On se plaint souvent et à juste titre des diffusions anarchiques de TF1 (et de d'autres chaînes) des épisodes des séries américaines non-feuilletonnantes. Le dernier cas étant celui de The Mentalist, diffusée dans le désordre le plus complet. Ce que l'on sait moins, c'est que ça arrive même aux américains de faire quelques mélanges parfois. Je pense par exemple à la première saison de la série Eurêka qui était diffusée n'importe comment sur SyFy et pour le coup, cela avait un vrai impact sur la compréhension des intrigues. Dans le cas de cet épisode de Fringe, ce n'est globalement pas très gênant. Pour la petite histoire, la FOX avait gardé un épisode de la saison 1 dans ses placards pour des questions de place sur sa grille et elle a décidé de le sortir enfin six mois plus tard, profitant d'un trou à remplir. Il faut donc le prendre pour ce qu'il est : une sorte de bonus qui n'a aucun impact ni sur la saison 1 ni sur la saison 2. Je l'ai regardé comme un épisode de Bones ou des Experts : sans rien en attendre.
La seule chose incohérente, c'est la présence de Charlie (Kirk Acevedo), mort plus tôt dans la saison 2. Je me mets à la place du téléspectateur qui n'est pas au courant du statut de cet épisode : je me pose mille questions idiotes croyant que je suis en train de passer à coté d'un truc énorme ! En réalité, comme dans la plupart des épisodes de la saison 1, Charlie est très accessoire. Il apparaît deux fois, échange quelques mots avec Olivia et emballé c'est pesé ! C'est un personnage que j'aime bien (surtout grâce à l'acteur) mais il faut reconnaître qu'il n'a jamais été d'une grande utilité et qu'il ne manque pas du tout à la série. Bref, je retarde l'échéance mais il faut bien que je vous parle de l'intrigue de l'épisode en elle-même. Je ne sais pas tellement quoi dire en fait. C'est une enquête très classique, qui se laisse regarder facilement mais qui n'est pas particulièrement palpitante et/ou impressionnante. Certains passages sont ridicules, notamment la première fois où le Russe s'empare du corps de la jeune fille. Ce n'est pas la prestation de l'actrice que je remets en cause mais la situation. Et puis l'énième recours aux électrodes pour faire avancer l'histoire, c'est vraiment trop facile. Afin d'ajouter un petit quelque chose à l'ensemble, le thème de la foi est abordé. C'est un peu maladroit, le message n'est pas très clair. On s'en serait presque passé. Et puis le tout manque terriblement d'humour.
// Bilan // Vraiment pas indispensable, cet épisode de Fringe figure parmi les plus faibles de la série. Comme le niveau est relativement élevé de manière générale, il se laisse regarder sans déplaisir.
A nouveau un épisode correct mais pas très excitant de Dollhouse. Il s'agit d'un loner et c'est là son plus gros défaut. Sachant très bien dès le départ que cette deuxième saison serait sans doute aussi la dernière, je m'attendais à ce que l'équipe de Joss Whedon propose plus d'épisodes "mythologiques" afin d'en dire le plus possible en peu de temps. Mais peut-être n'y a-t-il tout simplement rien à dire ? On se retrouve donc avec un épisode à double intrigues qui finissent par se rejoindre pour n'en faire qu'une. Et quelque part, heureusement parce que ce n'est qu'à partir de ce moment-là que l'on est vraiment pris dans l'action. Et c'est au bout de 25 minutes quoi. Nous avons donc d'un coté un serial-killer dans le coma que la dollhouse se retrouve contrainte et forcée de réanimer car il est le neveu d'un de leurs plus gros clients. De l'autre, nous avons Echo qui, pour ne pas changer, doit faire sa pute pour assouvir les fantasmes d'un homme déviant, en l'occurrence un professeur pervers qui veut se taper une de ses étudiantes et lui mettre une bonne note. N'y a-t-il vraiment que ce genre de missions à raconter ? En tous cas, c'était plutôt amusant puisque Echo jouait une salope oui, mais une salope complètement idiote ! Quelques bons moments de rigolade grâce à cela. Autre moment de rigolade : lorsqu'à cause de problèmes techniques (dont on ne comprend rien), Victor se retrouve dans la peau de la salope Kiki ! Il se met à danser lagoureusement sur le dancefloor et attire les convoitises de tous les homos de l'assistance. L'occasion pour Enver Gjokaj de montrer, si je puis dire, une autre facette de son talent.
Toute cette comédie fait que l'on se sent beaucoup moins impliqué dans les affaires plus graves relatées dans l'épisode, à savoir Echo qui se retrouve dans la peau du serial-killer. J'avais l'impression d'avoir déjà vu ça quinze fois dans la série, ne serait-ce déjà qu'à l'épisode précédent. Et puis je ne peux pas supporter Ballard, c'est définitif. Il était encore d'une inutilité extrême. Je sais bien que ce que je dis est de mauvaise foi puisqu'il a quand même servi à l''intrigue mais il ne sert pas à la série en général. Son rôle, Boyd aurait pu le jouer. On a juste l'impression que les scénaristes l'ont posé car il fallait bien lui faire faire quelque chose en saison 2. On se serait passé pourtant passé de lui avec plaisir... Une fois de plus je suis resté hermétiques aux petites blagues de Topher mais j'ai apprécié qu'il remette en cause, l'espace d'un instant, la nature de certaines missions.
// Bilan // Du Dollhouse classique, moyennement efficace.
Plus d'un mois et demi après avoir regardé le Season Premiere, je me relance enfin dans Dollhouse. Même si le visionnage de la série ne m'est plus désagréable, je traîne toujours des pieds. Aucune excitation à l'idée de découvrir un nouvel épisode. Et ce n'est pas celui-ci qui va relancer la machine. Je ne me suis pas ennuyé, le format 42 minutes sied d'ailleurs beaucoup mieux à la série, mais je n'ai pas été plus emballé que ça. Le fait est que Joss Wedhon et son équipe, comme je le craignais, n'ont pas compris qu'il ne fallait pas tout miser sur Echo ! Cet épisode lui est presque exclusivement consacré une fois de plus. Eliza Dushku trouve d'ailleurs le moyen de faire sa chaudasse alors qu'elle nourrit au sein un bébé. Ca m'a halluciné ! Elle est toujours dans la séduction, avec sa petite bouche gourmande demandeuse et ses regards sous forme d'appels au viol. A coté de ça, elle peut être convaincante quand il s'agit de jouer l'hystérie. Etrange actrice. La mission du jour m'a quelque peu dérouté : je m'attendais à un rebondissement mais il n'est jamais venu. On nous joue la carte du suspense quant aux raisons qui ont poussé le client à faire appel à la dollhouse mais le problème, c'est que l'on a tout deviné dès les premières minutes de l'épisode ! Il ne reste donc pas grand chose à se mettre sous la dent à part le nouveau dysfonctionnement d'Echo qui la pousse à transcender sa mission. On aurait pu éviter le passage façon film d'horreur/thriller bas de gamme où Echo menace le client un couteau à la main, pendant que l'orage gronde. C'était limite ridicule et pas plus stressant que ça. Tout cela nous dirige finalement vers un constat : Echo garde en mémoire ce qu'elle a vécu dans ses précédentes missions, en tous cas une partie. Et on nous l'avait déjà dis dans le précédent épisode. So ? Je passerais sur l'inutilité de Ballard.
J'étais bien content de revoir Mellie/November/Madeleine. On ne sait plus comment l'appeler. Dire qu'au départ ce n'était qu'une porteuse de plats de lasagnes... Je l'aime bien ce personnage et j'aime l'idée d'explorer l'après-Dollhouse. Que devient-on ? Survit-on ? Quels souvenirs garde-t-on ? Les réponses ne sont données qu'en surface mais j'imagine que l'on reviendra sur tout ça plus tard. La scène des retrouvailles entre Mellie et Ballard était pas mal. Il s'est passé quelque chose. Pendant que Sierra (sous-exploitée) et Victor (pas exploité du tout) font de la figuration, le sénateur Perrin, introduit à l'épisode précédent et incarné par Alexis Denisof, nous confirme ce que l'on pensait : il est en fait le nouveau Ballard et il compte bien découvrir la dollhouse, qu'il compare très justement à un réseau de prostitution de luxe d'ailleurs. Il a visiblement des raisons personnelles qui le poussent à mener cette croisade mais elles ne nous sont pas explicitées. C'est en rapport avec sa mère, si j'ai bien compris. Mais le plus intéressant, c'est que sa femme est bien étrange. Sans doute une doll. Le petit génie Topher nous gratifie, de son coté, de ses scènes habituelles moitié-marrantes moitié-irritantes. Et je ne me remets pas de la nouvelle coupe courte d'Olivia Williams. L'est toute pas belle.
// Bilan // Malgré une intrigue principale encore faible, cet épisode de Dollhouse se laisse regarder tranquillement.
Ron Snuffkin, un arnaqueur sans domicile fixe, est engagé par trois jeunes frères pour se faire passer pour leur père tandis que celui-ci purge une longue peine de prison...
Who's Who ?
La trentaine passée, Tyler Labine fait toujours aussi jeunot. Avec son look de geek et ses fringues de looser, il suffit de jeter un oeil à sa sériegraphie (la filmographie pour les séries, un mot que je viens d'inventer et qui a tout à fait sa place dans le dico) pour constater qu'on lui refile toujours les mêmes rôles. Donc après Temps Mort (Dead Last), Invasion et Reaper, le voilà en tête d'affiche de Sons Of Tucson. Il a suffisamment de charisme pour porter la série sur ses épaules mais les personnages secondaires ne sont pas de trop. Inutile d'écrire une tartine sur les petits acteurs qui jouent ses "enfants" : ils n'ont rien fait avant, normal, et ils ne sont pas très bons. C'est certainement pour cela que deux d'entre eux vont être remplacés pour le pilote définitif (celui que j'ai vu est un PreAir). A noter tout de même la présence au casting de KurtFuller, un abonné des guests vu notamment dans Supernatural, Desperate Housewives, Alias et Boston Legal;Natalie Martinez et Jake Busey. Rien de bien excitant en somme.
So What ?
Dans le genre "je galère avec mes sitcoms et je ne sais pas quoi en faire", la FOX est sur le point de battre ABC ! Il est bien loin le temps de la subversive Mariés, deux enfants ou même de Malcolm et That '70s Show. Maintenant, c'est 'Til Death, et puis c'est tout. Une série, soit dit en passant, renouveller chaque année par on ne sait quelle miracle car elle est tristement mauvaise et ses audiences ne suivent plus du tout. Avec Sons Of Tucson, la chaîne tente de renouer avec ce qui a fait le succès de Malcolm en son temps : des gamins infernaux mais malins comme des singes, et des adultes complétement dépassés par leurs perpétuels facéties. Le pilote est d'ailleurs réalisé par Todd Holland, qui a travaillé sur Malcolm; et est produit par... Justin Berfield, le Reese de... Malcolm, on y revient toujours ! L'ambiance est similaire mais on ne sent pas seulement l'influence de Malcolm, il y a aussi celle de Earl ! C'est sans doute dû aux décors (ici l'Arizona) et aux personnages déjantés, mais quand même moins que dans Earl. La grand-mère de Ron a par exemple beaucoup de potentiel. Elle m'a bien fait rire le peu qu'on l'a vu. En revanche, l'ennemi juré de Ron n'a pas su démontrer son utilité et sa drôlerie dans ce pilote, pas plus que le proviseur du collège des garçons. Je ne parle même pas de la prof sur qui Ron flashe : typiquement la chic fille qui n'a apparemment pas grand chose à dire et ce n'est pas très étonnant dans cette série très mec, très "je me gratte les couilles et je bois une bière". Pardon pour ce cliché atroce mais c'est un peu ça. Les dialogues ne sont malheureusement pas très soignés mais les situations dans lesquelles se retrouvent les personnages peuvent se suffire à elle-même. A confirmer !
Sons Of Tucson ne sera pas la comédie de l'année mais son pilote a au moins le mérite de poser des bases solides dans un univers qui nous semble familier. Si vous avez aimé Earl, vous accrocherez dans doute. Si vous avez aimé Malcolm, vous accrocherez sans doute. Si vous avez aimé les deux, alors vous accrocherez sans AUCUN doute ! Mais accrocher ne veut pas dire aimer... il y a encore du boulot avant qu'elle n'arrive ne serait-ce qu'à la cheville de ses aînées. Elle est attendue pour la mi-saison sur la FOX.
Le cru 2oo9 de Joss Whedon est enfin arrivé : ça s'appelle Dollhouse, c'est intrigant, mystérieux et un peu chiant. Y'a-t-il des similitudes avec ses oeuvres précédentes Buffy, Angel et Firefly ? A priori, pas tellement, hormis le choix de l'actrice principale évidemment, à savoir Elisa Dushku, anciennement Faith devenue ici Echo. Si les amours saphiques ont souvent été explorés dans Buffy, dès son pilote, Dollhouse les effleurent. Il suffit d'une scène entre Echo et sa "réparatrice", interprétée par Amy Acker (Angel), pour que le doute et la sensualité s'installent. Je me demande si Joss Whedon n'est pas un simple pervers finalement ? Pendant tout ce premier épisode, ce sont les courbes avantageuses d'Elisa Dushku qui sont mises en avant. Dès la scène d'introduction -qui n'aura finalement aucun intérêt avec du recul- elle se trémousse comme une fille facile sur un tube à la mode ( Just Dance, Lady Gaga) et nous laisse entrevoir ses petites fesses rebondies car il est impossible de porter une robe plus courte que celle-là. Le niveau au-dessus, ça s'appelle un t-shirt. Pour titiller le télespectateur masculin frustré qui n'en a peut-être pas eu encore assez, rien de tel qu'une course folle en moto, tout de cuir vêtue. Elisa Dushku joue à merveille les salopes, elle a ça dans le sang. Quand plus tard, elle se trouve dans la peau d'une négociatrice spécialisée dans les kidnappings, elle se la joue encore aguicheuse avec des regards bien appuyés et des petites lunettes de secrétaire coquine. Comment la prendre au sérieux, franchement ?
Dollhouse, c'est le nom d'une organisation top secréte qui se sert d'hommes et de femmes -comment sont-ils recrutés ? On l'ignore- pour résoudre des missions périlleuses en leur implantant dans la tête différentes personnalités ! A chaque mission correspond la personnalité adéquate. A chaque fin de mission, tous les souvenirs sont effacés de leur esprit et ils sont réduits à l'étât de légume, ou de fantôme, c'est selon, jusqu'à la prochaine fois ! Là où ça devient plus intéressant, c'est que le processus n'est pas complêtement fiable. Le personnage d'Echo, une des dolls, a des souvenirs qui lui reviennent, des flashs, et ce n'est pas supposé arriver ! En parallèle, un homme qui en sait à peu près autant que nous, mène son enquête pour savoir ce qu'est vraiment cette dollhouse. A la fin de l'épisode, un autre homme semble avoir tué les proches d'Echo (ses parents ?) et est à sa recherche. Voilà en gros les éléments que l'on peine à comprendre dans ce pilote.
Le travail de Joss Whedon me semble malheureusement très mal maîtrisé. Un pilote est censé nous présenter les personnages principaux et l'intrigue de départ. Ici, seul le personnage d'Echo nous est véritablement présenté. Les autres ne le sont pas. Ils sont là mais on ne sait qui ils sont vraiment. Une seule autre doll nous est brièvement présentée mais là encore, c'est davantage pour sa plastique que pour sa personnalité, si tant est qu'elle en ait une. A coté de ces barbies, il existe des Ken mais ils ne nous sont pas présentés. Pourtant, en 49 minutes, il y avait le temps, non ? On préfère nous caler quelques scènes sans intérêt où Echo prend sa douche par exemple. La première mission d'Echo -enfin la première à laquelle on assiste- est assez classique : un enlévement d'enfant qui tourne mal. Ce n'est pas que c'est inintéressant, ça manque juste de rythme et de profondeur. A part ça, les musiques d'ambiance sont bien choisies, la réalisation est plutôt correcte et les décors high-tech me plaisent beaucoup.
// Bilan // Si l'on s'en tient au fait que Dollhouse était une des séries les plus attendues de l'année par les sériphiles, alors c'est une sacrée déception, tant en termes de qualité que d'audience. Mais pour moi qui ne suis pas Whedonien du tout, qui n'en attendait pas grand chose, j'ai été agréablement surpris. Ce n'est pas si terrible. On se laisse prendre au jeu et je crois que je regarderais au moins le deuxième épisode, histoire de voir où cela nous mène. Espérons simplement que le rythme soit plus soutenu, que les choses soient présentées de manière un peu plus claire et que tout ne repose pas que sur le personnage d'Echo, d'autant que le jeu d'Elisa Dushku semble très limité.
On commence par les résultats du 4ème tour consacré à NBC et j'en profite pour vous remercier de votre participation ! ^^ C'est Soundtrack qui l'a emporté, à ma grande surprise ! Arrive en seconde position Day One, cela m'étonne déjà moins tant le projet est ambitieux sur le papier; puis à la troisième place on retrouve Lost in the 80's mais la mauvaise nouvelle c'est que NBC vient d'annonce qu'elle laissait tomber le projet ! C'est bien dommage. En dernière position, on retrouve Lost & Found avec 6 petits votes. Le pire, c'est que c'est certainement le projet qui a le plus de chances de déboucher sur une série tant il est conformiste. Reste toujours le très enthousiasmant Legally Mad qui vient d'ajouter mon adorée Loretta Devine (Eli Stone, Boston Public, Ally McBeal, Grey's Anatomy ...) au casting !
Rappel des résultats précédents : ABC /Flash Forward - Showtime / BiCoastal - The CW / Spin-off Gossip Girl
Une saison pauvre en nouveautés pour la FOX, hormis Fringe, tout de même, Lie To Me, dont les résultats sont mitigés pour le moment, Do Not Disturb, qui n'a tenu que 3 épisodes, Dollhouse, qui va certainement se planter le vendredi soir, et Glee, la nouvelle série de Ryan Murphy, que j'attends avec beaucoup d'impatience; A la fin de la saison, la chaîne devrait perdre Prison Break et Sarah Connor. Ca laissera donc pas mal de place, entre House, Bones, 24 et le retour honteux de 'Til Death. Voyons voir ce qu'on nous prépare ! Autant dire que les femmes sont à l'honneur.
1. Absolutely Fabulous
Elles sont vieilles et liftées, elles boivent comme des trous à longueur de journée, elles jurent, elles baisent : Patsy et Edina ont maintenant des cousines américaines ! Remake américain de la série mythique anglaise.
Sacrilège ! Toucher à Ab Fab, est-ce bien sérieux ? On sait bien que la FOX n'a pas la même liberté que les chaînes anglaises. Patsy et Edina fument comme des pompiers, c'est impossible sur la FOX ! Il en va de même pour à peu près tout le reste. Alors un remake sur HBO, je ne dis pas. Mais sur la FOX ? La bonne nouvelle, parce qu'il y en a une, c'est que Jennifer Saunders (Edina) est productrice exécutive. Il y a donc des chances pour que l'oeuvre originale soit respectée un minimum. En tous cas, ça fait 10 ans qu'on parle d'une version américaine, ce n'est pas la première tentative. Celle-ci aboutira-t-elle ? Kristen Johnston serait déjà sur le coup pour jouer Edina !
2. Bitches
Quatre New yorkaises cachent leur vraie nature : elles sont de belles et sexy loup-garous !
On dirait presque une blague ce pitch et pourtant, ce n'en est pas une, je vous jure ! On dirait un truc plus fait pour la CW mais bon, c'est peut-être super sombre, super complexe et super bien réalisé hein.
3. Eva Adams
Voici l'histoire d'Adam, un homme égocentrique et sexiste, qui travaille pour une agence spécialisée dans les événements sportifs, et qui se transforme en une magnifique femme après qu'on lui ait jeté un sort pour qu'il subisse à son tour le harcélement qu'il fait endurer à ses collègues féminines ...
Dans l'esprit, cette dramédie pourrait se rapprocher de l'univers d'Ugly Betty. Ca tombe bien, celle-ci risque de ne plus faire de vieux os sur ABC. Au niveau du casting, il y a tout de même James Van Der Beek, le célèbre Dawson, qui doit en avoir marre : 1/ De jouer les guests dans un tas de séries (How I Met Your Mother, Esprits Criminels, Les Frères Scott, Ugly Betty ...) 2/ De participer à des pilotes qui ne débouchent pas sur une série (Three, Football Wives ...). Le projet est signé Kevin Falls, à qui l'on doit la série Journeyman et qui a également travaillé sur Shark et À la Maison blanche. Autant de séries différentes donc.
4. Virtuality
La première mission spatiale dans un autre système solaire.
Hum, comment ne pas penser à Battlestar Galactica ? Ca tombe bien, c'est Ronald D. Moore qui est également derrière ce projet. Un premier pilote de deux heures a été tourné et montré à la FOX et ses dirigeants ne l'ont pas trouvé assez grand public bien qu'il les ait impressioné. L'équipe est donc priée de revoir sa copie. Le premier casting reste en place pour le moment, à savoir Clea Duvall, Nikolaj Coster-Waldau, James d'Arcy et Erik Jensen.
5. Georgia & The Seven Associates
Georgia Burnett est une jeune avocate brillante qui vient d'être renvoyée sans motif valable de la firme dans laquelle elle travaillait, dirigée par sa méchante belle-mère. Elle doit alors faire équipe avec 7 avocats étranges dans une firme qui débute.
Cette dramédie judiciaire reprend l'histoire de Blanche-Neige et les 7 nains de manière contemporaine et c'est certainement un des pitchs les plus originaux de la saison ! C'est produit par ABC Studios. Chaque avocat sera le pendant moderne d'un des nains. Par exemple, Dormeur sera un fêtard qui ne fait que passer au bureau entre deux siestes !
6. Maggie Hill
Maggie Hill est une femme médecin spécialisée dans la chirurgie cardiaque, souffrant de schizophrénie.
Un mélange de House et de The United States Of Tara ? Pourquoi pas ! Il s'agit de la première création d'un scénariste qui a fait dernièrement ses armes sur Shark, Ian Biederman.
7. Masterwork
Décrite comme "une course contre le temps pour retrouver les artéfacts les plus recherchés du monde", la série ne cache pas son ambition puisqu'elle se veut un mélange globe-trotteur dans la lignée du Da Vinci Code et des aventures de Benjamin Gates.
C'est ambitieux ! On dit même que le tournage aurait lieu aux quatres coins du monde. Ce serait donc aussi coûteux. Mais le gros problème de ce projet n'est-il pas que c'est Paul Sheuring, créateur de Prison Break, qui en est à l'origine !?
Depuis quelques années, la FOX a cette particularité de vivre des rentrées difficiles avant que tout ne s`éclaire au retour d`American Idol, son émission phare aux 3o millions de télespectateurs. Par un processus logique de lead-in, ses séries en profitent pour augmenter leurs audiences et le network finit parmi les plus regardés de la saison, surtout auprès de la cible fétiche des annonceurs : les 18/49 ans ... Le même schéma se reproduira-t-il encore cette année ?
Elles nous quittent ...
Toutes les séries annulées par la FOX cette saison étaient des nouveautés, dont la grande majorité n`ont été diffusées qu`à la mi-saison sans trop y croire. Dans cette catégorie, on peut citer la tentavive judiciaire Canterbury`s Law. Le grand retour de Julianna Margulies à la télévision (depuis son départ d`Urgences) n`aura pas attiré grand monde. Pourtant, la série n`était pas mauvaise. Un genre qui ne sourit plus à la chaîne depuis Ally McBeal ! Justice, la saison passée, avait déjà échoué. New Amsterdam n`a pas séduite non plus. Un immortel qui joue au policier, c`est du déjà vu. Quant à la sitcom The Return of Jezebel James, autant dire qu`elle a été sacrifiée par la chaîne pendant la grève, avec une diffusion le vendredi très inapropriée. C`était la nouvelle création d`Amy Sherman-Palladino, à qui l`on doit Gilmore Girls. Le duo Parker Posey/Lauren Ambrose fonctionnait à merveille, les dialogues étaient bons et les situations drôles. Son destin aurait pu/dû être tout autre. (La critique du pilotICI) Beaucoup moins réussie, Unhitched n`aura pas survécu longtemps non plus.
Diffusées dès la rentrée, K.Ville (ICI) et Back To You (ICI) ont eu énormément de mal à convaincre. La première, un drama policier au beau milieu de la Nouvelle Orléans, avait le mérite d`aborder un sujet sérieux et controversé (le passage de l`ouragan Katrina et ses conséquences). Mais elle était d`un ennui mortel, alors forcément ... La seconde, une sitcom avec des rires pré-enregistrés, marquait le retour de Kelsey Grammer dans un rôle principal (depuis Frasier). Associée à `Til death qui ne marche que quand American Idol la précéde, ses chances de survie étaient maigres. Et puis ce n`est pas l`originalité qui l`étouffait.
Back To You is back to Nowhere !
Elles reviennent ...
Comparée aux autres chaînes, la FOX ne diffuse pas tant de séries que ça sur son antenne (elle a une heure de prime en moins il faut dire). Puis elle a pas mal de jeux (The Moment of Truth, Don`t Forget the Lyrics ...) et de programmes de télé-réalité (Hell`s Kitchen, American Idol ...). Coté séries, on retrouvera bien évidemment Prison Break. Malgré des audiences de plus en plus faibles et des critiques globalement négatives, elle persiste et signe pour une quatrième et espèrons dernière saison. Après un an d`absence à cause de la grève des scénaristes, 24 Heures Chrono fera son grand retour, d`abord sous forme d`un téléfilm événement (diffusion prévue le 23 Novembre) puis avec sa saison normale, la 7ème. Le Dr House cartonne en France, comme aux Etats-Unis. Il sera évidemment de retour avec sa canne et sa bonne humeur légendaire pour une cinquième saison. Bones reviendra aussi, tout comme le carré de séries animées composé de : Les Simpsons, Les Griffin`, American Dad, King of the Hill). La sitcom `Til Death est encore sauvée et passera la troisième. On se demande pourquoi la FOX ne laisse pas sa place à une nouveauté ...
La seule nouvelle série de la saison à être sauvée est Terminator : The Sarah Connor Chronicles. Après un excellent démarrage avec plus de 17 millions de télespectateurs, les audiences ont été divisées par deux, ce qui reste à peu près correcte pour le network. Une montée en puissance en saison 2 n`est pas impossible. (critique du pilotICI)
Les deux frères réussiront-ils à s`échapper de la FOX définitivement ?
Toutes belles et toutes nouvelles ...
Les cases n'étant pas extensibles, la FOX lancera peu de nouveautés à la rentrée. Il y en a cependant une dont on parle beaucoup et quoi de plus normal ? Son créateur étant le très en vogue J.J Abrams (papa de Lost et d'Alias). Fringe est présentée comme un X-Files nouvelle génération et je vous propose de lire ma critique du pilot pre-air pour vous faire une première idée sur la bête (ICI) ! A la mi-saison, ce sera au tour de la nouvelle série de Joss Whedon, Dollhouse, de faire son apparition. Elisa Dushku (Buffy, Tru Calling) y interprétera Echo, une femme-machine à qui l'on peut imprimer une nouvelle personnalité à volonté et qui n'a aucune mémoire de ses aventures. Jusqu'au jour où elle va en avoir et là, tout va se compliquer pour elle et ses copines de la Dollhouse. Personnellement, cette série ne m'attire pas du tout. Il faut dire que je suis assez hermétique à l'univers de Whedon à la base. Mais beaucoup de gens l'attende en tous cas et un succès est tout à fait possible.
Au rayon comédie, une nouvelle sitcom seulement : Do Not Disturb (ICI). Malgré le peu de visages connus hormis Jerry O'Connell, elle possède un certain nombre d'atouts qui pourraient peut-être lui permettre de se trouver un public. Etre associée à 'Til Death risque d'être un handicap malheureusement. La sitcom nous fait découvrir les coulisses d'un grand palace New Yorkais. Les amateurs de séries animées seront quant à eux servis avec deux nouveautés diffusées au printemps : Class Dismissed, où les péripéties de sept professeurs dans un lycée en difficulté, et The Cleveland Show, spin-off des Griffin.
Joss Whedon va jouer à la poupée !
Peut-être un jour à l'antenne ...
Beaucoup de projets pour la FOX et forcément peu d'élus à l'arrivée. Il y en a pourtant un qui est très avancé et qui, sauf grosse surprise, devrait arriver au cours de la saison. Virtuality se passera dans l'espace, pendant la première mission à travers un autre système solaire que le nôtre. Des événements étranges auront lieu dans le vaisseau. Le capitaine sera interprété par Nicolaj Coste-Waldau, vu cette saison dans New Amsterdam. Le pilot devrait durer deux heures.
Le projet de spin-off de Prison Break qui se passerait dans une prison pour femme n'a pas été abandonné. Chacun appréciera cette information comme il le souhaite. The Oaks, par contre, semble être enterrée. Et à la lecture du pitch, on ne peut que le regretter. Il s'agissait d'un drama qui tournait autour de 3 familles vivant dans la même maison mais à 3 époques différentes (1967/1987/2007). Lie to me serait une série policière pas comme les autres où les enquêtes seraient résolues grâce à un expert qui sait si un suspect ment en étudiant les expressions de son visage et ses gestes. Dans un autre genre, Inseparable traiterait d'un psychiatre en proie à une double-personnalité dûe à un traumatisme dans son enfance. Une sorte de Dr Jekyll & Mr Hyde des temps modernes en somme. Enfin, et c'est à mon sens le projet le plus attirant : The Emancipation of Ernesto. On y retrouverait le cultissime Fez de 70's Show, l'acteur Wilmer Valderrama, dans le rôle d'un jeune latino à la recherche de son père biologique dans un Los Angeles crasseux. Et ce serait une dramédie !
Alors ?
La FOX ne prend pas beaucoup de risques cette saison en proposant relativement peu de nouveautés et en misant davantage sur ses quelques séries phares et surtout ses autres programmes de jeux ou de télé-réalité. Fringe bénéficie d'un énorme buzz qu'il va falloir transformer en succès, la situation est à peu près comparable pour Dollhouse. Si ces deux séries fonctionnent, alors la FOX pourrait vivre une très belle saison !