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Des News En Séries, Le Blog
jennifer morrison
30 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 05]

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That Still Small Voice // 10 690 000 tlsp.

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    On ne me fera pas croire que mon esprit divague et que le manque de Lost me rend fou : les réfèrences à la série culte étaient plus qu'évidentes dans cet épisode. Ainsi, nos héros se penchent au bord d'un "trou", dont l'intérieur ressemble à s'y méprendre à celui du "hatch" de l'île et la star de ce nouveau segment, Archie, tombe sur une barre chocolatée "Appolo", bien connue des naufragés pour les avoir nourris un petit moment ! Bref, vous imaginez mon excitation au cours de cet épisode intéressant qui laisse entrevoir encore plus que les autres tout le potentiel de la série sur le long terme. Il n'était pas nécessaire de nous en convaincre, néanmoins le monde magique n'a pas été inventé de toutes pièces par l'imagination fertile de Henry. Il est là, enfoui sous terre, prêt à resurgir pour briller à nouveau de milles feux. Avant cela, il y a des tas d'histoires à raconter et des tas de personnages à rencontrer...

   That Still Small Voice a choisi de se concentrer sur Jiminy Cricket et les raisons qui l'ont poussé à se transformer en petit insecte malin. Comme pour la plupart des personnages de contes de fée, il faut blâmer sa famille et plus particulièrement ses vilains parents -dont la mère est un sosie d'Helena Bonham-Carter d'ailleurs- des voleurs, meurtriers même, qui lui ont rendu la vie difficile jusqu'à ce qu'il décide d'emprunter sa voie à lui, pas celle qu'ils lui avaient toute tracé. Son parcours est forcément touchant, surtout quand il croise sur sa route Geppetto et celui qui deviendra probablement Pinocchio. Mais le plus grand moment de bonheur, c'est quand même quand il se retrouve face à la fée bleue, une petite bombe qui semble tout droit sortie d'un porno ! Son décolleté déborde et elle semble très bien savoir manier les b(r)aguettes... magiques ! A Storybrooke, Archie, lui aussi, comprend qu'il faut se débarrasser de la mauvaise influence de Regina afin de prendre son destin en main et exercer son métier au mieux. Le rapprochement avec Henry sous terre est amené avec de gros sabots mais l'aventure est ludique. Pongo des 101 dalmatiens en fait même partie ! Les paroles du gamin sonnent déjà comme un disque un peu rayé mais, bizarrement, il ne m'agace pas. Pendant ce temps-là, le Prince Charmant reste amnésique mais son coup de coeur de coeur pour Mary Margaret ne se dément pas. Sera-t-il le premier de tous les personnages à prendre conscience de qui il est vraiment ? L'ironie voudrait que ce soit lui, oui...

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// Bilan // Ce 5ème épisode de Once Upon A Time m'a fait un effet proche de celui procuré par le pilote : le récit est exaltant malgré quelques longueurs et quelques maladresses et le résultat est magique. Les auteurs ne maîtrisent pas encore parfaitement le bijou qu'ils ont entre les mains mais en abattant les bonnes cartes au bon moment, ils sont assurés de nous émerveiller encore un bon bout de temps !

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19 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 04]

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The Price Of Gold // 11 360 000 tlsp.

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   Tiens, je n'avais pas remarqué ce petit détail chou-mignon dans le générique -si on peut appeler ça comme ça- de Once Upon A Time : il y a systématiquement un élément qui change, les chevaux ont ici laissé place à une fée. J'aime ! Ce que j'aime en moins en revanche, c'est cette propension de la série à introduire un peu trop vite certains personnages clés de l'univers des contes de fées. En seulement 4 épisodes, on en a rencontré quand même pas mal. La plupart sont surtout restés dans l'ombre (Pinocchio, Jiminy Crickett, la trashy-sexy Chaperon Rouge) mais était-ce bien nécessaire de déjà nous présenter Cendrillon, son prince et sa belle famille ? Je n'en suis pas certain, d'autant que pour le coup, les scénaristes se sont un peu ratés. On ne s'attend pas à ce qu'ils respectent fidèlement l'oeuvre originale -qu'elle soit vue par les frères Grimm ou par Perrault- ce ne serait absolument pas intéressant, mais la modifier au point où il n'en reste quasiment plus rien, je n'en vois pas l'intérêt non plus. Point de citrouille donc et point de souris transformée en cochet pour conduire Cendrillon au bal, point de belle-mère et de belles-soeurs méchantes (même si Henry les évoque au détour d'une réplique)... mais la fée est là en revanche (pas longtemps, avant qu'elle n'explose). En fait, j'exagère un peu : les auteurs ont fait le choix de faire l'impasse sur tout un pan de l'histoire mais rien ne nous empêche de croire qu'ils reviendront dessus plus tard. On passe donc directement au mariage de Cendrillon et du Prince, le tout mis en parallèle avec l'histoire d'Ashley à Storybrooke, une femme enceinte poursuivie par M. Gold et Emma, laquelle a été prise au piège tendu par le machiavélique personnage.

   Le parallèle entre l'abandon d'Henry par Emma et le combat d'Ashley pour garder son bébé malgré le pacte passé avec Gold est un peu trop poussif pour être vraiment réussi. Et, si Robert Carlyle excelle toujours dans son rôle, la jeune actrice choisie pour incarner Cendrillon n'est vraiment pas à la hauteur. Elle était meilleure en bad ass dans Falling Skies. Son Prince est tout à fait cendrillon, plus encore que celui de Blanche Neige. Quelque part, ça fait un peu partie du mythe que le Prince soit juste une belle personne qui n'a pas grand chose à dire, mais c'est peut-être justement un élément qu'il aurait fallu transformer dans la série. Toujours est-il que l'histoire de Cendrillon ne m'a semblé passionnante et j'avais bien plus envie d'en savoir davantage sur les personnages que l'on suit depuis le pilote et qui ont encore beaucoup de choses à dévoiler. Ce qui est intéressant par contre, ce sont les liens entre les héros des différents contes de fées : ici, Cendrillon est amie avec Blanche Neige par exemple. Clairement, tous ces flashbacks présentés dans le désordre raconteront une histoire cohérente lorsqu'ils seront mis bout à bout. C'est là qu'on se rend compte que Once Upon A Time peut tenir quatre ou cinq saisons sans problèmes tant il y a à dire. On est exactement dans le même système que Lost de toute façon. La qualité de chaque épisode dépendra beaucoup du personnage auquel il s'intéresse en priorité... Au premier abord, la série pourrait sembler pas si feuilletonnante que ça alors qu'elle l'est énormément et le deviendra sûrement de plus en plus. Il y a toujours quelques mystères qui sont distillés comme ici la nature du pacte passé entre Emma et M. Gold pour qu'Ashley puisse être libérée de son emprise. Les relations entre les héros se complexifient aussi avec la révélation de la liaison entre Regina et le shérif (que l'on peut définitivement associer au Chasseur de Blanche Neige). 

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// Bilan // En préférant se concentrer sur une nouvelle venue (Cendrillon) plutôt que sur les personnages principaux, Once Upon A Time réalise son premier faux pas. Bavarde et guère passionnante, cette nouvelle aventure n'a surtout d'intérêt que pour les clins d'oeil (le soulier de verre, Henry qui perd sa chaussure dans les escaliers) et pour le génial Rumplestiltskin. 

10 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 03]

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Snow Falls // 11 450 000 tlsp.

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    Si cela était encore nécessaire, ce troisième épisode de Once Upon A Time confirme trois choses : 1/ La série féérique emprunte beaucoup à Lost, dans la structure narrative surtout, et on ne peut que l'en féliciter 2/ Elle s'adresse à tout le monde, petits et grands, mais elle prend particulièrement soin de son public sériephile en faisant appel à des acteurs connus dans notre petit monde, que l'on prend plaisir à retrouver (ici David Anders -Alias, Heroes, Vampire Diaries...- et Anastasia Griffith -Damages, Trauma...-) 3/ Elle est la meilleure nouveauté de la rentrée sur un network, pas simplement parce qu'elle est bien écrite mais aussi parce qu'elle apporte vraiment quelque chose de différent au paysage audiovisuel actuel, souvent trop sérieux coté drama. Alors, si Snow Falls n'est pas tout à fait à la hauteur des deux précédents épisodes, le plaisir reste intact. 

   Après avoir défendu le petit Henry la semaine dernière, je dois bien avouer qu'il m'a légèrement agacé cette semaine. Sa manie de s'inscruster dans toutes les scènes devient lourde, d'autant que son utilisation est toujours la même : guider Miss Swan, sa mère biologique, ainsi que les autres personnages qui l'entourent, sur le bon chemin, celui de son conte. Mais sa présence reste toutefois essentielle puisqu'il est le seul, pour le moment, à faire véritablement le lien entre le monde réel et le monde féérique, et il se débrouille plutôt bien, à force d'insistance, pour convaincre qu'il ne s'agit pas simplement d'un délire d'enfant. Et puis il serait impensable qu'une telle série ne possède pas un gamin dans ses personnages principaux ! Cette fois-ci, Emma s'est montrée relativement passive mais elle était sans doutre trop occupée à mater le shérif, qui lui a clairement tapé dans l'oeil. Combien d'épisodes avant le baiser magique ?

   Si l'épisode précédent avait mis à l'honneur la méchante Reine, celui-ci nous offre 42 minutes d'aventures aux cotés de Blanche Neige, transformée pour l'occasion en Robin des Bois quand elle n'est pas à la recherche de son bien-aimé dans le présent. Il revient par flashbacks sur la rencontre entre le Prince Charmant et sa belle, à l'époque où elle errait dans les bois, vivant de larcins en larcins et, visiblement, sans les 7 nains. Cette jeune fille-là, espiègle et amusante, est l'opposée de la sage et douce Mary Margaret Blanchard, ce qui offre la possibilité à Ginnifer Goodwin de composer une partition riche en émotions. J'ai nettement préféré les scènes de l'autre monde, qui étaient plus surprenantes, plus rythmées et plus effrayantes parfois aussi (je pense évidemment aux vilaines bêtes gardiennes du pont). Les scènaristes s'amusent évidemment avec les codes de la romance made in Disney en évoquant par le biais de certains personnages la non-existence du coup de foudre ou du baiser salvateur. Dans toute cette histoire, l'absence de Regina, l'Evil Queen, se fait cruellement ressentir mais le médecin du coin fait tout le travail pour elle, avec beaucoup moins de talent quand même et en mettant moins le coeur à l'ouvrage. Et puis le Prince Charming manque encore de charisme mais il y a du mieux. L'alchimie entre Josh Dallas et Ginnifer Goodwin n'est pas une évidence mais elle prend forme... 

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// Bilan // Un amoureux comme moi de Ginnifer Goodwin ne pouvait que prendre du plaisir à regarder ce bel épisode de Once Upon A Time qui repose entièrement sur ses frêles épaules. Toutefois, il est inégal, passionnant davantage quand il tourne les pages du livre du petit Henry que lorsqu'il vire au soap classique à Storybrooke en compagnie du convoité, de l'amoureuse, de la jalouse et de l'entremetteuse. 

2 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 02]

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The Thing You Love Most // 11 640 000 tlsp.

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    Il y a des histoires qui vous touchent indéniablement plus que d'autres et je dois dire que ce second épisode a confirmé ma première impression : Once Upon A Time m'émeut et cela à différents niveaux. Ce n'est pas simplement le bonheur de me replonger dans mon enfance, avec ses peurs, ses doutes et ses émerveillements, à travers ces contes populaires, mais c'est aussi et surtout son entrée soudaine dans mon univers d'adulte sériephilie et téléphagique, fan de Lost, de dramas lacrymales, de thriller, drogué à l'aventure et au suspense... Comme si deux époques de ma vie se rejoignaient tout à coup à travers cette série. Comme si j'étais piégé entre mon refus de grandir vraiment et ma réalité. Once Upon A Time excerce sur moi une puissance que je n'avais pas soupçonné avant de m'y plonger.

   Ce deuxième épisode n'est toutefois pas aussi bon que le pilote et ce pour une raison, à mon sens, bien précise : il a pour but premier de crédibiliser la présence d'Emma Swan à Storybrooke coûte que coûte. Or, le résultat, on le connait depuis le pilote et avant même de le voir d'ailleurs : bien sûr qu'elle va rester ! Bref, c'était un passage obligé qui ne pouvait que se traduire par quelques faiblesses. Les auteurs s'en sont malgré tout très bien sorti et ont bien fait de donner la part belle à Regina, l'Evil Queen. On met visiblement un point d'honneur à nous cacher ce que Snow White lui a véritablement fait au point qu'elle veuille se venger avec tant de détermination et de folie, capable, comme elle le prouve, de tuer son père pour arriver à ses fins (ce que je trouve tout de même assez osé dans une série qui se veut familiale). Autant dire que Blanche Neige n'est certainement pas aussi innocente qu'on veut nous le faire croire et cette perspective est très excitante puisque seul Rumplestiltskin reste pour le moment un personnage non-manichéen, capable du meilleur comme du pire. La prestation de Robert Carlyle est d'ailleurs très impressionnante. On nous gâte du coté des personnages secondaires grâce à l'introduction du fameux miroir de la méchante Reine, qui prend la forme du visage de Giancarlo Esposito, l'excellent big bad de Breaking Bad. A Storybrooke, il est le rédacteur en chef du journal local, le... Mirror ! Et puis dans le monde des fées, on fait la rencontre brève mais intense de Maléfique, la sorcière de La Belle au bois dormant, incarnée par la géniale Kristin Bauer, Pam dans True Blood. On ne se moque décidémment pas de nous du coté de la distribution !

   Je sais que le cas du petit Henry fait débat. Il y a ceux qui le détestent et le trouvent insupportable et ceux, comme moi, qui sont touchés par son histoire. Je trouve d'ailleurs le jeune acteur très bon. J'aime moins, en revanche, le rôle que joue pour le moment son psy. J'attendais de ce Jiminy Cricket un peu plus de fantaisie. Il est, comme les autres, totalement apeuré par Regina et agit en conséquences... pour le moment. Mary Margaret s'est faite relativement discréte dans cet épisode à mon grand désarroi mais on a appris à découvrir un peu plus le shérif de la ville, qui ne va pas tarder à tomber amoureux d'Emma (et réciproquement certainement). Le truc qui me soucie, c'est que je n'arrive pas à comprendre qui il est censé représenter dans les contes de fées... Vous avez une idée ? 

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// Bilan // J'ai bien envie de copier-coller mon introduction à vrai dire, elle ferait une parfaite conclusion aussi. Pour résumer : ce deuxième épisode de Once Upon A Time n'a fait que confirmer tout le bien que je pense d'elle et je suis en mesure de dire, sans aucun doute, qu'il s'agit pour moi de la meilleure nouveauté sur un network de cette rentrée 2011/2012 ! 

28 octobre 2011

Once Upon A Time [Pilot]

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Pilot // 12 930 000 tlsp.

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What About ?

 De nos jours, dans une bourgade du Maine appelée Storybrooke, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir Emma, une jeune femme au passé trouble, embarquée dans un merveilleux et tragique voyage par le fils qu'elle a abandonné 10 ans plus tôt. Elle croisera sur son chemin la méchante Reine, qui n'est autre que l'impitoyable Maire de la ville, Blanche Neige, devenue la  douce Soeur Mary Margaret Blanchard, Rumplestiltskin, l'effrayant expert en magie noire ou encore Archie, le sympathique Jiminy Cricket local. Avec son arrivée, c'est l'espoir de toute une communauté amnésique qui renaît...

Who's Who ?

 Créée par Adam Horovitz et Edward Kitsis (LostTron). Avec Jennifer Morrison (Dr. HouseHow I Met Your Mother), Lana Parilla (Swingtown), Ginnifer Goodwin (Big Love), Robert Carlyle (Stargate Universe), Jamie Dornan, Joshua Dallas (Thor)...

So What ?

   Il était une fois ABC, une légendaire chaîne américaine qui a connu la gloire comme les plus grands déboires, à la recherche de la nouvelle série qui lui permettrait de redonner aux lettres de son nom toute leur noblesse; et il était une fois des scénaristes talentueux, un temps perdus sur l'île la plus célèbre de la télévision, en quête d'un projet ambitieux et original, capable d'émerveiller le plus grand nombre de téléspectateurs petits et grands à travers le monde (imaginaire), l'univers... que dis-je ? La galaxie (imaginaire aussi). Il était une fois Once Upon A Time

   Le pari était un peu fou mais ils l'ont fait ! Once Upon A Time n'est pas Enchanted (Il était une fois... en VF, on va finir par s'y perdre) ni Fables (un comics très connu qu'ABC avait déjà failli adapter la saison dernière), elle est Once Upon A Time : elle ne ressemble à rien qui ait déjà été fait à la télévision sous ce format, elle ne tombe jamais dans la niaiserie grâce à des dialogues malicieux et constamment référencés, et elle ne fonctionne pas de manière aussi manichéenne qu'on pouvait le craindre. Il y a les bons et les méchants, c'est vrai, mais un personnage comme Rumplestiltskin ne semble pas avoir encore choisi son camp, par exemple. Les scénaristes ont été suffisamment malins pour nous présenter seulement quelques personnages emblématiques de l'univers des contes de fées, ce qui permettra par la suite d'en introduire tout un tas d'autres. On croise ainsi au détour d'une scène le petit chaperon rouge et sa vilaine grand-mère aux dents longues. On s'amuse également à découvrir quelles professions occupent dans notre monde les héros de notre enfance : Jiminy Cricket est psy, Blanche Neige est institutrice...

   Le pilote enchaîne ainsi les surprises, sans temps mort, que ce soit à travers les flashbacks, réjouissants et touchants, ou à Storybrooke même. Les actrices sont toutes extrêmement bonnes. Je me suis ainsi surpris à apprécier le jeu de Jennifer Morrison, que j'avais pourtant détesté dans How I Met Your Mother (ce qui tend à prouver que c'est son personnage qui était vraiment mauvais), elle incarne une Emma cynique mais pas exaspérante; je ne tarirai évidemment pas d'éloges sur Ginnifer Goodwin ("Big Love", miss U so much), elle est la parfaite Snow White; et Lana Parilla a enfin obtenu le rôle d'envergure qu'elle a toujours mérité, cette Evil Queen est prodigieusement diabolique ! Le casting masculin est beaucoup plus discret pour le moment et malheureusement pas à la hauteur, à l'exception remarquable de Robert Carlyle. Josh Dallas incarne un Prince Charmant fade, sans relief; et Jamie Dornan n'apparait que quelques secondes dans le rôle du shérif de Storybrooke. Bref, Riquet à la houpe, Barbe Bleue, le Petit Poucet, Hansel et les autres vont avoir du boulot ! Visuellement, le pilote de Once Upon A Time n'est pas impressionnant, il est juste beau, à quelques fautes de goût près (les effets spéciaux lors de la première apparition de la méchante Reine notamment). Un grand soin a été apporté à la réalisation et j'espère qu'il en sera de même pour les épisodes suivants. Ce petit bijou ne mérite pas d'être abîmé. Je le dis sans l'ombre d'un doute : j'ai -presque- tout adoré de ce pilote (j'ai déjà très envie de le revoir d'ailleurs, c'est un signe qui ne trompe pas). 

   Un peu de magie, un zeste d'alchimie, un tour de passe-passe et quelques poussières d'étoiles plus tard, les aiguilles de l'horloge ont repris leur trajectoire infernale alors que le temps s'était arrêté pendant très exactement 43 minutes et 46 secondes. Le monde dans lequel nous vivons, ce paradis d'enfer, est capable d'enfanter les plus jolies oeuvres nées des plus beaux rêves mais quand la lumière s'éteint, il ne reste plus que la cruelle réalité. Avant et pendant, Once Upon A Time enchante, passionne, fascine. Mais après ? Il faut toujours croire en un happy end, toujours...

What Chance ?

 Le départ canon de la série -meilleur score pour un drama depuis V- est plus qu'encourageant pour la suite mais méfions-nous : on sait où en est Pan Am aujourd'hui, malheureusement...

How ?

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22 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 22 Juillet 2011]

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Au programme cette semaine : Quand les seniors prennent le pouvoir, de Betty White à Cloris Leachman; Dexter est bientôt de retour, le teaser; Teen Wolf est renouvelée et ce n'est pas la seule; le gang de The Big Bang Theory fait son clip, la nouvelle bande-annonce impressionnante de Once Upon A Time, Eric Judor tease sa nouvelle comédie Platane pour Canal +...

 

29 juin 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 8- Once Upon A Time

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What ?

De nos jours, dans une petite ville du Maine, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir une femme au passé trouble qui y emmènage avec son petit garçon. L'attirante mère de famille et maire de la ville est aussi "Evil Queen". Soeur Mary Margaret Blanchard, une institutrice religieuse, n'est autre que Blanche-Neige, sur qui l'"Evil Queen" a jeté un sort. Alors elle attend son prince charmant et fait appel à Rumplestiltskin, un expert en magie noire, pour l'aider. Archie, un gentleman excentrique, qui se ballade toujours dans la rue avec une ombrelle et un Dalmatien en laisse, est l'équivalent de Jiminy Cricket. Il sait tout ce qui se passe dans la ville...

Who ?

Créée par Adam Horovitz et Edward Kitsis (Lost, Tron). Avec Jennifer Morrison (Dr. House, How I Met Your Mother), Lana Parilla (Swingtown), Ginnifer Goodwin (Big Love), Robert Carlyle (Stargate Universe), Jamie Dornan...

Where ?

ABC.

When ?

Le Dimanche à 20h, avant Desperate Housewives.

Why ?

 Parce que deux anciens scénaristes de Lost sont derrière ce projet, un gage évident de qualité. Parce que les contes de fée, ça fait toujours un peu rêver. Parce que Dieu soit loué, Ginnifer Goodwin ne disparaîtra pas des écrans après la fin de Big Love. Parce que mine de rien, on va nous proposer avec cette série quelque chose d'inédit à la télévision. Parce que je suis curieux de voir ce que peut donner Lara Parilla en méchante reine. Il y a là un sacré potentiel pour une excellente prestation.

Why Not ?

 Parce que Jennifer Morrison est tout sauf ma tasse de thé, au regard de ses précédents travaux. C'est quand même l'héroïne ici... Parce qu'il ne va pas falloir abuser des fonds verts à la V et la bande-annonce ne m'a pas tellement rassuré là-dessus. Parce que Damon Lindelof, le co-créateur de Lost, s'est retiré du projet en cours de route pour des raisons inconnues. C'est dommage. Parce que les bons sentiments à la sauce Disney (qui produit) pourraient poser problème sur le long terme. Parce que la case horaire choisie par ABC est risquée mais logique. Un gros flop est possible, comme une bonne surprise... Un lancement fin Octobre n'arrange rien. Un Pushing Daisies bis sans grève des scénaristes pour s'assurer un court sursis ?

How ?

What About You ?

22 mai 2011

How I Met Your Mother [6x 24]

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Challenge Accepted (Season Finale) // 7 15o ooo tlsp.

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    Toute la saison durant, les scénaristes de How I Met Your Mother n'ont eu qu'un seul et unique but: faire mûrir leurs personnages, et plus particulièrement Barney et Marshall, bien plus et mieux mis en avant que leurs acolytes. C'est une initiative louable, étant donné qu'une sitcom fait en général très peu évoluer ses héros. Ce fut cependant relativement maladroit pour Barney, qui n'a pas vraiment réussi à nous émouvoir, sans doute parce que Neil Patrick Harris n'est pas très crédible dans le drama, et puis parce que cette quête du père a trop traîné en longueur pour finalement aboutir sur pas grand chose. L'histoire de Marshall et de la mort de son père était bien plus brillante et touchante.

   Ted, lui, nous a fait subir sa dulcinée de l'année, Zoé, un personnage que l'on aimerait avoir déjà tous oublié. Malheureusement, il a fallu en remettre une dernière couche dans ce final. La jeune femme est restée muette mais sa seule présence a suffit à m'irriter, moi qui croyais m'en être débarrassé. Barney et Robin aussi d'ailleurs. Ils ont donc passé tout l'épisode à tenter de retrouver Ted pour le faire changer d'avis, en évitant une déclaration enflammée dont lui seul a le secret et qui aurait pu porter ses fruits. Très rapidement, on comprend que le but caché est de faire se rapprocher les deux anciens amants. Faisant toujours partie des fervents défenseurs de leur couple, j'ai évidemment été déçu que cela ne débouche que sur une déclaration à... Nora. Encore une fois, je ne comprends pas pourquoi les scénaristes n'ont pas fait en sorte de nous la rendre plus attachante. On la connaît à peine et on devrait se réjouir pour Barney et elle ? Ou même simplement s'y intéresser ? Il y a du boulot de ce point de vue là en saison 7 puisque de toute évidence, un triangle amoureux Robin/Barney/Nora se prépare. Avec qui Barney va-t-il se marier ? C'est le cliffhanger sur lequel on nous laisse et, franchement, ils auraient pu trouver mieux. On avait tous compris depuis un bon bout de temps que ce serait lui le marié. Pour la crédibilité de la série, il y a tout intérêt que ce soit Robin... et pas de cérémonie interrompue par une Robin en furie s'il vous plaît ! Déjà vu un million de fois.

   Marshall et Lily ont écopé d'une intrigue absolument pas drôle, essentiellement à base de vomi. Etant émétophohe sur les bords, je n'ai pas ri mais j'avais en plus la nausée ! Merci bien... L'aboutissement était évident dès le début de l'intrigue: Lily allait découvrir qu'elle était enceinte. Ca n'a pas raté. Le problème, c'est que cet événement aurait dû avoir lieu, au pire, en milieu de saison, pas à la fin. C'est la preuve la plus évidente que les scénaristes ne savent plus quoi inventer et étirent en longueur le plus possible certaines intrigues. Cet enfant, on en parle depuis plus d'une saison. Heureusement, en saison 7, enfin, Lily sera enceinte et le couple pourra nous offrir des histoires un peu plus diversifiées et, soyons fous, peut-être même amusantes ! En conclusion : Ted, le héros, a, comme lors du précédent final, un rôle extrêmement minime à jouer. C'est très regrettable. Au moins autant si ce n'est plus que l'apparition de Chi McBride, qui, à ce tatif-là, ne peut même pas être qualifiée d'anecdotique !

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// Bilan // La conclusion de la saison 6 d'How I Met est à l'image de cette petite blague en cours d'épisode qui m'a laissé un goût amer : "And that's how I Met Your Mother... I'm joking : that's just a chick !": c'est du sympathique foutage de gueule. Je n'en attendais pas moins d'une série qui a perdu toute sa saveur et toute son originalité au fil des années. Si je n'étais pas si curieux et pas si fan de Robin, je crois que j'aurais laissé tomber depuis longtemps Ted et ses enfants...

15 mai 2011

How I Met Your Mother [6x 23]

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Landmarks // 6 41o ooo tlsp.

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   Pas un rire. Pas une émotion. Cet épisode d'How I Met Your Mother m'a laissé de marbre. Mais vraiment, je n'exagère même pas. Je crois que Carter Bays et Craig Thomas, les créateurs de la série et les scénaristes de cet épisode, détestaient autant que nous Zoey. Pour lui avoir offert une porte de sortie aussi minable, je ne vois pas d'autres explications. En plus, ils la diabolisent encore un peu plus en nous faisant le coup de l'enregistrement qui nous ramène à l'épisode 8 de cette saison, intitulé "Natural History" (qui n'était pas le pire de la saison). Elle était à ce point manipulatrice ? Tiens, je la hais encore plus maintenant ! Bravo. Du coup, c'est con, mais je sens que ça va me gâcher Once Upon A Time, la prochaine série de Jennifer Morrison dont elle sera, en plus, l'héroïne. Bref, je n'ai même pas pris de plaisir à la voir disparaître de la série, tant c'était mal écrit, plat et attendu. Ca laisse juste un peu d'espoir pour le final. Sans elle, on aura peut-être droit à quelque chose de plaisant. Mais ça reste à prouver. Zoey aura donc marqué How I Met par sa médiocrité. Mon Dieu, heureusement que ce n'est pas la mère ! De toute façon, à partir de maintenant, il me semble évident que toutes les femmes qui partageront la vie de Ted avant la "Mother" seront agaçantes. Pourquoi ne pas accepter le fait que la mère puisse faire partie intégrante du show lors des dernières saisons ? Parce que finalement, quand la série s'arrêtera, on saura enfin comment Ted l'a rencontrée mais on ne saura rien, ou presque, de leur futur. Oui, c'est le concept qui veut ça. Mais pourquoi pas le transcender alors qu'il reste encore, au moins, deux saisons ?

   J'aurais bien aimé parler d'autre chose que de Zoey et Ted mais il ne se passe quasiment rien d'autre. Je pourrais évoquer la querelle entre Barney et le reste du groupe mais que dire à part que ce n'était pas marrant non plus ? Lily et Robin n'ont servi strictement à rien, pas plus que Marshall finalement malgré sa soudaine passion pour les rimes qui était plus navrante qu'autre chose. Les courts moments d'émotion de l'épisode étaient totalement ratés et caricaturaux des comédies romantiques.

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// Bilan // "Sometimes, Things Have To Fall Apart To Make Way Bor Better Things". Il ne reste plus qu'à espérer que cette jolie citation se transformera en réalité pour How I Met Your Mother.Car là, sincèrement, on touche le fond du fond.

6 mai 2011

How I Met Your Mother [6x 22]

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 The Perfect Cocktail // 6 77o ooo tlsp.

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   Mince alors ! Moi qui croyais que la relation entre Ted et Zoey était en bonne voie de rupture, les voilà qui se disent « je t’aime » et qui se promettent monts et merveilles. Je ne comprends définitivement plus les scénaristes de la série. Qu’attendent-ils pour libérer Jennifer Morrison de ses fonctions ? Elle n’est pas faite pour la comédie ! Qu’ils ne s’en soient pas rendus compte tout de suite nuisait déjà pas mal à leur crédibilité, mais qu’ils insistent pour la garder encore et encore me laisse perplexe. Auraient-ils fumé un… mangé un sandwich !? Ils ont quand même tenté de rendre Zoey plus attachante en dévoilant le terrible secret de son enfance. Honnêtement, je n’ai pas compris pourquoi elle avait caché ça. Y’a plus honteux quand même que d’avoir vécu avec sa famille dans un immeuble miteux… Elle a réussi à attendrir Ted mais moi, je ne marche pas. Je la trouve toujours aussi antipathique. Et puis sa présence repoussant toujours un peu plus la rencontre de la mère, je ne lui trouve absolument aucun point positif à cette fille. Dramatique.

   La situation n’est pas aussi grave du coté de Barney et Marshall mais les voir se chamailler, toujours à cause de ce foutu immeuble, ça m’a gavé. Là encore, je n’ai rien trouvé de vraiment drôle et les trucs et astuces des scénaristes ne fonctionnent plus tant ils peinent à se renouveler. Ce qui m’a plu, c’est simplement de voir enfin Lily et Robin utiles ! C’était pas grand-chose mais leur intrigue commune, en parallèle des deux zigotos, était au moins amusante, contrairement aux autres. La grossesse de Lily reste un sujet tabou par contre. On n’en parle plus. Mais a-t-on vraiment envie d’en entendre parler en fait ? Quand j’y réfléchis, je ne sais pas ce que je souhaiterais pour que la série s’améliore. Je ne vois pas vraiment comment cela serait possible en fait. Pour moi, elle est arrivée en bout de course et rien ne peut plus la sauver. Pourtant, il va falloir encore continuer… longtemps. 

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// Bilan // Encore un épisode certainement pas marrant et à peine plaisant. Je me demande si je ne suis pas en train de perdre mon temps. Pas vous ?

14 avril 2011

How I Met Your Mother [6x 20]

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The Exploding Meatball Sub // 6 8oo ooo tlsp.

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    Je me suis surpris à rire à plusieurs reprises au cours de cet épisode d'How I Met, mais ce qui m'a fait plaisir par-dessus tout, c'est de ré-entendre I Will Remember You de Sarah McLachlan, ici utilisée à des fins comiques pour illustrer le départ de Marshall de GNB. Les scénaristes continuent de faire évoluer le personnage, qui fait tout de même une petite rechute en cours d'épisode en faisant preuve d'une trop grande naïveté, avant de se rattraper in extremis. On ne peut pas dire qu'il s'agissait de l'intrigue la plus amusante mais Barney est venu la dynamiter avec succès ! Son histoire totalement puérile mais totalement Barneyène de sandwich aux boulettes de viande explosif m'a franchement fait marrer et j'en suis ravi : il est rare maintenant que je réussisse à rentrer dans les délires du dragueur. Sans doute, justement, parce que cette fois-ci, ce n'était pas ses talents de dragueur qui étaient mis en avant mais son imagination sans bornes.

   L'intrigue croisée de Lilly et Ted était beaucoup moins efficace mais elle avait son charme. Enfin merci Lilly surtout. Je ne suis pas fanatique du personnage mais j'avoue que je l'ai trouvé touchante pour une fois et pas simplement neuneu. La morale de l'histoire l'était, elle, un peu mais il y avait du vrai. Un couple, ça se lance des challenges mais ça se soutient aussi, avant tout. Le gros problème finalement, c'est de l'illustrer avec le duo ô combien insignifiant Ted/Zoey. Rien n'y fera jamais : je n'aime pas cette fille et son militantisme à la con, et je ne les aime pas ensemble non plus. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que la rupture imminente est amorcée. On peut d'ores et déjà dire que les scénaristes nous auront bien emmerdé avec elle pour vraiment pas grand chose... Ah et puis Robin était là. Elle est devenue une SIF, ou "une sans intrigue fixe". Mais elle m'a amusé le peu qu'on l'a vue avec le peu qu'elle a dit.

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// Bilan // Pas l'épisode le plus inventif, ni le plus drôle, mais sympathique quand même, et plutôt cohérent entre les différentes intrigues.

28 février 2011

How I Met Your Mother [6x 17]


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 Garbage Island// 9 33o ooo tlsp.

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    En commençant par un flashforward, cet épisode promettait une annonce capitale pour la fin. C’est comme ça en tous cas que je l’ai ressenti. J’ai donc été bien déçu d’apprendre que la seule révélation qui nous était faite est que Zoey n’est pas la mère, chose que l’on savait déjà grâce à quelques déductions très simples. Ah et aussi que sa rupture avec d’avec Ted n’allait pas être jolie-jolie. Attention, on a créé en deux secondes une petite attente qu’il va falloir contenter d’ici à la fin de la saison ! Voilà ce qu’il fallait retenir au sujet de la grande histoire de la série. Passons maintenant à l’anecdotique, toujours roi dans How I Met...

 

   Trois intrigues se partagent le devant la scène mais une seule réussit à tirer son épingle du jeu : celle de Barney. J’allais rajouter « et de Robin » mais elle ne fait que passer les plats malheureusement, une fois de plus. Monsieur Stinson est en train de tomber amoureux de sa Valentine, Nora, mais s’évertue à le nier parce que ce n’est pas son genre à lui de tomber amoureux. Les situations et les dialogues n’étaient pas extrêmement inspirés, mais le duo fonctionne toujours très bien et j’ai l’intime conviction que les scénaristes continuent d’opérer un rapprochement discret qui débouchera sur une deuxième tentative de relation. Ce qui me remplirait de joie. En attendant, la question est : le mariage au cours duquel Ted va rencontrer la mother ne serait-il pas celui de Barney… et Nora ? Il ne faut pas oublier Punchy mais s’il s’agit de lui, ce serait bien de l’évoquer de temps en temps d’ici là !

 

   La deuxième storyline dédiée à Ted et Zoey se laissait suivre sans déplaisir mais le retour du Captain en est l’unique raison. Il ne fallait pas compter sur les deux protagonistes principaux, qui n’ont en plus aucune alchimie. Kyle McLachlan a fait du sacré bon boulot, réussissant à éviter de justesse le ridicule. D’autres acteurs en auraient fait trop et seraient tombés en plein dedans. Il manquait une sorte de conclusion à l’histoire, qui viendra peut-être plus tard, mais il y avait en revanche une morale. Merci à Zoey pour ces paroles d’une grande sagesse, et d’une grande niaiserie aussi : « après une telle rupture, on ressort plus fort ». C’est sans doute vrai mais pourquoi le surligner avec aussi peu de subtilité ? La prestation de Jennifer Morrison n’aide pas. Au cas où vous ne l’auriez pas compris depuis tout ce temps, je ne l’aime pas beaucoup.

 

   La troisième et dernière partie de l’épisode est centrée sur Marshall qui se pose (encore) des questions sur son boulot. C’est devenu une habitude, on y a droit tous les ans (plusieurs fois par an même). Lily, elle, ne pense qu’à coucher avec lui, d’abord parce que ça la démange, tout simplement. Ils ont été loin l’un de l’autre quelques temps. Ensuite parce qu’elle veut concevoir ce fameux enfant. Heureusement que l’on sait qu’elle sera enceinte dans le futur. Sans ça, je n’y croirais déjà plus. Pourquoi est-ce que ça prend autant de temps ? Les doutes de Marshall mélangés à son deuil forment une sorte de psychologie de comptoir dont on se serait bien passé. Contrairement aux semaines précédentes, je n’ai pas été ému. Juste un peu saoulé.

 

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// Bilan // Cet épisode moyennement drôle donne l’impression de faire avancer les personnages, à l’exception de cette pauvre Robin que l’on ne soigne plus que quand elle fait des étincelles en Sparkles. Reste à savoir si l’évolution va s’inscrire dans la durée…

20 février 2011

How I Met Your Mother [6x 15 & 6x 16]

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Oh Honey // Desperation Day

1o ooo ooo tlsp. // 9 51o ooo tlsp.

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   Après l’épisode très émouvant de l’enterrement du père de Marshall, je m’attendais à ce que les scénaristes passent à autre chose et se concentrent, par exemple, davantage sur la recherche du père de Barney. Il va encore falloir attendre apparemment puisque, de manière assez crédible il faut bien le dire, Marshall reste la star de ces épisodes. Il n’a pas encore fait son deuil, pas plus que sa mère et l’un de ses frères. L’idée de faire commenter les événements par Marshall au téléphone depuis le Minnesota est bonne et très bien utilisée. C’est un peu beaucoup grâce à lui que la relation entre Ted et Zoey passe (enfin) à la vitesse supérieure. Le divorce express de cette dernière a bien aidé aussi, mais on ne nous encombre pas d’explications et le Captain ne fait pas d’apparition. Un peu dommage. Je suis désolé de déclarer, une fois de plus, que Zoey est la copine de Ted la moins drôle de tous les temps. Bien qu’il ne s’agisse logiquement pas de la mère, j’aurais aimé qu’une autre de ses précédentes prétendantes bénéficie d’un tel traitement sur la longueur. Et puis Jennifer Morrison n’a pas la comédie dans le sang. Ca se voit comme le nez au milieu de la figure. Alors ok, elle est un peu connue, mais les producteurs ont fait un mauvais choix, j’en suis persuadé. J’essaye d’élaborer des plans pour comprendre ce que l’on nous réserve dans les prochaines semaines avec elle, et en particulier à la fin de la saison, et pour le moment, voilà ce que j’ai imaginé : Ted va la demander en mariage, et c’est au cours de leur mariage qu’il va rencontrer la fameuse mère ! D’où son anxiété dans les images de mariage que nous avions vu il y a quelques temps. Est-ce que le mariage aura lieu quand même ? Ce sera certainement le cliffhanger. Branle-bas de combat, il va falloir se mettre sérieusement à trouver l’actrice parfaite pour jouer la mère !

   Après Britney Spears, Jennifer Lopez, Enrique Iglesias et j’en passe, le défilé de chanteurs et de chanteuses se poursuit avec… Katy Perry ! L’interprète de « California Gurls » a déjà prouvé à travers ses clips hauts en couleurs qu’elle avait un don pour la comédie, pas étonnant donc de la retrouver plutôt à l’aise dans ce rôle de conne finie. Pour une fois, on peut même dire qu’elle n’a pas été inutile. Elle a participé, elle aussi, à la création tardive du couple Ted/Zoey. Bonne surprise donc. En ce qui concerne l’épisode spécial veille de la St Valentin (ce qui est original en soi comme concept), je suis vraiment moins convaincu : Ted et Zoey étaient chiants à mourir, Barney a fait du Barney plus drôle du tout, et Robin de la figuration. Lily et Marshall étaient plus mignons par contre. Elle de par sa solitude, lui de par l’absence de son père, toujours difficile à accepter. J’ai littéralement adoré les passages dans la voiture, lorsque Marshall était petit, et la métaphore qui en découle. Je me suis un peu retrouvé là-dedans. Je suis un ultra-flippé de la voiture mais je me sens en sécurité quand mon père conduit. C’est sans doute le seul à qui je fais confiance, pour ça tout du moins.

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// Bilan // Hormis les beaux moments liés au deuil de Marshall, et ça ou là quelques passages amusants mais pas hilarants, on ne peut pas dire que ces deux épisodes d’ How I Met Your Mother soient véritablement bons. Les scénaristes n’arrivent plus à soigner plusieurs personnages en même temps. Quand c’est bon d’un coté, c’est moyen voire mauvais de l’autre...

11 décembre 2010

How I Met Your Mother [6x 11]

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The Mermaid Theory // 9 26o ooo tlsp.

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  Cet épisode d’How I Met a connu pas mal de ratés, de blagues pas drôles, mais il était inspiré, il comptait plein de bonnes idées aussi, il a bien utilisé tous les personnages et il a même su exploiter correctement le guest du jour, à savoir Kyle McLachlan de retour dans le rôle du Captain. Il a d’ailleurs été plus brillant en deux épisodes d’How I Met qu’en un an de Desperate. Qu’est-ce qu’il a bien fait de partir ! La scène du début avec son portrait était d’ailleurs géniale dans son genre et on peut dire que globalement, Marshall était en grande forme ! On a très peu vu Zoe bien qu’elle soit au centre de l’intrigue principale et ce n’est pas plus mal. Elle est apparemment considérée désormais comme un membre du groupe et je trouve ça un peu too much. Loin de moi l’idée de me plaindre de ce renouveau, ce sang neuf, mais je n’arrive pas à m’intéresser à elle.

 Le duo inédit Marshall/Robin m’a beaucoup plu, tout simplement parce qu’il respirait l’authenticité ! Effectivement, on peut se sentir super bien dans un groupe mais pas autant avec certains des membres séparément. Ce dîner, on l’a tous vécu, je crois. Sauf que dans la vie, c’est toujours moins marrant au bout du compte. Le duo Lily/Barney était moins original, on est davantage habitué à les voir évoluer ensemble, mais il n’en était pas moins tordant. Tout le sel, on le doit aux allers et retours dans le passé, souvent erronés, avec l’histoire de la glace et du presque accident de voiture. C’était bien fichu et classique dans ce que la sitcom est capable de nous faire de mieux. Et puis en misant un peu moins ces derniers temps sur Barney, les scénaristes ont redonné de l’intérêt au personnage. On le redécouvre. Il est toujours le même mais il est supportable, voire très drôle. La bouteille posée sur le ventre de Lily par exemple, c’était tout con mais ça m’a vraiment éclaté. La dernière scène avec Marshall et Barney en pirates était très bonne aussi.

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// Bilan // Cet épisode m’a donné l’impression de revenir 3 ou 4 ans en arrière, quand la série était encore réjouissante et inspirée. A ce stade, on peut dire que cette saison 6 est moins mauvaise que les deux précédentes.

11 novembre 2010

How I Met Your Mother [6x 08]

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Natural History // 8 87o ooo tlsp.

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  Ce bon épisode d'How I Met, on l'aura quand même bien mérité. Ca fait deux mois qu'on l'attend ! Je ne sais pas si le changement de décor y est vraiment pour quelque chose mais ça fait du bien de retrouver nos friends dans un autre contexte que celui du MacLaren's ou de l'appart' de Ted ou des rues new yorkaises en carton pâte. Je ne sais pas non plus si l'arrivée massive de personnages secondaires y est pour quelque chose mais ça fait du bien d'assister à de nouvelles dynamiques. Je ne trouve pas que Kyle McLachlan ait été bien utilisé dans cet épisode (et je ne sais pas s'il reviendra) mais son personnage, le "Captain", m'a fait un peu sourire. Le duo avec Zoey fonctionne très bien, mieux que le duo Zoey/Ted d'ailleurs mais je reconnais une amélioration cette semaine. Je serais très déçu que ce soit elle la mère (et je ne pense pas que ce sera le cas) mais sans ses âneries de rebelle à la con, elle est bien plus supportable. Et puis on apprend vraiment à la connaître pour le coup, elle offre un peu d'elle-même bien qu'il faille démêler le vrai du faux. Elle se révèle surprenante. J'ai toujours un peu de mal avec Morrison qui ne me fait ni chaud ni froid mais pour la première fois, je suis confiant. Elle vaut sans doute mieux que ce que je pensais...

   En bon nostalgique du couple Barney/Robin (le seul truc pas mauvais de la saison 5), je suis heureux de constater que les scénaristes sont encore prêts à miser sur eux. Même si le rapprochement du début de l'épisode n'a pas conduit vers des retrouvailles comme on s'y attendait tous un peu je crois, ce n'est qu'une question de temps. Ils partagent désormais un secret, ça pourrait faciliter le rapprochement. Bonne idée que de faire enfin avancer la recherche du père biologique du père de Barney même si les circonstances sont ridicules quand on y pense. Il y avait de l'émotion sur la fin et ça fait du bien de ressentir cela devant How I Met. Ca faisait bien longtemps. Puis c'est toujours appréciable de voir Neil Patrick Harris dans un autre registre. Mais ma partie préférée de l'épisode reste leur jeu stupide dans le musée qui consistait à toucher le plus d'objets et braver ainsi l'interdit ! Le seul point noir de l'épisode, mais qui tire vers le gris, revient sans surprise à Lily et Marshall. C'était très mal parti en fait et j'ai du mal à trouver l'évolution de Marshall crédible mais les doutes de Lily m'ont un peu ému. La scène final, face à l'ancien Marshall (et son sandwich !), était vraiment belle.

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// Bilan // Bon eh bien cette saison de How I Met comptera au moins un bon épisode ! Le début d'une longue série ou un sursaut exceptionnel ?

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