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Des News En Séries, Le Blog
lea michele
2 octobre 2011

Glee [3x 02]

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I Am Unicorn // 8 600 000 tlsp.

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    Cela faisait une éternité que Glee n'était pas parvenue à utiliser la quasi-totalité de sa galerie de personnages dans un même épisode. Il y en a habituellement toujours la moitié qui reste sur le bas coté. Cette fois, il me semble qu'il n'y a que Tina -j'ai mis plusieurs secondes avant de retrouver son prénom- qui ait fait de la figuration. Même son petit ami de danseur Mike Chang -l'homme aux mouvements continuellement ridicules- a eu son rôle à jouer dans I Am Unicorn. Cela se limitait à donner des cours de danse à ses compagnons, certes, mais il a parlé ! Il a prononcé plus de deux répliques ! Incredible. Cela dit, tout le monde n'a pas été logé à la même enseigne même s'il se dégageait de cet épisode une impression globale de cohérence. Est-ce l'oeuvre des fameux scénaristes engagés sur la série cette année ? Il faut croire. Par contre, ces auditions sur des titres de music-hall gâchent un peu la fête. Les prestations sont plutôt bonnes dans l'ensemble, surtout le duo partagé par Lea Michele et Idina Menzel, mais quand on ne connait pas les chansons, on finit par inmanquablement par décrocher. C'est ce qui m'est arrivé avec le passage de Kurt. La fin m'a un peu réveillé grâce à la mise en scène mais bon. Bref. Vivement que l'on revienne à des titres plus pop !

   Puisque l'on parle de Kurt, je crois que mon amour/haine pour lui est en train d'atteindre un nouveau palier : je ne le supporte plus. Ni plus ni moins. Son comportement de diva n'apporte rien au personnage et rien à la série. On voit déjà venir de loin les rivalités avec Blaine. Je n'ai pas envie que leur couple si mignon soit gâché par ce genre d'histoires. Il faut bien qu'il leur arrive quelque chose, j'en ai bien conscience, mais pas ça, pitié ! Cela dit, les scénaristes pourraient en tirer quelque chose d'intéressant sur le rôle que prend chaque partenaire dans une relation homosexuelle. On a toujours tendance à réduire cela à un bon gros beauf : "Qui fait l'homme et qui fait la femme ?", mais c'est heureusement bien plus compliqué que ça. Mais je ne sais pas pourquoi je commence à me lancer là-dedans. Bien évidemment que Glee n'explorera pas le sujet ! Si elle l'effleure, on pourra déjà s'estimer heureux. Par contre, les auteurs savent que les scènes entre Kurt et son père sont toujours réussies alors ils nous en collent une nouvelle. Et ça marche, bien évidemment. A part ça, les petites intentions de Brittany à l'égard de Kurt étaient toutes ridicules mais très touchantes en même temps. Très bonne idée que cette nouvelle intrigue, qui fait un parallèle intéressant avec celle de Sue, elle aussi prêt à défendre ses valeurs pour le bien du peuple américain. Enfin de l'Ohio pour commencer hein. Le retour de Shelby, la mère biologique de Rachel, apporte indéniablement quelque chose. Pas pour la rivalité sans intérêt qui s'annonce entre son club et les New Directions, mais du coté de l'évolution de sa relation avec sa fille. Je suis moins fan des effets provoqués chez Puck et surtout Quinn. On a définitivement perdu ce personnage qui n'a été bon depuis le début que dans nos fantasmes. Il va falloir faire son deuil. Même si Dianna Agron s'en sort toujours très bien. Sa scène dans les toilettes avec Sue était d'ailleurs brillante. L'autre avec Mr Shue était pas mal non plus. Sinon, je dois le dire car je l'adore : vive Beist et son second degré ! 

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// Bilan // Ponctué par seulement trois titres -pas mémorables mais agréables- cet épisode de Glee est relativement solide du point de vue du scénario. La série est en bonne voie d'évolution positive. Dommage que cela arrive quand le public commence à déserter... 

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28 septembre 2011

Glee! On Tour: Le Film 3D [Critique + Interview]

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   Tu es fan de Glee. Tu constates avec effroi sur AlloCiné que le film ne sort que dans très peu de salles tout près de cheztoi ou carrément dans aucune. Cela te rend triste, tu trouves même que c'est super injuste ? Pas de panique : tu ne rates rien ! A la limite, tu peux attendre la sortie DVD dans quelques mois. "Oui mais la 3D alors ? C'est pas pareil sur sa télé et dans un cinéma !" Tu marques un point. Sauf que la 3D dans ce concert ne sert qu'à gonfler artificiellement les recettes du film (comme de plus en plus souvent malheureusement). En gros, elle est utile au début, lorsque les crédits et les noms des acteurs/personnages apparaissent à l'écran. L'effet est réussi. Et puis pendant tout le concert, l'intérêt est plus que limité, jusqu'à la fin où, à nouveau, on prend bien du plaisir à voir le générique en 3D (si l'on est pas parti avant). Je vais essayer de ne pas être trop cynique dans cet article, mais pardonne-moi si je le suis par moment. Faut juste pas déconner, à un moment donné.

   Ce qu'il faut savoir sur ce film d'abord, c'est qu'il ne s'agit pas d'une version intégrale du concert sans coupure (alors que l'argument marketing est évidemment de dire que c'est l'occasion pour les fans français de voir le spectable même si la troupe n'a pas fait de répresentations chez nous) mais en réalité de morceaux du concert -les plus réussis j'imagine- entrecoupés de passages "à la Confessions Intimes ou C'est quoi l'amour?" pendant lesquels des fans de la série expliquent en quoi elle a changé leur vie. Rien que ça. Ce sont évidemment des ados différents, dont un qui raconte son coming-out forcé dans son lycée et une autre qui est une cheerleader... naine ! De façon un peu coupable, on ne peut s'empêcher de rire lors de ses démonstrations de cabrioles. Au bout d'un moment, ces moments sont lourds, pesants, redondants. Le message d'acceptation est le même que la série. On le connaît par coeur maintenant... On trouve aussi au cours du film quelques interviews de fans réalisées pendant les files d'attente et c'est plutôt drôle dans l'ensemble. 

   Que dire du concert en lui-même ? Qu'il a pas mal de moyens d'abord. Les décors, les costumes... c'est assez réussi. Je suis moins fan du choix des chansons, mais celles qui sont devenues "cultes" font évidemment partie de la liste. Je regrette l'absence de la reprise des TLC Unpretty chantée par Lea Michele et Dianna Agron par contre. Leur meilleure je trouve ! Les petits se débrouillent bien sur scène, même s'ils sont souvent trop nombreux avec pas mal de danseurs en plus de la douzaine qu'ils sont déjà. Le rendu est parfois bordélique. Les voix ont dû être pas mal retouchées mais, dans l'ensemble, ça passe très bien. Peut-être un peu déçu par Chris Colfer à la limite, mais il est en retrait de toute façon. La venue de Gwyneth Paltrow en guest est un des meilleurs passages. Elle déchire. Elle devrait penser à se reconvertir définitivement dans la musique. C'est pas comme si son mari ne pouvait pas lui offrir des chansons... Certains membres du Glee Club sont très effacés. On les voit à peine. Mais c'est comme dans la série en même temps. Rien de très choquant. On voit très peu les coulisses du spectacle, et quand c'est le cas, ce sont en fait des "faux" coulisses où les acteurs/chanteurs sont dans leur rôle. Dommage. Pas une mention/apparition de Jane Lynch. Ils l'ont gardée pour le DVD. Triste... 

   Glee! On Tour: Le Film 3D ou quand la série phénomène se contemple le nombril, se flatte et tente d'amasser encore un peu plus d'argent. Battre le fer tant qu'il est chaud... Reste qu'au milieu de ce fouilli géant, divertissant, se trouvent des artistes qui ont, pour la plupart, du talent, qui montent pour la première (ou deuxième) fois sur scène et qui s'en sortent très bien. Cette émotion-là transparait à l'écran alors je me dis que ce film n'est pas totalement vain...

 

Petite interview du cast (dont Lea Michele, Amber Riley, Cory Monteith, Darren Criss et Heather Morris) à l'occasion de la sortie du film :

26 septembre 2011

Glee [3x 01]

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The Purple Piano Project (Season Premiere) // 9 210 000 tlsp.

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    C'est la rentrée à McKinley High et les petits Gleeks m'agacent déjà. En fait, je n'avais absolument pas envie de les retrouver après une saison 2 très moyenne, mais la curiosité étant toujours plus forte que tout chez moi, je me suis lancé. Et puis l'arrivée de nouveaux scénaristes au sein de l'équipe, alors qu'ils n'étaient que trois pour les deux premières saisons, me donnait un peu d'espoir. Il est pour le moment assez difficile de juger si cela a été bénéfique ou non à la série mais dans ce Season Premiere, le scénario est à nouveau très pauvre. On verra bien sur la longueur... Les quinze premières minutes se déroulent sans aucune chanson, un choix surprenant mais judicieux. Comme lors du premier épisode de la saison 2, on nous propose d'abord un rapide bilan de l'été de nos héros avec quelques changements à la clé mais rien de révolutionnaire. Sam et Lauren ont quitté le Glee Club. Si l'on sait ce qui s'est passé en coulisses avec Chord Overstreet, les choses sont moins claires au sujet d'Ashley Fink. Ce n'est de toute façon pas une grande perte. Des petits nouveaux sont évidemment introduits et de manière relativement naturelle. Mercedes a un nouveau petit ami, mais on ne le voit que quelques secondes. Le fait que la chorale soit à la recherche de nouveaux membres permet forcément l'arrivée de nouvelles têtes, dont celle d'une certaine Sugar, que j'adore déjà. On peut la résumer en parlant d'une Rachel sans talent et atteinte du syndrôme -très à la mode- d'Asperger. Pourquoi pas ? Vanessa Lengies est une actrice que j'aime bien grâce à American Dreams. On verra bien si les scénaristes sauront s'en servir correctement. Et puis sans suspense aucun malgré quelques targiversations, Blaine quitte les Warblers pour rejoindre le Glee Club et son cher et tendre. Ils sont mignons tous les deux mais je regrette que leur relation soit présentée avec autant de pudeur. Comme s'il ne fallait surtout pas choquer. Mais on en revient aux grands paradoxes de Glee... Le numéro de Darren Criss était très réussi, le plus sympa de l'épisode même. 

   A part ces quelques nouveautés, la série n'a pas changé. Elle possède toujours les mêmes défauts et toujours les mêmes qualités, même si j'ai de plus en plus de mal à les apprécier à leur juste valeur. A partir de la 16ème minute, les numéros s'enchaînent à la vitesse de la lumière avec Rachel, comme toujours, en vedette principale. Heureusement, Mercedes, Brittany, Santana et Kurt ont aussi leur mot à dire. Des prestations très féminines en somme. Les garçons se réservent pour plus tard. Pas particulièrement fan des choix de chansons, trop musicals à mon goût. Je préfère la pop. Tandis que Kurt et Rachel se lamentent sur leur avenir incertain de manière plutôt émouvante (je suis sûr que le spin-off à New York verra le jour), Finn se demande ce qu'il va bien pouvoir devenir et on s'en fout totalement. Quant à Quinn, elle est devenue... punk ! Les auteurs adorent changer le personnage tout le temps, si bien qu'il n'a finalement aucune identité propre. C'est peut-être voulu, pour souligner combien elle est perdue. Ou alors c'est juste un manque d'idée et une incapacité depuis le départ à la définir. On apprend au passage que Tina, Arty et quelques autres ne sont pas en dernière année. Ils resteront donc au-delà de la saison 3. J'ai l'impression que c'est du rafistolage de dernière minute mais bon, passons... 

   Qui pensait sérieusement que Sue allait devenir gentille ? Heureusement pour tout le monde, elle a décidé d'aller encore plus loin cette année en ne s'attaquant pas directement au Glee Club mais à tout l'enseignement de l'art dans l'état de l'Ohio. Elle compte ainsi se présenter aux élections et fare entendre sa voix. L'idée parait assez ridicule mais ça peut donner de bons moments. Le seul moyen de ne pas lasser avec ce personnage, c'est de le faire aller toujours plus loin. Retrospectivement, ce n'est pas ce que je pensais l'année dernière. Mais j'y ai bien réfléchi et c'est la solution qui me semble la plus pertinente. Par contre, il faudra sûrement se séparer d'elle aussi à la fin de la saison 3 ! Mr Shue a décidé de reprendre du poil de la bête, motivé par Emma avec qui il vit enfin une relation presque épanouie, le sexe mis à part, et ce serait sympa qu'il devienne enfin un rivale de taille pour Sue. Une entreprise bien difficile, surtout avec le peu de charisme de Matthew Morrison, mais c'est bien d'essayer hein... Beist est toujours dans les parages et c'est une excellente nouvelle. Hâte de la voir à l'oeuvre. A part ça, cette histoire de pianos violets était sans intérêt. 

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//Bilan // Retour moyen pour Glee. J'espérais que la série change enfin, évolue, mais ce n'est pas vraiment le cas avec ce premier épisode. Rien de très enthousiasmant ne semble se préparer pour aucun des personnages. Il n'y a que la petite nouvelle, Sugar, qui me réjouit. Autant être franc avec vous : si les deux-trois prochains épisodes sont du même accabit, je m'arrêterai là pour le moment.

23 septembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 23 Septembre 2011]

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Au programme cette semaine : Des renouvellements et des annulations chez ABC Family - Dean Norris de Breaking Bad dans Castle - Le Dr House s'occupe du cas Wentworth Miller - Des projets adaptés d'"Hannibal" et "Source Code" - Le casting de Glee nous parle de la saison 3 - La bande-annonce de la saison 3 de Misfits - On répond à vos questions : Chuck, NCIS & Fringe - Graham Yost, le créateur de Justified nous parle de la saison 2 - Retour sur les Emmy Awards.

 

1 juin 2011

Glee [2x 22]

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New York (Season Finale) // 11 8oo oo tlsp.

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    "New York Is Not For Little Pussies Who Scream" entonne Madonna dans son titre "I Love New York", repris par le Glee Club dans ce Season Finale événement marquant le début de nos héros au concours des Nationals. Autant dire que le choix de chanson ne s'avère absolument pas pertinent : ce sont bien des "Little Pussies" qui "scream". En plus, ce titre n'est vraiment pas le meilleur que la star ait pondu ces dernières années et cette version est encore plus inintéressante. Evidemment, c'est pour son thème qu'elle a été choisie mais, à ce petit jeu-là, c'est sans conteste le tube de Jay-Z et Alicia Keys, Empire State Of Mind, qui était le plus adéquat. Les producteurs ont juste eu la très mauvaise idée de l'utiliser en début de saison au lieu d'attendre patiemment que ce soit son heure. Ca aurait eu autrement plus de force... D'ailleurs, hormis cette dédicace musicale et quelques réfèrences ça-et-là, cet épisode ne s'attarde absolument pas sur la ville de tous les possibles. A vrai dire, ça aurait très bien pu se passer à Los Angeles, Kansas City ou Dunkerque. On n'aurait pas tellement vu la différence ! Le seul truc que l'on trouve le moyen de nous sortir, c'est le cliché habituel sur les comédies romantiques new yorkaises avec pour évidents ambassadeurs, Rachel et Finn. Car oui, malgré la jolie promesse à l'épisode précédent, sur scène et hors-scène, c'est le couple vedette qui mène la danse pendant que les autres font, au mieux, de la figuration. Encore et toujours.

   Eloignés une partie de la saison, ils finissent par se remettre ensemble et choisissent de s'embrasser devant tout le public des Nationals. Ce qui leur coûte apparemment leur éviction. Autant je m'attendais à ce qu'ils perdent, afin de finir en apothéose la saison prochaine avant le changement/l'évolution du casting original, autant je ne m'attendais pas à ce qu'ils ne soient même pas parmi les finalistes ! Je crois que c'était surtout un bon moyen de caser tout ce que les scénaristes avaient à dire en 42 minutes. Toujours est-il que la pression autour de la compétition ne s'est jamais vraiment faite ressentir, que ce soit dans les épisodes précédents ou dans celui-là. D'ailleurs, on s'attarde à peine sur les concurrents, faute de temps, mais Charice vient quand même boucler la boucle après être apparue dans le Season Premiere. Sa prestation était d'ailleurs excellente et valait bien toutes celles de Rachel. Elle est juste moins jolie à regarder quoi. Je ne rentrerai pas dans tous les détails qui clochent sinon, la liste est bien trop longue, mais le Glee Club qui se décide seulement une fois à New York, la veille de la compétition, à écrire ses chansons originales, c'est totalement ridicule. Et nous faire croire en plus après qu'ils ont été capables de nous pondre des superproductions... Là est l'autre problème de ce final: miser sur des chansons originales pour cloturer, c'était mauvais dans l'idée et ça l'est aussi au niveau du résultat. Ca n'aura jamais la force d'airs déjà bien connus. Il faut cependant reconnaître que Light Up The World est plutôt efficace. J'aurais préféré un retour de Loser Like Me, mais les marketeurs sont certainement déjà passés à autre chose... Moi, cynique ? Ne nous leurrons pas sur ce qu'est vraiment Glee : une machine à fric, le jackpot de la FOX. Ce n'est pas pour rien que Matthew Morrison en profite pour chanter son nouveau single !

   Je me serais bien passé de l'apparition furtive de Patti LuPone : je l'adore mais pour la voir à ce point ravagée... C'est bien triste. Le temps a fait son oeuvre et, a priori, le chirurgien, lui, n'a pas touché à la diva. J'aurais beaucoup aimé que Quinn soit la star de ce final mais je ne sais même plus comment j'ai pu croire cela possible. Elle se contente, comme toutes les filles après une rupture à la télévision, de se couper les cheveux. Super. Moi qui croyais qu'elle allait tout faire foirer par vengeance. Cela aurait sans doute trop sali le personnage. Mr Shue n'a pas besoin de grand chose pour changer d'avis sur son avenir professionnel. Il lui suffit juste d'un théâtre de Broadway vide, du balayeur du coin et d'un gros connard de concurrent pour qu'il se rende compte que le Glee Club, c'est toute sa vie. Adieu les rêves. Qui renoncerait à part un héros de série ? Pas d'apparition de Kristin Chenoweth malgré une place légitime. L'épisode devait déjà coûter trop cher. Si Sue est au repos, Blaine, lui, ne l'est pas. Il apparaît quelques secondes en fin d'épisode pour une scène somme toute assez mignonne avec Kurt. Lui non plus n'a pas vraiment eu "son" moment dans ce final. Il n'a même pas pu rencontrer lui même Patti LuPone, qu'il adore. Santana et Brittany font gentiment la paix, laissant entrevoir une possible vraie relation amoureuse entre elles mais les scénaristes n'ont certainement pas encore décidé s'ils allaient sauter le pas et reporte donc la réflexion à la saison prochaine. Quant à Mercedes, on lui offre enfin une romance avec... Ma bouche-ressemble-à-une-grosse-vulve, alias Sam. Unexpected. Pas très emballé par l'idée mais passons...

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// Bilan // Plutôt que d'enchaîner les épisodes à l'intérêt limité, les scénaristes de Glee auraient pu se concentrer sur l'aboutissement de la saison et voir les choses en grand en imaginant un final en deux parties qui auraient tiré profit à la fois du décor et de l'enjeu. Ils ont préféré le bâcler comme à peu près tout ce qu'ils entreprennent et en rester aux mièvreries habituelles, avec en plus moins d'humour que d'habitude. C'est une sortie de scène ratée, sans applaudissements.

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29 mai 2011

Glee [2x 21]

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Funeral // 8 97o ooo tlsp.

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    Je ne comprendrais jamais comment les scénaristes de Glee fonctionnent. J'ai l'impression que c'est beaucoup d'improvisation et qu'ils n'ont pas de vision globale de ce qu'ils veulent faire un mois à l'avance. Cela fait deux ans que le Glee Club attend les Nationals comme le messie et on ne ressent aucune pression autour du concours alors qu'il a lieu dans le prochain épisode. Peut-être était-ce le but de ces auditions menées par un Jesse St James plus tête à claque que jamais ? Auquel cas, c'est vraiment raté. J'ai apprécié les solos de Santana (géniale sur Back To Black) et de Mercedes (quelle voix et quel charisme !), moins ceux de Kurt et de Rachel, qui étaient une fois de plus dans l'exagération, avec tout de même de l'émotion pour la diva des bacs à sable. Mais la pression est-elle montée pour autant ? Non, pas du tout. On se retrouve même avec une mauvaise nouvelle sur les bras : il y aura de la chanson originale dans l'air pour les Nationals ! J'ai rien contre, mais dans un épisode aussi important, ça me laisse perplexe. Le fait qu'il faille la jouer collectif cette fois-ci est a priori une bonne chose : pas de mise en avant outrancière d'un ou deux membres du groupe seulement. Je me demande quand même quand est-ce que les garçons du Glee Club vont être davantage sur le devant de la scène. Hormis Finn et Kurt, les autres n'ont vraiment pas eu grand chose à faire cette saison. Puck a plus fait de la figuration qu'autre chose...

   Tandis que St James jouait au grand méchant avec un Jonathan Groff peu convaincant et tout sauf charmant, Sue Sylvester dévoilait plus que jamais sa fragilité. La mort de Jean, sa soeur, a réveillé en elle le peu de compassion humaine qu'il lui restait et cela a même réactivé son coeur ! Honnêtement, Jane Lynch était bouleversante. J'ai pleuré à chaudes larmes pour la première fois devant Glee. Le discours, puis la prestation sur Pure Imagination, étaient deux grands moments qui resteront certainement parmi les plus forts de la série. Impressionné je suis. Sa promesse de changer à la fin de l'épisode me fait peur. Si Sue devient gentille, quel est l'intérêt du personnage ? D'un autre coté, sa méchanceté devient de plus en plus caricaturale et de moins en moins amusante. Je ne sais pas comment les scénaristes vont se sortir de cette situation, mais ça risque d'être compliqué ! Enfin, tout va dépendre de la réussite ou de l'échec du groupe aux Nationals je pense. S'ils deviennent des winners, leur statut au lycée va changer. Ce serait intéressant de changer un peu de discours mais Glee est-elle prête à changer ? La nouvelle rupture entre Finn et Quinn me fait dire que non. En tous cas, ces histoires de coeur mièvres et tièdes feront certainement toujours partie du package malheureusement... Quinn va peut-être devenir la vraie peste que l'on attend, et ça c'est plutôt enthousiasmant !

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// Bilan // Toute la partie consacrée au deuil de Sue était bien trop réussie pour que je me permette de faire la fine bouche. Mais... quand même... la série souffre toujours de sérieuses faiblesses. Direction New York maintenant !  

27 mai 2011

Glee [2x 19 & 2x 20]

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Rumours // Prom Queen

8 85o ooo tlsp. // 9 29o ooo tlsp.

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   Rumours. Cet épisode est réussi d'un point de vue musical mais il tombe dans le soap adolescent de bas étage ennuyeux du coté des intrigues. Je ne connaissais pas du tout le groupe Fleetwood Mac pour être honnête, et encore moins leurs chansons, mais c'est apparemment du domaine du culte aux Etats-Unis et je crois comprendre pourquoi. Chaque titre de cet album écrit en pleine déroute est un tube en puissance. Les différentes reprises par les membres du Glee Club sont parfaitement réussies et, cerise sur le gâteau, les paroles s'accordent très bien aux événements. C'est d'ailleurs sans doute pour cela que l'épisode est bancal : ils ont pensé aux chansons avant de penser aux intrigues (ce qui ne doit pas être systématiquement le cas). Notre cher blondinet aux lèvres de baleine a bénéficié de sa première intrigue à lui et, le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était digne de 7 à la maison et dans le déroulement et dans le dénouement. Mais, bonne surprise : Chord Overstreet était plutôt pas mauvais. Dans cette affaire réunissant également Finn, Rachel et Quinn, c'est clairement cette dernière qui n'en sort pas grandie. Le portrait qui nous est fait de ce personnage depuis le départ est changeant selon les semaines. Ce n'est jamais bon de ranger les gens dans des cases mais Glee est la reine de la caricature. On sait à peu près où classer chacun des héros. Mais Quinn ? Non, elle est ici et là. Et encore là. Au moins, elle se distingue du lot.

   Grosse déception du coté de Sue et de sa ligue de grands méchants : son plan tarde à se mettre à exécution. Terri est sous-utilisée. Le costume de Bowie, c'est marrant sur le moment mais ça n'apporte vraiment pas grand chose. Sans doute une idée qui est venue comme ça et qu'ils ont cherché à caser un peu n'importe où. Cet épisode marquait également le retour de Kristin Chenoweth alias April Rhodes. Malheureusement, le personnage s'affadit à chaque nouvelle apparition. Il vaudrait peut-être mieux qu'elle ne revienne plus... Le meilleur de l'épisode, on le doit à Brittany et sa délirante émission "Fondue For Two". Ce qui en découle avec Santana est moins passionnant. La question a été bien mieux traitée les semaines précédentes et c'était suffisant.

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Prom Queen. Je l'avoue : un bon petit Dancing Queen et je suis heureux pour trois jours. La fin de cet épisode m'a donc beaucoup plu. Et le reste ? Curieusement, aussi ! Pourtant, les intrigues autour des bals de fin d'année, quand on a regardé Dawson, Angela 15 ans, Newport Beach et j'en passe, on les connaît pas coeur. En même temps, c'est un passage obligé. Comment passer à coté ? De la part de Glee, on pouvait s'attendre à de l'extravagance à tous les étages mais les scénaristes se sont fort heureusement retenus pour jouer davantage sur la carte de l'émotion, tout en utilisant à bon escient TOUS les personnages. Quinn est sans doute un peu plus mise en avant que les autres. Cette fin de saison est apparemment la sienne. Une fois encore, elle perd pour moi en sympathie mais qu'importe. La saison prochaine, elle sera certainement encore différente ! Mercedes a le droit à "son" moment, tendre et touchant. Mais c'est avant tout le thème favori de la série -et celui qu'elle traite avec le plus de justesse- qui est à l'honneur : l'homosexualité. Glee ne cherche pas à faire croire que ça y est, les élèves du lycée sont plus ouverts et que Kurt est enfin accepté tel qu'il est. La claque qu'il se prend dans la gueule est particulièrement violente. "Take That, Kate Middleton !" est une amusante façon de conclure. Une fois encore, j'aurais souhaité que Blaine intervienne dans cette intrigue de façon plus assurée. D'ailleurs, on se demande de quel droit il vient chanter à ce bal de promo, qui n'est pas celui de son école !? Autre trait d'humour réussi : la reprise de Friday, le "tube" de Rebecca Black qui a fait "vibrer" la toile dernièrement. Sinon, je retiens la blague de Santana du terrain de golf pour parler de ses préfèrences sexuelles. Un peu d'irrévérence ne fait jamais de mal, surtout quand la série en manque de plus en plus. Le retour de Jesse St James m'a fait ni chaud ni froid, mais le duo Lea Michele/Jonathan Groff sur Rolling In The Deep était pas mal du tout.

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// Bilan // Glee est incapable d'être constante. Les bons et les moins bons épisodes s'alternent, ce qui laisse inévitablement une impression mi-figue mi-raison sur cette saison 2 sur le point de s'achever. La course aux Regionals a intérêt à combler nos attentes !

8 mai 2011

Glee [2x 18]

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Born This Way // 8 62o ooo tlsp.

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    La plus grosse erreur de cet épisode, qui est à imputer à la FOX et non aux scénaristes de Glee, c'est d'avoir voulu le rallonger à la dernière minute pour contrer le lancement de The Voice sur NBC. Non seulement ça n'a pas fonctionné car l'audience n'a pas été bonne, mais en plus elle manquait sérieusement de rythme cette fausse spéciale Lady Gaga. Le solo de Kurt, par exemple, sur un enième standard de Broadway, était interminable d'ennui. Je ne remets même pas en cause la prestation, c'était juste trop long. Ca devient même embarrassant à un moment donné de regarder les personnages en regarder un autre chanter, en faisant des mines réjouies et/ou attendries. Heureusement, les autres passages musicaux étaient plus sympas et plus sobres aussi. Ma préférence va de très loin au I Feel Pretty/Unpretty de Lea Michele et Dianna Agron. Pour une fois, les directeurs musicaux se sont creusés la tête pour proposer une version inédite de la chanson originale, et non pas un vulgaire copier-coller façon chorale. C'était réussi et super mignon. Somewhere Only We Know aurait pu être géniale... mais sans les insupportables Warblers. Quant au passage Barbra Streisand il était franchement rafraichissant parce qu'on sentait vraiment que toute la troupe et les figurants s'amusaient beaucoup. Juste dommage que c'est une grande surface qui a été choisie comme décor. Already Done Guys ! Ah et j'allais oublier du "principal" : la cover de Born This Way de Gaga ! Pour tout dire, je ne suis vraiment pas fan du titre et ce n'est pas la troupe de Glee avec sa version caricaturée qui risquait de me faire changer d'avis ! Donc non, je n'ai pas adhéré, mais ce n'était pas atroce.

   Le message de l'épisode, sur le respect des différences, était tout sauf nouveau pour la série mais les scénaristes ont trouvé un moyen cette fois-ci de le traiter avec un peu plus de profondeur, même si on n'a pas échappé à la guimauve habituelle. La meilleure trouvaille, c'est sans aucun doute celle des t-shirts-slogans sur le numéro final, où l'on se surprend à appuyer à plusieurs reprises sur pause pour être bien sûr de ne pas en rater un. Et ça valait le coup, parce que c'était vachement drôle ! Les intrigues ont bien avancé mine de rien et certains personnages en sont ressortis grandis. Je pense à Quinn en premier lieu. Même si son passé de laideron portait l'inscription "ridicule" du début à la fin, son duo avec Lauren fonctionnait à merveille et ça fait toujours du bien de la voir chanter et sortir de sa coquille. Ca n'arrive pas si souvent. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai réussi à apprécier Rachel le temps de cet épisode, mais sa présence ne m'a en tous cas pas irrité. Bravo pour la campagne anti-chirurgie esthétique pour les adolescentes ! Le retour de Kurt, attendu, s'est déroulé sans encombre. Je ne suis vraiment pas certain que son passage chez les Warblers aura été bénéfique pour le personnage mais c'est bon de le voir retourner aux bercails. Santana est depuis quelques épisodes dans une forme olympique. Je ne pensais pas qu'elle avait autant de potentiel. Son capital sympathie était insoupçonné aussi. La "libanaise" pourrait bien dynamiter la fin de saison... Mais alors ce que j'ai préféré et de loin, c'est le traitement de la maladie d'Emma. Non seulement c'était hyper touchant et Jayma Mays était parfaite, mais en plus ils se sont retenus de traiter de la relation amoureuse entre elle et Will en parallèle. De beaux moments.  

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// Bilan // Au-delà de toutes les leçons sur le paraître, sur la beauté intérieure, sur l'acceptation de soi, qui ne sont pas nouvelles et qui ne sont pas subtiles ici; au-delà des intermèdes musicaux qui ont nourri la plupart du temps le récit; au-delà des intrigues qui avancent et qui s'approfondissent; ce qu'il faut retenir de cet épisode c'est que Glee sans Sue Sylvester, c'est moins hystérique, plus posé (et moins drôle ?) mais c'est bien aussi.

26 avril 2011

Glee [2x 17]

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A Night Of Neglect // 9 8oo ooo tlsp.

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    Après un épisode spécial chansons originales, puis six semaines de pause, Glee revient en prenant à nouveau un risque : toutes les chansons de cet épisode n'ont pas été piochées dans le Top 50 ou dans la liste des tubes incontournables de ces trois dernières décennies. Ce sont des titres moins connus, voire pas connus du tout, qui méritaient tout autant d'être mis en avant que le dernier Gaga ou le best-of de Cindy Lauper. C'est bien d'avoir osé et ça s'accorde à peu près avec le thème du jour : "la nuit des rejetés". Cela dit, si Turning Tables d'Adele n'est pas (encore ?) un tube, il est quand même extrait d'un album qui se vend actuellement comme des petits pains à travers le monde. Un succès mérité d'ailleurs. J'adore cette chanson donc la version de Gwyneth Paltrow, copiée-collée de l'originale, m'a forcément plu. Je ne connaissais pas la chanson de Lykke Li I Follow Rivers mais la prestation, très courte, de Tina m'a convaincu aussi. Jack Johnson, c'est pas tellement mon truc, et les danses qui se ressemblent toutes de Harry Shum Jr. non plus, mais l'association était plaisante à regarder. Pour une fois qu'il ne dansait pas comme un dératé derrière le Glee Club, je ne vais pas me plaindre ! En revanche, All By Myself faisait un peu tâche parce que c'est une chanson culte pour le coup ! La prestation de Charice était à tomber mais alors je ne comprends absolument pas pourquoi les scénaristes l'ont fait revenir pour si peu. Je trouve ça nul de leur part, vraiment. Ce petit personnage, Sunshine, a un vrai potentiel. Pourquoi ne pas l'exploiter ? La négliger de la sorte, c'est drôlement ironique vu le sujet de l'épisode !

   Dans cet épisode, pas de Lea Michele ou de Darren Criss gonflants, ils laissent un peu leur place aux autres et ça fait du bien. Du coup, c'est l'occasion ou jamais pour Mercedes de sortir de l'ombre. Sa prestation musicale n'était pas mémorable mais ses autres scènes étaient amusantes (le duo avec Lauren fonctionne à merveille) et touchantes aussi (dans la voiture avec Rachel). La rapide apparition de Kurt prépare en douceur son retour à McKinley mais ce que l'on retient de ce passage, c'est surtout l'excellente Santana. Holly Hollyday, elle, s'en va à nouveau. On va la regretter, c'est certain. Elle a beaucoup apporté ces derniers temps. Un personnage comme celui-là, on a deux choix : soit on le laisse filer pour mieux le faire revenir de temps en temps sans l'user, soit on le garde coûte que coûte et on l'abîme inéluctablement. Ce départ signifie aussi le retour du couple Will/Emma, ce qui me laisse songeur. Certes, dans cet épisode, leur scène était très émouvante, mais combien de temps avant qu'ils ne redeviennent agaçants ? On peut éventuellement compter sur Terri, prête à mettre un grand coup de pied dans la fourmilière, poussée par une Sue toujours plus machiavélique, pour changer la donne. J'ai adoré la première scène, très prometteuse, parodiant les ligues de super-héros à merveille: avec Sue en chef de file, et trois bras cassés en guise de super-zéros. Pas de bol: la suite n'était pas du tout à la hauteur.

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// Bilan // Si la série allait un jour jusqu'au bout de ses idées, ce serait pas mal non ? Parce que les lancements prometteurs qui se transforment rapidement en pétards mouillés, ça devient une sale habitude. Dans le même genre, je n'arrive pas à me faire au décalage entre les petits moyens du Glee Club, soit disant, et les prestations en compagnie de chorales gospel et d'orchestres philarmoniques. C'est un postulat qui n'était pas celui de départ, c'est pour ça que ça me dérange autant.

23 mars 2011

Glee [2x 16]

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Original Song // 11 15o ooo tlsp.

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   La compétition des Regionals, qui faisait l’année dernière office de Season Finale, ne méritait-elle pas d’être traitée au cours d’un double épisode cette saison ? Les producteurs ont jugé que non. Ils ont eu tort à mon sens. L’idée d’associer cet événement à celui des toutes premières chansons originales de la série était excellente. C’est précisément cette audace de la part des élèves de McKinley qui les a fait remporter leur ticket pour les Nationals, lesquels se dérouleront à New York et certainement dans le dernier épisode de cette saison 2. Là où le bas blesse, c’est que le concours était sans enjeux. On savait pertinemment que cette deuxième tentative serait la bonne. Les scénaristes n’ont même pas essayé d’instaurer un semblant de suspense. Sue nous avait promis une terrible vengeance, et on la sait capable du pire : elle s’est simplement contentée de faire interpréter à Aural Intensity des chansons qui étaient censées plaire au jury. C’était ça son plan ? Elle n’a même pas essayé de les soudoyer ? C’est tout bonnement indigne du personnage ! Les Warblers auraient pu être des concurrents sérieux mais ils ne sont pas franchement cassés la tête et tout reposer sur les épaules de Blaine. Les scénaristes semblaient vouloir s’amuser de son omniprésence dans les prestations en début d’épisode, puis ils ont laissé tomber en cours de route. Il a quand même fait 75% du show (Raise Your Glass était juste sympathique). Le reste a été généreusement confié à Kurt à l’occasion d’un duo sans grand intérêt, qui ne m’a pas ému comme il aurait dû. La mort de Pavarotti était assez ridicule dans son traitement. Le second degré ne marche pas à tous les coups. En revanche, je suis heureux que les deux tourtereaux se soient embrassés. On a attendu assez longtemps ! Je suppose que la défaite des Warblers va avoir des conséquences sur Kurt, qui ne va pas rester dans l’école formidable pour rejoindre les losers, temporairement devenus winners. Et ce sera une première épreuve pour Blaine et Kurt, peut-être fatale. J’ose espérer que les scénaristes ne tueront pas cette histoire à fort potentiel dans l’œuf. On pourrait avoir un couple à peu près stable dans la série. Ca nous changerait !

 

   Le Glee Club a donc performé et remporté la victoire grâce à des chansons inédites, créées pour l’occasion. Et ils ont vraiment tout misé sur les titres parce que niveau mise en scène, pour eux comme pour les concurrents, c’était le néant ! Quand on pense que la plupart de leurs répétitions en salle de classe ou dans l’auditorium sont plus recherchées… Les tenues des filles étaient particulièrement laides. Ca ne les mettait pas en valeur, et surtout pas Lea Michele qui était une fois de plus la star de ces Regionals. Elle a commencé par une ballade de son cru, Get It Right, plutôt jolie mais passe-partout. Je ne sais pas qui en est le véritable compositeur mais il aurait pu frapper un peu plus fort. Cette chanson ne deviendra pas un hymne. En revanche, le morceau Loser Like Me, beaucoup plus rythmé, est excellent. Il entre bien comme il faut dans la tête. Super efficace. Seule déception : qu’il soit confié en majorité à Rachel et à Finn. Tous les autres font de la figuration et c’est bien dommage. Certains ont quand même eu droit à leurs compositions (ratées) un peu plus tôt dans l’épisode. Elles étaient ridicules mais amusantes. Celle d’Amber Riley, Hell To The No, était vraiment pas mal. On aurait dit un classique alors qu’il s’agissait bien d’une création originale. Elle aurait tout à fait eu sa place aux Regionals. Oui mais ce n’était pas signé Rachel alors… A part ça, Quinn reprend du poil de la bête après avoir été éteinte quasiment toute la saison. On en avait oublié qu’elle pouvait se comporter comme une petite peste puisqu’elle n’avait plus de personnalité définie. Voyons voir de quel bois elle se chauffe… Mais rien que de penser qu’elles se battent pour Finn rend l’entreprise d’avance bien inutile. Je termine par mon passage préféré de l’épisode : les délibérations du jury ! Elles étaient beaucoup trop courtes à mon goût, surtout que Katy Griffin et Loretta Devine réunies (une idée géniale) auraient pu faire de plus grandes merveilles encore. Mais c’était drôle et irrévérencieux.

 

 

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// Bilan // Les producteurs de la série ayant décidé que les Regionals ne constitueraient pas un événement cette année mais une simple étape nécessaire, cet épisode n’a, par conséquence, rien offert de palpitant de ce coté-là. Les chansons originales étant à peu près à la hauteur de nos attentes, pour du Glee j’entends, ce pari-là au moins a été réussi.

2 mars 2011

Glee [2x 14]

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Blame It On The Alcohol // 1o 58o ooo tlsp.

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  Les scénaristes de cet épisode de Glee ont-ils bu afin d'être raccord avec le thème abordé, à savoir l'alcool chez les jeunes et les moins jeunes ? Je crois bien que oui. Ils étaient en grande forme et se sont lâchés bien comme il fallait. J'avais très peur qu'ils se la jouent moralisateurs, ce qui aurait été... imbuvable. Mais ils ont opté pour un discours réaliste, en adéquation avec ce que vivent les ados d'aujourd'hui. Ce n'était pas Skins non plus, bien sûr. Mais Skins a tendance à tomber dans l'excès inverse en exagérant ou en généralisant une réalité. Pas de message anti-alcool donc mais quelque chose de plus subtil. Boire, oui. Mais pas au point de mettre la vie d'autrui ou même la sienne en danger. S'amuser avec modération. Un discours pas vraiment attendu sur la FOX, encore moins à 20h. Preuve que, quand elle veut, la série peut se muer en divertissement intelligent. La soirée chez Rachel était un grand moment, fun et bien balancé. Même le petit discours de Finn à l'attention d'une Rachel bourrée m'a séduit. Le jeu de la bouteille, c'est culte et ça m'a rappelé mes (pas si) tendres années. Je suis rassuré : ça ne se démode apparemment pas ! Le début de romance entre Rachel et Blaine était intéressant pour tout ce que cela a provoqué chez chacun des protagonistes (et leur duo était vraiment pas mal). Je me suis surpris à ne pas être agacé ni par elle, ni par lui, ni même par Kurt. Son histoire avec son père et l'acceptation de son homosexualité était d'ailleurs encore une fois admirablement traitée. C'est la seule intrigue qui bénéficie d'autant de soin. 

   La petite virée de Will et Beiste dans un bar ambiance country était tout à fait plaisante, même si la chanson interprétée était inécoutable, tout ce que je déteste. L'amitié qui est née entre ces deux-là est belle. J'ai bien cru à un moment donné que ça allait basculé dans le n'importe quoi avec un baiser volé mais les scénaristes ont su se tenir. Jusqu'à quand ? Et puis par rapport au thème de l'alcool, c'était plutôt bien vu de ne pas jouer les hypocrites et de montrer que les adultes ne se comportent pas nécessairement mieux que les ados en la matière... Sue nous a encore offert du grand Sue et Jane Lynch m'a franchement impressionné, ce que je ne croyais plus possible après tout ce qu'elle nous a déjà fait. En fait, Sue devient extrêmement violente. Je pense en particulier à la scène où elle pousse le coach de la chorale concurrente, qui était quand même assez flippante. Le message de Will qu'elle fait écouter à tout le lycée, c'était un peu plus classique mais ça m'a bien fait marrer. Le final sur le Tik Tok de Ké-dollar sign-A était excellent. Heather Morris nous a encore prouvé qu'elle maîtrisait à la perfection les imitations des bitchs de la pop. Y'a juste un truc que je ne comprends pas : pourquoi le public est-il en délire à la fin de la prestation alors qu'il déteste, on nous l'assène, le Glee Club ? Réussiront-ils à être populaires un jour ? Je ne dirai rien sur la texture et la couleur du vomi de Brittany, pas réaliste pour deux sous, mais je suppose que c'était fait exprès... Et je ne dirai rien non plus sur la mise en scène des chorégraphies qui s'est grandement éloignée de la promesse de départ, à savoir quelque chose de réaliste, là encore. Ils en font un peu trop. C'est sympa en général, mais où vont-ils s'arrêter ? On va bientôt se retrouver avec le dispositif de Madonna ou de U2 dans le théâtre du lycée quoi !        

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// Bilan // Voilà un épisode tout à fait enthousiasmant qui permet de rappeler que Glee a encore, au milieu de tous ses défauts, quelques qualités.

24 février 2011

Glee [2x 13]

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Comeback // 1o 53o ooo tlsp.

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  Cette semaine, Glee nous plonge au cœur de sa « Justin Bieber Experience » en s’attaquant au phénomène « musical » de ces deux dernières années, qui déclenche une vague d’hystérie chez les jeunes filles en fleur et qui perpétue ainsi la tradition initiée par les Beatles il y a 50 ans (et les 2be3 il y en a 15). Non parce que sans vouloir passer pour un pro-Bieber, dont je me contrefous royalement, j’en ai un peu marre de lire et d’entendre partout des blagues sur ce pauvre gosse qui finira à coup sûr, d’ici cinq ou six ans, dans un centre de rehab. Cet acharnement devient indécent. Je n’aime pas les têtes de turc. Curieusement, les scénaristes de Glee n’ont pas choisi de le caresser dans le sens… de la mèche, et suivent allégrement la tendance en se moquant de sa coupe de lesbienne (blague déjà entendue dans les médias des dizaines de fois) ou en s’amusant de ses fans prépubères, qui ne sont rien de moins que le public cible de la série. Cette condescendance paradoxale me laisse perplexe. Mais à quel jeu peut bien jouer Glee ? On comprend en tous cas pourquoi le jeune chanteur a refusé d’apparaître dans l’épisode… Bien sûr, comme toujours quand la série rend hommage à un artiste, il y une leçon positive à en tirer. Et Justin Bieber peut bien être sujet à moqueries, il n’en est pas moins « rock’n’roll » et son pouvoir de séduction, aussi ridicule soit-il, reste intact. Au fond de moi, je dois reconnaître que j’ai bien rigolé devant les pitreries de Sam. Il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de nous faire rire. C’est chose faite ! Face à lui, Dianna Agron était absolument magnifique. C’est triste de la résumer à ça mais ce personnage n’a jamais été vraiment défini. Tantôt tendre tantôt pestouille, on ne sait auquel de ses seins se vouer…

 

 

  Sue Sylvester qui devient gleek… Comment les scénaristes ont-ils pu noyer un poisson aussi gros ? Elle traîne dans la boue les apprenti-chanteurs depuis 1 an et demi et Will trouve encore le moyen de la pardonner en l’invitant à rejoindre la troupe ? Il est encore plus benêt que je ne l’imaginais. Bien sûr qu’elle avait un plan machiavélique derrière la tête ! Je sais bien que tout cela n’est qu’accessoire et que c’est le résultat qui compte (et il était plutôt bon grâce, notamment, au numéro musical final sur Sing de My Chemical Romance) mais je ne peux pas m’empêcher de penser que les scénaristes ne font strictement aucun effort d’imagination pour la mise en place des intrigues. C’est bâclé. C’est dommage. Et pourquoi vouloir encore et toujours contrebalancer la méchanceté de la coach par des scènes d’une facilité déconcertante la plaçant dans un contexte où même Satan fondrait en larmes ? C’est là que la série atteint ses limites et ne s’assume plus. Il ressort de tout ça une bonne initiative : Rachel va écrire sa propre chanson. On nous avait promis en début de saison un épisode spécial chansons originales et j’ai vraiment hâte de le découvrir. On attend forcément l’équipe au tournant. C’est « facile » de reprendre des chansons, quitte à les massacrer, mais c’est moins facile d’en créer de toutes pièces… Au passage, les  tubes de Bieber passent plutôt bien en version Glee. Oserai-je dire mieux ? Et puisque j’évoque les numéros musicaux : celui de Lauren Zizes était assez sympa dans l’intention, même si j’ai toujours du mal à adhérer à cette intrigue amoureuse avec Puck, et le duo Rachel/Mercedes était insupportable. Je n’en peux plus des chansons de gueulardes made in Broadway. Kurt et Blaine étaient absents mais ils n’ont pas manqué. Pas de scènes qui sortent de nulle part par conséquent, et pas d’a cappella prétentieux non plus.

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// Bilan // Pour la première fois depuis ses débuts, Glee réussit à rendre hommage à un artiste habilement, sans en faire des tonnes et de manière à ce que cela serve le récit (contrairement aux épisodes Britney et Gaga qui sortaient un peu de nulle part et qui ne faisaient rien avancer). Ce comeback est bourré de défauts mais les dialogues m’ont semblé plus soigné qu’à l’accoutumée et le rythme plus soutenu. C’était sympa.

 

 

15 février 2011

Glee [2x 11 & 2x 12]

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The Sue Sylvester Bowl Shuffle // Silly Love Songs

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    L'épisode événement de Glee en post-Superbowl, on en parle depuis tellement longtemps qu'il me sortait déjà par les yeux avant de l'avoir vu. Est-ce que cela a affecté mon jugement ? Je ne sais pas. Mais je n'ai pas beaucoup ri. A force de vouloir bien faire et d'en mettre plein les yeux, une fois de plus, les producteurs de Glee ont préféré faire confiance à l'équipe marketing plutôt qu'à l'équipe de scénaristes. Glee est un objet, pas une série. Qu'on se le dise ! Ça commence par du Katy Perry qui sort un peu de nulle part, mais c'est une tentative pas idiote de garder le téléspectateur beauf de base du Superbowl, toujours partant pour bander sur des cheerleaders avec une perruque bleue. On enchaîne directement sur un nouveau délire signé Sue Sylvester et cela restera l'intrigue la plus déjantée et la plus drôle de l'épisode, même si on frôle sans arrêt le ridicule. La bêtise de Brittany est pour beaucoup dans la réussite de l'entreprise, le talent de Jane Lynch aussi et la réalisation est assez inspirée, en particulier quand l'hystérique se lance dans la destruction du bureau du proviseur.

   En revanche, dès que l'on se tourne du coté des élèves de McKinley, c'est passablement mauvais. Quinn qui s'immisce à nouveau dans la relation déjà bien compliquée entre Rachel et Finn, je n'en vois absolument pas l'intérêt. Qui plus est terminer sur un baiser volé ! Quel nouveau téléspectateur a pu se dire "Oh mon dieu, il faut absolument que je vois le prochain épisode !" ? Visiblement aucun, vu les audiences de l'épisode suivant... J'allais oublier Sam. Que pourrais-je bien dire à son sujet ? Qu'il n'était pas shirtless ? Vivement que Santana lui saute dessus, c'est apparemment dans ses projets ! La petite garce a d'ailleurs rendu l'épisode spécial St Valentin moins niais et surtout moins ridicule. Lauren, la nouvelle recrue du Glee Club, la version blanche et laide de Mercedes, m'a beaucoup amusé grâce à ses réparties mais je ne peux pas adhérer au coup de cœur de Puck pour elle. C'était vraiment n'importe quoi, même au second degré. Tout comme la déclaration de Blaine pour son petit vendeur de Gap, qui n'était qu'un prétexte pour faire du placement de produit et montrer combien Darren Criss est doué. C'est bête, je l'aimais bien à son arrivée mais il m'énerve déjà au bout de cinq épisodes. A ses cotés, Chris Colfer fait de la figuration. C'est reposant puisque Glee devenait ces derniers temps un peu trop centrée sur Kurt mais toutes les scènes se déroulant dans l'école privée s'insèrent mal au récit. J'ai adoré le Bills Bills Bills de l'épisode Superbowl mais il n'avait rien à faire là !

   Pour les prestations chantées et chorégraphiées, je retiens essentiellement Need You Now, mais juste parce que j'adore l'originale et que la version proposée lui était fidèle, et Fireworks, pour les mêmes raisons (Lea Michele avait d'ailleurs la même aisance que Katy Perry dans le clip et le même type de robe de paysanne). Thriller était une sorte de catastrophe inter-galactique musicalement. Le mash-up était bien trouvé mais le résultat eurodance absolument imbuvable. Ils n'avaient tout simplement pas le droit, surtout quand on les attend autant au tournant ! Coté chorégraphie et maquillage, y'a pas à dire, c'était vraiment du bon boulot ! Corey Monteith était méconnaissable en mort-vivant et il a assuré.

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// Bilan // Glee n'a pas su saisir sa chance : elle aurait pu devenir plus qu'un phénomène grâce à son exposition post-Superbowl. Elle avait tout à prouver. Elle restera une petite série sans autre ambition que de divertir, écrite maladroitement et contradictoire, comme le prouve l'épisode suivant...


12 décembre 2010

Glee [2x 10]

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A very Glee Christmas // 11 o7o ooo tlsp.

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   Je me souviens encore des propos de Ryan Murphy qui soutenait mordicus au début de la série que jamais les scènes chantées dans Glee ne sortiraient de nulle part, qu’elles seraient toujours introduites de manière réaliste. On en est bien loin aujourd’hui avec des musiques qui se lancent toutes seules dans des endroits improbables, je pense en particulier au « Last Christmas » entonné par Rachel et Finn au beau milieu d’un Jardiland. Cela dit, c’est mon moment musical préféré de cet épisode puisque les chants classiques de Noël, ça va bien deux minutes… Dans un sens, je comprenais les élèves de McKinley qui ne voulaient surtout pas entendre les petits chanteurs. Mais tout de même, cette haine du Glee Club commence à devenir ridicule tant elle est appuyée et exagérée de toute part. Au passage, les scènes de lancée de slushies m’ont grandement lassé. Que les scénaristes fassent preuve d’un peu plus d’imagination !

   Pour rendre hommage comme il se doit à Noël, on peut dire qu’ils en ont fait preuve en revanche. Britanny qui croit encore au père Noël, c’est totalement improbable mais drôle, surtout quand elle demande comme cadeau qu’Artie retrouve l’usage de ses jambes. A partir de là, on voguait entre naïveté délirante et bons sentiments dégoulinants. Parce que c’est Noël et que l’on y touche pas, je ne m’en plaindrais pas. C’est la seule fois de l’année où je pardonnerais les scénaristes d’avoir versé dans la niaiserie. C’est un peu ça l’esprit de Noël et je ne m’attendais de toute façon pas à un miracle ! J’ai beaucoup beaucoup ri devant les frasques de Sue et de sa fidèle Becky, notamment quand elle saccage l’arbre de Noël et les cadeaux qui vont avec, tout de même destinés aux enfants pauvres. Dans ces moments-là, on peut dire que la série ose. Elle ne va jamais jusqu’au bout puisque tout est bien qui finit bien avec une Sue pleine de remords, au bord des larmes. C’était beaucoup plus mignon quand il s’agissait de Beiste, que j’adore, déguisée en père Noêl en train de briser les rêves de Britanny, avant de trouver un moyen de lui redonner le sourire quelques instants (on passera sur le fait qu’avec sa petite paye de professeur, elle ne peut pas offrir un cadeau aussi cher).

   Un épisode de Glee ne serait rien sans les romances insipides habituelles. Rachel et Finn m’ont gonflé au plus haut point tant leur dispute est sans intérêt. On se demande pourquoi Finn s’acharne sur Rachel alors qu’il ne s’est pas mieux comporté. Au-delà de ça, on se demande bien pourquoi Rachel ne lui préfère pas un Puck (à tout hasard). On n’est pas tellement plus gâté par Kurt et Blaine, dont l’intrigue n’avance pas d’un pouce depuis plusieurs épisodes déjà. Les scénaristes nous ont habitués à aller très vite, voire trop vite, alors là on se demande bien pourquoi ils attendent indéfiniment. En plus, le « Baby It’s Cold Outside » n’était pas extraordinaire. Rien à dire sur l’interprétation. C’est la chanson en elle-même qui m’a déplu.

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// Bilan // En connaissant maintenant bien Glee, cet épisode spécial Noël ne surprend pas tellement en nous offrant autant de jolis présents que de cadeaux empoisonnés. Le sirupeux côtoie l’irrévérencieux. On passe un bon moment tout en râlant à intervalles réguliers. Rien de nouveau en somme.

4 décembre 2010

Glee [2x 09]

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Special Education // 11 68o ooo tlsp.

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   Lors de la première saison, l'épisode spécial Sectionals était le 13ème. Cette année, les scénaristes ne perdent pas de temps et nous le casent dès le 9ème ! Ils n'ont en tous cas pas appris de leurs erreurs puisque les défauts de ce nouvel épisode sont à peu près les mêmes qu'à l'époque. Je ne vais pas faire un copier-coller de ma critique (toujours consultable ICI) mais je suis dans l'obligation de me répéter ! Le plus décevant ? Sans conteste les prestations présentées. On troque le génial "Don't Rain On My Parade" de Lea Michele contre un classique et ringard "Time Of My Life" signé Chord Overstreet et Dianna Agron. J'aime bien cette dernière mais on ne la gâte vraiment pas quand on se décide enfin à lui offrir quelque chose. Quinn devient par conséquent de moins en moins intéressante, d'autant qu'elle n'a pas les répliques les plus drôles non plus, loin de là. Le petit numéro de danse de Harry Shum Jr. et Heather Morris relevait un peu le niveau mais vraiment, le Glee Club ne méritait pas de passer à l'étape supérieure, contrairement aux géniaux Warblers et leur "Hey, Soul Sister" a cappella. Darren Criss, c'est quand même autre chose que Cory Monteith ! J'aime beaucoup et j'espère qu'il se fera une vraie place au sein du casting. Son passage en régulier dès la saison prochaine devrait aider, mais comme c'est parti, cela signifie qu'il finira par rejoindre le Glee Club puisque Kurt est déjà sur le départ ! Je pensais que les scénaristes lui laisseraient un peu plus de temps dans cette si merveilleuse école (qui devrait se révéler pas si géniale que ça très vite). C'est en tous cas très raté, avec des métaphores hyper faciles (l'oiseau Pavarotti quoi...). Dans le même genre, j'adore la chanson Dog Days Are Over mais l'utiliser de la sorte ne m'a pas beaucoup plu. 

   Coté compétition, aucune tension ne s'est faite vraiment ressentir. Les concurrents du troisième âge nous ont offert un playback dégueulasse. Même pas sûr qu'il s'agissait des vrais chanteurs sur scène. Rien du coté du jury, ce qui était le must des précédents sectionals. Absence totale de Jane Lynch... et le retour en force des mièvreries de Finn et Rachel. Ca faisait longtemps qu'ils ne m'avaient pas agacé. Là, on a été servi ! C'était sans intérêt. Les bonnes répliques de Rachel et son soutien envers Kurt lors de son passage ont permis de ne pas la rendre détestable cette fois-ci. J'ai bien aimé ses altercations avec Will, d'autant qu'il ne s'est pas laissé faire et ça faisait plaisir de le voir s'affirmer face à cette gamine prétentieuse et capricieuse. Il avait pas mal laissé couler jusqu'ici. Matthew Morrison a même réussi à être émouvant lors de ses scènes avec Emma. Je regrette la prévisibilité totale de l'intrigue et l'absence injustifiée de John Stamos par contre.   

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// Bilan // Glee souffle le chaud et le froid au cours de cet épisode, mais c'est le froid qui l'a définitivement emporté : prestations insipides, intrigues mollassonnes et répétitives... il n'y a bien que les bons mots et Brittany pour maintenir l'intérêt jusqu'au bout.

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