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Des News En Séries, Le Blog
fox
9 mai 2013

Almost Human [Pilot Script]

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ALMOST HUMAN 

Drama // 42 minutes

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Créé par J.H. Wyman (Fringe, Dead Man Down). Réalisé par Brad Anderson (Fringe). Produit par J.J. Abrams. Pour Warner Bros, Television, Bad Robot Productions & FOX. 

Dans un futur proche, la police de Los Angeles emploie des androïdes à la plastique semblable aux humains. John Kennex, un policier qui a perdu sa femme quelques années plus tôt dans des circonstances mystérieuses, fait équipe avec l'un d'eux afin de découvrir la vérité...

Avec Michael Ealy (Sleeper Cell, Common Law, FlashForward), Karl Urban (Star Trek), Minka Kelly (Friday Night Lights, Parenthood), Lili Taylor (Six Feet Under, Hemlock Grove), Michael Irby (The Unit, Line Of Fire), Mackenzie Crook (Pirate des Caraïbes, Skins, Game Of Thrones)...

 

   Tout comme avec l'autre production de J.J. Abrams cette saison (Believe pour NBC), j'ai eu le sentiment que Almost Human n'apportait finalement pas grand chose au paysage audovisuel américain actuel, aussi efficace soit l'entrée en matière. Contrairement à Alias, Lost et Fringe en leurs temps. On est dans la lignée de Revolution en fait, sauf que Revolution partait d'un concept fort. Ici... franchement... un flic qui veut venger l'assassinat de sa femme, laquelle était évidemment enceinte au moment des faits... et qui n'est probablement pas vraiment morte de toute façon mais qui est plutôt victime d'un complot intergalactique... Mouais. On ne compte plus les séries qui ont commencé plus ou moins de cette manière. La seule originalité de Almost Human est de se dérouler en 2048, dans un Los Angeles où les voitures volent et dans un monde où les robots sont partout avec pour mission première de protéger les policiers. Peut-être peut-on considérer cela suffisant pour que la série vaille le détour. Mais visuellement et par bien d'autres aspects, j'ai juste l'impression que l'on se retrouvera dans un des mondes parallèles de Fringe, ni plus ni moins.

   La version du script que j'ai lu est une des premières, avant passage du network donc. C'est intéressant de constater que la chaîne a cherché à féminiser et rajeunir le casting puisque le personnage incarné par Lili Taylor -le boss du héros- était à la base un homme et que celui incarné par Minka Kelly -qui apparaît extrêmement peu puisqu'il lui arrive un pépin très tôt dans l'épisode- devait avoir la quarantaine. Il est d'ailleurs précisé qu'il n'y a aucune étincelle entre elle et John. Leur relation est uniquement professionnelle et éventuellement amicale mais certainement pas amoureuse. Je pense qu'en choisissant cette actrice, ça ne va pas du tout être la même chose. Qui ne tomberait pas dans les bras de Minka Kelly ? A moins qu'elle ne soit réservée à Dorian, le robot ? Car Dorian n'est pas un robot tout à fait normal. Il est même le dernier de sa série, sauvé un extremis par John. Il a une déficience qui le rend encore plus humain que n'importe quel robot -d'où le titre- il a donc des émotions et, ma foi, pourquoi ne tomberait-il pas amoureux ? Mais là j'extrapole. Ce n'est pas suggéré dans le pilote. Le duo John/Dorian fonctionne bien sur le papier, le dernier apportant énormément d'humour, mais il est tellement humain finalement qu'on n'est plus très loin d'un duo de flics classique, dont l'un est très Terre à Terre et l'autre un peu excentrique. Personnellemet, ça me pose quand même problème. Les cas auxuquels ils sont confrontés sont évidemment un peu plus originaux que dans un procédural habituel puisque la technologie ayant évolué, pour la police comme pour les meurtriers, les circonstances des meurtres et les enquêtes qui en découlent sont légèrement atypiques. On peut parler de science-fiction, mais on n'est pour l'instant pas dans des affaires comparables à celles de Fringe. Toute la partie feuilletonnante, amenée à devenir mythologique, ne profite pas d'une mise en place hyper alléchante. Le pilote manque énormément de surprises, de rebondissements forts. De personnages aussi. Ils sont assez peu nombreux. Et John Kennex ne m'inspire pas beaucoup. C'est le veuf torturé avec tous les clichés que cela comporte. Il n'est pas sociable, pas sympathique, il ne vit que pour son boulot et pour sa quête. Evidemment, il déteste les robots, ce qui rend la cohabitation compliquée. Oh non vraiment, tout cela n'est pas hyper excitant. 

   Enrobé dans une réalisation efficace, avec de beaux et coûteux effets-spéciaux et des acteurs convaincants, Almost Human parviendra certainement à faire oublier les faiblesses de son scénario. Mais pour convaincre sur la longueur, il va rapidement fallloir enrichir l'univers de la série. Je crois que si une partie de l'équipe de Fringe n'était pas derrière, elle n'aurait jamais vu le jour. Almost Human a failli être bonne. Almost Good (je serai le premier à la faire cette blague, na !).

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8 mai 2013

Coming Next [Round 9: FOX / Dramas]

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 Les besoins de la FOX en matière de dramas ne sont pas énormes, même si elle a perdu cette année Fringe et très probablement Touch (sans oublier... The Mob Doctor bien sûr).  Ses commandes devraient donc être de l'ordre de trois à quatre séries maximum. Voici les huits pilotes en compétition...

 

Nouveauté 2013 : lorsque le logo LullaRecommande2 apparaît, c'est que je recommande le pilote (en toute humilité).

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Tous les synopsis suivants sont tirés de mon dossier La Saison des Pilotes 2013 sur AlloCiné

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1. DELIRIUM

Ecrit par Karyn Usher (Prison Break, Bones, Touch). Adapté de la trilogie littéraire deLauren Oliver

Dans un présent alternatif où les bombes ont détruit les Etats-Unis, désormais divisés entre des villes protégées par des barrières et des étendues sauvages peuplées par des rebelles, l'Amour est illégal, considéré comme une maladie, et doit être éradiqué grâce à une procédure spéciale. Une jeune fille, Lena Holoway, fait alors l’impensable : elle tombe amoureuse ! Pourtant, dans 95 jours, lorsqu'elle aura 18 ans, ce sera à son tour de se faire opérer...


Avec Emma Roberts (Allie Singer, Scream 4), Daren Kagasoff (Secret Life Of The American Teenager), Billy Campbell (The Killing, Les 4400, Once & Again), Michael Michele (Urgences), Gregg Sulkin (Les sorciers de Waverly Place, Pretty Little Liars),Jeanine Mason (So You Think You Can Dance), Corey Reynolds...

Lire la critique du script

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2. RAKE

 Créé par Peter Duncan. Réalisé par Sam Raimi (Spider-Man, Le monde fantastique d'Oz, Evil Dead). Adapté de la série australienne du même nom.

Avocat pénaliste, Cleaver Greene est téméraire, brillant, drôle, têtu et enclin à l'autodestruction. Sans parler de sa vie professionnelle, où il a une sérieuse tendance à choisir les causes perdues, et à défendre ceux qui sont indéfendables ! Il met son point d'honneur à prendre les conventions à contrepied...

Avec Greg Kinnear (Little Miss Sunshine, Les Kennedy, Vous avez un mess@ge), Miranda Otto (Le Seigneur des Anneaux, Cashmere Mafia), David Harbour (The Newsroom, Pan Am), Tara Summers (Damages, Ringer, Boston Justice), John Ortiz (Luck), Necar Zadegan (24, Emily Owens), Bojana Novakovic...

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3. THE LIST

Créé par Paul Zbyszewski (Lost, Hawaii 5-0). Produit et réalisé par Ruben Fleischer (Bienvenue à Zombieland, Gangster Squad). 

L'US Marshal Dan Soto, dévoré par de multiples troubles obsessionnels qui lui ont coûté son mariage et qui ont failli le faire renvoyer, travaille pour la Protection Fédérale des Témoins. Lorsque plusieurs membres qui n'ont apparemment aucun lien entre eux se font tuer, il est obligé de se rendre à l'évidence : la liste pourtant top-secrète de leurs véritables identités et leurs nouveaux lieux de vie est entre les mains d'une organisation criminelle qu'il faut à tout prix stopper avant que le système ne s'écroule...

Avec Michael Peña (The Shield, La défense Lincoln), Richard T. Jones (Amy, Hawaii 5-0, Terminator; les chroniques de Sarah Connor), Jessica Szohr (Gossip Girl, Piranha 3D), Gary Cole (Desperate Housewives, The Good Wife, A la Maison Blanche), Tamsin Egerton (Camelot), Hilarie Burton (Les Frères Scott, White Collar)...

Lire la critique du script

LullaRecommande2

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4. GANG RELATED 

Créé par Chris Morgan (Fast and Furious 4, 5, 6).

Le membre d'un gang est chargé d'infiltrer la police de San Francisco. Il monte peu à peu en grades, jusqu'à rejoindre les forces spéciales anti-gang. Il est alors partagé entre ses deux "familles"...

Avec Ramon Rodríguez (The Wire, Day Break, Charlie's Angels), Cliff Curtis (Die Hard 4, Missing, Training Day), Terry O'Quinn (Lost, 666 Park Avenue, Le Beau Père), Jay Hernandez (Nashville, Last Resort), RZA (Californication), Sung Kang (Fast & Furious 5 & 6), Inbar Lavi (Underemployed), Shantel VanSanten (Les Frères Scott)...

Lire la critique du script

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5. BOOMERANG

Ecrit par Davey Holmes (Shameless US, Pushing Daisies, In Treatment). Produit parJohn Wells (Urgences, New York 911, Shameless US...). 

Les Hamilton, tueurs de père (et mère) en fils, assassinent des gens "gênants" pour le compte d'une organisation gouvernementale secrète depuis des années. Lorsque Sam, le fils prodigue mais rebelle, retourne à la maison, tout se complique. Sa mère est aux anges, sa jeune soeur dont il a toujours été proche aussi, mais son père et surtout son frère voient d'un mauvais oeil son implication dans le business familial...

Avec Felicity Huffman (Desperate Housewives, Sports Night), Anthony LaPaglia(FBI:Portés Disparus, Empire Records), Michael Stahl-David (Cloverfield, My Generation), Patrick HeusingerStephanie Jacobsen (Melrose Place: Nouvelle Génération), Rosa Salazar (Parenthood), S. Epatha Merkerson (New York Police Judiciaire)...

Lire la critique du script 

LullaRecommande2

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6. WILD BLUE

Créé par Taylor Elmore (Cold Case, Justified). Produit par Graham Yost (Justified, Band of Brothers).

 Le quotidien d'un porte-avion de l'armée américaine et de ses 6000 âmes, des plus petits officiers aux commandants, en passant par les cuisiniers, les infirmières ou les membres du NCIS, alors que la Corée du Nord s'apprête à les attaquer...

Avec Josh Salatin, Will Rothhaar, Alano Miller, Gina Rodriguez, Mykelti Williamson... (casting en cours)

NB : Pour des raisons logistiques, le tournage du pilote a été repoussé à l'été.

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7. SLEEPY HOLLOW

 Créé par Roberto Orci et Alex Kurtzman (Fringe, Hawaii 5-0, Cowboys & envahisseurs). Réalisé par Len Wiseman (Hawaii 5-0, Underworld).

Afin de faire régner la paix au sein d'une communauté menacée par divers phénomènes étranges, Ichabod Crane collabore avec la shérif de Sleepy Hollow...

Avec Tom Mison (Parade's End, Un Jour), Orlando Jones (Magnolia, Evolution, Men In Trees), Nicole Beharie (Shame), Katia Winter (Dexter), John Cho (FlashForward, Star Trek, Go On), Patrick Gorman...

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8. INHUMAN 

Créé par J.H. Wyman (Fringe, Dead Man Down). Réalisé par Brad Anderson (Fringe). Produit par J.J. Abrams. Pour Warner Bros, Television, Bad Robot Productions & FOX. 

Dans un futur proche, la police de Los Angeles emploie des androïdes à la plastique semblable aux humains. Un policier qui a perdu sa femme quelques années plus tôt dans des circonstances mystérieuses fait équipe avec l'un d'eux afin de découvrir la vérité...

Avec Michael Ealy (Sleeper Cell, Common Law, FlashForward), Karl Urban (Star Trek), Minka Kelly (Friday Night Lights, Parenthood), Lili Taylor (Six Feet Under, Hemlock Grove), Michael Irby (The Unit, Line Of Fire), Mackenzie Crook (Pirate des Caraïbes, Skins, Game Of Thrones)...

Critique à venir.

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A vos votes ! Commentaires appréciés.  

 

7 mai 2013

Grilles Imaginaires 2013/2014 [FOX]

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Dans une semaine, la FOX dévoilera à la presse et aux annonceurs sa grille de la saison 2013/2014. Parce que je suis un peu cinglé, je vous dévoile aujourd'hui la mienne. J'ai essayé d'être aussi réaliste que possible. Je vous laisse en juger et je vous invite à vous exprimer en commentaires, m'insulter si vous le souhaitez et imaginer vos propres grilles. Enjoy !

 GrilleFOX

   Avant-Propos : Honnêtement, la grille de la FOX est celle que j'ai pris le moins de plaisir à faire, entre les évidences et le fait qu'aucune combinaison ne soit jamais satisfaisante. Une chose est sûre : pour éviter de se retrouver dans une situation à la The Mob Doctor l'automne dernier, il va falloir commander un peu plus de dramas ! Mais en perdant Fringe et très probablement Touch, ils ne peuvent de tout façon pas faire autrement...

 

  • Vu la commande timide de la FOX quant à DADS (6 épisodes), il me semble évident que c’est pour la tester dans la soirée mythique Animation Domination du dimanche, comme ce fut le cas –avec succès- il y a quelques années avec Malcom. La diffusion n’interviendra pas forcément dès la rentrée, mais American Dad ! répondra de toute façon présente avant ou après. Et puis la mettre en duo avec l'autre création de Seth McFarlane, Family Guy, est d'une logique implacable !

 

  • Le lundi soir, la case de 21h semble prédestinée à Rake, dont la saison devrait tourner aux alentours de 15 épisodes, comme The Following qui reprendra très certainement sa place dès janvier/février. 

 

  • Le mardi soir, le carré comédie est flopesque mais je pense que la chaîne va persévérer au moins une année de plus, en testant des nouveautés aux côtés de Raising Hope et New Girl. J’ai choisi Us And Them pour la première, parce qu’elle est familiale ET « de pote » et romantique, donc elle fait bien le pont entre les deux autres. Et puis Brooklyn 99 est apparemment très bien partie pour être commandée. Elle ne fonctionne peut-être pas forcément avec New Girl vu comme ça, mais c'est sa comédie la plus puissante à l'heure actuelle alors si c'est la nouveauté sur laquelle elle mise le plus, autant lui offrir la meilleure chance possible. En cas d’échec, The Mindy Project pourra toujours revenir, même si je ne vois pas comment elle pourrait faire mieux ni pourquoi elle a été renouvelée (mais je l'aime bien en plus). 

 

  • Le mercredi et le jeudi, X-Factor reprendra sa place de cache-misère et Glee restera là où elle est. Puisqu’elle a été renouvelée pour deux ans, je vois mal la FOX la déplacer au vendredi dès cette année (mais l’année prochaine, par contre…). Elle se finira certainement dans l'indifférence la plus totale...

 

  • Le vendredi, je ne vois pas bien ce que la FOX peut faire. Rien ne marchera de toute manière. Mais puisqu’elle s’est satisfaite des scores de Fringe pendant deux ans, autant proposer InHuman là (après la diffusion du pilote dans une meilleure case ?). Elle peut aussi se contenter de proposer du unscripted, elle a de quoi à faire avec ses Kitchen Nightmares et Hell's Kitchen. Mais alors ça veut dire qu'elle ne peut lancer qu'un nouveau drama sur 8 commandés. Et je tiens beaucoup à Boomerang (et elle, parait-il à Gang Related et Sleepy Hollow...) On peut supposer que InHuman ne marchera pas et qu'une autre nouveauté prendra sa place. Et elle ne marchera pas non plus... A moins de déplacer Glee au vendredi en cours de route ?

 

Si vous avez de meilleures idées, des solutions miraculeuses, n'hésitez pas !

7 mai 2013

Gang Related [Pilot Script]

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GANG RELATED

Drama // 42 minutes

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Créé par Chris Morgan (Fast and Furious 4, 5, 6). Pour 20th Century FOX & Imagine Television. 60 pages.

Le membre d'un gang est chargé d'infiltrer la police de San Francisco. Il monte peu à peu en grades, jusqu'à rejoindre les forces spéciales anti-gang. Il est alors partagé entre ses deux "familles"...

Avec Ramon Rodríguez (The Wire, Day Break, Charlie's Angels), Cliff Curtis (Die Hard 4, Missing, Training Day), Terry O'Quinn (Lost, 666 Park Avenue, Le Beau Père), Jay Hernandez (Nashville, Last Resort), RZA (Californication), Sung Kang (Fast & Furious 5 & 6), Inbar Lavi (Underemployed), Shantel VanSanten (Les Frères Scott)...

 

   Autant le dire de but en blanc : je ne suis pas très client de Gang Related. Si la série voit le jour, je suis à peu près sûr que je ne la regarderais pas. Pas mon style. Ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas bien. On est clairement dans un univers plus proche de Sons Of Anarchy que de... disons Once Upon A Time ! Mais pas besoin d'avoir lu le script pour l'imaginer. En fait, c'est tellement pas mon truc que je suis un peu embarrassé. Je ne sais pas bien par quel bout le prendre, ce projet. Ce que je peux dire déjà, c'est que ça commence fort avec une scène de course-poursuite impliquant un paquet de bagnoles -qui sont décrites à la marque près, mais je n'y connais absolument rien- et un gros camion. Ca se termine en tonneaux. C'est une bonne manière de nous introduire le personnage principal qui est l'un des conducteurs impliqués. Et des scènes de ce type, il y en a plusieurs. Venant de la part d'un mec qui a bossé sur Fast & Furious, ce n'est pas très étonnant en même temps. Le pilote ne manque pas d'action et il est très rythmé. On passe d'une scène à l'autre souvent de manière brutale, et c'est tout à fait dans l'esprit de ce qui se passe. C'est violent, sombre et... un peu compliqué ! Moi qui n'y connais rien en matière de gangs -et qui ne s'y intéresse pas le moins du monde- j'ai quand même réussi à comprendre les tenants et les aboutissants, qui était qui et qui voulait quoi et pourquoi. J'ai même appris des choses, si toutefois la guerre qui nous est relatée est basée sur des faits réels. Soit j'ai fait preuve de génie soudainement, soit c'est suffisamment bien fichu pour que l'histoire soit à la portée de n'importe quel public. Et c'est ce qu'il faut sur un network. C'est d'ailleurs peut-être ce qui fait qu'elle a sa place sur la FOX, alors que l'on aurait pu imaginer une telle histoire plus adéquate à FX.

   J'ai trouvé qu'il y avait un petit côté Dexter chez le personnage principal. Il est obligé de cacher sa véritable activité à ses collègues. Il doit souvent les devancer afin de ne pas se faire découvrir. Il suit un code d'honneur inculqué par son père adoptif, le plus puissant chef de gang du coin. Celui-ci est vivant mais il se comporte comme Harry, à l'encourager sans arrêt à embrasser sa part d'ombre. Il a une cachette dans son appartement réservé à ses armes. Il a un de ses collègues -qui fait penser à Masuka en moins drôle !- qui se méfie de lui et qui commence -déjà- à comprendre certaines choses. Il est très apprécié de tout le monde. Il passe vraiment pour un mec bien alors qu'il est à peu près tout sauf ça. Son patron, incarné par Terry O'Quinn, le porte aux nues et lui imagine un très grand avenir dans la police. Pour le coup, ça fait davantage penser à Debra. Puis il est évidemment très charmant et attire donc un certain nombre de minettes. Je n'ai pas ressenti de sympathie pour lui mais j'ai quand même eu envie de suivre son parcours et de voir jusqu'où il était prêt à aller. Son dilemme est intéressant, mais j'ai peur qu'il ne tienne pas sur la longueur. Ca pourrait vite devenir rébarbatif. Et si l'on doit se coltiner en attendant des enquêtes fermées dans le monde quand même pas très accueillant des gangs... Il y a un peu d'humour pour alléger le script et rendre certains personnages plus agréables, mais c'est timide. Ca se prend grave au sérieux dans Gang Related. C'est marrant parce que ça m'a parfois fait penser à une version super noire du petit soap de ABC Westside/Venice où il est aussi question de gangs (mais pas autant qu'ici). Ce qui m'aurait plu, c'est un entre deux. Que Westside soit un peu plus sombre et Gang Related un peu moins. 

   Que la FOX préfère donner sa chance à Gang Related plutôt qu'à Boomerang -par exemple- me dépasserait un peu. Ce serait un risque mérité si Gang Related était un chef d'oeuvre, mais ce n'est pas le cas. C'est plutôt pas mal fichu sur le papier et ça explore un univers peu exploité jusqu'ici à la télévision, mais ça n'a ni le goût ni l'odeur d'un hit. Et la FOX a besoin d'un hit. Si j'étais méchant, je dirais que cette série, c'est un peu le The Wire du pauvre. 

4 mai 2013

Boomerang [Pilot Script]

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BOOMERANG

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Davey Holmes (Shameless US, Pushing Daisies, In Treatment). Produit par John Wells (Urgences, New York 911, Shameless US...). Pour Warner Bros. Television, John Wells Productions & FOX. 65 pages.

Les Hamilton, tueurs de père (et mère) en fils, assassinent des gens "gênants" pour le compte d'une organisation gouvernementale secrète depuis des années. Lorsque Sam, le fils prodigue mais rebelle, retourne à la maison, tout se complique. Sa mère est aux anges, sa jeune soeur dont il a toujours été proche aussi, mais son père et surtout son frère voient d'un mauvais oeil son implication dans le business familial...

Avec Felicity Huffman (Desperate Housewives, Sports Night), Anthony LaPaglia (FBI:Portés Disparus, Empire Records), Michael Stahl-David (Cloverfield, My Generation), Patrick Heusinger, Stephanie Jacobsen (Melrose Place: Nouvelle Génération), Rosa Salazar (Parenthood), S. Epatha Merkerson (New York Police Judiciaire)...

 

   L'heure est grave. Aux dernières nouvelles, selon Deadline, Boomerang ne fait pas partie des préférences de la FOX à l'appoche des commandes aux upfronts. Et c'est un scandale ! Je n'ai pas encore lu tous les scripts de la chaîne, mais celui-ci, sans être incroyable, est extrêmement prometteur. Il parvient, avec un sujet plutôt sombre, a offrir quelque chose de franchement fun, de prenant -j'ai rarement lu un script aussi vite et avec autant de gourmandise- et d'attachant. Mais je crois avoir mis le doigt sur ce qui pourrait poser problème aux dirigeants de la FOX : c'est un peu en dehors de ce qu'ils ont l'habitude de proposer. 24, Prison Break, Touch, l'horrible The Mob Doctor, The Following et bien d'autres ont toutes un point commun : elles se prennent relativement au sérieux. Elles font passer l'action avant tout. Elles veulent plaire aux mâââles. Bones et évidemment Glee sont beaucoup plus détendues et ménagères/ados friendly. Mais elles sont encore là. Tout comme Rake, une série judiciaire légère, est sûre de faire partie de la nouvelle grille de la chaîne. En gros, Boomerang est de trop et n'a pas de case qui l'attend. Si elle venait bel et bien à ne pas être commandée, j'espère qu'une autre chaîne -câblée je suppose- pourra reprendre le projet -et avec le même casting s'il vous plaît !- comme ce fut le cas il y a quelques années avec Breakout Kings. Tiens, une série qui ne se prenait pas trop au sérieux justement ! Sur ABC ou NBC, elle aurait eu sa place aussi, mais c'est beaucoup moins probable qu'une des deux la sauve...

   Le premier atout de Boomerang, c'est sans conteste son ancrage familial. Des tueurs, on en mange par dizaine constamment et surtout en ce moment. Ceux-là le font pour l'argent et en famille. C'est leur métier et ils prétendent ne savoir faire que ça. Rien que ça, ça nous change. Si leurs cibles sont en général des gens mauvais -un dealer de drogue et un terroriste dans le pilote- ils ne se considérent pas pour autant comme des justiciers à la Dexter. Ils le vivent vraiment comme un gagne-pain. Dans la scène d'ouverture, c'est la matriarche, Margie, qui ouvre le bal. J'imagine parfaitement Felicity Huffman dans le rôle et, très franchement, on dirait qu'il a été écrit pour elle ! Il fait avant tout appel à son talent comique, qui n'est plus à prouver. C'est elle qui possède les meilleures répliques et qui apporte le plus d'excentricité à l'ensemble. Elle est par exemple capable de penser à la préparation de son repas du soir ou à l'organisation de la fête sweet sixteen de sa fille tout en zigouillant un mec. C'est une bonne mère ET une tueuse méticuleuse. Elle est hyper attachante, drôle et la télévision a besoin de Felicity Huffman. Il y a une très bonne intéraction entre Margie et son mari, Bill. Je pense notamment à une scène où ils se disputent gentiment pendant qu'elle fait son aérobic. J'ai bien ri. Les relations entre le père et ses fils sont complexes et ajoutent un peu de profondeur à une série qui en manque peut-être un peu pour le moment. Sam est clairement la star du show après Margie, et la comparaison est rude avec l'autre frère, Carl, qui passe surtout pour un capricieux et un emmerdeur. Les deux acteurs choisis sont évidemment très mignons, un autre atout non-négligeable. D'ailleurs, l'auteur insiste beaucoup sur les vêtements qu'ils portent, comme si c'était crucial dans l'histoire. Alors que non. Et puis il y a la petite dernière du clan, Gemma, qui n'est pas au courant de l'activité du reste de la famille, ce qui entraîne évidemment quelques quiproquos. La femme de Carl est sans grand intérêt pour le moment, mais à mon avis il faut se méfier d'elle...

   Ah oui, parce que je ne vous ai pas dis : Boomerang est bien partie pour ne pas uniquement fonctionner sur un schéma un épisode = une cible. Déjà, il peut y en avoir plusieurs à la fois. Et ensuite, The Company pour laquelle ils travaillent reste très mystérieuse. Il s'y passe des choses pas nettes et, dans ce premier épisode, les Hamilton sont directement impliqués sans le vouloir dans certaines dérives. Il leur faut donc plus que jamais se méfier de leur entourage, de leur voisinage et aussi de leurs interlocuteurs au sein même de l'agence. Ca rajoute évidemment un peu de piment bienvenu. On n'échappera pas à un format rigoureux dans les premiers épisodes de la saison, d'autant que le scénariste instaure ce qui pourrait devenir un rituel avec le visage de la prochaine cible qui sort d'une imprimante à la fin de l'épisode, mais la logique voudrait que les choses évoluent ensuite vers moins de rigidité.

   Boomerang a vraiment un gros potentiel, notamment sur la longueur. Ce n'est pas un high-concept, mais cela ne l'empêche pas d'être originale à sa façon. Elle possède un casting solide, elle peut plaire à tout le monde, elle est divertissante, amusante et absorbante. Après 65 pages, je n'avais qu'une envie : retrouver cette famille chaque semaine ! Et si ce n'est pas le cas des dirigeants de la FOX alors ils n'ont vraiment rien compris... 

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2 mai 2013

The List [Pilot Script]

20443694

THE LIST

Drama // 42 minutes

44030377

Créé par Paul Zbyszewski (Lost, Hawaii 5-0). Produit et réalisé par Ruben Fleischer (Bienvenue à Zombieland, Gangster Squad). Pour 20th Century FOX Television. 62 pages.

L'US Marshal Dan Soto, dévoré par de multiples troubles obsessionnels qui lui ont coûté son mariage et qui ont failli le faire renvoyer, travaille pour la Protection Fédérale des Témoins. Lorsque plusieurs membres qui n'ont apparemment aucun lien entre eux se font tuer, il est obligé de se rendre à l'évidence : la liste pourtant top-secrète de leurs véritables identités et leurs nouveaux lieux de vie est entre les mains d'une organisation criminelle qu'il faut à tout prix stopper avant que le système ne s'écroule...

Avec Michael Peña (The Shield, La défense Lincoln), Richard T. Jones (Amy, Hawaii 5-0, Terminator; les chroniques de Sarah Connor), Jessica Szohr (Gossip Girl, Piranha 3D), Gary Cole (Desperate Housewives, The Good Wife, A la Maison Blanche), Tamsin Egerton (Camelot), Hilarie Burton (Les Frères Scott, White Collar)...

 

   Le relatif succès de The Following ne pouvait pas laisser la FOX indifférente. Il fallait qu'elle développe au moins un projet dans la même veine, qui puisse être compatible avec la série de Kevin Williamson et qui soit capable de séduire un aussi large public. Elle a choisi de faire confiance à The List pour accomplir cette lourde tâche et à la lecture du script, je me dis qu'elle ne s'est pas trompée. En revanche, elle ne peut pas compter sur Kevin Bacon et James Purefoy cette fois. C'est peut-être ce qui la perdra...

   Il n'y a pas tant de similitudes que cela entre le pitch des deux séries mais elles fonctionnent un peu de la même manière, si ce n'est que l'ennemi avance masqué dans The List. Du moins jusque dans les dernières minutes du pilote. On ne sait pas quel est son but précis, mais on peut parler d'une nouvelle forme de terrorisme d'une certaine manière...  Il possède lui aussi quelques disciples, dont un homme d'affaires puissant et une jeune blondinette super bad ass et super sexy nommée Delilah, qui dirige en général les opérations tout en se prélassant sur une plage, une margharita à la main, ou dans une suite luxueuse, peu vêtue. Elle est assez fascinante. Elle m'a fait penser à la tueuse de Believe, d'ailleurs. C'est un rôle exigeant. Pour preuve, l'actrice qui devait l'interpréter au départ -Charity Wakefield (Mockingbird Lane)- a été remerciée en cours de route par Tamsin Egerton. Hilarie Burton, quant à elle -je sais qu'il y a des fans dans la salle- écope d'un rôle moins intéressant a priori : celui de l'ex-femme du héros. On la voit peu mais elle fait l'objet d'un cliffhanger qui devrait lui permettre de prendre de l'ampleur par la suite. Et pour terminer sur les rôles féminins, je ne sais pas ce qui a pris à la production d'aller chercher Jessica Szohr pour incarner l'un des deux agents du FBI ! Elle est trop jeune et trop... mauvaise pour être crédible ! Je ne peux pas croire qu'ils n'aient pas réussi à trouver mieux. Je suis à peu près sûr que si la série n'est pas retenue, ce sera en partie à cause du manque de charisme de son casting. A part Gary Cole qui sera sûrement très bon, comme toujours...

    Venons-en au héros, appelé Dan Shaker dans le script mais transformé en Dan Soto lorsque qu'un acteur latino a été casté pour l'incarner. Ce qui est d'ailleurs une belle initiative si ce n'est que, du coup, la FOX mettrait d'office en concurrence The List et Gang Related, un autre pilote dont la star est hispanique ! Quand on y réfléchit, ça en dit long sur la représentation actuelle des minorités sur les networks : il y a encore beaucoup de boulot ! Mais passons. Je dois dire que je me suis attaché à ce US Marshal. Ses obsessions le rendent fragile et permettent à la fois d'expliquer son côté borderline mais aussi la force et l'obstination dont il fait preuve pour protéger ses "témoins", qui ne sont par ailleurs pas que des oies blanches contrairement à ce que l'on pourrait imaginer. Alors en gros, ses obsessions, c'est de se passer en boucle la même chanson dans sa voiture pendant des heures et des heures -ce qui fait que ce pilote est très musical et varié dans la sélection des morceaux- ou de repeindre les murs de son appartemment tous les mois ou encore de boire des litres de boissons énergisantes tous les jours (le sol de sa voiture est jonché de canettes vides). Un autre genre d'alcoolisme. Il porte même par superstition -parce qu'il y a ça aussi- le même t-shirt chaque jour. Bref, il est pas net et c'est à la fois touchant, amusant et inquiétant. Je ne connais pas du tout Michael Peña, son interprète, mais il ne m'inspire malheureusement pas beaucoup. Il faudrait que je m'enlève Kevin Bacon de la tête peut-être... Ce premier épisode est truffé de scènes d'action qui devraient être à couper le souffle si le réalisateur se débrouille bien, dont une dans le noir particulièrement saisissante sur le papier. C'est violent, parfois même très violent. On se dirige clairement vers une série feuilletonnante, comme peut l'être The Following. Elle manque de subtilité pour que l'on puisse la considérer comme une série digne du câble, mais elle a toutes les cartes en main pour devenir hautement divertissante.

   The List est dans la plus pure tradition de la FOX, à ranger du côté de 24, Prison Break ou The Following, ce genre de dramas feuilletonnants bien burnés que l'on ne retrouve pas vraiment sur les autres chaînes. Si elle avait été encore plus couillue, elle aurait presque eu sa place sur FX. Je ne me lamenterais pas si la série n'est pas commandée, mais je trouverais dommage de ne pas lui laisser une chance de faire ses preuves. 

21 avril 2013

Coming Next [Round 5: FOX / Comédies]

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 La FOX a toujours été timide en matière de comédies, mais elle a souhaité passer à la vitesse supérieure ces deux dernières années. Hormis New Girl, qui parvient toujours à s'en sortir, surtout sur les 18/49 ans, l'essai est loin d'être concluant : Raising Hope et The Mindy Project sont loin d'être des succès (malgré leur qualité), et I Hate My Teenage Daughter, Running Wilde et Ben & Kate sont déjà tombées dans l'oubli. Quant à The Goodwin Games, la chaîne n'a pas souhaité lui laisser sa chance pour des raisons tout à fait obscures... Les places sont peu nombreuses pour la saison prochaine, mais les commandes aussi. A priori, seulement deux des projets suivants seront commandés, en plus de DADS qui l'est déjà pour six épisodes.

 

Nouveauté 2013 : lorsque le logo LullaRecommande2 apparaît, c'est que je recommande le pilote (en toute humilité).

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Tous les synopsis suivants sont tirés de mon dossier La Saison des Pilotes 2013 sur AlloCiné

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1. US AND THEM 

Créé par David Rosen (I Just Want My Pants Back). Adaptaté de la série anglaise Gavin & Stacey.

L'histoire amoureuse longue distance entre un homme et une femme, qui débute sur un site de rencontre jusqu'à ce qu'ils osent enfin se voir "pour de vrai". C'est alors que les complications commencent car leurs entourages familiaux et amicaux sont très spéciaux et différents...

Avec Jason Ritter (Le Monde de Joan, Parenthood, The Event), Alexis Bledel (Gilmore Girls), Kurt Fuller (Psych, Better With You), Jane Kaczmarek (Malcolm, Raising The Bar), Kerri Kenney (Reno 911!), Dustin Ybarra...

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2. DADS

Créé par Wellesley Wild (Les Griffin) et Alec Sulkin (Ted). Produit par Seth MacFarlane (Les Griffin, The Cleveland Show, Ted). Six épisodes commandés.

Deux trentenaires voient leurs vies basculer dans l'absurdité quand leurs pères décident d'emménager avec eux.

Avec Giovanni Ribisi (Friends, Earl, Ted), Seth Green (Buffy, Les Griffin), Martin Mull (American Dad!), Peter Riegert (Damages, The Good Wife), Brenda Song (La vie de palace de Zach & Cody), Vanessa LacheyTonita Castro (Go On)...

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3. ENLISTED

Créé par Kevin Biegel (Cougar Town).

 Les relations de trois frères très différents qui travaillent ensemble sur une petite base de l'armée en Floride...

Avec Geoff Stults (7 à la maison, October Road, The Finder), Parker Young (Suburgatory), Chris Lowell (Veronica Mars, Private Practice), Keith David (The Bible, Platoon), Angelique Cabral...

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4. I SUCK AT GIRLS

 Créé par Bill Lawrence (Scrubs, Cougar Town) & Justin Halpern (Shit My Dad Says). 

C'est l'histoire d'un garçon qui devient un homme et d'un homme qui devient un père, à une époque où les règles pour devenir adulte n'étaient pas trouvables sur Google...

Avec Christopher Meloni (Oz, New York Unité Spéciale, True Blood), Connor Buckley (Deception), Alex Kapp Horner (Old Christine), Claudia Lee (Hart Of Dixie)...

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5. TO MY FUTURE ASSISTANT

Créé par Ellen Kreamer (Old Christine) et Sherry Bilsing (Friends, I Hate My Teenage Daughter).

Les assistants d'une firme d'avocats prestigieuse de New York apprennent à se serrer les coudes et former une petite famille face aux horribles patrons qui testent un peu plus chaque jour leur seuil de tolérance aux humiliations...

Avec Catherine O'Hara (Maman, j'ai raté l'avion), Brittany Snow (American Dreams, Harry's Law), Stephen Root (Pushing Daisies, Justified, Boardwalk Empire), Joe Egender (Alcatraz, Hunger), Tone Bell (Whitney), Melissa Tang, Jillian Bell (Workaholics)...

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6. BROOKLYN 99

Créé par Dan Goor (Parks And Recreation) et Michael Schur (Parks And Recreation, The Office).

Le quotidien d'un groupe de détectives au sein d'un district à la périphérie de New York...

Avec Andy Samberg (Cuckoo, Saturday Night Live), Terry Crews (Tout le monde déteste Chris, The Newsroom), Andre Braugher (Homicide, Men Of A Certain Age, Last Resort), Melissa Fumero (Gossip Girl, One Life To Live) Stephanie Beatriz, Joe Lo Truglio (Reno 911!)...

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7. THE GABRIELS

Créé par Andrew Gurland (Le Dernier exorcisme) & Justin Hurwitz.

Une famille déjantée essaye tant bien que mal d'agir normalement afin de se faire accepter dans la petite ville où ils vivent.

Avec Rob Riggle (Very Bad Trip, La Nouvelle de Gary), Tim Meadows (Glory Daze), Angela Kinsey (The Office), River Alexander, Brooke Sorenson...

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8. TWO WRONGS

 Créé par Michelle Morgan.

Un couple doit faire face chaque jour aux moqueries de leurs amis qui pensent qu'ils ne sont pas du tout faits pour être ensemble...

Avec Kelli Garner (Pan Am), Jake Hoffman (Hook, Rain Man), Mimi Kennedy (Dharma & Greg, Minuit à Paris), Nicolas Wright (Accidentally On Purpose), Ezequiel Stremiz...

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A vos votes ! Commentaires appréciés.

 

16 mars 2013

Delirium [Pilot Script]

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DELIRIUM

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Karyn Usher (Prison Break, Bones, Touch). Adapté de la trilogie littéraire de Lauren Oliver. Pour Chernin Entertainment, & 20th Century FOX Television. 60 pages.

Dans un présent alternatif où les bombes ont détruit les Etats-Unis, désormais divisés entre des villes protégées par des barrières et des étendues sauvages peuplées par des rebelles, l'Amour est illégal, considéré comme une maladie, et doit être éradiqué grâce à une procédure spéciale. Une jeune fille, Lena Holoway, fait alors l’impensable : elle tombe amoureuse ! Pourtant, dans 95 jours, lorsqu'elle aura 18 ans, ce sera à son tour de se faire opérer...


Avec Emma Roberts (Allie Singer, Scream 4), Daren Kagasoff (Secret Life Of The American Teenager), Billy Campbell (The Killing, Les 4400, Once & Again), Michael Michele (Urgences), Gregg Sulkin (Les sorciers de Waverly Place, Pretty Little Liars), Jeanine Mason (So You Think You Can Dance), Corey Reynolds...

 

   La scénariste Karyn Usher aura-t-elle plus de chance avec Delirium qu'avec son précédent pilote, Rogue, déjà pour la FOX la saison dernière, avec Julian McMahon, Angela Bassett et Ricky Shroder ? Je lui souhaite, mais ce nouveau projet, certes beaucoup plus original, me questionne beaucoup. D'abord, pourquoi ne pas avoir adapté cette trilogie pour le cinéma plutôt que pour la télévision ? J'ai eu le sentiment, tout au long de la lecture de ce script, qu'il n'y avait pas là matière à faire trois, quatre, cinq saisons. Deux tout au plus. Et encore, si elles ne comptent que 13 épisodes chacune. Et ça m'embête toujours un peu ces concepts ambitieux qui ne peuvent pas tenir sur la longueur. L'idéal aurait sûrement été trois ou quatre films de deux heures, à la Hunger Games puisque l'on s'inscrit dans cette tendance de la dystopie. Je n'ai pas lu l'oeuvre originale, j'ignore donc où l'on veut nous amener précisément, mais j'ai envie de me plonger dedans maintenant, preuve que ce premier épisode n'est pas vain. Il intrigue, à défaut de passionner. Il pose efficacement les bases de cet autre présent, ce monde sans amour véritable, mais il nous laisse en même temps peu de doute sur l'issue : la morale de l'histoire sera bien évidemment que l'amour est plus fort que la loi, plus fort que tout, et que sans amour, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Et c'est vrai. Mais n'en sommes-nous déjà pas tous persuadés ? 

   L'autre gros point d'interrogation qui me tracasse : à qui s'adresse Delirium au juste ? A un jeune public, c'est certain. Mais jeune à quel point ? Jeune comme celui de Glee ? Jeune comme celui de Pretty Little Liars ? J'ai eu parfois le sentiment que la CW aurait été un endroit bien plus adapté pour accueillir un tel projet. La question du budget se serait évidemment posée. De toute façon, c'est la FOX qui en a acheté les droits d'adaptation donc elle l'a logiquement proposé à sa chaîne premium. On en revient toujours à la même chose : cela aurait dû être une série de films, pas une série tout court. Les  personnages principaux ont moins de 20 ans, ils ont tout ce qu'il faut pour devenir attachants. L'héroïne est exemplaire; le premier rôle masculin est mystérieux -mais juste comme il faut- et ténébreux évidemment; la meilleure amie est... exemplaire elle-aussi, mais sans doute un peu rabat-joie; et le deuxième rôle masculin principal est étrange, inquiétant, on se demande même s'il n'est pas un peu pervers. Du côté des adultes, on a la gentille tante, qui va à mon avis trépasser par la suite; et deux figures importantes du Gouvernement qui apportent un peu plus de sérieux et de crédibilité à l'histoire, un sentiment de paranoïa aussi et pourquoi pas les premières pierres d'une conspiration politique. 

    Delirium possède de nombreux atouts qui jouent en sa faveur. En surface, elle est originale, ambitieuse et intrigante. Mais quand on gratte un peu, on se rend compte qu'elle est surtout l'histoire d'une histoire d'amour, et le récit d'une fuite, qui devrait se transformer en cavale. Aussi feuilletonnante soit-elle, pendant combien de temps peut-elle nous tenir en haleine ? Quelques heures tout au plus, je le crains. Et je ne demande qu'à ce que l'on me prouve le contraire...

3 mars 2013

Hostages [Pilot Script]

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HOSTAGES

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Jeffrey Nachmanoff (Le jour d'après). Produit par Jerry Bruckheimer (Les Experts). Adapté de la série isaëlienne Bnei Aruba. Pour Warner Bros. Television & CBS. 58 pages.

Ellen Sanders, une chirurgienne brillante qui exerce dans un hôpital de Washington D.C., est chargée d'opérer le Président des Etats-Unis. Mais ce qui aurait dû être un honneur se transforme en un enfer : elle se retrouve au coeur d'une conspiration politique.  Son mari et ses trois enfants sont pris en otage et leurs ravisseurs lui promettent de les exécuter si elle ne suit pas leurs instructions. Commence alors une course contre la montre pour les sauver...

Avec Toni Collette (Muriel, United States Of Tara), Dylan McDermott (The Practice, American Horror Story), Tate Donovan (Newport Beach, Damages), Billy Brown (Dexter, The Following), Rhys Coiro (Entourage), Quinn Shephard, James Naughton (Gossip Girl)...

 

   Mais que se passe-t-il chez CBS ? Se seraient-ils enfin achetés des couilles ? Ont-ils compris qu'ils ne pourraient pas décliner indéfiniment leurs franchises ? Euh... Ils préparent quand même un spin-off de NCIS: Los Angeles et un reboot du Flic de Beverly Hills, ne l'oublions pas. Mais à côté de ça, ils ont Hostages. Un projet qui aurait pu être développé pour NBC ou ABC, mais qui aurait certainement eu sa place sur la FOX plus que sur n'importe quelle autre chaîne. Je ne voudrais pas me lancer dans des comparaisons qui n'auraient pas grand sens, mais il y a un peu de 24, de Prison Break, de The Following et de... pardon de le dire... The Mob Doctor dans cette histoire ! J'ajouterai même de Vanished, mais qui s'en souvient encore ? On est typiquement dans la série high-concept au pilote hyper rythmé et accrocheur, qui prend le risque de s'effrondrer au bout de quelques épisodes. Il est effectivement difficile d'imaginer une saison complète en partant de ce point de départ. Je ne parle même pas de plusieurs saisons. J'espère que CBS aura la bonne idée de suivre le modèle de The Following : une saison plus courte que la normale -même en cas de succès- et une diffusion en continu. D'ailleurs, je suis prêt à parier que si le show est selectionné, il faudra attendre la mi-saison pour le voir ! La seule case qui me semble convenir à l'heure actuelle, c'est celle du jeudi 22h après Person Of Interest. Mais on n'en est pas là. Ce qu'il faut retenir avant tout, c'est que c'est une série hyper feuilletonnante, sans cas du jour, très éloignée de tout ce dont la chaîne nous a habitué depuis des années. 

    La chose qui m'inquiète le plus, c'est d'être déçu par la prestation de Toni Collette. Je l'adore, je la placerai même volontiers dans le Top 10 de mes actrices préférées. Mais la voir jouer une mère de famille moderne et surtout classique après avoir incarné la troublante Tara aux milles et une personnalités, c'est presque comme un retour en arrière. Mais je comprends en même temps ce qui l'a séduite dans Hostages. Cela reste un rôle fort de femme. Ellen a toujours été accaparée par son boulot, au point de délaisser son mari et ses enfants, et la situation extrême dans laquelle elle est tout à coup plongée la force à réaliser à quel point elle s'est éloignée de sa famille, à quel point son absence a laissé des traces chez chacun de ses membres et, bien sûr, à quel point elle les aime. Jusqu'où est-elle prête à aller pour les sauver ? C'est la question que pose ce pilote et on imagine bien qu'elle ne reculera devant rien, ne serait-ce que pour réparer ses erreurs passées. Tout ça est donc très banal au fond dans la fiction, mais l'actrice a toutes les capacités requises pour élever son personnage dans des sphères émotionnelles qui ne pourront que nous toucher et apporter à ce show essentiellement tourné vers le suspense et l'action une dimension plus universelle. Le reste de la famille tombe dans un schéma relativement classique : la fille un peu paumée, qui se demande si elle ne serait pas enceinte; le fils rebelle, dealer d'herbes; le mari émasculé, qui en veut terriblement à sa femme mais qui l'aime toujours... Et puis il y a les preneurs d'otage, dont l'identité est gardée secrète un petit moment pour certains d'entre eux en tout cas. Ils ont l'air de fonctionner un peu de la même manière que les disciples du tueur en série de The Following. Ils exécutent les ordres, convaincus du bien-fondé de l'entreprise. C'est assez fascinant. On sent qu'il y a des choses à dire sur chacun d'entre eux. Qu'est-ce qui les a amenés là ? Beaucoup de mystère donc, d'autant qu'une fois le pilote fini, on ne sait toujours pas dans quel but ils font tout ça et pour qui. Les opposants politiques du Président ? Cela paraîtrait presque trop évident et trop simple... Les caméras de surveillance partout -à la maison, à l'hôpital, à l'école, dans les rues du quartier- m'ont fait penser à Homeland. Il y a là aussi un sens aïgu de la paranoïa, mais les ressemblances avec la série de Showtime s'arrêtent là. On sent quand même une appétence de plus en plus flagrante des chaînes pour ce type de projets et c'est tant mieux ! Un peu d'ambition ne fait vraiment pas de mal.

   Hostages possède un script solide et efficace et une distribution alléchante. En gros, il ne lui manque plus qu'un feu vert de la part de CBS pour atterrir sur nos écrans, comme elle le mérite. 

28 janvier 2013

Glee [4x 11]

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Sadie Hawkins // 6 790 000 tlsp.

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   "I Don't Know How To Love Him". En repoussant une fois de plus les limites du ridicule, Glee nous a bizarrement offert un de ses meilleurs épisodes depuis longtemps, énergique et enthousiasmant, comme à la grande époque de la saison 1. En évitant un maximum de l'intellectualiser -et c'est ce que nous devrions faire à chaque fois, même si c'est dur- on prend un pied formidable à suivre toutes ces mini-intrigues qui fourmillent dans tous les sens. Partir sur l'idée d'un bal Sadie Hawkins, où les filles invitent les garçons et non pas l'inverse, c'était s'assurer de créer des moments forts. Sauf qu'actuellement, à Lima, hormis le triangle amoureux naze Jake/Marley/Kitty, devenu rectangle avec l'ajout de Ryder, il n'y a pas de grande histoire d'amour. Les auteurs ont donc dû en créer de toutes pièces et ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Cela donne des associations pour le moins étranges. La pire, mais en même temps la plus fun à suivre et la plus touchante aussi, était ce Tina/Blaine sorti de nulle part. Je me plains régulièrement de l'exposition nullissime accordée à Tina, mais je dois dire qu'à chaque fois qu'elle se retrouve sur le devant le scène, ce n'est pas très concluant. Cette fois, elle s'humilie devant tout le Glee Club en faisant une grande déclaration en chanson à Blaine, qui débouche sur une invitation puis un grand "Non". Ouch. Mais j'ai bien ri. C'était vraiment drôle. Là où c'est totalement stupide en fin de compte, c'est que l'homosexualité de Blaine n'est un secret pour personne. Certes, ce n'est pas toujours évident de savoir si quelqu'un est gay ou non... mais elle était censé le savoir, elle ! Pourtant, à aucun moment Tina ne semble s'en soucier. Et lorsque le jeune homme lui explique ce qu'il en est, elle a l'air surprise ! Mais elle a vécu sur une autre planète depuis deux ans ou quoi ? En plus, on veut nous faire croire qu'elle est devenue sa meilleure amie. Ah ? Ils ont dû avoir deux scènes ensemble dans toute la série... Contrairement aux apparences, j'ai adoré cette partie ! 

   "Tell Him". Là où ça se complique grave, c'est que Blaine se découvre une attirance pour... Sam ! Ses incroyables lèvres fonctionnent apparemment comme un aimant. Quinn, Mercedes, Brittany... Elles ont toutes craqué. Moi pas bien comprendre.  Le crush de Blaine aurait pu être tout à fait ridicule, mais j'y ai finalement complétement adhéré. Une question d'humeur, sûrement... C'était mis en scène avec beaucoup d'humour en tout cas, de décalage, donc ça passait très bien. Cette histoire n'est sans doute pas terminée et j'ai hâte d'en connaître la suite, même si je la vois mal engendrer quelque chose de concret. Sam et Blaine sont très occupés par la théorie du complot en parallèle, visant à faire tomber les Warblers qui auraient triché aux sectionals en se dopant. Donc non, les scénaristes ne sont pas capables de sortir la série de son moule habituel et le Glee Club finira sans doute sa saison aux Nationals. Admettons. Sam m'a bien fait marrer et a prouvé qu'il n'était bête que selon les humeurs des auteurs et les besoins du scénario. Pendant ce temps-là, Marley devait choisir entre ses deux prétendants, Jake et Ryder. Et elle a fait le bon choix selon moi. Ils m'ennuient un peu tous les deux, mais ils sont mignons. Et j'aime bien Marley... jusqu'à ce qu'elle m'agace ! Je ne sais pas si l'on peut encore parler de triangle, de rectangle ou de pentagone amoureux, mais ça bouge aussi du côté de Kitty, qui se laisse plus ou moins séduire par Puck, lequel s'invente d'ailleurs scénariste et reçoit des compliments -qui ont l'air sincères !- de la jeune cheerleader. Le duo fonctionne super bien grâce aux répliques bien senties du style : "I have every flavor of Cheerio you could imagine : original, honey nut..." ou "I know how to spell : Leave my brother a-l-o-n !" et d'autres dont je ne me souviens plus mais qui m'ont éclaté. Il ne manquerait plus que Kitty tombe enceinte de lui, et ce serait du Quinn/Puck all over again !

   "I Only Have Eyes For You". Du côté de New York, on ne peut pas dire que ce soit l'éclat' totale pour Rachel, qui est franchement super conne quand elle s'y met. D'engueuler Brody parce qu'il a 45 minutes de retard -et apparemment pas de portable pour la prévenir... ce qui peut arriver certes !- ne m'a pas choqué outre mesure. En revanche, qu'elle finisse par lui proposer de venir habiter avec elle -et Kurt bien sûr, qui n'a pas son mot à dire visiblement- c'est juste une de ses décisions les plus stupides ever ! On a bien compris qu'elle voulait se lâcher, être spontanée, mais seriously? On s'amusait davantage avec Kurt, qui a fait la découverte de la chorale underground de NYADA, équivalente au Glee Club, nommée The Adam's Apples. Déjà, ça c'est drôle. Et leur prestation sur "Baby Got Back", que j'ai découverte à cette occasion, était très entraînante. D'ailleurs, les blagues "de cul" fusaient dans cet épisode ! Hormis cette chanson, on a eu droit au jeu de mot avec "Uranus", au matage intensif de Tina du cul de Blaine... Je crois que Ryan Murphy n'engage que des pervers et des frustrés en fait. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais Kurt donc. Eh bien j'ai trouvé son crush à lui très mignon aussi, et plus réaliste que celui de Blaine forcément. Difficile de savoir ce que vaut cet Adam à ce stade, mais ça commence bien. Bref, tout ça donnait très envie d'avoir son crush à soi aussi... à moins d'en avoir déjà un ! Et la playlist était assez géniale. J'ai bien aimé la chanson de Tina; j'ai a-do-ré le Tell Him, parce que Marley y était superbe et que ça m'a rappelé Ally McBeal dont c'était l'un des titres phares; le No Scrubs par les mecs était très réussi, LA bonne surprise; et le Locked Out Of Heaven des filles était top aussi, d'autant que je fais une fixette sur ce titre depuis qu'il est sorti. "Can I just stay heeeeeeeeeeere... Spend the rest of my days he-he-here (...)".

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// Bilan // "Would you like to go to the dance with me?" Oui, Glee ! Oui !

21 janvier 2013

The Following [Pilot]

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Pilote // Diffusion le 21 janvier

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What About ?

 Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...

Who's Who ?

 Créé par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream). Réalisé par Marcos Siega (Dexter, Vampire Diaries). Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Annie ParisseNico Tortorella, Valorie CurryAdan Canto. Et la participation de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).

What's More ?

 Dans le premier pilote, ce n'était pas Annie Parisse mais Jeananne Goosen qui incarnait le rôle de Jennifer Mason. Le personnage a été réécrit et elle ne correspondait plus aux attentes.

Le titre de la série a briévement été Mastermind, avant que FOX ne change de fusil d'épaule.

So What ?

    Dès cet été, je vous avais prévenu que The Following était certainement LA série à suivre cette saison sur les networks. Mais je ne jugeais alors que sur la lecture du script du pilote (Voir la review) et sur l'amour inconditionnel que je porte à l'oeuvre de Kevin Williamson, le créateur. Après avoir vu ce fameux épisode introductif, je suis presque aussi emballé ! Presque ? Oui, parce que les quelques défauts que j'avais relevés et qui passaient sur le papier sont plus flagrants à l'écran : il y a des facilités dans le déroulement de certains passages, le héros est attachant mais pas très original dans le genre du flic meurtri, à vif et alcoolique -on frôle quand même le personnage typique à la Olivier Marchal- et, surtout, la violence décrite dans le scénario était bien plus directe que celle qui est montrée, en tout cas dans la version finale du pilote car je soupçonne fortement FOX d'avoir édulcoré ce qui avait déjà été tourné. Cela se joue certainement à quelques secondes retirées afin de choquer un peu moins, surtout après les fusillades qui secoué le pays depuis. Mais c'est décevant, car cela créé un léger décalage entre le propos de la série, profondément glauque, et les images qui nous sont montrées. Si The Following était une série du câble, elle pourrait frapper plus fort visuellement. La ligne que Williamson a essayé de franchir est finalement plus loin que prévue... Je suis également un tout petit peu déçu par la prestation de Kevin Bacon. Il est très juste, ce n'est pas le problème. Il lui manque juste pour l'instant le petit truc qui fait que l'on se dit "Wouah ! Quand même !". A l'inverse, James Purefoy est plus convaincant que je ne l'avais imaginé, sans doute parce que je ne l'ai vu que dans ses moins bons rôles jusqu'ici (celui qu'il a tenu dans Revenge par exemple). Il nous promet de grands moments de télévision... Mais à part ça, les rebondissements sont toujours aussi surprenants et efficaces. Les références à Edgar Allan Poe font plaisir. Le personnage féminin principal me plait bien parce qu'il est d'emblée très froid et très désagréable, anitpathique même et je suis persuadé que ça ne va pas durer. Elle me fait un peu penser à Debra dans Dexter d'ailleurs. Et puis l'actrice est très laide. Elle est raccord avec l'ambiance. Le cliffhanger donne toujours autant envie de revenir, malgré mes craintes pour la suite quant au dosage entre intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes. L'esprit 90s me plait toujours autant, me rappelant les meilleures heures des thrillers de l'époque. Ce qui me permet d'en venir à la même conclusion qu'il y a quelques mois : "Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?"

What Chance ?

 Avec toute la promotion que FOX a faite pour la série, sur son antenne et celles de ses consoeurs comme FX, il serait très décevant que le pilote ne réunisse pas au moins 10 millions de téléspectateurs, comme Alcatraz l'an dernier d'ailleurs. Mais le vrai test sera la deuxième semaine. Et là... tout est possible. L'efficacité du premier épisode devrait beaucoup l'aider.

How ?



28 décembre 2012

Fringe [5x 09 & 5x 10]

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Black Blotter // Anomaly XB-6783746

3 120 000 tlsp. // 3 020 000 tlsp.

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   Au risque de me répéter inlassablement, comme le fait d'ailleurs la série trop souvent, cette dernière saison de Fringe n'est pas satisfaisante du point de vue de l'action, mais elle l'est totalement du point de vue l'émotion. Ces deux nouveaux épisodes, qui nous rapprochent de l'assaut final, ne dérogent pas à la règle et nous offrent peu d'avancées au niveau du plan de Walter, mais encore des moments poignants. Je ressors désormais de mes visionnages de Fringe triste. Il y a quelque chose de profondément désespéré en elle qui est communicatif. C'est une ambiance, des couleurs froides, des regards désabusés... une grande mélancolie s'en dégage. En la matière, la scène de l'épisode Black Blotter au cours de laquelle Walter se repasse le film de son bad self était superbe, parfaitement réalisée et habitée par un John Noble au sommet de son art. Le retour du petit Observer de la saison 1 m'a aussi beaucoup touché, car j'ai toujours gardé un souvenir ému de ce personnage et de cet épisode, Inner Child. Je ne m'attendais pas à ce que l'enfant, nommé Michael désormais, prenne une place prépondérante dans les derniers instants de la série, mais l'idée me plait. Je regrette simplement de ne plus retrouver la même intensité dans l'émotion qu'il me procure. Je le trouve un peu trop... vide aujourd'hui. Peut-être parce que les scénaristes se sont reposés sur leurs acquis le concernant. Par exemple, son départ en laissant ses "parents" derrière lui n'était pas émouvant car on manquait d'informations sur leur relation. Qu'a-t-il changé dans leur vie ? Cela aurait mérité un focus plus important.

   Mais il fallait garder du temps pour rendre cet épisode spécial, puisqu'il s'agissait de la bizarrerie délirante annuelle des auteurs. A nouveau, Walter était en proie à des hallucinations après avoir ingéré une substance dont lui seul connait l'existence, et il voyait une fée partout, ainsi que son ancienne assistante, Carla. C'était amusant, mais pas si différent des précédentes tentatives de ce type. Certains passages étaient un peu trop forcés à mon goût, pour le simple plaisir de faire dans l'absurde. On notera quand même qu'à idées visuelles équivalentes, Fringe se débrouille à peu près 10 000 fois mieux que Once Upon A Time... autre série tournée à Vancouver, avec un budget sans doute équivalent aujourd'hui. Enfin je dis ça... Peu importe. Sinon, on va sans doute me dire que je délire, mais j'ai vu dans cet épisode plusieurs hommages à Lost. La petite randonnée dans les bois avaient des airs de la série culte. Il était question d'une île, que Walter voyait magique. Mais on avait aussi une transmission radio, en boucle depuis des années... Bref, encore un épisode très sympathique, très touchant, mais qui fait du surplace.

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   L'épisode suivant, le dernier avant le triptique final, ne parvient pas à faire monter la pression comme il le faudrait. Il n'est pas banal, certes, mais il perd trop de temps à nous montrer Windmark, cet Observer qui devrait logiquement nous effrayer, mais qui nous laisse curieusement de marbre. C'est tout le problème de ces ennemis de toute façon : ils ne sont que sur un seul registre, qui n'en est lui-même pas vraiment un. Ils sont ennuyeux et ils ne font pas peur. Si le problème de cette saison ne devait se résumer qu'à une seule chose, ce serait à ça, bien avant un certain manque d'ambition et une utilisation des personnages hasardeuse. Encore une fois, Olivia et Peter ne servent que d'accessoires scénaristiques. Je ne parle même pas d'Astrid, dont le rôle ne se résume plus qu'à se faire désigner par Walter par un autre prénom que le sien. Un gimmick qui n'est plus vraiment drôle 5 ans plus tard, et qui n'honore pas franchement le personnage. Il n'y a que Walter finalement qui parvient, dans tous les épisodes, à être utile, brillant, inquiétant parfois... On sent que les auteurs aiment par dessus tout écrire pour lui, John Noble les inspire énormément. Et nous, on l'aime tellement ! De toute façon, cet épisode était celui de Michael, même s'il n'a encore pas fait preuve d'une grande vivacité, et surtout de Nina ! Lors de sa précédente apparition un peu plus tôt dans la saison, je pensais qu'on lui faisait nos adieux. C'est finalement dans cet épisode qu'ils ont lieu et d'une façon bien plus satisfaisante. Dire que j'ai été bouleversé ne serait pas assez fort. Nina n'a jamais été un personnage central, et j'ai souvent regretté qu'elle soit si peu utilisée, mais, au moins, cela lui a permis de toujours garder la même aura. Sa mort était à la hauteur du personnage : classe. Tout son speech face à Windmark, comparant les Observers à de vulgaires animaux, était grandiose. Blair Brown a parfaitement retranscris ce mélange complexe et paradoxal de résignation et de détermination chez Nina, prête à donner sa vie pour aider la Division Fringe et, peut-être, sauver le monde. Sa connexion avec Michael était aussi un moment très fort. C'est d'ailleurs avec elle, et seulement avec elle, qu'il a fait preuve d'humanité. Ma foi, c'était très beau. Quant à la révélation finale sur September, elle était inattendue et intéressante. Mais de là à relancer l'intérêt pour la phase finale, je ne suis pas sûr...

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// Bilan // Pour cette dernière saison, Fringe n'est plus une série de science-fiction avec du coeur, mais un drama avec des touches de science-fiction. Ce que l'on aimait auparavant, c'était sa capacité à équilibrer les deux. Pourquoi avoir fait ce choix ? Peut-être parce que les personnages comptent bien plus que le voyage, et que ce qui restera de la série dans quelques années, quand on s'en souviendra avec émotion, ce sera Walter, Olivia et Peter. Pas les Observers, pas David Robert Jones, pas le Cortexiphan... pas en premier lieu en tout cas. Alors je me prépare à un final bouleversant, mais qui ne sera pas nécessairement à couper le souffle. C'est dans les larmes que toute cette histoire s'achèvera.

17 décembre 2012

Glee [4x 10]

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Glee, Actually // 5 260 000 tlsp.

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    Il parait que Love, Actually est LE grand film romantique des années 2000. Je ne l'ai pas vu. En revanche, j'ai eu la bonne idée de regarder ses copies pas terribles Valentine's Day et New Year's Eve. Et, clairement, ce Glee, Actually est bien plus proche de ces dernières que de leur modèle. Il est même pire que ça. Comme le veut la tradition de ces films chorales, l'épisode se décline en cinq vignettes censées se rejoindre au final pour former un tout. Les scénaristes ont vraisemblablement oublié de soigner cette partie cruciale puisque l'on doit se contenter d'un montage en chanson maladroit, qui ne signifie rien, ne conclut rien et qui n'est même pas réussi musicalement. Ai-je précisé qu'il était plus dégoulinant de bons sentiments que toute une saison de 7 à la maison ? Okay, j'exagère. Mais le ratage était de toute façon prévisible : après celui de l'épisode de noël de l'année dernière, catastrophique tout en partant d'une bonne idée, et celui de l'année d'avant, qui transformait Sue en grinch et qui était vraiment too much, il ne fallait pas s'attendre à mieux...

   La vignette la plus ridicule ? Celle de Brittany et Sam. Elle nous demande d'abord de croire en ce couple sorti de nulle part il y a quelques épisodes, ce qui était perdu d'avance -depuis plusieurs épisodes- mais elle cherche aussi à nous faire avaler qu'ils s'aiment à tel point qu'ils ressentent le besoin... de se marier ! Même si c'est pour de faux et qu'il n'y a que les imbéciles qui sont vraiment heureux, il n'y avait rien de mignon ou de touchant là-dedans. Juste une vaste blague alignant les répliques stupides, et au risque de me répéter, rendant ce benêt de Sam complètement abruti. Même la Coach Beist n'a pas réussi à rendre ces passages plus supportables. Ce qui en ressort, c'est que les auteurs auraient dû proposer un épisode spécial "fin du monde" à la place de l'habituel christmas episode. En plus, ils auraient pu caser encore une fois une chanson de Britney Spears ('Til The World Ends bien entendu) : Un grand délire autour de ce thème aurait été plus original. Et puis c'était l'occasion ou jamais quoi... Mais bon, du coup, ils peuvent sortir un 3ème volume de "Glee chante Noël" et je suppose que ça compte plus que toute considération artistique...

   La vignette la plus inutile ? La première, celle d'Artie. Je ne sais pas si les scénaristes considérent qu'il s'agit d'une tradition d'offrir chaque année une scène à Kevin McHale où il n'est pas en chaise roulante, peut-être même que c'est une clause de son contrat (!), mais c'est en tout cas bien lassant pour nous. Alors ouvrir l'épisode là-dessus, le tout en noir et blanc sur une chanson pas du tout excitante (Feliz Navidad) bien qu'entraînante, c'est s'assurer de faire fuir une bonne partie de curieux. Je me mets à la place du téléspectateur lambda : j'aurais vite zappé sur une autre chaîne ! Bref, c'était de toute façon très étrange de transformer tout à coup Artie en ciment du Glee Club. Et ça l'était d'autant plus que ça mélangeait les nouveaux et les anciens sans grand sens. A la limite, ça faisait vaguement écho au twist du précédent épisode. C'est bien tout le semblant de cohérence que je lui accorderai. 

   La vignette la plus sirupeuse ? Attention, nous avons deux intrigues ex-aequo : Bad Sue qui se transforme en Santa Sue, parce que c'est comme ça chaque année; et les Puckerman qui... qui quoi au juste ? Qui partent à Los Angeles le temps de chanter une chanson -sans intérêt- puis qui reviennent à Lima pour réconcilier leurs mères respectives et pour prouver que la famille, c'est super important. C'est vrai, mais il y a des manières plus subtiles de faire passer le message... Sans compter que les deux personnages de maman n'existent pas du tout. Elles sont au mieux des caricatures. Mais pour tout dire, le lien qui unit Puck et Jake n'est pas plus tangible qu'elles. Sinon, vous aussi vous avez remarqué que Jacob Artist, sans être un grand acteur, était bien meilleur que Mark Salling et que ça se voyait vraiment ? Marley et sa maman sont toujours sur le même mode et cet épisode n'a pas apporté grand chose à leur relation déjà solide et... tangible, mais c'est toujours émouvant de les voir se faire des câlins.

   La vignette la plus réussie ? Sans aucun doute, la venue de Burt à New York ! Et ce n'était pourtant si fameux que ça, mais en comparaison du reste... La seule intrigue que les auteurs de Glee savent traiter sans fausse note depuis le début, c'est celle du père et de son fils. Cela fait un petit moment que l'on est dans la redite quand ils sont réunis et cet épisode n'échappe pas à la règle, en remplaçant la crise cardiaque par le cancer de la prostate. J'ai comme l'impression qu'on nous prépare pour de bon le grand moment dramatique de la série, celui qui rendra la mort de la soeur trisomique de Sue comme une bonne grosse tranche de rigolade. A mon avis, Burt va mourir au cours de la saison et cela va être déchirant. C'est de cette manière que j'interprète son envie de revoir Blaine et son fils ensemble. Il a le sentiment de pouvoir passer la main au jeune homme en cas de pépin, qu'il prendra bien soin de son fils, et mieux que n'importe qui d'autre. On aurait tendance à penser qu'il a raison, d'ailleurs. Ces deux-là sont faits pour être ensemble. N'en déplaise aux fans de Rachel et Finn : s'il ne devait rester que deux âmes soeurs dans la série, ce serait eux. Leur White Christmas sur la glace était assez mal filmé -j'imagine que les conditions de tournage n'étaient pas évidentes- mais très chou. On garde. 

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// Bilan // Comme  chaque année, l'épisode de noël de Glee n'est pas un cadeau... 

28 novembre 2012

Glee [4x 07]

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Dynamic Duets // 4 620 000 tlsp.

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    Ian Brennan, le scénariste et réalisateur de cet épisode spécial "super héros" diffusé le soir de Thanksgiving aux Etats-unis, s'est fait plaisir et a réussi à nous en donner par la même occasion. Comme d'habitude, la subtilité n'était pas au rendez-vous, mais j'ai bien ri, j'ai chanté, j'ai tapé du pied aussi, alors j'estime que c'est déjà pas mal ! On a même eu droit au retour de Puck en prime, en train de galérer sur Hollywood Boulevard. C'était court, mais très révélateur de sa situation. Il ne perd pas espoir, mais il a quand même une vie de merde. Une bonne manière de contrebalancer avec les autres personnages de la première génération, qui s'en sortent tous globalement bien de ce que l'on en sait, ce qui n'est pas très réaliste quand on choisit une voie artistique comme la leur. Même Finn, désormais, est sauvé. Le Glee Club a redonné un sens à sa vie et il se sent investi d'une mission qu'il compte mener à bien. On ne croit pas tellement à sa soudaine intelligence, mais ce n'est pas bien grave puisque ses qualités de coeur sont celles qui sont les plus mises en avant ici. Son exercice pour que Ryder et Jake enterrent la hâche de guerre s'est en tout cas révélé pertinent. Une bonne occasion de les approfondir et de les rendre plus attachants, même s'ils ne parviennent toujours pas à effacer de nos esprits leurs aînés, qui ont vécu plus ou moins les mêmes tourments. Ce que j'ai préféré, c'est le traitement de la dyslexie, un sujet délicat à aborder, qui l'est d'ailleurs rarement dans la fiction. On sait maintenant ce qui différencie Ryder de Sam : l'un est dyslexique, l'autre pas (en tout cas pas officiellement). Ah oui, et Sam est blond. Chacun en concluera ce qu'il veut !

   Si l'épisode ne cherche pas vraiment à nous expliquer pourquoi, tout à coup, tous les personnages se mettent à porter des collants, des capes et des slips moulants -avouons que ce n'est tout de même pas commun- il réussit à détourner avec humour les codes du genre des films de super héros, en multipliant évidemment les références. Les choix de chanson sont adéquats. J'adore Holding Out For A Hero de Bonnie Tyler, et la chorégraphie de Marley et Kitty sur le morceau était époustouflante ! Je suis moins fan de leur intrigue commune, tant elle est glauque, mais elle est au moins suprenante. Elles méritent toutes les deux de grosses claques : Marley parce qu'il faut vraiment être idiote pour ne pas se rendre compte, dans une telle tenue, qu'elle est maigre comme un clou -ses os pointent dans sa combinaison !- et Kitty parce que son plan diabolique est plus dégueulasse que drôle. Dans un sens, je comprends qu'arrivé à la 4ème saison, les auteurs aient ressenti le besoin de crééer une peste de la pire espèce. Les précédentes se sont montrées trop souvent décevantes, Sue en tête. Je ne parle même pas de Quinn... Espérons que Kitty le reste jusqu'au bout et que ses méchancetés montent crescendo. Enfin une vraie ordure pour le simple plaisir de l'être ! Remarque, il y a Sebastian aussi, qui est pas mal dans son genre. Mais il apparait et disparait, on ne peut pas miser sur lui sur le long terme. Comme par hasard, il est de retour lorsque Blaine est à nouveau célibataire. Combien de temps avant que le jeune homme tombe entre ses griffes ? Le comeback des Warblers arrive à point nommé à l'approche des sectionals. Je ne suis pas particulièrement content de les retrouver, mais on sait que l'on peut toujours compter sur eux au niveau des prestations. Dark Side était effectivement très sympa et très à propos. Le nouveau chef de la bande ne m'inspire guère. Je ne le vois que comme un Blaine bis pour le moment. Il fait aussi penser à Jesse St James. Un mélange de talent et d'arrogance auquel Glee nous a trop habitués. A noter sinon que Blaine et Sam se rapprochent. Pas question de relation amoureuse éventuelle bien sûr, mais juste d'une amitié. Visiblement, Sam n'est bon qu'à ça : on l'associe à un personnage, puis à un autre, mais il n'existe jamais vraiment par lui-même. Leur reprise de Heroes de David Bowie n'était pas exceptionnelle. Ils ont eux les yeux plus que le ventre. Et puis bon, au bout d'un moment, trop de Blaine tue le Blaine. C'était la chanson de trop pour le petit chanteur posé sur ressorts. Le final sur Some Nights était enthousiasmant, justement parce que c'était l'occasion d'entendre un peu tout le monde (Tina notamment...) et parce que la prestation mettait bien en valeur la complicité grandissante entre les membres du Glee Club

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// Bilan // Cet épisode est la preuve qu'avec un peu d'imagination, en partant sur un concept fort mais casse-gueule, Glee peut encore surprendre agréablement. L'absence de Rachel et Kurt ne s'est même pas faire ressentir, c'est un exploit ! Les nouveaux personnages gagnent une fois encore en profondeur. Malheureusement, rien n'y fait : on ne parvient pas à s'attacher véritablement à eux. Ils ne se distinguent toujours pas assez de leurs prédécesseurs...

21 novembre 2012

Glee [4x 06]

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Glease // 5 220 000 tlsp.

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   Je n'aime pas Grease. "You're The One That I Want" me saoule. Et vous le savez, je n'aime plus beaucoup Glee. Pourtant, cet épisode m'a bien plu. J'ai aimé ce qu'il racontait. Chacun a eu sa propre expérience du lycée. Certains l'ont subi comme un enfer et ne voudraient pour rien au monde y retourner; d'autres l'ont vécu comme une longue période d'insouciance et paieraient cher pour la revivre; et d'autres, comme moi, en gardent beaucoup de bons et de mauvais souvenirs, mais ne ressentent pas de nostalgie particulière à son égard. Kurt et Rachel ont quitté McKinley depuis quelques mois seulement et apprennent à leur dépens, et à ceux de Blaine et Finn par ricochet, qu'il est parfois préférable de laisser le passé là où il est, et d'essayer de trouver une nouvelle place, leur nouvelle place, ailleurs. En l'occurence à New York. C'est le seul moyen pour eux d'avancer. C'était évidemment la partie la plus touchante de ce Glease, notamment le face à face entre Rachel et Finn qui met un point final, au moins pour quelques épisodes, à leur histoire tumultueuse. On a envie de voir la jeune fille tomber dans d'autres bras, ceux de Brody ou de quelqu'un d'autre; quant à Finn, puisqu'il est devenu un metteur en scène formidable, nous dit-on, qu'il assure le remplacement de Mr Shue avec plus d'assurance qu'à l'accoutumée, avec plus de charisme aussi si possible mais c'est sans doute trop demandé ! Je suis un peu dur, mais il faut reconnaitre que les auteurs se sont tirés une belle balle dans le pied avec cette histoire. Surtout avec la guerre des tranchés qui s'annonce avec Sue... Le professeur d'espagnol avait déjà du mal à exister face à elle alors je n'ose imaginer ce que cela va donner avec le ravi de la crèche... Permettez-moi encore une fois de me lamenter sur le retour en arrière du personnage de la Coach ! Cela dit, sa vendetta semble surtout dirigée vers Finn. Cela a plus de sens, quelque part, que ses attaques habituelles et lassantes vis à vis du Glee Club.

   Afin de rendre tous les numéros musicaux plus satisfaisants, les scénaristes ont fait appel aux anciens. Semi-aveu d'échec avec les nouveaux ou bonne idée de mise en scène pour gagner en profondeur ? Blaine assure ainsi un "Beauty School Dropout" sans fausse note; Santana s'en sort admirablement bien sur "There Are Worth Things I Could Do", mais c'est encore une occasion ratée pour cette pauvre Tina de briller; et Lea Michele vient ridiculiser Melissa Besnoit sur le dernier morceau, le plus culte, en faisant appel à nos souvenirs de la saison 1 lorsque Rachel et Finn le répétaient ensemble pour la première fois. Je n'ai rien contre l'interpréte de Marley Rose par ailleurs, qui est cute, mais elle ne fait pas le poids, c'est tout ! La partie fantasmée par Unique était pas mal du tout, mais honte au figurant à l'arrière plan qui regardait le personnage descendre les marches ! C'est un détail, je sais, mais si la scène est simplement imaginé par le personnage, qui est en fait bien assis sur son siège pendant ce temps-là, alors personne ne doit le regarder... Vous me suivez ? Bref. Mercedes aussi était présente, mais n'a pas eu l'honneur de chanter. Apparemment, sa nouvelle vie à UCLA, il faudra se contenter de l'imaginer. Les auteurs n'ont pas l'intention de s'aventurer en Californie pour montrer ses péripéties et celles de Puck. C'est dommage, mais ça ne m'étonne pas. Il n'y a toujours eu que de la place pour Kurt et Rachel... Les petites scènes de Cassandra à New York étaient pas mal. On ne s'est jamais sur quel pied danser avec elle, c'est rafraîchissant. Cela nous change des personnages très unidimensionnels de la série. Toutefois, a priori, c'est la "Bad Miss July" qui va l'emporter sur la bonne... L'autre "evil queen" du moment, Kitty, m'a fait gerber dans cet épisode... ah ah, elle était facile celle-là ! Non mais plus sérieusement, les scénaristes sont allés assez loin avec cette intrigue. Ce n'était certainement pas le meilleur moyen de traiter des troubles alimentaires, mais bon... pas mal pas mal.

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// Bilan // Un épisode entre passé et présent, rempli de nostalgie, qui a permis de rendre les nouveaux personnages supportables quelques instants et d'approfondir les anciens -certains d'entre eux en tout cas- avec pertinence.

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