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Des News En Séries, Le Blog
teri hatcher
18 novembre 2010

Desperate Housewives [7x 08]

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Sorry Grateful // 11 92o ooo tlsp.

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   Je l'attendais comme le messie cet épisode de Desperate ! Ce début de saison 7 était trop correct pour être honnête. Ca ne pouvait que cacher quelque chose et nous y sommes : les scénaristes n'avaient trouver que de bonnes amorces d'intrigues, pas de bonnes intrigues. Les amorces étant terminées, on va maintenant devoir se coltiner les mauvaises idées visant à passer le temps en attendant d'en trouver de meilleures... ou pas. A l'occasion de la traditionnelle fête de Thanksgiving, les housewives organisent des dîners divers et variés mais leur point commun à tous c'est qu'ils sont sans intérêt...

   Le premier dîner a lieu chez Bree et, dans sa grande bonté, ce qui devait être un tête à tête avec Keith se transforme en foire d'empoigne entre les parents de celui-ci, au bord du divorce, et McCluskey et son bonhomme qui font office de plantes vertes (bien flétries). Ce genre de repas, on en a eu des tonnes dans la série, souvent réussis il faut bien le dire et particulièrement quand Bree était impliquée. Ce n'était pas drôle cette fois puisque tout était prévisible de bout en bout et les dialogues n'étaient pas suffisamment bons pour faire passer la pilule. Je me suis franchement ennuyé (et endormi) et ça m'embête d'autant plus que j'aimais bien Keith et Bree ensemble jusqu'ici. C'était rafraîchissant. La demande en mariage plus que prématurée est certainement responsable de ma déception. Pourquoi verser à ce point dans la facilité ? Il fallait vraiment ne rien avoir d'autre à raconter. Et rappelons qu'ils étaient au bord de la rupture dans les deux épisodes précédents !

   Le second dîner, chez Renee, n'en était pas vraiment un. Le personnage m'amuse plutôt pas mal dans l'ensemble mais j'ai trouvé sa méchanceté envers les enfants particulièrement exagérée dans cet épisode au point que ce n'était même plus drôle, juste pathétique. Et Dieu sait que je n'aime pas beaucoup les enfants moi non plus ! Mais là n'est pas l'important. Non, l'important c'est qu'on nous remet sur le tapis sa relation passée avec Tom et elle a l'air bien décidée à le récupérer contrairement à ce qu'elle prétend. L'idée m'amusait mais je me rends compte que ça ne colle pas dans l'exécution. Renee et Tom n'ont pas vraiment d'alchimie et on sait pertinement que cette intrigue n'ira pas bien loin. Au pire, Lynette l'apprendra et fera la gueule deux minutes. Et après ? On a beau dire, Renee pourra faire tous les efforts du monde, elle ne sera jamais à la hauteur d'Edie. En parallèle, Miss Delfino, dont l'intrigue chantage est terminée, retrouve une storyline bien bien nulle comme elle seule a le secret. Quoiqu'en réfléchissant, le niveau général baissant, elle n'a plus l'air si ridicule que ça la Teri Hatcher ! Enfin pas plus que les autres. Elle doit être contente ! La Susan baby-sitter m'emmerde au plus haut point et ses pitreries sont sans saveur. L'attitude de Lynette vis à vis de son bébé n'est pas des plus reluisantes. On a l'habitude de ses combines de mère qui sait gérer une grande fraterie mais ça devient ridicule de forcer le trait à ce point. Puis c'est tellement old tout ça...

     Troisième dîner chez les Solis. Alors là vraiment... Pardonnez-moi mais c'était à chier. Mais à chier de chez à chier vous voyez ! Gaby a invité les parents mexicains de sa fille pour un repas aux couleurs locales mais tout tourne très vite au désastre. Il se trouve qu'en fait ce sont des clandestins ! Au moins, voilà un thème qui n'avait encore jamais été traité dans la série. Mais au sein de l'intrigue bébés échangés, ça passe beaucoup moins bien puisque l'unique but des scénaristes est de faire passer à Gaby le plus de temps possible avec sa fille biologique à laquelle elle est déjà très attachée. Les parents de la gamine sont ridicules et on sent venir la suite à des kilomètres. J'espère qu'Eva Longoria a pris conscience qu'elle allait devoir jouer la mère éplorée dans quelques épisodes. Donc elle doit commencer à s'entraîner. L'école des Feux de l'amour ne suffit pas pour être crédible. Remarque, il lui suffira de penser à Tony Parker, à sa maîtresse, à la centaine de textos coquins qu'elle a découvert, aux enfants qu'ils n'auront jamais ensemble... Ok, je deviens super bitchy là. Scusez. 

     Chez Paul Youg, on fête Thanksgiving au lit et en prison, mais pas de dîner à l'horizon. Même si j'aime assez l'intrigue fil-rouge de la saison, elle montre déjà ses premiers signes de faiblesse. Enfin déjà... Les années passées, il a fallu attendre beaucoup moins de temps pour que les limites soient atteintes ! On peut s'estimer heureux cette année quelque part. Les multiples allers et venues de Beth en prison sont redondantes. Elles perdent un peu plus de force à chaque fois et le coup de sang final de Felicia sentait le réchauffé bien que Harriet Sansom joue toujours cette cinglée à la perfection. Je crains que Felicia ne passe rapidement à la trappe pour se concentrer davantage sur le plan "machiavélique" de Paul. Il va falloir tenir encore une douzaine d'épisodes. J'espère que les scénaristes ont de bonnes idées derrière la tête. J'ai presque envie de leur faire confiance sur ce coup-là. Paul a vraiment l'air de les inspirer...   

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// Bilan // Etant donné qu'aucune intrigue ne m'a convaincu dans cet épisode, décerner à ce dernier zéro étoile me paraissait approprié. Pourtant, je le regrette presque déjà. Il y a eu tellement d'épisodes bien pires par le passé... Disons que c'est le plus mauvais de la saison 7 à ce jour.

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10 novembre 2010

Desperate Housewives [7x 06 & 7x 07]

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Excited And Scared // A Humiliating Business

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   D'aussi loin que je me souvienne, rarement une intrigue n'avait réussi à me toucher autant dans Desperate Housewives que celle de la mère de Tom, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il faut dire que c'est rare qu'une histoire lourde soit traitée sur un ton sérieux dans la série. Ils auraient pu s'en servir pour amuser la galerie mais ils ont plutôt fait le choix de l'émotion et c'était très réussi, très poignant. Doug Savant a ainsi prouvé qu'il était aussi capable de nous émouvoir. Je n'ai jamais eu de doute en ce qui concerne Felicity Huffman, qui l'a maintes fois prouvé. Et chapeau bas à Loïs Smith, épatante ! La fin était bouleversante et pour une fois, j'ai écouté le monologue de Mary-Alice avec intérêt. Oh elle n'a rien dit de particulièrement fort mais ses quelques mots avaient une résonance particulière. D'une autre manière, sur la fin en tous cas, l'intrigue de Bree et de son Clyde avait aussi quelque chose de touchant. On prend plaisir à retrouver ce personnage que l'on a tant aimé face à des plaisirs simples et face à une certaine vérité. Sa vie n'avait plus rien de tangible depuis quelques temps. Elle ne perd pas pour autant de son mordant. L'essentiel est donc là. Il est en revanche beaucoup plus difficile d'être ému par l'intrigue de Gaby et de ses filles tant elle est ridicule depuis le départ, dans l'idée même. Et Gaby a beau être un personnage tordant, qui nous a encore sorti de sacrées répliques dans cet épisode, elle n'en est pas moins stupide quand elle s'y met. Le traitement qu'elle réserve à sa "vraie" fille par rapport à sa "fausse" fille relève de la bêtise pure et simple. Heureusement que Juanita était là, plus espiègle que jamais, pour détendre l'atmosphère et nous faire passer malgré tout un bon moment. Son association à Paul Young est ce qu'il pouvait arriver de mieux à Susan en ce début de saison 7. J'ai bien aimé ses coups de colère et de folie, même s'ils n'avaient rien de surprenant venant de sa part, et j'ai surtout aimé le vice de Paul. C'est bien vu de contrebalancer cela avec sa nouvelle vie de couple, quelque peu chaotique, et pour cause : sa femme est cinglée ! J'adore Beth en fait. Elle est à la hauteur de Paul. Par contre, les scénaristes ne l'ont pas joué fine une fois de plus. Dès lors que Beth parle à sa mère, on comprend qu'il s'agit de Felicia... Et je n'ai rien dit là-dessus car c'est anecdotique mais utiliser Halloween seulement en toile de fond était une bonne idée. Surtout pour la courte scène où Lee découvre que Renee a eu la même idée de déguisement que lui ! Priceless.

   Et voilà comment faire retomber mon enthousiasme soudain pour Desperate : un épisode navrant de bout en bout et franchement ennuyeux sur la longueur. Outre le fait que le mystère fil-rouge de la saison montre ses premiers signes de faiblesse via des rebondissements téléphonés, prévisibles, et peu crédibles -je pense surtout à Beth qui passe de vierge effarouchée à catin psychopathe- le reste des intrigues vogue entre le pas bon et le vraiment pas bon. Lynette et Renee se lancent dans une entreprise de déco ! L'idée du siècle assurément qui les occupera deux ou trois épisodes avant qu'elles ne s'engueulent comme des chiffonnières pour un bout de moquette. N'oublions pas que Renee a vécu un petit quelque chose avec Tom et que ça ressortira forcément prochainement... Caler cette chère Susan au beau milieu de cette mauvaise idée n'était justement pas la plus mauvaise idée qui soit, il y avait un semblant d'émotion dans ce quiproquo bien malheureux. Mais je ne supporte pas la Susan qui se prétend pauvre à qui veut l'entendre. Et je ne supporte pas non plus la Gaby "meilleure-amie des gays" qui est plus pathétique qu'autre chose quand elle s'inquiète pour son hunky Carlos (c'est vrai que la barbe change tout) ou quand elle s'improvise marieuse. Pour une fois que Bob et Lee ne servent pas de pot de fleur, j'aurais aimé qu'on leur offre quelque chose d'un peu plus consistant et de moins caricatural bien-sûr, mais ça c'était peine perdue. Quelques répliques étaient bonnes cela dit. Heureusement. Du coté de chez Bree, on nous remake plus ou moins l'épisode précédent mais de manière moins habile. L'angle de la ménopause avait son charme mais le développement avec les parents de Keith était too much et pas si amusant que prévu. Notons simplement que les jours du couple Bree/Keith sont déjà comptés. J'espère que les scénaristes auront la décence de ne pas les faire rompre aussi vite. Quoique s'ils estiment ne plus rien à avoir dire, mieux vaut qu'ils s'arrêtent oui. Ils ont peut-être retenu la leçon Orson ! Bon, le seul truc qui m'a fait vraiment plaisir, c'est de croiser autour d'une scène sans intérêt Erika Eleniak ! Oui, elle est toujours vivante la petit blonde des premières saisons de Alerte à Malibu ! Bon, elle a pas super bien vieilli par contre. Ca fait plaisit quand même !   

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// Bilan // Ces deux épisodes de Desperate Housewives représentent la thèse et l'antithèse. Le pire et le meilleur. La motivation et la paresse. Le talent et la lassitude...

31 octobre 2010

Desperate Housewives [7x 05]

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Let Me Entertain You // 12 16o ooo tlsp.

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   Je dois bien reconnaître que pour certains personnages, ce début de saison 7 de Desperate Housewives est une grande bouffée d'air frais. Je pense surtout à Bree qui se fait désormais copieusement honorer sur la table de la cuisine et dans les escaliers. Il fut un temps où même dans un lit, ça l'a dégoûté. Il y a un petit coté Sex & The City dans cette intrigue qui me plait bien. Le coup hilarant du concombre, Samantha nous l'aurait fait sur HBO ! Puis je suis très agréablement surpris par Brian Austin Green. Pas qu'il soit bon, mais bandant ça oui. Je ne l'avais jamais envisagé sous cet angle le chétif David de Beverly Hills. Et puis Marcia Cross a vraiment l'air de s'amuser. On est à mille lieux des tourments d'Orson de la saison dernière où tout le monde s'ennuyait, même le cadreur qui piquait du nez. Le fait que des sentiments commencent à naître entre Bree et son peintre n'est sans doute pas une bonne chose pour la suite des événements mais une cougar a le droit d'avoir des sentiments, non ?

   Après nous avoir fait beaucoup rire (la seule chose qu'elle sait faire quand elle est en forme), Susan nous offre du frisson. Mais du tout petit frisson qui fait à peine hérisser les poils. Paul l'a choisie comme première victime de sa machination diabolique. Tout y est : la musique effrayante, le monologue plein de promesse de Mary-Alice... Back to Season 1 ! Le problème, c'est qu'on connaît tout ça par coeur et on sait parfaitement que la déception est la prochaine étape. Coté émotion, Teri Hatcher ne sait toujours pas y faire. Felicity Huffman réussit à être plus émouvante alors qu'elle ne fait que compatir, c'est dire ! Mais ça me permet de soulever un point important : les relations entre les héroïnes, grâce à de multiples croisements, nourissent davantage les intrigues que les saisons passées. On teste par exemple la nouvelle housewife avec tout le monde et ça s'est révélé assez payant jusqu'ici. Le duo Renee/Gaby est moins convaincant que les duos Renee/Lynette - Renee/Bree mais il est divertissant pour sûr ! Maintenant, je me demande quel était l'intérêt d'utiliser encore ce système narratif de "one week earlier" pour ne finalement pas aller plus loin que la scène initiale, qui n'est qu'un catfight hyper classique en plus !

   Chez Lynette, on se fait rudement chier. La petite famille "réaliste" et sympathique est devenue complètement pathétique. Tom n'est plus qu'un trou du cul insupportable et Lynette, tout de même moins agaçante que dans les épisodes précédents, n'a plus beaucoup de hargne à revendre. L'arrivée de la mère de Tom, qui ne nous avait pas encore été présentée, n'apporte pas grand chose tant on est dans le Desperate Housewives le plus classique avec cette haine chronique de la belle-mère. Marc Cherry a vraiment un problème avec ça. Heureusement, on se rend compte petit à petit qu'Allison Scavo vaut mieux que toutes les autres malgré sa vision de la femme hyper rétrograde. Elle a le mérite d'être touchante et l'intrigue alzheimer qui se prépare pourrait être dans la même veine. C'est un peu trop à la mode (Sex & The City, puisqu'on en parlait tout à l'heure, l'a déjà fait, mais aussi The Big C en ce moment et autant dire que la comparaison est d'ores et déjà à l'avantage de cette dernière). Mais pourquoi pas ? Et puis ça fait plaisir de retrouver la grand-mère de Sookie et Jason Stackhouse de True Blood.   

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// Bilan // Ca commence à devenir problèmatique : la saison 7 de Desperate Housewives est trop correcte pour que je puisse en dire trop de mal.

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21 octobre 2010

Desperate Housewives [7x 03 & 7x 04]

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Truly Content // The Thing That Counts Is What's Inside

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J'aurais tendance à dire que ces deux nouveaux épisodes de Desperate Housewives étaient d'une nullité crasse et d'un autre coté, le problème venait plus des idées que de l'exécution. C'est souvent le contraire, c'est pour ça que je précise. Les deux en même temps, ça fait belle lurette que l'on n'y a plus droit ! Il y a plus que jamais deux catégories d'intrigues : celles qui sont sans intérêt mais qui réussissent à nous faire sourire et celles qui sont censées être importantes mais qui tournent dès qu'elles peuvent au ridicule. En cela, l'affaire des bébés échangés est un exemple magnifique que l'on citera certainement dans quelques années dans les encyclopédies sériphiliques. Au chapitre "grosse intrigue de merde de fin de série", elle se pose vraiment là ! Dans l'épisode 3, il n'y a pas de questions à se poser : le gros du problème vient d'Eva Longoria qui, je ne cesse de le répéter, a été élevée à l'école "Feux de l'amour" et nous sert donc des prestations en conséquence, dénuée de toute émotion. Gaby fonce droit dans le mur et tout le monde le sait, même elle, mais parce qu'il faut faire avancer les choses et vite de préférence (ce qui est surprenant et bienvenu pour le coup), on ne s'embarrasse pas de subtilités et de finesse. Dans l'épisode 4, la comédie a pris le dessus malgré les circonstances et c'était à la fois la meilleure et la pire des choses à faire. C'est vrai que de nombreux passages étaient amusants. Je ne peux pas le nier. Mais qu'est-ce que c'était grossier ! Comme par hasard, la "vraie" fille Solis est une mini-Gaby de 8 ans, déjà passionnée par les fringues et l'argent, mais forcément élevée dans une famille de pauvres. Le parallèle est tellement facile et tellement pas inspirée que les bras m'en tombent. Alors est-ce que toute cette mascarade est terminée ?

   Je ne sais pas ce qui m'arrive mais depuis le début de la saison, Mayer me fait marrer. En fait, cette histoire de site érotique est tellement osée et folle que je ne peux qu'adhérer sur le principe. Et puis voir Teri Hatcher cabotiner comme une malade en tenue légère, ça m'éclate ! Le coup de l'aspirateur, j'ai adoré. Moins la rivalité avec l'actrice de Hung, Rebecca Creskoff, puisqu'on retombait dans le Susan classique. Quant à Maxine, elle est géniale ! Ca faisait longtemps que l'on ne nous avait pas dégoté un personnage secondaire aussi amusant. Puis le délire va assez loin avec cette proposition pas très claire de partie porno en solo face cam'. Susan qui se pend à l'affiche à son effigie, c'était franchement tordant. Je suis moins fan du mystérieux bonhomme qui fait les poubelles dans une ruelle malfamée. Paul ? Ca rappelle forcément l'étrangleur et là, c'est la pitié qui m'envahit. Ah quand j'y repense... La transition parfaite pour parler de Lynette qui doit se coller la dépression de Tom dans l'épisode 3. C'était ennuyeux à souhait et pénible, et elle passait une fois de plus pour une grosse bitch. Les scénaristes ne savent vraiment plus quoi dire sur ce couple indestructible, c'est terrible. Dans l'épisode 4, Lynette découvre qu'elle a une fille, Penny, et s'en sert comme nounou jusqu'à ce que ça se gâte. Je ne saurai plus dire dans quelle saison et avec quels personnages, mais il me semble qu'une intrigue similaire a déjà été traitée dans la série. Et en mieux. En plus, l'actrice qui a été choisie pour remplacer la Penny originale est très mauvaise. C'est pourtant rare que les casteurs se ratent sur le choix des gosses... Lynette est encore passée pour une conne. Brrrrrr.

   Les interventions de Mrs McCluskey (qui a perdu son compagnon en cours de route apparemment) ont permis de détendre l'atmosphère faussement tendue de l'histoire de Paul et de sa nouvelle femme. Autant j'avais bien marché à l'épisode 2, autant là je suis plus que perplexe. Je reste intrigué mais je crains le pire. En tous cas, je préfère ne pas chercher à comprendre. Je n'attends qu'une chose de toute façon : le retour de Felicia. Sinon, j'ai beaucoup aimé le duo Bree/Renee qui marche presque aussi bien que le duo Lynette/Renee. Leur catfight s'est terminée un peu trop vite mais il était bon. Je ne me suis pas encore tout à fait remis du coup de nain. Les nains me font beaucoup rire naturellement alors dans ce contexte, c'était du caviar ! Mais j'ai adoré également le passage où Bree tourne sa robe afin de séduire Keith. Je crois que l'on n'avait jamais vu Marcia Cross aussi sexy. C'était même pas vulgaire. Elle garde sa classe en toutes circonstances. Y'avait du monde en balcon en tous cas. Wouah ! Je sais bien que cette intrigue avec Keith ou même avec Renee n'est qu'une variante de ce qui a déjà fait auparavant dans la série mais avec Bree, ça fonctionne différemment. Ca reste surprenant, sans l'être vraiment. On a tendance à vouloir tout pardonner à Bree, surtout depuis qu'Orson ne traîne plus dans ses pattes. Mais Danielle quand même... Ca on ne lui pardonnera jamais !   

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// Bilan // Si la saison 6 de Desperate n'avait pas été si mauvaise, ces épisodes de la saison 7 auraient pu paraître particulièrement ratés. Mais elle est passée par là, donc on relativise.

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7 octobre 2010

Desperate Housewives [7x 02]

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You Must Meet My Wife // 13 23o ooo tlsp.

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   Bon sang ! Ca faisait belle lurette que Desperate Housewives ne nous avait pas offert un épisode aussi... bon ! Oui oui, vous avez bien lu. Et j'irai même plus loin : j'en suis ravi ! Car contrairement à ce que certains peuvent croire, ça ne me fait jamais plaisir de voir une série s'enfoncer dans le ridicule quand elle a été bonne il fut un temps. Ce qui fonctionne le mieux dans cet épisode, ce ne sont pas les intrigues en elle-même, loin d'être originales, mais leurs dynamiques respectives qui les rendent particulièrement divertissantes dans le sens le plus noble du terme. A ce petit jeu-là, Lynette, Tom et la nouvelle, Renee, s'en sortent particulièrement bien. Tom qui déprime, Lynette qui ne l'écoute pas et qui pique une crise de jalousie, c'est du classique de chez classique. MAIS cette fameuse Renee apporte le piquant nécessaire pour que l'on ne s'ennuie pas et que l'on s'amuse même beaucoup. Les piques incessantes que s'envoient les deux meilleures amies sont du plus bel effet. Une bonne chose donc que Renee emmènage à Wisteria Lane, et plus particulièrement dans l'ancienne demeure d'Edie. Au moins, le message est maintenant clair : elle est là pour la remplacer et Dieu sait qu'elle nous manque cette bitch... Renee n'en sera probablement qu'une copie plus bronzée et plus liftée mais si ça peut combler un manque, je ne dis pas non. La petite surprise finale -Tom et Renee ont eu une relation par le passé- permet de relancer l'intérêt. Allez, on y croit !

   La femme de Paul Young -car il en a épousé une en prison- débarque à son tour à Wisteria Lane. Sa première scène est ratée. La pauvre était ridicule avec son poisson rouge. Si au moins ils l'avaient éventré... La suite est carrément plus intéressante puisque l'on se rend compte non seulement que la fille est plus dérangée qu'idiote, et surtout que Paul exerce sur elle une sorte de chantage bien malsain qui rappelle les heures de gloire du personnage et donc la regrettée saison 1. Si ce doit être le mystère de la saison, je prends volontiers. On sait pertinemment que ça ne tiendra pas la route longtemps, mais on espère juste que les scénaristes sauront nous intéresser un peu plus que trois épisodes avec ça ! A l'opposé de cette noirceur, on retrouve Miss Mayer dans ses aventures au pays où le ridicule ne tue pas. Je vais être grand prince et reconnaître que c'était drôle. Pas tout le temps mais souvent. C'est-à-dire que dès que Mike entre dans la pièce, l'ambiance est complètement plombée. Mais avant et après, pas mal. Et puis si l'on fait abstraction de son visage, il faut avouer que Teri Hatcher est encore attirante. Pendant un instant, je me suis souvenu de mes émois adolescents lorsque je regardais Lois & Clark et que j'étais amoureux d'elle.

   Bree et son homme à tout faire, ça a beau être du revu et revu dans la série, ça a du charme. J'ai bien aimé les passages où l'on voit Bree enfant puis adolescente face à des adultes qui lui apprennent que "Le sexe, c'est mal". Sans dire qu'il y a une alchimie folle entre Marcia Cross et Brian Austin Green, disons qu'on ressent bien la tension sexuelle qui les anime. Rien n'est fait dans la subtilité mais ça, on est habitué. Ils ne se sont pas encore sautés dessus mais ça ne saurait tarder. Je me demande ce que les scénaristes vont faire de ça, quelle sera la suite des événements. Bree va-t-elle cacher cette relation à ses amis ? J'aimerais bien qu'elle assume pour une fois ! En parallèle, à ma grande surprise, Gaby a déjà appris la vérité sur Juanita, qui n'est donc pas sa vraie fille. Courageusement (et c'est ironique je précise), on nous épargne la scène de l'aveu, du moins en partie. On y assiste mais on ne l'entend pas. Oh la raison est simple : Eva Longoria est mauvaise comme tout dans l'émotion et au bout de 7 ans, même si les tentatives n'ont pas été nombreuses, ils ont compris qu'il valait mieux faire profil bas. Cette intrigue reste parfaitement ridicule mais les passages drôles étaient très réussies avec de bons dialogues, notamment celui entre Gaby, Bree et Andrew (qu'on est content de revoir). J'ai presque eu l'impression qu'il se cachait là-dessous du second degré. Genre : oui, on vient de se servir une fois de plus d'un "accident de voiture" pour lancer une intrigue mais c'est fait exprès, on est conscient qu'on n'a pas d'idées nouvelles. "L'accident" était d'ailleurs particulièrement nul. La Juanita qui se retrouve 3 jours à l'hôpital pour si peu...    

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// Bilan // Un épisode solide aux répliques truculentes. Je suis RAVI de dire enfin du bien de la série.

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30 septembre 2010

Desperate Housewives [7x 01]

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Remember Paul (Season Premiere) // 13 o6o ooo tlsp.

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   Cet été, en lisant le dernier livre d'Amélie Nothomb (que je n'ai toujours pas terminé), le parallèle entre ses oeuvres et Desperate Housewives m'a frappé. A chaque rentrée, on y a droit et à chaque rentrée, on y croit. "Allez, cette année, le nouveau roman sera bon ! On retrouvera l'excellente et inspirée écrivain des débuts." Oui... mais non (spéciale dédicace). "Allez, cette année, la nouvelle saison sera meilleure ! On retrouvera l'excellente et inspirée série des débuts." Oui... mais re-non. Au bout de 7 ans, c'est quand même dingue de se faire encore et toujours avoir, non ? Cela étant dit, ce Season Premiere n'était pas mauvais, et pas seulement si on le compare à l'atroce épisode final de la saison dernière. Il y a une liste gigantesque de trucs qui m'ont énervé et je vais me faire un plaisir de vous la dresser, mais il faut reconnaître une envie de se renouveller de la part de Marc Cherry (qui a écrit l'épisode), ou plutôt une envie de renouer avec un passé glorieux. Mais je reste sur mes gardes : chaque début de saison est prometteur et tout devient très vite très nul.

   Cette année, le renouveau porte un prénom : Renee. Pendant tout l'été on nous a annoncé à grand renfort d'affiches et de bandes-annonces l'arrivée de l'ex Wilhelmina Slater d'Ugly Betty, Vanessa Williams (une des femmes les plus tirées au monde, double sens intentionel), au sein du casting. Tout ce foin a effectivement attisé ma curiosité et je me suis surpris à avoir hâte de la découvrir à Wisteria Lane. Autant vous dire que la pression est retombée. Elle entre finalement par la petite porte puisqu'elle est la vieille amie oubliée de Lynette de l'époque du fac. La surprise est réussie. Le duo fonctionne plutôt bien, alignant les vannes pour notre plus grand plaisir. Vanessa Williams n'en fait pas trop, ce qui est pour les habitués d'Ugly Betty presque problèmatique puisque Renee n'est rien d'autre qu'une Wilhelmina sous prozac. Comme tout nouvel habitant, elle cache un lourd secret mais les scénaristes ont eu la bonne idée, et l'humilité peut-être même, de ne pas chercher à faire monter la sauce inutilement pour quelque chose qui n'en vaudra de toute façon pas la peine. On sait qu'elle n'est pas venue par ici pour rien, et cette histoire de divorce n'est clairement pas une explication suffisante, mais on ne le souligne pas à coup de musiques grandiloquentes et de regards mystérieux. Pour en revenir à Lynette, je me sens obligé de le souligner : on ne prend même pas la peine de reparler de la naissance du dernier Scavo, qui s'est, rappelons-le, déroulée dans des circonstances pour le moins pathétiques. On se débarrasse ainsi ni vu ni connu d'une des pires intrigues de l'année dernière. Susan nous aura donc gonflé pendant de longs épisodes avec l'étrangleur... pour rien !

   Bree reste un personnage que j'estime beaucoup malgré les affligeantes intrigues qu'on lui a écrites depuis 3 ans. Ce Season Premiere est l'occasion de repartir à zéro puisqu'Orson quitte enfin Wisteria Lane, accompagné de sa soignante, et que Bree se retrouve seule, prête à reprendre la boisson. C'est là qu'intervient Brian Austin Green, autre nouvel ajout de casting, qui risque bien de la transformer en cougar. Bien-sûr, cette idée, comme toutes les autres, a déjà été exploitée dans la série à maintes reprises (un des jumeaux Scavo a goûté aux joies de la moule pas fraîche, Katherine a eu sa petite aventure avec le neveu de Susan, et bien évidemment Gabrielle s'est amusée avec son jardinier). Mais que voulez-vous ? Il faudra s'en contenter et avec Bree, les choses ne se déroulent jamais comme avec les autres. J'imagine se dessiner quelques bons moments. Une façon de revenir à la Bree période Karl qui était plutôt amusante quand elle ne se posait pas de questions d'ordre moral. Par contre, tôt ou tard, il faudra revenir sur l'affaire Sam, sur Andrew et sur la perte de son entreprise. C'est déjà moins réjouissant.

   Chez les Solis, double... que dis-je... triple événement ! D'abord, Carlos n'arbore plus sa légendaire barbe. Résultat : il fait dix ans de moins et il devient un peu hot. C'est anecdotique mais ça me fait penser au fameux saut dans le temps et à ce pauvre Carlos qui avait été transformé en Andrea Boccelli le temps de trois ou quatre épisodes. Qu'est-ce que c'était naze... Pour la première fois depuis très longtemps, on lui offre une intrigue à lui, mais qui rejoindra bien entendu plus tard celles de Gabrielle. On lui apprend que sa fille, la meilleure (Juanita) pas l'autre grosse moche qu'on ne voit jamais, n'est pas sa vraie fille ! C'est elle le fameux bébé échangé à la naissance, autre grand grand moment du précédent Season Finale. C'est marrant, j'avais éliminé illico presto la possibilité qu'il s'agisse d'une des filles Solis, comme beaucoup de gens. Et bam, c'est Juanita ! On tombe dans un des nombreux travers de Marc Cherry : parce qu'il aime surprendre, il est prêt à aller contre la logique et à s'enfoncer par conséquent dans la médiocrité. Juste pour nous dire : "Ah, vous l'avez pas vu venir ça !". Il avait fait pareil avec le mariage de Mike et Katherine/Susan la saison dernière. Bref, tout ça est navrant et on n'est pas au bout de nos peines. Cela dit, pour une fois qu'on offre aux Solis du pur drama... Certainement pour contrebalancer, on a jugé bon de prendre la révélation de la mort de Mama Solis à contrepied. On s'attendait à un scandale de la part de Gabrielle : il n'y en aura pas. Ou pas celui que l'on croyait. Elle n'en veut pas le moins du monde à Bree de lui avoir caché cela pendant tant d'années. Elle lui en veut simplement d'être désormais obligée de garder un secret à son mari. Hop, parrallèle ! Ils sont dans la même situation... bouhouhou.

   Venons-en à ma copine Susan Mayer, désormais sans le sou (mais juste parce qu'elle ne veut pas sortir son fric de la banque pour ne pas blesser la virilité de son petit Mike), qui apprend que la propriétaire de son nouvel appartement possède un site internet coquin qui met en scène des housewives légérement dévétue. Elle est d'abord outrée puis se voit obligée d'accepter la proposition pour arrondir ses fins de mois. C'était amusant mais un peu léger. On va donc se taper cette histoire le temps de quelques épisodes... Mike a encore tenté l'humour mais il a lamentablement échoué. Son fils avec 35 ans de moins que lui est déjà beaucoup drôle. J'ai bien aimé le passage avec les bijoux.

   Et puis il y a le retour de Paul Young, la seule vraie bonne idée du moment, accompagné d'une narration un peu différente de Mary-Alice. J'ai apprécié les quelques images de flashbacks, même si ça ne servait pas à grand chose puisque les téléspectateurs qui regardent toujours la série sont forcément là depuis le début, bien au courant. On va dire que ça ne fait jamais de mal de remettre les choses à plat. Les justifications quant à sa sortie de prison ne sont pas très détaillées, on imagine bien pourquoi. Ses intentions sont plus claires : il veut tout faire péter. Mais plus fort que le retour de Paul, c'est évidemment le retour de la géniale Felicia ! J'espère qu'elle sera encore là pour un bon moment et que son plan, car elle aussi en a un, sera à la hauteur. Je pense qu'avec Felicia tout est permis. Que les scénariste se lâchent ! Par contre, je ne sais pas si c'était ironique ou non mais ça m'a fait rire de l'entendre dire qu'elle a encore plein d'amis à Wisteria Lane. Elle n'en a jamais vraiment eu, et elle n'est ps restée bien longtemps en plus. Et si Renee était celle qu'elle avait engagé pour se venger ? Ce n'est pas très crédible, je sais, mais ça ne m'étonnerait pas plus que ça... 

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// Bilan // Tel un Phénix, Desperate Housewives renaît de ses cendres ! Non, je rigole !!! L'arrivée de la nouvelle fait l'effet d'un pétard mouillé mais les retours de deux personnages cultes redonnent un peu d'espoir. Les dialogues sont bons, les actrices un peu au radar mais l'ensemble est plutôt plaisant à suivre. Tout ce que je demande et c'est vraiment pas grand chose : que la saison 7 soit au même niveau que la 6ème. Cela signifie en clair que je veux qu'elle soit meilleure que la 5ème qui reste, à ce jour, la pire de toutes. C'est donc un pari peu risqué. Mais les voies de Marc Cherry sont impénétrables (ben oui, pas facile d'écarter toute cette graisse !)...

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22 mai 2010

Desperate Housewives [6x 23]

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I Guess This Is Goodbye (Season Finale) // 12 6oo ooo tlsp.

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   Je pensais que Desperate Housewives ne pouvait pas offrir pire final que celui de la saison 5 et pourtant : celui de la saison 6 le bat à plate couture ! Tout ce qui se passait autour de l'albinos Dave Dash était ridicule mais il y avait au moins un semblant de tension, pendant quelques secondes quoi. Le reste, je ne m'en souviens plus très bien et ce n'est pas un hasard. J'ai la mémoire sélective. Il y a des choses que je préfère oublier... Les scénaristes de la série aussi vous remarquerez ! A la même époque l'année dernière, on nous promettait un grand mystère autour d'Ana, la nièce de Carlos. Au final ? Rien, absolument rien. C'était une conne, mais j'imagine que ce n'était pas ça son secret. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure ! Bref.

   Fin de saison oblige, il faut clôturer au plus vite l'intrigue fil-rouge sur les Bolen. Et quand je dis "il faut" et "au plus vite", c'est vraiment ce que j'ai ressenti, plus que jamais, en regardant l'épisode. Du baclage total. Les scénaristes savaient-ils au départ comment ils voulaient terminer cette histoire ? Si c'est le cas, j'ai honte pour eux. Comment pouvaient-ils avancer pas à pas en sachant très bien qu'ils ne pondraient que ça au final ? Et puis s'ils ne savaient pas encore, j'ai honte pour eux quand même. Il y avait mille façons de faire mieux que ça. Je sais que ça paraît toujours prétentieux de dire "moi, si j'avais été à leur place, j'aurais fait mieux". Mais franchement, n'importe quel télespectateur de plus de 5 ans et demi aurait fait mieux ! Tension : 0. Suspense : 0. Dénouement : prévisible. Depuis que la série verse dans la morale républicaine, les méchants sont toujours punis et les gentils récompensés. Gabrielle Solis est une super voisine qui a sauvé sa grande copine des griffes du méchant loup. Sauf que Gaby est censée être une pestouille de voisine et son amitié avec Angie se résume à un voyage de deux jours à New York. Patrick meurt donc dans une explosion, celle de sa voiture. Il faut dire qu'il aurait pu s'en sortir avec un bras ou une jambe en moins s'il avait préféré s'éloigner du détonateur au lieu de regarder Angie fixement en lui lançant un "Bitch !". Ridicule. Tous les autres protagonistes s'en sortent sans une égratignure et peuvent reprendre leur cavale loin de Fairview. Ce qui aurait pu être pas mal, c'est ce passage où Angie et Nick "abandonnent" leur fils pour son bien, d'autant que Drea de Matteo, comme à son habitude, était parfaite, mais les Bolen n'ont jamais vraiment réussi à être attachants. Angie aura quand même eu plus d'intérêt que Betty Applewhite ou Dave Dash. Mais bon... A noter que personne à Wisteria Lane n'a remarqué l'explosion. Pourtant, ils sont tous à leur fenêtre à la moindre voiture qui passe ! Il y a 15 ans, Marcia Cross aka Kimberly Shaw faisait péter la résidence de Melrose Place...

   Maintenant que je vous ai parlé du meilleur du pire de l'épisode, parlons du pire du pire. Je ne sais pas par qui commencer... Allez, Bree sera ma première victime ! Je l'adore Bree, vous le savez bien. Elle a eu globalement une année un peu moins pourrie que la précédente puisque Karl a égayé son début de saison, avant de mourir comme une merde dans un accident d'avion en carton. Une belle erreur qui a conduit à une suite de scènes médiocres prenant en otage Marcia Cross et Kyle McLachlan, désespérés. Et puis Sam est arrivé, plein de promesses. On espérait un psychopathe, il en avait clairement le potentiel. On a juste eu un garçon en colère, doué pour le chantage. Dans ce final, il n'apparaît quasiment pas. Les scénaristes préfèrent traiter des conséquences de la révélation sur la mort de Mama Solis. Pourquoi pas ? Mais ils l'ont fait tellement mal, de façon si bancale... Le dialogue entre Bree et Orson, qui résulte sur une énième séparation, n'avait aucun sens. Lorsqu'il lui demande quelle est la différence entre son cas à lui, lorsqu'il a renversé Mike, et le cas d'Andrew, elle ne trouve à lui répondre qu'un mou "Ce n'était qu'un enfant". Puis un "C'est mon fils", censé être déchirant. Mais n'aurait-il pas fallu répondre tout simplement que dans le cas d'Andrew c'était un accident et dans le cas de Mike un acte délibéré ?! Ca suffisait comme argument, non ? Toujours est-il que l'alchimie retrouvée entre les deux personnages est réduite à néant. Que Kyle McLachlan quitte la série. Et c'est une bonne chose pour lui. Je lui souhaite de trouver un show à la hauteur de son (immense) talent. Que l'intrigue n'est pas conclue de manière satisfaisante car on ne sait pas bien ce que devient Andrew dans cette histoire. Et je ne pense pas que ce soit une ruse pour nous faire revenir la saison prochaine. Juste un oubli volontaire par manque de temps et d'envie. Et pour finir, c'est hors-caméra que Bree décide de dire la vérité à Gaby. Evidemment que l'on reviendra là-dessus dans quatre mois mais vider l'intrigue de sa seule scène qui aurait pu être intéressante, c'est vraiment se moquer du monde.

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   Ma copine Susan Mayer n'était pas au centre de ce final ! C'est un miracle. Teri Hatcher a dû faire la gueule quand elle a vu que son intrigue se résumait, dans les grandes lignes, à un bric-à-brac et un dinosaure en peluche. Il n'y a malheureusement pas grand chose à dire de plus. Etait-ce drôle ? Non. Etait-ce émouvant lorsque Susan "s'effondre", reconnaissant que Mike a vraiment merdé ces derniers temps ? Non. Pas le moins du monde. Parce que l'actrice ne sait pas jouer autre chose que la comédie lourdingue et parce que les scénaristes ne sont pas foutus de lui écrire un truc correct avec de bons dialogues. Elle finit dans les bras de Mike, cette idiote, et quitte Wisteria Lane quasiment dans l'indifférence. La notre et celle de ses copines. En quoi ce départ du quartier (mais pas de Fairview) va-t-il renouveller ses intrigues ? Ce sera toujours les mêmes conneries mais dans un petit appartement, a priori. Et combien de temps avant qu'elle ne revienne ? Et nom de dieu de bordel de queue, qu'a-t-elle fait de l'argent gagné en vendant le club de strip-tease de Karl ??? Pardonnez ma vulgarité. Je ne sais même pas pourquoi je m'emporte tellement ça n'en vaut pas la peine...

   Lorsque Susan s'en va, Lynette est là, pimpante, le ventre dégonflé, alors qu'elle a accouché quelques heures plus tôt. Ca n'a choqué que moi ? Je veux bien être indulgent sur des détails mais là, honnêtement, c'est un manque de rigueur flagrant ! Bref, là n'est pas le pire, vraiment pas. De mémoire de sériphile, je n'ai jamais vu une intrigue dans un final se dénouer de manière aussi honteuse ! Je vous jure. Je n'en rajoute même pas pour le plaisir ! A aucun moment Edie ne s'en prend à Lynette. Il la fait taire quand Tom s'approche mais c'est tout. Je m'attendais à être déçu mais pas à ce point-là ! Pour ceux qui suivent Private Practice comme moi, ça a dû leur faire un drôle d'effet... Ils me comprendront, je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler (puisque la série va arriver sur France 2... un jour... bientôt peut-être... ou pas). Lynette, comme on s'y attendait, accouche au beau milieu du saison. Felicity Huffman joue bien la femme qui pousse. C'est cool. Edie va finir par trouver sa rédemption en l'aidant à accoucher et en sauvant le bébé qui allait s'étrangler avec son cordon ombilical. Parallèle tout pourri puisqu'il était l'étrangleur, rappelons-le. Lynette, devenue bête à manger du foin, le remercie, lui met l'enfant dans les bras, le dénonce à la police (la morale est sauve, quand même) et lui dit qu'à partir de maintenant, il peut la considérer comme sa mère. Comme c'est joli. Comme elle est bonne. On se demande pourquoi elle ne va pas à la Messe... Remarque, elle y va s'en doute maintenant. Pas possible autrement ! Après tout ça, elle ne prend visiblement pas la peine d'informer ses voisines des événements. Pourtant, Susan nous avait bien gonflé avec l'étrangleur en début de saison. J'imagine que ça sera traité à la va-vite dans le prochain Season Premiere.

   Pour finir, après tous ces rebondissements passionnants, le moment est venu de poser les bases de la saison 7. Si elles sont aussi solides que celles de la saison 6, autant dire qu'on va encore bien s'amuser l'année prochaine ! On commence par une intrigue qui sort de nulle-part, enfin si : d'un soap bas de gamme que Desperate n'est pas censé être. Voilà qu'une vieille infirmière à l'agonie révèle à un prêtre qu'il y a bien des années elle s'est amusée à échanger deux bébés à leur naissance. What The Fuck ? Oui, on ne peut pas nier que c'est surprenant. Mais il est où l'intérêt au juste ? Puis le coup des enfants qui ne sont pas "les bons enfants", désolé, on nous l'a déjà fait. Pas à l'extrême comme ça, certes, mais Zach n'était pas le vrai fils de Mary Alice et Paul Young, et la fille de Katherine n'était pas non plus "sa vraie fille". Enfin... Alors il ne nous reste plus qu'à nous lancer dans des pronostics. Le coeur ne m'en dit pas tellement mais je vais me prêter au jeu quand même : Danielle ne serait pas la fille de Bree mais de Susan ? Et Julie, du coup, serait la fille de Bree ? Je me demande bien laquelle a gagné au change... Ca ne doit pas être ça. Andrew ne serait pas le fils de Bree mais ce serait Sam ? Euh. Si c'est le cas, c'est juste nul à chier. Au final, je crois qu'un des enfants, de préfèrence dans les plus grands, n'a pas été élevé par la bonne mère mais le bon enfant, lui, n'habite pas nécessairement à Wisteria Lane. On ne le connaît pas forcément. Et ça rend la chose encore moins intéressante en fait. Je n'ai qu'une hâte : voir les scénaristes se vautrer ! J'imagine qu'ils n'ont pas encore la moindre idée de l'idendité du mauvais enfant. C'est ça le pire. Est-ce que ça aurait un rapport avec le retour inattendu d'un ancien habitant du quartier ? Maybe. Paul Young est donc de retour, dans la maison de Susan. Ca devrait lui faire plaisir. Dans quel but ? On n'en a pas la moindre idée. Encore une fois, les scénaristes non plus j'imagine. Ce n'est pas un personnage que je suis content de revoir en tous cas. Je ne serais content que si Felicia revient aussi à un moment donné. Et par pitié, pas de Zach ! Mais je crois que c'est inévitable. Selon toutes vraisemblances, la nouvelle femme de Paul serait interprétée par Vanessa Williams, ex-Wilhelmina Slater d'Ugly Betty. Même si je trouve le choix très bon, je ne me fais aucune illusion. Son talent à elle aussi sera gâché par une intrigue fil-rouge pourrie.

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// Bilan // Pas de pitié pour Desperate Housewives ! Je n'accorderai pas la moindre étoile à ce Season Finale grotesque. Ce n'est quand même pas avec une demi-bonne idée dans les cinq dernières secondes de l'épisode et une demi-scène émouvante en plein milieu que je vais me laisser amadouer. Non, c'était juste d'une platitude honteuse et atrocement mal écrit. La saison 6, dans sa globalité, est moins pire que la cinquième, qui avait atteint des somments de conneries tant au niveau des personnages historiques que du fil-rouge, mais elle est tout sauf réussie. Toutes les bonnes idées, et elles furent rares, ont été réduites à néant rapidement. Après Eddie, on a encore perdu des personnages qui avaient su rester intéressants comme Katherine ou même Karl. Robin, qui était un très bon ajout, n'a pas fait long feu. Et on nous a collé un mystère très décevant malgré des prémices prometteurs. Si la série s'est un peu rattrapé sur le drama, elle a perdu absolument toute saveur du coté de la comédie. Il n'y a plus un gag qui n'a pas déjà été fait et les actrices se lassent autant que nous de cabotiner. Je ne sais pas vous mais le retour de Paul Young me donne l'impression, sûrement fausse, que la septième saison sera la dernière. Aux dernières nouvelles, il y en aura au moins huit. Je compte sur les américains pour déserter la série l'année prochaine, comme ils ont commencé à le faire cette année, et enfin, peut-être, le calvaire se terminera pour tout le monde. Calvaire, j'exagère. Si je dois bien lui reconnaître une qualité, c'est d'offrir une matière géniale pour écrire des reviews. Je m'amuse toujours beaucup à les écrire, en espérant que vous prenez autant de plaisir à les lire (ce n'est pas un appel à compliments !).   

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9 mai 2010

Desperate Housewives [6x 21]

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A Little Night Music // 12 12o ooo tlsp.

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   Dernière ligne droite pour Desperate Housewives avant son 6ème Season Finale. Réussira-t-elle sa sortie après avoir mollement débuté sa saison (et rattrapé le coup en milieu de saison avant de replonger) ? Difficile à dire pour le moment. Le mystère des Bolen nous est en tous cas intégralement révélé par Mary-Alice en ouverture d'épisode. On avait plus ou moins deviné l'essentiel depuis un moment mais l'élément surprenant reste la place de Nick dans cette histoire. Il était en fait un flic sous couverture qui a aidé Angie à s'échapper de l'emprise de Patrick, dont elle était enceinte à ce moment-là. Le reste de l'histoire, on la connaît et elle n'est finalement pas très palpitante. Comme l'année dernière avec l'albinos, on entre maintenant dans la phase vengeance avec un Patrick à Wisteria Lane qui ne se contente plus seulement de draguer Danny, son propre fils donc, mais qui... je vous le donne en mille... fonce droit sur Nick avec sa grosse voiture ! Est-ce bien utile de dire combien je suis choqué qu'un scénariste de la série puisse encore proposer cette idée pour se débarrasser d'un personnage alors qu'elle a déjà été utilisée une dizaine de fois auparavant dans la série ? Je n'arrive jamais à savoir si c'est un manque d'imagination ou l'envie étrange d'installer une récurrence... Mais je crois que la deuxième solution n'est qu'une bonne excuse à la première ! Ca doit être pour une question de budget aussi qu'aucune autre chambre d'hôpital n'a été construite depuis la saison 1, ce qui fait que les personnages se retrouvent systématiquement dans la même. Un détail. Big Bad Patrick va pouvoir torturer Angie maintenant. Ou faire d'elle une bombe humaine ? Ce serait cool vu son passé. Et un peu plus flippant que trois bougies allumées dans une maison plongée dans l'obscurité. John Barrowman a du mal à convaincre en terroriste quand même...

   L'autre psychopathe de la semaine, c'est bien-sûr Eddie et en attendant qu'il s'en prenne à Lynette, ce que l'on prépare visiblement, il se jette sur Porter Scavo de manière parfaitement ridicule pour une stupide histoire de lessive. Pouvait-il lancer un warning plus clair que ça ? "Je suis un malade, je vais tous vous tuer". Bonne pâte, Lynette l'envoie illico-presto chez un psy et lui apprend à respirer bien fort quand il sent monter la colère en lui. Elle est devenue vraiment trop gentille et vraiment trop compréhensive Lynette. C'est peut-être le fait d'être enceinte qui veut ça... Il serait temps d'accoucher d'ailleurs. Ca doit faire quoi... 12 mois qu'elle est enceinte ? Tiens, ça tombe bien, non ? Troisième et dernier psychopathe (si l'on considère Susan Mayer comme une femme saine d'esprit) : Sam ! De façon un peu laborieuse, Bree découvre que sa mère n'est pas morte. Eh oui, elle travaille tout simplement au supermarché du coin. Sam me déçoit. Je le pensais plus machiavélique et surtout plus intelligent ! Va-t-il enfin passer à l'action la semaine prochaine ? Ca va être compliqué étant donné que tout le monde se méfie de lui maintenant. J'ai bien aimé l'alchimie retrouvée entre Bree et Orson, sans oublier la présence essentielle d'Andrew. 

    Au milieu de ces terribles mensonges et mystères, il fallait bien un peu de comédie et, comme souvent, ce sont Gaby et Susan qui s'en chargent, et ensemble s'il vous plaît ! Un duo efficace même si Eva Longoria et Teri Hatcher en font des tonnes ! Et puisque je parle de tonne, je tenais à pointer du doigt les deux tonnes d'excroissances qui ont poussé sur le torse de Teri Hatcher ! Ses seins étaient menaçants à la fois envers le téléspectateur, qui avait quand même peur qu'ils lui pétent simultanément au visage, et envers Eva Longoria, qui a dû se sentir telle Jane Birkin face à Pamela Anderson. C'était ça l'élément le plus drôle de l'intrigue. Mais j'avoue que le reste était pas mal non plus, surtout le dîner final. Seul regret : Carlos et Mike restent bien silencieux, bien gentils. Cela dit, Mike serait gonflé de dire quoi que ce soit vu comme il peut être stupide avec ses petits soucis de virilité. Tout ça c'est bien gentil mais ça ne nous dit pas ce qui va se passer pour eux dans les derniers épisodes...

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// Bilan // Sympathique épisode mais qui ne fait malheureusement pas dans la dentelle. Un peu de subtilité dans le déroulement des événements ne ferait de mal à aucun personnage. Un peu plus d'imagination aussi mais les scénaristes se sont surpassés ces derniers temps, il ne faut pas trop leur en demander non plus...

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23 mars 2010

Desperate Housewives [6x 18]

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My Two Young Men // 1o 8oo ooo tlsp.

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   Lundi 1er Février 2010, bureau de Marc Cherry. Le producteur ouvre son courrier, il a reçu une lettre de Steven McPherson, le président d'ABC :

"Mon très cher Marc chéri,

Je viens de visionner avec ma petite famille le dernier épisode de Desperate Housewives et je me vois dans l'obligation de t'exprimer mon mécontentement car ce que j'ai vu n'est pas digne de ma chaîne. Qu'est-ce donc que cette intrigue sur une strip-teaseuse ? Te rends-tu compte de l'exemple que tu donnes à ma fille de 7 ans ? Je l'ai retrouvée hier soir les jambes en l'air en train de se frotter contre une rampe d'escalier ! Et pourquoi avoir intégré au casting cette perverse de Julie Benz ? Ce suppo de Satan n'a joué que dans des séries pour déséquilibrés ! Buffy contre les vampires, Dexter... Vire-là moi sur le champ ! Si tu comptais faire d'elle la nouvelle Edie, tu peux te fourrer le doigt dans le *** (Et Dieu sait que tu aimes ça...) ! Et cette Drea de Matteo, c'est pareil ! Elle est d'une vulgarité, j'en ai honte pour elle. Non mais au point où tu en es, il ne manquerait plus que tu te la joues Shonda Rhimes à vouloir me caser des goudoues partout ! Indécrottable celle-là d'ailleurs. Et au fait, j'ai décidé de proposer à Dana Delany le rôle principal d'un pilote pour la saison prochaine. Marre qu'elle gâche son talent dans ta série (et puis je peux te le dire à toi, elle me l'a fait promettre sinon elle dit tout à ma femme. Tu te souviens quand elle nous a surpris toi et moi dans ta loge, à quatre pattes sur le tapis ? Ben voilà...) Encore merci ! Alors tu vas me faire le plaisir de trouver deux-trois intrigues gentillettes à Susan et Gabrielle et arrêter de nous faire chi**. De toute façon, moi vivant, Desperate ne dépassera pas la saison 7 ! A bon entendeur...

Steve McPherson.

PS: Y'a pas une clause dans le contrat de Teri Hatcher qui stipule qu'au bout de six liftings, on peut la virer ? Elle ne ressemble plus à rien la pauvre femme." 

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Lundi 8 Février 2010, siège d'ABC, bureau de Steve McPherson. Il reçoit un courrier en recommandé de la part de Marc Cherry :

"Mon très cher Steevy,

   J'ai pris bonne note de tes remarques ô combien instructives et tiens à m'excuser pour le mal que j'ai causé à ta famille et probablement dans un grand nombre de foyers américains. Du moins ceux qui regardent encore mes vieilles mégères apprivoisées. Tu sais aussi bien que moi que si je le pouvais, j'arrêterais cette série sur le champ. Je ne supporte plus Marcia Cross. Si ça continue, je vais la gifler comme feu-Nicollette Sheridan. Mais tant que les audiences sont là... C'est pas faute d'avoir pondu des scripts médiocres. Rien n'y fait, ils sont encore plus de 10 millions à rester scotchés. Que veux-tu ? Cela dit, tu seras ravi d'apprendre que mon équipe de scénaristes et moi avons travaillé d'arrache-pieds pour que la fin de la saison soit encore plus mauvaise que celle de la précédente. Dans les grandes lignes, voici ce que j'ai prévu...

   Bon déjà, comme promis et comme depuis au moins quatre ans, Susan et Gabrielle vont se chamailler pour des histoires futiles. Je me suis dis que ce serait bien de réunir leurs forces comme ça elles vont pouvoir se pourir mutuellement leurs intrigues. J'y ai quand même inséré la petite Juanita. Je l'adore cette gosse ! Elle me ressemble lorsque j'avais son âge, tu comprends... Pour Lynette, j'ai eu une super idée en me rasant les testicules ce matin ! Je vais faire revenir un de ses mioches, le grand benêt roux, tu sais, et je vais lui coller une moustache ridicule ainsi qu'une idiote de copine. Le but ? Rendre Lynette mauvaise comme tout, comme ça elle agacera les téléspectateurs. Puis comme ça fait réchauffé, c'est parfait ! Pour Bree, je suis désolé mais je crois que l'intrigue que j'ai trouvé est pas si mauvaise tout compte fait bien que réchauffée elle-aussi. Mais tu me connais, je n'ai pas pu résister aux beaux yeux de Shawn Pyfrom. J'aime quand il est colère. Il a bien grandi le bougre ! Ah si seulement... Enfin bref. Je lui ai inventé un demi-frère, fils caché de Rex, un petit psychopathe en puissance pas dégueu, et puis... bon, j'ai pas encore trouvé la suite. Ah et je fais revenir la Danielle dans une scène ou deux. Elle est tellement vilaine, ça me fait rire. Je laisse Kyle McLachlan dans son coin. Il est puni de toute façon. Depuis qu'il a réussi à rendre presque crédible la kléptomanie d'Orson, je lui en veux tu peux pas savoir... Sinon, j'en ai ma claque du mystère de la saison. Comme chaque année. J'ai engagé John Barrowman, il m'a promis une petite pipe en échange. Je pouvais pas refuser, ce genre de propositions se fait rare vois-tu. Toi même tu veux plus. Il voulait jouer un méchant. Alors je le fais étrangler une vieille. D'ailleurs, j'ai pris une ancienne infirmière d'Urgences pour la jouer. Ca me faisait marrer de la faire plus parler en deux épisodes de Desperate qu'en quinze ans d'Urgences ! Oh et je t'ai pas dis ? La Joosten m'a encore emmerdé pour que j'intègre son cancer à la série ! Ah si elle y était resté cette fois... Je t'ai réglé ça en deux coups de cuillères à pot mon vieux ! C'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace... Pour finir, sur tes bons conseils, je n'ai pas pu résister : la strip-teaseuse, tu te souviens ? Bah je lui fais brouter le minou de Katherine ! Comme ça, elles se barrent heureuses de Wisteria Lane et on en parle plus. T'en fais ce que tu veux maintenant !

Voilà. J'espère que ça te convient. Bonne fin de journée,

Ton Marc chéri.

PS: Mon tapis est libre, si ça te tente toujours... "

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// Bilan // Tout ça pour dire que la légère brise de fraîcheur qui s'était abattue sur Wisteria Lane depuis quelques épisodes a déjà disparu. Une suite de mauvaises décisions (ne pas garder Julie Benz plus longtemps, ne pas chercher à retenir Dana Delany, se moquer de Drea De Matteo en lui inventant un mystère de pacotille...) associées à un grand manque d'inspiration chronique conduisent à un résultat médiocre, à peine sauvé par une intrigue correcte -celle de Bree- et deux-trois répliques piquantes. Cela n'augure rien de bon pour la fin de la saison...

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2 mars 2010

Desperate Housewives [6x 16]

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The Chase // 10 8oo ooo tlsp.

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   ATTENTION CRITIQUE ELOGIEUSE !

   Oui, je préfère prévenir et non, je ne cherche pas à faire revenir un lectorat perdu ! La vérité c'est que même en cherchant bien et même avec toute la mauvaise foi du monde je serais incapable de dire du mal de cet épisode qui correspond en de nombreux points à mes attentes. Je ne sais pas si ce sont les audiences en chute libre qui ont enfin réveillé Marc Cherry et ses scénaristes mais entre l'épisode précédent, bien agréable, et celui-ci, carrément bien fichu, je suis à la fois surpris, choqué et plein d'espoir. Oui, Desperate Housewives peut encore être une bonne série si elle s'en donne la peine !

   Ne dit-on pas que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ? Quand je dis "vieux pots", je veux bien-sûr parler de cette vieille peau de Mrs McCluskey et de Roy, son amant futur-mari. Au-delà du fait que c'est extrêmement rare de voir à la télévision des couples âgés (qui ne sont pas réduits à des rôles de grands-parents en tous cas) et que les faire s'embrasser à l'écran n'est pas non plus une chose à laquelle on est habitué, c'est toujours bien de mettre en lumière de temps en temps des personnages qui restent la plupart du temps dans l'ombre. C'est ce que cet épisode a su faire à plusieurs reprises avec une certaine réussite et c'est surtout vrai pour ces deux-là, vraiment craquants. Même Susan, étroitement liée à l'intrigue, n'a pas été capable de gâcher la fête ! Au contraire, elle a même apporté un petit quelque chose de sympathique. Quant au cancer supposé de Karen, il est tout simplement le souhait de Kathryn Joosten qui est dans la vie atteinte d'un cancer du poumon (pour la deuxième fois) et qui souhaitait qu'il soit intégré au scénario (pour être mieux traité qu'avec Lynette ?). Ca rajoute à l'émotion de la scène où elle l'annonce à Susan, forcément. Et la bonne nouvelle, c'est que l'actrice a appris il y a quelques jours qu'elle était en rémission. A nouveau.   

   Relégué depuis la saison 3 à un rôle très secondaire et encore plus depuis le bond de 5 ans, Andrew fait son retour dans cet épisode, comme si de rien n'était. J'ai toujours eu un faible pour lui. Il tient tête à sa mère comme personne et ça fait plaisir de les voir se fighter à nouveau même si c'est sans doute provisoire. Ils s'entendaient trop bien depuis quelques temps, ça ne pouvait plus durer ! En plus, ça permet de mettre Orson au placard. Alors évidemment, nous sortir non pas un mais deux personnages de nulle part, c'est un peu abusé. D'un autre coté, il fallait absolument du sang neuf. Qui est ce Sam ? Un psychopathe ? Je l'espère sincérement. Wisteria Lane en a besoin. Katherine n'est pas allée assez loin, je suis resté sur ma faim. Je le sens bien lui. Pourquoi veut-il absolument prendre la place d'Andrew ? Tout ce que j'espère, c'est que ce n'est pas un fils caché de Bree. Je ne pense pas mais sait-on jamais... J'espère aussi qu'ils ne coucheront pas ensemble. Encore que ça pourrait être marrant puisqu'il se comporte comme son fils. Y'a du potentiel en tous cas. Je demande à voir.

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   Quand Gaby fricote avec ses voisins homos, c'est fun, c'est exagéré et c'est même touchant sur la fin. On ne compte plus le nombre de leçons que la jeune femme a reçues au sujet de la famille, des enfants et de l'importance qu'ils doivent avoir, mais celle-là avait le mérite de mettre en avant Bob et Lee et sous un jour nouveau (même s'il a encore fallu plein de clichés pour en arriver là). Ils veulent adopter un enfant, ils ont même failli en avoir un mais la mère porteuse s'est désistée au dernier moment. On sent clairement l'inspiration de Modern Family mais il y a pire comme inspiration. En revanche, le gros point faible de l'épisode vient du couple Bolen qui se rend compte de la disparition de Danny. Deux scènes sans intérêt étaient largement suffisantes. On a pas appris grand chose, si ce n'est que le fameux "Patrick" est la cause de leur départ de New York car il les avait retrouvés. Le talent de Drea de Matteo est un peu gâché quand même. Cette intrigue fil-rouge est loin d'être la pire de la série et elle a été assez bien gérée jusqu'ici mais c'est encore pas la panacée.   

   Après des semaines d'ennui profond, Lynette sort de sa torpeur et nous avec en se souvenant qu'elle a une fille prénommée Penny ! Enfin "en se souvenant", c'est vite dit. Elle et Tom oublient que c'est son anniversaire, ce qui permet quelques scènes cocasses sympathiques. Puis comme d'habitude, c'est l'émotion qui prend le relais à la fin de l'épisode et on admire évidemment encore et encore le talent infini de Felicity Huffman qui, avec bien peu de choses, sait toujours faire passer quelque chose de fort, entre rires et larmes. Elle est épatante. Ah et le "I'm not pregnant" m'a fait beaucoup rire ! Hyper classique mais ça marche à tous les coups. 

   J'en viens à ma partie préférée de l'épisode. Après une belle entrée en matière la semaine passée, les scénaristes ont décidé de se lancer à bras le corps dans une "intrigue lesbienne". Je n'aime pas tellement cette "expression" mais c'est vraiment ça. J'avais très peur qu'ils en fassent quelque chose de burlesque comme à leur habitude et donc pas du tout crédible et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'après un ou deux délires érotico-émoustillants (Julie Benz est superbe), ils ont vraiment traité le sujet de "la femme de 45 ans qui est attirée par une autre femme" avec beaucoup de justesse (dans la limite de ses possiblités) et de simplicité. Résultat, on y croit. Je ne pensais pas qu'ils réussiraient. Chapeau ! J'ai un peu peur pour la suite, j'espère qu'ils resteront dans cette même optique. Et qu'ils oseront les montrer s'embrasser voire se sauter dessus la prochaine fois ! La coupe "pudique" était regrettable. J'imagine que la série atteint là ses limites.   

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// Bilan // Très heureux de constater que Desperate Housewives n'est pas encore totalement morte et ravi de voir que même si les personnages principaux tournent en rond, il y a des personnages secondaires ou nouveaux qui valent encore le détour et sur lesquels les scénaristes font bien de s'appuyer. Une vraie satisfaction que cet épisode. Dommage qu'il ait été si peu suivi pour le coup. 

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23 février 2010

Desperate Housewives [6x 15]

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Lovely // 10 9oo ooo tlsp.

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   On me reproche souvent de trop taper sur Desperate Housewives mais en faisant un tour rapide sur mes critiques de la saison 6 jusqu'ici, je me suis rendu compte que j'avais souvent accordé deux étoiles à pas mal d'épisodes. Comme quoi, vous êtes mauvaise langue (et moi aussi) et cette saison 6 n'est pas si mauvaise comparée à la précédente. En fait, j'ai l'impression que sentant le vent tourner, les scénaristes essaient enfin de nouvelles choses et ça fait du bien de les voir se remettre en question. L'arrivée de Robin-la strip-teaseuse-Julie Benz s'inscrit dans cette optique de renouveau et je me suis surpris par moment à vouloir qu'elle reste dans la série au-delà des deux-trois épisodes promis...

   Tout l'épisode lui était consacré, ce qui pour un nouveau personnage n'est pas anodin. Il y a bien une envie de lui trouver une place bien à elle dans le paysage. C'est vrai que depuis le départ de la regrettée Edie, ça manquait de blonde volcanique à Wisteria Lane. Si Robin n'a pas sa répartie et son franc-parler, elle se défend bien. Elle a de l'humour et elle ne se laisse pas faire, comme elle le prouve à travers son intrigue avec Gaby. C'était d'ailleurs bien le seul intérêt de cette intrigue parce que l'alliance Ana/Danny est toujours d'un ennui infini. Voir Gaby se démener de la sorte pour une gamine qui n'en vaut pas la peine est assez regrettable. Qu'elle épuise son énergie à autre chose ! Robin a bien fait d'avouer la supercherie à Danny, ça va sans doute permettre de faire enfin bouger les choses. Mine de rien, la fin de la saison approche et le mystère fil-rouge stagne désespérement. Pour la première fois depuis... la saison 3, je suis curieux de voir ce que les scénaristes ont concocté. Ils ont pas si mal gérer la chose jusqu'ici, espérons que ce soit le cas jusqu'au bout.

   Je regrette que l'épisode ait été divisé en cinq parties distinctes. L'innovation n'était pas là puisque c'est une narration dont les scénaristes abusent depuis quelques temps dès que l'occasion se présente ! C'est d'ailleurs étonnant qu'ils insistent puisque c'est raté quasiment à chaque fois. Ca ne fait que cloisonner les héroïnes au lieu de les faire intéragir. Autant certains duos/trios étaient pertinents, autant d'autres n'avaient aucun intérêt. Par exemple, l'apparition de Robin dans l'intrigue de Lynette, Tom et Parker n'était qu'un prétexte lointain pour donner quelque chose à faire aux personnages. Autant le passage avec Parker était amusant voire touchant, autant la dispute entre Lynette et Tom avait un sacré goût de déjà-vu, et pas qu'une fois ! De la même façon, la crise de jalousie de Susan envers Mike et Robin était courue d'avance et pas drôle. En revanche, il s'est passé quelque chose d'intéressant entre Bree et Robin, et par extension entre Bree et Orson. Les deux femmes, avec leurs caractères apparemment opposés, ont su trouver un terrain d'entente et j'ai trouvé ça très sympa de voir Bree faire des efforts pour reconquérir l'intimité perdue avec son mari depuis qu'il est en chaise roulante. Ca traitait mine de rien d'un sujet sérieux mais sur un ton léger. Je n'aime plus du tout le couple Hodge et je préférerai les voir séparés définitivement mais le temps d'un instant, je les ai trouvés mignons.

   Puis vient le gros morceau, la surprise du chef dira-t-on, la prise de risque même. On apprend que Robin est lesbienne et qu'elle jetterait bien son dévolue sur... Katherine ! A la base, ça ma plaît car ça évite de faire de Robin une simple briseuse de ménage Edie-bis. D'un autre coté, Desperate Housewives ne fait que suivre la mode. De plus en plus de séries font appel à la lesbienne qui sommeille en chacun de nos héroïnes pour créer le buzz et sortir des sentiers battus. Il faut voir comment ça va être traité mais je suis loin d'être convaincu pour le moment. On connaît le goût de la série pour les intrigues sans lendemain. Si ça s'arrête à un baiser, on peut dire que l'on y avait déjà eu droit la saison précédente entre Teri Hatcher et Swoozie Kurtz sur un malentendu. Si ça va plus loin, curieux de voir ce que ça peut donner. Ca fait longtemps que la série n'a pas lorgné du coté du politiquement incorrect et qu'on le veuille ou non, une intrigue comme celle-là dans une série grand public, c'est politiquement incorrect !      

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// Bilan // Bien qu'une bonne moitié de l'épisode soit à jeter, le reste est très convenable et offre une porte d'entrée intéressante à un nouveau personnage qui pourrait, si le public est convaincu et si les scénaristes sont inspirés, rester à Wisteria Lane plus longtemps que prévu...

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2 février 2010

Desperate Housewives [6x 14]

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The Glamorous Life // 11 44o ooo tlsp.

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   Pour reprendre les mots de cette chère Mary-Alice, de moins en moins inspirée, "In This Never-Ending Drama We Call... Desperate Housewives (...)" on doit se contenter de peu et les blagues salaces qui ont rempli cette épisode m'ont curieusement suffits. Qu'il s'agisse du jeu de mot sur "Moby Dick", un livre qui ne parle pas forcément de ce que vous croyez, ou celle sur le toujours très ambigü "I'm Coming !", j'ai bien ri. Je soupçonne l'espiègle et coquin Marc Cherry d'avoir abusé de viagra cette semaine. Paraît même qu'il en revend sous le manteau à des prix défiants toute concurrence ! Mais trèves de plaisanteries, il y a toute une rangée de connasses et de salopes qui attendent que je leur mette la fessée (je deviens terriblement vulgaire).

   Au rayon connasse, je demande Lynette ! J'ai toujours eu de la tendresse pour elle mais trop c'est trop ! Sa thérapie de couples avec Tom est un désastre d'un point de vue scénaristique. C'était à prévoir. Et elle devient tout bonnement insupportable car elle n'accepte pas la moindre critique et use systématiquement de la tactique du "c'est pas moi, c'est lui !". Le pire, c'est que plutôt que de lui mettre une bonne claque dans la gueule pour qu'elle comprenne, les scénaristes la conforte dans ses idées. Le grand méchant, c'est donc Tom. Parce que comme tous les hommes il est lâche... Et ça brode pendant dix minutes sur les pires clichés hommes/femmes. Y'a un fond de vérité, c'est certain, mais au bout de six saisons, s'ils ne trouvent plus rien d'autres à dire qu'ils se taisent ! Je reconnais toutefois que certains passages étaient amusants. Mais n'y avait-il pas mieux que d'impliquer cette pauvre psy de la sorte ? C'était tellement ridicule...

   La connasse en chef, c'est Bree. C'est pour ça qu'on l'aime mais il fut un temps où ses histoires avaient de l'intérêt et l'ensemble était juste parfait. Ce temps-là est bien révolu et les scénaristes n'ont de cesse de nous le rappeler. Lorsque Mary-Alice a annoncé qu'Orson avait l'intention de mettre fin à ses jours, j'étais aux anges. J'ai été naïf de croire qu'il y arriverait. Pas à se tuer hein, juste à tenter de le faire. Même cette petite satisfaction-là on n'a pas voulu nous la donner. Ca aurait été génial qu'il tombe dans la piscine avec son fauteuil et que Bree, telle Pamela Anderson, se jette à l'eau pour le secourir. Non, ça aurait été nul aussi. Au lieu de ça, on nous ressert un discours censé être émouvant qui sonne faux de bout en bout. Marcia Cross et Kyle McLachlan ne prennent même plus la peine de bien jouer. Ils sont en mode automatique et ils n'y croient pas plus que nous. Ca se voit tellement... Alors comme ça Bree veut finir ses jours avec Orson même si elle ne l'aime plus. Elle est persuadée que ça reviendra. On l'a connue intelligente. Elle est devenue bête à manger du foin !

   L'association de deux connasses aux faux-airs de putes, ça donne l'intrigue croisée de Gaby et Angie. En toile de fond, la relation amoureuse entre Ana et Danny est toujours d'un ennui considérable mais elle n'est qu'un prétexte à mettre le feu aux poudres entre les deux voisines et accessoirement à mettre (enfin) Beau Mirchoff torse nu. Gaby qui fait des remontrances à sa nièce, ça me fait toujours rire. Venant de sa part, franchement... Les réactions sanguines de Carlos sont risibles, au contraire de celles de Angie déjà un peu plus flippantes. Mais ça vient surtout du fait que l'on connaît mal le personnage. On ne sait pas bien de ce dont elle est capable. On nous fait miroiter un beau potentiel mais sera-t-il vraiment exploité un jour ? Je préfère ne pas évoquer le passage "écolo" de l'intrigue, d'une subtilité incroyable et j'ose espérer que la mort qu'a causé Angie n'est pas liée à un passé militant. Ce serait quand même sacrément décevant ! Patrick ? Mais qui est Patrick ? On ne devrait pas tarder à le savoir...

   On termine par l'intrigue la plus nulle de la semaine : lorsque Susan Mayer rencontre une strip-teaseuse au grand coeur, que fait-elle ? Elle lui propose de devenir son assistante en classe-maternelle pardi ! Très honnêtement, si la jeune femme en question n'était pas interprétée par Julie Benz (Buffy, Dexter), il n'y aurait rien mais vraiment rien à en retirer ! Ah si quand même l'humour précoce du petit MJ bientôt plus intelligent que ses deux parents réunis ! Enfin n'oublions pas qu'à l'épisode précédent, il était bête comme ses pieds. La prestation de l'actrice n'est pas honteuse, c'est plutôt son rôle qui l'est. Elle me fait penser à tous ces personnages de la série qui restent deux-trois épisodes pour combler le vide avant de repartir à tout-jamais. Le dernier exemple qui me vient à l'esprit c'est la voleuse qui essayait d'escroquer les Solis en saison 4. Ah mais il y a eu aussi la vieille dame incarnée par Frances Conroy qui se servait des Solis (encore eux) pour combler son ennui en saison 5. Bref, vous voyez ce que je veux dire. O intérêt contre quelques bonnes répliques.    

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// Bilan // C'est dingue ça : même quand je n'ai pas détesté un épisode, mes commentaires donnent l'impression que si ! Malgré tout le fiel que je viens de verser, celui-ci n'était pas si mauvais. Merci aux répliques piquantes qui m'avaient drôlement manqué.

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20 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 13]

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How About A Friendly Shrink? // 11 2oo ooo tlsp.

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   Après ma critique un peu barrée de la semaine dernière, qui a plu à certains et pas du tout à d'autres, je me dois de retrouver un peu de sérieux pour parler de cet épisode de Desperate à mi-chemin entre le médiocre et le sympathique. Pour mettre tout le monde d'accord, je dirai donc qu'il était sympathiquement médiocre. En clair, il n'était pas désagréable à regarder mais il ne valait pas grand chose d'un point de vue scénaristique.

   J'ai envie de commencer naturellement par celle qui a été absente plusieurs épisodes durant et qui revient enfin : Katherine ! Le déroulement de son internement ne nous a pas été dévoilé mais, apparemment, elle va mieux. Elle semble avoir compris son trouble et la scène où elle l'explique à son psy était excellente. Dana Delany n'a pas à rougir de ses performances. Elles valent bien celles de Marcia Cross ou de Felicity Huffman quand elles sont dans un bon jour. La présence de Mrs McCluskey apporte un plus non négligeable. Pour une scène adorée, j'en ai détesté une autre : celle de fin ! Elle était ridicule car parfaitement improbable. Toutes les wives viennent voir Katherine le sourire aux lèvres pour lui dire que tout est oublié, qu'elle peut revenir à Wisteria Lane sans problème. Là où ça coince vraiment, c'est du coté de Susan. Elle nous a tellement pompé l'air avec toute cette histoire que de la voir rappliquer la bouche en coeur est tout sauf plausible. Et puis j'en ai marre de toutes ces engueulades qui se finissent systématiquement par des réconciliations. J'aimerai bien que pour une fois, elles ne pardonnent pas. Par principe ! Ca pue la morale, voilà ce qui me gène le plus. Que va devenir Katherine maintenant ? C'est la grande question. Soit elle va faire de la figuration, ce dont elle est habituée, soit elle ne va pas aussi bien qu'elle le prétend et là, ça peut être intéressant...

   S'il y a bien une intrigue que j'ai détesté de bout en bout dans cet épisode, c'est celle de Angie ! Que l'on ne parle pas du mystère fil-rouge cette fois passe encore, mais que l'on nous impose pour la deuxième semaine consécutive le duo de jeunes boulets Ana/Danny, c'est insupportable. Ils ne sont pas intéressants depuis le départ et les scénaristes ont trouvé le moyen de les rendre encore plus abyssaux : plus ça va, plus le pseudo bad-boy a des ailes d'anges qui lui poussent dans le dos, et plus ça va, plus la ceinture de chasteté de la pseudo salope latina dépasse de sa mini-jupe ! Cette manoeuvre pour les rendre parfaitement respectable ne me plaît pas du tout. Là encore, la morale pointe le bout de son nez et c'est moche. Puis les propos d'Ana sur ses blessures passées qui ressemblent à celles de Danny et qui les rapprochent inéluctablement sonnaient complètement faux : 1/ parce que l'actrice est mauvaise 2/ parce que le propos de départ était simplement que Danny méritait mieux qu'une fille aussi superficielle et jusqu'à preuve du contraire, elle l'est toujours, qu'elle ait vécu des choses difficiles ou non.

   Comme le laissait présager l'épisode précédent, rien ne va plus dans le foyer des Hodge ! Monsieur profite de son handicap pour traiter Bree comme une servante et Bree ne se laisse pas faire quitte à oublier que le handicap de Orson est bien réel. Les voir se chamailler comme une maman et son fils malpoli et capricieux était amusant. La scène où Bree passe Orson sous le tuyau d'arrosage pour qu'il se lave enfin était même assez osée et politiquement incorrect. Ca aurait été encore plus percutant si une intrigue quasi-similaire n'avait pas déjà été traitée à l'époque où Carlos était aveugle. Ce qui m'a dérangé, c'est la morale -là encore- de la fin où Orson fait tout un speech à Bree pour lui dire combien sa position actuelle le fait souffrir comme si c'était la raison pour laquelle il la traitait de la sorte. Faire ça, c'est ne pas assumer son intrigue ! Il se comporte ainsi parce qu'il en veut à Bree, point barre ! C'est sûr que du coup le propos est bien léger mais c'est tout qu'il est à la base. Lui inventer une profondeur, c'est escroquer le téléspectateur.

   Pout terminer sur une note positive, j'ai trouvé intelligent d'associer Susan et Gaby dans cet épisode. Puisqu'elles écopent souvent toutes les deux des storylines les plus "comiques" et les plus creuses, autant faire deux pierres deux coups ! Leurs petits stratagèmes et leurs rivalités ont offert de bons moments de divertissement. C'est un peu toujours la même chose, c'est vrai, mais il y a des fois où ça passe mieux que d'autres, allez comprendre pourquoi... Dans le même esprit, la présence -très courte- de Bob et Lee dans l'intrigue de Lynette et Tom a permis de changer un peu la dynamique du couple. D'ailleurs, le comportement de Lynette vis à vis de Tom et de ses séances chez la psy était digne de Susan ou de Gaby. Tant que ça reste un one-shot et qu'elle ne devient pas comme elles, why not ? Comme d'hab', la fin était émouvante.                     

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// Bilan // Même si ma critique se concentre davantage sur les points négatifs que sur les points positifs de cet épisode, je reconnais volontiers que j'ai passé un agréable moment à le suivre. Je m'auto-cite : il était "sympathiquement médiocre". Ca résume bien le fond de ma pensée.

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12 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 12]

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You Gotta Get A Gimmick // 14 ooo ooo tlsp.

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   En 2010, les facétieux scénaristes de Desperate Housewives ont décidé de s'amuser comme des petits fous ! Pour se faire, Marc Cherry a lancé un concours très amusant : Qui qui écrira la storyline la plus merdique ? Qui ? Inutile de dire que joueurs comme ils sont, ils se sont surpassés ! Le gros lot pour les filles, c'était au choix une paire de nichons toute neuve en hommage à Teri Hatcher ou une cure de botox à la Marcia Cross ! Pour les garçons, il y a avait soit une nuit avec Marc Cherry (autant dire qu'aucun d'entre eux n'a envisagé cette option), soit une nuit avec Kathryn Joosten (c'est là qu'ils sont revenus en arrière en se disant qu'une nuit avec Cherry, c'était p't'être pas si mal), soit une conversation façon téléphone rose avec Brenda Strong/Mary-Alice (parce que j'ai décidé que c'était un fantasme d'hétéro). Je tairai l'intrigue gagnante pour ménager le suspense...

   Scénariste N°1 - Gaby. Celui-ci a choisi d'opter pour l'irrévérence soft. Son idée : alors que Gaby et Carlos tentent de faire entrer Juanita dans l'école où travaille Susan (enfin on suppose qu'elle y travaille toujours), ils se heurtent à un directeur peu scrupuleux qui ne voit en la petite fille que l'occasion de remplir les quotas de minorité de son école. Bon, là on se dit que pour une fois on va toucher un sujet sensible qui mérite d'être évoqué. Sauf que comme d'habitude, la comédie l'emporte sur tout. Gaby veut profiter de la situation alors elle cabotine à n'en plus finir tandis que Carlos la regarde d'un air affligé. Puis séquence émotion ridicule où Eva Longoria nous rappelle toutes les limites de son talent. Gaby part dans un grand speech niais au possible sur ses origines modestes, sur son père qui était un homme si bon... et bla bla bla. Carlos s'y met et c'est le pompon ! Depuis quand DH est devenue si "familiale" dans le sens 7 à la maison du terme ? Et puis tout ça pour en arriver là franchement... Malgré tout, le scénariste N°1 n'a pas gagné car il a choisi un thème passablement intéressant dans le fond.   

Scénariste N°2 - Lynette. Celui-là s'est lancé dans l'incompréhensible voire l'aburde ! Son idée : Tom va remplacer Lynette à son boulot pendant son congé-maternité. A partir de là, tout semble être joué d'avance. Lynette ne va pas ête contente du travail de Tom, va fourrer son nez dans ses affaires, ils vont s'engueuler puis se réconcilier, de préfèrence sur l'oreiller. Cela aurait pu se passer comme ça mais c'est là tout le génie du scénariste : il est parti sur complètement autre chose, de super tiré par les cheveux. Sans que l'on comprenne comment ni pourquoi, Tom reproche à Lynette de ne pas parler de ce qu'elle ressent quant à la perte de son bébé et il pensait lui faire plaisir en la remplaçant même au-delà de son congé-maternité ! Euh ? C'est moi ou ça n'a ni queue ni tête ? En plus d'être assez honteux d'un point de vue féministe. On a beau imaginé que les intentions de Tom étaient bonnes, ça ne passe pas du tout... Cependant, il ne s'agit pas de l'intrigue gagnante car une courte scène nous offre un beau moment d'émotion. Mais si c'est ainsi que Marc Cherry et son équipe comptent parler de la douloureuse expérience de la perte d'un enfant, on peut dire qu'ils sont tombés vraiment bien bas.

   Scénariste N°3 - Bree. C'est lui qui a hérité de la seule répercussion post-crash aérien sur Wisteria Lane. Car pour les autres, c'est déjà de l'histoire ancienne globalement. Son idée : afin de ne pas moisir en enfer, Bree se doit, comme son pasteur le lui conseille, de laver ses pêchés en prenant en charge Orson, nouvellement handicapé. Ca pue le discours moralisateur ? Parfaitement ! Et au-delà de ça, ça n'apporte que des scènes ennuyeuses et attendues qui ne valent que pour le jeu impeccable de Marcia Cross et Kyle McLachlan. La tension entre les deux époux est palpable mais elle n'a rien de nouveau par rapport à avant. Certes, le handicap permet à Orson d'avoir un argument de poids dans son chantage, mais ça s'arrête là. On n'a pas fini d'en baver, moi je vous le dis. Hop, recalé quand même ! Les acteurs sont trop bons.

   Scénariste N°4 - Susan. Même mort, Karl fait parler de lui ! Il n'a pas trouvé mieux que de léguer son club de strip-tease à son ex-femme ! Ca, c'est l'intrigue stupide de l'épisode. L'idée, c'est de dériver rapidement sur complètement autre chose, à savoir Mike qui fréquente de temps à autres le club, chose que ne supporte pas Susan. Une fois de plus, on passe d'une chose bien précise à une autre de manière capilotractée. Le seul intérêt dans tout ça est d'émoustiller le téléspectateur masculin en montrant Teri Hatcher en pleine démonstration de pole-dance. C'est vrai qu'elle se débrouille bien, elle est encore souple ! A part ça, je ne vois pas bien l'intérêt. En tous cas, on peut remercier ce scénariste qui a sans doute réussi à pourrir les futures intrigues de Susan puisque l'on ne va pas en rester-là avec ce club. C'est la nouvelle pizzeria quoi ! Quand elle sera devenue trop encombrante, on s'en débarrassera... Il a frôlé le prix, mais non.

   Scénariste N°5 - Julie, Danny & Ana. Il s'agit de l'intrigue la plus ennuyeuse du monde et la plus inutile (quoique). Déjà, donner autant de temps d'antenne à Julie n'est pas humain. Ce scénariste a tout compris au concours. Ensuite, ressortir l'inintéressante Ana et l'associer à Danny est un trésor d'inventivité ! Comment ne pas y avoir pensé avant bon sang ? Les scènes se succèdent avec cette impression terrible que l'on part de nulle part pour arriver également nulle part. Le vide intersidéral ! J'aurai bien imaginé que Ana soit celle qui a attaqué Julie par jalousie mais comme Mary-Alice nous a indiqué plus tôt dans la saison que l'agresseur était un homme, cette possibilité est à écarter. Voilà qui fait que cette intrigue est la pire de l'épisode et que l'heureux scénariste gagnant va pouvoir -pardon aux âmes sensibles- faire une séance de téléphone rose en tripotant Kathryn Joosten et en bourrant la dinde, j'ai nommé Marc Cherry. Eh oui, c'est un gourmand, un homme qui aime la vie !      

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// Bilan // Je crois que j'ai adoré cet épisode car il m'a permis de partir dans une critique délirante qui ne fera peut-être rire que moi mais que j'ai pris un pied fabuleux à écrire ! A part ça, Desperate Housewives s'enfonce...

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5 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 11]

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If... // 15 35o ooo tlsp.

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   Pour son retour après la courte trève hivernale, Desperate Housewives nous revient sur un exercice de style assez courant dans le monde des séries télévisées et qui permet de casser la routine. Suite au fameux crash sur Wisteria Lane, que je préfère appeler "incident aérien" d'ailleurs, les héroïnes s'imaginent à travers de brèves séquences ce à quoi leurs vies auraient pu ressembler si elles avaient fait d'autres choix et si leur destin avait été différent. Souvent, ce genre d'épisodes n'apporte rien et n'est qu'une pause dans la narration. C'est ce que je craignais pour Desperate et finalement, les scénaristes ont réussi à faire avancer les intrigues de chacun en même temps, même si tout est sans surprises.

   J'ai d'abord envie de commencer par le dernier "what if?", celui de Lynette, qui était remarquable. La prestation tout en sobriété de Felicity Huffman a contribué à sa réussite. Alors que ses jumeaux sont entre la vie et la mort, Lynette s'imagine qu'ils sont sauvés mais que l'un d'entre eux est handicapé à vie. Elle va alors devoir se battre avec Tom pour aider son fils à grandir malgré son handicap et toutes les difficultés que cela engendre au quotidien. Elle sera chaleureusement remerciée lors de la remise des diplômes de celui-ci quelques années plus tard. Le discours était très émouvant. J'avoue qu'il m'a fait verser une petite larme. Ce petit bijou de quelques minutes est la preuve, s'il en fallait une, que les scénaristes et les acteurs de la série peuvent être très à l'aise dans le drama pur. Cela sonnait juste, c'était assez réaliste. Pourquoi ne pas user de cette corde sensible plus souvent ? D'ailleurs, cette intrigue aurait pu être une "vraie" intrigue sur plusieurs épisodes si les auteurs l'avaient voulu. On aura peut-être à la place quelque chose de tout aussi intéressant : Lynette perd un de ses deux bébés. Il va donc falloir surmonter cette perte et ne pas en faire pâtir l'enfant restant. Enfin il n'est pas encore né... C'est un sujet grave qui mérite d'être traité avec sérieux pour une fois. Il suffit de le vouloir !

    Pour contrebalancer avec ces scènes qui ne sont pas d'une folle gaieté, avouons-le, c'est Gaby qui a pour mission de nous faire rire ! Son "what if?" à elle est un peu ridicule puisqu'elle s'imagine que si Celia a été sauvée lors de l'accident, c'est parce que Dieu a un plan pour elle. Elle essaye alors de lui trouver un don, qu'elle n'a vraisemblablement pas, et fait passer ses frustrations à travers elle. Au point qu'elle se retrouve au bout de vingt-ans avec une grande fifille au bord de la crise de nerfs si elle n'arrête pas tout de suite ses délires ! En plus de ça, Carlos l'a laissée tomber et Juanita ne lui donne pas souvent de ses nouvelles. Très vite, ce qui s'annonçait drôle devient donc pathétique et la transformation d'Eva Longoria en mamie plus que grisonnante n'est pas des plus réussies. L'intrigue la plus faible de l'épisode, clairement.

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   Du coup, Susan aussi tente de nous amuser ! Puisque Karl est lui aussi entre la vie et la mort, elle s'imagine ce que sa vie aurait pu être si elle était restée avec lui. J'ai aimé que l'on ne nous ré-invente pas le personnage de Karl pour l'occasion. Il est resté fidèle à lui-même et a continué à la tromper à tour de bras. Madame s'est réfugiée dans la bouffe et a grossi à vue d'oeil. Le coup du personnage qui devient énorme, on nous le fait tout le temps. C'est devenu un classique depuis Monica dans Friends (même si dans ce cas précis, elle ne l'est pas devenue, elle l'était !). Ca marche toujours, le minimum syndical de rires est assuré. Pas de quoi se relever la nuit pour autant puisque ça ne va pas plus loin que ça !

  Karl toujours est au centre des toutes les attentions et pour cause : il meurt ! Comme je le disais lors de la review précédente, suite au cliffhanger, les scénaristes étaient dans une impasse : soit ils tuaint Karl, soit ils achevaient Orson. On a d'un coté un personnage qui a encore des choses à offrir et qui a beaucoup apporté à Bree en ce début de saison 6 et de l'autre un personnage devenu embarrassant, qui a perdu de tout son intérêt depuis plus d'un an. Le choix aurait donc dû être vite fait mais c'était sans compter la logique Marc Cherryenne ! Adieu la Bree sexuellement libérée, souriante, re-bonjour à la momie qui porte sur ses épaules tout le malheur du monde. Que vont-ils bien pouvoir faire d'un Orson paraplégique (qui finira sans doute par être un miraculé) et d'une Bree au bout du rouleau ? J'ai peur. En attendant, sur la fin du "what if?" lorsque Bree, qui a quitté Orson pour vivre pleinement sa passion avec Karl à ses risques et périls, apprend la mort de son ex-mari dans la solitude la plus complète, une belle émotion s'est dégagée. Il aurait fallu qu'il s'agisse de la réalité et non d'un rêve pour que cela soit vraiment bon et c'est un peu tout le problème de l'épisode : le "what if?" est plus intéressant que la réalité...

   Pout terminer, tandis que Katherine n'est pas convier à la fête, Angie nous dévoile une petite part de son mystère. Elle s'appelle en réalité Angela De Luca et, contrairement à ce qu'on pouvait imaginer et contrairement aux habitudes, ce n'est pas elle la psychopathe. C'est la personne qu'elle fuit depuis des années. Elle a tué un homme accidentellement, c'est vrai, mais ce n'est pas la vraie raison de sa cavale. Je dois bien reconnaître que pour le moment, cette intrigue sait rester... intriguante ! Le passage au tribunal était déchirant et en même temps trop classique pour que l'on soit vraiment touché.

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// Bilan // Cet épisode un peu spécial de Desperate Housewives privilégie le drama pur à la comédie et c'est à la fois rassurant et rageant de voir que les scénaristes tiennent encore la route dans ce domaine. C'est un chemin qu'ils n'empruntent plus que très rarement désormais et c'est pourtant essentiel à la série, un de ses ingrédients de base. Quelques belles scènes sortent du lot tandis que d'autres sont passe-partout et/ou prévisibles. La suite ? On risque de retomber dans la routine mais on en parlera le moment venu !

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