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Des News En Séries, Le Blog
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22 octobre 2012

The L.A. Complex [Saison 2]

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Saison 2 // 550 000 tlsp. en moyenne

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   "We made something". La phrase de fin de cette 2ème et peut-être dernière saison de The L.A. Complex ne pouvait pas être plus émouvante et sonner plus juste face au travail accompli, pas seulement par les personnages, qui reviennent de loin, mais aussi par les auteurs de la série qui, contre toutes attentes, ont réussi à proposer une suite convaincante à une saison 1 excellente. Je n'ai pas nécessairement ressenti une baisse de qualité globale au cours de ces 13 nouveaux épisodes mais disons que certaines intrigues étaient vraiment plus passionnantes que d'autres. Je n'ai pas non plus eu l'impression qu'une  censure ait été opérée par la CW, désormais co-productrice de la série, entre la partie de jambes en l'air à trois ou l'évocation furtive du thème de l'inceste. Mais je regrette quand même toujours que le monde du porno n'ait pas été exploré suite au départ bien pratique d'Alicia (dont le retour sous forme de clin d'oeil dans le final était sympathique). Cependant, elle ne m'a pas particulièrement manqué. S'il fallait désigner un maillon faible en saison 1, c'était bien elle. A nouveau, les scénaristes n'ont eu de cesse de nous surprendre en amenant leurs histoires dans des directions inattendues. Ils ont bien entendu poursuivi leur étude des travers d'Hollywood, de la Scientologie, aux fausses parapazzades en passant par l'hypocrisie de la télévision religieuse, sans oublier d'égratigner la télé réalité au passage. En revanche, j'ai une petite critique à formuler : les carrières des uns et des autres sont trop souvent passées au second plan et, même si des avancées ont été accomplies pour nombre d'entre eux, je n'ai pas  pris le même plaisir, par exemple, à découvrir les coulisses de la télévision ou de la musique. Cela a davantage servi de toile de fond pour explorer les rapports humains et les amourettes des uns et des autres. 

   Kaldrick. S'il ne fallait retenir qu'une intrigue dans cette saison 2 -ce qui n'aurait aucun intérêt j'en conviens- c'est bien celle de Kaldrick. Les auteurs ont énormément misé sur lui, comprenant peut-être qu'ils avaient créé sans même s'en rendre compte lors de la 1ère saison un personnage extrêmement complexe et inédit en télévision. Il méritait bien toute la place qui lui a été accordée. Il nous a offert scène bouleversante sur scène bouleversante, notamment lorsqu'il est allé retrouver Tariq au Canada, qui a refait sa vie et on est heureux pour lui, ou lorsque Rook lui a dit "I know you since you're 4. I didn't need to watch it" démontrant implicitement qu'il a toujours su que Kaldrick était gay mais que cela ne l'a jamais empêché de veiller sur lui, bien au contraire. Bien sûr, le retour de son père dans sa vie était aussi un moment fort et sa mort lui a permis de s'ouvrir enfin au monde sur qui il est vraiment. Il a désormais Christopher à ses cotés pour l'aider. Si l'on regarde les choses en prenant un peu de hauteur, on peut se dire que les choses sont quand même allées très vite et que ce n'est pas super crédible, mais je suppose que si saison 3 il y a, il en paiera le prix. Le monde du rap ne va plus l'accueillir à bras ouverts. Ce sera intéressant de voir le développement de cette intrigue. 

    Raquel. Comme on pouvait s'y attendre, le personnage de Raquel s'est adouci au cours de cette deuxième saison afin de le rendre encore plus attachant. Elle a appris l'humilité en voyant le peu de carrière qu'elle avait lui échapper encore un peu plus. Elle a appris à faire davantage confiance aux autres et elle s'est embarquée dans une affaire de fraude qui ne pouvait pas se terminer autrement. Va-t-elle laisser Mark croupir en prison sans rien faire ? Mark va-t-il faire le rapprochement et la dénoncer ? Les auteurs se sont mis une belle épine dans le pied et je compte sur eux pour s'en dégager intelligemment par la suite. Oui, je parle toujours de cette hypothétique saison 3. Comment faire autrement ? Le passage de Raquel en "rehab" télévisée était délicieusement piquant et pervers. A son image en somme. Quant à son histoire avec Connor, elle a volontairement été écartée en cours de saison afin de nous faire tous espérer de belles retrouvailles le moment venu. 

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    Connor. J'avoue que j'ai parfois eu du mal à apprécier toutes les intrigues de Connor. Avec sa fausse copine, c'était plutôt amusant. Surtout vu comment les choses ont tourné petit à petit. Avec sa soeur, dont on s'est demandé jusqu'au bout si c'était vraiment sa soeur (et honnêtement, je me pose toujours le question), il y a eu du bon et du moins bon mais c'était de manière générale un peu ennuyeux. Je salue vraiment l'idée, attaquer la Scientologie de manière aussi frontale étant courageux, mais ça sonnait souvent faux, c'était bancal. Les personnages appartenant à l'église étaient tellement caricaturaux... Ca manquait de nuance. Je dis bravo aussi pour avoir osé l'inceste, mais j'aurais préféré que Connor se pose des questions plutôt que de le voir tout de suite rejeter sa soeur. Sa réaction était tout à fait logique mais je m'attendais à ce qu'après coup, cela sème un minimum le trouble dans son esprit. Ce ne sera visiblement pas le cas. A moins que le futur retour de la jeune femme change la donne... En tout cas, grâce à elle et quelque part grâce à eux aussi, il a appris à ne plus se mutiler. C'est indéniablement une victoire.

   Abby. Celle qui était un peu la star des six premiers épisodes de la série s'est vue réduite son temps d'antenne afin de faire plus de place aux autres. C'était la meilleure chose à faire car elle commençait déjà à devenir agaçante. La première partie de la saison d'Abby a donc consisté à la placer dans une affaire de triolisme sur fond de show religieux. C'était très frais, très amusant, très original. A partir du moment où elle a été virée, les scénaristes sont partis sur une piste très faiblarde et pour le coup beaucoup moins original : elle s'est mariée au cours d'une nuit de folie à Las Vegas, elle a divorcé quelques heures plus tard, avant de finalement annuler le divorce et la voilà amoureuse d'un militaire qui passe le plus clair de son temps à l'autre bout du monde ! Si elle restait en Allemagne à ses cotés, j'avoue que ça ne me dérangerait pas trop. Malheureusement, ça n'arrivera pas. Elle va vite redescendre de son petit nuage et retourner à L.A. pour accomplir son rêve. Vraiment pas formidable cette fin de saison pour Abby...

   Nick. J'aimais beaucoup Nick en saison 1, le considérant comme un nouveau Seth Cohen -on laissera définitivement ce rôle à Stiles dans Teen Wolf- mais en saison 2, il m'a juste saoulé. C'est de sa faute, parce qu'il est particulièrement irritant de voir un personnage prendre constamment les mauvaises décisions à cause de sa morale à la con, mais aussi celle des auteurs qui n'ont jamais réussi à nous faire croire qu'il avait vraiment du talent dans le domaine de l'humour. A chaque fois qu'il est monté sur scène ou qu'il a fallu qu'il pitche des idées marrantes au sein de son pool d'auteurs, soit on le montrait à l'oeuvre et c'était tout sauf drôle, juste pathétique, soit on le coupait en plein élan de façon à ne pas avoir à écrire quelque chose de drôle, ce dont ils n'étaient clairement pas capables. Crédibilité : O. Le petit jeu du chat et de la souris entre Nick et Sabrina était divertissant au début, mais il est vite devenu répétitif et ennuyeux. Le personnage de Sabrina ne m'a de toute façon jamais plu. J'espère qu'on ne la reverra plus. Elle a fait son temps. 

   Beth. Je termine cette revue des effectifs par ce nouveau personnage qui nous a été imposé dès le Season Premiere et qui aura mis énormément de temps avant de véritablement trouver sa place au sein du "complex". Au départ, ses histoires avec son frère étaient complètement déconnectées du reste de la série, en plus d'être peu engageantes. Petit à petit, grâce à Cam surtout -un personnage qui méritera une plus grande place en saison 3 tant il a de potentiel- elle s'est plus ou moins intégrée à la bande. Parfois je l'ai trouvée touchante. Parfois elle m'a franchement mis hors de moi. Son attitude ultra-protectrice envers son frère, bien que totalement compréhensible, était douloureuse à regarder. Et puis on n'a jamais vraiment compris pourquoi elle était venue à Hollywood. Son petit frère n'a jamais montré une envie dingue de faire carrière. Mais je trouve que la conclusion pour Beth était parfaite : elle est venue, elle a vu, elle est repartie dans son Canada natal, la paix familiale retrouvée. Beth aura quand même fait plus de mal que de bien à cette saison 2. On ne la regrettera pas.

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// Bilan // The L.A. Complex n'a pas tellement changé en saison 2 : elle est toujours aussi sympathique, sincère, piquante et surprenante. Assurément, elle mérite d'obtenir une saison 3 pour que les personnages puissent continuer à exister, évoluer et, peut-être, réaliser leurs rêves. Le final, bien que parfaitement exécuté, ne peut que nous frustrer...

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17 octobre 2012

Emily Owens, M.D. [Pilot]

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Pilot // 1 700 000 tlsp.

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What About ?

Diplômée de la Fac de médecine, Emily Owens est heureuse d'entrer enfin dans l'âge adulte. Finis les doutes et l'insécurité, elle est persuadéE qu'en devenant interne au Denver Memorial Hospital, elle passera à la prochaine étape de sa vie. Sans compter qu'elle aura enfin la chance de côtoyer la célèbre cardiologue Gina Beckett, mais aussi de revoir l'inoubliable et charmant Will Rider, croisé lors de ses études. Mais, les années lycée qu'elle a si souvent tenté d'oublier reviennent la hanter comme jamais lorsqu'elle découvre que l'hôpital est la version adulte du lycée où toutes les castes se regroupent à nouveau : les sportifs sont devenus des chirurgiens orthopédistes, les pestes sont en chirurgie plastique, les rebelles sont aux Urgences et cauchemar parmi tous les cauchemars, Cassandra Kopelson, qui lui a mené la vie dure au lycée, est elle aussi interne et semble plus que séduite par Will. Emily est peut-être toujours la geek qu'elle a été mais il se pourrait aussi qu'elle devienne un grand docteur... (AlloCiné)

Who's Who ?

Créé par Jennie Snyder (90210, Lipstick Jungle). Avec Mamie Gummer (Off The Map, The Good Wife), Justin Hartley (Smallville), Michael Rady (Greek, Melrose Place Nouvelle Génération, Mentalist), Necar ZadeganKelly McCreary...

What's More ?

 Jack Coleman (Dynastie, Heroes, Vampire Diaries) faisait partie du casting à l'origine mais a discrétement été remercié pendant l'été et n'apparait plus dans la version finale du pilote. 

Le titre de travail était First Cut

So What ?

   Emily Owens, M.D., c'est un peu comme si Grey's Anatomy avait été centrée sur le personnage d'April et avait été mal écrite. A l'origine, la série médicale à succès avait aussi un petit coté "l'hôpital, c'est comme le lycée" sauf qu'elle déclinait l'idée de manière plus subtile, sans le dire et surtout sans le répéter toutes les 5 minutes ! Et elle a évolué depuis, mais ça c'est une autre histoire. Je n'ai pas détesté ce pilote honnêtement. Il n'est pas irregardable. Mais je ne m'imagine pas suivre la série de manière hebdomadaire. J'aurais l'impression de régresser. Jusqu'ici, la CW assumait ses séries et ne cachait pas vouloir séduire l'adolescente voire la prè-adolescente, voire la jeune femme pas très mûre et pas très regardante sur la qualité. Là, elle essaye de nous faire croire qu'elle se tourne vers un public plus adulte en s'intéressant à des personnages plus âgés dans un milieu plus sérieux. Or, les héros de 90210 ou de Gossip Girl paraissent plus matures que ces caricatures de jeunes médecins. C'est dire... 

    Au fond, je n'ai pas trouvé cette Emily détestable ou insupportable. Je l'ai juste trouvé très embarrassante. Vous savez, c'est la bonne copine avec qui on a un peu honte d'être vu en public. Mais dans l'intimité, elle nous amuse beaucoup et pas parce qu'on se moque d'elle dès qu'elle a le dos tourné. Emily réfléchit trop tout le temps et la "bonne" idée de la créatrice est de nous faire part de chacune des remarques qu'elle se fait dans sa tête. Honnêtement, à sa place, on aurait tous l'air aussi bêtes ! Par chance, nous ne sommes pas des héros de séries et nos pensées les plus stupides, on les garde pour nous. Plus l'épisode avance, plus on a envie de faire taire Emily. Pour son bien et pour le nôtre. D'un autre coté, j'avoue que quelques réflexions m'ont fait sourire et que, parfois, je l'ai trouvée choupinette. Mais à son âge, quand même, d'en être encore à ce stade, c'est grave ! J'imagine bien que c'est un point de départ et qu'elle grandira tout au long de la série -si on lui en laisse le temps- mais en l'état, tout ça est très gênant. Encore, si elle était tombée amoureuse d'un mec super beau et super charismatique, on aurait pu comprendre qu'elle perde ses moyens. Mais face à Justin Harltey quoi ! Il est transparent au possible. Dans le rôle titre, Mamie Gummer se débrouille bien, parce que Mamie Gummer est une excellente actrice, parce qu'elle a un physique atypique -et je ne suis pas en train de dire qu'elle est laide- parce qu'elle a joué dans The Good Wife et The Big C et parce que quelque part, c'est presque un miracle que les dirigeants de la CW n'aient pas mis leur véto pour que la production choisisse une autre actrice, plus jolie, plus vulgaire, plus CW quoi. Sinon, j'ai toujours bien aimé Michael Rady mais en regardant le pilote, je me suis demandé pourquoi. Globalement, les personnages secondaires ne sont vraiment pas enthousiasmants, mais tout tourne tellement autour de la petite personne d'Emily qu'ils n'ont de toute façon pas beaucoup de place pour exister. La bonne copine black et lesbienne, j'approuve par principe. La nemesis ultra peste mais en fait pas tant que ça, c'est déjà ennuyeux. Les cas médicaux ne sont pas engageants du tout. 

   Dans un monde où Grey's Anatomy n'aurait jamais existé, Emily Owens, M.D. aurait peut-être pu s'installer confortablement dans le coeur des sériephiles à la recherche de douceur, de tendresse, d'une série médicale qui n'en est pas vraiment une et d'un teen show qui ne s'assume pas. Malheureusement pour elle, Grey's Anatomy existe depuis 9 ans et tient toujours la route. Je ne suis pas du genre à espérer qu'une série se plante, même quand je la déteste, mais dans ce cas précis, il est urgent de libérer Mamie Gummer avant que les dommages à sa carrière ne deviennent irréversibles ! 

What Chance ?

Je ne donne pas cher de la peau d'Emily Owens, d'abord parce qu'elle est dans une case meurtrière (remember Melrose Place 2012, Ringer, Life Unexpected...), ensuite parce que c'est sans doute la nouveauté la plus faible de la chaine avec Beauty And The Beast mais elle n'a pas Vampire Diaries en lead-in, elle. Enfin parce qu'il y a déjà une série "médicale" sur la CW (Hart Of Dixie) et qu'elle a beaucoup plus de charme, sans être un chef d'oeuvre non plus. 

How ?

26 août 2012

Arrow [Pilot Script]

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Imaginé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Green Lantern) et Marc Guggenheim (Eli Stone, FlashForward), d'après les personnages des comic books 'Green Arrow'. Ecrit par Marc Guggenheim et Andrew Kreisberg (Eli Stone, Fringe, Vampire Diaries) pour Warner Bros. Television, Berlanti Television et The CW. 60 pages. 

Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...

Avec Stephen Amell (Private Practice, Hung), Katie Cassidy (Supernatural, Harper's Island Melrose Place Nouvelle Génération), Willa Holland (Newport Beach), Susanna Thompson (Deuxième Chance), David Ramsey (Dexter), Paul Blackthorne (The River, Lipstick Jungle), Colin Donnell (Pan Am), Colin Salmon...

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Selon UglyFrenchBoy 

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   À l'instar de Bruce Wayne ou Tony Stark, Oliver Queen est richissime. Comme pour ses parents éloignés, un événement inattendu va bouleverser son quotidien, en l'occurrence un accident en mer. Événement dont les causes seront bien évidemment développées au fil de la saison et dont la conséquence n'est autre que la naissance d'un super-héros. Sur grand écran, la trilogie de Christopher Nolan abordait le sujet avec une certaine noirceur et un premier degré affirmé, tandis que les aventures de Iron Man, elles, faisaient clairement le choix de la dérision. Lors de son pilote, Arrow semble vouloir lorgner du côté de l'un, sans vraiment aller jusqu'au bout de sa démarche, tout en évitant de ressembler à l'autre. Résultat, le script va droit au but sans vraiment laisser entrevoir les intentions. Sur quel tableau va jouer le nouveau héros de la CW ? Difficile de se prononcer à l'issue de ce pilote très introductif.

   Les récentes images et les bonus disponibles sur internet laissent entrevoir une volonté des producteurs de s'appliquer sur la forme. Qu'en est-il du fond ? Ces dernières années, les adaptations de comic-books ont offert des relectures promptes à la réflexion, que ce soit sur le pouvoir (The Dark Knight), la responsabilité (Spider-Man) ou encore la solitude (Superman Returns), tout en bénéficiant d'une dimension allégorique. Sur le papier, Arrow semble loin de ces ambitions, même si, pour une introduction, il est difficile d'insuffler de tels éléments. La faute est-elle à incomber au duo Greg Berlanti et Marc Guggenheim ? On ne peut qu'être déçu du résultat compte tenu de ces deux noms attachés au projet. Les deux hommes remplissent leur cahier des charges, ne manquant pas plusieurs scènes shirtless du héros, une première scène d'action dès la fin du deuxième acte ou encore des références culturelles utilisées parcimonieusement, entre Lost et Twilight.

   Sans pour autant être une excuse, il ne fait nul doute que Berlanti et Guggenheim devaient bénéficier de peu de liberté pour cette adaptation de la mythologie dont tous les aspects doivent être validés par DC Entertainment et Warner Bros. Television. C'est l'inconvénient de s'attaquer à une marque existante. Malgré l'absence du « supplément d'âme », Arrow est à surveiller de près, le véritable test de ce genre de fiction se réalisant sur la longueur...

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Selon moi

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   Le script d'Arrow est le premier que je lis à destination de la CW. Et je suppose que la chaîne n'en reçoit pas d'aussi bons tous les jours, ou alors ses dirigeants n'ont vraiment aucun goût et font des choix étranges quand on voit ce qui se retrouve à l'antenne. Okay, cette théorie est tout à fait probable. Toujours est-il que cette fois, ils n'ont pas eu à se poser beaucoup de questions : l'archer vert a tout d'une star, c'eut été de la folie que de ne pas lui donner sa chance ! Plus sombre que ses séries habituelles, plus ambitieuse aussi, Arrow est prometteuse par bien des aspects. 

   On parle beaucoup d'elle comme du "nouveau Smallville", ce qui est une comparaison logique mais extrêmement réductrice. Je n'ai suivi que de très loin l'évolution de la série pendant ses dix années d'existence et je suppose qu'elle était beaucoup plus adulte sur la fin qu'au début (mais est-elle devenue bonne ?) mais Arrow, elle, est adulte dès le départ. Tous les personnages ont dépassé la vingtaine, à l'exception de la petite soeur d'Oliver Queen, et approchent doucement de la trentaine quand ils ne l'ont pas encore dépassé. Clairement, les auteurs ne souhaitent pas uniquement s'adresser aux ados mais à un public plus large et plus exigeant, qui n'a pas ses habitudes sur la chaîne et qui peut tout aussi bien être féminin que masculin. C'est ainsi que de manière plutôt surprenante, ce n'est pas l'action qui prime dans ce script, puisque la première scène de ce type arrive tard, mais la description de ce héros, qui n'en est d'ailleurs pas un à proprement parler, ce qui le rend encore plus intéressant et attachant -ça et ses scènes en tenue d'Adam- et l'éloigne du trop gentil Clark Kent. Le pilote prend donc le temps d'installer le personnage dans son nouvel environnement et de lui offrir quelques scènes, parfois touchantes, avec les femmes de sa vie (sa mère, sa soeur, son ex). De temps à autre, des pointes d'humour viennent égayer une histoire qui n'a vraiment rien de drôle. On peut notamment compter sur le meilleur ami d'Olivier, Tommy, qui sera sans doute la caution comique du show.

    A coté de tout ça, l'aspect mythologique tente de se frayer un chemin tant bien que mal. A mon avis, les scénaristes auraient dû insister un tout petit peu plus dessus. On sent qu'ils ne sont pas tellement à l'aise avec les notions de mystère et de suspense et laissent donc assez peu d'éléments sur lesquels cogiter. Les opposants de Green Arrow, ceux qui lui veulent du mal, ne sont pas présentés avec une grande finesse, ils manquent d'envergure. Les quelques flashbacks sur la vie d'Oliver sur son île après l'accident sont assez déceptifs mais c'est apparemment là-dessus que les premiers épisodes vont se concentrer. A titre personnel, c'est quelque chose qui m'intéresse plus que tout ce qui peut bien lui arriver dans le présent. Sans doute des réminiscences de Lost (qui est d'ailleurs citée à un moment). On nous montre brièvement le fameux accident également. J'espère qu'à l'image, le rendu ne sera pas trop cheap. C'est un moment fort du pilote et décisif dans le destin du héros. Ce serait dommage de le gâcher avec un fond vert trop voyant. La fin de l'épisode comprend un petit cliffhanger tout à fait sympathique, qui donne envie de voir au moins le deuxième épisode, histoire de comprendre (parce qu'une explication s'impose). 

   Arrow n'est habituellement pas du tout mon genre de série mais le script, comme le casting (Katie Cassidy !!!) et les premières bandes-annonces, m'ont convaincu d'y jeter un oeil attentif. Il se pourrait bien qu'il s'agisse de l'une des meilleures nouveautés de la saison 2012/2013 ! Et, à coup sûr, la CW a enfin trouver un hit ! Elle n'en a plus connu depuis Vampire Diaries, il était temps...

11 mai 2012

Ringer[1x 22]

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Par UglyFrenchBoy

I'm the Good Twin (Season Finale) // 1 200 000 tlsp.

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   Sarah Michelle Gellar entendait prouver qu'une actrice de plus de 30 ans pouvait encore porter une série télévisée sur son seul nom. En débarquant à l'antenne d'une chaîne destinée à un public plus jeune qu'elle, celle-ci avait pour ligne de conduite de ne jamais tomber dans le salace pour attirer le chaland. Sur ce point, l'intéressée est restée intègre: au cours de cette saison, les téléspectateurs n'ont pu trouver le moindre plan dénudé de l'ancienne Buffy Summers en dessous de la poitrine. La grossesse de l'actrice lui a sans doute permis d'imposer plus facilement ses joues charnues et ses vêtements amples au pays des visages émaciés. Mais s'affranchir des règles est aussi respectable que suicidaire. Ringer a clairement subi l'impitoyable loi des audiences, habituellement entérinée par les fameux « 18/49 ans », devenus ici les « moins de 35 ans ». Pour ne pas faciliter la tâche, les scénaristes ont imposé des intrigues en tiroirs, étirées en longueurs et parfois même particulièrement alambiquées. Pour les fidèles, la série aura cependant réservé quelques moments de stupeur. Elle aura également prouvé que des mauvais rôles peuvent condamner leurs interprètes avec. Heureusement, les personnages incarnés par Andrea Roth et Nestor Carbonell ont eu le droit à une évolution inespérée et ces deux acteurs ont montré toute l'étendue de leur talent lors de la deuxième partie de la saison.

   Reste que les deux seuls enjeux de Ringer à l'issue de son pénultième épisode étaient la révélation de Bridget à Andrew sur son identité et la rencontre entre les deux sœurs. Qu'on se le dise : cette dernière n'a pas lieu lors de ce « I'm the good twin ». Une déception. L'ultime cliffangher est peut-être le moins efficace des 22 épisodes, de quoi accentuer le désappointement quand on sait qu'il s'agit de la réussite de la fiction tout au long de son parcours. L'absence de Catherine et l'inévitable retour de Bodaway Macawi n'annonçaient également rien de bon sur le papier. On peut dire qu'il en est de même à l'écran. Au cours de cette ultime aventure, l'héroïne décide de mettre carte sur table. Une fois de plus, les scénaristes surprennent avec la réaction d'Andrew et celle de Juliet (« You think my mom is an awful person. You are exactly like her. Actually, worse... She's sick. What's your excuse? »). Après la résilience, il est à nouveau question de rédemption. Bridget est touchante de sincérité dans ses aveux pendant lesquels l'absence d'effet dramatique, à l'exception peut-être des notes de piano lors de la déclaration, apporte à la scène un minimalisme aussi agréable qu'efficace. L'ancienne addict avoue que sa vie a complètement changé après sa rencontre avec Andrew, il y a sept mois. Son interlocuteur la coupe alors pour préciser qu'il s'agit de « sept années », persuadé d'avoir affaire à Siobhan (notons que le chiffre, équivalent au nombre de péchés capitaux, n'est probablement pas utilisé par hasard). À mesure que la vérité est présentée à Andrew, il est difficile de ne pas anticiper sa réaction, jusqu'à nous interroger sur notre propre faculté à pardonner. Nul doute, les répliques de l'épisode font mouche et c'est là son principal atout.

   On peut regretter l'annulation quasi assurée de la série. L'évolution du personnage de Bridget, sans le moindre allié et dont le secret est désormais connu, peut être intéressante à explorer, entre la tentation de céder à ses démons du passé et la potentielle guerre psychologique livrée contre sa jumelle. En matière de bataille, Sarah Michelle Gellar a, elle, eu le pouvoir sur ce projet dont l'une des ambitions était de faire oublier une carrière jugée par les plus cyniques comme « en chute libre » depuis l'arrêt de son rôle de tueuse de vampires. Mais la star a nourri à son insu une nostalgie qu'elle s'est d'abord efforcée d'enterrer, puis de déconsidérer.

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// Bilan // Probablement, si on devait compacter vingt-deux épisodes en deux heures destinées aux salles obscures, Ringer n'aurait pas mérité une sortie en grande pompe. Mais en étant traité sur la longueur, le résultat s'avère appréciable, a fortiori si l'on prend en compte sa présence à l'antenne de la CW. Également, l'évolution de la fiction et sa perception confèrent à Ringer un statut singulier: d'aucuns parlent de retour raté de Sarah Michelle Gellar au service d'un scénario paresseux et d'une mise en scène sans génie, d'autres, essentiellement ceux qui seront restés jusqu'au bout, avouent que le tout est bien plus maîtrisé qu'il en a l'air. L'œuvre d'Eric C. Charmelo et Nicole Snyder restera probablement à jamais source de conflits, peut-être davantage auprès des fans de Buffy que de l'ensemble des sériephiles.

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16 avril 2012

Ringer [1x 20 & 1x 21]

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Par UglyFrenchBoy

If You're Just An Evil Bitch Then Get Over It // It's Called Improvising, Bitch! 

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   Avec peu de temps morts, ces deux épisodes proposent l'émergence de l'amorale Catherine. Le premier arrive à convaincre dans l'action, l'autre peut-être plus dans le suspense. Une chose est certaine : Andrea Roth assure dans sa partition. Vindicatif, son personnage sombre dans la folie pour notre plus grand plaisir. Paradoxalement, j'ai trouvé l'actrice plus convaincante avec son sourire machiavélique lors de ce plan où, assise, elle laisse Bridget quitter la pièce péniblement sous l'effet des médicaments, que lorsqu'elle tient en otage Andrew, Bridget et Juliet. La majeure partie de « It's Called Improvising, Bitch » aurait d'ailleurs pu gagner en tension avec ses scènes façon huis clos s'il n'y avait pas les cas de Siobhan et Henry au milieu. La résilience de celle-ci est certes intéressante, mais son évolution tombe un peu à plat et le pénultième épisode aurait très bien pu se passer de « la méchante jumelle » et son accouchement vite expédié. On se doute d'ailleurs qu'elle risque bien de tout perdre lors de la conclusion de la série.

   On peut également reprocher la représentation de « l'homosexualité féminine » (si l'on peut dire). On a la fâcheuse impression que c'est parce qu'elle est bisexuelle (depuis peu ?) que Catherine a des pulsions meurtrières. L'ex-femme d'Andrew avait cependant engagé un homme pour tuer Siobhan avant de connaître Olivia, comme l'expliquent les flashbacks. On s'éloigne légèrement de Basic instinct et ses dérivés: la bisexualité a souvent été associée à la confusion, l'obsession, voire l'absence d'émotion. Plusieurs communautés ont reproché à Hollywood de confondre « biphobie » et « bisexualité ». La relation Catherine / Olivia pourrait elle aussi déranger par quelques aspects, mais vu qu'elle n'est traitée que le temps d'un épisode, on peut difficilement en tirer de telles conclusions. On a toutefois connu plus progressiste. Le bon côté de cette intrigue, au-delà de la surprise (j'avais évoqué cette possibilité sans y croire vraiment), c'est qu'elle permet d'avoir un plan de deux femmes qui s'embrassent. Rien de bien révolutionnaire me direz-vous ? À l'heure où une comédie grand public met en scène un couple gay, parents d'une petite fille adoptée, dont les marques d'affection sont souvent inexistantes et où un prime-time soap particulièrement en vogue procède à une coupe à la seconde même où deux lèvres de garçons sont sur le point de se toucher, voir deux femmes, dont l'une de plus de 40 ans, échanger un baiser en gros plan est un pas en avant.

   L'autre victoire, c'est celle de proposer une dernière scène assez peu tape-à-l'œil. Tout au long de sa diffusion, Ringer aura eu le mérite de réussir ses cliffanghers. Cette fois, pas de fin abrupte pour annoncer la dernière, et probablement ultime, note. Le sort de Catherine Martin est visiblement scellé. L'enquête de Machado ne promet plus aucune révélation. Reste la confrontation très attendue des deux jumelles, même si rien n'indique qu'elle aura finalement lieu. Un peu plus subtile, la dernière réplique « Whose life is so pathetic that they have to live someone else's to be happy? » percute une Bridget qui pourrait ne plus accepter le « confort » de sa situation...

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// Bilan // L'heure des aveux a sonné pour l'héroïne de Ringer et sans doute aussi pour les téléspectateurs : c'est qu'elle risque bien de nous manquer cette série... Dernier épisode la semaine prochaine.

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17 février 2012

The Vampire Diaries [3x 14]

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Dangerous Liaisons // 3 080 000 tlsp.

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   Le destin de la saison 3 de The Vampire Diaries est entre les mains d'un seul personnage : Esther. Le salaire des acteurs aussi : pour faire de la place aux Originals et leur gentille maman, la moitié des personnages principaux est au chômage technique ! Point de Tyler, de Bonnie, d'Alaric et bien sûr de Jeremy dans les parages. Ce n'est pas désagréable en soi mais ces apparitions/disparitions ont quand même de quoi agacer à la longue. Mais revenons-en à EstHer. Comme prévu, elle a un plan et celui-ci n'implique pas de pardonner Klaus. Bien au contraire. Alice Evans est presque flippante lorsqu'elle parle de ses enfants comme de monstres. Dommage que les casteurs de la CW se sentent toujours obligés de faire preuve d'un jeunisme sans limite. Le personnage aurait certainement gagné en charisme s'il avait été un peu plus âgé. Esther pourrait facilement passer pour la soeur aînée de Klaus ! Ils ne sont pas non plus foulés au sujet des interprétes de Kol et Finn. Le premier passe encore mais alors le deuxième... Le fait qu'il soit laid et si proche de sa petite môman le condamne automatiquement. Il sera le premier à mourir. Enfin si la menace de tous les tuer en même temps tient toujours d'ici deux épisodes. On peut s'attendre, bien évidemment, à de multiples rebondissements à ce sujet et ça s'annonce plutôt fun. En plus, Bonnie et sa mère pourraient bien être associées à tout ça. Ce sera à double tranchant : soit elles gâcheront tout, soit elles trouveront une utilité (enfin !). Cela dit, le problème ce n'est pas que la sorcière n'est pas utile, c'est qu'elle n'est que ça. Un outil scénaristique bien pratique mais un personnage tout à fait vain. On pourra certainement compter sur Elijah pour faire bouger les lignes. C'est le plus méfiant de tous. Le plus attachant aussi. Le plus beau ? On l'aime bien. Ca change de la face de babouin de Klaus (oui, c'est méchant).

   L'idée s'associer Caroline à Klaus ne me plaisait pas beaucoup au départ mais les scénaristes et les acteurs ont su être convaincants cette semaine. On a envie d'y croire, on a envie qu'elle succombe à ses charmes (ou ce qui est censé en être). Mais le fait que Tyler soit absent est bien pratique pour cela. Que se passera-t-il à son retour ? L'épisode tournant beaucoup (trop) autour des couples établis et potentiels, les auteurs ont décidé de lier également Matt et Rebekah. On est déjà beaucoup moins convaincu étant donné le charisme de l'une et l'absence de charisme de l'autre. Depuis le départ, Rebekah est présentée comme une sorte d'alter ego masculin de Damon. La logique était donc de les pousser dans les bras l'un de l'autre et les auteurs n'ont pas perdu de temps en organisant une partie de jambes en l'air en guise de cliffhanger ! J'aimerais bien que leur relation ne se limite pas à une historiette sans lendemain. Quitte à ce qu'il y ait un nouvel obstacle entre Damon et Elena, autant qu'il soit crédible. Parce que depuis qu'il redevient de plus en plus gentil et "normal", Stefan perd tout son maigre intérêt...

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// Bilan // Lorsque Vampire Diaries se perd dans de multiples intrigues amoureuses, elle redevient un teen show presque classique qui a beaucoup moins de saveur. Heureusement, cela a toujours une impact plus ou moins grande sur l'aspect mythologique. Un épisode en demi-teinte donc, mais qui, comme souvent, est prometteur pour la suite...

19 janvier 2012

The L.A. Complex [Pilot]

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Down In L.A. (Series Premiere) // Audience inconnue

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What About  ?

 Originaire de Toronto, Abby tente de réaliser ses rêves de carrière à Hollywood, hébergée dans un hôtel dans lequel elle rencontre d'autres qui partagent les mêmes aspirations dans divers domaines artistiques. La réalité est cependant loin de ce qu'elle avait pu imaginer. Après une série de déconvenues, la jeune femme s'interroge sur son avenir : rentrer à la maison ou persévérer dans l'espoir que demain on lui laissera enfin SA chance ?

Who's Who ?

Créé par Martin Gero (Stargate Atlantis, Bored To Death). Avec Cassie Steele (Degrassi), Jonathan Patrick Moore (Neighbours, All Saints), Jewel Staite (Stargate Atlantis, Firefly, Coeurs Rebelles), Chelan Simmons (Kyle XY), Joe Dinicol, Benjamin Charles Watson...

So What ?

   Parmi mes bonnes résolutions de l'année 2012 souvenez-vous, je souhaitais m'intéresser davantage aux séries qui ne sont pas américaines. Alors certes avec The L.A. Complex, c'est presque de la triche puisqu'il s'agit d'une série canadienne mais qui se déroule aux Etats-Unis, à Los Angeles plus précisément, et qui, en plus, sera diffusée dans quelques mois également sur la CW qui vient d'en acheter les droits. On se demande d'ailleurs ce qui a bien pu leur passer par la tête car cette série va bien trop loin pour eux ! Cela veut-il dire que les déclarations du nouveau président ne sont pas de la poudre aux yeux et qu'il a véritablement l'intention de chambouler la grille et l'esprit de la petite chaîne qui descend au lieu de monter ? On aimerait en tous cas que leurs futures nouveautés aient l'efficacité et surtout la décontraction de The L.A. Complex

   La série commence un peu comme Melrose Place première génération (et la première version de la première génération pour être plus précis) sauf que les héros sont un peu plus jeunes à l'exception notable du personnage le plus intéressant à mon sens, une certaine Raquel, une actrice bitchy qui commence à veillir, toujours en quête du rôle de sa vie depuis que sa série a été annulée après quelques épisodes seulement. J'aime bien cette idée qu'elle tombe sous le charme du pilote écrit par ses voisins et qu'elle y croit suffisamment pour se sentir prête à le défendre avec eux. De grandes séries sont nées de cette manière. C'est rare, certainement, mais réaliste quand même. Et c'est ce qui transpire de The L.A. Complex dans sa globalité, sous ses airs légers voire superficiels. C'est le style canadien, c'est le Degrassi des artistes. Chaque personnage est donc intéressant à sa manière, explorant parfois des domaines moins exploités en télé comme le stand-up, dont l'un des personnages tente tant bien que mal d'en faire son métier. L'apparition de Mary Lynn Rajskub en guest est d'ailleurs un sympathique clin d'oeil, puisque elle est elle-même canadienne et qu'elle a commencé sa carrière en sillonnant les café-théâtres. La chanteuse, la vraie héroïne de la série, est attachante même si son parcours nous est forcément plus familier tant on en a vu des filles de ce type en fiction. Idem pour la danseuse, qui est pour le moment le personnage que j'aime le moins. Le cas du mannequin de la bande est différent parce qu'il n'y a finalement pas eu tant de séries que ça sur le milieu de la mode du coté des modèles et elles n'ont jamais duré bien longtemps en plus (The Beautiful Life et Models, Inc., justement spin-off de Melrose Place). Bref, on adhère aux personnages très rapidement, donc le plus gros du travail est fait !

   Sans dire non plus que The L.A. Complex fait preuve d'une audace incroyable, elle a le mérite de traiter de sujets délicats sans détour : l'héroïne se drogue lors d'une soirée, couche avec un bel inconnu sans se protéger et décide de se procurer au réveil la fameuse pilule du lendemain. Voilà comment en une seule intrigue, le scénariste traite de trois tabous des séries pour adolescents américaines : la fille "facile" qui couche par pur plaisir, sans trop se poser de questions et sans même prendre de précautions, et qui se drogue à l'occasion par dessus le marché ! La CW va-t-elle couper ces passages pour la diffusion sur son antenne ? Peu probable, ce serait quand même compliqué de proposer un épisode qui tient la route sans ces scènes ! Au-delà du contenu, avec sans doute peu de moyens (en tous cas moins que 90210 et Gossip Girl), la série tient carrément la route visuellement, tournée entre Los Angeles pour quelques passages et en studio à Toronto. Les plans de transition de la ville sont d'ailleurs très réussis. 

   En bref, The L.A. Complex n'est certainement pas la série du siècle mais elle a du mérite ! Sympathique, dynamique et amusante, elle traite avec sincérité et réalisme, sans abus de paillettes (pour le moment du moins) et de clichés, de thèmes qui n'ont rien d'original mais qui ont toujours fasciné la jeunesse et plus encore aujourd'hui : l'épanouissement personnel et l'accomplissement artistique, associés à la quête de la gloire. 

How ?

16 novembre 2011

Ringer [1x 07 & 1x 08]

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Par UglyFrenchBoy

Oh Gawd, There's Two Of Them? // Maybe We Can Get A Dog Instead

1 800 000 tlsp. // 1 750 000 tlsp.

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   Les épisodes passent et l’exercice des critiques se complique. Comment écrire sur Ringer sans entrer dans les détails sous prétexte de faire du « bric à brac de l'épisode » ? Après tout, certains se « foutent des incohérences » ou « de telle ligne de texte qui cloche »… Et peut-on se permettre le moindre commentaire par rapport au diffuseur et aux autres séries occupant l’antenne de celui-ci sans être un « anti CW » ? A-t-on le droit d’évoquer et de rapporter un débat sur un autre support sans, en retour, que certains disent que ce  « blog devient hermétique à ceux qui ne sont pas inclus dans un "groupe d'amis" twitter » ? Et quand les amateurs de la série ne montent pas au créneau, ses détracteurs prennent le relai et de manière beaucoup plus virulente. Difficile ainsi d’évoquer des références, puisqu’on parlera alors de « litanie ne faisant pas la qualité », ni même des bons éléments de la réalisation, sous prétexte « qu’il y a tellement mieux » ailleurs… Alors que dire de Ringer ?

   Si je devais me contenter d’une critique d’ensemble,  sans évoquer la moindre scène ou décrire la façon dont je l’ai perçue, je me contenterais probablement de quelques mots. Oui, la série est plaisante à regarder, beaucoup plus aujourd’hui que lors de ses trois premiers épisodes. Malgré tout, il faut noter (désolé) les faiblesses des deux derniers diffusés avec le cas Malcolm. Ce personnage était LE mauvais élément aux yeux d’un grand nombre à en croire les différents témoignages. Alors, quand Mike Colter revient à la charge et occupe un temps d’antenne supérieur, la crainte est de mise et à juste titre. Son évasion échoue lamentablement : pas de suspense. Et sa venue à New York parait bien dispensable, même si l’on se doute que Malcolm va permettre à un moment donné d’éclairer Bridget sur les mauvaises intentions de Charlie. En attendant, le lien entre le nouveau sponsor et Siobhan est révélé. Pas une grande surprise, la voix mystérieuse au téléphone à chaque scène à Paris était semblable à la sienne. Terminer l’épisode 7 de cette manière n’était pas nécessaire. J’aurais préféré l’échographie, le cliffangher aurait été plus efficace je pense. De même, le pré-générique avec le split-screen et l’étonnant « Bridget Kelly » scandé par Andrew et Henry aurait été, à mon sens, une fin parfaite pour le précédent, surtout compte tenu des deux semaines d’interruption entre le 6e et 7e épisode. Oui, la frustration a du bon…

   Je ne suis pas là pour remplacer les réalisateurs et les auteurs de la série. D’ailleurs, c’est Eriq La Salle (le Dr. Benton d'Urgences) qui signe « Oh Gawd, There's Two of Them? ». On dit souvent que, quand un comédien passe derrière la caméra, la gestion des acteurs est mieux réussie, ou du moins celui-ci est plus à l’écoute. Je ne sais pas si concrètement cela se ressent à l’écran, chacun semble dorénavant maîtriser son personnage. Sarah Michelle Gellar est d’ailleurs plus à l’aise. La réalisation de cet épisode était intéressante. Le flashback couplé avec la révélation à Andrew et Henry n’était probablement pas l’idée la plus originale, mais l’effet était bien mené. Quant aux scènes de miroir, elles semblent devenir un gimmick dans la série. Je me demande si cela fait d’ailleurs partie d’un cahier des charges où chaque réalisateur doit inclure au moins un reflet dans « son » épisode. La démarche reste intéressante.

   Pour « Maybe We Can Get a Dog Instead » (notons l’invraisemblance du titre), on retrouve une Sarah Michelle Gellar d’une beauté saisissante, et surtout évidente. L’amour ne rend pas aveugle pour autant et j’ai noté une incohérence. Dans le précédent épisode,  un flashback “9 months ago” voyait Bridget fêter ses 3 mois de sobriété avec Malcolm. Pour quelle raison celui-ci lui donne-t-il aujourd’hui son « jeton » des 6 mois? Sachant qu’un trimestre en arrière, Bridget était toujours dans le Wyoming à ses côtés… Autre interrogation : Machado veut enfermer coûte que coûte Macawi. Pourquoi ne pas évoquer la possibilité de se servir de Malcolm ? Compte tenu de la torture dont il a été victime, ce simple acte ne peut-il pas lui garantir la prison à son agresseur ? Quant à Mr C. (A-t-on besoin d’avoir là aussi l’influence Gossip Girlienne ?), enfin Logan Echolls, je trouve le personnage dénué d’intérêt à ce stade. Je m’abstiens donc de commentaire, si ce n’est que la perspective d’une Juliet vicieuse (à son niveau) et marchant sur les pas de sa vraie belle-mère peut être intéressante. Jusqu’ici j’ai l’impression que l’on a toujours de l’empathie pour elle, ce qui ressort de la prouesse vu son arrogance, notamment lors d’une nouvelle confrontation avec Tessa: « We tried to hire your mom but she couldn't handle the big words ».

   Alors que dire de Ringer ? Malgré ses incohérences, une galerie de personnages secondaires peu reluisante et certaines facilités scénaristiques, la série sait créer des tensions à des moments inattendus, à l’instar de la confrontation Tyler / Bridget au restaurant, en plus de cliffanghers (généralement) réussis. La bande-son propose des morceaux de la scène indépendante européenne et d’autres pays en dehors du continent Américain (des artistes français illustraient les scènes à Paris lors des premiers épisodes). Le groupe australien The Jezabels y voit même son planant Catch Me utilisé dans ce 8e épisode (à écouter ci-dessous). Pour toutes ces raisons, ainsi que son interprète principale, Ringer est à mon sens une série qui mérite une certaine attention. Ses défauts ne sont pas rédhibitoires et le mystère autour du plan de Siobhan (et des scénaristes) suscite l’intérêt. Et ce n’est pas faire preuve de peu d’exigence que de l’avouer.

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// Bilan // Comme il est important de laisser un auteur s’exprimer, laissons la série s’installer en assistant à son développement en prenant conscience que les attaques faciles et les sarcasmes ne changeront pas grand-chose. 


// Bonus // Catch Me, entendue dans l'épisode :

 

4 octobre 2011

The Vampire Diaries [3x 03]

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The End Of The Affair // 2 704 000 tlsp.

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    Ambiance Boardwalk Empire/Années 20 dans The Vampire Diaries cette semaine. Malgré le budget limité, la production s'en sort quand même super bien visuellement je trouve (et ma remarque ne vaut pas que pour les flashbacks). C'est toujours un truc qui m'étonne dans cette série, avec le "gore" pas très habituel pour du 20h sur une chaîne pour ados. Alors comme ça, Klaus, alors surnommé Nik -Niklaus quoi- connaissait Stefan à l'époque de la Prohibition ! Ils étaient même super potes et passaient toutes leurs soirées ensemble. Problème : Stefan couchait avec la soeur de Nik, Rebekah. Et c'est ainsi que l'on part à la rencontre, à Chicago, d'une des Originals dont on nous a tant parlé en saison 2. Difficile de dire pour le moment si Rebekah peut être un bon personnage, mais elle est de toute façon clairement de passage et devrait bien vite retourner dans son cercueil, le pieu planté dans le coeur. Les flashbacks étaient plutôt réussis dans l'ensemble et gagnaient crescendo en intérêt, avec pour point d'orgue l'apparition d'un protagoniste incarné par Sebastian Roché qui prendra forcément de l'importance par la suite. Il est plus ou moins presenté comme un rival de taille pour Klaus. S'associera-t-il à Stefan à un moment donné pour atteindre leur but commun (le réduite en miettes) ? C'est une option. Je suis assez emballé par toute cette histoire en tous cas, même si le fameux pendentif de Rebekah n'annonce rien de bon et qu'il faut se faire violence pour fermer les yeux sur certaines facilités. Evidemment que Nik a pris le soin d'effacer la mémoire de Stefan. On le comprend dès l'annonce de leur passé commun ! Sinon, je me demande comment Stefan fait pour payer depuis 90 ans le loyer d'un appartement où il n'est jamais ! La petite scène des "retrouvailles" entre Stefan et Elena dans le placard était intense. Leur séparation officielle aussi. 

   Tandis qu'Elena doit se retirer, Katherine fait enfin son retour. Que peut-elle bien chercher en s'approchant à ce point de Klaus ? C'est un peu suicidaire mais elle a certainement un plan et j'ai hâte de le découvrir. Elle m'a un peu manqué. J'espère qu'on retrouvera celle du début de la saison 2, qui tirait vers le haut chaque épisode, plutôt que celle de la fin de la saison 2, qui ne servait vraiment pas à grand chose, à deux-trois répliques provocantes près. Pendant ce temps-là, la moitié du casting est portée disparue : pas de traces de Jeremy, Matt, Alaric et bien entendu de Bonnie. C'est qu'on s'y habituerait presque... D'ailleurs, détail sans importance : dans le générique, l'actrice est désormais créditée en tant que "Kat" Graham. M'étonnerait pas que ce soit une grosse chieuse... Heureusement, Caroline est là et rythme l'épisode grâce à sa captivité. Je ne m'attendais pas forcément à ce qu'elle reste enfermée pendant dix épisodes ni à ce que son père la torture avec ciseaux et écarteurs mais je suis quand même un peu déçu par ses scènes. Elles sont prenantes sur le moment mais il n'en ressort rien. On ne sait pas pourquoi son père a été si longtemps absent. On ne sait pas très bien de quoi il est capable. Il se fait capturer trop vite par le shérif et Tyler. Ce que j'aimerais beaucoup, c'est que les scénaristes se focalisent enfin sur les fameux conseils anti-vampires de Mystic Falls, quitte à avoir recours à des flashbacks à nouveau. Je suis sûr qu'il y a plein de chose à en dire. Il est temps que l'on en saisisse l'importance et la dangerosité. 

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// Bilan // Bien que je sois assez critique vis à vis de cet épisode après coup, sur le moment, il m'a beaucoup plu. Il faut toujours faire preuve d'indulgence quant à certains détails et certaines directions prises mais l'ensemble reste cohérent. Les scénaristes retombent toujours sur leurs pattes. Jusqu'ici, chaque nouvel épisode de la saison 3 est meilleur que le précédent...

16 septembre 2011

Ringer [Pilot]

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Pilot // 2 840 000 tlsp.

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What About ?

 Bridget, une ex-strip-teaseuse et ex-addict qui bénéficie du programme de protection des témoins, fuit ses obligations dans une affaire de meurtre en prenant l’identité de sa riche sœur jumelle, Siobhan. Mais elle va très vite découvrir que celle-ci a également des problèmes et est traquée...

Who's Who ?

Créée par Eric C. Charmelo et Nicole Snyder (Supernatural). Avec Sarah Michelle Gellar (Buffy), Kristofer Polaha (North ShoreLife Unexpected), Nestor Carbonell (LostSusan!), Ioan Gruffudd (Les 4 Fantastiques) ...

So What ?

    Entre les soeurs échangées à la naissance (Switched At Birth), les soeurs séparées à la naissance (The Lying Game) et maintenant Ringer, il ne fait pas bon avoir une soeur jumelle à la télévision ! Cependant, cette fascination pour les alter-egos n'est pas nouvelle. Elle a souvent inspiré le cinéma -on ne citera pas le film français Les Jolies Choses- mais aussi la télévision -on ne citera pas les jumeaux et jumelles maléfiques célèbres... oh et puis si : tendre pensée pour les Ben et Derek de Sunset Beach et ces chères soeurs Olsen, qui nous ont offert tant de téléfilms poignants et inoubliables- mais plutôt que de prendre pour référence des soaps bas de gamme, les créateurs de Ringer préférent citer les films des années 60 et 70 et Bette Midler, une des icônes de l'époque. On retrouve effectivement dans ce pilote, si ce n'est des clins d'oeil, en tous cas des emprunts au genre du film noir. J'en profite donc expressément pour évoquer cette séquence qui fait tant parler sur internet et les réseaux sociaux, plus connue sous le nom de la "boat scene", en général précédé d'un "terrible" ou d'un "hideous". Clairement, ce passage du pilote est embarrassant et indéfendable. Siobhan a beau donner l'impression de sortir tout droit d'un classique de Hitchcock, on est en 2011 et des effets-spéciaux aussi médiocres sont impardonnables. Même V et ses fameux fonds verts s'en sortaient mieux. C'est dire. Mais réduire Ringer à cette scène serait plus que réducteur et totalement injuste. Elle vaut mieux que ça, surtout si l'on part du principe qu'il s'agit d'un parti pris artistique...

   Il faut d'abord replacer la série dans son contexte : d'abord développé puis tourné pour CBS, ce pilote a finalement atterri dans le lecteur DVD du nouveau patron de la CW (filiale de CBS), qui a vu en lui un fort potentiel et qui en a donc commandé une première saison. Il aurait effectivement eu tort de se priver de Ringer pour sa rentrée. Le retour de Sarah Michelle Gellar à la télévision, huit ans après la fin de Buffy, était un argument marketing en or. Cela a fait beaucoup parler "dans le milieu". Est-ce que le grand public était vraiment impatient de retrouver l'actrice ? C'est moins sûr. Ringer participe également à la montée en gamme de la chaîne. Visuellement, si elle ne ressemble pas vraiment à une série de CBS, elle bénéficie en tous cas clairement de plus grands moyens que ses consoeurs de la CW (à voir si ce sera toujours le cas dans les épisodes suivants) et d'une réalisation plus soignée sur un thème bien plus sombre que les querelles des pisseuses de Gossip Girl et les tracas ô combien futiles des riches héros de 90210 (à partir de quel âge vais-je pouvoir me faire des injections de botox ?). Ringer passerait donc presque pour un chef d'oeuvre à coté ! Elle use pourtant de ficelles propres aux soaps (les coucheries et les tromperies, c'est un signe qui ne... trompe pas) et lorgne du coté de Nikita lors de ses quelques scènes d'action plutôt prenantes. On adore quand Sarah Michelle Gellar se bat de toute façon...

   Une question me taraude : aurais-je détesté Ringer si son interpréte n'avait pas été Miss Gellar ? Disons que j'aurais certainement été moins indulgent. Le scénario se révèle souvent maladroit et ne parvient pas totalement à rendre crédible cette histoire complexe, extrêmement prometteuse, mais dont les prémices restent suspects. On a par exemple du mal à croire que Bridget soit assez bête pour penser sa soeur suicidée ou noyée ! Elle ne semble d'ailleurs pas plus bouleversée que ça. Il manquait peut-être une scène plus axée sur l'émotion. Sarah Michelle Gellar fait ce qu'elle peut avec ce qu'on lui a donné. On sent qu'elle prend du plaisir à interpréter les deux femmes, et elle leur offre quelques nuances. D'ailleurs, en réalité, elle ne joue par deux mais trois rôles : Bridget, Siobhan et Bridget qui fait sa Siobhan. Sa performance, aussi imparfaite soit-elle, mérite d'être saluée. Je suis persuadé que son interprétation se bonifiera avec le temps (et je vous arrête tout de suite, je ne suis pas fan devant l'éternel d'elle, je l'aime juste bien). Les héroïnes sont moins caricaturales que prévu et ça c'est une excellente nouvelle. Bridget est forcément plus attachante mais je suis persuadé que la vapeur peut se renverser. On ne connaît finalement que les grandes lignes de leurs passés respectifs. Il y a encore tant à apprendre... Cette perspective est très enthousiasmante. En revanche, les personnages secondaires sont beaucoup -beaucoup- moins attirants. L'agent du FBI, incarné par l'excellent Nestor Carbonell, peut à la limite s'en sortir grâce à son duo avec Bridget, plutôt intéressant; mais le mari de Siobhan est déjà complètement détestable -mais vivre avec une telle femme, ça doit gravement atteindre- tandis qu'Henry, l'amant de Siobhan et mari de sa meilleure amie, ne semble posséder aucun relief. C'est probablement la faute de Kristoffer Polaha, un piètre acteur qui de la chance de trouver encore du boulot. 

   A mi-chemin entre un soap bancal et un film noir trop léger, Ringer ne parvient pas totalement à se trouver une identité propre au cours de ce pilote tantôt passionnant, tantôt ennuyeux, qui repose entièrement sur les épaules de Sarah Michelle Gellar. On la dévore des yeux, on la scrute, on est heureux de la retrouver, mais on se dit qu'elle aurait peut-être mérité mieux et ailleurs. Malgré toutes ses imperfections, ce premier épisode a réussi sa mission la plus importante : nous donner envie de revenir les semaines suivantes pour comprendre qui sont vraiment ces deux femmes, quelles sont leurs motivations, leurs failles et ce que leurs destins, intimement liés, leur réservent. A défaut d'être conquis, je suis impatient de voir la suite.

What Chance ?

 Partie comme elle est, grandement handicapée par son mauvais lead-in, qui n'est en plus pas du tout compatible (90210), Ringer ne sera pas le miracle tant espéré par la CW en cette nouvelle saison. Néanmoins, ses chances d'obtenir une saison complète puis une saison 2 sont importantes, surtout si elle se maintient à ce niveau. 

How ?

18 août 2011

The Lying Game [Pilot]

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Pilot // 1 390 000 tlsp.

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 What About ?

 Deux jumelles séparées à la naissance, qui viennent d'apprendre l'existence l'une de l'autre, vivent dans deux milieux opposés et dans deux villes différentes. Lorsque la plus aisée disparaît, l'autre prend sa place et part à sa recherche. Elle découvre alors les nombreux secrets de sa soeur...

Who's Who ?

Créée par Charles Pratt Jr. (Santa Barbara, Melrose Place, All My Children, Desperate Housewives) et adapté des romans de Sara Shepard. Avec Alexandra Chando (As The World Turns), Kirsten Prout (Kyle XY), Blair Redford (Les feux de l'amour, Passions, Switched At Birth, 90210), Allie Gonino (10 Things I hate About You), Andy Buckley (The Office)...

So What ?

Je ne voudrais pas tomber dans le préjugé facile (et faux) sur les soaps qui seraient "bas de gamme" avec de mauvais acteurs, de mauvais scénaristes et de mauvais réalisateurs mais, quand on scrute un peu le parcours de l'équipe créative de The Lying Game et de sa (jeune) distribution, on se rend compte que nombre d'entre eux viennent de là et ça peut expliquer, en partie, pourquoi la série est aussi ratée ! Alors que Pretty Little Liars est considérée, à juste titre, comme un guilty-pleasure, avec tout ce que cela peut impliquer de négatif ET surtout de positif, sa soeur spirituelle n'est rien que guilty. Pour le plaisir, on repassera donc... ou pas ! 

Dire que les acteurs ne sont pas convaincants serait presque trop gentil. Ils ne sont pas bons, vraiment pas bons. Alexandra Chando, qui incarne les deux héroïnes, est peut-être la plus douée du lot. Elle ressemble pas mal à Nina Dobrev... de dos, mais elle ne lui arrive pas à la cheville ! Elle interpréte les deux soeurs jumelles de la même manière, en mettant très rapidement de coté les nuances qu'il était possible et fortement conseillé d'appliquer à son jeu. Ou alors elle a voulu effacer les traits si grossiers de leurs portraits tracés par l'auteur. Le reste de la troupe propose des prestations soit insipides, soit affligeantes, mais les répliques sont tellement pauvres qu'il n'y avait de toute façon pas grand chose à en tirer. Les personnages secondaires sont des caricatures mais pas des caricatures second degré que l'on prend plaisir à voir évoluer. Juste des caricatures, sans relief, sans humour, sans émotion. Le boyfriend good looking et donc prétentieux; le bad boy(friend), la rivale au regard noir, la meilleure amie écervélée (x2), les parents dépassés... Tout y passe: un festival. Que reste-t-il au milieu de toute cette médiocrité ? Des décors plaisants (enfin les passages où l'on entrevoit la ville de Phoenix, rarement utilisée en fiction et d'autant plus dans une série pour ados), de la musique pop (mais choisir Teenage Dream de Katy Perry est d'une facilité déconcertante), et un mystère fil-rouge (un peu brouillon et laborieux à se mettre en place) qui donnerait presque envie, à lui tout seul, de voir la suite. Oui je l'avoue, j'ai eu envie de savoir qui était vraiment Sutton au bout du compte. Malgré ma curiosité -qui me perdra un jour définitivement- je n'irai pourtant pas plus loin. ABC Family, qui commençait à trouver une vraie crédibilité à mes yeux après Greek, Huge et la bonne surprise Switched At Birth, a fait une erreur cette fois-ci. The Lying Game ne méritait pas une commande en série et la sentence du public est d'ailleurs tout de suite tombée : 1,3 millions pour un lancement, même en plein mois d'août, c'est médiocre.

 En fait, The Lying Game, c'est ce que la CW aurait fait de Ringer (la nouvelle série avec Sarah Michelle Gellar qui débute à la rentrée et dont le pitch est très très proche) si CBS n'avait pas été à l'origine du projet en cherchant donc à s'adresser à un public plus large que celui, très restreint, des 15/24 ans. Résultat des courses : ça ne ressemblera ni à ce que fait CBS, ni à ce que fait la CW -mais vraiment tant mieux- pendant que ABC Family s'amuse à faire du CW tout craché à travers The Lying Game. Tous les rôles sont inversés, tout le monde se ment et le thème des séries en question est donc, quelque part, drôlement bien respecté ! Et si chacun reprenait tranquillement sa place ? 

28 juin 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 9- Secret Circle

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What ?

Une adolescente californienne doit retourner vivre chez sa mère à Salem. Elle découvre alors qu'elle est une sorcière, comme le veut la légende...

Who ?

Crée par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries). Avec Britt Robertson (Swingtown, Life Unexpected), Thomas Dekker (Heroes, Terminator), Gale Harold (Queer As Folk)...

Where ?

 The CW.

When ?

 Le jeudi à 21h.

Why ?

 Parce que Kevin Williamson, bien qu'il ne soit pas à l'origine du projet. La CW a fait appel à lui en cours de route. Je suis fanatique de ce monsieur, je compter forcément sur lui pour réussir à nouveau son coup ! Parce que Britt Robertson est une des plus jolies révélations de ces dernières années à la télévision. Parce que je suis curieux de retrouver Thomas Dekker à la télévision après ses propos sur Heroes et Terminator peu élogieux. Parce que la série a de grandes chances de fonctionner (au niveau de la chaîne j'entends). Parce que Gale Harold en grand méchant, ça peut être sympa.

Why Not ?

Parce que la partie sorcellerie dans Vampire Diaries n'est pas la plus maîtrisée. Toute une série sur le sujet, est-ce que ça peut vraiment tenir la route ? Parce que les sorcières, c'est moins charmant que les vampires et la mythologie est en général moins touffue. Parce que le dédoublement de Kevin Williamson sur les deux séries pourrait causer du tort à Vampire Diaries et ce serait bien dommage. Parce que la CW. Tout simplement. (Je précise que j'aurais bien mis aussi Hart Of Dixie dans ce classement mais genre en 11ème ou 12ème place).

How ?

What About You ?

4 mai 2011

The Vampire Diaries [2x 20]

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The Last Day // 2 68o ooo tlsp.

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    Pendant que Jeremy et Bonnie batifolent parmi les feuilles volantes et que Katherine devient la préposée au café, Klaus réunit les derniers ingrédients pour lever la malédiction dont il est la victime : l'un est un vampire, répondant au prénom de Caroline, l'autre est un loup-garou, bien connu sous le nom de Tyler Lockwood. La première retrouve ainsi enfin une utilité après quelques épisodes de flottement, alors que Matt semble acquis à sa cause car il a vu dans ses yeux qu'elle n'avait pas changé, ce qui n'est pas totalement faux d'ailleurs. Sa mère, en revanche, ne voit pas les choses de la même manière et on la croirait presque capable de tuer sa propre fille. A mon avis, c'est plutôt Caroline qui la tuera, elle et ce sera très moche. Tyler, quant à lui, est de retour à Mystic Falls suite aux manigances d'un Klaus qui n'avait visiblement pas trouvé d'autres loup-garous que lui. Enfin si, il y a Jules mais elle est son plan B. Klaus est très malin et c'est là où il nous a tous eu comme des bleus : il avait plusieurs solutions de rechange, étant suffisamment intelligent pour comprendre que ses adversaires sont plutôt coriaces. Eux, à l'inverese, l'ont clairement sous-estimé. Ce n'est pourtant pas faute de les avoir mis en garde. L'acteur qui interpréte Klaus manque toujours cruellement de charisme mais le personnage, lui, commence à prendre toute son envergure après une arrivée mollassonne. Le plaisir de retrouver Tyler est indéniable mais c'est encore une fois Damon qui tient toutes les cartes en main pour nous faire passer les meilleurs moments de ces 42 minutes intenses...

   L'aîné Salvatore fait partie de ceux qui agissent et qui n'hésitent pas à se jeter directement dans la gueule... du loup, quand c'est nécessaire. Son impulsivité n'a d'égale que son intelligence. Il cherche par tous les moyens à stopper Klaus, quitte à aller à l'encontre de son éthique (qui lui est propre, on est d'accord). Et il se retrouve puni : à la fois parce qu'Elena et Stefan sont furieux contre lui désormais, il vient quand même de faire d'Elena un vampire, à moins que... je ne sais pas quoi. Mais Elena ne deviendra pas un vampire, pas cette saison du moins. Mais aussi parce qu'il s'est fait mordre par un Tyler incontrôlable. Là aussi, je ne sais pas quelle pirouette les scénaristes vont trouver mais ils ont tout intérêt à être convaincants. On ne peut pas nier qu'ils prennent des risques... Ils en ont même pris beaucoup puisque le cliffhanger de l'épisode est quelque chose que personne, je crois, n'avait vu venir : Tante Jenna va enfin jouer un rôle important dans toute cette histoire ! Et pourquoi ? Parce qu'elle s'apprête, elle aussi, à devenir un vilain vampire. Décidement, Alaric choisit bien mal ses petites-amies. Je ne pense pas que Jenna survivra à la saison. J'en doutais déjà avant cet événement mais encore plus maintenant. Vicky et Caroline sont déjà passées par là. Je ne vois pas les auteurs recommençaient une intrigue similaire avec elle. Bon et puis sinon, Stefan a amené Elena pour une petite balade romantique dans les bois qui m'a bien plu. Une scène de tendresse de temps en temps ne fait de mal à personne et il n'y en a plus si souvent que ça dans la série quand on regarde bien.

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// Bilan // La phase finale de la saison 2 de Vampire Diaries est enfin lancée dignement. Cet épisode ressemble même de près et de loin à un Season Finale, si ce n'est que les scénaristes n'auraient pas eu le culot de s'arrêter sur des images de Jenna. L'enthousiasme est de rigueur pour les deux derniers chapitres à venir...

26 février 2011

The Vampire Diaries [2x 16]

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The House Guest // 2 98o ooo tlsp.

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   Ce n’est qu’après avoir vu cet épisode que j’ai appris avec tristesse qu’il n’y en aurait pas de nouveau avant… le 7 Avril ! Si j’avais su, je l’aurai savouré encore davantage… Toujours est-il qu’il était génial, encore meilleure que le précédent, et qu’il a fait pas mal avancer les choses mine de rien. Après quelques semaines de flou artistique, c’était franchement appréciable. Délivrée de sa cave, Katherine nous a fait son show à la perfection, sans la moindre fausse note, et son duo avec Damon fonctionne toujours aussi bien, surtout qu’il sait lui résister. Elle voulait montrer qu’elle était de bonne foi, qu’elle pouvait aider la petite bande mais son utilité s’est avérée plutôt limitée. Sa présence suffit. Ses rares face à face avec Elena sont toujours très excitants, en plus. Tant que John reste éloigné d’elles… J’ai beaucoup apprécié la scène au début de l’épisode où Elena fait référence à ce fameux lycée dans lequel ils ne mettent pour ainsi dire jamais les pieds ! Ca sentait le clin d’œil.

   Comme on s’y attendait, le cas Elijah n’est toujours pas réglé et n’est visiblement pas prêt de l’être. Son corps est apparemment indestructible. Si le feu ne le consume pas, pourquoi ne pas essayer de le couper en morceau avec une hache ? Les scénaristes se sont plutôt bien débrouillés pour réunir les deux camps ennemis, vampires et sorciers, autour de son corps. Le petit voyage de Luka dans la propriété des Salvatore était fort en suspense et, dès lors, sa mort, inéluctable. Celle de son père, Jonas, n’a pas tardé. Une fois de plus, des personnages secondaires périssent. Je trouve ça toujours un peu facile mais peuvent-ils vraiment faire autrement ? Au final, le père et le fils n’auront pas apporté grand-chose, si ce n’est des complications plus ou moins prenantes, mais je me méfie : cette fameuse Greta que Klaus retient prisonnière va forcément avoir un rôle à jouer dans le futur. Et si elle devenait une des nouvelles grandes méchantes ? C’est fort possible. Elle a toutes les raisons d’en vouloir à Elena et ses amis. Les scénaristes sont très doués pour laisser trainer quelques éléments dans un coin en attendant de trouver l’occasion parfaire pour les ressortir. La révélation de Bonnie est enthousiasmante car elle lui promet une intrigue dans les prochains épisodes : au cours de son dernier souffle, Jonas lui a rendu ses pouvoirs et lui a donné pour mission de tuer Klaus. Bonnie est apparemment facile à convaincre puisqu’elle semble vouloir s’exécuter sans broncher. Jeremy n’est pas plus choqué que cela. A vrai dire, nous non plus. N’était-ce de toute façon pas son but, comme celui de son entourage ? J’attends toujours que son histoire rejoigne celle d’Emily Bennett, dont on a beaucoup parlé dans cet épisode. Ce n’est sans doute pas anodin...

    A force de se dire que tante Jenna allait bien finir par découvrir toute la vérité sur Alaric, sur Isobel, et accessoirement sur Elena, on avait un peu oublié que Matt aussi était susceptible de découvrir un secret, celui de Caroline. Mais son secret ne peut pas s’expliquer sans dévoiler ceux de Damon, Stefan et… Elena, encore une fois. Tout est lié et l’engrenage est lancé puisque Caroline a déjà révélé une partie de son mystère à son petit-ami. Il réagit mal, le contraire eut été étonnant, et l’avenir de ce personnage est plus que jamais entre les mains des scénaristes. Soit ils se débrouillent pour qu’il oublie (il y a bien un vampire qui s’en chargera si Caroline ne le fait pas elle-même), soit ils assument et il apprend tout sur tout le monde et choisit, ou pas, de les rejoindre dans leur lutte. Soit il meurt, d’une manière ou d’une autre, et on est débarrassé. Mais ce serait dommage de ne pas l’utiliser au moins une fois correctement, non ? Les scènes post-révélation entre Caroline et Matt était bien jolies, mention spéciale à l’interprétation made in Candice Accola du culte Eternal Flame. C’était d’ailleurs amusant de choisir ce titre alors que le bar, quelques secondes plus tard, prenait feu sous la colère de Jonas.

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// Bilan // Cet épisode de Vampire Diaries ouvre le dernier chapitre de la saison 2 de la série de manière brillante. Le retour tant attendu d’Isobel en guise de cliffhanger, alors qu’Alaric vient tout juste de jurer à Jenna qu’elle était morte, est un bon moyen de nous faire patienter les quelques semaines qui nous séparent de la suite. Ce que la CW peut être cruelle !

15 février 2011

The Vampire Diaries [2x 14]

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Crying Wolf // 2 79o ooo tlsp.

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   Jusqu'aux dernières minutes, cet épisode était bon. Mais le départ de Tyler en guise de conclusion a calmé mes ardeurs. Pas que je sois fanatique du personnage, ni de l'acteur et encore moins du déroulement brouillon de son intrigue, mais il a quand même apporté quelque chose de nouveau cette saison et c'était à peu près le seul. De toute façon, on est tous d'accord : il va revenir dans trois épisodes tout au plus, non ? C'est inquiétant pour les prochains par contre, puisque il n'y a pas d'autre très grosse intrigue en cours. Cela dit, l'affaire des doppelgangers peut continuer sans lui. On peut d'ailleurs remercier un des loups-garous, pote de Jules, de nous avoir remis les pendules à l'heure au sujet de la pierre de lune car, soyons honnêtes, on n'avait pas tout compris ! Puis c'était fait avec humour. Que demander de plus ? Le départ de Tyler a un mérite : mettre -provisoirement ?- un terme au triangle amoureux avec Matt et Caroline. Cela dit, ces deux-là ont encore leurs problèmes à régler, et pour être honnête, Matt est bien gentil mais c'est avec un bad-boy que l'on a envie de voir évoluer Caroline. Ou avec Tyler. Il pourrait justement se transformer en bad-boy pendant son voyage et l'affaire serait dans le sac ! C'est un peu tout l'inverse de Jeremy qui est devenu un trop gentil garçon. On est quand même content de le voir enfin embrasser Bonnie à pleine bouche. Laquelle a enfin trouvé une utilité dans cet épisode en hypnotisant Luka. Les aveux de celui-ci rendent d'ailleurs sa présence et celle de son père bien plus claire et bien plus intéressante par conséquent. Dans le même esprit, le premier vrai face à face entre Elijah et Damon valait le détour ! Il y a vraiment quelque chose à faire avec ce nouveau personnage avant que le fameux Klaus ne l'éclipse logiquement.

   Tante Jenna va-t-elle enfin découvrir la vérité sur les amis d'Elena et sur le sombre passé d'Alaric ? Le suspense dure... Okay, ce n'est pas très excitant mais cela pourrait aussi vouloir dire que ses jours sont comptés. Ceux de Jenna j'entends. Et ça, ça me plaît. Les interventions d'Oncle John beaucoup moins. C'est physique, il m'agace à chaque apparition. Le cliffhanger de l'épisode précédent qu'il avait initié ne trouve pas d'écho dans celui-ci, mais le retour de Katherine pourrait servir à combler le vide laissé par Tyler. Toute la partie se déroulant dans la maison au bord du lac m'a beaucoup plu. Les accents bucoliques sont les premiers reponsables, mais aussi l'agilité d'Elena qui sait désormais comment se débrouiller en cas de course-poursuite. Elle n'a pas totalement réussi son coup mais c'était bien tenté !          

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// Bilan // Après quelques semaines de flottement, Vampire Diaries reprend du poil de la bête. Mais la bête s'en est allée...

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