de tristesse. Weeds ne tombe pas dans la facilité et reste droite dans ses bottes. L'émotion passe en peu de mots et peu de gestes. Peu de regard aussi. Les personnages n'osent pas se regarder dans les yeux quand ils se disent au revoir. Et c'est finalement bien plus bouleversant ainsi. J'ai eu ma petite larme lors des adieux de Silas à son petit frère. Ces deux-là n'ont pas toujours été proches mais leur relation a pris en ampleur cette année. On les sent plus liés que jamais. De la même façon, le "Please Let Us Know When You Kill Her" de Silas à Esteban et Guillermo était terrible. On notera au passage qu'Hunter Parrish a drôlement amélioré son jeu. Il n'y a qu'Andy qui n'a pas vraiment réagi au plan C. A-t-il seulement conscience de ce qui vient de se produire ?

   Le départ précipité de Warren me désole un peu. Je m'étais habitué à lui et j'aurai bien aimé le voir rester plus longtemps. Puis c'est pas comme si les Botwin avaient réussit à s'enfuir grâce à lui... J'imagine qu'il n'y avait pas grand chose à dire de plus sur lui, hormis son amour sans fin pour Nancy. Mais Doug est bien resté six saisons après tout sans qu'on n'ait jamais quoique ce soit à dire sur lui ! A ce propos, son absence dans cet épisode confirme qu'on devrait être libéré de sa boulet-attitude quelques temps encore, voire jusqu'au bout. Je ne peux que m'en réjouir ! Si on pouvait récupérer Celia et Isobel en échange... Elles m'ont sacrément manqué cette saison. Ce sont celles qui me faisaient le plus marrer ! A noter le caméo de Jenji Kohan, la créatrice de la série, qui passe furtivement devant la caméra à l'aéroport. Avec son physique atypique, on ne peut pas la rater !    

vlcsnap_128470


// Bilan // Bien que ce final cède par moment aux sirènes de la facilité alors que ce n'est pas le genre de la maison, il est l'aboutissement plus que satisfaisant d'une saison 6 de Weeds riche en émotions. La fin de la série se profile et il se pourrait bien qu'elle nous quitte sur une note plus que positive après s'être perdue quelques années en chemin. 

13 novembre 2010

Weeds [6x 12]

55732786

Fran Tarkenton // 86o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_545986

  Cette saison de Weeds a joué plusieurs fois sur la nostalgie des personnages, en évoquant leur passé et plus particulièrement celui de Nancy. Mais cet épisode s'est davantage attaché à la nostalgie de nous téléspectateurs qui avons vu les cinq saisons précédentes défiler à travers le récit de l'héroïne face à son intervieweur coriace. J'ai beaucoup aimé les scènes partagées entre Nancy et "Ellis" pour ça. Tour à tour ont été évoqués l'incendie de la maison d'Agrestic, la découverte puis la traversée du tunnel au Mexique, et plus récemment le meurtre de Pilar commis par Shane. On a eu droit aussi à un tout petit clin d'oeil à Celia (qui nous manque quand même beaucoup), et les retours de Guillermo et Esteban en guise de cliffhanger nous rappellent combien la fin de cette saison six est proche. Y'aura-t-il ou non départ à Copenhague ? Se fera-t-il vraiment avec Mr. Shiff et sans Doug et surtout Silas ? Le premier a trouvé sa place dans l'univers de la série et je serais content de voir Richard Dreyfuss cabotiner un peu plus longtemps; le second a fait son grand retour à Agrestic devenue d'ailleurs Regrestic et pourrait bien y rester, ce qui ne serait pas une mauvaise idée puisque le personnage est à bout de souffle - content par ailleurs que les scénaristes tiennent à une continuité en évoquant par exemple le fils de Doug, homosexuel et fumeur d'herbe, apparu dans le pilote seulement à mon grand regret; et enfin le troisième, qui a eu la confirmation que Lars était son père biologique et qui s'imagine bien rester près de lui pour apprendre à le connaître et goûter aux joies d'une vie simple et stable. Qui pourrait lui en vouloir ? Mais Weeds sans Silas ne serait plus tout à fait Weeds. C'est sans doute le personnage présent depuis le départ le moins intéressant et surtout le moins drôle mais je n'envisage pas la série sans lui. C'est pas qu'il manquerait, c'est juste que son absence serait contre-nature ! En tous cas, la très courte scène que Silas partage avec Nancy était fort émouvante, comme à peu près toutes celles qui les ont réuni cette saison. Coté comédie, Andy et Hooman ont assuré. Cette histoire de bite coupée avec passage à la morgue était jouissive et typique de la série. On voit ça nulle part ailleurs ! Dommage que Shane soit en retrait mais je lui prédis un rôle important dans le final (quoi, c'est évident ?).


// Bilan // Alors que la saison six de Weeds est sur le point de toucher à sa fin, tous les éléments sont en place pour offrir un final de fou, on l'espère rempli de rebondissements comme seule la série sait en trouver. Il n'y a plus rien désormais qui pourrait gâcher le beau travail effectué cette saison, pas même un final décevant...

7 novembre 2010

Weeds [6x 11]

55732786

Viking Pride //

44030376


vlcsnap_122735

   J'ai à peu près tout apprécié dans cet épisode mais il lui manquait une dynamique d'ensemble, chaque personnage faisant sa petite affaire dans son coin avec un petit nouveau de passage. Les intéractions sont forcément inédites mais pas aussi bonnes que lorsque les historiques sont réunis. Ca donne donc du Weeds de facture moyenne. On peut prendre l'exemple de Shane et Warren. C'était amusant mais anecdotique. Je pensais que la mixture d'Andy aurait encore plus d'effet sur lui. Mais on sent que Richard Dreyfuss s'éclate comme un petit fou et ça n'a pas de prix ! Le duo Silas/Lars joue plus la carte de l'émotion, non sans pointes d'humour, mais on sent que le meilleur reste à venir. L'intervention de Nancy, si elle a lieu, permettra forcément de rendre le tout plus explosif et peut-être plus touchant aussi. Dans un registre pas très éloigné, j'ai adoré l'intervention de Patty, une ancienne "copine" de classe de Nancy à l'époque du lycée à qui elle a tout simplement pourri la vie. Je suis assez fan de cette introspection amorcée à l'épisode précédent où l'on se rend compte que Nancy a toujours été une grosse bitch. J'ai l'impression qu'elle n'en avait pas bien conscience non plus. Nancy Pride. Son nom de jeune fille prend tout à coup tout son sens : elle prend les gens de haut, elle est fière comme personne. En gros, elle est géniale, un personnage de fiction unique !

   Je ne parlerais pas de Doug, beaucoup moins bien intégré aux intrigues que la semaine dernière, mais chapeau à Andy en revanche qui nous permet d'explorer la communauté perse. Au final, les perses sont présentés de la même façon que les américains ou les méxicains dans la série : comme des gens prêts à tuer pour arriver à leurs fins. Rien de bien original sur le fond, mais la forme avait le mérite de faire bien rigoler ! Du coté de Nancy, les choses se précisent, ou se complexifient c'est selon. Le fameux Ellis Tate est en fait un journaliste qui réalise un portrait de l'évadée et qui lui propose une collaboration une fois découvert. J'ignore ce que ça peut donner mais à deux épisodes de la fin de la saison, il ne fait pas beaucoup de doutes qu'il sera un petit obstacle dans la fuite des Botwin. Rendez-vous à l'aéroport ?

vlcsnap_108284


// Bilan // Un épisode dans la moyenne basse de cette saison 6, donc un bon épisode au regard des saisons précédentes.

Publicité
Publicité
30 octobre 2010

Weeds [6x 10]

55732786

Dearborn-Again //

44030377


vlcsnap_29570

   Cette saison 6 de Weeds a de nombreuses qualités mais la principale est certainement de réussir à creuser le portrait de Nancy encore plus en profondeur. Moi qui croyais qu'il n'y avait rien plus rien à dire sur elle depuis belle lurette, je suis content. Elle ne change pas pour autant de comportement, pas tellement en tous cas, mais on apprend à l'apprécier encore davantage. Cet épisode fait la lumière sur son adolescence, ses années lycée. Voilà les Botwin face à Mr. Shiff, son prof de maths préféré avec qui elle a visiblement eu une relation plus poussée. Au-delà de la drôlerie de la situation, d'autant que celui-ci (incarné par Richard Dreyfuss) ne s'est jamais remis de son départ, on se rend compte que Nancy a toujours été cette fille légère et allumeuse, capable d'utiliser son cul pour réussir. Là pour obtenir des bonnes notes. Aujourd'hui pour réussir sa vie, ou s'en échapper, selon l'humeur. Quand elle se retrouve face à un homme (joué par Eric Lange) qui se présente comme un admirateur de l'époque à qui elle n'a jamais daigné ne serait-ce que jeter un regard, elle ne perd pas ses bonnes vieilles habitudes et se fait littéralement embobiner. Dès lors qu'on lui donne l'impression qu'elle est unique et irrésistible, elle se sent pousser des ailes. Pas de chance : Ellis Tate fait partie de ceux qui la recherchent activement. Quelque part, était-ce si malin de retourner dans la ville de son enfance alors que sa tête est mise à prix (bon, pas vraiment hein) ?

   Pendant que Nancy rend visite aux tombes de ses parents (joli moment d'émotion), Silas et Shane se divertissent comme ils peuvent. En l'occurence, Shane est persuadé que Silas n'est pas le fils de Judas. Etant donné que Silas n'a jamais ressemblé aux autres Bowtin, la question a toujours été sous-jacente. La voilà traitée de plein fouet mais on ignore encore s'il s'agit simplement d'une distraction ou de quelque chose de plus sérieux. En tous cas, l'homme qu'ils rencontrent, un dénommé Lars, pourrait tout à fait être le père de Silas... Andy cherche pendant ce temps-là à se procurer de nouveaux faux passeports mais la tâche s'avère plus compliquée que prévu. Le passage dans la mosquée était particulièrement savoureux. Quant à Doug, il a été assez bien intégré pour une fois grâce à une scène en fin d'épisode où il teste la nouvelle recette du chef Andy. Je le préfère un tant soit peu utile que simplement "drôle", parce qu'il ne l'est plus tellement en réalité.

vlcsnap_30836


// Bilan // De la comédie et de la profondeur. Efficace !

22 octobre 2010

Weeds [6x 09]

55732786

To Moscow, And Quickly //

44030376


vlcsnap_53973

   On abandonne les délires sans queue ni tête cette semaine dans Weeds pour laisser place à l'émotion et à la profondeur. Forcément, on s'amuse beaucoup moins et on s'ennuie même un peu par moment mais il faut des épisodes comme celui-là pour équilibrer la balance. Weeds n'est pas qu'une série fun, c'est aussi et avant tout une série subtile et merveilleusement dialoguée. La plus belle scène de l'épisode est sans conteste celle où Nancy, face à un vieux médecin, se rend compte qu'elle ne sait même pas si son enfant sourit souvent, tout simplement parce qu'elle ne s'en occupe pas. Le détachement a été progressif au fil de la saison mais clair. Voilà où les scénaristes voulaient en venir. Quelque part, j'ai un doute sur la pertinence du propos dans le sens où l'on sait déjà parfaitement que Nancy est une mauvaise mère terriblement égoïste. Où est la nouveauté ? Toujours est-il que c'était très émouvant et que Mary-Louise Parker a encore délivré une très jolie prestation. En revanche et contrairement à d'habitude, je n'ai pas trouvé la conversation dans la salle d'attente entre Nancy et Andy réussie. Ca manquait de piquant, c'était presque trop sérieux. Mais pour le coup le propos était inédit : quelle est la véritable place d'Andy vis à vis de Stevie ? Est-il un oncle, un père de substitution ? Et après la cavale ? Et quand arrivera le 4ème mari ? Qu'adviendra-t-il de lui ?

    Puis ils sont partis sur cette idée folle d'aller vivre à Copenhague au Danemark ! Première surprise : ils connaissent cette ville ! Non mais on dit souvent que les américains ne connaissent rien à la géographie mondiale. Deuxième surprise : ça a l'air d'être du sérieux ! Il en est vraiment question... Je vois mal la série partir dans cette direction mais rien ne fait peur aux scénaristes de Weeds donc pourquoi pas ? Sinon, le duo Shane/Silas n'a pas fait de prouesses cette semaine mais il y avait quelque chose de touchant dans leurs intéractions. Sans doute un peu trop légère au final cette intrigue mais pas dénuée d'intérêt. Elle mettait en valeur l'esprit protecteur de Silas face à l'immaturité de Shane. Bon et puis Doug est très peu apparu et les quelques images qui lui ont été consacrées étaient... space. C'était presque drôle !         


// Bilan // La saison 6 de Weeds commence à prendre une direction vague et dangereuse après avoir suivi un chemin presque-parfait jusqu'ici. Je reste optimiste mais je me demande bien de quoi seront faits les 4 derniers épisodes...

14 octobre 2010

Weeds [6x 08]

57789064

Gentle Puppies //

57951891


vlcsnap_34517

  Alors que j'envisageais le précédent épisode de Weeds comme une parenthèse, je me demande maintenant si l'on ne va pas avoir droit à des parenthèses pendant encore quelques temps. La série s'essaye pour la première fois si je me m'abuse aux stand-alone et ça lui va plutôt bien. Les Botwin et Doug poursuivent leur folle route et après le passage à la fête foraine, ils s'arrêtent dans un trou perdu, Pioneer Town, où tous les rejetés de la société se retrouvent. Forcément, c'était croquignolet et ça m'a fait un peu penser dans l'esprit à My Name Is Earl mais en mieux, forcément. Entre la vieille catin et son fils nain, on était servi en terme d'absurdité ! Weeds a toujours su trouver des seconds voire troisièmes rôles particulièrement croustillants et ça ne change pas malgré les années. La description de l'Amérique white-trash lui va vraiment bien, comme une évidence ! On s'étonne presque que les scénaristes n'y aient pas pensé plus tôt. C'est l'occasion de retrouver le célèbre Mark-Paul Gosselaar dans un rôle qui le change des lycéens, flics et avocats habituels. Il est très crédible aussi en cul terreux pas causant mais qui ne perd pas son temps pour passer à l'action. La scène où il prend Mary-Louise Parker sur le bar était quand même assez géniale quand on y pense. Tellement rare à la télé américaine autant d'audace visuelle ! Tiens d'ailleurs, je pensais que l'actrice ne voulait plus apparaître les seins et les fesses à l'air. Les producteurs ont réussi à négocier visiblement...

   Les hommes de la vie de Nancy étaient occupés à parler religion cette semaine, à leur façon. "God Is Awesome", ça donne le ton ! Là encore, la série fait preuve de beaucoup d'irrévérence et c'est juste trop bon. A noter deux passages intéressants pour Silas et Shane : pour le premier quand il exprime une fois de plus sa lassitude de vivre avec cette famille de fous; et pour le second lorsqu'il implore sa mère de fuir ensemble vers l'inconnu en laissant les autres derrière eux. Ah il l'aime sa môman ce petit... C'est bizarrement mignon.

vlcsnap_43646


// Bilan // En format stand-alone, Weeds fonctionne aussi très bien ! Alors, baisse de niveau ou pas pour la fin de la saison 6 ? Je suis très optimiste !

9 octobre 2010

Weeds [6x 07]

55732786

Pinwheels And Whirligigs //

44030377


vlcsnap_184932

   Avant que la cavale des Botwin ne reprenne de plus belle, les scénaristes de Weeds ont eu l'excellente idée de faire une petite pause du coté de l'Amérique profonde, ce qui leur permet de renouer avec l'esprit des premières saisons et la critique acerbe de la vie en banlieue. L'univers parodié n'est pas le même mais le résultat est aussi bon. Les voilà donc au beau milieu d'une fête foraine sur une idée de Nancy qui cherche à se faire pardonner pour le chaos qu'elle a fait régner depuis... depuis bien des années. Celle-ci se retrouve à user de ses charmes puis de sa malice pour avoir droit à son tour de montagne russe en compagnie de son fils psychopathe. Très amusant. Et le résultat s'avère étonnament émouvant aussi : Shane n'a qu'une envie, celle de plaire à sa petite maman. C'était chou. Mais chou à la Weeds quoi, de manière super tordue. Pendant ce temps-là, Andy et Silas ont joué au père et au fils, et on accessoirement concouru pour remporter le prix du plus gros mangeur de buste en beurre... C'était à gerber, c'était n'importe quoi mais c'était drôle ! Et la chute était pas mal non plus dans son genre ! Là aussi, il s'est dégagé quelque chose d'émouvant en plus des délires et ce n'est pas donné à toutes les séries de réussir sur les deux tableaux en même temps... Notre cher Doug était le moins marrant de la troupe, forcément. Il a dû se coltiner Steevy. De toute façon, malheureusement, maintenant dès qu'il apparaît, je décroche sans le vouloir. Je l'aurais bien troqué contre Celia et Isabelle !      

vlcsnap_187328


// Bilan // Si cet épisode ne fait rien avancer, il est la pause parfaite pour une petite introspection des personnages faite avec humour et intelligence. La saison 6 de Weeds est rudement bonne. 

2 octobre 2010

Weeds [6x 06]

55732786

A Shoe For A Shoe //

44030377


vlcsnap_11125

   Le précédent épisode de Weeds nous avait laissé sur un cliffhanger haletant et prometteur et en trois minutes de temps il a été résolu de manière totalement surréaliste et facile mais, comme je le disais pour le Season Premiere, on pardonne tout à cette série. Elle s'en sort toujours très bien pour nous faire avaler n'importe quoi tant que c'est burlesque. Et cet épisode l'était carrément ! Nancy réussit donc à se débarrasser sans problème des services sociaux dans une scène qui m'a fait beaucoup rire grâce au langage des signes. Ca sortait de nulle part mais c'était une excellente idée. Où vont-ils chercher tout ça ? Beau travail d'Andy également qui sait toujours parfaitement baratiner. En fait, le seul truc qui est un peu triste c'est qu'on ne sera a priori pas amené à revoir cette belle brochette de personnages secondaires, de la femme de ménage badass à la blonde housewife perturbée et nympho. On ne reverra pas non plus la serveuse du diner qui était excellente dans son genre. Genre difficile à définir d'ailleurs. Genre Weeds quoi.

   Si Doug reste toujours pour moi le boulet dans l'histoire (il ne m'a pas fait beaucoup rire hormis sa crise d'anémie), les autres étaient au top, même Silas qui est devenu celui qui apporte un peu d'émotion par petites touches. Nancy en apporte aussi beaucoup mais on commence à s'habituer au bout de six ans à ses soudaines crises de larmes. La dernière scène et son message à Esteban n'en était pas moins touchant. Ensuite, tout est anecdotique, un ensemble de plein de bonnes petites idées et de bons petits dialogues. Le passage au diner avec les deux revolvers pointés sous la table était assez intense j'ai trouvé et j'adore la résolution, typique de la série et plus particulièrement du personnage de Mexicain très imprévisible. Sa concurrence avec Shane pour savoir lequel est le plus creepy m'a amusé, et la scène du coup de téléphone à la femme de Caesar était pas mal non plus ! J'espère qu'Esteban est loin maintenant. Qu'il nous lâche la grappe encore quelques épisodes (car je le vois mal ne pas revenir à un moment donné).   

vlcsnap_24500


// Bilan // "No More Spanish". Une nouvelle page de Weeds se tournerait-elle enfin définitivement ? La structure de la saison est étrange mais c'est peut-être justement ce qui la rend aussi sympathique et surprenante ! La cavale continue...

22 septembre 2010

Weeds [6x 05]

55732786

Boomerang // 83o ooo tlsp.

44030378


vlcsnap_19493

   Weeds est quand même une série extraordinaire je trouve. Ces quatre étoiles ne sont peut être méritées si l'on repense aux deux premières saisons mais c'est, pour moi, un des meilleurs épisodes de la série depuis la fin de la saison 2. Une sorte de best-of de ce dont elle est capable de meilleur. Et pour une fois, on a laissé de coté le pire. Aucune scène n'était inutile et tout était surprenant. Je m'attendais à ce que Nancy et Andy se sortent facilement des griffes des flics mais c'est toujours très amusant de les voir à l'oeuvre car on sait qu'ils vont s'en sortir mais jamais comment. Ils forment un duo absolument génial. Les scénaristes en ont profité pour revenir sur les sentiments d'Andy à l'égard de l'héroïne, chose qui avait plus ou moins été passée sous silence depuis le début de la saison et ce n'était pas triste ! Andy nous a offert un festival de bons mots, des inventions que lui seul pouvait trouver : pour lui, le vagin de Nancy est un "death trap", ou un "Evil Suckubus", voire même un "penis flytrap". Normal puisqu'elle est "Dr Ke-Vagian" ! Enorme. Je le répéte : Weeds reste l'une des séries les mieux dialoguées de la télévision, même six ans plus tard mais de manière un peu moins régulière et soutenue disons.

   Enchaînement de catastrophes pour les Botwin, avec une Nancy toujours aussi désemparée. Je serais incapable de vous dire ce que j'ai préféré : le dialogue entre Shane et sa bande d'idiotes ? Le dialogue entre Shane et son frère, en présence des idiotes ? Le dialogue de l'une des idiotes avec Andy, à base de sperme ? (...) Même Silas m'a bien fait rire et touché. En revanche, il n'était pas nu une seule fois. Ca fait un choc de le voir habillé en fait. On n'est pas habitués ! Les quelques scènes à l'hôtel n'étaient pas piquées des hannetons (j'ai un quota de trois utilisations de cette expression dans mes reviews par an. Et de une !). Je suis assez fan du personnage incarné par Aisha Hinds, qui est vraiment géniale quelque soit le rôle qu'on lui donne et quelque soit le registre. Elle était effrayante dans True Blood, touchante dans Desperate, euh... sûrement intéressante dans Invasion mais je ne m'en souviens pas très bien, et ici elle est super drôle. Les 5 dernières minutes de l'épisode sont très prenantes, d'autant qu'on sent la catastrophe arriver de loin. Je suis surpris que les Botwin soient obligés de quitter déjà Seattle ? C'est presque décevant mais je n'ai pas envie de me poser de questions. L'aventure est trop trépidante pour ça ! Alors je me laisse porter, on verra... Le kidnapping de Shane changera peut-être la donne.    

vlcsnap_13517


// Bilan // Jouissif épisode, extrêmement drôle et étonnant ! Weeds ne s'était pas aussi bien portée depuis longtemps. Ravi donc qu'elle soit renouvelée pour une 7ème saison.

15 septembre 2010

Weeds [6x 04]

55732786

Bliss // 96o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_80266

   Après trois bons épisodes, pas étonnant que le quatrième ne soit pas à la hauteur. C'est Weeds. Une des séries les plus inconstantes qui soit d'un épisode à l'autre. Le retour de Doug était annonciateur d'une baisse de niveau et ça n'a pas raté. Ca fait longtemps qu'il ne me fait plus rire et j'ai prié très fort pour qu'il se fasse enfin zigouiller par Ignacio et Cesar. Je savais bien que c'était peine perdue. Leur virée aurait pu être amusante. J'aime bien les deux Mexicains. Mais toutes les blagues sont tombées à plat, même celle sur Betty White ! A la limite, la dernière scène est la plus réussie -celle où ils tirent sur le clochard- mais ça reste bof bof. J'ose espérer que les scénaristes n'ont pas prévu de faire traîner les retrouvailles avec les Botwin trop longtemps. Sinon, on est mal partis.

   Tous les personnages étaient chacun dans leur coin, avec leur(s) guest-star(s) à eux. Ca fait donc beaucoup trop de nouveaux personnages d'un coup. Personne n'est utilisé comme il le devrait et je pense surtout à Linda Hamilton qui n'a vraiment pas grand chose à dire et à faire au final. Je ne peux même pas dire si j'aime son personnage ou non. Il ne peut que laisser indifférent tant il manque de développement. Mary-Louise Parker prend toute la place, ce qui est un peu normal dans le fond. C'est elle l'héroïne après tout. Ses pérégrinations dans cet épisode n'étaient pas passionnantes. Le cliffhanger, ma foi, se sent venir mais a le mérite d'exister. Hâte de voir comment Nancy et Andy vont s'en sortir. Parce qu'ils vont s'en sortir et certainement de manière cocasse, comme d'hab'. Justin Kirk tient drôlement bien tête à Peter Stormare mais là encore, ce n'est pas totalement satisfaisant. Un peu paresseux en fait. Un peu facile. No comment sur le confit de canard qui a une drôle de tête chez les américains. Ca devient de drôles de boulettes. Shane fréquente quant à lui Jessica St Clair et sa nouvelle bande de copines. J'aime bien l'actrice (même si elle enchaîne les daubes) mais elle n'a pas eu grand chose à faire elle non plus. Tout juste une grimace ou deux, un truc qu'elle maîtrise bien, c'est vrai. Et puis Silas... ben il a enlevé son t-shirt bien-sûr. Et le bas aussi. Mais le réalisateur a voulu la jouer pudique. Dommage. On a connu Weeds plus olé-olé. Son idée de fréquenter l'université pour se divertir me plaît bien. Ca peut offrir quelques bons trucs à l'occasion.   

vlcsnap_85215

// Bilan // Qu'un épisode de Weeds ne raconte rien, c'est habituel et pas nécessairement problématique, mais si c'est fait sans humour, sans efficacité et sans dialogues léchés, je ne vois plus tellement l'intérêt. N'empêche que Weeds cette année, c'est mieux. Et c'est déjà bien. 


6 septembre 2010

Weeds [6x 03]

55732786

A Yippity Sippity // 1 o2o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_1069347

   Le fait que Weeds porte mal son nom depuis quelques temps ne m'a jamais vraiment dérangé. Au contraire même, il me semblait qu'on avait fait le tour du trafic de drogues à l'artisanal façon Bowtin. Alors le fait de relancer les affaires dans cet épisode m'inspire plus de craintes qu'autre chose. Et les scènes les moins réussies étaient bien celles qui concernaient le trafic douteux du personnage incarné par Linda Hamilton. Mais les présentations ont été plus que sommaires, difficile de dire s'il y a là un potentiel. Non, le plus sympathique, c'est la nouvelle vie de nos héros qui tentent leur chance dans un hôtel chic de Seattle. Ils voulaient devenir chef, barman et manager (ce qui n'équivaut pas non plus à de grandes ambitions), et ils se retrouvent à faire la plonge, la lecture en slip à un vieux porc érudit et le ménage. Nancy/Nathalie a été particulièrement gâtée avec un gros monsieur tout nu menotté, nageant dans sa pisse ou celle de sa pute. La grande classe façon Weeds ! Et je dois dire que ça m'avait manqué. Combien de séries peuvent se permettre ça sans faire de vagues ?

   Je me languissais la semaine dernière et m'étonnais même que Hunter Parrish n'ait pas encore enlevé le haut mais ça y est, c'est fait. Et il n'a pas pris un poil de graisse depuis l'année dernière. J'ignore si cette intrigue va poursuivre mais si c'est le cas, on devrait pouvoir encore se rincer l'oeil une fois ou deux. Toujours bon à prendre ! La partie consacrée à Andy/Randy n'était pas la plus réussie, pas la plus drôle, mais l'arrivée de Peter Stormare dans la série apportera sans doute quelque chose de sympa. Bon et puis les quatre minutes de drague entre Nancy et un inconnu m'ont bien fait rire, surtout vu la finalité. J'adore quand Mary-Louise Parker parle français. Je me demande quand même à quel moment Nancy s'instruit. Parce qu'à part boire ses latte et faire la conne... Shane qui se transforme en voleur de roulettes de poussettes, c'est aussi pathétique que ça en a l'air mais dans la plus pure tradition de la série. Donc j'adhère complètement. il faut bien l'occuper le petit. En attendant son prochain vrai coup d'éclat je suppose ! Le cliff' avec le retour de Doug. Euh... Mouais. Pas intéressé. Lui ne ne manque pas, contrairement à Celia (et Isobel !).   

vlcsnap_1068080


// Bilan // Weeds retrouve un schéma plus classique, qui ravira les fans de la première heure, tout en gardant la touche de fraîcheur propre à ce début de saison convaincant.

30 août 2010

Weeds [6x 02]

55732786

Felling And Swamping // 1 o4o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_96196

   Aujourd'hui, les scénaristes de Weeds, Jenji Kohan en tête, peuvent bien faire ce qu'ils veulent : on leur pardonne tout. La série a atteint un tel niveau d'improbabilité que plus rien ne nous choque vraiment. Ca pourrait être problématique mais pas tellement puisque l'écriture des dialogues est toujours le gros point fort, associé au talent des acteurs. Le Season Premiere était de bonne facture et ce deuxième épisode l'est tout autant. La série se ré-invente sous nos yeux et de manière un peu plus crédible que lors de la saison 3. Tout va évidemment très vite et la chance, si l'on peut dire, est une fois de plus du coté des Botwin Newman ! Dans un grand moment d'inspiration, c'est ainsi qu'Andy a choisi de renommer la famille. Il devient Randy, Nancy Nathalie (à la française s'il vous plaît, avec le bel accent de Mary-Louise Parker), Shane devient Shawn et Silas... Mike ! Avec une facilité déconcertante, tout le monde obtient de nouveaux papier d'identité et de nouveaux permis de conduire et c'est parti pour une nouvelle vie. L'option Canada me plaisait bien, mais les blagues sur la prononciation des mots américains à la canadienne nous auraient vite gavé. L'Alaska ? J'aurais adoré ! Je suis fan de cet état. Je veux y finir mes jours et y mourir paisiblement. Bon, c'eut été un peu extrême comme changement de décor mais nettement plus dépaysant ! Ce sera finalement Seattle et sa pluie. C'est autre chose que la Californie et le Mexique mais je suis sûr que ça aura son charme aussi. L'ambiance sera peut-être plus tournée vers la nostalgie, la saison sera peut-être plus dépressive... Ma foi, pourquoi pas ?

   L'épisode est truffé de moments amusants qu'il serait inutile de retranscrire mais je tiens quand même à mentionner la leçon de morale de Nancy à l'encontre de Shane que l'on attendait plus ! Elle s'est complètement foirée, sans surprise. Elle n'est tellement pas légitime. Elle ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs. La petite tape dans les fesses pour finir, c'était ridicule. Eh bien malgré tout ça, je reste fana de Nancy. Enfin Nathalie. Tant qu'elle enlève sa perruque grunge... Moi qui suis par contre moins fan de Silas habituellement, il m'a agréablement surpris. C'est un peu le boulet dans l'histoire mais pas parce qu'il est collant ou idiot (quoique des fois, il est pas très malin). Non, c'est parce que c'est le plus sensé de tous ! Il l'a bien prouvé dans cet épisode mais il choisit de suivre sa famille malgré tout. Jolie scène quand il a les larmes aux yeux, prêt à les abandonner. Hunter Parrish a grandit sous nos yeux et il est devenu bon. Et beau. Deux épisodes et il n'a pas encore enlevé sa chemise. Ca ne tourne pas rond ! Andy : rien à redire. Sans Audrey, il redevient celui que l'on adore. Et puis il y a le cas Shane. Il est super énervant, son jemenfoutisme est particulièrement agaçant, mais c'est le personnage qui a le plus évolué depuis le début. Et quelle évolution ! Sinon, la menace Esteban en fin d'épisode : mouais. Y'avait sans doute mieux pour terminer l'épisode. On se doute bien qu'il est à la recherche de Nancy ! Toujours pas de Doug. Et il ne me manque pas. Isobel et Celia en revanche...

vlcsnap_87402


// Bilan // Weeds se ré-invente et ré-invente ses personnages au cours d'un road-trip amusant, parfois émouvant, qui inaugure de bonnes choses pour la suite. La saison 6 ne sera a priori pas la saison de trop...

3 août 2010

Weeds [6x 01]

weeds_season6_poster

Thwack (Season Premiere) //

44030377

weeds_gal6_0getaway_group

   Nancy -Bitch- Botwin est de retour comme chaque été ! Mais avec un peu de retard cette année puisque Showtime a eu l'étrange idée d'attendre le mois d'Août pour lancer la sixième saison. Ce sera le 16 Août prochain avec la nouveauté The Big C dont je vous reparlerais évidemment. Comme d'habitude, le Season Premiere est dispo sur le net quelques jours avant. Je me suis jeté dessus parce qu'ils me manquaient tous un peu. Je me souviens pourtant que le dernier épisode de la saison 5 ne donnait pas spécialement envie de revenir malgré un cliffhanger surprenant. Shane tuait Pillar à coup de maillet de criquet ! Quand même ! Conséquence : les Botwin sont en fuite et ce sera visiblement le grand arc de cette saison. On commençait à avoir fait le tour de Renmar et du Mexique, ça ne fera pas de mal de goûter à de nouveaux horizons. On ne peut pas le nier : la série a un don pour se réinventer. Du moins dans l'esprit et dans les décors. Parce que le fond reste toujours le même : Nancy est complètement paumée et accumule les erreurs, en entraînant dans sa chute tous ceux qui l'entourent, enfants, amis et dommages collatéraux.

   Cet épisode assure donc la transition entre l'ancien Weeds et le nouveau Weeds. Il ne se passe rien de très intéressant dans le fond, il s'agit juste de préparer en vitesse le départ mais tout l'intérêt réside comme souvent dans les dialogues et dans la mise en scène. Les premières minutes qui réunissent Nancy, Shane puis Silas sont particulièrement réussies et truculentes. On nage en pleine absurdité tant Shane semble satisfait de son geste et Nancy pas si étonnée. Elle ne prend même pas la peine de lui faire la morale. Elle sait que c'est bien inutile et puis de toute façon la tournure des événements l'arrange bien. C'est ça qui est assez incroyable quand on repense à la saison 1 et ce que sont devenus tous les personnages depuis... Certains sont devenus particulièrement pathétiques, mais c'est ce qui fait leur charme. Les autres, eh bien ils assurent encore même dans l'adversité la plus totale. A partir du moment où Andy apparaît, c'est triste à dire mais l'ambiance est moins bonne. Les répliques sont moins inspirées et on sent que les scénaristes sont pressés d'en finir avec l'histoire Andy/Audra qui est loin d'avoir tenu ses promesses. Lupita me fait bien rire mais elle disparaît mystérieusement en cours de route et tous les autres personnages sont absents, à commencer par Celia, l'excellentissime Celia qui a su le rester malgré tout ce que les scénaristes lui ont fait subir. Je ne me souviens plus très bien de l'état dans lequel on l'avait laissé. Elle s'était transformée en sosie de Nancy je crois et avait décidé d'unir ses forces avec Isabelle, Dean et Doug. Quelque chose comme ça... Il faudra attendre le prochain épisode pour en savoir plus, du moins j'espère. Une chose est sûre : Elizabeth Perkins a lâchement quitté la série et ne devrait pas apparaître cette saison. Elle va laisser un grand vide et c'est là ma plus grande crainte quant à cette saison 6...


// Bilan // Weeds revient en bonne forme avec une Mary-Louise Parker toujours au top en femme éternellement dépassée par les événements. La saison 6 est synonyme de nombreux points d'interrogation et ce n'est pas dans ce Season Premiere que l'on trouve la moindre réponse. Qu'importe, on s'amuse beaucoup !

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 497 776
Derniers commentaires
Archives
Publicité