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Des News En Séries, Le Blog
eva longoria
7 décembre 2011

Desperate Housewives [8x 09]

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Putting It Together // 8 200 000 tlsp.

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   Après cet épisode de Desperate Housewives, une chose est sûre : la fin de la série ne mettra pas en scène le suicide de Bree, comme pour boucler la boucle après celui de Mary Alice en ouverture. C'était une option plus qu'envisageable, la plus évidente même. Au fond, je crois qu'elle m'aurait plu. Mais je me connais, je l'aurais détesté aussi parce que je l'aurais jugé trop prévisible. Le mystère reste donc entier... Je suis toujours assez fan de l'idée du suicide collectif cela dit ! En revanche, la méga explosion qui fait sauter tout Wisteria Lane, maquillée en accident alors que toute la bande est en fait partie vivre sous le soleil des tropiques, je rappelle tout de suite à Marc Cherry et ses auteurs que ça a déjà été fait dans Melrose Place hein ! Non mais je préfère prévenir...  Maintenant, tout le monde ou presque est au courant pour le meurtre. L'affaire prend une ampleur incroyable. Nos quatre héroïnes, évidemment, et leurs maris (ou ex-maris) respectifs savent, ainsi que Ben, le petit nouveau qui paraitrait presque trop gentil pour être complètement honnête. Il n'y a que Renee et McCluskey -qui partagent une scène assez drôle dans cet épisode d'ailleurs- qui sont loin de se douter de quoi que ce soit. Combien de temps avant qu'elles soient mises au parfum (involontairement sans doute) ?

    Comme on pouvait s'y attendre, à plus d'un douzaine d'épisodes de la conclusion, le personnage de Chuck ne pouvait pas rester vivant bien plus longtemps avec tout ce qu'il avait deviné. On a quand même toujours du mal à comprendre comment il a pu s'acharner à ce point sur Bree pour finalement une simple rupture accompagnée d'une humiliation somme toute pas si terrible. On va mettre ça sur le compte de la psychose propre aux habitants de Fairview. Ses confrontations en début d'épisode avec Lynette, Susan et Gaby étaient plutôt amusantes, bien qu'absolument pas surprenantes. Elles ont toutes réagi comme on pouvait s'y attendre : l'une n'a pas sourcillé, l'autre a flippé à mort et la dernière a joué la carte de l'humour, en vain. Ce n'est pas maintenant qu'on les changera ! Bree n'a pas eu droit à l'interro surprise mais elle s'est offerte une soirée bien alcoolisée en échange, ainsi qu'une belle gueule de bois. J'espère que les scénaristes ne feront pas toute une histoire de sa rechute et qu'elle sera réglée rapidement. Ce serait une perte de temps. Mais c'est peut-être par ce biais qu'ils ont l'intention de réunir Bree et ses amies. Si elle ne leur cache pas sa détresse ou si elle se ridiculise bien comme il faut devant elles, elles ne pourront pas rester insensibles et ne rien faire. 

   Le grand avantage de cette saison, c'est qu'elle est moins prévisible dans l'ensemble que les précédentes. A ce stade, difficile d'imaginer ce qui va se passer. Le désavantage, c'est qu'il faut évidemment combler un maximum pour délayer la sauce. Et ça, ça ne date pas d'aujourd'hui. Entre deux scènes très émouvantes ou embarrassantes -mais dans le bon sens du terme- avec Bree -une pensée émue pour le beau face à face final entre elle et Mary Alice- on doit se coltiner les idioties de Susan. Elle s'est mise en tête l'idée de partir pour New York, sans vraiment prendre la peine d'en discuter avec son mari. Pour une fois, Mike réagit mais tout cela frise le ridicule. Heureusement, Leslie Jordan sauve les passages dans lesquels il apparait. Gaby ne se débrouille pas bien mieux en gigotant dans tous les sens pour prévenir Carlos du danger. On a connu le petit bout de femme plus drôle et inspirée. Lynette casse l'ambiance, comme d'habitude, et provoque sans le vouloir, sans doute, la rupture entre Tom et Jane. Le secret qu'ils partagent désormais ne manquera pas de les rapprocher... Dans la grande tradition de la série, pour la millième fois, un personnage se fait renverser, en l'occurence Chuck. Est-il mort ? Si l'on en juge par les intrigues similaires passées, non, pas tout à fait. Il sera encore vivant au moins un épisode histoire d'user de la menace qu'il représente jusqu'au bout du bout. Mais est-ce vraiment Carlos qui lui a roulé dessus ? Tout porte à le croire mais ce serait presque trop facile... Si Orson pouvait encore conduire, j'aurais juré que c'était lui ! Mais sinon, je mise sur Ben...

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// Bilan // L'étau se resserre autour des héroïnes de Desperate Housewives. Cet épisode, plus sombre qu'à l'accoutumée, sied parfaitement à Bree, depuis toujours la meilleure d'entre elles. Si le remplissage pour les autres n'était pas aussi pauvre, la série aurait pu signer l'une de ses plus poignantes heures.

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14 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 08]

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 Suspicion Song // 9 290 000 tlsp.

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    Souvent, Desperate Housewives a bien mal porté son nom. Nos héroïnes ont connu plus d'une galère au cours des sept saisons précédentes, dont certaines particulièrement graves, mais elles ont toujours su garder un certain entrain, de l'optimisme... un goût de vivre. En cette dernière année et plus paticulièrement depuis quelques épisodes, la titre de la série retrouve ses lettres de noblesse. Elles sont bel et bien desespérées les copines de Wisteria Lane, toutes à des degrés différents. C'est dans ces moments-là, plus que dans ceux où elles nous divertissent, que l'on se rend compte à quel point elles risquent de nous manquer...

   Bree est entrée dans une spirale infernale depuis qu'elle a pris les choses en main pour dissimuler les traces du grand secret. Elle a menti à ses amies, plusieurs fois, et voilà qu'elles se retournent désormais contre elle. Gaby lui reste cependant fidèle et glisse même au détour d'une conversation une émouvante confession : elle la considère comme son "roc". Est-ce une bonne idée de la faire replonger dans l'alcool ? Dans l'absolu, j'aurais bien répondu que oui. Mais Carlos étant lui-même en plein dedans, l'effet de déjà vu est décuplé. C'est autrement plus intéressant quand ça touche notre Bree mais quand même... Et puis l'an passé, Andrew aussi nous avait fait le coup lui aussi. Les scénaristes manquent vraiment d'inspiration. C'est ça qui est le plus désespérant en fin de compte. En parallèle, l'intrigue fil-rouge avance encore légèrement grâce au détective Chuck, devenu bon gré mal gré un "bon" méchant. Il s'amuse beaucoup avec Bree, il joue à lui faire peur, il parvient réellement à la déstabiliser. Sa démonstration dans la galerie d'art face à une assistance médusée et une Susan paniquée était réussie. Ce qu'il faudrait pour que les auteurs ne décoivent pas, c'est que les filles lui réservent le même sort qu'à Alejandro. Bree en est capable. Mais les autres, certainement pas. C'est la seule perspective vraiment réjouissante... Maintenant, je pense qu'ils vont s'arranger pour que Chuck périsse d'une manière ou d'une autre sans que les filles soient responsables et ce sera réglé. C'est la méthode Cherry. Testée mais pas approuvée depuis des années !

   L'arc de Susan et ses oeuvres d'art est donc interminable mais elle a été pimentée cette fois par la présence de l'acteur Leslie Jordan, que j'A-DO-RE. Il joue systématiquement le même rôle, que ce soit dans Will & Grace ou Hidden Palms, mais c'est comme ça qu'il m'éclate ! Ses joutes verbales avec Teri Hatcher me donnaient envie d'applaudir et de sautiller sur mon lit. Chose que j'ai plus ou moins fait d'ailleurs, en y ajoutant quelques gloussements. Il faudrait tout de même remercier Miguel Ferrer pour sa venue, lui envoyer son petit chèque et lui faire promettre de ne jamais revenir. Je crois qu'on l'a assez vu ! Remarque, c'est peut-être lui le cinglé qui fait du chantage aux filles. C'est l'une des pistes les moins probables mais ne l'écartons pas, on ne sait jamais ! C'est peut-être le fils caché d'Alejandro. Je sais pas... Chez les Solis, Eva Longoria profite de la moindre occasion qui se présente à elle pour cabotiner à fond. Ses scènes au bureau de Carlos n'étaient pas extraordinairement drôles et l'intrigue était ultra-prévisible de a à z. On aurait pu aisément s'en passer. Avec Bree, Lynette est celle qui sombre le plus actuellement. La nouvelle claque qu'elle vient de se prendre va-t-elle la faire réagir et lui permettre de passer à autre chose ? Ce serait le moment de lui offrir des intrigues différentes en attendant la reformation du couple. Les auteurs ont parfaitement su gérer ce divorce jusqu'à maintenant mais il ne faudrait pas non plus que ce soit la seule et unique intrigue de Lynette cette année ! En attendant, le regard de Felicity Huffman lors de son dernier face à face avec Tom était... wouah... déchirant. Elle a beau être la femme la plus agaçante du coin, j'ai eu très envie de la serrer dans mes bras pour la réconforter. Pas vous ?

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// Bilan // Si Desperate Housewives ne parvient pas à maintenir la tension initiée lors de l'épisode précédent, elle réussit néanmoins à garder une certaine consistance, celle dont elle manque tant habituellement. La satisfaction est donc loin d'être totale mais le plaisir est bien présent.

8 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 07]

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Always In Control // 8 690 000 tlsp.

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    Au fil des années, en regardant Desperate Housewives, j'ai développé un super-pouvoir : je peux dire à l'avance, rien qu'avec son titre, si l'épisode va être bon ou mauvais. Il se trouve que lorsque les scénaristes ne sont pas inspirés pour les intrigues, ils ne le sont pas non plus pour les titres. C'est finalement assez logique. Mais cette semaine, je me suis fait avoir : ce Always In Control on ne peut plus simpliste m'a induit en erreur car cet épisode, mes amis, il était vraiment bien construit et tout ce qu'il y a de plus agréable à suivre. Je n'irai pas jusqu'à dire que la saison commence enfin, puisque le soufflet peut retomber à tout moment, mais l'excitation se fait enfin ressentir en tous cas...

   Pourtant, la première partie de l'épisode état extrêmement routinière et rien ne laissait présager qu'il prendrait un tournant plus sombre, plus surprenant et plus ambitieux. On a donc d'abord eu le retour en force de Juanita et de "The Other One", trop peu utilisées en ce début de saison alors que l'on peut toujours compter sur elles pour rire un bon coup. Il était question de prouver à Bob et Lee que les deux chipies avaient changé afin qu'ils acceptent de devenir leurs tuteurs s'il arrivait malheur à Carlos et Gaby. C'est dingue ce que les auteurs sont prêts à inventer pour justifier la présence du couple à Wisteria Lane (et les salaires des acteurs aussi) ! Les leçons de bonnes manières inculquées par Gaby étaient très amusantes, le dîner était pas mal aussi dans son genre mais ce que j'ai préféré, sans aucun doute, c'est les inquiètudes exprimées par Juanita à sa mère vis à vis de la santé de son père. C'était simple et touchant, comme rarement chez les Solis.

   Nos ménagères adorent manipuler leurs enfants depuis le début de la série -ce qui reste politiquement incorrect quelque part, on s'y est juste habitué- et l'experte en la matière est évidemment Lynette, qui a dû en user des ruses pour arriver à ses fins ! Ici, elle cherche à anéantir sa nouvelle rivale, la nouvelle petite amie de Tom, en la dénigrant sans en avoir l'air auprès de Penny. Et ça marche tellement bien que la jeune fille finit même par refuser de voir son père ! Lynette s'est donc comportée comme une grosse bitch, comme d'hab', mais pour une fois, ce n'était pas over ze top. Je crois que pas mal de mères qui se retrouvent dans la même situation réagissent de la même façon. C'est humain, surtout quand cela touche à ses enfants. Bref, l'émotion finit par nous submerger, ce qui en fait une intrigue certes prévisible mais surtout bouleversante. La storyline de Susan n'est rien de tout ça. Elle est de plus en plus navrante au fil des semaines, sans doute parce que c'est vraiment trop facile et trop cliché de traiter l'art de la sorte. Cette fois-ci, cela ne prêtait même pas à sourire...

   Mais Bree est arrivée et elle a tout sauvé ! Sans elle, l'épisode aurait été tout au plus sympathique. Grâce à elle, il a pris une toute autre dimension en faisant, enfin, avancer grandement le fil rouge. C'était presque trop d'un coup mais c'était bon ! A la base, Bree voulait simplement savoir pourquoi le chantier de Ben avait été stoppé (alors qu'elle connaissait la réponse). Puis elle s'est épanchée à la surprise générale et a révélé LE secret en lui faisant une confiance aveugle et disproportionnée. Elle le connaît depuis combien de temps au juste ? Deux mois maximum. Cela ne ressemble pas à Bree mais c'était tellement bon de se faire surprendre ! Du coup, Ben reprend contact avec Mike -lequel sert encore de larbin mais ce n'est pas maintenant que ça va changer de toute façon- et se retrouve directement impliqué dans l'affaire maintenant. Mon petit doigt me dit qu'à la fin de la série, il va prendre pour tout le monde et rejoindre son ami Paul en prison ! Peut-être que Felicia sera aussi dans les parages ? Pour en revenir à nos héroïnes, tout s'enchaîne ensuite avec brio : Mike apprend la nouvelle à Susan, laquelle se précipite pour en parler avec ses amies qui savent évidemment déjà tout. Elle se rend compte du mensonge, apprend aussi l'histoire du corbeau (ainsi que Lynette par la même occasion) et cette belle et grande amitié vole en éclats !

   Il y aussi Chuck qui revient au milieu de tout ce bordel et c'est le point faible de l'épisode tant son personnage sonne faux et peine à effrayer autant que les scénaristes le souhaiteraient. Et puis je tiens à relever une incohérence sur laquelle on va devoir fermer les yeux : dans le final de la saison précédente, Alejandro porte un grand chapeau noir qui lui cache le visage, il fait nuit, tout le monde l'ignore ou presque et Chuck se souvient pourtant tout à coup de lui avec autant de précision ? Il a même réussi à recoller tous les morceaux de l'histoire tranquillement hors-caméra ? Il a été suffisamment intelligent pour ça mais pas assez pour se taire en cherchant discrétement des preuves de ce qu'il avance ?  Non, lui il préfère en informer directement la principale intéressée en la menaçant ? Grrrrrrr. 

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// Bilan // Rien de tel qu'un épisode qui casse le schéma routinier de la série à mi-parcours pour nous entraîner sur une pente glissante bien plus excitante et risquée ! Le sursis ne durera peut-être pas mais on aura au moins eu deux épisodes (avec le Season Premiere) de qualité cette saison ! Espérons que ce soit le premier d'une longue série... 


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// Bonus // L'interview de Felicity Huffman accordée à AlloCiné pour la saison 7 qui s'est achevée ce soir sur M6...

1 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 06]

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Witch's Lament // 9 230 000 tlsp.

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    J'ai bien ri devant cet épisode de Pretty Little Liars Desperate Housewives je dois dire. Vous aussi vous avez pensé aux petites menteuses de la série d'ABC Family devant la scène réunissant Bree, Lynette et Gaby au fond des bois, prêtes à déterrer le corps d'Alejandro ? La ressemblance était frappante et elle n'était évidemment pas à l'avantage des ménagères désespérées qui se retrouvent au même niveau que ces jeunes pimbêches que l'on oubliera vite... J'étais cependant totalement pour cette excursion nocturne, menée tambour battant par une Bree terriblement calme et filmée par -et c'est là toute l'ironie- Tony Plana, alias l'acteur incarnant Alejandro, le tout pour fêter dignement les morts le soir d'Halloween. Tout était réuni pour que le moment soit exceptionnel et entre dans le top 10 des meilleures scènes de la série. C'était sans compter l'écriture honteuse de cet épisode et ce système bien connu des fans de la série, utilisés partout mais rarement aussi mal que dans Desperate Housewives : les fameux "2 Days Earlier" (par exemple), soit un flashforward suivi d'un retour au présent. Je n'aime pas trop ce procédé narratif à la base mais je sais reconnaître quand il est bien utilisé. Or, ici, c'était juste honteux : une arnaque incroyable ! Les auteurs ont vraiment cru qu'on allait se demander ce qui pouvait bien horrifier nos héroïnes ? C'était EVIDENT que le corps avait disparu. EVIDENT. Pourquoi en faire le cliffhanger de l'épisode ? Pourquoi ne pas être allé un peu plus loin que ça ? Non franchement là, ils ont plus que merdé...

   Ce qui a sauvé l'épisode alors ? A peu près tout le reste ! J'exclus quand même d'office l'intrigue de Susan -laquelle a été totalement mise de coté à nouveau- qui se proposait d'approfondir la relation parfaitement ennuyeuse et cousue de fil blanc entre elle et son prof de dessin. Elle a dû se transformer en super baby-sitter de son fils pendant que monsieur exerçait paisiblement son art. On a compris qu'il était solitaire, qu'il n'aimait pas l'être humain, que cela cachait un grand traumastime mais on s'en fout complètement. Il n'est même pas drôle et certainement pas attachant. Il sera oublié dans deux épisodes. Comment peut-on s'investir dans cette storyline à peine divertissante ? Chapeau à ceux qui ont réussi... J'ai envie d'avoir plus de bienveillance à l'égard de Gaby et Carlos, même s'ils ne nous ont rien offert ici de particulièrement passionnant. La première refuse de prendre véritablement au sérieux ce qui arrive à son mari et le second n'est pas encore capable de voir la vérité en face. Les scénaristes ont repoussé l'échéance cette fois-ci car il y avait mieux à raconter mais je pense que l'intervention de Bree dans cette histoire leur fera le plus grand bien ! En attendant, la petite ballade champêtre de Bree et Gaby pour récupérer des grenouilles était très amusante.

    Chez Lynette, l'objectif n'était pas de créer un beau costume à Penny pour Halloween mais de prouver à la nouvelle petite amie de Tom, Jane (jouée par Miss Parker du Caméléon, Andrea Parker, que l'on prend plaisir à revoir et que l'on s'étonne même d'avoir perdu de vue pendant si longtemps), qu'elle est une mère accomplie, parfaite et qu'elle vaut bien mieux qu'elle ! A cet égard, l'affrontement verbal final entre les deux femmes était très émouvant, criant de vérité et la conclusion de Lynette forcément touchante. Elle n'abandonnera pas son mariage, pas tout de suite, pas avant longtemps... Sa détermination est un peu effrayante mais elle force le respect. Ce n'est toutefois pas la scène que je retiendrais le plus : l'arrivée de Penny dans son costume de petite chatte brûlante était priceless. J'ai ri comme rarement devant la série, et devant une série tout court même ! Pour finir, j'ai trouvé les passages de Renee et son affreux australien très réussis, à la fois drôles, mignons et très à propos : Renee se transforme en hideuse sorcière après avoir avalé une sorte d'aphrodisiaque puissant dont elle fait une allergie. Son visage terrorisant tous les enfants, ça aussi c'était super drôle ! Tout comme quand elle jette des bonbons aux enfants comme des chiens. Ah et puis j'aime beaucoup le costume de Juanita aussi !

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// Bilan // Les Pretty Lifted Housewives savent encore nous faire rire mais elles ne parviennent désespérement plus à nous surprendre...

26 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 05]

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The Art Of Making Art // 9 220 000 tlsp.

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    Si la dernière saison de Desperate Housewives s'annonçait logiquement comme un événement, on s'en éloigne de plus en plus ! A qui la faute ? Je ne parle pas seulement des audiences, qui ne sont que le résultat mérité de saisons décevantes les unes après les autres, mais surtout de ce que l'on nous propose. ABC est responsable de ne pas avoir assez promu la série cette année, préférant miser sur ses nouveautés et donc sur l'avenir (peut-on vraiment l'en blâmer ?), mais c'est bel et bien à l'équipe de scénaristes que revient la plus grande faute : rien dans les trois derniers épisodes ne correspond à ce que l'on est en droit d'attendre d'une dernière saison. Les intrigues bouche-trou s'enchaînent et le fil-rouge n'est évoqué qu'en fin d'épisode, le temps d'un cliffhanger qui fait son effet mais qui n'aboutit -pour l'heure- sur rien. En effet, pas de Chuck dans cet épisode et il y a des chances pour que Ben ne soit même pas présent dans le prochain pour faire suite à sa "terrible" menace. Je n'ai rien contre l'idée mais please, ne faites pas de lui le grand méchant de la saison ! C'est vraiment trop facile à chaque fois de créer un nouveau voisin psychopathe... Oh on ne pourra pas dire que la série se trahie cette année en tous cas !

   Le recyclage d'intrigues continue en toute impunité : Carlos plonge dans l'alcoolisme tandis que Gaby est bien trop occupée à se faire masser et dépenser son argent pour s'en rendre compte. Je déplore une fois de plus l'incapacité du personnage à évoluer, ou plutôt sa capacité à revenir en arrière après toute évolution. Quant au mal qui ronge Carlos : déjà fait et plutôt correctement en plus. Bree va-t-elle devenir le sponsor de Carlos aux alcooliques anonymes ? Cela nous fera peut-être une intéraction intéressante le temps d'un épisode... La suite de l'intrigue de Gaby autour du conseil des parents d'élèves était beaucoup moins drôle que la semaine dernière. On l'aime parce qu'elle est insouciante, inconsciente, prétentieuse, bitchy et souvent tordante mais elle dépasse les bornes parfois et c'était le cas ici : c'était trop, c'était embarrassant, ce n'était pas drôle. Les nouvelles péripéties de Susan dans son cours de dessin l'étaient davantage même si ses rires face au modèle nu en début d'épisode étaient plus ridicules qu'autre chose. Quand elle commence à se mettre à poil à tout bout de champ, on rigole d'avantage. Oui, dis comme ça, c'est un peu triste. C'était quand même drôle de la voir faire sa pudique  au départ alors qu'elle faisait le ménage en petite tenue il y a même pas une saison de ça. Miguel Ferrer, qui joue son prof, est très inexpressif. A moins qu'il ne s'ennuie juste profondément. Et on le comprend !

  Bree et Renee se préparent-elles à nous faire un remake de leur bataille pour Keith avec Ben ? Cela y ressemble fortement en tous cas. Ce sera a priori toujours plus sympa à regarder que cette actroce histoire de soupe populaire faisant passer Bree pour une profonde idiote. Sérieusement ? Elle vaut mieux que ça... La petite morale à la fin ne m'a pas du tout plu soi dit en passant. Les Anges du Bonheur c'est pas ici ! Du coté de Lynette, grosse déception : j'attendais avec impatience qu'elle se tourne vers d'autres hommes, qu'on la voit enfin dans une autre configuration même si c'est voué à ne pas durer mais les scénaristes ont préféré s'engager sur la route la plus facile et la plus prévisible. Elle ne se sent pas prête et coupe finalement court à ses galipettes, avec un homme qui ne paraissait de toute façon pas très intéressant. J'aurais préféré qu'elle aille jusqu'au bout puis qu'elle regrette. J'aurais trouvé ça un peu plus osé... D'autant qu'à coté d'elle, Tom passe maintenant pour un monstre ! C'est quand même elle la bouffeuse de couilles à la base. Je veux dire par là -je sens que je ne suis pas clair- qu'elle est en grande partie responsable de l'échec de leur mariage à cause de son attitude castratrice. Ne la faisons pas non plus passer pour une sainte maintenant et évitons les clichés hommes/femmes sur la période post-divorce !

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// Bilan // Susan mise à part, les héroïnes de Desperate parviennent souvent à sauver des intrigues moyennes ou mauvaises grâce au talent des actrices et/ou grâce à la force de frappe des personnages, mais, dans cet épisode, ce sont les personnages qui ne sont pas à la hauteur des intrigues -pourtant moyennes ou mauvaises- et pas dignes de ce qu'ils sont habituellement. C'est triste et ça intervient à un moment où la série n'a vraiment pas besoin de ça ! Rendez-nous nos héroïnes !

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19 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 04]

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School Of Hard Knocks // 8 240 000 tlsp.

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    Lorsque j'implorais la semaine dernière les scénaristes de Desperate Housewives de fêter cette dernière saison en faisant revenir quelques anciens de la série, ce n'est pas vraiment Danielle, l'horrible et odieuse fille de Bree, que j'avais en tête. A vrai dire, je n'ai pas pensé à elle une seule seconde. En voyant le nom de Joy Lauren apparaître à l'écran en début d'épisode j'ai donc poussé un soupir. Et puis j'ai pensé à Julie, la niaise, et je me suis dis que Danielle, c'était pas si terrible que ça. En fait, au fond de moi, je crois que je l'aime bien cette peste. Elle était agaçante au début et elle n'arrivait pas à la cheville de son frère Andrew, mais quand elle a commencé à apparaître moins elle est devenue bien plus supportable et les auteurs ont su l'utiliser à bon escient. C'était à nouveau le cas pour cet ultime (?) retour en guise de grand pardon. La mécanique est ultra rôdée et super prévisible mais le nouveau business coquin de Danielle nous a reservé de bons moments de rigolade avec une Bree super en forme. Il n'en fallait pas plus !

   J'aurais presque pu en dire autrant de l'intrigue bouche-trou de Gaby. Presque. J'étais même à deux doigts de le faire. C'est vrai que c'était drôle, c'est vrai que le personnage n'a pas perdu de sa fraîcheur -quand il s'agit de nous faire marrer en tous cas- et c'est vrai que le thème du conseil des parents d'élève n'avait pas encore été abordé sous cet angle. Mais Lynette a quand même eu pas mal de storylines de ce type par le passé, souvent réussies d'ailleurs. Gaby n'y a rien apporté de plus, Juanita n'a servi à rien et j'avais même un peu de peine pour elle au bout du compte. C'est quand même elle qui souffre le plus dans cette histoire et c'est à peine évoqué. Alors je ne veux pas non plus trop intellectualiser ce qui ne devrait pas l'être mais je ne peux pas m'en empêcher parfois. Et puis au-delà de ça, Suburgatory a traité du même sujet dans son épisode 3 et c'était beaucoup plus rafraîchissant et original ! 

   Chez Lynette, on peut compter sur l'amie Renee pour détendre l'atmopshère car, pour le moment, la mégère blonde et son éternelle chemise sale n'ont plus du tout le coeur à rire. En effet, Tom a déjà retrouvé chaussure à son pied. Et elle n'est même pas jeune et idiote : elle est du même âge que lui et médecin ! C'est le petit twist sympa qu'on voyait légèrement venir mais qui fonctionne quand même. L'émotion prend le dessus au final, comme toujours, et on se laisse forcément toucher aussi pénible soit devenue Lynette et aussi inintéressant soit resté Tom. Tiens, d'ailleurs, il habite à Melrose Place maintenant ! Sort Of. Ce que j'aurai aimé à ce propos, c'est que Laura Leighton, la femme de Doug Savant dans la vie et l'une des meilleures amies de Marc Cherry, joue enfin dans Desperate et pourquoi pas la nouvelle petite amie de Tom. Je ne comprends pas pourquoi ça ne s'est jamais fait... Dommage. 

   Bon et puis il y a Susan sinon, qui se remet à la peinture de façon à exprimer toute sa rage. Très bien, elle a trouvé son truc à elle pour vivre au mieux le secret : qu'on passe à autre chose la concernant ! Cela devient lourd. A l'entendre, on croirait que c'est elle qui l'a tué le pervers, de ses propres mains ! Faut arrêter : elle a "juste" couvert sa pote. C'est considéré comme un crime, certes, mais ce n'est pas non plus la fin du monde. Comme d'hab', ce cher Mike n'est d'aucune utilité alors qu'il avait l'occasion d'intervenir puisque le sujet le touche plus que jamais. Mais non, il se contente simplement de pardonner. En gros, le cliffhanger de l'épisode précédent est déjà oublié. Le nouveau est nettement plus prometteur : Chuck va pouvoir s'attaquer au cas du père Solis. Il est le premier sur la liste de ses prochaines investigations. A ce stade de la saison, soit il fait rapidement chou blanc soit les auteurs font traîner son enquête en longueur. La perspective n'est donc pas super excitante quand on regarde bien mais peut-être que l'effet dernière saison permettra quelques excentricités... 

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// Bilan // Facile en tous points, désespérement classique, cet épisode est correct parce qu'il parvient, malgré tous ses handicaps, à être drôle. 

12 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 03]

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Watch While I Revise The World // 8 450 000 tlsp.

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    Je m'attendais -bien naïvement j'en conviens- à ce que chaque épisode de cette dernière saison de Desperate Housewives porte en lui une trace du passé, que ce soit sous la forme d'un habile clin d'oeil, d'un retour inattendu, d'une réplique culte détournée... bref, un petit quelque chose qui nous rappelle constamment combien la série a été bonne à ses débuts, combien elle a révolutionné le genre du soap, combien ses personnages étaient brillants (pas tous hein) et combien elle devrait nous manquer. Alors peut-être que ce troisième épisode n'était qu'une exception dans la saison, qu'il n'était pas aussi soigné que le premier et, dans une moindre mesure, que le deuxième parce que les scénaristes sont bien trop occupés à nous réserver le meilleur pour le suite. Peut-être... Ou alors ils n'ont toujours pas d'idées et rament en attendant d'entamer la dernière ligne droite dans quelques mois... 

   Quand je parlais de retour inattendu, je pensais à des tas de personnages qui ont marqué la série, même dans des petits rôles. Cela me ferait plaisir par exemple de revoir certains anciens voisins et voisines, repartis une fois leur "intrigue de la saison" résolue et dont on n'a plus jamais entendu parler. Les Applewhite (pas mémorables, certes...), les italiens, l'albinos... ces gens-là quoi. Mais une des soeurs de Lynette, sérieusement ? Lydia n'a, en rien, marqué les esprits. On ne l'a croisée que dans un seul épisode, lors de la saison 4. Qui s'en souvient à part les fans-hardcore de la série ? Sa venue dans cet épisode n'a absolument rien apporté : rien n'était vraiment drôle -les clichés sur les hippies, ça ne fait plus rire personne depuis 1975- et rien n'était émouvant non plus. Le schéma "Lynette qui se comporte comme une grosse connasse" suivi de "Lynette qui se rend compte de son erreur et s'excuse en tendant les bras la larme à l'oeil" ça ne marche plus du tout ! Cela ne fait qu'enfoncer le personnage que l'on a tant aimé vers un point de non-retour. 

   En huit ans, très peu de combinaisons de personnages principaux n'ont pas été essayées au moins une fois. Le duo Susan/Carlos amorcé dans l'épisode précédent a été ici exploité avec une certaine réussite. J'ai vraiment cru qu'ils allaient s'embrasser dans le fourgon et qu'ils allaient le regretter aussitôt. Cela n'est pas arrivé et je n'en veux pas aux auteurs. C'est quelque chose qui aurait pu faire son effet il y a quelques saisons, même la saison passée à la limite, mais cette année, ça n'aurait servi à rien à part ralentir le fil rouge. La conclusion de l'intrigue était prévisible puisqu'il était évident que Susan ne tiendrait pas sa langue très longtemps vis à vis de Mike. Maintenant, il sait. Tom devrait aussi l'apprendre tôt ou tard cette saison. Ainsi, tout le casting principal sera au parfum. J'aime l'idée. Par contre, la réaction de Mike n'est pas crédible un seul instant. Le mec n'a fait que des conneries quand il est arrivé à Wisteria Lane, il a un passé pas glorieux du tout et il se permet de juger ses amis et sa femme pour un accident ? Lui, c'était intentionnel, rappelons-le... Je compte sur Susan pour lui remettre les pendules à l'heure dès le prochains épisode. Oui bon ok, je ne devrais pas...

   Cette semaine, à nouveau, c'est Renee qui obtient non pas la storyline la plus profonde mais la storyline la plus drôle ! Enfin drôle... disons que cet épisode ne regorge pas de scènes ou de répliques tordantes alors on se contente des vannes de la miss faut de mieux. Les bases de l'histoire ne sont pas du tout solides : pourquoi est-ce que Lee irait faire appel à Renee, la femme qui aime le moins les enfants AU MONDE, pour s'occuper de sa fille ? Cela ne tient pas debout une seule seconde ! J'étais quand même très content de revoir la fille de Ted de Better Off Ted -Jay Harrington... association d'idées... je veux le retour du séduisant médecin qu'il interprétait en saison 2 lorsque Susan était malade !- mais franchement, traiter des difficultés de l'homoparentalité de façon aussi superficielle, c'est carrément se moquer du monde ! Pendant ce temps-là, l'australien de Renee fabrique on ne sait quoi on ne sait où... 

   Et le flic de Bree ? Il a enfin dévoilé son vrai visage : comme Rex, comme le pharmacien, comme Orson et comme tant d'autres prétendants de la rousse, il est totalement instable -paranoïaque, colérique, menaçant- et se comporte comme une véritable ordure à la seconde même où elle lui annonce qu'elle le quitte ! De quoi envenimer davantage les choses alors que Bree voulait au contraire les simplifier. L'aboutissement de l'intrigue est intéressant mais il a vraiment fallu passer par des passages pénibles pour en arriver là : le coup de la photo de la main, de l'enveloppe de la police, de son vol ridicule par Gaby... tout ça était prévisible dès le départ en plus ! Heureusement que la latina était là pour relever le niveau des dialogues avec ses répliques toujours piquantes...

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// Bilan // Je pensais vraiment que dans cette dernière saison, Desperate Housewives éviterait les épisodes de remplissage qui ne font avancer ni les personnages ni l'intrigue fil rouge. Pas de chance : ce troisième épisode sert bel et bien à combler le vide même si des avancées minimes s'opérent çà et là. 

6 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 02]

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Making The Connection // 9 160 000 tlsp.

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   Pour faire preuve de ma bonne foi, cette année, dans chacune de mes critiques de Desperate Housewives, je ne dirai plus "du revu et revu" mais "bel hommage au glorieux passé de la série". En saison 8, j'ai envie de tout pardonner aux scénaristes et à Marc Cherry. Ils nous resservent la même soupe depuis des années et on est encore là à en laper la moindre goutte. Le problème ne vient clairement plus d'eux à ce stade, mais de nous. 

   Ainsi, j'ai trouvé très intéressant de voir Gaby se trémousser en tenue légère contre une barre de pole dance (sa chute était mémorable). Cela nous permet de repenser avec nostalgie, la larme presqu'au coin de l'oeil, à cette époque où Susan a hérité d'un club de strip-tease mais n'a jamais utilisé l'argent gagné en le revendant pour se sortir de ses ennuis financiers. Cela peut aussi nous ramener à cette période où elle devait se filmer en train de faire le ménage en nuisette pour exciter les pervers et gagner sa croûte. Et il me semble que Gaby a déjà fait des expériences similaires pour revigorer la libido de son mari, à moins que ce soit Lynette, ou bien Bree avec Orson... Bref, elles ont toutes plus ou moins vécu ça. Je suis intimement convaincu que ma mère en bonne ménagère a dû faire ça un jour aussi... Vous l'avez compris : je suis ironique. Cette intrigue n'était pas du tout inspirée et Eva Longoria n'a même pas eu l'occasion de rendre tout ça plus amusant puisqu'elle n'a pas vraiment dansé ni même embrassé sa coach. Je retiens quand même la réplique de Carlos sur sa cécité d'antan. Ca, c'était drôle !

   Pendant ce temps-là, Susan s'est encore couverte de ridicule auprès des flics. Une constante saison après saison. On ne compte plus le nombre de fois où elle s'est faire arrêter au volant ! Cette fois, elle va elle-même au devant des ennuis afin d'affronter sa culpabilité suite au fameux meurtre de fin de saison dernière. Elle a ainsi l'impression de payer sa dette. Comment dire ça sans y aller trop fort... ah oui : c'était nullissime ! Pas drôle du tout et ridicule. Je crois d'ailleurs que Teri Hatcher en avait parfaitement conscience en le jouant et n'a pas cherché à rendre la chose meilleure. Le pouvait-elle de toute façon ? Il ressort de ces pénibles scènes une idée intéressante : Susan et Carlos, un duo qui n'a jamais été très exploité, partagent leurs inquiétudes et leurs doutes. Cela ne les ménera pas bien loin mais c'est inédit, au moins. Tiens, ce serait marrant qu'ils couchent ensemble pour la peine ! Non, je rigole. Enfin je veux dire : je sais bien que ça n'arrivera pas. A quoi bon en rêver ?

   Les Scavo séparés ont les mêmes problèmes et les mêmes reproches à se faire que les Scavo ensemble. C'est du coup très routinier, l'opportunité de faire jouer à Felicity Huffman autre chose que ses rengaines habituelles s'éloignant, mais c'est plutôt bien vu dans le fond. Le divorce n'est clairement pas la solution miraculeuse qu'ils attendaient mais, pour le moment, il leur permet au moins d'enterrer la hache de guerre. Il est temps que l'amie Renee vienne nous égayer Lynette mais, pour le moment, elle est bien trop occupée à courir après son voisin australien. Ses intéractions avec lui ne sont pas d'une grande originalité mais Vanessa Williams se donne à fond alors la mayonnaise prend inévitablement. Toutefois, je me demande vraiment ce qui est passé par la tête des producteurs : pourquoi faire appel à ce veau de Charles Mesure ? Et pourquoi le maquiller comme une vieille catin ? Il est plus maquillé que sa partenaire, ce qui est quand même un comble (Vanessa Williams baignant sa tête dans un pot de peinture orange avant le tournage de chaque scène). Et le mascara, pourquoi ? De toute façon, il est mauvais comme un cochon et c'est bien ça le pire. A tout moment je m'attends à voir débarquer Elizabeth Mitchell (alias Erica dans V) pour le récupérer. En vain... Ah et sinon Ben est chelou. Normal, c'est le nouveau voisin. Il doit avoir un projet du genre raser tout Wisteria Lane pour construire je ne sais quoi... Ca promet, tiens ! Je garde de l'intrigue de Renee surtout le passage avec McClucskey qui m'a bien fait marrer.

   Sera-t-il lié au fil rouge de la saison ? Je ne pense pas, sincèrement. Ce ne serait pas particulièrement étonnant mais j'ose croire que les scénaristes ont prévu des choses plus surprenantes. Autres que les soupçons qui se portent sur Chuck j'entends. On savait très bien que ça allait arriver et son comportement étrange vis à vis de Bree ne laissait planer aucun doute là-dessus. A ce stade de la saison, on peut d'ores et déjà le rayer de la liste des maitres-chanteurs potentiels mais il a un rôle à jouer dans l'affaire et cette confirmation arrive au bon moment. Plus tard, ça serait moins bien passé à mon avis. Il faut donc s'attendre à ce que Bree joue à la détective privée au moins dans le prochain épisode. Ca peut être amusant... Bree est en tous cas devenue officiellement la nouvelle Mary-Alice. Elle la veut, sa balle dans la tête. 

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// Bilan // Lorsque c'est Renee qui assure le meilleur de l'épisode, il y a tout de même de quoi se poser des questions, non ? Toutefois, ce Making The Connection n'est pas à jeter car il possède de bonnes conclusions d'intrigues, mais pas de bonnes intrigues. 

28 septembre 2011

Desperate Housewives [8x01]

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Secrets That I Never Want To Know (Season Premiere) // 9 800 000 tlsp.

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   Desperate Housewives peut-elle retrouver pour sa dernière saison la qualité de ses jeunes années ? Si la saison 7 n'était pas bonne dans son ensemble, la saison 6 n'était pas meilleure et la 5ème non plus. Bref, le temps aurait dû s'arrêter à Wisteria Lane en saison 4, mais c'était impossible. 4 ans plus tard, une sage décision a été prise : la saison 8 sera la dernière et elle sera pensée comme telle. Tout portait à croire, avec le Season Finale précédent, que c'est ce qui allait arriver. Les housewives se retrouvaient dans une situation inédite et excitante : elles partagaient toutes un même secret et donc, par conséquent, la série bénéficiait d'un fil rouge commun. L'objectif de ces derniers épisodes est très simple : jouer sur la nostalgie en faisant revenir quelques personnages qui ont marqué la série, offrir à chacune des héroïnes un dernier tour de piste, de préfèrence glorieux, et boucler la boucle en renvoyant constamment au mystère Mary-Alice de la saison 1. La mission est brillamment réussie pour ce premier épisode (mais les retours, ce sera logiquement pour plus tard). 

   Ce dernier Season Premiere reprend exactement là où nous avions quittés les "pretty grown-up liars": chez Gaby, en pleine panique post-meurtre, avec la douce voix de Mary-Alice dont on peut deviner l'entièreté du speech, comme souvent désormais. Très vite, on se donne rendez-vous dans les bois où l'on enterre le corps du vilain beau-père et où l'on signe un pacte, non sans récalcitrance de la part de Susan. Il n'y a rien de très original là-dedans mais je n'en veux pas à Marc Cherry et son équipe -pour une fois- puisque c'était la meilleure chose à faire, la plus évidente oui mais la plus logique aussi. L'épisode reprend ensuite un schéma plus classique, mais la routine est quelque peu bousculée par les doutes et les regrets traversés par les personnages. Cela se traduit, du coté de Susan, par un comportement aussi exaspérant qu'amusant. La scène de "l'enterrement" du hamster Cupcake à l'école était tordante. Les passages avec Mike l'étaient beaucoup moins. C'est fou comme la mise à l'écart -volontaire- de Susan suite aux événements fait écho à la situation de Teri Hatcher dans ce groupe de stars féminines aux égos plus ou moins gros. Devinez qui n'était pas présente à la soirée anniversaire de la série il y a quelques jours ? Devinez qui ne s'est jamais exprimée dans les médias sur la fin de la série et n'en a pas parlé au téléphone avec ses collègues ? Ah, depuis la fameuse séance-photos pour Vanity Fair en 2005, lors de la saison 2, les faux-semblants et les marques d'hypocrisie ne se font pas qu'à l'écran... Mais Desperate Housewives, c'est ça aussi. Cela fait partie du mythe, tout comme l'épisode de "La Gifle" de Marc Cherry sur Nicollette Sheridan. Cela va nous manquer tout ça...

   Mais revenons-en à nos pimbêches ! Du coté de Bree, le problème ne vient pas de sa culpabilité car elle n'en a pas. Non, elle a juste très peur que Chuck, son nouveau petit ami, ne découvre la vérité sur l'assassinat. M'est avis qu'elle ne devrait pas avoir trop de soucis à se faire. Vu sa réaction lors du vol de voiture, il n'a pas l'air du genre malin malgré sa profession. A Wisteria Lane, les flics n'ont de toute façon jamais été très efficaces. Ce qu'il faut retenir des scènes de Bree, c'est essentiellement l'énergie qui s'en dégage car elle est en grande forme, le  visage de Marcia Cross, l'humour décapant... et puis bien sûr le cliffhanger qui renvoit à la lettre de menace reçue par Mary-Alice dans le pilote. Doit-on comprendre que Bree finira elle aussi avec une balle dans la tête en guise de dernière image de la série ? Ce serait quand même trop prévisible là. Les auteurs seront plus malins, à n'en pas douter. Mais j'espère quelque chose d'aussi marquant et d'aussi osé (le suicide de la mère au foyer l'était en tous cas à l'époque).

   Chez les Scavo, c'est forcément la soupe à la grimace suite à la rupture de Lynette et Tom, qui reste encore gravée en moi comme un des moments les plus forts de la série. Rarement l'émotion n'avait été aussi juste et la peine aussi immense. Dans ce premier épisode, on reste dans une approche réaliste de l'intrigue. La finesse est à nouveau convoquée mais j'ai quand même un petit reproche à faire : je regrette que l'annonce de la séparation aux enfants restants encore dans la casa Scavo soit faite hors-caméra. Cette espèce de pudeur n'avait pas lieu d'être ici. Mais je crois bien que les jeunes acteurs en question jouaient vraiment trop mal pour que ce soit réussi de toute façon... Je souhaite maintenant que les scénaristes profitent du célibat de Lynette pour lui offrir des histoires qu'elle n'a jamais eu par le passé. Elle retrouvera Tom pour le dénouement et tout finira bien, au moins pour eux. Happily Ever After...

   Un nouveau voisin emmènage dans le quartier, comme à chaque saison, mais il se pourrait bien que celui-ci, s'il n'est pas lié au fil-rouge, ne soit présent que pour faire tourner la tête des femmes de Wisteria Lane et en particulier celle de Renee qui a déjà jeté son dévolu sur lui et s'est pris dans le même temps un bon gros rateau. On l'a compris, cet homme-là lui donnera du fil à retordre, de quoi la rendre encore plus furieuse et surtout encore plus accro ! Les mimiques outrancières de Vanessa Williams me font toujours bien marrer. Elle est devenue indispensable à sa façon. Concernant le choix de Charles Mesure et le personnage plus précisément, je ne suis pas convaincu. Son introduction n'est pas originale pour deux sous. Toujours le même genre de blagues et de tensions... Au sujet de Gaby et de Carlos, ils m'ont beaucoup plus fait rire qu'ils ne m'ont ému -dans le confessionnal surtout- mais je ne sais plus très bien si cela vient du jeu limité d'Eva Longoria ou de l'écriture trop faible. Peu importe : ça ne fonctionne qu'à moitié. 

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// Bilan // Je ne sais pas si c'est de les savoir déjà avec un pied dans la tombe mais j'ai de nouveau foi en les Desperate Housewives. Je suis intimement convaincu que cette ultime saison sera bonne. J'espère sincèrement ne pas me tromper. Ce premier épisode n'a pas entamé mon enthousiasme en tous cas. C'est bon de les retrouver, comme ce sera bon de les quitter le moment venu.

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5 août 2011

[Desperate Housewives] Wisteria Lane ferme ses portes

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Hallelujah !

   Je n'ai pas pour habitude de traiter des news sur le blog (malgré son titre... je vous raconterai un jour son origine d'ailleurs...) mais celle qui vient de tomber est bien trop énorme pour ne pas vous en toucher deux mots. Desperate Housewives s'arrêtera en 2012. La rumeur courait, j'avais l'intime conviction qu'ABC prendrait cette (bonne) décision mais on ne peut jamais être sûr de rien. Je pensais qu'ils attendraient de voir les audiences des premiers épisodes de la saison 8 avant de prendre une décision ferme et définitive. Peu importe maintenant : c'est ainsi et c'est un grand soulagement pour moi et j'espère pour tous les fans de la série.

   Pourquoi ? Parce que très très peu de séries en danger ont eu la chance de connaître leur sort avec 9 mois d'avance (et là je repense avec émotion à la famille Walker...). Lost l'a eu, avec encore plus d'avance d'ailleurs. Je n'ai pas d'autres exemples en tête mais cela a bien dû arriver. Les scénaristes, sans Marc Cherry dans les pattes en plus, n'auront donc aucune excuse s'ils rataient la dernière saison. D'autant que le cliffhanger de fin de la saison 7, je le répéte, était excellent et ne pouvait qu'introduire le dernier souffle des ménagères désespérées. Je soupçonne de toute façon le créateur de connaître la fin de la série depuis le début et j'espère qu'il ne changera pas d'avis. Les premières idées sont les meilleures. J'imagine que Mary Alice a encore quelques secrets bien enfouis à nous révéler... Cela permettra aussi de faire revenir quelques personnages qui ont marqué la série et je pense en particulier à Katherine. Ce serait dommage que Dana Delany ne fassent pas un petit coucou à ses anciennes camarades, de préfèrence en compagnie de Julie Benz. J'aimerais beaucoup revoir le pédophile Artz aussi, mais je ne me fais pas d'illusions. Une trève entre Cherry et Nicollette Sheridan pour une dernière apparition fantômatique ? Ce serait sympa. Susan Mayer se tirera-t-elle une balle dans la dernière scène du Series Finale ? Je prierai pour cela jusqu'en Mai 2012. Malgré tout le mal que j'ai pu dire sur la série ces dernières années, ici et ailleurs, je lui souhaite une belle mort car elle est et restera culte pour longtemps !

   Toutes mes pensées vont en ce jour à Marc Cherry, ce génie ! (ou pas) Vous pouvez déposer vos condoléances en commentaires.

16 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 15 Juillet 2011]

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Au programme cette semaine : Les Desperate Housewives bientôt mortes, les tournages de nos séries ont repris, les nouvelles séries anglaises à l'honneur, le grand retour des gentils Bisounours, l'univers impitoyable de Dallas rouvre ses portes, Fais pas ci fais pas ça voit grand, une salve d'heureux renouvellements (Falling Skies...)

20 mai 2011

Desperate Housewives [7x 22 & 23]

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And Lots Of Security... // Come On Over For Dinner (Season Finale)

9 72o ooo tlsp. // 1o 27o ooo tlsp.

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    Cette saison 7 de Desperate Housewives n'aurait-elle pas été conçue comme une saison finale ? C'est l'impression que certains choix scénaristiques me laissent maintenant qu'elle est terminée. Revenir sur l'histoire entre Paul et Felicia était déjà, en soi, un fil rouge qui permettait de revenir aux origines de la série. C'était une excellente idée, bien meilleure que l'affaire de l'albinos en saison 5 ou celle de la mama italienne dont j'ai déjà oublié le prénom en saison 6. Pour une fois, le destin des protagonistes  nous importait vraiment. Cela dit, les scénaristes étaient déjà à cours d'idée en milieu de saison. Il y a eu un avant et un après la fameuse émeute, gros pétard mouillé de l'année. Il en fallait bien un, c'est une tradition. Je ne suis pas particulièrement satisfait du dénouement, qui est précipité dans l'avant dernier épisode mais qui regorge de quelques moments jouissifs malgré tout : Felicia, ses gants, ses seringues et son sourire pervers; les explications de Susan à  la police, on ne peut plus confuses et drôles; ou encore le coup, franchement bien trouvé puisqu'impensable, de la fausse voiture de police. Ce qui m'a énervé, c'est plus cette impression d'inachevé. Paul s'en va, la queue entre les jambes, tandis que Felicia a un accident de voiture à cause de son urne/de sa fille après avoir enfin obtenu les aveux qu'elle attendait depuis toutes ces années. Certes, c'est cocasse et cruel, et bien dans l'esprit originel de la série, mais c'est aussi laisser la possibilité au personnage de revenir car rien n'indique qu'elle a péri dans l'accident. Un troisième retour ? A moins que ce soit pour faire péter tout Wisteria Lane dans un épisode final majestueux, je n'en vois pas l'intérêt... En tous cas, la boucle est bouclée, en quelques sortes. Dommage que Mary-Alice n'ai encore rien eu à dire sur le sujet !

   En revenant également sur le viol de Gabrielle par son beau-père, les scénaristes semblent prêts à offrir une liberté totale au personnage, dont c’était finalement le seul véritable démon. J'ai toujours eu le sentiment qu'il n'y avait pas grand-chose à dire sur cette femme souvent hilarante mais désespérément creuse. Que raconter de plus ? C’est là que l’excellent cliffhanger de fin de saison intervient. C’est d’ailleurs certainement le meilleur que la série nous ait pondu à ce jour. Carlos a donc tué Alejandro, ce qui reste difficile à croire étant donné qu'il n'y a pas eu une goutte de sang -on va se contenter de croire que son cœur a lâché- Gabrielle devient donc automatiquement sa complice. Jusque là, c’est plutôt pas mal du tout mais ça reste classique, sans grande ambition. Mais à partir du moment où les autres héroïnes deviennent elles aussi complices du meurtre, en aidant à cacher le corps dans un coffre, qui ressemble volontairement à celui de la saison 1, on atteint juste l’orgasme télévisuel. Ce n’est pas une ni deux housewivesqui sont impliquées dans ce meurtre mais toutes ! Jai encore du mal à imaginer ce que ça peut donner comme fil rouge mais la présence du nouveau copain de Bree, flic, est un premier indice sur ce qui risque de se passer. Les liens entre les quatre femmes risque va forcément se resserrer et elles passeront automatiquement plus de temps ensemble. On est donc en droit d'attendre une ambiance digne de la saison 1. C’est prendre le risque d'être déçu mais je le prends. Je n'ai plus rien à perdre. Bon, je viens d'être dithyrambique, laissez-moi émettre une remarque négative : le « je suis là, je te vois » du premier épisode et le passage dans les bois étaient… mauvais. Ça manquait tellement dinspiration… Oui, je ne me refais pas ! Sinon, pour en revenir à mon argumentaire de base: le fait de se servir enfin de la mort accidentelle de la mère de Carlos et du mensonge de Bree sonnait aussi comme une fin de série. Les scénaristes ont fait l'inventaire avant la fermeture définitive.

   On ne peut pas dire que Bree soit au centre de l’attention en cette fin de saison mais jai envie de dire que, pour une fois, ce n’est pas plus mal. La relation quelle développe avec Chuck me plait. Ses soupçons quant à son homosexualité dans le premier épisode ainsi que ses pitreries pour faire accélérer le divorce mont amusé. Dommage qu'Andrew ne soit jamais intervenu. Son gaydar aurait pu être bien utile à sa mère. Renee était absolument excellente en enquêtrice de choc aux cotés de Bree cela dit. Ses répliques m'ont rappelé les meilleures heures d'Edie Britt. Je n'ai pas toujours été convaincu par ses « intrigues » pour sa première année dans la série, surtout quand elles devenaient plus sérieuses, mais c’est un bon ajout en tous cas, quasi providentiel. Je nai pas encore parlé de Susan comme vous l’aurez peut-être remarqué mais elle n’existait qu'à travers le fil rouge ces derniers temps. Son retour à Wisteria Lane n'aura surpris personne tant il a été grossièrement préparé. De toutes les manières, on savait déjà au moment de son départ en fin de saison dernière qu'elle reviendrait à ce moment précis, un an plus tard. On ne peut pas faire plus prévisible.

   Je vais terminer par ce qui m'a le plus plu dans cet épisode, et de loin: la séparation de Lynette et Tom après six saisons où, plus dune fois, cela leur a pendu au nez. On peut s’étonner que Tom ne soit pas parti plus tôt. Il a fait preuve d'une patience infinie. C’est admirable. Et même si Lynette était franchement devenue insupportable ces derniers temps, il ne faut pas oublier que lui aussi a eu des périodes où il était bon à claquer. On sait, sans prendre trop de risques, qu'ils se remettront ensemble tôt ou tard. Mais là n'est pas l'important pour le moment. J'y ai cru et j'ai franchement été sonné par la prestation impeccable des acteurs. Aussi bien Felicity Hufmann que Doug Savant étaient d'une justesse incroyable. Ça ma rendu triste, ça m'a même bouleversé. Est-ce que la série m'a déjà fait cet effet un jour ? Est-ce qu'elle a déjà atteint un tel degré de réalisme ? Non, c’était vraiment parfait et je porte encore en moi un peu de la tristesse que j'ai ressenti pendant l'épisode. Ça ne me quitte pas. Le pire étant bien entendu l'utilisation du terme « relief/soulagement ». Atroce. Vraiment.

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// Bilan // Alors que le premier épisode consistait avant tout à conclure le fil rouge, tel un Season Finale qui aurait été hyper décevant -mais pas autant que l'immondice de la saison dernière- le second servait, lui, à relancer la série et surtout l'intérêt à l’égard de ce qui ressemble grandement à la saison de trop. Ou plutôt l’énième saison de trop. Et alors là, je dois dire que j'ai été littéralement bluffé ! Même dans mes rêves les plus fous je n'avais envisagé que cet épisode soit bon et qu'il donne envie de voir la suite. Oui, je suis à ce point emballé ! Mais à une seule condition : que la saison 8 soit vraiment la dernière ! Les housewives n’ont pas dit leur dernier mot. A croire qu'elles ne la fermeront jamais…

14 mai 2011

Desperate Housewives [7x 21]

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Then I Really Got Scared // 9 7oo ooo tlsp.

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    Mais pourquoi le papa cuisto de Betty Suarez épie Gabrielle Solis ? (épie hein, pas épile, ce qui n'aurait aucun sens). Je n'ai pas beaucoup aimé l'intrigue de l'ex-mannequin cette semaine, dont je ne comprenais pas l'intérêt pendant les trois quarts de l'épisode. On sait que ce n'est pas l'exemple de ce que l'on appelle "une bonne mère", mais de là à montrer à sa fille de 8 ans des films d'horreur... Un début laborieux donc, ridicule et divertissant à la fois (la marque de fabrique de la série depuis quelques années), mais une finalité qui peut s'avérer intéressante si toutefois l'homme qui se cache derrière un chapeau noir n'est pas juste là pour créer artificiellement une intrigue forte pour le final. Autrement dit, j'espère que ce n'est pas un homme lambda un peu (beaucoup) dérangé qui compte séquestrer Gaby. A-t-il un rapport avec son passé ? S'agit-il de son fameux beau-père qu'elle croyait mort ? Ca ne m'étonnerait pas, d'autant qu'il a été évoqué en milieu de saison. On se demandait un peu pourquoi. Ce serait l'occasion d'explorer à fond le sujet. J'avoue avoir frissonné au moment de sa première apparition devant la tente. Un peu moins à la deuxième. J'aurais quand même bien aimé, dans un monde idéal, que ce soit le grand retour de Art, le pédophile de Wisteria Lane qui aurait décidé de s'en prendre à Juanita ! Ah ah.

   Vous savez à quoi m'a fait penser l'intrigue de Lynette et Tom ? A du Modern Family, mais en moins drôle. Phil et Claire Dunphy sont beaucoup plus fun et ils n'ont pas encore eu le temps de nous lasser. Ca aide. Une fois de plus, c'est une constante d'épisode en épisode, Lynette a eu un comportement détestable qui a mené, logiquement, à la même conclusion que dans les épisodes précédents sauf que la pression monte crescendo. Cette fois, à travers Penny, le mot "divorce" est prononcé. Le couple Scavo ira-t-il jusque là ? Je ne pense pas. Les dernières scènes étaient émouvantes en tous cas, et même assez réalistes je crois. De quoi ont-ils besoin pour retrouver leur complicité ? De bonnes et longues vacances ? De tuer leurs enfants ? De couper une bonne fois pour toutes les couilles de Tom pour les greffer au vagin de Lynette ?

   Ca ne m'avait pas frappé la semaine dernière mais cette fois, ce fut comme une évidence : Chuck, le nouvel "ami" de Bree, ne jouerait-il pas exactement dans la même cour que Karl Mayer, le regretté ? C'est l'impression que j'ai, renforcée par la dynamique du duo qui est assez similaire à celle de Bree et Karl. De quel droit Bree s'offusque du divorce non-prononcé de Chuck alors qu'elle a fait la même chose, si mes souvenirs sont bons, avec Karl losqu'elle était encore avec Orson ? On mettra ça sur le compte du "Faites ce que je dis, pas ce que je fais !". Je m'attends à ce que le monsieur cache un secret, bien plus sombre que d'être encore marié, qui pourrait être le fil-rouge de la saison 8. A moins qu'il ne soit qu'un détective sur l'enquête ? Puisque l'on sait qu'il sera de retour, c'est tout à fait envisageable. Là, comme ça, je me dis que ce n'est pas la pire chose qui pourrait arriver à la série en ces temps difficiles...

  Ah, dans le genre, la mort de Susan serait aussi une excellente chose mais là, c'est juste impossible. Un doux rêve que je caresse depuis des années... Est-ce qu'elle va tilter que Felicia est dans le coup ?? Et à Paul, ça ne lui a pas effleuré l'esprit non plus ? C'est dingue quand même ! J'adore Felicia mais cela reste une caricature de la cinglée, avec son gant, son étrange coupe de cheveux et son regard flippant. Comment ne pas se méfier d'elle ? En même temps, elle n'a eu que des intéractions avec Susan, Paul et McCluskey. Je suis à peu près sûr que cette dernière aura un rôle à jouer dans le dénouement de la semaine prochaine. Un aveu peut-être, ou quelque chose d'un peu plus étonnant, qui sait ?

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// Bilan // C'est dans cet épisode, prélude au final, que la pression devait monter d'un cran pour nous rendre impatients. Le suis-je ? Pas le moins du monde. Mais intrinsèquement, ce pré-final est d'un niveau correct.

7 mai 2011

Desperate Housewives [7x 20]

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I'll Swallow Poison On Sunday // 9 44o ooo tlsp.

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    L'amour est un poison violent, la haine aussi. Dans la plus pure tradition WisteriaLanienne des premières saisons, c'est jour après jour et goutte après goutte, à mesure que la souffrance s'infiltre dans les veines, que Felicia a choisi d'achever Paul. La voir parler à son urne dorée, un livre fushia de potions fatales à la main (gantée), c'est à la fois effrayant et fascinant et ça résume assez bien ce personnage. On pourrait se croire au beau milieu du soap Passions, pour ceux qui s'en souviennent. Felicia n'est pas loin de se transformer en vilaine sorcière, adepte de la magie noire. A l'écrit, tout cela est parfaitement ridicule. A l'écran, c'est étonnament efficace. Dans cette intrigue, Susan est un parasite qu'on aurait bien envie d'écraser. Pas de mort lente pour elle : un grand coup sur la tête ferait l'affaire ! Sa naïveté est sans limite. Elle est tombée dans un chauderon de conneries quand elle était petite. Elle ne voit donc pas le manège de Felicia, pourtant pas si discret, et elle n'a plus d'autre but dans la vie que de nourrir Paul. Elle s'improvise alors cuisinière (elle n'a jamais su faire à manger hein...) et femme de ménage (ça n'a jamais été son fort non plus, sauf si cela implique une nuisette et des webcams). Au milieu de tout ça, Mike passe pour encore plus idiot que sa femme. A moins que ce ne soit les scénaristes qui ont oublié la première saison... Ca fait quand même très bizarre de le voir laisser sa femme cotoyer de si près et tous les jours un meurtrier qui a participé à la déstruction (initiale) de sa vie ! Voilà donc pour la meilleure storyline de l'épisode, qui se termine malheureusement de manière convenue avec un Paul en danger de mort, comme il y a quelques épisodes de cela. On connaissait le goût prononcé de l'équipe pour le recyclage mais ils s'arrangaient d'habitude pour copier ce qu'ils avaient déjà fait quelques saisons plus tôt, pas quelques épisodes plus tôt ! Pousser l'auto-pompage à son paroxysme, c'est un concept...

   Comme je l'avais prédit, la cohabitation entre Bree, Gaby, Juanita et Juanita-Bis-La-Mono-Expressive n'aura duré que le temps d'un épisode. Tout s'est passé comme prévu (expression figée mais révoltée de la rousse face aux bêtises des petites, qui se comportent comme deux mini truies alors que la casa Solis n'a pourtant jamais ressemblé à une porcherie; posture désinvolte de la latina qui n'a certainement plus d'ongle -ni de main- à force de se les limer...) jusqu'à ce que Carlos intervienne et terrorise ses filles, persuadées que c'est Bree qui a assassiné leur grand-mère ! J'avoue que le coup du coussin et de la panique qui a suivie m'a beaucoup amusé. C'est de manière plus dramatique que l'affaire se termine puisque, d'un commun accord, les deux amies décident de se "séparer". J'ai vraiment cru qu'une réconciliation se profilait... Les scénaristes en ont profité pour lancer dès maintenant la prochaine intrigue amoureuse de Bree, Keith étant déjà passé aux oubliettes. Ils l'ont fait sans aucune subtilité, je crois qu'ils n'ont même pas cherché à cacher leur manoeuvre maladroite. Bam Bree tombe sur un détective/flic en sortant de chez elle. Bam il est bien fait et il a de l'humour. Bam elle va être folle amoureuse de lui en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire !

   Je vais être plus bref sur la dernière partie de l'épisode car il n'y a vraiment pas matière à discuter : le couple Scavo se lance dans une énième dispute, assisté d'une Renee heureusement toujours très en forme. Il est question cette fois-ci de la décoration du bureau de Tom (on se souvient tout à coup que les deux copines s'étaient lancées dans le business pour concurrencer Valérie Damidot). Madame nous refait le coup de la femme castratrice. Monsieur nous rejoue le mari fâché fâché fâché. Une séparation flotte dans l'air, mais on sait très bien qu'elle n'aura pas lieu. Et on sait très bien de toute façon qu'on n'en veut pas. On les veut toujours ensemble, éternellement. Si les Scavo divorcent, alors plus la peine de croire en l'amour... Sinon, j'implore la costumière de la série : hello ! Tom est devenu riche ! Il n'a plus besoin de ses costumes by la halle aux vêtements ! Merci. Au plaisir.

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// Bilan // Plus on se rapproche de la fin de la saison, moins on sait ce qui nous attend. Hormis ce problème d'importance, on peut dire que cet épisode, comme le précédent, fait partie des meilleurs de la saison.

2 mai 2011

Desperate Housewives [7x 19]

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The Lies Ill-Concealed // 9 9oo ooo tlsp.

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    La persévérance paye toujours : après 19 épisodes et presque autant de ratés, la saison 7 de Desperate Housewives offre, enfin, un épisode de qualité. Qu'est-ce qui l'a rendu meilleur que les autres ? Le changement d'ambiance pour Lynette d'abord. La voir elle et Tom en dehors de Wisteria Lane de temps en temps, ça fait du bien et c'est rare. Nos nouveaux riches passent le week-end dans un séminaire payé par la boîte de Tom, au cours duquel notre féministe se rend compte qu'elle ne peut pas se contenter d'être simplement la "femme de". Pourtant, Tom ne manque pas de lui rappeler qu'à une époque, il était considéré comme "le mari de" et rien d'autre. La situation est donc inédite dans ce sens et permet à Lynette quelques extravagances au milieu d'une foule de "femmes de", a priori pas très malines ni exigeantes. J'ai trouvé ça sympa ma foi, jusqu'au discours improvisé où elle se couvre de ridicule qui m'a beaucoup fait rire. J'ai retrouvé la Lynette des premières saisons, pas la pimbêche de ces dernières années. Le coup de sang de Tom, avec Renee en spectatrice privilégiée, était très réussi. Entre Carlos et lui, on peut dire que les hommes du quartier ne se laissent plus faire et ça fait sacrément du bien ! On sent que Marc Cherry est loin...

   Carlos justement. Son refus catégorique de laisser la possibilité à Gaby de voir Bree amène paradoxalement l'intrigue réunissant deux wives la plus sympathique de la saison. Gaby et Bree sont en effet obligées de se retrouver en secret, tels deux amants (ce qui rappelle d'ailleurs des souvenirs à l'une et à l'autre). La dynamique est très réussie et les actrices cabotinent à fond. J'ai adoré. Le coup du gâteau retourné à l'ananas était sans doute too much mais bon, ils ne savent jamais s'arrêter... Je pensais vraiment que Gaby allait choisir Carlos, j'ai donc été très surpris (et agréablement) par le cliffhanger. Et puis la perspective d'une cohabitation entre Lynette, Gaby et ses filles (que l'on voit peu ces temps-ci) me plaît, même si ça ne durera sûrement pas plus d'un épisode.

   Que penser de Susan qui fantasme soudainement sur Paul ? J'aurais bien répondu "du mal" instinctivement mais je dois reconnaître que ça m'a fait rire. Teri Hatcher n'en a pas fait trois tonnes pour une fois et les scénaristes ont su rester à peu près sobres. Je reste quand même très déçu de ce qu'est en train de devenir Paul : un déchet. Felicia a beau se démener face à lui, il ne représente plus un adversaire sérieux. Je me demande si le but n'est pas de retourner la situation en faisant passer la cinglée Felicia pour une méchante et Paul pour un homme meurtri. Ce ne serait pas très intéressant. J'ai bien apprécié l'intervention de Mrs McClucksey, plus pour le plaisir de se replonger dans l'atmosphère de la saison 2 que pour la dernière invention des scénaristes qui laisse tout de même un peu à désirer. Je pensais quand même la vieille dame plus rusée. Là, elle tombe dans le panneau trop facilement. A part ça, je suis très étonné que les housewives ne se soient pas rendues compte du retour de Felicia. C'est quand même dingue ! Paul n'a pas pu faire deux pas sans être repéré quand il est arrivé !

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// Bilan // La fin de la saison 7 de Desperate Housewives approche à grands pas et, pour le moment, l'intrigue fil-rouge a du mal à trouver un nouveau souffle malgré la présence de la charismatique et flippante Felicia. Il n'y a pas d'autres intrigues majeures à coté. En gros, je ne comprends pas pourquoi cet épisode m'a plu mais au regard des précédents, disons qu'il était plus drôle, plus surprenant et plus proche de l'esprit originel de la série. De là à dire qu'il était extraordinairement bien écrit...

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