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Des News En Séries, Le Blog
showtime
22 août 2011

Weeds [7x 07 & 7x 08]

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Vehement V. Vigorous // Synthetics

690 000 tlsp. // 670 000 tlsp.

 61039229_bis // 44030376 


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    Weeds et sa bande de scénaristes sont montés cette saison dans une montagne russe. Entre les bons voire très bons épisodes s'intercalent des pièces moins réussies. Les épisodes 7 et 8 sont clairement les plus faibles de la saison jusqu'ici. Surtout le 7, qui est d'un ennui total. Voir Nancy en tenue sportive aux couleurs criardes (avec casquette) et talons aiguilles sur un terrain de baseball ne suffit pas. Pas de chance : ils avaient tout misé là-dessus. Notre héroïne qui séduit un homme mûr riche ? On a déjà vu ça des dizaines de fois. Je n'ai pas trouvé d'alchimie particulière entre Mary-Louise Parker et Aidan Quinn, mais il faut dire que le personnage de ce dernier ne comporte absolument aucun intérêt. J'espère qu'il ne restera pas trop longtemps dans le coin. C'est-à-dire qu'après tout ce que Nancy a connu en matière de dangers, et je pense surtout aux cartels mexicains, les hommes new yorkais en costume font bien pâle figure. C'est sans doute pour cela que l'on ne la sent pas particulèrement inquiéte par les derniers rebondissements. Dans le second épisode, le retour de sa compagne de cellule en prison, Zoya, pimente l'intrigue principale de façon un peu plus enthousiasmante. Le trio formé avec Dimitri peut être intéressant -à cet égard, la scène où Nancy se prostitue presque juste pour avoir son sac d'herbes sous les yeux pervers du garçon en dit long sur le personnage mais si rien n'est nouveau sous le soleil-, d'autant que la famille Botwin se retrouve désormais entièrement impliquée. Si seulement ils pouvaient rester tous ensemble jusqu'à la fin de la saison...

   ... car le moins bon de ces deux épisodes est à imputer,  encore une fois, aux intrigues secondaires, trop cloisonnées et même pas amusantes. Le pétage de plomb de Doug ne m'a pas intéressé mais il avait le mérite de... soulager. Son patron était vraiment trop énervant. Un truc qui m'a quand même fait beaucoup rire, c'est quand il confond le référant de Nancy avec le bras droit de U-Turn (back to Season 3). Son racisme primaire ne me lassera jamais ! Le stage de Shane se déroule sans que l'on y trouve un quelconque intérêt. Je suppose que le flic pourra servir aux Botwin en temps voulu mais en attendant, les auteurs auraient pu trouver plus consistant pour nous faire patienter. il n'y a même pas de répliques fortes à se mettre sous la dent. Rien. Le nouveau commerce d'Andy n'amuse que lui. Je crois que c'est, de tous les personnages, celui qui est le moins gâté cette saison. Un nouveau flirt est à prévoir avec la jeune fille incarnée par Michelle Trachtenberg. Pour le moment, je ne lui trouve rien d'original. Mais elle sera cinglée à n'en pas douter ! Reste à voir comment cela va s'exprimer... Silas n'est pas le moins bien pourvu mais, dès qu'il s'éloigne de sa mère, l'intérêt de sa présence reste très limité. Ses combats de boxe en sous-sol et entre mannequins avaient au moins une valeur symbolique (vis à vis du combat qu'il mène jour après jour auprès de sa mère, après une suite de K.O.) mais c'est bien tout. Et ce n'est pas assez. Rendez-nous Heylia !

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// Bilan // Deux épisodes de Weeds remplis d'imperfection, mais dont le plus grand défaut est de ne pas avoir réussi à être drôles. 

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12 août 2011

The Big C [2x 06]

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The Little C // 570 000 tlsp.

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    J'ai du mal à comprendre pourquoi cette saison 2 de The Big C est moins bonne dans le sens où tous les personnages semblent beaucoup plus réels aujourd'hui, même si pour moi ils l'étaient déjà, qu'en saison 1. Paul en est le meilleur exemple. Je le trouvais juste "gross", à peine drôle, légèrement touchant par moment mais je ne comprenais absolument pas ce que Cathy pouvait bien faire avec lui. Aujourd'hui, ils forment le couple le plus assorti au monde, je les trouve géniaux ensemble. Leur façon de gérer la crise familiale autour des morpions apportés par Adam et sa hooker ne pouvait pas être plus drôle et responsable. Cathy qui crie, qui fait les gros yeux puis qui se cache dans son t-shirt... parfaite interprétation de Laura Linney, entre étonnement, honte et colère. Sean est également un personnage en voie de normalisation, même s'il restera toujours des restes de son étrangeté. Et là, c'est beaucoup moins intéressant. Il avait beau en faire trop en saison 1, son étrangeté pouvait bien paraître forcée, il nous faisait vraiment rire et il était, à mon sens, nettement plus attachant que maintenant. Il fait tout un tas d'effort pourtant, mais j'ai vraiment l'impression qu'il fonce tout droit dans le mur et demander en mariage Rebecca est juste la plus mauvaise idée qu'il ait eu ! Oui, sur le coup, elle est séduisante, Cathy est elle-même ravie mais... ils sont trop heureux pour que cela puisse durer. 

   Andrea n'était, à un épisode près (celui de l'église), qu'une machine à répliques tordantes. Aujourd'hui, elle devient un personnage à part-entière qui ne perd pas pour autant sa gouaille. Je pensais que les scénaristes essaieraient de la coller à Adam, ce qui ne me plaisait pas tellement, mais ils ont heureusement trouvé une meilleure idée : lui coller un collègue étranger de Paul ! Ca a toutes les chances de donner quelque chose d'intéressant. En ce qui concerne Adam, je ne blâmerais pas les auteurs pour l'avoir rendu aussi détestable car je crois qu'il fallait en passer par là. Et ce n'est pas fini. En six épisodes, il s'est déjà bien lâché (au sens propre comme au sens figuré). Ce qu'il a dit à sa mère dans cet épisode était cruel mais pardonnable. En revanche, j'espère que sa petite amie Mia ne reviendra pas sur sa décision ! Ca, c'est impardonnable. En ce qui concerne Cathy, j'ai absolument adoré son intrigue de l'épisode qui permettait de prouver encore une fois combien elle est une excellente "brave bitch". Les dernières images la montrant heureuse et conquérante en courant avec ses nageuses m'ont beaucoup touché.

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// Bilan // Pour le meilleur et moins souvent pour le pire, les personnages de The Big C évoluent constamment. Une trop grande place leur est peut-être accordée mais Cathy ne serait rien sans eux après tout. Ils méritent bien que l'on s'intéresse à eux...

3 août 2011

The Big C [2x 05]

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Cats And Dogs // 510 000 tlsp.

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    Malgré les absences conjuguées d'Andrea et de Rebecca (la deuxième semaine consécutive pour celle-ci), ce Cats And Dogs était un délice. On peut remercier pour ça le nouveau pote de Cathy, Lee, avec qui il ne se passera normalement jamais rien d'ordre amoureux et/ou sexuel puisqu'il lui annonce qu'il est gay au cours d'une scène mémorable (on ne se lasse pas des crises de rire de Laura Linney). Mais alors à quoi va-t-il bien pouvoir lui servir ? Des amis, elle en a déjà quelques uns, surtout si l'on considère son mari comme son meilleur ami, mais des amis qui partagent la même souffrance liée à la maladie, non. C'est le premier. En cela, leur discussion sur leur futur enterrement était aussi touchante qu'amusante.  On constate par la même occasion l'évolution de Cathy. La saison dernière, elle voulait mourir comme un oiseau, cachée; aujourd'hui, elle imagine une grande fête avec -c'est le détail qui tue- une fontaine de chocolat ! De plus, ses délires bouddhistes l'aideront peut-être à se calmer en cette période où la colère la ronge. Dans tous les cas, on est gagnant car ce personnage apporte indéniablement sa pierre à l'édifice. Le passage du "braquage" était très drôle aussi, très Big C dans l'âme.

 

   Les deux intrigues parallèles de Sean et Adam ne sont vraiment devenues intéressantes que lorsqu'elles se sont rejointes : Sean a ainsi prouvé qu'il pouvait être un adulte responsable après s'être ridiculé au parc et Adam... Adam a juste prouvé qu'il était vraiment aussi con qu'il en avait l'air ! Deux choses à retenir: on peut payer une pute avec un vase un peu cher, elle acceptera; marcher avec une tenue de dominatrice 100% cuir, c'est pas facile: à éviter. Les déboires de Paul sont peu passionnants à suivre jusqu'à la scène finale, mignonne comme tout, qui nous rappelle combien il est le compagnon idéal, malgré son physique repoussant.

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// Bilan // De bons dialogues, de bons acteurs et le tour est joué ! Tant pis si les situations dans lesquelles ils se retrouvent ne sont pas des plus inspirées.

26 juillet 2011

Weeds [7x 03 & 7x 04]

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Game Played // A Hole In Her Niqab

78o ooo tlsp. // 67o ooo tlsp.

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    Si Weeds est capable de se renouveler avec force et conviction, comme les deux épisodes précédents l'ont prouvé à nouveau, elle n'en reste pas moins la même et s'amuse avec ironie d'un immuable cercle vicieux : les Botwin (et Doug) sont et resteront des losers jusqu'au bout ! Ils n'apprennent finalement jamais de leurs erreurs, Nancy en tête. On sait l'héroïne sincère lorsqu'elle s'entretient les larmes aux yeux avec une hippie (géniale Debra Mooney d'Everwood) sur son fils qui lui manque et qu'elle aimerait récupérer -jolie scène- mais comment la plaindre lorsque, quelques minutes plus tard, elle ment effrontément à cette même personne pour pouvoir mieux satisfaire ses envies pressantes de sexe et d'argent facile ? C'est toute la complexité de Nancy. On la connait par coeur mais elle sait encore nous émerveiller. Je me régale des différentes tenues ridicules et ringardes qu'elle porte à chaque nouvel épisode. C'est le genre de gag récurrent dont je ne suis pas prêt de me lasser. Il faut dire que la styliste se donne à fond ! Alors quand en plus, on assiste à un petit pipi de Nancy culotte à fleurs et collerette intégrées, c'est juste le nirvana. Il ne m'en faut pas plus ! Sérieusement, ça m'a fait rire de longues minutes cette affaire. Cela dit, si ces deux épisodes étaient encore très bons, le drama a tendance à prendre le pas sur la comédie et je préfère quand Weeds atteint un juste équilibre entre les deux genres. 

   En matière de drama justement, les scènes entre Nancy et Silas sont extrêmement bien écrites et, même si je crois l'avoir déjà signalé, je suis véritablement impressionné par les performances de Hunter Parrish, que je n'imaginais pas si bon. Ses aventures dans le milieu de la mode n'auront pas duré longtemps. Il a choisi d'explorer un terrain qu'il connait bien et en compagnie de sa mère pour une association qui s'annonce aussi compliquée qu'explosive. Ils vendent désormais de la drogue ensemble et le titre de la série retrouve tout son sens. Je reste quand même sur mes gardes car je me rends compte, en y réflechissant bien, c'est que c'est sans doute la partie "trafic" de la série qui m'a toujours le moins plu. Je préfère tout ce qui tourne autour en général. Silas a permis d'introduire la nouvelle intrigue (temporaire) d'Andy. Comme à son habitude, il s'est dégoté une petite amie farfelue, artiste, qui n'a d'yeux que pour lui... et son mari, atteint d'un cancer. Géniale scène lorsque ce vieux monsieur annonce sa condition à Andy. On passe avec une aisance incroyable d'une blague sur un hot-dog... poilu, à une discussion plus sérieuse sur la maladie. C'est tout Weeds ça. Sans vouloir donne l'impression d'aimer tout le monde, après Debra Mooney, c'est un plaisir de retrouver également Lindsay Sloane, trop rare. Je m'étais fait la même réflexion en la voyant récemment dans un épisode de Mr. Sunshine où elle était nickel. Qu'attend-on pour l'engager dans un rôle régulier ? Bon et puis je le dis maintenant comme ça ce serait fait : quel plaisir de revoir Martin Short après son excellente prestation dans la saison 3 de Damages ! Son nouveau rôle ici est prometteur. Il me tarde de le revoir... Et pendant ce temps-là, Doug hérite d'une intrigue d'une nullité crasse, absolument pas drôle et pas crédible non plus (mais ce n'est pas le problème). Il a trouvé un poste à Wall Street très facilement, trop facilement. Je suppose que le retour de bâton tombera dans quelques épisodes et là, ça deviendra peut-être intéressant... Shane mériterait bien un peu plus d'attention sinon, mais c'est toujours émouvant de le voir essayer d'impressionner sa mère, ici en reproduisant l'ancienne chambre de sa mère à Agrestic dans leur nouveau chez eux. 

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// Bilan // Tout est bon dans Weeds en ce moment mais s'il ne fallait retenir qu'une seule scène de ces deux épisodes, pour la montrer par exemple à quelqu'un qui ne connait pas la série mais que l'on aimerait convaincre de regarder, c'est sans aucun doute celle se déroulant en Afghanistan. Un gros "WTF!" que peu de séries peuvent se permettre. 


25 juillet 2011

The Big C [2x 03]

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Sexual Healing // 53o ooo tlsp.

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    Entre les pets du Season Premiere et les doigts de pieds pourris de Sean, ainsi que son furoncle "près du trou du cul" dixit l'intéressé, on ne peut pas dire que la saison 2 de The Big C fasse dans la poésie et la distinction. A sa décharge, elle n'en est que plus réaliste ! Car la vie, c'est aussi les pets, les doigts de pieds pourris et les furoncles. Et le cancer. Et l'appétit sexuel, ici présenté plus comme animal qu'autre chose. Il y a celui d'un adolescent en chaleur, qui doit composer avec une petite amie pas encore prête à sauter le pas et qui se tourne donc vers une fille carrément plus open, et puis il y a celui de son père, qui assure ne pas avoir besoin de sexe pour être heureux avec sa femme mais qui se masturbe quand même dès qu'elle a le dos tourné. Un parallèle intéressant que l'on pourrait facilement résumer en une phrase : "Ces hommes, tous les mêmes". Heureusement, la série est plus fine que ça, et Cathy, plus intelligente aussi. Après sa petite escapade sexuelle avec l'ouvrier de la saison 1, elle est bien placée pour savoir que les hormones et les bas instincts sont incontrôlables et elle a trouvé la parade : offrir à Paul un sextoy, et plus précisément un vagin articificiel de toute beauté. On appelle ça un "sleeve" en anglais. Mes connaissances sur le sujet, vrais ou faux vagins, étant plus que limitées, j'ai dû faire quelques recherches et en français, on appelle donc ça soit "vaginette", sans doute parce que ça rend le truc plus mignon qu'il ne l'est vraiment pas, ou un "fleshlight", ce qui ne sonne pas très français j'en conviens. Vous trouverez également en farfouillant un peu des vidéos pour vous expliquer "how to create a fake vagina". Mais ça ne me regarde plus... La scène de masturbation avec accessoire était très crue, très "Sex & The City". On reconnait bien là Jenny Bicks, qui a travaillé sur les deux séries. 

   La relation entre Sean et Rebecca était à contre-pied cette semaine, puisque plus tendre et romantique. Encore que. Je ne vais pas revenir sur les pieds pourris et le furoncle ! Disons que c'était romantique à leur façon et ça m'a beaucoup plu. Un couple solide est effectivement un couple qui est capable d'accepter et même d'aimer les imperfections, physiques ou non, de l'autre. Ils ont atteint ce stade-là, ce qui est très bon signe pour le futur. Du moins tant que Sean prendra ses comprimés, et on sait bien que ça ne durera pas éternellement... Le seul personnage asexué de l'épisode (Dieu nous en préserve ! Oops, c'est méchant) c'est Andrea, qui a élu domicile chez les Jamison grâce à un tour de passe-passe imaginé par les scénaristes qui est hyper facile et pas très crédible mais c'est le résultat qui compte. Et le résultat, il est simple : plus d'Andrea. Vu qu'elle est actuellement le personnage le plus drôle, on ne peut que s'en réjouir ! Je me délecte toujours autant de la moindre de ses répliques. 

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// Bilan // On peut parler de sexe dans une série "sur" le cancer et, en plus, le faire super bien ! C'est la bonne nouvelle du jour. Merci The Big C

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23 juillet 2011

Nurse Jackie [3x 03 > 3x 12]

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Saison 3 // 576 ooo tlsp. en moyenne

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   La saison 3 de Nurse Jackie avait mal commencé, comme en témoigne ma critique peu élogieuse des deux premiers épisodes de la saison, et dix épisodes plus tard, le bilan est absolument catastrophique ! Le niveau a dramatiquement chuté et je suis d’autant plus en colère que les téléspectateurs ont encore préféré cette année regarder Nurse Jackie plutôt que United States Of Tara. Résultat : il y en a une qui est renouvelée mais qui ne le mérite pas, d’autant qu’elle n’a déjà plus rien à dire, et l’autre est annulée alors qu’elle était excellente et qu’elle avait sûrement encore de belles histoires à raconter. C’est injuste, incompréhensible et franchement rageant.

    Alors que la saison 2 était très décevante du point de vue de l’héroïne et de sa non-évolution, elle tenait encore la route du coté de la galerie de personnages secondaires malgré quelques ratés (le départ de Momo, l’arrivée de Sam, la petite forme de Zoey…) En cette troisième année, même eux n’ont pas réussi à la sauver. A vrai dire, je crois que je ne regarde plus la série que pour Zoey. Dans le final encore, elle m’a fait éclater de rire avec son cri de cinglée après avoir fait la rencontre des filles de Jackie. Sa folie douce peut sauver une mauvaise scène. La performance de Merritt Wever est à saluer car, à mon avis, c’est elle qui fait 80% du travail, pas les scénaristes. Je suis toujours assez client d’O’Hara mais elle a tout de même été très en retrait cette saison, quasi-uniquement liée à Jackie, sans histoire à elle. Et comme il s’agissait la plupart du temps de les faire se disputer… Mon chouchou, le Dr. Cooper, m’a pas mal déçu. Jusqu’ici, il arrivait encore à me faire rire et je dirais même que ce sont tous ses défauts et tous ses caprices énervants qui le rendaient attachants mais je ne marche plus. Sa réaction suite à la séparation de ses mamans, c’était le summum de la puérilité et de la bêtise, tout comme son mariage soudain, inutile, prévisible et très mal géré scénaristiquement. Bref, je misais tout sur Gloria, ma dernière cartouche mais malheureusement, là encore, ce fut la débandade : entre son combat contre l’obésité qui n’a pas été marrant longtemps et son obsession pour les statuts de la chapelle, je ne sais pas ce qui était le plus mal trouvé. Elle est parvenue à me faire sourire voire rire de temps à autres mais ce n’était pas suffisant. Reste donc Thor, toujours cliché, toujours pas drôle ; Eddie, moins psychopathe donc plus à sa place; et Sam, toujours sans intérêt et les auteurs n’ont même pas cherché à lui en trouver un pour tout dire. Un petit nouveau a tenté de se frayer un chemin dans les derniers épisodes, il avait un certain potentiel, mais apprendre que lui aussi était addict, c’était juste trop. Tous les infirmiers et infirmières de New York sont-ils accros ? 

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   On en vient à cette bonne vieille Jackie qui ne change désespérément pas. Ce n’est même plus la peine d’espérer. J’ai pourtant cru en début de saison que l’on allait se diriger petit à petit vers une sorte de rédemption, ou au moins une tentative. Mais non. Elle reste droite dans ses boîtes, fière de ce qu’elle est et absolument pas motivée à se sortir de l’enfer dans lequel elle est entrée. O’Hara se sera donné du mal pour l’aider mais ça n’aura pas été suffisant. Le pire dans tout ça, c’est que les personnages à être au courant de son addiction sont maintenant plus nombreux mais elle arrive pourtant, encore et toujours, à s’extirper de n’importe quelle situation délicate, que ce soit par son ingéniosité ou grâce aux pirouettes super faciles et pas crédibles du tout imaginées par l’équipe de scénaristes. Que Gloria jette finalement le test d’urine, c’est juste super énervant. Le cas Kevin est encore un autre problème, qui n’a pas su être réglé correctement. Sa rébellion a été de courte durée et son aveu final, sous forme de cliffhanger, était d’une part relativement prévisible grâce à quelques indices pas très discrets disséminés au courts des derniers épisodes, et d’autre part super agaçant puisque Jackie trouve le moyen de se faire passer pour une victime. Alors oui, elle se retrouve du coup dans une situation inédite, où elle est libérée de son mari et d’une certaine pression, qui pourrait déboucher sur une saison 4 enfin différente, mais je me suis déjà fait avoir trois fois, je ne me ferais pas avoir une quatrième fois ! Tout ce que j’ai trouvé d’intéressant et surtout de bien écrit, c’est les quelques passages consacrés à la petite Grace. C’était trop redondant par rapport aux deux premières saisons, certes, mais néanmoins émouvant et traité avec beaucoup de justesse. Edie Falco n’a jamais été aussi bonne que dans ces moments-là. Le reste du temps, elle est en pilotage automatique et on ne peut pas lui en vouloir : on ne lui donne rien de nouveau à jouer ! 

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// Bilan // Nurse Jackie est en train de prendre exactement le même chemin que sa cousine Californication : une première saison accrocheuse puis les suivantes qui ne font que se répéter en rendant, en plus, leurs héros détestables. La série n’est plus vraiment drôle, plus tellement médicale (pas un seul cas ne m’a marqué cette année), quasiment plus émouvante, carrément plus profonde. Elle n’est plus grand-chose, juste l’ombre d’elle-même. Peut-elle encore être sauvée ? Tant que les téléspectateurs continueront à la suivre aussi assidument, je ne vois pas pourquoi les auteurs se remettraient en question. Dès lors, aucune amélioration n’est possible. Il serait préférable que la saison 4 soit la dernière et qu’elle conclut, aussi dignement que possible, cette histoire d’une femme à qui tout pouvait réussir mais qui a préféré tout détruire, toute seule, comme une grande. La vraie vie, pourtant, c’est bien une dramédie. Et prends ça dans les dents Jackie ! 

19 juillet 2011

Weeds [7x 01 & 7x 02]

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 Bags (Season Premiere) // From Trauma Cometh Something

1 19o ooo tlsp. // 62o ooo tlsp.

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   Weeds inaugure sa septième saison (oui, déjà) avec une scène mémorable très drôle et d’une facilité déconcertante qui permet à notre Nancy adorée de quitter la prison dans laquelle elle est maintenant enfermée depuis trois ans pour New York et un centre de réhabilitation, nouveau lieu de ses futures frasques à base de bombes et, très certainement, d’herbes. La dramédie nous revient comme elle nous avait quitté, malgré le bon dans le temps, avec tous les défauts qui la caractérisent (goût prononcé pour l’over the top et les résolutions faciles) et toutes ses qualités aussi (une Mary-Louise Parker parfaite, des rebondissements rock’n’roll et surprenants, des délires à la pelle…) Weeds n’a pas changé mais elle a su constamment évolué en prenant des risques et en changeant de décors. Si bien que je voyais cette saison comme la dernière avant qu’elle ne commence et je ne suis plus tout à fait certain après avoir visionné ces deux épisodes qu’il soit judicieux de dire adieu aux Botwin cette annnée. Ils ont encore beaucoup d’aventures à nous raconter…

   Le Season Premiere est évidemment très introductif, puisqu’il a pour mission de nous présenter ce que sont devenus nos héros pendant les trois ans que nous n’avons pas passés avec eux. Les scénaristes n’ont pas tellement le temps d’approfondir mais fournissent tout de même un panorama crédible (pour du Weeds) des situations de chacun. Ainsi, les bras cassés de Nancy sont restés à Copenhague tout de ce temps. Silas est devenu mannequin, Shane marionnettiste, Andy guide touristique avec des aspirations politiques et Doug… est resté Doug. Je pensais qu’on était débarrassé de lui mais non. Il est encore et toujours là. C’est la seule mauvaise nouvelle de cet épisode. Le plus étonnant dans l’affaire, c’est la relation amoureuse de Shane avec une femme plus âgée, et visiblement hystérique. C’est toujours très difficile de le voir autrement que comme le pré-ado qui se fait expliquer les meilleures techniques de masturbation par son oncle. Alexander Gould a beau avoir grandi, littéralement, et s’être laissé poussé la barbe, il fait toujours jeune et je ne l’imagine absolument au lit avec une femme. Mais passons. C’est dans l’absurdité que Weeds est la plus convaincante après tout !

   Quant à Nancy, on ne saura pas grand-chose de son passage en prison, si ce n’est qu’il ne l’a pas traumatisée, ce dont on se serait douté puisque tel un caméléon, elle sait s’adapter à toutes les situations ; et qu’elle y a vécu une histoire d’amour avec sa compagne de cellule, mais il semblerait que ce soit plus pour tromper l’ennui et préparer son plan post-prison qu’elle s’y soit attachée. A la fin de l’épisode, les scénaristes ont atteint leur objectif : Nancy est libre, et pas seulement parce qu’elle n’est plus enfermée entre quatre murs, aussi et surtout parce qu’elle apprend la mort d’Esteban. C’est un grand soulagement pour tout le monde mais, de mon coté, un doute subsiste quand même quant à la véracité de cette information. On ne présente aucune preuve à Nancy, elle ne cherche elle-même pas vraiment de confirmation… C’est un peu louche, mais j’espère me tromper, la série a besoin de nouveaux dangers. Le second épisode n’en créera pas vraiment de nouveau, si ce n’est que Nancy a déjà su s’attirer pas mal d’emmerdes, à la fois auprès de celui qui s’occupe de son centre de réinsertion, un personnage qui aime parler en rimes et qui devrait nous faire marrer un moment, mais aussi vis-à-vis du frère de sa petite amie de prison, qui fait du trafic de grenades et avec qui elle devrait logiquement s’acoquiner incessamment sous peu. Nancy restant toujours Nancy. Sinon, sa nouvelle copine de chambrée tarée et obsédée nous promet des moments savoureux, surtout en compagnie d’Andy. Il a trouvé un nouveau joujou ! Les aventures de Silas au pays de la mode new yorkaise s’annoncent moins délirantes mais j’ai beaucoup aimé sa scène dans le bureau d’une ponte du mannequinat, parce qu’elle était émouvante et que j’ai trouvé Hunter Parrish très juste. L’acteur a vraiment su faire évoluer son jeu. L’autre séquence émotion implique Nancy, sa sœur et le petit Stevie qui a grandi et qui appelle sa mère « tata ». Dur.

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// Bilan // L’état de grâce dans lequel Weeds se trouve depuis la saison 6 semble vouloir perdurer. Les scénaristes ont trouvé un nouveau terrain de jeu prometteur qui donne le sentiment que Nancy et sa bande n’ont vraiment pas dis leur dernier mot ! Voilà une série qui ne subit pas les affres du temps, sans doute parce qu’elle a toujours su se renouveler sans jamais se trahir.

12 juillet 2011

The Big C [2x01]

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Losing Patients // 89o ooo tlsp.

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    Au cours d'une première saison absolument magnifique et, à mon sens, parfaite, The Big C a dépeint avec justesse, mais aussi ce qu'il faut d'extravagance, le combat de Cathy Jamison face à un cancer en phase terminale. Elle était alors en plein déni et refusait même de confier à ses proches son lourd secret. La mort précipitée de Marlene, sa voisine âgée, atteinte d'Alzheimer, a accéléré son besoin de dire la vérité. Le Season Finale était ce que j'avais vu de plus beau la saison passée à la télévision et aurait très bien pu conclure la série. Il était forcément difficile de faire aussi bien pour ce retour mais je m'attendais sincèrement à mieux. On pourrait parler d'épisode de transition pour se rassurer, mais j'ai peur que la vérité soit plus cruelle. Et si la nouvelle étape que s'apprête à passer notre héroïne, logiquement celle de la colère, n'était pas aussi propice à l'excellence ? Il est certain que si la série survit jusque là, "l'isolement et la dépression" ou pour finir en beauté "l'acceptation" seront de bien plus éprouvants et passionnants combats à vivre à ses cotés. 

   D'abord, peut-être m'étais-je monté la tête tout seul mais je pensais que chaque nouvelle salve d'épisodes se déroulerait pendant une saison particulière. La première se situant l'été, j'avais aisément imaginé que la seconde aurait lieu en automne. Il n'y a pourtant aucune réfèrence allant dans ce sens ici. Ce n'est pas grand chose, mais ça me déçoit quand même. De la même manière, j'aurais apprécié que le générique très estival change lui aussi (visuellement). Au-delà de ces complaintes un peu futiles, je peux dire que, comme Cathy, je suis en colère mais moi, contre les scénaristes ! Marlene est morte, c'était un moment très surprenant et poignant, mais il faut savoir la faire partir. J'ignore à l'heure actuelle si ses apparitions en fantôme dureront toute la saison ou juste de temps en temps mais c'est une idée qui ne me plait pas et que l'on a déjà vu mille fois. C'est vrai qu'ici, cela a peut-être plus de sens que n'importe où ailleurs puisque tout à coup, dans l'esprit de Cathy, la mort a un visage et elle peut converser avec elle mais je crois The Big C plus subtile que ça. A tort ?

   Ma colère, qui pourrait presque se confondre avec de la tristesse tant je me suis attaché à la série et à ses personnages, n'a pas faibli quand je me suis rendu compte qu'après la scène mémorable du final où Adam apprenait par lui-même la maladie de sa mère, tout ce qu'il trouvait à faire maintenant était littéralement de péter au nez de ses parents. Non mais sérieusement ? Qui a eu cette idée saugrenue et absolument pas drôle ? J'ai eu mal pour Laura Linney lorsque son personnage doit rendre la pareil à son fils. C'est indigne de son talent, qui transpire par ailleurs de chacune des autres scènes de cet épisode. Je suis déçu par autre chose : que Sean découvre la maladie de sa soeur de cette manière. Déjà d'une, il aurait fallu qu'il ne soit pas au courant encore quelques temps. C'était intéressant d'en faire le seul personnage "qui ne sait pas". Pourquoi ne pas aller plus loin ? Et puis l'apprendre via Rebecca, comme ça, hors-caméra en plus ? Non, c'est du gâchis. A part ça, je suis content de profiter à nouveau des talents de Cynthia Nixon 1/ pour simuler un orgasme comme personne 2/ pour dire des saloperies le sourire aux lèvres et le plus naturellement du monde. Je cite "With all the educated cocks I've had in my mouth, it's cruel irony that my baby daddy is a bipolar dropout !". Ca m'avait manqué tiens !

   Parce qu'il n'y a quand même pas que du mauvais dans cet épisode, loin de là, je dirai que toutes les scènes qui touchent de près à la maladie de Cathy, et non tout ce qui gravite autour avec ou sans lien, sont assez réussies : des adieux au Dr. Mauer, qui nous manquera autant qu'à elle, au trafic de marijuana et à sa consommation en couple. Comment Laura Linney fait-elle pour rire aussi largement avec autant d'assurance ? Ce n'est pas si difficile de pleurer quand on est un acteur, mais de rire... La métaphore avec la mort du chien de Marlene n'était pas des plus subtiles, elle non plus, mais elle m'a séduit dans le fond. Là encore, et comme souvent avec The Big C, l'actrice principale y est pour beaucoup.

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// Bilan // The Big C fait-elle partie de ces séries qui excellent en saison 1 puis qui ne font que décevoir par la suite ? Réponse dans les prochaines semaines. Mais je n'espère vraiment pas, ce serait terrible...

2 juillet 2011

United States Of Tara [3x 12]

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The Good Parts (Series Finale) // 38o ooo tlsp.

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   A bien des égards, ce final de United States Of Tara n'était pas banal. Quoi de plus logique pour une dramédie si différente, centrée sur une famille dysfonctionnelle pas si anormale que ça... J'ai d'abord du mal à croire que l'équipe créative n'ait pas été au courant de l'annulation. Toute la troisième saison semble avoir été pensée comme un dernier chapitre, et cet ultime épisode ne fait que renforcer cette impression. C'est rare qu'une série sans annonce de fin programmée se conclut de façon aussi satisfaisante. Les chemins de chacun des personnages se séparent, sauf que ce ne sont pas vraiment les enfants qui quittent le nid cette fois mais les parents. Tara laisse en effet derrière elle son Kansas natal pour Boston en compagnie de Max, toujours fidèle à son engagement éternel auprès de sa femme. Ils espérent trouver là-bas la paix qu'ils méritent. On ne saura jamais s'ils l'atteindront mais, de toute évidence, le plus difficile est derrière eux. Les alters sont morts un à un et Tara a réussi à faire la peau à Bryce dans un dernier combat franchement raté, tant dans l'aspect visuel extrêmement cheap que dans l'idée, trop simpliste. On parle là d'une délivrance après de nombreuses années de souffrances quand même... Tara n'est donc pas encore tout à fait guérie mais elle est en bonne voie. Quant à Max, il a été au bord de la crise de nerf toute la saison, ce que s'est efforcé de rappeler ce dernier épisode de manière peu convaincante. J'ai trouvé John Corbett franchement médiocre. Soit il était dans un mauvais jour, soit il ne sait pas simuler la colère. C'est vrai qu'en y réflechissant bien, je l'ai rarement vu s'énerver à ce point dans ses précédents rôles. Il joue souvent les mecs cools. Le rendu de sa grosse crise lors du dîner d'au-revoir était malheureusement à la limite du ridicule, de ce fait. Mais je n'ai pas trouvé Toni Collette au meilleur de sa forme non plus pour tout dire. Je n'avais pas vraiment l'impression d'être face à Tara. Peut-être est-ce voulu puisque c'est en quelques sortes une "nouvelle" femme...

   Charmaine n'a pas réussi son année. Plus elle est heureuse, moins elle est intéressante et amusante. On est content pour elle, forcément, parce qu'elle reste très attachante et qu'il est impossible de résister à la pétillante Rosemarie DeWitt, mais, s'il y avait eu une saison 4, je l'aurais bien imaginé sans elle. A vrai dire, c'est à peu près la seule chose que je réussis à imaginer. Je ne vois vraiment pas dans quelle direction les scénaristes auraient pu partir. Charmaine et Neil quittent eux aussi le Kansas pour le... Texas ! La jeune mère n'est pas ravie mais elle se sent prête à suivre son homme partout et le demande même en mariage ! Pourquoi pas ? Le happy ending vaut également pour Kate et Marshall, les deux personnages qui me manqueront finalement le plus. D'abord pour leur complicité, très bien écrite et magnifiquement interprétée, puis pour leurs individualités. Kate respire la fraîcheur et la liberté. Elle m'inspire beaucoup. Le monde de Marshall est plus sombre, presque opposé, mais il me parle aussi. Ils sont la somme parfaite des différentes personnalités de Tara. Ce sont, comme il est dit dans ce final, ses "Good Parts". J'aurais aimé que le dialogue de réconciliation entre Marshall et sa mère nous soit dévoilé, ça aurait pu être un très beau moment. Les auteurs ont fuit devant la difficulté. Ca ne leur ressemble pas. Manque de temps, sans doute. L'éternel problème de cette série. On ne le dira jamais assez ! 

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// Bilan // Malgré l'annulation brutale, Tara se sera achevée dignement, sur un épisode bancal dans la forme mais très satisfaisant dans le fond. Je ne ressens pas vraiment de tristesse à l'idée de quitter les personnages, ils semblent être entre de bonnes mains. Ils ont dit ce qu'ils avaient à dire, ni plus ni moins. Je récompense ainsi Tara pour l'ensemble de son oeuvre: elle entre dans le cercle fermé de mes séries favorites de ces dernières années. Adieu Tara, vive Tara !

25 juin 2011

United States Of Tara [3x 11]

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Crunchy Ice // 28o ooo tlsp.

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   Sandy Gregson est sans doute ce qui est arrivé de mieux à Tara -le personnage ET la série- cette saison. Au-delà de la prestation de Frances Conroy qui est, sans surprise, parfaite et amusante, ce sont les paroles de ce petit bout de femme qui font avancer les autres personnages, en particulier Marshall. Il vit désormais chez elle, j'allais dire "loin des tumultes" de son foyer, mais, il n'en est pas si loin. Il reste même en plein dedans tout en prenant peu à peu du recul sur les événements. Il se sentirait même prêt à ne plus voir sa mère, pour son bien. Il en a fait du chemin depuis la première saison. C'est évidemment triste d'en arriver là, mais c'est sans doute la plus sage décision à prendre. Kate se pose aussi des questions mais cela fait déjà quelques temps qu'elle s'est détachée de sa crazy family. Elle est physiquement présente mais ses propres problèmes l'occupent déjà bien assez dans sa tête ! Je suis vraiment fanatique de ces deux personnages d'ados et de post-ados, forcés trop tôt à devenir adultes, et c'est eux qui me manqueront le plus une fois la série disparue. Plus que Tara elle-même finalement. Et plus, sans discussions possibles, que Charmaine, qui n'a plus grand chose à faire et à dire actuellement, malgré une intervention poignante face à la tombe de Bryce. Cette scène est passée comme un éclair, c'est dommage. Je pensais qu'elle aurait plus d'impact. 

   En parlant de Bryce, il a enfin laissé un peu plus de place à Tara et ses alters cette semaine. Une bonne chose puisque c'était peut-être la dernière fois que certains apparaissaient. Ca fait quand même mal de le dire... C'était même un peu le but de la manoeuvre puisque chacune des personnalités faisaient une sorte d'adieu aux personnages. Doit-on en déduire que T. était inspirée de Kate, Alice de Marshall et Max de Buck ? Bryce me fait bien rire mais ne me fait plus tellement peur. Bien sûr, la dernière scène est assez effrayante mais on se doute bien que Tara ne va pas trépasser. Je me demande si c'est elle-même qui s'est jetée du haut de ce pont, ou l'un de ses alters. Ou la somme de tout ce monde qui vit dans son corps. On savait que Bryce avait des tendances suicidaires et qu'il était fort en matière d'imitations mais je trouverais plus intéressant que ce soit un vrai choix de l'héroïne. 

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// Bilan // Cet épisode, plus que jamais, sonne comme une fin de série, pas comme une fin de saison. Les alters ne sont peut-être pas vraiment morts, bien sûr, mais les scénarites semblent avoir entamé leur deuil. Et moi avec. Le final goodbye s'annonce éprouvant...

 

11 juin 2011

United States Of Tara [3x 10]

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 Train Wreck // 333 ooo tlsp.

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   Habituellement, lorsqu'une série que l'on adore est annulée et qu'il nous reste encore quelques épisodes à visionner pas encore diffusés, on a tendance à la porter aux nues et a ressentir de la peine à l'idée de sa perte proche. L'annonce de l'arrêt de Tara, que j'aime pourtant profondément, ne me fait pas cet effet. Je n'ai pas trouvé cet épisode, comme le précédent, à la hauteur de la série. Elle est capable de faire mieux que cela surtout avec une intrigue aussi lourde. La mort de Lionel, personne ne l'avait vu venir. Cela aurait dû créer une véritable onde de choc. Or, la peine de Marshall, qui choisit de se murer dans le silence, est à peine palpable. Ce n'est pas la faute de l'acteur mais bien celle des scénaristes qui ne le mette pas dans une position qui lui permet de vraiment dire ce qu'il a sur le coeur et donc automatiquement nous émouvoir. C'est un chemin plus sinueux qu'ils ont choisi d'emprunter et ça ne me semble pas être la meilleure solution, encore plus maintenant que l'on sait que le destin de Marshall restera en suspens, comme ceux des autres personnages. Le format de la série étant ce qu'il est, l'enterrement de Lionel n'est pas montré et la réaction post-cérémonie est majoritaitement humoristique. La série fait ça très bien, c'était effectivement drôle, mais je n'avais pas envie de rire. Le personnage disparu métait un peu plus d'égard à mon sens. Bref, je suis un peu déçu par ce traitement mais il amène malgré tout des pistes pour la fin. Marshall et Kate semblent désormais prêts à s'émanciper : lui en partant réaliser son rêve, avec la bénédiction de son père (la seule scène vraiment émouvante de l'épisode), et elle en permettant à sa relation avec Evan de passer au stade supérieur, celui des "culottes" plutôt que des "joggings". La métaphore était amusante. 

   Pendant ce temps, Bryce est toujours bien décidé à détruire la famille Gregson et ce qu'il a fait à Marshall m'a vraiment arraché le coeur. Lire cette lettre devant tout le monde... C'est là qu'on se rend compte à quel point ce que la famille endure est atroce. Mettre sa chambre sans dessus dessous était bien dégueulasse aussi. Le tout combiné m'a fait mal au coeur pour lui... et pour Tara. Maintenant que Bryce a totalement pris le contrôle de son corps, le pire est possible. La vraie question est de savoir jusqu'où les scénaristes sont prêts à aller dans le peu de temps qu'il leur reste. Mais, contrairement à ce que je disais il y a deux reviews, je vois mal l'histoire se conclure dignement finalement. Il y a encore trop de choses à dire. L'effet de cette nouvelle crise sur le couple Charmaine et Neil m'apporte sincèrement peu. Mais le constant est clair pour chacun des membres de la famille : sans Tara, leur vie serait sans doute plus simple. Elle est LE problème. A éliminer ?

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// Bilan // Tara ne réussit plus tout à fait à me mettre dans tous mes états mais je la regrette déjà amèrement...

28 mai 2011

United States Of Tara [3x 09]

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Bryce Will Play // 3o9 ooo tlsp.

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    J'ai beaucoup de mal à me remettre de la mort annoncée de la série, du coup, j'essaye tant bien que mal de voir les cotés positifs de cette annulation. Tout ce que j'ai trouvé, c'est d'abord que l'intrigue actuelle de Tara, très sombre, sonne déjà un peu comme un ultime rebondissement, a priori pas intentionnel; et ensuite que les personnages secondaires auraient sans doute eu du mal à évoluer sur deux ou trois saisons supplémentaires, sachant que les scénaristes semblent déjà un peu à court d'idée. Enfin j'ai surtout l'impression qu'ils ont un plan très précis dans leur tête, ils veulent dire une ou deux choses importantes par personnage et par saison et s'empêchent donc de déborder. Dans cet épisode, c'est particulièrement flagrant pour Charmaine et Kate qui sont dans la redite (l'une connaît des débuts difficiles dans son rôle de mère, l'autre dans son rôle de belle-mère et de petite-amie). Leurs scènes sont anecdotiques et pas aussi réussies que d'habiitude. Comprendre par là : pas aussi drôles et/ou touchantes. Car c'est clairement ce que l'on attend d'elles. Ni plus ni moins. Mes attentes sont bien plus grandes pour Marshall mais elles sont légèrement déçues ces temps-ci. Il est de moins en moins le roc sur lequel la famille peut s'appuyer. Il se perd lui aussi, il divague. Il m'est un peu moins sympathique. Je ne suis pas en train de dire que je me détache de lui pour autant. J'aimerais juste ne pas terminer la série sur cette impression-là de lui. Je l'ai trouvé dur avec son père. Mais Max a aussi été dur avec lui. Max n'est pas vraiment un cérébral. Marshall ne fonctionne qu'à travers ça. Ce sont donc logiquement deux mondes qui s'entrechoquent régulièrement, plus ou moins violemment. C'est finalement une relation père/fils assez banale. Et il n'y a rien de péjoratif dans mon utilisation de cet adjectif. Au contraire. La série me parle plus que jamais ! Sinon, c'était cool de retrouver John Corbett dans les (fausses ?) rues de New York.

   Les pas en avant et pas en arrière du Dr. Hattaras commencent légèrement à me fatiguer. Je ne comprends pas à quel jeu les scénaristes jouent de ce coté-là. Ils déportent trop souvent notre attention sur lui, plutôt que sur l'héroïne. Après tout, qu'est-ce qu'on en a à faire de lui et de ses petits problèmes ? On ne le connaissait pas il y a quelques épisodes. Son sort m'importe franchement peu même s'il ne m'est pas désagréable. A la limite, si Bryce venait à le tuer, je trouverais tout ce développement habile et pertinent mais on n'en arrivera certainement pas là. Ce Bryce est drôlement flippant et bien barré. Toni Collette ajoute une nouvelle corde à son arc avec brio ! Le passage avec la citrouille, le poignard et le k-way rouge de Gimme était totalement surréaliste quoi ! On évite quand même le fond du problème pour le moment, et c'est bien normal : qui est vraiment ce Bryce et qu'a-t-il vraiment fait à Tara ? 

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// Bilan // Un petit coup de mou avant de s'attaquer à l'essentiel ? Je n'en doute pas une seule seconde.

24 mai 2011

United States Of Tara [3x 08]

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Chicken 'N' Corn // 23o ooo tlsp.

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   Il arrive aux Gregson d’être “normaux” et de mener des vies “simples”. C’est le cas cette semaine pour tout le monde, sauf pour Tara. Marshall a été sélectionné pour son festival de film et part donc avec son père pour New York. Le voyage se passe difficilement, Max étant plus que flippé par l’avion. C’est une des premières fois que le personnage nous montre une de ses faiblesses, sa femme étant sa plus grande. Au-delà de ce vol perturbé, le monsieur est clairement perdu. Il déteste son nouveau job et la situation avec Tara semble irrémédiable. Max nous apparaît plus fragile que jamais et, finalement, plus « normal » à nos yeux qu’il ne l’a jamais été. Il n’est pas le mari parfait et c’est étrangement rassurant. Marshall s’improvise contre son gré la baby-sitter de son père mais ne tarde pas à lui faire remarquer que c’est son moment à lui et qu’il lui interdit de le lui gâcher. Pendant ce temps-là, Kate découvre que son petit-ami, Evan, a le fils le plus agaçant de la Terre entière. Il n’est pas seulement nerveux : il est infernal et très impoli. C’était amusant et léger. Cette histoire d’amour presque irréelle lors de ses débuts devient plus crédible. Elle ne sera pas simple. Kate commence à y être habituée. Quant à Charmaine, elle découvre que de s’occuper d’un bébé quand son homme est parti est une tâche compliquée. N’est-ce pas le lot de toutes les mères à un moment donné ? Sa crise de nerfs ne m’a pas plus touché que ça car elle les enchaîne. Une de plus ou de moins…

   Un nouvel alter fait son apparition chez Tara, plus dangereux que n’importe quel autre. Il est l’incarnation de Brice, son frère « caché », qui l’a semble-t-il violée dans un champ de maïs. C’est en tous cas ce que l’on croit comprendre entre les lignes. Les scénaristes prennent un malin plaisir à ne pas dire les choses clairement pour laisser planer le doute. Mais y’en a-t-il vraiment ? Plus que jamais, le Dr. Hatteras a prouvé qu’il était, malgré ses déboires récents, un appui de taille pour Tara. Elle ne pourra pas s’en sortir sans lui, si toutefois elle réussit à s’en sortir un jour. Sa vie est en danger en tous cas puisque ce Brice a dans l’idée… de la tuer. D’où la fin de l’épisode précédent.

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// Bilan // Cet épisode annonce une fin de saison intense et plus sombre, du moins pour notre héroïne, dont la vie est clairement en danger. On devrait, par ce biais, en apprendre davantage sur son passé. A l’heure actuelle, la série n’a toujours pas été renouvelée et je souhaite de tout cœur qu’elle le soit mais j’ai la sensation bizarre que la fin est proche… Un nouveau rebondissement pourra facilement relancer la série si saison 4 il y a mais on dirait bien que le gros du problème est sur le point, si ce n’est de se résoudre, en tous cas d’être exploré à fond.

NB: A l'heure où j'ai écrit cette critique, United States Of Tara n'avait pas encore été annulée par Showtime. Je suis très triste. Après Brothers & Sisters, c'est un nouveau coup dur dans le monde cruel des séries...

16 mai 2011

United States Of Tara [3x 06 & 3x 07]

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The Road To Hell Is Paved With Breast Intentions // The Electrifying & Magnanimous Return Of Beaverlamp

32o ooo tlsp // 29o ooo tlsp.

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    United States Of Tara sait manier la légéreté et la profondeur comme aucune autre série (Bon, Ok, j'ai deux-trois exemples de shows qui le font aussi bien). La fragilité et l'insouciance, voilà ce qui caractérise chacun des membres de la famille Gregson. Marshall est sans doute le plus grave de tous. Il est celui qui est le plus conscient, celui qui a le plus les pieds sur Terre, cela le fait d'autant plus souffrir. Plonger dans le passé de ses parents, de la naissance de leur couple à la naissance de leur fille, réveille en lui des peurs bien légitimes. Et s'il devenait comme sa mère ? Et s'il ne trouvait pas un homme aussi patient que son père pour l'aider ? Plutôt que de se réfugier dans les bras de son nouveau petit ami, il serre très fort ceux de Lionel. Est-ce que cela signifie qu'il est toujours amoureux de lui, comme le blond péroxydé le dit clairement ? Ou est-ce qu'il se sent tout simplement plus en confiance avec lui qu'avec l'autre ? Est-ce que les deux questions ne se rejoignent pas ? Je suis en tous cas ravi que les scénaristes prennent enfin le temps de se pencher sur le cas de Marshall, qui méritait bien ça. 

   Kate s'est trouvée une nouvelle bulle de bonheur grâce à son métier d'hôtesse de l'air. C'est vrai que si elles étaient toutes aussi fraîches, souriantes et drôles... Non non, je n'ai absolument rien contre ces femmes hein. Même pas eu de mauvaise expérience. Kate, c'est juste autre chose. Elle sublime tout ce qu'elle touche et irradie. Je l'aime. Bref. Je me demandais quand est-ce qu'elle allait trouver un nouveau prétendant. C'est chose faite : il s'appelle Evan, il est marié et il est papa. Autant dire qu'elle n'a encore pas choisi la facilité après le cinglé et le gosse de riche arrogant. Mais je comprends qu'elle se soit attachée à lui. Il est étrangement charmant cet homme. Du coté de Charmaine, peu de choses à dire. La visite de sa mère, Beverly, ne bouscule pas l'ordre établi contrairement à ce que j'avais imaginé. Pas de grandes révélations cette fois, juste une petite un peu triste : le père de Tara et Charmaine est mal en point. Il est en maison de repos (de retraite ?). La scène était touchante, tout comme celle où Tara ose parler à sa mère quelques instants habillée en Buck. Trop courte cependant, pas le temps d'attraper véritablement l'émotion.

   Le Dr. Hattaras me déçoit. Lui non plus ne semble pas capable de soigner Tara, de son propre aveu. Etait-ce simplement la déprime qui parlait suite à un drame survenu à l'un de ses patients ou un excès de sincérité à l'égard de Max ? Je pensais d'ailleurs que ces quelques mots plein de pessimisme (mais de réalisme sans doute) allaient provoquer la fuite du bon père de famille. Je l'imaginais déjà planter son groupe lors de la soirée et disparaitre. Eh bien non. Pas cette fois. Je pense malheureusement que c'est ce qui finira par arriver. Cliffhanger de fin de saison ? On semble nous y préparer. Concernant Tara directement, il semblerait que ses pulsions suicidaires se soient réveillées, comme à l'époque de la fac. Sa grossesse l'avait sauvée en quelques sortes, mais qu'est-ce qui pourra la sauver aujourd'hui ? Qui est cet alter qui lui fait du mal ? Est-ce lui qui disait "You will not win" sur l'enregistrement d'Hattaras ? Si la machine fonctionne plutôt bien depuis le fameux pacte passé entre chacun d'entre eux, ce parasite pourrait bien tout changer. C'est rassurant : on se serait bien ennuyé sans lui ! J'ai une toute petite remarque à faire au sujet de Toni Collette : elle est toujours mon actrice préférée et je la trouve toujours formidable dans la série mais, dans l'épisode 6, j'ai eu l'impression, et je ne sais pas si c'est moi, qu'elle perdait pied et que son interprétation de Tara manquait de précision, comme si les alters revenaient tous d'une façon ou d'une autre alors qu'ils ne devaient pas être présents.

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// Bilan // Les Gregson vivent comme dans une bulle qu'ils se sont inventée dans leurs esprits (malades). Que va-t-il se passer quand elle va éclater ? Quelle sera l'étendue des dégâts ?

3 mai 2011

United States Of Tara [3x 05]

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Dr. Hatteras' Miracle Elixir // 33o ooo tlsp.

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    Cet épisode de Tara était bon mais il lui manquait son petit moment tendre et poétique. Quoiqu'on pourrait considérer la réconciliation entre Tara et Charmaine comme telle. Je suis assez content que les scénaristes n'aient pas choisir de les tenir éloignées l'une de l'autre trop longtemps. Ca n'aurait pas pu marcher sur le long terme, on aime trop les voir ensemble. Cela dit, je ne sais pas du coup ce qui nous attend au sujet de Charmaine. Va-t-on continuer à suivre ses premiers pas en tant que mère ou va-t-on rapidement passer à autre chose ? Je pencherais bien pour la seconde option. Elle est quand même beaucoup moins fun maintenant, il ne lui reste plus que l'hystérie. Ca pourrait vite devenir énervant, d'autant que Neil, c'est un personnage attachant à la base mais depuis qu'il est heureux, on s'amuse aussi moins avec lui. Ca avance grandement du coté de Tara, en revanche, qui, en plus d'avoir mis en oeuvre le pacte passé avec ses alters et, ici, en particulier Alice, en passe plus ou moins un autre avec son professeur. La méthode du Dr. Hatteras doit encore faire ses preuves et Tara va devoir prendre des risques mais le jeu en vaudra peut-être la chandelle... Curieux de voir ce que ça peut donner. Il est d'ailleurs très fort ce monsieur : il a quasiment convaincu Max en une rapide conversation ! C'était pourtant pas gagné.

  Max toujours bénéfie désormais de sa propre intrigue, au sujet de son boulot, mais cela prend tellement peu de place dans l'épisode que j'ai bien failli ne même pas le mentionner. Il n'y a rien à commenter pour le moment en fait. Ce n'est pas bien plus glorieux pour Kate qui s'envoie en l'air le temps d'un vol test. Est-ce que cela va la vacciner contre la profession d'hôtesse de l'air ? Hum... Est-ce que ça nous intéresse vraiment ? Tout ce que je retiens, c'est que c'était très drôle, comme souvent avec ce personnage, mais qu'il s'agit plus d'expérimentations et d'interludes que d'une intrigue de fond passionnante. Ca viendra peut-être... ou pas. Ca commence à démarrer pour Marshall en revanche. La partie à trois oubliée, -on ne sait d'ailleurs pas véritablement ce qui s'est passé- l'heure est à la tromperie : il a craqué sur Noah et l'embrasse à plein bouche dans le dos de Lionel. Ce qui nous conduit à une séparation un peu légère, mais assez typique de cet âge, que je vis presque comme un soulagement d'ailleurs. Je n'ai rien contre ce Lionel mais Noah semble plus discret, plus sympathique et plus en adéquation avec Marshall tout simplement. Par la même occasion, les scénaristes en profitent pour rattacher son projet "cinématrographique" à l'intrigue principal de la série en faisant intervenir l'histoire de Tara. Intéressant et pas idiot du tout...

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// Bilan // Les intrigues de la saison évoluent de manière positive même s'il ne s'agit que de petits touches dans le cas de certains personnages. Tout cela n'est pas parfait mais on s'en approche. L'avantage avec Tara, c'est que l'on varie toujours entre le bon et le très bon (le dernier Season Premiere mis à part) !

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