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Des News En Séries, Le Blog
jennifer morrison
4 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 01]

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Broken (Season Premiere) // 11 360 000 tlsp.

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   "Magic is coming", le slogan de la saison 2 de Once Upon A Time -qui n'est pas sans rappeler le "Winter is coming" de Game Of Thrones- n'était pas mensonger ! La magie est bien de retour à Storybrooke depuis que le sort jeté par l'Evil Queen sur nos héros de conte de fée a été rompu, mais pas sous la forme à laquelle ils sont habitués. Cela complique les choses pour tout le monde, sauf pour Mr Gold bien sûr, le chef d'orchestre de ce grand bouleversement, à qui il arrive parfois d'être dépassé par les événements mais certainement pas cette fois-ci. Il convoque une sorte de Dementor à la Harry Potter, aspirateur d'âmes, pour se débarrasser avec grandiloquence de Regina. Il échoue mais il n'a clairement pas dit son dernier mot. Et ce n'est pas Belle, contrairement à ce qu'elle croit, qui réussira à l'en dissuader. A l'heure actuelle donc, ce n'est plus la mairesse de la ville qu'il faut craindre mais l'antiquaire pervers. Et la perspective de ne plus assister, pendant au moins quelques temps, aux affrontements verbaux et stériles de Regina et Emma, est un véritable soulagement. Les voir faire équipe dans cet épisode était même très plaisant. Ce qui était cool aussi et qui devrait continuer à l'être, c'était de voir la douce Mary Margaret retrouver ses réflexes bad ass maintenant qu'elle est redevenue Snow White. J'attendais avec impatience les "retrouvailles" entre Emma et ses parents et je dois dire que je n'ai pas été déçu. C'était court mais très émouvant. Et drôle aussi lorsque Snow réalise tout ce qu'elle a confié sur sa vie amoureuse et sexuelle... à sa fille ! C'est exactement le genre de situation décalée dont je rafolle dans la série. Cela dit, dans l'ensemble, j'ai trouvé les dialogues faibles. Hormis quelques bonnes répliques disséminées çà et là, on reste dans la caricature et on verse souvent dans la facilité. C'est vraiment dommage. C'est souvent ce qui empêche la série de vraiment décoller. 

   Vu le cliffhanger de l'épisode, très bien amené et efficace, les liens entre Snow et sa fille devraient rapidement se resserrer et nous offrir de beaux moments de complicité. Elles sont toutes les deux bloquées à FairyTale Land désormais, loin de Charming, d'Henry et des autres, mais accompagnées de deux nouveaux personnages féminins prometteurs : Aurora, la Belle au bois dormant, et Mulan, la guerrière qui a beaucoup à apprendre à ses collègues féminines. Ce quatuor me réjouit d'avance ! Je trouve en plus que les actrices ont été super bien choisies. Je connais mal Sarah Bolger, n'ayant pas suivi Les Tudor, mais je l'ai trouvé convaincante dans ce premier épisode. Idem pour Jamie Chung. Cela compense le ratage Cendrillon de la saison 1. Le seul petit problème que je vois se profiler, c'est que toutes ces princesses vont finir par se rassembler. Elles ne paraissent pas vraiment se distinguer les unes des autres par des caractères différents. On a d'ailleurs le même souci avec leurs alters ego masculins, tous fabriqués dans le même moule et relativement transparents jusqu'ici. Il serait temps qu'un nouvel homme fort et charismatique vienne accompagner Rumplestiltskin, d'autant qu'on ne reverra peut-être jamais Pinocchio. Le triangle amoureux autour d'Aurora, Mulan et le beau Prince Phillip -dont on souhaite vivement la résurrection... on nous a déjà privé du Chasseur... ça suffit !- s'annonce particulièrement croustillant. 

   Bien entendu, ce Season Premiere soulève de nombreuses questions. La première qui me vient spontanément à l'esprit : qui est vraiment ce Dr Whale ? On n'a toujours aucune piste sur sa véritable identité féérique et on ne comprend vraiment pas ses intentions. Et puis visiblement, personne n'a l'air de le savoir. J'imagine bien que dans la logique de la série, tous les personnages ne se connaissent pas forcément mais ça m'étonne un peu qu'ils ne mènent pas leur petite enquête. J'imagine que c'est encore trop tôt... Autre question, toujours basée sur une affaire d'identité : qui est le mystérieux monsieur qui ouvre la saison ? Dans la plus pure tradition Lostienne, l'idée était excellente en tout cas ! J'ai l'impression qu'il faudra attendre au moins la mi-saison avant qu'un début de réponse nous soit donné, et j'aime cette vision des scénaristes sur le long terme. La théorie la plus évidente, c'est imaginer qu'il s'agit du fils perdu de Rumple, envoyé pourrir au milieu de la race humaine dans une grande ville qui n'a absolument rien de magique. Bon et puis il y a les questions tout à fait évidentes qu'il est inutile de lister : comment Snow et Emma vont-elles faire pour retourner à Storybrooke ? Pourquoi une partie de FairyTale Land n'a pas été touchée par la malédiction, du moins pas de la même manière puisque le temps s'est quand même arrêté pendant 28 ans pour ceux qui étaient présents sur ces Terres ? Pourquoi le Petit Loup-Chaperon Rouge Ruby n'a encore servi à rien ? Tout ça tout ça quoi... 

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// Bilan // Si le charme de la Méchante Reine est désormais rompu, celui de Once Upon A Time reste intact. Cette deuxième saison débute sous les meilleurs auspices, avec un premier épisode solide et visuellement convaincant, qui contient ce qu'il faut de changements, de nouveaux personnages et de pistes inédites à explorer pour nous tenir en haleine un bon moment. La magie est revenue à Storybrooke, certes, mais elle n'avait jamais quitté la série !

 

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19 mai 2012

Once Upon A Time [1x 22]

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A Land Without Magic (Season Finale) // 9 660 000 tlsp.

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   Ce final de Once Upon A Time correspond, à peu de choses près, exactement à ce que j'attendais. Le souffle épique qui avait repris de plus belle la semaine dernière s'est littéralement embrasé au cours de cette dernière heure. Le combat entre le dragon aka Maléfique et Emma était impressionnant (bravo les effets-spéciaux), mais pas seulement : il était lourd de sens et extrêmement touchant aussi puisqu'il mettait en parallèle le courage et la force de Charming à celui de sa fille, face à la même bête et en utilisant la même arme. C'est en même temps un grand soulagement pour nous de découvrir une Emma qui croit enfin et qui se bat pour sauver son fils. Il en aura fallu du temps : une saison. Le parallèle de cet épisode, plus pertinent que jamais, se poursuit lorsque le baiser d'Emma sur le front d'Henry le réveille, tout comme celui de Charming avait réveillé Snow White lors de la scène inaugurale de la série. La boucle est bouclée, en quelque sorte. Mais tout ne fait que commencer ! La fin aurait été parfaite à mon sens avec une scène supplémentaire, repoussée à la saison prochaine du coup mais que j'attends de découvrir avec impatience : celle où Emma réalisera que ses parents sont bien "David" et "Mary Margaret". Je ne m'attends pas nécessairement à de grandes effusions de joie mais à quelque chose qui ne peut qu'être bouleversant, surtout avec une actrice comme Ginnifer Goodwin dans l'équation. A ce propos, Jennifer Morrison, comme dans l'épisode précédent, m'a impressionné ! Elle était enfin à la hauteur de Lana Parilla dans les scènes opposant Emma à Regina. Preuve qu'il lui fallait juste le bon matériau.

   Je ne peux m'empêcher, vous me connaissez, de faire des parallèles avec Lost, tant les créateurs fonctionnent ici de la même façon que lorsqu'ils la co-écrivaient. A ce titre, les sortes de "flash-sideways" qui secouent Emma lorsqu'elle comprend ne pouvaient que rappeler le grand final de la série culte. Le parcours de l'héroïne est d'ailleurs assez semblable à celui de Jack, sauf que Jack a mis 6 bonnes saisons avant d'accepter sa destinée. C'est justement ce qui est génial avec ce final, c'est qu'il ose faire avancer les choses. Il nous dirige vers une saison 2 qui sera forcément très différente maintenant que la magie a envahi Storybrooke. Et il semblerait, au vu du sourire final de Regina ou de l'inquiétude de Henry, que ce qui se prépare est bien pire que la malédiction initiale. Mr Gold va-t-il prendre la place du grand méchant de la série, après avoir été si ambigü ? Regina et Emma vont-elles marcher main dans la main pour le bien être d'Henry et de la communauté ? Regina ne peut pas ne devenir qu'une paria dans la ville. Tout le monde lui en voudra, bien entendu, mais elle a certainement encore des cartes à abattre, surtout avec la magie qu'elle va pouvoir de nouveau exploiter. La petite intervention de Jefferson était encore une fois très appréciable. On rêverait que le personnage devienne régulier la saison prochaine, mais je ne suis pas certain que les engagements de Sebastian Stan ailleurs puissent le lui permettre. D'un autre coté, il est peut-être préférable qu'il reste un personnage qui apparaît et disparait selon les besoins, tant que son histoire est approfondi un jour ou l'autre... Dans les spéculations, on peut sans mal imaginer que les premiers flashbacks à FairyTale Land de la saison seront consacrés à la reconquête du trône par Snow White et Charming. Ce n'est pas nécessairement ce qui m'excite le plus...

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   Pour en revenir à ce dernier épisode, je crois que je n'ai pas assez insisté sur son aspect émotionnel fort. Regina aussi, face à un Henry presque mort, a su se montrer poignante. On n'a jamais vraiment douté de son amour pour lui cela dit. Mais c'est toujours bien de le rappeler tant ses actions tendent parfois à prouver le contraire. Les retrouvailles de Belle et Rumplestiltskin étaient touchante aussi, et je me dis que maintenant que le pilote d'Emilie de Ravin n'a pas été pris par ABC (Americana) elle pourrait devenir régulière la saison prochaine. Une héroïne supplémentaire ne ferait pas de mal, même si ce dont la série a le plus besoin actuellement c'est d'hommes forts, capables de tenir tête à Gold et qui soient un peu moins gentils et mous que Charming et les quelques autres princes que l'on a rencontrés au cours de la saison. Ou que ce pauvre August qui, redevenu Pinocchio et dépourvu de mystère, risque de ne plus être une pièce maîtresse du récit. Quoique. Vous voyez, je ne peux pas m'empêcher de spéculer sur la saison prochaine plutôt que de commenter véritablement cet épisode. C'est sans doute la preuve qu'il a réussi sa mission de nous donner envie de revenir ! 

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// Bilan // La saison inagurale de Once Upon A Time a été un grand plaisir à suivre, malgré quelques épisodes trop faciles et quelques personnages de contes de fées qui méritaient mieux que ce que les auteurs leur ont offert (je pense notamment à Cendrillon). N'oublions pas que le pari initial de la série était très risqué. On peut dire sans mal que l'équipe s'en est très bien sortie, et avec un budget fort limité. Ce final, réussi, relance la machine avec encore plus de force que ce que j'avais imaginé. Sans être un chef d'oeuvre, Once Upon A Time s'est d'ores et déjà forgée une place importante à la télévision. Pourvu qu'elle la garde encore un moment. En cela, la saison 2 n'a pas intérêt à décevoir...

13 mai 2012

Once Upon A Time [1x 20 & 1x 21]

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The Stranger // An Apple Red As Blood

9 200 000 tlsp. // 8 950 000 tlsp.

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   Grâce à vous, chers lecteurs, j'ai su avant même d'avoir vu l'épisode révélant la véritable identité d'August que je m'étais trompé dans ma théorie. Damn You ! Il n'est pas du tout Henry vieux, qui aurait voyagé dans le temps je ne sais comment. Je prends un moment quand même pour vous dire que ce n'était pas si idiot et farfelu. Quoi ?J'y tiens moi à cette idée ! Heureusement, la vérité ne me déplait pas. Qui est-il alors ? Un personnage de conte de fées auquel je n'aurais probablement jamais pensé alors que, pourtant, plein d'indices étaient sous notre nez depuis le début (la jambe défaillante, la maitrise de l'art du mensonge...). Preuve que les auteurs se sont extrêmement bien débrouillés sur ce coup-là et sans tricher. Pinocchio ! Je n'avais repéré aucune bosse suspecte sur le monsieur, il faut dire, à quelque endroit que ce soit. On ne saura probablement jamais ce qui s'allonge chez lui mais il fait assurément une jolie poupée. Je me demande quand même comment on peut passer de petit rouquin à grand brun ténébreux. De la magie sans doute. Rien d'anormal ici donc. Je sais que je suis indulgent en général au sujet des effets spéciaux de la série -en partie parce que j'adopte tout simplement une attitude réaliste- mais j'espère que vous serez d'accord avec moi sur ce coup-là : les passages sur l'eau, lors de la tempête, étaient fort réussis ! Ça se voyait parfaitement qu'on était en studio bien sûr mais la réalisation était épique et le petit personnage animé bien fichu. Globalement, l'histoire de Pinocchio, connectée à celles de Gepetto et Jiminy, a été bien traitée et tout nous a été expliqué, sans laisser aucune zone d'ombre. On ne peut être plus satisfait par rapport aux réponses que l'on attendait. La seule chose qui m'a chagriné, c'est la fin, expédiée. August abandonne trop facilement Emma. 

   Tout ce qui touche à la quête d'August, à son émotion lorsqu'il retrouve son père (la scène finale est simplement superbe), à sa force de caractère malgré la souffrance pour mener à bien sa mission face à une Emma limite débile sur les bords, était vraiment prenant et fort. Même dans les épisodes les plus réussis ces derniers temps, la série manquait peut-être de cette force justement, de ce souffle épique. Il fait bon l'embrasser à nouveau à l'approche de la conclusion de la saison. Il fait bon sentir la menace concrètement et autrement que par Regina. Même si Emma était à frapper par moment, mais vraiment, et surtout lorsqu'elle décide de partir de la ville avec Henry sous le bras, j'ai trouvé la prestation de Jennifer Morrison remarquable. C'est sans doute la première fois qu'on lui donne véritablement l'occasion de s'appuyer sur une vaste palette d'émotions. La Emma amorphe, la Emma cynique, la Emma bonhomme, on a assez donné ! Au milieu de tout ça, la nouvelle tentative désespérée de Regina pour faire souffrir Mary Margaret -en essayant de lui piquer David- n'était pas des plus subtiles. 

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   Malgré un déroulement quelque peu prévisible par moment, le pénultième épisode de la 1ère saison de Once Upon A Time parvient à faire monter la pression bien comme il faut et nous offre la promesse d'un grand épisode final. Espérons qu'il soit justement moins prévisible. Une chose est sûre : Emma, après avoir longuement nié l'évidence, va devoir se faire une raison : les contes de fées existent, elle en est issue et c'est elle et uniquement elle qui peut sauver les habitants de Storybrooke. Il n'y avait que Henry lui-même qui pouvait la convaincre de toute façon. Il aura passé la saison à essayer et la dernière carte qu'il a abattu sera forcément la bonne. On ne croit pas une seule seconde qu'il puisse périr évidemment, et je préfère ne pas m'autoriser à le croire de toute façon pour ne pas être déçu, mais le sacrifice est puissant. Il ne peut qu'en découler des événements encore plus forts. An Apple Red As Blood permet de revenir peu à peu au moment où l'histoire de la série a commencé, après que Snow White ait mangé la fameuse pomme empoisonnée. C'était très excitant de voir tous ces personnages joindre leur force pour sauver Charming (d'autant que la bande son était exceptionnelle à ce moment-là). Sur le principe du moins. Car, cette fois, les scénaristes ont vu trop grand. La mise en images n'était pas à la hauteur et ne pouvait pas l'être en fait. Toutes ces fées qui jettent une pauvre poignée ou deux de poudre magique, c'était un peu ridicule. Rien d'impressionnant visuellement donc, mais du divertissement de qualité quand même.

   On ne s'ennuie jamais à Fairytale Land. A Storybrooke, ça arrive plus souvent mais pas cette fois. La petite combine de Regina avec le Chapelier Fou Jefferson était un peu trop bancale à mon goût et semblait n'être qu'un prétexte pour faire revenir ce personnage, il est vrai, très intéressant et même fascinant. Et puis il y a encore tant de choses à expliquer le concernant que c'est un peu frustrant qu'il ne soit ici qu'un simple accessoire. Mettre de la magie dans un monde qui n'est pas censé en avoir, c'est aussi un moyen un peu facile de débloquer une situation impossible. Mais y'avait-il vraiment un autre échappatoire crédible ? L'excellente trouvaille, prévue depuis le départ je suppose cela dit, c'est que la mort d'Emma entraînerait automatiquement la fin de la malédiction. Non parce que c'est bien de chercher à expliquer pourquoi Regina ne se contente pas de tuer sa pire ennemie. Après tout, ce ne sont pas des choses qui sont censées l'arrêter ! Et maintenant ? Vivement le final ! 

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// Bilan // Dans le premier épisode, Once Upon A Time se surpasse visuellement tandis que dans le second, elle montre à nouveau ses limites. Mais, dans les deux cas et c'est ça le plus important a fond, elle fait preuve d'une grande maîtrise scénaristique, à peine gâchée de temps à autres par quelques facilités. Cette fin de saison est solide, intense et émouvante. Il ne reste plus qu'au final de confirmer...

30 avril 2012

Once Upon A Time [1x 19]

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The Return // 9 080 000 tlsp.

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   Je me suis passablement ennuyé devant cet épisode de Once Upon A Time fainéant et pas à la hauteur du personnage de Rumplestiltskin, dont on attend toujours beaucoup. Un peu comme lorsqu'un épisode de Lost était consacré à John Locke ou à Benjamin Linus, c'est le moment attendu qu'il ne faut pas rater. Et Skin Deep, le précédent épisode qui lui était consacré, n'était pas formidable non plus. Arf. On pourrait d'ailleurs faire un parallèle entre la petite ordure de l'île et Mr Gold. Il y a des traits communs dans leurs histoires, et ils semblent aspirer au même destin : quelqu'un qui nous est présenté comme infâme, qui dévoile petit à petit tout ce qui l'a amené à devenir ainsi -car on ne naît pas profondément mauvais, au moins dans les contes de fées, mais on le devient- et qui se rachète une conduite finalement, non sans mal, sans que l'on parvienne pour autant à lui faire totalement confiance. Comme Ben, l'antiquaire/avocat/magicien est maître dans l'art du mensonge et de la manipulation. Ils sont fascinants tous les deux dans leurs stratagèmes et ne manquent jamais d'être émouvants quand ils flanchent. Michael Emerson était formidable et ce cher Robert Carlyle n'a rien à lui envier ! Il a encore fait du bon boulot ici mais le matériel offert n'était pas tout à fait digne de lui. 

   Dès les premières secondes, les auteurs nous promettent de se pencher sur le cas d'August, un mystère parmi les mystères. Vu la construction hyper mécanique de l'épisode, on comprend assez vite qu'il est en fait le fils que Rumple a perdu et qui explique depuis sa noirceur extrême. On nous dévoile donc les circonstances de leur séparation qui est, comme attendue, liée aux pouvoirs quasi-incontrôlables du père. Le jeune acteur qui incarne Bae n'est pas d'une grande justesse mais la quête de son personnage parvient malgré tout à être émouvante. Surtout ce moment fort où Rumple est sur le point de changer son destin en lui prenant la main et en sautant avec lui dans la crevasse verte mais où il décide, à tout bien y réfléchir, de faire passer sa force et son pouvoir avant son propre enfant. Tout cela est un peu poussif mais on sait au moins maintenant ce qui a motivé la bête à créer Storybrooke. Tout cela paraissant trop simple, surtout en connaissant maintenant bien comment fonctionne Once Upon A Time avec un rebondissement final qui change complètement la donne, on imagine aisément qu'August a menti. Il est pourtant très convaincant quand il pleure dans les bras de Gold, comme si c'était vraiment son père qu'il venait de retrouver. Mais le résultat, c'est qu'on ne sait toujours pas qui est August et c'est terriblement frustrant. J'espère que la saison ne se terminera pas sans nous donner au moins cette réponse. Du coup, malgré une grosse frayeur, je crois toujours en ma théorie (rappel : qu'August est en fait Henry adulte). S'il doit être un personnage de conte de fées, je ne vois vraiment pas qui (e ça m'énerve). Pourtant, tout porte à croire qu'il veut désespérement retourner dans le monde auquel il appartient, celui de FairyTale Land, donc là où Henry n'a jamais existé. Je suis confus... mais c'est drôlement agréable de se triturer un peu l'esprit dans l'espoir de faire la bonne déduction ! Une autre question se pose : Bae est-il mort ? Probablement pas. Mais où est-il ? Y'a-t-il un quatrième monde dans le récit (en dehors donc de Fairytale Land, Storybrooke et Wonderland) ?

   A coté de ce gros morceau concernant Gold et Booth, il ne se passe pas grand chose à Storybrooke. Enfin rien de nouveau. Pour la énième fois, Emma menace Regina de lui reprendre Henry. Certes, elle n'avait jamais semblé aussi convaincue et déterminée mais je me demande vraiment ce que les auteurs peuvent lui faire faire : une procédure légale n'aurait aucun sens, surtout dans le contexte de la série où tous les détails de ce genre sont mis de coté sciemment et où il n'existe pas d'autre autorité que Regina (et Emma juste en dessous). Ce pauvre Sidney ressort de l'épisode encore plus pitoyable qu'il ne l'était déjà. Et puis Mary Margaret et David apparaissent mais pour une scène ou deux bien inutiles, juste parce qu'il faut payer les acteurs à faire quelque chose. 

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// Bilan // Bien que nécessaire pour la compréhension de la grande Histoire de la série, cet épisode trop mécanique manque de surprise et ne parvient pas à être aussi épique qu'il le voudrait. 

7 avril 2012

Once Upon A Time [1x 18]

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The Stable Boy // 8 360 000 tlsp.

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    "L'amour est la plus puissante des magies", s'efforce-t-on à nous répéter dans Once Upon A Time. Mais quid de la haine ? Ce nouvel épisode très consistant nous raconte qu'il n'y a pas d'amour sans haine ni de haine sans amour, et que la haine peut être aussi puissante que l'amour, avec ou sans magie. Dans The Stable Boy, les auteurs nous livrent ainsi la réponse essentielle à une question que l'on se posait depuis le début de la série. Pourquoi l'Evil Queen est-elle aussi méchante et pourquoi en veut-elle tant à la douce et innocente Snow White ? La réponse n'est pas étonnante et pas franchement inspirée mais elle a le mérite de s'inscire parfaitement dans ce que la série nous a proposé jusqu'ici. C'est cohérent, à défaut d'être original. Parce que sa mère lui a arraché l'amour de sa vie, en partie à cause de Blanche Neige qui a eu la langue bien trop pendue mais comme n'importe quelle petite fille après tout !

   On pourrait être déçu que la grande vilaine de l'histoire ne soit pas née comme ça, qu'elle le soit devenue, mais on peut se rassurer en se disant qu'il lui a quand même toujours manqué une case : on ne s'en prend pas à une petite fille comme ça, même dans de pareilles circonstances. J'espère que l'on découvrira par la suite qu'elle a aussi réglé son compte à sa mère, la première chose à faire me semble-t-il. Mais elle n'avait pas sa puissance à l'époque. A-t-elle seulement pu ? Et puis au-delà de ça, sa réaction est plausible : elle a eu tout à coup besoin de trouver un sens à sa vie ou ce qui lui en restait. Elle est morte en même temps que Daniel en quelque sorte, son innocence tout du moins, elle a ressuscité  grâce au chagrin, à la douleur et à la haine. Barbara Hershey a fait du bon boulot dans le rôle de la génétrice démoniaque. Elle m'avait déjà fait forte impression dans celui de la mère du Black Swan du chef d'oeuvre avec Natalie Portman. Lana Parilla était excellente, comme d'habitude, mais dans un registre encore plus large puisqu'elle a dû jouer la gentille fille cette fois. Et ça lui va bien aussi. Très bien même. Mais LA révélation de l'épisode, c'est sans aucun doute la petite Bailee Madison, absolument époustouflante dans le rôle de Snow White jeune ! La ressemblance si forte avec Ginnifer Goodwin, jusque dans la voix et les expressions du visage, était hallucinante ! J'en ai frissonné. Toutes ses scènes avec Lana Parilla étaient du coup très fortes. Mais Ginnifer Goodwin elle-même, derrière les barreaux de sa prison, a eu une scène de crise de larmes fort touchante.

   A sa façon de prononcer le prénom d'Emma, je suis conforté dans ma théorie : August et Henry sont la même personne. Et puis j'ai bien fait attention à l'alchimie qui se dégage des deux personnages lorsqu'ils sont ensemble : il n'y a pas de tension sexuelle ou d'énergie amoureuse. Il y a de la bienveillance, c'est certain. Une certaine forme de respect aussi. Mais ça s'arrête là. Mon cerveau doit forcément me jouer des tours aussi, tellement je veux me persuader d'être dans le vrai parce que je trouve de plus en plus de ressemblances entre les deux acteurs. De là à dire que ça m'obsède... L'enquête d'Emma n'a pas autant piétiné que d'habitude dans cet épisode même si on avait systématiquement une longueur d'avance sur elle tant les événements étaient prévisibles. Emma nous a toujours été présentée comme une "femme à qui on ne la fait pas" mais visiblement, depuis qu'elle est à Storybrooke, ses intuitions ne sont pas si fiables. Ne fait-elle pas un peu trop facilement confiance à Sidney par exemple ? Mais tout ça ne sont que des détails qui ne suffisent pas à me gâcher le plaisir. Le cliffhanger avec le retour de Kathryn fait son petit effet et je suis curieux de voir comment les scénaristes vont l'expliquer concrétement, si toutefois ils osent, ce qui n'est peut-être pas préférable remarque... 

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// Bilan // Once Upon A Time n'a pas su se distinguer par une quelconque originalité dans cet épisode et elle n'a pas vraiment réussi à surprendre non plus mais les actrices ont tout balayé sur leur passage grâce à des performances incroyables. La série ressort encore plus forte de ce passage charnière. 

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29 mars 2012

Once Upon A Time [1x 17]

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Hat Trick // 8 820 000 tlsp.

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      "Isn't It About Time?" comme dirait le Chapelier Fou d'Alice Au Pays Des Merveilles à Emma. Il était effectivement temps que l'héroïne reprenne une place plus importante dans le récit et quoi de mieux pour cela qu'une prise d'otage qui aboutit, enfin, sur une prise de conscience ? On sent que la fin de saison approche même si on ignore encore ce qui se profile vraiment. L'histoire imaginée par Lewis Carroll est probablement l'une des plus riches qui soit, elle a été sujette à de multiples interprétations, elle sert de référence à énormément d'oeuvres quand elles n'en sont pas directement inspirées. Bref, Once Upon A Time n'a pas cherché à réinventer le mythe, et il valait mieux, mais s'est contentée, avec brio, d'aligner les clins d'oeils plutôt fidèles à l'original : le lapin était là, la chenille aussi, le labyrinthe, la dame de coeur... il ne manquait plus qu'Alice en fait ! Ce sera certainement pour plus tard. Voilà une carte qu'il était préférable de ne pas abattre trop tôt. Sebastian Stan, dans le rôle du Mad Hatter, était formidable et il n'y aucun parti pris là-dedans puisque je ne l'ai pas vu dans ses prestations précédentes, de Kings à Gossip Girl. Il a su jouer la folie avec finesse et les auteurs l'on bien aidé en lui écrivant une partition parfaite ! Il a été boulerversant et drôle. Voilà un personnage profondément triste et désespéré. 

   Cet épisode m'a d'abord surpris par sa noirceur. On pouvait s'attendre à ce que le voyage à Wonderland soit fait de mille couleurs. Il était propice à l'extravagance et à la légéreté. Pourtant, même si les décors regorgeaient de jolis effets (et on peut dire que le résultat était "moins pire" que d'autres fois), le propos, lui, était tout sauf joyeux. Pas le temps de s'émerveiller avec l'Evil Queen ! Elle est venue dans un but précis et elle ne repartira pas tant qu'elle ne l'aura pas atteint, abandonnant "pour l'éternité, ce pauvre Jefferson. La Dame de Coeur n'est pas très sympathique non plus dans son genre. Pourquoi avoir choisi de ne pas nous montrer son visage ? Toutes les explications sont possibles à ce stade : parce qu'on la connait en fait déjà ? Parce qu'elle n'a justement pas de visage ? Parce que la production n'avait pas réussi à trouver l'interpréte idéale en temps et en heure ou n'avait plus l'argent nécessaire pour payer l'actrice, qui se devait de renom ? M'est avis tout de même que cela prendra tout son sens plus tard. On en restera de toute façon pas là avec elle. Le passage de la tête coupée était hallucinant : ridicule et jouissif à la fois. Inattendu en tout cas, ça c'est certain. Le rendu était tel que le public jeune pouvait toutefois ne pas être choqué. J'ai apprécié cette petite audace. Il en faudrait plus souvent. La prise d'otage à Storybrooke, assez violente par moment, n'était pas non plus des plus attendues dans ce type de série "light". Ca laisse présager de très bonnes choses pour la suite... Un truc qui ne m'a pas du tout plu en revanche : la scène de course poursuite dans le labyrinthe à Wonderland. Elle était baclée; les acteurs riaient aux éclats alors qu'ils étaient censés être effrayés. J'imagine bien que c'était fun à tourner (et encore, devant un fond vert, je ne suis pas sûr que ce soit si amusant que ça pour eux) mais un peu de rigueur quand même !

   Ce qu'on peut en retenir du point de vue de la mythologie, c'est d'abord que Wonderland semble être un monde à part, éloigné de FairyTale Land et évidemment de Storybrooke. Qu'en ce sens, les personnages qui y vivent n'ont pas été frappés par la malédiction de l'Evil Queen, ce qui explique pourquoi Jefferson se souvient de tout, de qui il est et de qui sont Regina et les autres.  Ca n'explique toutefois pas comment il est arrivé là. Du coup, je me suis demandé si le monde imaginaire de Peter Pan serait lui aussi, dans le futur, un autre monde à part ? Peut-être que la réponse pour le retour à FairyTale Land se trouve dans ces "mondes parallèles" ? La perspective qu'Emma puisse avoir des pouvoirs magiques dont elle ignore encore l'existence et qu'elle n'est capable de maitriser est intéressante. Ca me fait un peu penser à Olivia Dunham de Fringe et ses capacités extraordinaires. J'ai beaucoup aimé les dialogues pour une fois, plus inspirés et plus profonds, n'ayons pas peur des mots. Notamment cette théorie de Jefferson sur nous autres, être humains, qui pensons souvent que l'on aimerait qu'une situation se régle "comme par magie" alors que l'on ne croit précisément pas en la magie. J'ai aimé aussi la scène entre Emma et Mary Margaret sur leur attachement l'une à l'autre. Quand on sait qu'elles sont mère et fille, les répliques prennent une toute autre ampleur. Je suis plus dubitafif quand à l'annonce de l'alliance -temporaire ?- Regina/Mr. Gold. C'est un rebondissement qui me fait peur, parce que je ne veux pas que Once Upon A Time tombe dans ce jeu des masques qui tombent et retombent sans cesse avec toujours des visages différents derrière. Le syndrôme Prison Break, pour être plus clair : "je suis de ton coté", "non je suis du tien", "oh et puis finalement non..." et ça n'en finit plus et c'est lourd.  

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// Bilan // Je veux plus d'épisodes de Once Upon A Time dans cet esprit-là ! Plus sombres, plus tristes, plus désespérés. Plus riches. Les rebondissements étaient surprenants, la grande histoire a avancé, l'émotion était constamment présente tout comme le bizarre et l'absurde. 

 

25 mars 2012

Once Upon A Time [1x 16]

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Heart Of Darkness // 8 690 000 tlsp.

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   Ca y est ! Je crois que j'ai compris qui était l'étranger August ! Okay, ce n'est pas vraiment le sujet central de l'épisode, mais la scène entre Henry et lui m'a beaucoup plu. Et je pense que... August est en réalité... Henry lui-même ! Henry plus vieux quoi. Ne me demandez pas comment ni pourquoi ! Mais un voyage dans le temps dans l'univers de Once Upon A Time ne me paraît pas inapproprié. Vous verrez. Vous l'avez lu ici en premier !

   Pour en revenir à nos soucis actuels, on notera que les auteurs consacrent désormais un épisode sur deux, quasiment, à Snow White et Charming. C'est autour de ces héros que tous les enjeux actuels tournent et les personnages satellites, au moins cette fois-ci, avaient malgré tout tous un rôle à jouer : les 7 nains, Henry, Jiminy Crickett (le retour), Red... et bien entendu Rumplestiltskin qui tire toutes les ficelles, encore plus maintenant qu'il a pu "mettre en bouteille" la potion du "True Love" (dont le fruit de l'union est Emma). Il faut plus de personnages comme celui-là en saison 2. Je sais, ça va être compliqué... C'est lui qui sauvera Mary Maragaret des griffes de Regina à n'en pas douter. Elle s'est pourtant donnée du mal. Chapeau aux scénaristes d'avoir en fait sorte que les personnages puissent douter légitimement de la maîtresse d'école. Et surtout David ! Il est le premier à avoir des flashs de sa vie passée de Prince, mais il n'a pas encore tous les outils pour les comprendre. Et sincèrement, je ne pense pas qu'il les ait un jour. Il faudra sûrement compter sur quelqu'un d'autre de ce coté-là. Par ailleurs, j'étais assez surpris qu'il faille que Henry souffle à Emma que Regina était celle qui avait tué Kathryn. Il me semble qu'elle est assez intelligente pour le deviner toute seule, surtout que ce n'est pas comme si elle n'avait pas un passif avec la mairesse ! Bref, Emma n'est pas toujours traitée par les auteurs comme elle le devrait et c'est bien dommage. 

   Ce que j'ai ADORE dans cet épisode, c'est cette Snow White super badass, très très éloignée de la Blanche Neige de notre enfance, prête à tuer de ses propres mains the Evil Queen s'il le fallait. La scène où elle chassait un oiseau m'a particulièrement plu. Tellement anti-Disney. Ca fait du bien aussi, même si c'était de courte durée. Ginnifer Goodwin a été géniale, mais pas comme d'habitude : plus encore que d'habitude ! Je l'aime. Elle était tout aussi bonne dans l'action dans les bois que dans l'émotion dans sa cellule. Les producteurs n'auraient jamais pu trouver une incarnation du personnage plus parfaite. Cela dit, je me dis toujours que l'actrice doit se sentir un peu laisée niveau dialogue par rapport à Big Love. C'est un problème constant dans la série : des répliques pauvres ou trop répétitives. 

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// Bilan // A good show isn't born, it's made !

14 mars 2012

Once Upon A Time [1x 15]

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Red Handed // 9 290 000 tlsp.

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   J'attendais cet épisode de Once Upon A Time comme le messie car, depuis le lancement de la série, le slutty Chaperon Rouge m'a tapé dans l'oeil. Et elle me faisait de l'oeil aussi. A moins que ce ne soit mon imagination ? Bref. Je n'ai pas été déçu par l'actrice, Meghan Ory, à qui je prédis un bel avenir; je n'ai pas été déçu non plus par l'histoire du personnage et les divers rebondissements, mais j'ai été déçu par deux choses : le fait que Ruby/Red ne soit finalement pas si rebelle et chaude comme la braise que ça et, qu'en plus, elle termine l'épisode en semblant s'assagir encore un peu plus (adieu les méches rouges). C'était pourtant l'occasion de nous présenter un personnage de contes de fée un peu moins lisse. Elle a malheureusement les mêmes rêves d'évasion et d'émancipation que toutes les princesses du royaume, et les mêmes préoccupations amoureuses. Elle aurait pu être une mangeuse d'hommes (ce qui aurait très bien collé avec la révélation de fin d'épisode), elle aurait pu s'acoquiner à Emma à Storybrooke (laquelle est de plus en plus butch)... Non, au lieu de ça, elle a choisi de tomber amoureuse d'un garçon pas très charismatique (oh, ça nous change !) et de quitter son poste d'adjoint du shérif pour retourner dans son dinner. Autant dire qu'il y a de très fortes chances pour que le personnage retourne dans l'ombre. Une colocation temporaire avec Mary Margaret et Emma aurait quand même eu de la gueule ! Tant pis. Le Dr. Whale est toujours dans les parages et semble cacher bien des secrets. Ruby pourrait bien être sa nouvelle proie...

   L'attrait principal de Red Handed provenait donc bien entendu des flashbacks à Fairy Tale Land où la scénariste Jane Espenson s'est fait un plaisir de creuser le parallèle évident entre le cycle menstruel des femmes et la malédiction du Petit Chaperon Rouge (et celle de Mère Grand par extension qui, en veillissant, a perdu son "pouvoir" car vive la ménopause !). C'est une lecture tout à fait premier degré du conte d'origine mais je ne m'en plains pas. Dans un twist que je n'avais pas vraiment vu venir -je pensais que le Loup était Granny- on apprend que Red EST le grand méchant loup. Du coup, je me demande si ce n'est pas également elle le loup de Storybrooke qui rôde de temps en temps dans les rues et qui empêche les villageois de partir. Rien ne le sous-entendait en tout cas. La partie la plus sympathique de l'aventure était sans conteste la rencontre entre Red et Snow White et leur amitié naissante. Le passage où cette dernière cherche d'ailleurs confusément à cacher sa véritable idendité en proposant tour à tour les prénoms Margaret puis Mary était un clin d'oeil amusant, comme on les adore. Dans leur ensemble, les dialogues étaient un peu faibles par contre, notamment lorsque Red est avec son chéri. Se sont vraiment pas foulés. Le prix à payer pour toucher un public le plus large possible ? Je commence à le croire...

   A Storybrooke, la présence de Ruby a permis d'égayer un peu l'investigation d'Emma sur la mort de Kathryn. Ce n'était pas encore hyper passionnant mais il y a du mieux. Le cliffhanger ne m'a pas particulièrement surpris mais j'ai aimé voir David dans une telle détresse. Cela lui apporte une certaine profondeur dont il manquait cruellement jusqu'ici. C'est plutôt intéressant de voir un Prince Charmant constamment au bord des larmes. De là à en déduire qu'il s'agit d'un constat sur l'homme moderne... La douce Mary Margaret va donc passer par la case prison ! Pendant que Kathryn complote avec Belle dans sa cellule au sein de la prison spéciale de Regina ?

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// Bilan // J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cet épisode de Once Upon A Time, qui n'était pas qu'intéressant dans le monde des contes de fée mais à Storybrooke aussi. Un peu. Je savais que le Petit Chaperon Rouge ne me déceverait pas...

8 mars 2012

Once Upon A Time [1x 14]

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Dreamy // 10 670 000 tlsp.

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   Cette semaine dans Once Upon A Time, nous avons appris deux choses essentielles sur les nains : ils naissent dans des oeufs et ils ne peuvent pas aimer. Cela expliquerait beaucoup de choses sur Mimie Mathy si vous voulez mon avis mais on va mettre Joséphine de coté pour se concentrer plutôt sur Grincheux. Enfin Rêveur. Je dois avouer que la romance du personnage avec la fée Nova ne m'a pas entièrement convaincu, en partie pour la même raison que celle de la Belle et Rumplestiltskin : ça va vraiment trop vite ! Ils se connaissent à peine qu'ils parlent déjà de s'évader par la mer pour couler des jours heureux, loin très loin. Sur le principe, ça me dérange profondément. Heureusement, la naïveté de Nova combinée à la mauvaise humeur de Grumpy a permis quelques scènes sympathiques, drôles même et j'étais assez content de découvrir Amy Acker dans un registre plus léger, qui lui va à ravir (précision : je n'ai pas vu le moindre épisode d'Angel et je le vis très bien). L'histoire de Leroy et Astrid, leurs équivalents dans le monde "réel", avait au moins le mérite de sonner un peu plus juste. Elle n'en demeurait pour autant pas moins ennuyeuse. De ce coté-là, il fallait plutôt se tourner vers le duo Leroy/Mary Margaret, touchant dans son désespoir. Ils se sont bien trouvés. Les parallèles avec la rencontre entre Snow White et Grumpy racontée quelques épisodes plus tôt étaient intéressants (c'est lui qui l'avait consolée et aidée alors que là, c'est l'inverse). Il n'y a rien de bien profond à en tirer mais les clins d'oeil suffisent à faire plaisir. C'est bête comme chou ! Le discours sur l'amour est toujours le même et je regrette un peu que les auteurs ne tentent pas d'explorer d'autres thèmes car les contes de fée, même s'ils y reviennent toujours, ne parlent pas que d'amour. Cela dit, le traitement réservé par les habitants de Storybrooke à Mary Margaret est assez révélateur de notre société. C'est un sujet intéressant aussi mais pas du tout approfondi. Mère-Grand a su donner un petit espoir en rallumant la bougie de la jeune femme au moment où personne ne daignait même la regarder...

   En dehors de l'histoire du nain, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent cette semaine. L'enquête sur la disparation de Kathryn est apparemment un arc qui sera développé sur plusieurs épisodes. Espérons que dans les prochains, ce soit un peu plus surprenant parce que là, franchement... Evidemment que David est le suspect numéro un de l'affaire. Evidemment que Regina a tout fait pour que ce soit le cas (puisque c'est elle la vraie coupable). Evidemment qu'Emma se fait du coup coincer bien qu'elle sache que David n'y est pour rien... Bof, quoi. 

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// Bilan // Frais, sympathique, gentillet, amusant : cet épisode de Once Upon A Time ne figurera pas parmi les plus marquants de la saison, c'est certain, mais il s'en tire convenablement.

27 février 2012

Once Upon A Time [1x 13]

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What Happened To Frederick // 9 840 000 tlsp.

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   Mais où sont passés les valeureux princes charmants de nos jours ? Ne les cherchez pas à Storybrooke en tout cas ! Comme nous le prouve David, ils n'existent sans doute pas en dehors du pays des contes de fées. Les auteurs jouent justement sur cette notion tout au long de l'épisode en opposant le lâche David -qui ne veut pas faire souffrir sa dulcinée Mary Margaret ni sa promise Kathryn mais qui se retrouve, bien malgré lui, à leur faire du mal à toutes les deux et à lui aussi- à James, lequel est prêt à se battre au péril de sa vie pour aider une femme dont il n'est même pas amoureux et qui ne l'aime pas non plus elle-même. Difficile de faire plus généreux et bon. Les deux hommes forcent finalement le respect, car ils parviennent l'un comme l'autre à nous émouvoir, peut-être même encore plus celui qui est rempli de failles mais qui ne voulait que le bien. Les scènes entre David et Mary Margaret étaient très réussies, évitant l'écueil de la niaiserie et passant à coté de l'ennui qu'elles ont pu procurer dernièrement faute d'avancée significative dans leur relation. Cette fois, elle est pour le moins radicale ! C'est fi-ni. Mais pour combien de temps ? M'est avis que le Dr Whale, dont on n'a plus entendu parler depuis un petit moment, va en profiter pour réappaître et servir de passe-temps à la jeune femme. Quant à Kathryn -qui est passée de personnage tout à fait insipide à touchant-, a-t-elle vraiment disparu pour toujours ? Frederick l'a-t-il perdu à jamais ? Nul doute qu'il cherchera à la retrouver... et on espère qu'en chemin, il trouvera un peu de charisme aussi !

  Le passage le plus sympathique de l'épisode à mon sens était la petite virée de David dans les eaux du lac magique en compagnie de la sirène anonyme. Pour une fois, c'était visuellement très convaincant. Pas de fond vert ridicule, pas d'effets-spéciaux pas chers et une réalisation dynamique et efficace. Ce sont vraiment les scènes d'intérieur qui posent problème en fin de compte. Comment rentranscrire la grandeur et la beauté d'un royaume avec quelques milliers de dollars seulement ? A un moment donné, il va falloir trouver une solution. Moins d'épisodes par an mais plus de moyens en contrepartie ?

   Nous connaissons désormais la véritable identité de l'étranger : August W. Boothe. C'est le nom qu'il prétend porter du moins. Pas de Grimm donc, ou de Charles Perrault, mais quelque chose qui ne m'évoque rien de particulier pour être honnête. Il va donc rester mystérieux un petit moment. Est-il l'auteur original du livre d'Henry ? L'un de ses descendants ? Il semble en tout cas être du coté du petit garçon puisqu'il répare son exemplaire et le lui fait parvenir, anonymement (ou alors il l'a complètement modifié parce qu'il vient du passé... mais ça c'est juste ma théorie). Ne cherche-t-il pas aussi à convaincre Emma que la magie existe ? C'est ce que son discours sur l'eau bienfaitrice laisse penser. Leur "romance" ne gagne pas vraiment en intérêt pour le moment mais elle a moins le mérite d'occuper l'héroïne, trop souvent en retrait. Regina s'est faite relativement discrète pour une fois mais cela ne l'empêche pas de tirer toujours aussi habilement chaque fil de l'histoire...

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// Bilan // Jusqu'ici, rares sont les épisodes de Once Upon A Time capables de trouver un équilibre entre le monde des contes de fée et Storybrooke, en creusant un parallèle pertinent. What Happenned To Frederick fait partie de ceux-là. 

7 février 2012

Once Upon A Time [1x 11]

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Fruit Of The Poisonous Tree // 10 910 000 tlsp.

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   Ah quand même ! On a failli attendre ! Giancarlo Esposito a enfin eu un rôle qui ne se limitait pas à de la figuration dans Once Upon A Time. Un tel gâchis n'était plus tolérable. Sydney entre ainsi dans la lumière avec une surprise de taille : il n'est pas que le miroir de la Reine à Fairy Tale Land, il est aussi et avant tout le génie d'Agrabah, qui nous ramène non plus aux contes de Perrault et de Grimm mais à ceux des Milles et une nuits. Le mélange est intéressant. Cela dit, on peut aussi considérer qu'il est tout simplement le génie d'Aladdin, lui même inspiré de celui des contes orientaux. Peut-être même que le héros au pantalon bouffant sera introduit un jour avec une histoire ayant eu lieu avant la rencontre du génie avec la Reine. Rencontre qui a chamboulé son existence et qui a offert à cet épisode ce ce qu'il nous fallait de rebondissements, plus ou moins prévisibles selon les moments, tant dans le pays merveilleux qu'à Storybrooke. Mais comme d'habitude, on s'amuse quand même beaucoup plus d'un coté que de l'autre. Regina était à nouveau incroyable et on a pu la découvrir pour la première fois avant sa période "dark". Bon, elle était déjà cinglée mais on commence à comprendre un peu mieux ses motivations. Elle a même eu une réaction humaine pendant un court instant. J'ai été beaucoup moins convaincu par le personnage de son père, aux contours très mal définis. Il est présenté comme noble et bon quand ça arrange les scénaristes, et franchement mauvais à d'autres moments. 

   Les querelles entre Regina et Emma deviennent lassantes : Henry en est toujours le centre et le déroulement est toujours le même, jusqu'à la surprise finale qui en est de moins en moins souvent une. Les dialogues aussi sont en mode repeat. Pour le moment, c'est toujours Regina qui gagne à la fin et il semble de plus en plus évident qu'Emma seule ne pourra rien contre la Maire de la ville. L'aide de Mr Gold lui sera donc précieuse dans le future, mais tant qu'elle ne l'acceptera pas, on risque de s'ennuyer ferme. On ne peut pas dire que l'on puisse tellement compter sur les autres personnages à l'heure actuelle, entre Snow White et Prince Charming qui sont coincés dans leur romance tout à fait mignonne mais monotone quand elle n'est traitée qu'en arrière-plan, et l'étrange étranger qui se contente de n'être que ça pour le moment. Il a mis la main sur le livre d'Henry, ce que l'on peut considérer comme une avancée, mais je me demande s'il n'a pas été introduit un peu trop tôt en fin de compte... Je n'ai pas de nouvelle théorie le concernant, ce qui me chagrine un peu. On n'a vraiment pas assez de matière pour se faire tout un film. Il est frustrant ce personnage et la frustration n'a pas toujours du bon, surtout dans une série qui fait ses premiers pas et qui doit encore nous convaincre...

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// Bilan // Le moment est venu pour Once Upon A Time de se montrer plus généreuse, sinon elle va lasser beaucoup plus vite que prévu et gâcher un tel potentiel serait criminel. On est désormais précisément au milieu de la première saison alors... que la fête commence !

29 janvier 2012

Once Upon A Time [1x 10]

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7:15 A.M. // 9 330 000 tlsp.

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   En commençant cet épisode, j'étais gai comme un pinson, persuadé que j'aurais droit à 40 minutes consacrées au Slutty Chaperon Rouge. C'est ce que le générique puis l'ouverture laissaient penser en tous cas. Depuis le pilote, c'est un personnage qui m'intrigue beaucoup à Storybrooke tant on sent qu'elle est bien plus qu'une simple serveuse bien roulée, légérement vulgaire sur les bords. Finalement, tout ce que l'épisode nous aura apporté la concernant, c'est de la découvrir avec sa jolie tenue rouge à Fairytale Land et apprendre qu'elle est une bonne amie de Blanche Neige (à qui elle doit une dette...) ! J'imagine les supers soirées alcoolisées que devaient se faire Cendrillon, White Snow et le Petit Chaperon avant que la Reine Mère péte un plomb : ça devait être super fun. Maintenant, ça l'est beaucoup moins mais c'est toujours très plaisant de suivre les aventures de Ginnifer Goodwin au pays des fées, d'autant que cette fois, ça y est, les 7 nains -qui étaient encore huit avant son arrivée- la recueillent. C'était émouvant de les voir marcher tous ensemble dans les bois. On se demande toutefois pourquoi ils sont si grands, pour des nains... Je sais que l'actrice n'est pas bien grande mais quand même... La scène entre Blanche Neige et le prince était à nouveau très réussie et émouvante. J'étais drôlement triste qu'elle soit obligée de mentir pour le protéger...

   A Storybrooke, Mary Margaret et David connaissent une fin beaucoup plus heureuse puisqu'ils échangent leur premier baiser, sous le regard de Regina, toujours là quand il faut où il faut ! Que va-t-il advenir de leur relation ? Je doute que les scénaristes -et la mairesse- les laissent roucouler en paix. Et puis on ne sait pas très bien ce dont Abigail est capable. Si dans notre monde, elle fait plus pitié qu'autre chose tant elle est ignorante, on sait qu'à Fairytale elle était beaucoup moins sympathique à première vue. La peine pourrait bien la transformer en femme hargneuse et Regina aura ainsi une alliée de poids. Et nous on gagnerait par la même occasion un personnage un peu plus intéressant. Abigail n'est qu'un accessoire mal utilisé pour le moment. Je m'étonne moi-même d'être aussi emballé par le couple phare de la série en tous cas. Les scénaristes et les acteurs ont été suffisamment malins pour trouver un juste milieu qui empêche le cheesy. Par contre, le coup de la tempête et surtout de la colombe, ils auraient pu éviter. C'était ridicule, surtout quand Mary Margaret a glissé dans le ravin. On a eu droit à un effet spécial vraiment pas réussi pour l'occasion et ce n'était malheureusement pas le seul qui craignait dans l'épisode. C'est bizarre, je trouve les effets de moins en moins réussis plus la saison avance... 

   Mais qui est donc cet "étrange étranger" (pour reprendre une chanson de De Palmas qui passe beaucoup à la radio en ce moment et qui est assez atroce dans son genre) ? Il écrit. Il écrit quoi ? Oh ça, on ne le sait pas. Mais on pourrait très bien s'imaginer qu'il est l'auteur du livre que possède Henry. S'il ne veut pas dire son nom, c'est sans doute parce qu'il nous est familier. Charles Perrault ? L'un des frères Grimm ? L'idée me semble séduisante. En tous cas, Regina ne semblait pas au courant de sa venue et elle ne semble même pas le connaître. C'est rassurant, elle ne peut pas absolument tout contrôler. La production a fait une bonne affaire en tous cas : Once Upon A Time manquait d'un brun ténébreux depuis la mort du shérif Graham. Ce monsieur change un peu des princes lisses qui peuplent la série.

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// Bilan // Aimer Once Upon A Time à l'heure actuelle, c'est accepter qu'elle ne soit pas parfaite et qu'elle n'ait pas encore tout à fait trouver sa formule magique qui fait son effet à tous les coups. Peut-être que si Merlin l'enchanteur ramenait sa fraise... En attendant, on se plait quand même bien à Storybrooke !

21 janvier 2012

Once Upon A Time [1x 09]

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True North // 9 830 000 tlsp.

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    "Because We're Family And Family Always Finds One Another". La conclusion de cet épisode de Once Upon A Time en dit long sur le propos de la série en elle-même : il y est question d'amour, bien entendu, mais d'amour perdu qu'il faut retrouver sans jamais baisser les bras. La plus grande faiblesse de l'Evil Queen, justement, celle qui est à l'origine de toute cette souffrance pour chacun des personnages, c'est l'amour, qu'elle n'a pas eu en quantité suffisante. L'amour de sa mère plus particulièrement ? Lorsque Hansel et Gretel, les héros du jour, refusent de vivre dans le château avec elle afin de retrouver leur père, le vide à la place de son coeur devient encore un peu plus grand. White Snow est sa pire ennemie car c'est la femme la plus aimée de son royaume. Elle a désormais en sa possession la pomme empoisonnée qui la tuera. J'ai beaucoup aimé la façon dont les histoires de Blanche Neige et de Hansel et Gretel ont été mélangés pour former un tout cohérent et pertinent. Le passage dans la maison de pain d'épice était jouïssif (malgré les effets spéciaux douteux) et la prestation d'Emma Caulfield en Blind Witch était fantastique ! Elle en a fait des tonnes mais c'est ce qui la rendait si flippante. C'est fou quand même comme cette histoire, quand on y pense, est troublante. Même si la sorcière n'a pas l'intention d'abuser des enfants sexuellement, on ne peut pas s'empêcher de penser à la pédophilie. Cette manière de manipuler les enfants, de les emprisonner et de vouloir les "manger" avec tant d'appétit... Les scénaristes n'ont pas reculé devant cette difficulté et n'ont pas cherché à aseptiser le conte. Gretel est un personnage intéressant, mais on ne pas en dire autant de Hansel, très tête à claque. Quand je pense que certains ne supportent pas Henry ! La fin de leur histoire -pour le moment en tous cas- dans le monde des contes de fée est particulièrement réussie car elle ne rélève pas du happy end classique. Alors que...

... la fin de leur aventure à Storybrooke est beaucoup plus sirupeuse, si bien que l'émotion, trop forcée, n'est pas vraiment passée chez moi. Pourtant, c'était touchant de voir la forte Emma fondre en larmes face à ce dénouement heureux, qu'elle a provoqué en déjouant les plans de Regina. Nicholas Lea dans le rôle du papa des deux enfants n'a pas été utilisé au plus fort de son potentiel, c'est peu de le dire, mais il reviendra peut-être plus tard. Un mécanicien, ça peut toujours servir dans une si petite ville ! La petite discussion entre Emma et Henry sur le père de ce dernier était très émouvante en revanche même si l'on sentait bien que le discours de la jeune femme était bien trop déceptif scénaristiquement parlant pour être vrai. Evidemment que non, son père n'est pas mort. On le rencontrera tôt ou tard et il aura certainement un grand rôle à jouer. Lui aussi est peut-être le fils d'un personnage mythique que l'on connaît bien (ou que l'on rencontrera plus tard). La fille de Blanche Neige qui se marie au fils de Cendrillon ? Bien entendu, malgré le concours de circonstances suspicieux, l'étrange motard qui débarque à la fin de l'épisode et qui a donc réussi à pénétrer dans Storybrooke, ce qu'un être humain "normal" n'est pas censé pouvoir faire, n'est pas le père d'Henry. Emma semble sincèrement ne pas le connaître. Curieux de savoir qui il est, je sens qu'il est en quelque sorte un catalyseur qui va accélerer la cadence des intrigues. Il est le bienvenue en somme ! Entre autres passages intéressants, on notera celui où Mary Margaret est troublée par la couverture d'Emma, le seul objet qui lui reste provenant de ses parents; ainsi que l'absence du nom de Mr. Gold sur sa propre carte de visite,  et ce court passage où Blanche Neige évolue avec les 7 nains pour la première fois !

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// Bilan // On n'attendait pas forcément grand chose de l'histoire de Hansel et Gretel, elle a pourtant beaucoup apporté aux personnages d'Emma, Henry, l'Evil Queen et Regina. Un épisode très bien ficelé, malin et touchant, qui aurait peut-être gagné à être un peu moins mielleux dans les derniers instants. 

12 janvier 2012

Once Upon A Time [1x 08]

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Desperate Souls // 10 350 000 tlsp.

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   Je dois dire que j'attendais avec une grande impatience un épisode consacré au mystérieux et flippant Rumplestiltskin, une des pièces maîtresses de Once Upon A Time. Même si j'ai trouvé le résultat plaisant, je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu. On comprend assez vite comment l'épisode va se dérouler et l'ensemble est du coup sans surprise. Et puis très franchement, l'histoire du personnage n'est pas à la hauteur de son aura. Elle aurait mérité d'être un peu plus complexe, disons. Les auteurs cherchent probablement à éviter de trop embrouiller les téléspectateurs, qui n'ont pas nécessairement envie de se triturer l'esprit avec une série comme celle-ci, qui se doit avant tout d'être divertissante. Je crains qu'elle ne parvienne jamais à aller au-delà de ça, par manque d'ambition peut-être ? ou à la demande du network... Il y a pourtant matière à faire quelque chose de bien plus ambitieux que cela. Une fois que le public sera totalement acquis à sa cause, ils se le permettront peut-être ? Un peu à la manière de Lost finalement, dont la première saison était très accessible. J'aimerais bien comparer moins souvent les deux shows mais tout est toujours fait pour qu'on le fasse : cette fois encore, l'épisode est introduit par une scène qui fait furieusement penser à celle qui servait d'ouverture au flashback sur Jacob. La petite communauté dans laquelle Rumple vit au départ ressemble un peu à celle des Autres, d'ailleurs (enfin ceux qui faisaient semblant d'être pauvres et perdus). Tout cela n'a en tous cas pas empêché Robert Carlyle de briller. Il était à nouveau parfait. Des questions se posent évidemment quant au fils du personnage. Qu'est-il devenu ? Existe-t-il à Storybrooke ? L'épisode nous éclaire aussi pas mal sur certaines de ses obsessions (celle du contrat, celle des enfants, celle de la magie et de ses répercussions négatives...).

   A Storybrooke, l'heure est venue d'élire le nouveau shérif puisque, réduit en cendres, Graham n'est plus en mesure d'exercer ! On ne comprend pas bien pourquoi Regina désigne Sydney (outre le fait qu'elle a une emprise incomparable sur lui) mais ce détail passe, à la limite. Ce qui passe beaucoup beaucoup moins c'est que celui-ci n'est réduit qu'à un rôle minime malgré le poste d'importance qu'il pourvoit. Il ne se résume qu'à un grand sourire et son discours est absolument ridicule tant il est minimaliste ! Choisir Giancarlo Esposito et ne lui donner que ça à jouer, c'est criminel ! Forcément, à coté, Emma est plus qu'avantagée et on ne doute pas une seule seconde qu'elle sera élue, quels que soient les rebondissements. Le passage du feu n'était d'ailleurs pas une trouvaille formidable. L'implication de Mr Gold est le seul élément qui nous tient vraiment en haleine même si le fait qu'il ait systématiquement un plan peut énerver. En cela, il fait très Benjamin Linus !  En dehors de ça, une seule scène qui sort un peu de nulle part nous donne des nouvelles de Mary Margaret et son prince charmant. Elle fonctionne, parce qu'on est ravis de les voir, mais elle n'apporte rien à l'histoire.

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// Bilan // Once Upon A Time peut mieux faire. Ne réussir qu'à moitié l'épisode d'un des personnages les plus fascinants, c'est tout de même dommage. 

19 décembre 2011

Once Upon A Time [1x 07]

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The Heart Is A Lonely Hunter // 8 920 000 tlsp.

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    Il n'y a désormais plus l'ombre d'un doute sur ce que sait ou ne sait pas Regina. Elle sait TOUT et bien plus encore. Elle sait surtout qui elle est vraiment (The Evil Queen) et ce qu'elle veut. Elle qui n'a pas de coeur (ou prétend ne pas en avoir) en possède pourtant une belle collection dans une crypte souterraine. Cette petite visite, je dois bien le dire, m'a mis en émoi. C'est si bon de se balader dans cet entre deux mondes aussi féérique que sinistre ! C'est fou en tous cas ce que le coeur peut avoir de l'importance dans la vie de cette femme : il lui fallait récupérer celui de l'être qu'elle aimait le plus -son père- pour mettre en marche la malédiction; il lui fallait garder précieusement celui du Chasseur pour le contrôler dans l'ancien monde comme dans le nouveau; et il lui fallait un homme sans coeur pour pourchasser Blanche Neige, une entreprise qui a échoué et qui a amené la jeune femme à se transformer en Robin des bois. Les pièces du puzzle se rassemblent petit à petit, au moins pour les deux rivales au centre de la série. On ne sait toujours pas précisément ce que Snow White a fait à l'Evil Queen mais il est question de secret et de trahison. La révélation a intétêt d'être à la hauteur quand elle aura lieu ! Cela ne résume en tous cas pas à une question de pouvoir même si, logiquement, la méchante reine la voulait morte ne serait-ce que pour avoir accès au trône et régner seule. Elle a tué/fait tuer son mari (le père de Blanche Neige) pour ça après tout. 

   Comme beaucoup l'avait deviné en amont, le shérif Graham n'était autre que le Chasseur de Blanche Neige. Les auteurs ont pas mal respecté l'histoire originale cette fois-ci, il n'y a donc pas eu tellement de surprises de ce coté-là mais sa quête, sa défaite puis son châtiment n'en sont pas restés moins passionnants à suivre. J'ai beaucoup aimé la rencontre entre le Huntsman et Snow White, ainsi que, dans le présent, sa discussion avec Mary Margaret. Enfin un personnage a commencé à se souvenir -à la suite d'un baiser, ce qui n'est pas sans rappeler à nouveau notre chère Lost- et à se poser les bonnes questions. La scène entre Graham et Henry était d'ailleurs pas mal non plus dans son genre, très libératrice. Les choses se sont gâtées ensuite et je ne m'attendais vraiment pas à ce que le sort s'acharne à ce point sur le héros, qui finit par mourir, le coeur émietté par Regina. Salauds de scénaristes ! Jusqu'ici, on en avait un peu rien à faire du shérif -hormis le fait qu'il était charmant, et bien plus que prince d'ailleurs- mais en un seul épisode, ils ont réussi à nous le rendre hautement sympathique. Forcément, un jeune homme qui pleure les bêtes mortes, ça a de quoi toucher. On aurait bien verser une petite larme avec lui même... Et voilà qu'on nous l'arrache dans d'atroces souffrances ! Ca me rappelle un certain Boone, pas très intéressant jusqu'à ce qu'il meure et qu'on le regrette amèrement...

   Que peut bien représenter le loup dans la série ? Est-il vraiment un protecteur ? Un guide ? Tout porte à le croire, surtout quand on repense au pilote : le loup s'est mis en travers du chemin d'Emma, elle a eu son accident de voiture et elle est donc restée à Storybrooke. Mais est-ce la réincarnation d'un personnage mort, ou tout simplement la forme animal d'un personnage que nous connaissons déjà ? Certes, on n'est pas dans True Blood et je ne suis pas certain que les shapeshifters fassent partie des contes de fée mais tout est possible après tout. Peut-on imaginer que Rumplestiltskin/Mr Gold a tué le loup puis l'a enterré dans la forêt ? On dirait bien et c'est inexplicable : parfois il donne l'impression de vouloir aider les personnages à se souvenir, et d'autres fois, il agit pour que ce soit tout l"inverse !? Vivement qu'il obtienne son propre épisode, qu'on en apprenne un peu plus sur son histoire, même si je doute que ses motivations nous soient révélées tout de suite. 

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// Bilan // Indéniablement, avec ce très bel et intense épisode -écrit par les créateurs de la série eux-mêmes- Once Upon A Time marque beaucoup beaucoup de points et éveille plus que jamais notre curiosité. 2012 sera l'année des contes de fée !

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