Desperate Housewives [6x 07]
Careful The Things You Say // 13 3oo ooo tlsp.
Cette semaine, les scénaristes ont tiré une boule noire ! Ceux qui n'ont pas lu ma précédente critique ne comprendront pas la blague mais c'est bien fait : il faut lire TOUTES les critiques ! Na ! Ceci dit, promis, j'arrête avec de délire qui ne fait rire que moi (je suppose). Non franchement, je ne comprends pas comment on peut écrire un bon épisode une semaine, un très mauvais épisode la semaine suivante et ainsi de suite. Cette irrégularité est inquiétante. Avant, on avait des blocs de bons épisodes et des blocs de mauvais épisodes. C'était beaucoup plus clair ! N'empêche, en voyant le niveau de cet épisode, je regrette presque de n'avoir mis "que" deux étoiles à l'épisode précédent. L'écart est tellement grand... J'aurai aussi pu mettre 0 étoiles à celui-là mais faut pas pousser, y'avait deux-trois moments sympas. Dans le genre, l'intrigue de Gabrielle était divertissante à défaut d'être imaginative ou originale. Juanita fait toujours sa tête de mule lorsque c'est sa mère qui lui donne des cours de maths alors Gaby a la merveilleuse idée de filer le sale boulot à sa nouvelle bonne, une fille de l'Est qui a mal tourné, comme beaucoup. A vrai dire, à partir du moment où Juanita est très présente, je suis content. Et elle l'était. Donc j'ai réussi à fermer les yeux sur le cabotinage d'Eva Longoria qui tantôt agace, tantôt amuse. Et j'ai aussi réussi à fermer les yeux sur le fin mot de l'histoire, si usé, où Gaby se lamente de ne pas être une bonne mère. Le fait est qu'elle a un pois chiche dans la tête, aucune culture et que, de son propre aveu, à part apprendre à ses filles comment s'habiller et se maquiller, elle n'est bonne à rien. Cela commence à devenir lourd ces intrigues domestiques qui tournent en rond.
Quel est le scénariste qui a eu l'idée de faire d'Angie Bolen la remplaçante de Katherine au sein du businness de Bree ? Que cet enfoiré paresseux se dénonce ! A ce propos, Katherine ne fout plus rien depuis qu'elle a été virée à part psychoter ? J'aime bien Angie, j'aime bien sa personnalité et le contraste créé entre son franc-parler et la langue de bois de Bree. Malheureusement, hormis quelques répliques amusantes, cette intrigue sentait le réchauffé et elle était clairement là pour combler. Combler quoi ? Un manque d'imagination et un besoin de conclure le plus tard possible le triangle amoureux Orson/Bree/Karl. Quelques réfèrences sont faites au sujet de la broche de la discorde mais ça n'avance pas d'un poil. Karl n'apparaît même pas.
Les intrigues de Lynette, de Susan et des Bolen se croisent à nouveau pour former un ensemble bien ennuyeux. Lynette et Tom qui raisonnent Julie ? Chiant. Susan qui retrouve son ancien-souffre douleur du lycée ? Chiant et pas drôle. Katherine que l'on voit au loin cinq secondes ? Pas le temps d'être chiant, forcément. Et puis Angie qui avoue à Nick qu'elle est au courant de sa liaison avec Julie depuis longtemps, disons que c'était une formalité puisque l'on s'en doutait fortement. Sa réaction est relativement positive, ce n'est pas très étonnant non plus. Alors Nick est-il l'agresseur de Julie ? Non, bien-sûr que non. Est-ce Angie ? Oui, probablement. Les scénaristes vont-ils trouver un moyen de nous surprendre ? Je l'espère vraiment sinon ils auront encore foiré leur coup. J'ai une mauvaise nouvelle à ce sujet : Marc Cherry a récemment déclaré que l'on ne connaîtrait le nom de l'agresseur de Julie que dans le Season Finale. Je pensais que l'information serait dévoilée plus tôt pour que l'on se concentre sur quelque chose de plus consistant... Certes, les Bolen cachent bien d'autres secrets et ils ne sont peut-être pas du tout connectés à l'agression mais quand même !
// Bilan // Mauvaise pioche cette semaine dans Desperate Housewives. Pour l'originalité, on repassera. Pour la drôlerie aussi. Pour l'émotion, n'en parlons même pas. Cela fait longtemps que les scénaristes ont laissé tomber cette facette de la série !
Desperate Housewives [6x 06]
Don't Walk On The Grass // 14 o8o ooo tlsp.
Desperate Housewives, c'est un peu comme Motus, vous savez, le jeu animé par Thierry Beccaro que l'on regarde de temps en temps, surtout quand on est en vacances et que l'on a rien d'autre à foutre à l'heure du déjeuner. Mais je vous arrête toute de suite ! Je ne suis pas en train de dire que DH se regarde quand on n'a rien d'autre à foutre. Non non non. Ce que je veux dire, c'est que, comme les candidats, les scénaristes plongent leur petite main innocente dans un bac rempli de boules bleues et noires, et par chance cette semaine, ils en ont tiré une bleue ! Ils ont donc dû écrire un bon épisode ! Vous trouvez ma comparaison tirée par les cheveux ? Moi aussi. Je ne sais pas ce qui me prend parfois...
Roulement de tambour... J'ai tiré la boule Bree ! Eh bien une fois de plus, son duo avec Karl a fait des miracles. C'était beaucoup mieux qu'avec la femme de ménage de la semaine dernière. On n'a pas cherché à nous sortir une morale à deux francs six sous, on est juste parti sur un vaudeville classique avec le mari, la femme et l'amant. Bon, le mari n'est apparu qu'à la toute fin de l'épisode mais il est sur le point de découvrir le secret de sa femme. J'ai envie de dire que c'est pas trop tôt ! Ce pauvre Orson a été plus fin observateur par le passé. Quant à Karl, c'est bien simple : il a perdu la tête ! Il a carrément demandé en mariage Bree, alors qu'elle n'est même pas divorcée et que leur relation est un grand n'importe quoi surtout basé sur le sexe. En même temps, il a toujours fonctionné comme ça et il n'en est pas à son premier mariage. Tout cela lui ressemble parfaitement ! La réaction de Bree est tout à fait logique également : elle ne dit pas non mais avant de dire oui, il va falloir que Karl fasse ses preuves. Ca promet ! J'essaye de profiter de cette intrigue amusante au jour le jour mais je suis quand même inquiet pour la suite des événements. Où tout cela peut-il bien les mener ? Orson va-t-il redevenir psychopathe ? Susan va-t-elle encore faire la gueule ? Le mariage aura-t-il lieu ? Est-ce bien sérieux franchement ? We'll see... Je note quand même une grosse incohérence : comment Bree peut-elle accepter de porter une broche (bon déjà...) aussi hideuse ?
En attendant que Katherine nous fasse un remake très attendu de Massacre à la tronçonneuse, je dois dire que sa folie douce m'amuse beaucoup. Les scénaristes n'ont pas fait dans l'originalité pourtant : Katherine appelle son plombier préféré au beau milieu de la nuit pour qu'il lui répare sa fuite dans l'espoir qu'il ne puisse résister à ses charmes et la prenne sauvagement d'abord dans un bain moussant, puis dans un lit orné de pétales de rose, le tout à la lueur d'une chandelle. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que Susan débarque aux cotés de Mike ! Et là, forcément, ça se tire les cheveux, ça se jette dans le bain et ça crie très fort. Classique mais efficace ! Angie, la nouvelle voisine, est soigneusement mêlée à tout ça et nous prouve qu'elle manie le mensonge aussi bien que les autres housewives. Elles sont toutes expertes en la matière, sauf peut-être Susan qui ne sait pas mentir. Son mystère n'avance pas, une fois de plus, mais au moins, il tient encore la route au bout de six épisodes. Ca change de l'albinos de l'année dernière. Bon, en attendant, que la mère d'Angie sache que sa fille est en cavale, ça ne nous apporte rien et je ne crois pas me tromper en disant que ça ne nous sera à aucun moment utile. C'était juste pour meubler et faire éveiller quelques souçons chez Katherine, si toutefois elle a encore un peu de lucidité.
Pour terminer, je tire les boules Lynette et Gabrielle en même temps : concernant la première, il n'y a plus rien à faire semble-t-il. Elle avait encore un fort capital sympathie l'année dernière malgré des intrigues nazes, cette saison, elle est juste super énervante, son coté donneuse de leçon qui ne balaye jamais devant sa porte devient insupportable. Tom n'arrange rien avec son comportement de vieil adolescent mais il trouve toujours le moyen de dire une ou deux choses pas si connes à sa femme. En ce qui concerne Gaby, heureusement qu'elle a Juanita ! A peu de choses près, je suis persuadé que l'intrigue du jour est une ressucée d'une storyline de Lynette datant de la première saison, mais comme la gamine est à mourir de rire, ça passe plutôt bien. Les scénaristes ont contourné le problème des gros mots que l'on ne peut pas dire à l'antenne, bien que ce soit le coeur de l'intrigue, avec brio ! Mention spéciale au dialogue entre Gaby et Carlos rempli de "blank" qui permettait de laisser libre cours à son imagination. J'ai particulièrement aimé le "Fine With Me... I -blanked- off earlier", qui était super osé quand même !
// Bonus // Hormis l'intrigue de Lynette, nulle à chier, et celle de Gaby, déjà vue mais toutefois amusante, on peut dire que cet épisode de Desperate Housewives était sympathique. Une des forces de cet épisode et plus généralement de ce début de saison, c'est d'éviter les intrigues trop cloisonnées. Elles se mêlent plus ou moins les unes aux autres et c'est du coup beaucoup plus rythmé.
Critiks Récap' [Du 24 au 30 Octobre 2009]
Desperate Housewives [6x 05]
Everybody Ought To Have A Maid // 14 18o ooo tlsp.
Je disais dans ma précédente review qu'un bijou se cachait souvent entre deux merdes : le bijou c'était la semaine dernière, la merde c'était cette semaine ! Le mot "merde" étant un peu fort pour qualifier cet épisode, disons simplement qu'il était faible. Certaines intrigues sentaient le réchauffé tandis que d'autres sentaient carrément le moisi. A la rigueur, la meilleure était celle qui opposait à nouveau Susan et Katherine. Les regards équivoques de Katherine à l'égard de Mike étaient amusants, Dana Delany est vraiment plus à l'aise dans la comédie. Le petit clash pendant la fête organisée pour le retour de Julie est tombé à plat. C'était simplement plaisant de voir Susan se taper la honte. En revanche, toute la fin de l'épisode à partir du moment où la gourde tire accidentellement sur la psychopathe était assez jouissive. C'était burlesquement drôle. J'ai particulièrement apprécié l'intervention de Bree pour décharger le gun. Cela faisait longtemps que la Van de Kamp/Hodge républicaine n'avait pas mis ses talents en exergue. Plus généralement, cette intrigue a permis de réunir à plusieurs reprises la plupart des habitants de Wisteria Lane et c'est toujours préférable à des intrigues cloisonnées. La participation des Bolen dans tout ce micmac était la bienvenue, on sent que la famille commence à s'intégrer. Pour autant, le mystère les concernant n'a pas avancé d'un poil. On a juste rappelé que Bolen n'était pas leur vrai nom.
Par ordre décroissant en qualité, je dirai que c'est l'intrigue de Bree qui arrive en deuxième position. Elle n'était pas mauvaise à la base et elle a permis de retrouver le personnage des débuts de la série l'espace de quelques instants. La Bree bigote, la Bree républicaine, la Bree hautaine et la Bree nouvelle génération étaient toutes réunies. Je n'ai pas tellement aimé le parallèle tracé entre la femme brillante et bourgeoise et la pauvre femme de ménage blasée, avec cet espèce de message : "toutes les femmes traversent les mêmes épreuves, qu'elles soient riches ou pauvres". C'est très simpliste. De même, l'émotion palpable de Bree dans sa dernière scène avec cette femme était poignante. Maintenant, tout cela était beaucoup trop moralisateur à mon goût, avec l'apparition de la Bible notamment. Bree la remet au placard mais on sait très bien que c'est temporaire. Et puis vu la douleur qui se lit sur son visage, on sent bien que Marc Cherry voulait insister sur le fait que c'est trèèèèès trèèèèèèès mal ce qu'elle fait. Boooh, vilaine fille. Qu'on la pende !
Sa grossesse mise de coté, Lynette doit se coltiner une intrigue qui tourne au ralenti, qui n'est pas drôle un instant et qui est prévisible du début à la fin. On nous ressort pour la énième fois un laïus sur le couple ô combien formidable et équilibré que forment Lynette et Tom. C'est vrai, ils sont géniaux tous les deux ! Mais on le sait. On ne sait que ça ! Intégrer le petit-copain de McCkuskey n'avait pas grand intérêt, d'autant qu'avec sa vision (normale pour un homme de son âge) de la femme qui obéit à son petit mari, on avait juste envie de le battre, comme il est de coutume dans les maisons de retraite. Seul point positif dans tout cela : Tom nous a donné la clé de la réussite de son mariage. Ce n'est pas vraiment nouveau mais cela a été abordé directement pour une fois, psychologie de comptoir à la clé. Si Tom se laisse "bouffer" par Lynette, c'est pour qu'elle se sente en sécurité. Dis comme ça, ça paraît un peu bizarre mais dans la bouche de Tom, c'était convaincant.
Oh Gaby... Ben tu m'as grave fait chier. Voilà tout. Comment le dire autrement ? Une fois de plus, elle s'est posée des questions sur ses capacités à être une bonne mère suite à quelques déboires avec la mère d'une copine de Juanita. Il me semble que cela a déjà été abordé la saison dernière avec elle, avec Susan et il y a bien longtemps avec Lynette évidemment. C'est un peu logique que le thème revienne régulièrement puisqu'il est question de femmes d'âge mûr qui ont des enfants et qui apprennent à les élever, entre autres choses, mais je suis sûr qu'il reste encore d'autres histoires plus intéressantes à raconter, surtout avec Gaby qui regorge de potentiel. Les cabotinages d'Eva Longoria ne me font plus tellement rire mais là, je dois dire que c'était pire que tout. Je n'ai rien trouvé d'amusant à cette histoire de clown attaqué par un singe. C'était juste débile et juste super prévisible.
// Bilan // Cet épisode m'a fait le même effet que les histoires que ma grand-mère me raconte pour la énième fois : j'ai pris mon mal en patience, j'ai cherché le détail que je ne savais pas déjà, je ne l'ai pas trouvé, alors j'ai souri par politesse et je suis passé à autre chose. Period !
Critiks Récap' [Du 18 au 23 Octobre 2009]
Cliquez sur les vignettes pour les critiques complètes
Ainsi que Nip/Tuck [6x 02]
et Un Village Français [2x 03 & 2x 04]
Desperate Housewives [6x 04]
The God-Why-You-Don't-Love-Me Blues // 13 68o ooo tlsp.
Ah ! Voilà un épisode qu'il était bien ! C'est précisément pour cela que je continue à regarder la série : il y a toujours un bon épisode qui se cache entre deux sombres merdes et une mauvaise intrigue peut déboucher sur quelque chose de bien si les scénaristes s'en donnent la peine. C'est au petit bonheur la chance et ils en ont eu cette semaine. Tant mieux pour nous ! Par exemple, le retour de John le jardinier était une très mauvaise idée à la base, l'épisode précédent en est la preuve. Et par je ne sais quel tour de passe-passe, elle est devenue bonne ici. On est d'abord parti sur du plus-prévisible-tu-meurs, à savoir Ana qui flirte avec John. On a eu la classique scène de dispute entre Ana et Gaby, puis entre Gaby et John. Et là, tout à coup, il s'est passé quelque chose. Une étincelle. John a dévoilé ses sentiments encore forts pour la hot latina de Wisteria Lane et il n'en a pas fallu plus pour la plonger dans une nostalgie touchante, dans du "et qu'est-ce qui se serait passé si...?". Elle n'a pas craqué pour autant, et au fond, on aurait préféré. Ca aurait mis un peu de piquant. Mais au-delà de toutes considérations scénaristiques, pour la première fois depuis longtemps, Gaby a été émouvante. Elle a beau dire qu'elle est heureuse aujourd'hui, on décèle quand même une pointe de tristesse et d'amertume. Tiens, la série a justifié son titre. Cela n'était plus arrivé depuis... J'ai quand même une requête à faire : merci de ne plus jamais faire revenir John maintenant. La boucle est bouclée, pas la peine de revenir dessus dans 2 ans. Sauf si et seulement s'il l'emmène avec lui sur son cheval blanc et qu'on ne les revoit plus jamais.
Après un épisode d'absence, Katherine est de retour. En forme. Plus psychopathe que jamais ! Pour le moment, son obsession pour Mike est surtout amusante. Dana Delany a un sens de la comédie qui n'a jamais été bien exploité dans la série, c'est le moment ou jamais d'en profiter. Du coup, ses scènes avec Bree étaient vraiment drôles, notamment quand elle est toute fière de dire qu'elle a regardé un match de football (ou de baseball ?) avec son Mike adoré... "mais de derrière une fenêtre" ajoute Bree. Le coup du gâteau de mariage sentait un peu le réchauffé mais ça passait bien. La dernière scène de Katherine laisse supposer que, désormais, elle va passer aux choses sérieuses. Va-t-elle se transformer en Kimberly Shaw et faire péter tout le quartier ? Sans aller jusque là, j'espère que Marc Cherry et son équipe vont nous concocter quelque chose de consistant. Ce serait dommage de gâcher autant de potentiel.
Cela faisait un petit moment que DH ne nous avait pas sorti une intrigue légère qui tienne la route tout un épisode. On peut ainsi remercier les big boobs de Lynette Scavo. Ils ont fait des miracles ! Même si c'était supra-classique, le quiproquo entre Carlos et Lynette sur sa vraie-fausse opération de chirurgie esthétique valait le détour, et puis les scènes entre Lynette et Tom étaient pas mal non plus. Cela a débouché sur une morale sur l'acceptation de l'imperfection de l'autre assez innatendue. Honnêtement, on s'en serait passé. Pas la peine de transformer toutes les intrigues, même les plus anodines, en fable des temps modernes. Pendant ce temps-là, on a contourné le problème de la grossesse de Lynette et c'est sans doute pour cela que c'était réussi. Quitte à traiter de cette intrigue ridicule, autant le faire sur le ton de l'humour. Bien-sûr, il y aurait quelque chose à faire sur la grossesse après 40 ans, sur un ton plus sérieux, mais j'ai abandonné tout espoir que DH traite un jour une quelconque intrigue en profondeur. Ils ne l'ont pas fait avec le cancer de Lynette donc avec autre chose, faut pas rêver ! Ce qui va se passer selon moi : elle va enfin accepter l'idée d'être enceinte et va commencer à aimer ces bébés à naître et c'est là que le sort lui fera les perdre, d'une manière ou d'une autre. Une fausse-couche est l'option la plus envisageable. Ou un accident de voiture, parce que c'est comme ça que ça se passe à Wisteria Lane.
Terminons par le meilleur de l'épisode : Susan, Julie et les Bolen. Oui oui, vous m'avez bien lu. Incroyable mais vrai ! Au moins le temps d'un épisode, les scénaristes ont réussi à rendre le mystère de la saison attrayant. On ne peut pas dire que la surprise ait été au rendez-vous puisque l'idée que Nick soit l'amant de Julie me semblait comme une évidence depuis... le Season Premiere. On en a eu la confirmation en tous cas et on imagine que la dispute entre Julie et Danny était dû à cela. Nick est-il pour autant celui qui a étranglé Julie ? Nope. Too Easy. Angie parce qu'elle aurait découvert la vérité ? Nope. Too Easy Too. Qui alors ? Ah ah. Un personnage que l'on ne connaît pas encore pardi ! Du moins je l'espère. Sinon, y'a pas 36 solutions et on va donc vite tourner en rond. Cependant, je pense que l'auteur de l'agression sera révélé assez rapidement. Le mystère des Bolen ne se résume pas à cela. Angie nous glisse au passage que sa cicatrice est la conséquence d'une explosion... C'est que ça deviendrait presque excitant ! Par contre, je suis un peu déçu. Je ne trouve pas Drea De Matteo au top de sa forme. Elle est capable de mieux. En parallèle, j'aime assez l'évolution de l'habituelle insipide Julie et je suis content que son amitié avec Andrew n'ait pas été zappée. Susan était un peu plus supportable cette semaine et s'est même mise à parler à sa fille comme une mère se doit de le faire. Et je l'avoue un peu honteusement, la scène où elle promet à Julie de ne pas lui poser de questions et qu'elle ne peut pas s'empêcher de le faire malgré tout m'a fait rire.
// Bilan // Il va pleuvoir de la merde ! Cet épisode de Desperate Housewives était bon, en partie grâce à des dialogues préparés aux petits oignons. A tous ceux qui ne comprennent pas pourquoi je continue à regarder la série : tout simplement pour ça. Malgré ses tics insupportables, ses morales à deux balles, ses voix-off usées et ses personnages fanés, elle est encore capable de nous faire rire et de nous émouvoir (plus rarement) de temps en temps. Et par nostalgie aussi.
Critiks Récap' [Du 11 au 17 Octobre]
Desperate Housewives [6x 03]
Never Judge A Lady By Her Lover // 13 42o ooo tlsp.
Il n'aura fallu attendre que trois petits épisodes avant que Desperate Housewives ne nous offre ce qu'elle fait de pire : du réchauffé et du pas drôle. La palme revient à Susan qui a largement contribué à pourrir l'ambiance comme elle sait si bien le faire. Elle est partie dans un grand délire consistant à accuser Danny, le nouveau voisin, sans preuves bien-sûr, de l'agression de sa fille. Elle a évidemment gossipé auprès de tous les voisins et les Bolen n'osaient même plus sortir de chez eux. Le thème avait déjà été abordé lors de l'accusation de pédophilie contre Artz de la part de Lynette. On nous ressort en gros la même chose sauf que Danny n'est pas coupable, une caméra de surveillance ayant finie par le disculper. Tout dans l'attitude de Susan était insupportable et les quelques tentatives pour la rendre amusante ont échoué. Le pire étant lorsqu'elle monte sur ses grands chevaux parce que Bob est l'avocat de Danny. Le parallèle dressé par Lynette entre son histoire de la saison dernière avec son fils accusé de l'incendie du restaurant et ce qui arrive aujourd'hui aux Bolen était intéressant. Mais Susan n'a rien compris et s'est entêtée. Comme d'habitude. Jusqu'à se ridiculiser, comme d'habitude. Et tenter de se faire pardonner avec son air de chien battu, comme d'habitude. Et elle a même trouvé le moyen de plaindre son pauvre mari de s'être marié avec elle. Mais ma chérie, Mike est au courant que tu es folle à lier. Et lui aussi visiblement puisqu'il en redemande systématiquement ! Pauvre homme.
Entre deux scènes ridicules made in Susan, on apprend deux-trois choses sur les Bolen. Ils sont en fuite et cela au moins depuis la naissance de Danny. Ca m'a fait un peu penser à la série The Riches d'ailleurs. Ils ne s'appellent pas vraiment "Bolen", c'est un nom d'emprunt, pas plus que Angie et Nick ne sont leurs vrais prénoms. Et ils ont tout plein de secrets à cacher ! Oui, la promesse est faire : ils n'ont pas un seul gros secret mais plusieurs. De quoi logiquement nous tenir en haleine un petit moment. J'ai bien dis logiquement. Heureusement que Drea de Matteo assure. Ca permet de compenser (un peu) les jeux pitoyables des deux hommes de sa vie.
Tiens, Jesse Metcalfe est venu faire sa visite annuelle dans la série ! J'avoue, j'exagère, l'année dernière il n'était pas venu. A chaque fois qu'on le revoit, John Rowland est un peu plus riche et un peu plus confiant. A ce tarif-là, ce crétin sera gouverneur de Californie d'ici deux ans. En attendant, il revient semer le doute dans l'esprit de Gaby, et par la même occasion dans celui de Carlos. Ce n'est que la 4ème fois qu'on nous fait le coup ! Gaby a beau se défendre de toutes ses forces : elle a toujours envie de lui plaire et ne serait pas contre un petit coup de queue à l'occasion. C'était évident à la table du restaurant et elle est sacrément gonflée de faire ensuite la morale à Carlos. Au final, elle regarde ses vieilles photos de John avec nostalgie. Sera-t-il encore là au prochain épisode ? Va-t-elle craquer ? J'en doute. Les scénaristes vont probablement se tourner vers Ana qui va forcément essayer de fricoter avec lui, ne serait-ce que pour rendre Gaby furieuse. Et elle réussira. Vivement tiens, ça n'est pas du tout prévisible...
Même la storyline de Bree et Karl est plus faible cette semaine. J'adore toujours autant ce duo mais il faut bien avouer que lorsque des sentiments commencent à faire irruption, c'est beaucoup moins fun. Heureusement, la situation est inversée : ce n'est pas Bree qui commence à tomber amoureuse de Karl mais Karl qui éprouve quelque chose pour Bree. Et il connaît parfaitement les femmes, il sait comment la faire réagir. Elle tombera dans ses filets tôt ou tard. J'adorerai les voir pendant leur week-end à Vegas mais il ne faut pas rêver. La série n'est jamais sortie de Wisteria Lane quasiment, ça ne va pas commencer maintenant... Orson est inlassablement le boulet de service désormais. On attend toujours le divorce et son départ. Connaissant un peu les méthodes de Marc Cherry maintenant, on peut s'attendre à ce qu'il le tue puisqu'il ne sert plus à rien. Les épisodes événements de Novembre approchent après tout...
Katherine ? Non, elle n'est pas là. Lynette ? Oui, elle est là mais on aurait préféré ne pas la voir. Le personnage a beau être excellent, il a de moins en moins de verve. La grossesse sans doute, les hormones, tout ça... Comme par hasard, Carlos lui propose une promotion au moment où elle allait lui dire qu'elle est enceinte. Sans intérêt. Déjà vu. Et surtout : pas drôle mais alors vraiment pas. Le dîner avec Tom bourré était d'une nullité profonde. Je sais bien qu'on est dans une série, plutôt comique qui plus est, mais ce genre de gag éculé improbable, ça n'est plus possible. Il n'y a bien que la réaction des enfants Scavo lors de l'annonce de la grossesse qui est amusante. En plus, pour la première fois depuis une éternité, Penny a ouvert le bouche. Je commençais à m'inquiéter. Je l'ai cru autiste !
// Bilan // Une mauvaise idée par personnages, c'est une bonne moyenne ! Bravo les gars !
Desperate Housewives [6x 02]
Being Alive // 14 3oo ooo tlsp.
"It Was Such A Beautiful Day On Wisteria Lane Until (...)" Suis-je le seul à trouver les monologues de Mary Alice de plus en plus exaspérants car de moins en moins inspirés ? Je les soupçonne même de reprendre les vieilles bandes. Parce que l'épisode qui commence sur "Personne n'aurait imaginé que cette si belle journée allait devenir un cauchemar", c'est la 15ème fois que l'on nous fait le coup ! Avec évidemment l'écho en fin d'épisode "It had been a horrible day (...)". Personnellement, je n'en peux plus. Ca me donne envie d'éteindre mon ordinateur de suite. Puis même la voix de Brendra Strong en devient insupportable alors qu'elle est pourtant magnifique. Je ne parlerai même pas de la promesse mensongère que "le jour suivant sera encore plus terrible". On a vu ce que ça a donné l'année dernière avec l'albinos. Heureusement, une fois passé ce cap fastidieux, l'épisode offre quelques choses intéressantes...
Comme on s'en doutait, Julie n'est pas morte. Ca aurait été trop couillu de la part de ce cher Mac (je n'ai pas oublié de lettre) Cherry. Cependant, il a récemment indiqué dans une interview qu'ABC s'était opposée à ce qu'il tue un des enfants de la série. On va donc lui donner le bénéfice du doute. N'empêche que si Julie avait été tuée, l'impact aurait été bien plus fort et l'émotion plus grande. Là, il n'y en a quasiment pas. Et je ne supporte plus de voir tous les voisins ramener des tartes et des cookies dans ces moments difficiles. Comme si Susan avait le coeur à manger... En parlant de la Mayer, elle nous joue encore le rôle éculé de l'amie trahie lorsqu'elle apprend que Julie s'est confiée à Lynette plutôt qu'à elle sur sa peur d'être tombée enceinte. Même si l'on comprend son énervement à ce moment-là, on ne peut s'empêcher de vouloir la baffer. Et puis franchement, cette histoire de grossesse sort de nulle part. C'est juste un moyen pas subtil du tout d'intégrer l'intrigue de Lynette à l'ensemble. Intrigue qui n'avance pas d'un poil d'ailleurs et qui tourne autour du pot avec une immense hypocrisie ! Le mot "avortement" n'est pas prononcé bien que le sujet soit évoqué. On peut s'estimer heureux qu'il le soit, ceci dit. Mais on sait très bien que Lynette ne le fera pas. Ce serait aller trop loin, j'imagine.
Puisque tout le monde pense que c'est Danny Bolen qui a étranglé Julie, ce n'est certainement pas lui. Immédiatement, et je ne dois pas être le seul à m'être fait la réflexion, c'est le père Bolen qui paraît être le coupable idéal. Techniquement, c'est possible. Il n'a pas eu besoin de s'absenter toute la nuit pour l'agresser pendant 10 secondes. Au niveau des motifs en revanche, ce serait a priori gratuit, pour le plaisir. Ou éventuellement pour protéger son fils. Mais de quoi ? Il est violent avec les femmes donc son père en fait autant ? Ana serait-elle alors sa prochaine victime ? Et le garçon avec qui Julie a couché, est-ce Danny ? Est-ce que ça ne pourrait pas être Nick justement ? Après tout, la petite Mayer nous a déjà montré la saison dernière son penchant pour les hommes mûrs ! Si l'on en vient à se poser des questions, c'est que ce mystère n'est pas trop mal géré pour l'instant. En même temps, au bout de deux épisodes, c'est la moindre des choses... Angie est beaucoup moins sympathique que je ne le pensais en tous cas. Elle n'a rien d'une Edie.
Les Mayer-Delfino étant, comme trop souvent, au centre de nombreuses intrigues, il y a le cas Katherine à ajouter au reste. L'épisode précédent laissait présager une vengeance explosive, Katherine se contente pour le moment de faire dans le pathétique. Elle tente comme elle peut de faire tomber Mike dans ses filets, surtout dans ces moments difficiles où une faiblesse est vite arrivée. Elle se ridiculise et se ridiculisera. J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un stratagème pour foutre la merde à partir du moment où elle a raconté à Orson que Mike a failli craquer. C'est faux et elle sait qu'Orson va aller le raconter à Carlos, qui va le raconter à Tom, qui va le raconter à Lynette... Le problème là-dedans, c'est qu'au final, c'est elle qui va se faire avoir et qui va passer (à juste titre) pour une mythomane. Elle sera donc plus misérable que misérable et elle n'aura plus grand chose à faire à part se casser/se suicider. A part ça, le duo Bree/Karl marche toujours du feu de Dieu ! J'aime la Bree dévergondée et brûlante ! Les remontrances de Gaby à Ana restent plutôt amusantes bien que prévisibles et puis c'est une très bonne idée d'avoir "offert" un compagnon à Mrs McCluskey. Roy sort un peu de nulle part mais c'était drôle et mignon.
// Bilan // Ce deuxième épisode de la saison réussit à donner un semblant d'intérêt au mystère fil-rouge de la saison (jusqu'à quand ?) mais vaut surtout le coup d'oeil pour les intrigues secondaires, celles qui ne prennent pas beaucoup de place mais qui amusent au détour d'un dialogue bien balancé. Malheureusement, une fois encore, la série pêche par un manque d'ambition et de couilles !
Desperate Housewives [6x o1]
Nice Is Different Than Good (Season Premiere) // 13 2oo ooo tlsp.
Les bonnes surprises arrivent toujours lorsque l'on s'y attend le moins. Je n'attendais rien de ce Season Premiere, tout comme je n'attends plus rien de Desperate Housewives, mais je dois bien reconnaître qu'il était plutôt réussi et ce malgré une base d'intrigues franchement mauvaise. La première bonne idée a été de nous dévoiler dès la première minute qui était la fameuse mariée du cliffhanger de fin de saison dernière. C'était déjà assez bidon comme ça, pas la peine de faire durer le suspense -si on peut appeler ça comme ça-plus longtemps. Susan ou Katherine ? A la base, j'aurai préféré que ce soit Katherine. Marc Cherry a choisi l'option Susan et tout compte-fait, c'est peut-être mieux ainsi. Cela permet de remettre Katherine en selle après une saison 5 où elle a plus fait de la figuration qu'autre chose. Cette année, elle va devenir une sale garce en mal de vengeance. C'est en tous cas la promesse qui nous est faite. Il ne va pas falloir nous décevoir... J'ai adoré la scène où Katherine porte la robe de mariée de Susan et s'amuse avec la sauce tomate pour rendre sa rivale chèvre. L'irruption de Katherine lors de la cérémonie de mariage était pas mal non plus, même s'il faut mal connaître le genre du soap pour tomber dans le piège tendu par les scénaristes. Bien-sûr que Katherine ne va pas lui pardonner comme ça ! Espérons quand même que ses intrigues cette saison ne tourneront pas uniquement autour de ça. Une fois de plus, Mike apparaît bien fade au milieu de ces deux femmes et s'il n'était pas si beau, on se demanderait vraiment ce qu'elles lui trouvent.
La seule bonne idée du dernier épisode de la saison 5, à savoir Bree qui tombe dans les bras de Karl, confirme son statut. Plutôt que de tomber trop vite dans l'adultère facile, les scénaristes se sont souvenus de qui était vraiment Bree et lui ont offert quelques caprices comme elle sait si bien en faire. Tromper Orson avec Karl, oui, mais pas dans hôtel miteux et surtout pas avec des draps de mauvaise qualité ! C'était drôle même si le gag commence à s'user. Je suis toujours triste quand j'écris ces mots mais : à quand le départ de Kyle MacLachlan ? Que peut bien encore apporter Orson à part un petit chantage sans intérêt ? A l'inverse, la très mauvaise idée du dernier épisode de la saison 5, à savoir la énième grossesse de Lynette, confirme son statut. C'est nul et ça n'a pas fini de l'être ! Au mois, avec elle, le titre de la série a toujours un sens. Lynette n'arrive pas à accepter cette grossesse, elle ne se sent plus la force d'élèver d'autres enfants et elle culpabilise forcément. La performance de Felicity Huffman est admirable, comme d'habitude, mais elle ne réussit pas à faire oublier qu'une option n'a jamais été envisagée : l'avortement. On sait que c'est tabou aux Etats-Unis, on sait qu'en bon républicain Marc Cherry ne doit pas être pour, on sait qu'ABC ne veut pas aborder le sujet car il est trop polémique mais bon Dieu que c'est énervant ! Ceci dit, j'imagine qu'elle est à environ à 3 voire 4 mois de grossesse et ça complique encore plus les choses si elle décidait de se faire avorter... Dans tous les cas, je ne vois vraiment pas comment les scénaristes vont pouvoir rendre cette intrigue intéressante sur le long terme, sans nous donner une impression de déjà-vu qui plus est.
Chez les Solis, la nièce de Carlos fait évidemment des vagues. On ne sait toujours pas quel est son terrible secret -et on s'en fout- mais on sait que c'est une mini-Gaby et qu'après un certain nombre de catfights, elles s'embrasseront tendrement comme une mère et sa fille. C'est Gaby qui marque le premier point en lui payant une sacrée honte dans une boîte de nuit branchée de Fairview. Eva Longoria a offert sa prestation habituelle tout en humour et en énergie. Et ma chère Juanita a eu son petit moment de gloire lorsqu'elle ronfle dans le lit d'Ana. Love Her ! Comme tous les hommes dans ce Season Premiere, Carlos est transparent. Il travaille beaucoup, que voulez-vous ? Petite réflexion que j'ai déjà faite l'année dernière mais que je ne peux pas m'empêcher de refaire pour partir du bon pied : la Gabrielle-je-suis-grosse-moche-et-pauvre-j'ai-un-mari-handicapé-je-ne-suis-plus-la-fille-superficielle-que-j'étais a totalement disparu ! On a affaire à la Gaby d'avant qui finira bien par nous saoûler à nouveau.
Un Season Premiere de DH ne serait pas pas un vrai Season Premiere sans le lancement de l'intrigue mystère fil-rouge de la saison. Comme d'habitude, une nouvelle famille déménage à Wisteria Lane dans la maison maudite qui appartenait auparavant à feu-Mary Alice. La nouvelle housewife interprétée par l'excellente Drea De Matteo a des faux-airs de la bimbo blonde Edie qui nous manque tant. Mais bien entendu, elle ne lui arrive pas à la cheville. Dans un grand manque d'inspiration, Marc Cherry s'est souvenu des inutiles AppleWhite et nous a concocté une intrigue qui ressemble fortement à la leur. Le fils de la famille cache un terrible secret et c'est ce qui les a amené à déménager. Peut-être y-a-t-il une autre raison mais on ne nous la dévoilera que plus tard. Est-ce lui qui agresse Julie à la fin de l'épisode ? Tout porte à croire que oui mais sait-on jamais ? Le retour de Art ? Non, je rêve. Pas très excitant tout ça pour le moment. Et puis je n'aime pas tellement Jeffrey Nordling.
// Bilan // En décortiquant ce Season Premiere, on se rend compte de ses nombreuses faiblesses et surtout qu'il n'annonce rien de très excitant ni de très surprenant pour les prochains épisodes. En attendant, il est bien meilleur que ce que j'aurai imaginé et il contient quelques moments fort sympathiques. I guess it will do the trick... for now.
[Saison 2oo9/2o1o] ABC
Une fois de plus, c'est du coté de ABC, au niveau des networks, que l'on trouve les nouvelles séries les plus excitantes, les plus originales et cette année, les pilotes qui ont le plus plu aux critiques de la presse américaine. Malheureusement, ça ne veut pas dire pour autant qu'elles vont cartonner...
Elles reviennent...
LOST (Saison 6) : Il y aura un avant et un après Lost, à n'en pas douter. Pour son ultime saison, on attend évidemment beaucoup de la série culte, des réponses notamment, et toujours plus de moments forts, de rebondissements, de prises de risque et d'émotion. Autant dire que les producteurs et l'équipe de scénaristes ont une pression incroyable. La seule pression qu'ils n'ont plus, c'est celle de l'audience. Quoi qu'il arrive, l'aventure touchera à sa fin cette année. Ce serait mieux (et mérité) que les téléspectateurs perdus au fil des saisons reviennent en masse, surtout pour le final, mais il ne faut pas trop se faire d'illusions. C'est une série qui prendra sans doute encore plus d'ampleur en DVD.
Desperate Housewives (Saison 6) : La série de Marc Cherry s'enfoncera-t-elle encore un peu plus dans la médiocrité qui l'a grandement animée la saison passée ? C'est la seule question que je me pose sur Desperate Housewives qui me donne un tant soit peu envie de revenir. Ce qu'il va advenir des héroïnes, je m'en moque complètement maintenant, à force de déceptions. On peut lui reconnaître une force indéniable : on revient toujours, quoi qu'il arrive. Mais jusqu'à quand ?
Grey's Anatomy (Saison 6) : Après la série qui n'arrête pas de s'améliorer, après celle qui n'arrête pas de décevoir, il y a celle qui laisse perplexe, qui plaît ou qui déplaît selon les épisodes. La saison 5 de Grey's Anatomy m'a plutôt plu dans l'ensemble, malgré quelquec couacs. J'attends de la saison 6 du sang neuf, un retour plus prononcé vers la comédie et la dose d'émotion habituelle. Les premiers épisodes n'ont pas intérêt à décevoir : ils vont sans doute définir les audiences de la saison et il y a un coup à jouer puisque Les Experts sont en petite forme...
Ugly Betty (Saison 4) : A mon avis, ABC aurait mieux fait de déplacer la série sur sa chaîne du câble ABC Family. Car dans le ton, elle ressemble de plus en plus à Secret Life Of The American Teenager, et de moins en moins au soap délirant qu'elle était lors des deux premières saisons. Et puis la déplacer au vendredi, c'est la tuer à petit feu.
Brothers & Sisters (Saison 4) : Les trois premières saisons étaient parfaites alors je suis confiant quant à la qualité de la quatrième saison. En plus, elle ne change pas de case horaire malgré les rumeurs, elle a donc une chance de survivre encore quelques temps si ses audiences ne bougent pas. Can't Wait To See The Walker's Back !
Mais aussi Castle (Saison 2), Better Off Ted (Saison 2), Scrubs (Saison 9) et Private Practice (Saison 3).
Elles arrivent...
COUGAR TOWN
Une mère, fraîchement débarquée dans la quarantaine, tente de garder son sex-appeal... et d'élever son fils de 17 ans.
Avec Courteney Cox, Josh Hopkins, Busy Phillips, Brian Van Holt...
Indice de réussite : 40%
MODERN FAMILY
Quand les familles voisines Pritchett, Delgado et Dunphy acceptent qu'un documentaire soit tourné sur leurs vies, elles étaient loin d'imaginer qu'elles allaient tant en révéler... Jay Pritchett a rencontré la très sexy Colombienne Gloria Delgado le jour où sa femme l'a quitté. Leur différence d'âge est pour lui un challenge de tous les jours. Sa fille, Claire, a elle-même bien du mal à gérer sa vie de famille depuis que son mari, Phil, est persuadé d'être en phase avec ses enfants adolescents alors qu'il ne fait que les embarrasser ! Quant au frère de Claire, Mitchell, il vit avec son petit-ami Cameron et ils viennent d'adopter Lily, une petite Vietnamienne...
Avec Ed O'Neil, Sofia Vergara, Julie Bowen, Ty Burrell, Jesse Tyler Ferguson...
Indice de survie : 35%
FLASHFORWARD
Un blackout total de 2 minutes et 17 secondes provoque le chaos à travers le monde. Pendant cette courte durée, chaque personne est confrontée à une vision du futur qui va changer sa vie à jamais...
Avec Joseph Fiennes, Sonya Walger, John Cho, Dominic Monaghan...
Indice de réussite : 70%
EASTWICK
Trois jeunes femmes espiègles et indépendantes se morfondent dans la très puritaine petite ville d'Eastwick ou jadis furent brûlées maintes sorcières accusées de commerce avec le Diable. Nos trois belles se réunissent tous les week-ends et babillent gaiement à bâtons rompus de tous et sur tout. Jusqu'au jour où un extravagant personnage, un certain Daryl van Horne, s'installe dans la demeure la plus somptueuse de la ville...
Avec Lindsay Price, Rebecca Romjin, Jaime Ray Newman, Sara Rue...
Indice de réussite : 20%
HANK
Après avoir perdu sa place, un puissant business man de Wall Street renoue avec sa famille, non sans mal...
Avec Kelsey Grammer, David Koechner, Ryan Wynott...
Indice de réussite : 25%
THE MIDDLE
Oubliez les sportifs, les stars de cinéma, les politiciens... Les parents sont les vrais héros ! Et de ce point de vue, Frankie est même une super-héroïne ! Avec son mari et ses 3 enfants, elle vit à Jasper, en Indiana, depuis toujours. Cette petite famille fait partie de la majorité : la classe moyenne.
Avec Patricia Heaton, Neil Flynn...
Indice de survie : 30%
THE FORGOTTEN
L'Identity Network est un groupe de détectives amateurs travaillant sur des affaires laissées de côté et dont les victimes sont la plupart du temps non-identifiées...
Avec Christian Slater, Michelle Borth, Rochelle Aytes...
Indice de survie : 50%
V
Des extraterrestres débarquent sur Terre avec des intentions pacifistes. Une "invasion" qui n'est pas du goût de tout le monde ! Erica Evans, agent à la Sécurité Intérieure, n'apprécie pas de voir son fils rejoindre les rangs des Visiteurs. Ces étrangers ne cacheraient-ils pas de sombres motivations ?
Avec Elizabeth Mitchell, Scott Wolf, Joel Gretsch, Lourdes Benedicto...
Indice de survie : 60%
COPPER
Cinq amis policiers font leurs armes au commissariat de Toronto...
Avec Gregory Smith, Missy Peregrym, Eric Johnson...
Indice de survie : 35%
HAPPY TOWN
Alors que le calme semblait revenu, après une série de kidnappings survenus 7 ans plus tôt, une petite ville est bouleversée lorsqu'un nouveau crime se produit...
Avec Geoff Stults, Amy Acker, Lauren German, Sam Neill, Robert Wisdom...
Indice de survie : 40%
THE DEEP END
Sterling Law est un des cabinets juridiques les plus prestigieux de Los Angeles. Chaque année, quatre jeunes diplômés des plus grandes écoles sont recrutés. Ils sont appelés à devenir les meilleurs juristes du monde... ou à exploser en vol. Cette année, les quatre chanceux se nomment Dylan, Addy, Beth et Liam. Ils vont découvrir le système impitoyable de Sterling Law et de son patron, Cliff Huddle, surnommé le "Prince des ténèbres". Le retour au sein de la firme de son partenaire historique Hart Sterling, qui vient de perdre sa femme, va changer la donne...
Avec Billy Zane, Ben Lawson, Tina Majorino, Matt Long, Clancy Brown...
Indice de survie : 30%
Le choix est large ! A vous de voter et de commenter vos choix ;-)
[Bilan 2oo8-2oo9] Les ratés de l'année !
Chaque saison connaît son lot de déceptions. Des séries qu'on aimait un peu-beaucoup-à la folie qui perdent de leur splendeur et puis d'autres en lesquelles on ne croyait plus mais qui ont définitivement rendu les armes... Y'a-t-il encore un scénariste dans l'avion ?
1. PRISON BREAK (Saison 4)
Malgré une conclusion très correcte, pour sa dernière saison, Prison Break n'a encore pas brillé. On peut dire que l'on est légèrement au-dessus de la saison 3, qui reste définitivement à jeter de bout en bout, mais évidemment, on est très très loin de la qualité de la saison 1, qui restera pour moi un must de la télévision américaine. L'enjeu de la saison, à savoir récupérer Scylla, n'a pas tenu sur la longueur mais il a eu le mérite de renouveller un peu la série dans les premiers épisodes. Ensuite, bien-sûr, on est retombé dans tout ce qui peut faire sa médiocrité depuis deux ans : facilités scénaristiques honteuses, retournements de situation multiples absolument pas crédibles et absence de profondeur dans la psychologie des personnages. Wentworth Miller et Dominic Purcell n'y croyaient plus, ça se sentait à chaque plan, et de bons acteurs comme William Fichtner ou Robert Knepper ont dû inlassablement jouer la même partition au point de faire de leurs personnages des caricatures ambulantes. L'histoire d'amour entre Sara et Michael avait toujours aussi peu de saveur tant les deux acteurs n'ont absolument aucune alchimie. Entre les épisodes ridicules et ceux où l'on s'ennuyait ferme, il n'y a pas grand chose à sauver de cette saison, sauf peut-être les trois ou quatre derniers épisodes, surprenants et presque émouvants. Au final, c'est le soulagement qui domine. Il était temps que cette mascarade s'arrête ! Tous sur les frères les plus cons de la télévision ICI.
2. DESPERATE HOUSEWIVES (Saison 5)
Je n'ai plus assez de mots pour exprimer ma déception concernant les wives. Chaque année, depuis trois ans, c'est la même rengaine : mystère fil-rouge prometteur dans son premier tiers, tirant en longueur dans le deuxième puis qui s'achève dans le ridicule absolu dans le Season Finale. Cette année, on a été particulièrement gâté à ce niveau-là avec Dave l'albinos, qui a fait une sérieuse concurrence aux Applewhite de la saison 2. Heureusement pour lui, il avait Edie à ses cotés pour lui donner un peu d'intérêt... jusqu'à ce qu'elle meurt et la série avec. Concernant nos chers personnages principaux, on s'enlise encore un peu plus. Le bond de 5 ans dans le temps n'aura servi strictement à rien, si ce n'est évincer les ados qui ne constituaient pas le plus mauvais des intrigues pourtant. Je l'ai déjà dit et je le répéte : les femmes de Wisteria Lane sont tellement caricaturales à la base que soit on ne les fait pas évoluer et elles nous emmerdent à la longue, soit on les fait évoluer, voire changer, au risque de ne plus reconnaître les personnages que l'on a aimé. Marc Cherry a fait son choix, celui du risque zéro, et il en paye les conséquences aujourd'hui puisque les audiences de la série s'effondrent et que les critiques sont mauvaises dans l'ensemble. Il est certainement trop tard pour se rattrapper et de toute façon, vu la tronche des intrigues lancées dans le Season Finale, aucune remise en question n'est au programme ! Alors la série va mourir plus ou moins lentement et on regrettera éternellement le doux temps des deux premières saisons, où l'on riait et pleurait avec passion... Si vous aussi vous avez une âme de femme au foyer desespérée, c'est par ICI.
3. HOW I MET YOUR MOTHER (Saison 4)
On a souvent comparé How I Met Your Mother à Friends et, même s'il y a quelques similitudes, on en est bien loin ! Friends a attendu sa 10ème et dernière saison pour décevoir (un peu), How I Met s'y est mise dès la saison 3 ! La saison 4 enfonce malheureusement le clou. J'ai plusieurs théories sur cette dégringolade et je m'en vais vous les exposez : 1. CBS a demandé aux producteurs, Carter & Bays, de se diriger vers un format un peu moins feuilletonnant, plus à la Mon Oncle Charlie et The Big Bang Theory, afin de pouvoir plus facilement contenter les téléspectateurs occasionnels de la sitcom. On s'est donc retrouvés avec de nombreux stand-alones cette saison, certains étant réussis et d'autres vraiment ratés. Je pense au Best Burger In New York par exemple, une sacrée deception dès le 2ème épisode de la saison ! 2. Les grossesses simultanées de Alyson Hannigan et Cobie Smulders ont déjoué les plans des scénaristes et les ont empêchés de faire évoluer les intrigues comme ils le souhaitaient à la base, d'où cette fin de saison brouillonne. 3. Ils se sont rendus compte que ce qui faisait l'originalité de la série à la base -la recherche de la "mother"- était aussi son handicap. Difficile de gérer la révélation et ses étapes intermédiaires quand on ne sait pas combien de temps va durer la série. Alors on essaye de faire oublier l'enjeu pendant quelques temps, on revient dessus par intermittences sans jamais faire avancer les choses, ou en faisant croire qu'elles avancent alors que ce n'est pas du tout le cas et manque de chance, les téléspectateurs ne sont pas dupes ! Bref, je vous laisse méditer sur ces théories en attendant la saison 5 qui, je l'espère sincérement, sera la dernière. Il y a encore matière à relever le niveau et s'arrêter à temps ! Je tiens tout de même à préciser que tout n'était pas à jeter cette année et qu'il y a quelques bons épisodes dans le lot quand même ! Tous les Barneyismes sont ICI.
4. DEXTER & DAMAGES (Saison 3 & Saison 2) &
J'ai choisi de réunir ces deux séries du câble parce que leurs parcours sont à peu près similaires même si l'une des deux a un an de plus. Ce sont deux excellentes séries, vraiment. Elles sont intelligemment écrites, avec finesse, raffinement et subtilité. Elles sont portées par des acteurs de grand talent, Michael C.Hall et Glenn Close en tête. Les deux premières saisons de Dexter et la première de Damages étaient de tels bijoux que le risque de faire moins bien était énorme et c'est ce qui est arrivé. Rien de comparable avec les déceptions qu'ont pu constituer Prison Break et Despetarate Housewives, on reste à un niveau largement supérieur, mais déception quand même. Toutes les deux ont eu le tort d'introduire de nouveaux personnages vraiment pas à la hauteur de leurs prédecesseurs. Ainsi, le fameux Miguel Prado de Dexter a plombé une bonne partie de la saison 3, par son omniprésence et son intérêt franchement limité. De la même façon, Daniel Purcell a pris trop de place en début de saison 2 de Damages et a fait trop d'ombre aux personnages principaux. Sa soudaine absence n'était pas une mauvaise chose mais elle a contribué à la structure inégale et branlante de la saison. Puis il faut bien avouer que la grande affaire de la saison était loin d'être aussi passionnante que l'affaire Frobisher de la saison 1. Elle manquait d'incarnation et était faussement complexe. La saison 2 de Dexter était au contraire moins complexe que les deux précédentes mais beaucoup plus prévisible aussi. Quoiqu'il en soit, il s'agissait de deux chapitres, de deux pièces d'un grand puzzle, et la suite peut tout à fait relever le niveau. On est face à deux séries d'exception. Si vous vous sentez meurtrier dans l'âme, c'est ICI. Si vous vous sentez plutôt avocat féroce, c'est par LA.
Je terminerai sur quelques mots concernant les nouveautés de l'année qui m'ont déçu alors que j'en attendais un peu voire beaucoup : Harper's Island d'abord, qui arrive avec 10 ans de retard et qui se contente d'aligner cliché sur cliché en reprenant tous les codes éculés des films d'horreur; 90210, le remake de Beverly Hills, qui n'est vraiment pas à la hauteur de la série originale, qui n'était elle-même pas un chef d'oeuvre d'ailleurs mais c'est culte et on ne touche pas au culte ! In The Motherhood, une sitcom qui n'est pas à la hauteur du talent de Megan Mullally, et Cupid, qui me fait me demander si Rob Thomas n'est finalement pas qu'un imposteur (Party Down renforçant cette impression).