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Des News En Séries, Le Blog
27 décembre 2009

Spartacus : Blood & Sand [Pilot]

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The Red Serpent // Diffusion le 22 Janvier 2010

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What About ?

L'histoire du légendaire Spartacus, un esclave entraîné au métier de gladiateur qui va lancer la première révolte des esclaves en 73 avant Jésus Christ. (AlloCiné)

Who's Who ?

Imaginée par le duo Robert Tapert/Sam Raimi, déjà responsables des célèbres héroïc fantasys Hercule et Xéna La Guerrière, mais également plus récemment Legend Of The Seeker, Spartacus : Blood & Sand possède un générique d'acteurs pour la plupart inconnus. Le rôle-titre est incarné par Andy Whitfield, un Australien clairement choisi non pour son jeu mais pour sa carrure et sa plastique. Il est entouré de John Hannah, l'anglais héros de la série policière McCallum qui a fait quelques autres bricoles; Craig Parker, qui a participé à toutes les productions du duo, plus Power Rangers Ninja Force (oui oui !), Viva Bianca, qui nous offre ici son pubis à défaut d'autre chose, et Erin Cummings, une collectionneuse de daubes parmi lesquelles Dante's Cove, une série gay dépourvue de scénario, ou encore Amour, Gloire et Beauté. Dernièrement, elle a fait de la figuration dans trois épisodes de la saison 1 de Dollhouse. Voyez donc le niveau ! Pour terminer, car ce serait malhonnête de ma part de ne pas la citer même si elle n'arrive qu'à la fin du pilote : Lucy Lawless, la célèbre Xéna. Pour ne pas la réduire à ce rôle, je rappelle qu'elle a également participé à Battlestar Galactica et à The L Word.    

So What ?

Avant de démolir ce pilote, je dois reconnaître que je n'ai jamais été sensible à l'univers de Raimi et Tapert. Hercule et Xéna m'ont toujours profondément emmerdés et je trouve Legend Of The Seeker ridicule. C'est mon choix, comme dirait l'autre. De la même façon, les histoires de gladiateurs sont loin de me passionner. Je déteste les films Spartacus, 300 et autres. La série étant dans cette veine, il y avait peu de chances pour que ça me plaise et effectivement, ça ne m'a pas plus du tout. De là à dire que les 52 minutes que durent ce pilote ont été une torture, il n'y a qu'un pas. Il se trouve que c'est d'une pauvreté affligeante scénaristiquement parlant, très manichéen avec de biens bons gentils et de bons gros méchants. Mais c'est l'histoire originale qui veut ça. Le jeu des acteurs est à l'image du scénario : extrêmement pauvre. Les dialogues ? On ne peut pas faire plus convenu et plus plat. On nous a annoncé cette série grandiose visuellement. Qu'en est-il ? Oui, pour de la téloche, c'est bien foutu. Ce n'est évidemment pas du niveau de 300, on sent que les moyens sont moindres, mais il y a des efforts de faits. La réalisation par contre est pleine de tics et c'est juste hyper agaçant. On use et abuse des ralentis, que ce soit pendant les nombreuses scènes de sexe, plutôt belles mais redondantes, ou les inombrables scènes de combat, ennuyeuses à souhait. Afin de justifier le "blood" du titre de la série, on fait couler le sang à flot, tout le temps, et ça devient vite risible. Car si les ralentis sont là pour souligner les mouvements du corps, ils sont avant tout utilisés pour montrer le sang gicler des plaies ouvertes. Sur une ou deux scènes, pourquoi pas ? Mais systématiquement, ça perd de son efficacité. Je n'ose imaginer ce que ça peut donner sur 13 épisodes...

En bref, je ne vois pas trop à qui Spartacus : Blood & Sand peut s'adresser, à part les fans de baston et encore. La série possède un certain intérêt visuel mais c'est vraiment tout. Starz, la chaîne du câble qui la diffuse, a visiblement confiance en elle puisqu'elle a déjà commandé une saison 2 avant même la diffusion de la saison 1. La vérité, c'est que ses exigences d'audiences sont très basses et que c'est une série qui prend du temps en post-production donc il était nécessaire de lancer le travail tout de suite pour que la saison 2 ne se fasse pas trop attendre. Ca se fera sans moi en tous cas. No Thanks.


// Bonus // Une bande-annonce pour les courageux !

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18 décembre 2009

Men Of A Certain Age [Pilot]

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Pilot // 5 4oo ooo tlsp.

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What About ?

Il est sympa Joe. Mais il est aussi très névrosé. Père divorcé de deux enfants, il a toujours rêvé de devenir joueur professionnel de golf. Au lieu de ça, il est gérant de magasin. Ses deux meilleurs amis ne valent pas mieux : Owen est hyper-stressé et Terry est un acteur raté. Ces trois-là sont inséparables et savent se serrer les coudes quand la vie ne leur fait pas de cadeau... (AlloCiné)

Who's Who ?

Men Of A Certain Age repose grandement sur son trio d'acteurs cinquantenaires qui retrouvent ici une seconde jeunesse. Ray Romano, producteur de la série, s'est offert le rôle le plus important. Tous les Américains l'aiment (un peu moins les Français) puisqu'il a été pendant 9 ans le héros de la sitcom Tout le Monde Aime Raymond. Il assure aussi la voix de Manny dans la saga L'âge de glace. Terry est interprété par Scott -Oh Bravo- Bakula, éternel Sam Beckett de Code Quantum, qui s'est plus tard illustré dans le rôle du capitaine de l'Enterprise de Star Trek et dans le rôle du père de Chuck tout récemment. Le troisième larron, Owen, est incarné par Andre Braugher, le moins populaire des trois sans doute, mais figure emblèmatique de Homicide et Gideon's Crossing, vu il y a peu dans Dr. House.

So What ?

     C'est en regardant ce pilote que je me suis rendu compte que je ne suivais aucune série de la chaîne TNT. Elle diffuse actuellement Saving Grace, Leverage, Raising The Bar (récemment annulée), Hawthorne, Dark Blue et The Closer, son grand succès. Ses séries sont trop lisses à mon goût, trop classiques et s'adressent sans doute à une tranche d'âge dont je ne fais pas (encore) parti. Je me suis donc lancé dans cette nouvelle dramédie avec un peu d'appréhension et je dois dire que ces Men Of A Certain Age ont un certain charme, mais pas suffisant pour m'avoir convaincu d'emblée.

Je m'attendais d'abord à quelque chose de plus vivant. Le rythme est très lent et à aucun moment ça ne s'emballe vraiment. Les scénaristes ont choisi de privilégier le portrait intimiste à la présentation en fanfare. C'est tout à leur honneur et le ton de la série est ainsi rapidement donné. Elle ne fera pas dans le "m'as-tu vu" ou le lourdingue. Les héros ont beau être des mecs, leurs seules préoccupations ne sont pas que le cul et le cul. On n'est pas dans Californication quoi. Ils ont de l'humour, mais rien qui soit d'une grande finesse; ils sont un peu losers sur les bords, mais pas au point d'être pathétiques; et ils sont déjà attachants, mais pas encore au point de nous émouvoir. Ils ont tous leurs qualités et leurs défauts en tant que personnages de fiction. Joe est un peu le héros malgré lui, il n'en a pas vraiment la carrure mais il va falloir faire avec. Terry est celui qui nous est le moins sympathique à cause de son petit coté frimeur et dragueur mais c'est celui qui plaira le plus aux femmes. Et Owen est le plus touchant et peut-être aussi celui dont les hommes de 50 ans se sentiront le plus proches. Il a sa petite vie de famille avec sa petite femme, il s'ennuie un peu mais il n'est pas malheureux. Un mec simple, un peu névrosé mais foncièrement bon. Là où je ne suis pas encore convaincu, c'est au niveau de l'alchimie entre les acteurs. Je n'ai pas senti d'étincelle. Ils sont bons individuellement mais ensemble, c'est pas encore ça. Ca viendra sans doute...

Une certaine nostalgie voire mélancolie traverse ce pilote, appuyées par une réalisation sobre et tendrement jaunie. On ressort du visionnage un peu tristes. C'est moche de vieillir, surtout quand, comme ces hommes, on a l'impression d'être passés à coté de notre vie. Une lueur d'espoir vient cependant nuancer le propos à la fin du pilote, laissant penser que la suite de la série sera plus lumineuse. C'est à espérer car je ne suis pas certain que le public ait envie de suivre semaine après semaine une série bien écrite mais déprimante. En bref, je ne déconseille pas Men Of A Certain Age mais je ne la recommande pas non plus chaudement. Elle doit encore faire es preuves. Si elle réussit, on aura enfin trouvé une "buddy série" digne de ce nom (parce que les derniers essais en la matière -Big Shots et Carpoolers- n'étaient pas des réussites). 


// Bonus // Une bande-annonce, agrémentée d'interviews des acteurs !

   

1 novembre 2009

The League [Pilot]

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The Draft // 1 ooo oooo tlsp.

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What About ?

La nouvelle saison du championnat de Fantasy Football vient de commencer et les membres de "The League" doivent reprendre leurs mauvaises habitudes. Pete, qui a remporté le trophée ces trois dernières années, doit gérer sa femme qui veut qu'il arrête. Ruxin, qui perd à tous les coups, s'adjoint les services d'un génie de 9 ans...

Who's Who ?

Si vous cherchez des stars, vous frappez à la mauvaise porte ! La plupart des acteurs de la série sont des seconds couteaux à qui l'on offre enfin un rôle de premier plan. Vous retrouverez ainsi Nick Kroll, vu l'année dernière dans Worst Week. Il était le collègue pervers de Sam. Mais aussi Stephen Rannazzisi, le prétendant beauf d'Andrea dans Samantha Who?, Jonathan Lajoie, chanteur canadien dont c'est le premier rôle à la télévision américaine, Paul Scheer (vu dans 30 Rock et Parks And Recreation) et Mark Duplass, qui est un peu le héros de la série, pas mal vu au cinéma dans des comédies parmi lesquelles Humpday tout récemment. Les femmes sont peu nombreuses mais elles sont interprétées par des actrices un peu plus connues que leurs collègues masculins : Leslie Bibb (Popular, Urgences, Preuves à l'appui) et Janina Gavankar (The L Word).

So What ?

La chaîne FX, à qui l'on doit des séries telles que Nip/Tuck, The Shield, Damages, Dirt ou encore Sons Of Anarchy, a toujours voulu marquer sa différence en proposant des séries plus "masculines" et plus trash que ses concurrentes directes HBO et Showtime. La comédie est un terrain qu'elle a peut exploré, It's Always Sunny In Philadelphia mise à part, qui dure depuis 5 ans, et Starved, qui n'a duré qu'une saison. The League correspond parfaitement à la cible de la chaîne : les 15/34 ans, possèdant de préfèrence un pénis. Elle met en scène un groupe de grands adolescents un peu geeks, qui ne vivent presque que pour leur passion de la fantasy football. Pour ceux qui ne connaîtraient pas (et j'en faisais partie avant de me renseigner), il s'agit de paris virtuels sur de vrais joueurs de football. C'est un peu compliqué mais peu importe, ce thème n'est qu'un prétexte à montrer les relations hommes/femmes plutôt du point de vue des hommes, dans la trentaine.

Le pilote est drôle. Pas hilarant mais drôle. Il y a de bons moments, notamment la scène où le fumeur de joint toujours à l'ouest de l'équipe chante une petite chanson qui tourne mal pour l'anniversaire de la fille d'un de ses compères. On retrouve bien là l'humour façon FX, pas très fin, c'est vrai, mais amusant. Les personnages nous sont présentés avec une certaine aisance et on évite de trop tomber dans le cliché, excepté le fumeur de joint. Je risque de pas mal parler de lui car c'est le personnage qui m'a le plus plu, sans doute parce que c'est le seul qui soit en dehors du système. Il n'est pas fan de fantasy football mais il a gagné le trophée une année, par hasard et il ne s'en souvient même pas ! Evidemment, quand n'y connaît rien au foot comme moi, certains propos peuvent paraître hermétiques. Il faut essayer de passer outre.

En bref, The League nous fait passer 26 minutes bien agréables où l'on se laisse porter par cette bande tout à fait sympathique qui pourrait devenir attachante avec le temps. Ce n'est pas la comédie de l'année et elle ne fait pas dans la subtilité mais à quoi bon bouder son plaisir ?


// Bonus // Deux teasers très amusants de la série (et qui ne sont pas des extraits des épisodes).

11 octobre 2009

Critiks Récap' [Le Guide des Pilotes]

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[Le Guide des Pilotes 2009/2010]

Je les ai testées, je les ai parfois détestées, plus rarement je les aimées mais elles sont toutes là, les nouvelles séries de la rentrée (Sauf The Forgotten, son titre se suffisant à lui même; Brothers, je n'ai pas trouvé la force; et NCIS Los Angeles, plutôt crever).

Cliquez sur les étoiles pour lire les critiques complètes

Testées et approuvées !

Des pilotes efficaces et prometteurs, des séries à ne pas rater !

BORED TO DEATH  44030377

MODERN FAMILY  44030377

THE MIDDLE  44030377

ACCIDENTALLY ON PURPOSE  44030377

Testées et à re-tester !

Des pilotes décents, des séries à surveiller de près...

GLEE  44030376

MELROSE PLACE  44030376

THE GOOD WIFE  44030376

COMMUNITY  44030376

SONS OF TUCSON  44030376

MERCY  44030376

EASTWICK  44030376

COUGAR TOWN  44030375_p

Testées et détestées !

Des pilotes mauvais voire médiocres, des séries à oublier !

THE BEAUTIFUL LIFE Annulée 44030375_p

THE VAMPIRE DIARIES  44030375_p

THREE RIVERS  44030375_p

TRAUMA  44030375_p

HANK  44030374_p

A venir à la mi-saison : V, Happy Town, 100 Questions, Parenthood, Copper (...)

8 octobre 2009

Three Rivers [Pilot]

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Place Of Life // 8 97o ooo tlsp.

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What About ?

Les transplantations d'organe, selon les points de vue des différents protagonistes concernés : le médecin, le donneur et le receveur.

Who's Who ?

Après l'échec de Moonlight il y a deux ans, Alex O'Loughlin est de retour dans un rôle principal, celui du médecin le plus brillant de l'hôpital Three Rivers, voire même des Etats-Unis en matière de transplantation. Vu comme c'est parti, il va avoir droit à une deuxième série annulée. Il est accompagné d'Alfre Woodward, dont on se souvient forcément comme de l'inutile Betty AppleWhite de la saison 2 de Desperate Housewives, de Katherine Moennig, la masculine Shane de The L Word, et de Daniel Henney, vu (ou pas) dans diverses productions coréennes. Certains auront également reconnu Justina Machado, la femme de Federico dans Six Feet Under. A ce casting régulier s'ajoutent divers guests selon les épisodes.

So What ?

       Techniquement, ce pilote n'en est pas un ! CBS a considéré que le second épisode de Three Rivers était plus percutant que le premier. Elle a donc choisi d'inverser l'ordre de diffusion. Comme quoi, il n'y a pas que TF1 qui fait n'importe quoi avec ses séries ! C'est sans doute pour cette raison que cet épisode ne ressemble en rien à un pilote puisque les personnages principaux ne nous sont pas présentés. On entre tout de suite dans le vif de sujet, comme si le lieu où l'on se trouvait nous était déjà connu et comme si les protagonistes étaient de bons vieux potes. Autant le dire toute de suite : pas un seul d'entre eux n'est attachant, à part peut-être le Dr Miranda Foster qui a un certain potentiel. Il faut dire que c'est la seule dont on nous dévoile un pan de la vie personnelle. Cependant, j'ai eu du mal à ne pas voir Shane en ce personnage. Hormis la coupe de cheveux, Katherine Moennig aurait pu faire un petit effort. Sa démarche de camionneuse et sa voix hyper grave m'ont un peu gênés. Quant à Alex O'Loughin, il a énormément de charme, y'a pas de doute là-dessus. C'est un peu dommage de ne miser que sur ça. Son personnage est fade, et celui de Alfre Woodward trop froid, trop distant. Daniel Henney est censé apporter une touche humoristique, il ne m'a pas du tout fait rire. Et puis l'infirmière est inutile, comme toutes les infirmières des séries médicales. En réalité, ce sont des personnages à la CSI ou à la NCIS : ils sont interchangeables et leurs intrigues personnelles ne sont là que pour combler les trous entre deux enquêtes/cas médicaux. Ca manque cruellement de profondeur.

Parce que l'on est sur CBS, Three Rivers adopte une forme très procédurière et pas tellement feuilletonnante. On nous expose en début d'épisode les personnages malades, comme l'on nous exposerait un crime, puis on déroule ensuite les intrigues de façon à ce qu'elles se croisent au cours de l'épisode pour se résoudre enfin entre elles. Cette structure risque d'être très répétitive et peu d'évolutions sont possibles. Le concept est intéressant, celui d'adopter trois points de vue différents, mais il est très limité. En même temps, ça n'a jamais gêné les 20 millions de téléspectateurs des Experts alors... L'émotion a beaucoup de mal à passer et l'aspect très moderne de l'hôpital de la série n'aide pas. Il y a des écrans plasma partout. Les radios high-tech et les dialogues par ordinateurs interposés entraînent un manque total d'authenticité. Cet hôpital n'est pas réel. Et puis pour couronner le tout, ça dégouline de bons sentiments et de musiques mièvres.

En bref, Three Rivers est d'un ennui mortel. Elle manque de rythme, de simplicité, d'humour et de personnages intéressants. C'est un peu "Les Anges du Bonheur transplantent des coeurs". On s'en passera aisément, d'autant que son annulation semble inévitable à moins d'un miracle !      

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3 octobre 2009

Hank [Pilot]

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Pilot // 8 34o ooo tlsp.

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What About ?

Après avoir perdu sa place, un puissant business man de Wall Street décide de déménager avec sa famille dans une petite ville de Virginie. Le problème ? Il n'a pas l'habitude de passer du temps à eux...

Who's Who ?

La sitcom repose entièrement sur les épaules de Kelsey Grammer, un acteur que l'on connaît mal en France puisque Frasier n'a pas vraiment passé nos frontières alors qu'elle est culte de chez culte aux Etats-Unis et qu'elle a duré 11 ans (elle s'est achevée en 2004). Plus fort encore : le personnage de Frasier est né en 1984 dans une autre sitcom cultissime : Cheers, l'ancêtre de Friends. En gros, il a interprété ce rôle pendant... 20 ans ! Depuis, il ne réussit donc pas à faire autre chose que du Frasier. Sa femme dans Hank est jouée par Melinda McGraw, vue dans Mad Men et connue pour son rôle de Melissa Scully dans X-Files ! Autant dire que cette sitcom la change... Dans le rôle du beau-frère bien lourd : David Koechner, un ex du Saturday Night Live.

So What ?

Hank sera sans doute la plus mauvaise sitcom de la saison, à ranger aux cotés de 'Til Death, Brothers et Rules Of Engagement. Elle pue la ringardise, c'est affligeant. Faire ça encore de nos jours, c'est aberrant. Et je ne comprends pas pourquoi ABC l'a choisie pour faire partie de sa grille alors que ses autres sitcoms de la saison (Modern Family, The Middle, Cougar Town...) sont bien plus modernes. Là, elle fait vraiment tâche. A coté, Ma famille d'abord et compagnie étaient des chef d'oeuvres ! Mais j'ai ma petite théorie : l'acteur a fait plusieurs crises cardiaques en début d'année, alors que le projet en était à ses balbutiements, et ABC a peut-être voulu ne pas lui porter le coup de grâce en ne la retenant pas. Ca vaut ce que ça vaut hein.   

Quand c'est à ce point mauvais, ça devient presque difficile de l'expliquer tant il faut le voir pour le croire. Personnellement, je hais Kelsey Grammer. C'est physique. On dirait un vieux réac'. Déjà dans Back To You l'année dernière, il ne valait pas grand chose. Comme on ne voit que lui à chaque scène et et qu'il en fait des tonnes pour faire rire mais avec des tirades qui ne font rire que lui, c'est rapidement insupportable. Et puis on insiste beaucoup sur le fait qu'il a toujours passé très peu de temps avec sa famille quand il travaillait mais au point de ne pas connaître ses enfants, ça devient invraisemblable et ridicule. Sa femme lui tient tête un minimum, heureusement, mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble du naufrage. Je ne parlerai même pas des décors en carton-pâte. On sent que c'est la crise : ABC est allé chercher les vieux décors de Premiers Baisers chez AB Productions.

En bref, tout, absolument tout, est à jeter dans cette sicom nullissime !      

2 octobre 2009

Trauma [Pilot]

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Pilot // 6 68o ooo tlsp.

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What About ?

En cas d'urgence, ces médecins de l'extrêmes sont aux premières loges. Par hélicoptère, bateau ou voiture, ils sont les premiers à arriver sur le terrain pour administrer les premiers secours. Des hauteurs de la Pyramide Transamerica aux profondeurs de la baie de San Francisco, les urgentistes doivent faire face aux conditions les plus extrêmes pour sauver des vies. (AlloCiné)

Who's Who ?

En raison d'un casting pourrave, je vais être bref. Il y a Anastasia Griffith (Damages) et Kevin Rankin (Friday Night Lights). Aimee Garcia ? Derek Luke ? Jamey Sheridan ? Taylor Kinney ? On ne les connaît pas, ils ne sont pas bons et ce n'est même pas de leur faute : ce qu'on leur donne à jouer est sans intérêt. 

So What ?

Qui connaît la série allemande Medicopter dans l'assistance ? On est tous déjà tombé dessus sur TF1 ou sur une chaîne de la TNT. Eh bien Trauma, c'est la même chose mais avec les moyens des américains. En clair, niveau effets spéciaux, on ne se fout pas de notre gueule ! Une grosse explosion par-ci, une deuxième grosse explosion par-là. C'est vrai, c'est impressionnant. Le carambolage, pourtant plus classique, fait également son petit effet. On est admiratif devant la réalisation nerveuse et inspirée de Jeffrey Reiner. On bouffe des yeux les magnifiques vues panoramiques de San Francisco avec sa baie tout là-bas dans le fond. Non vraiment, visuellement, Trauma tient la route. Malheureusement, elle n'a que ça pour elle.

Au-delà du fait que le casting n'est pas attirant pour deux sous, les personnages sont d'un vide intersidéral, ça fait peur. Celle que l'on pourrait considérer comme l'héroïne est tout sauf attachante. Elle se la joue grosse dure, féministe et elle trouve le moyen d'être super jolie et toute maquillée pendant les interventions. Pour la vraisemblance, on repassera. Ses confrères sont tout aussi inintéressants qu'elle, à commencer par le bad ass qui fait son grand comeback après une longue absence et que tout le monde redoute. On fait monter la pression, on a presque hâte de le rencontrer et puis... prout. En fait, c'est juste un trouduc'. Il déambule dans les couloirs avec un grand sourire aux lèvres, des lunettes de soleil pour faire style (mais style quoi ?) et il parle aux gens comme à des grosses merdes (qu'ils sont). A part ces trois personnages-là, on a une masse compacte et uniforme de visages. Aucun ne se démarque, aucun ne nous donne envie d'en découvrir plus sur lui. Au niveau des dialogues, c'est l'encéphalogramme plat. On passe d'un cliché à un autre avec une incroyable d'aisance. On s'ennuie à mourir sur la fin et on jure que l'on ne regardera plus jamais !

En bref, Trauma est une série d'action faite pour les téléspectateurs à qui voir des images impressionnantes et des effets spéciaux de qualité suffit. Si vous cherchez de la profondeur, vous frapper à la mauvaise porte. Si vous cherchez de l'émotion, c'est idem. Mais le budget de la série étant limité, il se pourrait bien que même l'aspect grand spectacle s'atténue dans les épisodes suivants. Il risque donc de ne rien rester du tout.


// Bonus // Un trailer qui se suffit à lui-même.

29 septembre 2009

Mercy [Pilot]

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Can We Get That Drink Now ? (Series Premiere) // 8 38o ooo tlsp.

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What About ?

Les coulisses du milieu hospitalier à travers les yeux des infirmières ! Veronica Callahan est de retour au Mercy Hospital après un séjour en Irak, où elle en a appris plus sur la médecine que tous les résidents réunis. Comme ses collègues Sonia et Chloe, elle jongle entre les patients à traiter et les hauts et les bas de leurs vies privées. (AlloCiné)

Who's Who ?

Oubliez la surliftée Ellen Pompeo ! NBC s'octroie les services de l'actrice Taylor Schilling, sosie de Kim Raver en plus jeune, pour interpréter l'héroïne de sa nouvelle série médicale. C'est assez osé de prendre une débutante pour un rôle principal et force est de constater qu'elle est convaincante. Si la série marche, elle deviendra peut-être une actrice qui compte ! A ses cotés, une autre petite nouvelle, Jaime Lee Kirchner, vue dans Dollhouse et Les Experts, et Michelle Trachtenberg, un visage que les téléspectateurs connaissent bien puisqu'elle était Dawn, la petite soeur de Buffy, mais aussi Georgina Sparks dans Gossip Girl. Chez les hommes, James LeGros fait son comeback. Certains se souviennent peut-être de lui dans Ally McBeal, lorsque la série flanchait sérieusement, ou dans Sleeper Cell en 2005. Avec sa grosse barbe et ses lunettes, il est méconnaissable et plus très charmant. Les fans de Weeds auront reconnu Guillermo Diaz, qui joue ici l'infirmier homo de service. Ca le change ! Et puis pour finir, ceux qui, comme moi, ont tendrement aimé Men In Trees seront ravis de retrouver James Tupper et Diego Klattenhoff.      

So What ?

Mercy arrive en cette rentrée avec plusieurs gros handicaps. Le premier : sa chaîne. On le sait, NBC est mal en point financièrement ces derniers temps et ses audiences sont de plus en plus basses. Elle n'a plus de hit, ou quasi-plus. Dans ce contexte, difficile de se faire remarquer par les téléspectateurs. Le second : NBC encore. Elle est la première nouvelle série médicale de la chaîne après l'arrêt il y a quelques mois de la mythique Urgences du haut de ses 15 ans d'âge. Impossible de tenir la comparaison. Le troisième : elle est consacrée aux infirmières. Cela aurait pu être un avantage car les infirmières ont toujours été maltraitées dans les séries médicales, souvent reléguées à des rôles très secondaires. C'était le cas dans Urgences, c'est le cas dans Grey's Anatomy. Sauf que d'autres chaînes ont flairé le bon filon avant NBC et deux séries avec des infirmières pour héroïnes ont été diffusées (avec succès) sur Showtime (Nurse Jackie) et TNT (Hawthorne) cet été. Le quatrième et dernier handicap : elle était prévue à la base pour la mi-saison mais NBC a dû changer ses plans lorsque la maladie de Maura Tierney a retardé puis partiellement annulé le tournage de Parenthood. Mercy est venue à la rescousse pour occuper sa case. Si le pilote a été tourné il y a quelques mois maintenant, les épisodes suivants risquent de souffrir de scénarios écrits en vitesse...

         Malgré tout cela, le pilote de Mercy est à la limite d'être convaincant. Il est rythmé, le décor est rapidement planté, il y a un peu de musique mais pas trop et des acteurs plutôt pas mauvais. Son gros défaut, c'est de ressembler à toutes les séries médicales que l'on connaît bien. On lorgne plus du coté de Grey's Anatomy que de Urgences, mais pour l'aspect romantique exacerbé, pas tellement pour la comédie puisque le ton est ici relativement sérieux malgré quelques blagounettes. Mais la ressemblance la plus frappante, elle est avec Nurse Jackie ! Certains personnages semblent être des clones ratés de la dramédie de Showtime ! Le médecin charmant mais incompétent, la petite nouvelle pleine de volonté et pétrie de bons sentiments, l'infirmier homo et latino qui fait des blagues d'homo, celle qui se pavanne dans les couloirs de l'hôpital tel un mannequin, et j'en passe ! Le personnage principal, Veronica, ne ressemble pas vraiment à Jackie mais elle possède aussi un caractère fort et, si elle ne se drogue pas, elle est malgré tout hantée par un mal être, un traumatisme : celui de la guerre en Irak. Et elle insiste lourdement là-dessus dès qu'elle peut. La série contourne le discours pro-guerre, bien heureusement. Veronica, en plus de ça, est également mariée et trompe également son mari ! Ca commence à faire beaucoup, non ? Cela dit, les deux séries ont dû être pensées à peu près à la même période. C'est simplement un malheureux concours de circonstance, je suppose.

En bref, Mercy a un goût de déjà-vu très prononcé, mélange de plusieurs séries médicales à succès. Le pilote a tendance à trop soigner le personnage principal en laissant sur la touche tous les personnages secondaires, qui semblent du coup très fades. Mercy n'est pas mauvaise. Elle est juste inutile.         

27 septembre 2009

Eastwick [Pilot]

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Pilot // 8 52o ooo tlsp.

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What About ?

Joanna, la correspondante locale trop réservée, Kat, l'épouse et mère de famille débordée, et Roxie, l'excentrique artiste, sont trois femmes radicalement différentes vivant dans la très puritaine petite ville d'Eastwick. En raison des potins et autres préjugés, elles ne s'apprécient pas réellement. Il suffit pourtant d'une étrange rencontre et de quelques verres de Martini pour que le trio devienne complice et se découvre quelques talents de magie qu'elles n'avaient jamais soupçonné. Et quand l'ensorcelant Daryl Van Horne s'installe en ville, la situation ne tarde pas à dégénérer... (AlloCiné)

Who's Who ?

Exit Alyssa Milano, Holly Marie Combs et Rose McGowan, les trois pauvres actrices obligées de jouer dans Charmed pour gagner leur vie, bienvenue Rebecca Romijn, Lindsay Price et Jaime Ray Newman, trois autres pauvres actrices obligées de jouer dans Eastwick pour gagner leur vie. La première a goûté ces derniers années à l'univers d'Ugly Betty, où elle tenait le rôle d'un transexuel, la seconde a fait ce qu'elle a pu dans Lipstick Jungle, et la dernière s'est illustrée un peu partout en guest, notamment dans Veronica Mars et Eureka. A leurs cotés, un casting masculin faiblard composé de Paul Gross, censé avoir un charme fou, Jon Bernthal, qui joue très bien les ratés, et Matt Dallas, dont les beaux yeux nous feraient croire n'importe quoi, même qu'il est bon acteur ! En hommage au film des années 80 qui a inspiré la série (lui-même inspiré d'un roman), Veronica Cartwright interprète la vieille folle du village et se prend 30 ans dans la tronche, sans broncher.

So What ?

      Soyons clairs : cette série est ridicule. Mais puisque le ridicule ne tue pas, les scénaristes ont quand même tenté de la rendre attractive. Ils ont eu recours à quelque chose qui marche à tous les coups : le sexe ! Eastwick est une série très sexuelle. Je ne veux pas dire par là qu'elle est excitante ou qu'elle parle de sexe cruement mais elle possède un subtext sexuel assez poussé. C'est certainement pour cela d'ailleurs qu'elle est diffusée à 22h et pas à 20h. On aurait pourtant pu croire qu'elle s'adressait à un public relativement jeune mais pas tant que ça. Il faut quand même être resté jeune dans sa tête pour l'apprécier à sa juste valeur. Le mystérieux et calculateur Don Juan qui arrive en ville utilise les trois héroïnes comme un Pimp se servirait de ses putes ! Et puis, entre nous, deux des trois sorcières sont des traînées en puissance. Il y a celle qui ne s'en cache pas et qui se tape même un petit jeune et il y a celle qui le devient lorsqu'elle prend possession de ses pouvoirs. La journaliste sexy se transforme en croqueuse d'homme et tout va tellement vite que l'on peine à y croire, à l'image de l'ensemble du pilote.

La magie a toujours été un thème casse-gueule au cinéma et à la télévision, surtout lorsqu'il s'agit de l'ancrer dans notre réalité, à notre époque. Ca a donné Charmed, bonne à occuper les gamines mais pas plus. Le seul contre-exemple est évidemment Harry Potter mais peut-on vraiment parler de notre réalité dans ce cas précis ? Une réalité alternative disons. Eastwick n'échappe pas à cette impression de grand n'importe quoi, sans doute parce que l'on n'insiste pas assez sur l'ambiance mystérieuse de la ville et sur son passé, les quelques mots de la voix-off ne suffisent pas, et parce qu'en soit, le mélange Girl Power/Sexe/Magie/Drame/Comédie est trop fourre-tout. Les choses se mettent en place très vite, avec une certaine efficacité, on se prend à sourire à une ou deux répliques et/ou situations amusantes. Une sympathie se dégage pour les héroïnes, d'autant que les actrices sont convaincantes dans leurs rôles. Et à la fin du pilote, on a quand même envie de savoir ce qui va se passer par la suite, ce que Daryl mijote notamment. Preuve que ce n'est pas complètement nul, surtout si l'on met met ses neurones de coté pendant quelques minutes.

     En bref, Eastwick est une série divertissante et pas trop mal foutue qui doit encore faire ses preuves. Elle ne révolutionnera rien, elle s'arrêtera même certainement rapidement et dans l'indifférence, mais elle vaut mieux que ce que l'on dit. Dommage qu'elle manque d'ambition et que l'ambiance ne soit pas aussi mystérieuse que l'on voudrait nous le faire croire. Elle fait parfois penser à Desperate Housewives mais la version récente, vraiment pas extraordinaire.   

23 septembre 2009

Accidentally On Purpose [Pilot]

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Pilot // 8 91o ooo tlsp.

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What About ?

Billie, une critique de cinéma résidant à San Francisco, tombe -accidentellement- sous le charme d'un homme plus jeune qu'elle lors d'une soirée bien arrosée et tombe -toujours accidentellement- enceinte de lui ! Entre ses amies un peu à l'Ouest et son patron qui est aussi son ex, Billie va devoir tant bien que mal gérer sa nouvelle vie...

Who's Who ?

La sitcom signe le grand retour de Jenna Elfman (Dharma de Dharma & Greg) à la télévision après l'"échec" de Courting Alex en 2006 (qui était fort sympathique) et une (trop) brève apparition dans un épisode de la saison 1 de Brothers & Sisters. Dans le rôle de sa collègue et meilleure-amie, on retrouve Ashley Jensen, qui jouait déjà la meilleure amie de Betty dans Ugly Betty et qui a d'ailleurs bien fait de quitter la série pour Accidentally On Purpose. Elle est ici beaucoup plus libre et beaucoup plus présente ! Lennon Parham joue la soeur de Billie, un peu coincée et simple d'esprit, tandis que Grant Show (Melrose Place, Point Pleasant, Swingtown) tient le rôle de l'ex de Billie, un phobique de l'engagement qui refuse de se marier et de vivre en couple. Enfin, Jon Foster interpréte le "Boy Toy" de l'héroïne, accessoirement père immature de son futur enfant.

So What ?

        Me voilà soulagé : 1/ Samantha Who? a trouvé un digne successeur 2/ Jenna Elfman est toujours aussi délirante ! Cette petite série qui débute comme une comédie romantique pas très inspirée a tous les atouts nécessaires pour faire passer un bon moment aux téléspectateurs sans prise de tête et avec quelques sourires voire rires à la clé. Il faut reconnaître qu'elle n'est en rien originale et qu'elle renoue même avec la tradition de la sitcom multi-caméras classique, et avec les rires en boîte s'il vous plaît ! Je sais que beaucoup détestent ça mais c'est l'essence même de la sitcom bon sang ! Et puis très honnêtement, je les ai à peine entendu. Mais c'est peut-être ce qui fait que l'on se sent tout de suite à l'aise : on est en terrain connu. The Office, 30 Rock, How I Met, Worst Week... on aime ou on n'aime pas mais c'est tout sauf classique dans la forme, même si à force ça devient la norme. Accidentally On Purpose arrive à point nommé. On avait besoin d'une sitcom comme cela et tant pis si elle ne marche pas. CBS aura au moins essayé.

   Evidemment, vous ne serez pas surpris que je vous dise que l'atout number one de la série est son actrice principale. Dans ce pilote, elle est simplement parfaite. Elle n'en fait ni trop ni pas assez. Billie est un personnage d'emblée attachant et que l'on a l'impression de bien connaître, comme une bonne vieille copine. Peut-être parce qu'elle ressemble à Samantha Newly, à Alex Rose, à Jesse Warner... finalement à toutes les héroïnes de sitcoms passées très girlie. Elle a des mimiques irrésistibles, elle est jolie comme un coeur et elle a des copines très drôles mais qui ne lui volent jamais la vedette ! Le personnage interprété par Ashley Jensen m'a beaucoup plu et m'a tout de suite fait penser à une certaine Andrea. Oui, j'insiste sur la comparaison avec Samantha Who? qui est plus que flagrante. Même la soeur de Billie fait penser à Dena, l'embonpoint en moins. Les personnages masculins ne sont pas aussi effacés qu'habituellement dans ce type de séries. James a son petit caractère et je le déteste déjà. Quant à Zach, il est trognon. Sa bande de potes devrait nous réserver de bons fous rires et, à ce niveau-là, les fans de The Big Bang Theory pourraient y trouver leur compte. Faut-il encore qu'ils ne restent pas trop dans l'ombre...

En bref, Accidentally On Purpose est une sitcom girlie ultra-classique qui ne plaira pas à tout le monde mais qui se laisse suivre avec plaisir et nous ramène quelques années en arrière, à l'époque où la sitcom était reine et où NBC cartonnait du feu de Dieu ! Je crois que j'en suis tombé "accidentally in love".


// Bonus // Un petit trailer !

22 septembre 2009

Bored To Death [Pilot & 1x o2]

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Stockholm Syndrome // The Alanon Case

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What About ?

La vie mouvementée mais drôle d'un écrivain alcoolique et dépendant à la drogue qui prêtend être détective privé, à l'image des personnages de ses romans. Déprimé depuis que sa petite-amie l'a quitté, il ne lui reste plus que ses "amis", tout aussi paumés que lui...

Who's Who ?

Jason Schwartzman, qui interpréte le héros de la série, Jonathan Ames, gagne vraiment à être connu ! Je l'avais adoré dans l'excellent film de Wes Anderson Darjeeling Limited. et surtout dans le court-métrage qui précédait le film, Hotel Chevalier, un bijou ! C'est donc avec grand plaisir que je le retrouve dans Bored To Death, dans un rôle pas très éloigné de celui qu'il tenait dans ce film. Il a un charme fou, et ce malgré sa coupe hideuse de chien mouillé. A ses cotés, on retrouve un acteur formidable qui a prouvé grâce à son rôle dans Damages qu'il valait bien mieux que celui du marrant de service dans diverses sitcoms de plus ou moins bonne qualité (Cheers, Becker, Help Me Help You) : le grand Ted Danson. Il interpréte ici le patron et ami de Jonathan, qui a tendance à se servir de lui comme d'un passe-temps car lui aussi s'ennuie à mourir... On a dû mal à oublier Frobisher mais ça viendra sans doute. Et puis le troisième rôle important de la série est tenu par Zach Galifianakis, vu très récemment dans le carton du cinéma américain The Hangover (Very Bad Trip). C'est le meilleur ami de Jonathan, un peu paumé mais sans doute plus censé. Quelques guests-stars féminines sont attendues au cours de la saison 1, parmi lesquelles la divine Parker Posey ! Autant dire que HBO a réussi à réunir un beau casting.      


So What ?

Après Hung cet été, HBO mise à nouveau sur le format 26 minutes qui réussit tant à Showtime depuis quelques années. Moi qui n'en suis pas vraiment fan, j'avoue que je commence à m'y habituer. Il faut dire que Bored To Death, outre son casting, a de beaux atouts pour convaincre, à commencer par son atmosphère extrêmement chaleureuse. Le quartier New Yorkais de Brooklyn est trop rarement utilisé à la télévision, il a pourtant un pouvoir incroyable quant il s'agit d'installer les personnages dans un décor intime et feutré. Grâce à cela et à bien d'autres choses, on se sent tout de suite proche du personnage principal et on entre dans sa vie discrétement, avec une certaine pudeur. Tout commence par une rupture puis en découle une forme de dépression singulière, qui passe par l'alcool et la marijuana, et par un fantasme de devenir quelqu'un d'utile au monde. Le choix de Jonathan de se tourner vers la profession de détective est amené de manière peu subtile et sans véritable explication. Il faut dire que les scénaristes ont également choisi de ne pas trop en dire, notamment sur les personnages secondaires, en nous laissant deviner qui ils sont vraiment pour le héros. En cela, le pilote est assez déstabilisant et manque de peu d'être raté.

S'il s'agit bien d'une comédie, le ton choisi est délibérément loufoque, surtout dans le second épisode lorsque les personnages de George et Ray se dévoilent davantage. L'un accepte de faire une coloscopie par amour (oui oui) tandis que l'autre tente en vain de gérer son addiction pour le viagra et cherche un moyen de cacher son herpès (rien que ça). Plusieurs scènes sont donc irrésistiblement drôles et l'on s'attache très rapidement à ce trio de choc. Les dialogues sont soignés, amusants et intelligents à la fois. Les deux premières enquêtes de Jonathan m'ont grandement rassuré. J'avais peur que tout ce bel apparat cache un cop-show simpliste mais on en est loin. Ce n'est pas Castle par exemple. L'intérêt ne réside pas tellement dans les affaires que traite Jonathan mais dans sa manière de les traiter ! Totalement inexpérimenté, il fait bourdes sur bourdes et sa maladresse est très touchante. Après avoir visionné les deux premiers épisodes, je n'ai qu'une envie : voir les huit suivants ! Il y a étrangement quelque chose d'addictif dans cette nouvelle série...

 

En bref, Bored To Death était prometteuse sur le papier et en images, elle ne déçoit pas une seule seconde. Le pilote est un peu bancal mais le second épisode est un délice. Elle réussit à imposer ses personnages et son univers en très peu de temps et, sauf mauvaise surprise, elle devrait faire partie de la short-list des séries de l'automne à ne rater sous aucun prétexte !

 


 

// Bonus // Une bande-annonce...

 

18 septembre 2009

The Beautiful Life [Pilot]

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Pilot // 1 5oo ooo tlsp.

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   Ces deux dernières semaines auront été rudes. Suivre autant de séries de la CW en même temps, ça rend malade. Après The Vampire Diaries et Melrose Place, il me fallait me pencher sur le cas The Beautiful Life : TBL. Eh bien ce fut moins douloureux que prévu. Aurait-ce même été agréable ? 

Not So Beautiful

   Avant toute chose, j'aimerai évoquer deux secondes le titre de la série. Pourquoi ce TBL au bout ? Pour faire brancher ? Parce que les dirigeants de la chaîne se sont dits que l'on ne parlerait plus que de "TBL" dans quelques temps ? C'est assez ridicule ma foi. Mais passons, ce n'est qu'un détail. La seconde chose dont j'aimerai vous parler, c'est le pitch de la série. A l'heure où les scénaristes américains se creusent la tête pour trouver des concepts originaux, Ashton Kutcher, le créateur et producteur de la série, ne se complique pas la vie : la vie personnelle et professionnelle de mannequins débutants à New York. On ne peut pas faire plus concis et moins consistant que ça. Les meilleures idées sont souvent les plus simples remarque. Mais quand même... Et puis c'est sans compter que c'est en fait un remake de Models, Inc. non assumé. Models, Inc. étant un spin-off de Melrose Place qui est lui-même un spin-off de 90210 : la boucle est bouclée ! D'ailleurs, The Beautiful Life devrait avoir une destinée semblable, donc très courte. Bref, en surface, la série ne semble pas très originale et bien creuse. Dans un sens, elle l'est. Mais elle est efficace aussi, et c'est là que ça devient plus difficile d'en dire du mal...

thebmisha   C'est très simple : quand je regarde une série de la CW, j'essaye de me mettre dans la peau d'une jeune fille en fleur d'environ 14 ans. C'est ce que j'ai fais et la jeune fille en fleur qui dort en moi a été satisfaite. Elle a eu ce qu'elle voulait : du rêve, avec de belles robes et de beaux gens, et un peu de fond, histoire de rendre les personnages attachants. Elle a même trouvé que la série avait l'allure de sa chouchoute Gossip Girl bien souvent. L'atmosphère est la même, à peu de choses près. Un New York que l'on tente de rendre chaleureux, des musiques à la mode pour donner du rythme, des romances mielleuses sans envergure, des brushings impeccables et du luxe en veux-tu en voilà ! Mais là je m'égare, car elle ne voit pas les choses comme ça. Tout ça pour dire que la série offre exactement ce que l'on attend d'elle, quitte à ne pas surprendre une seconde et avoir des airs de déjà-vu. Les deux personnages principaux sont bien trop gentils à mon goût, des Serena et Dan bis. Manque de chance, il ne semble pas y avoir d'équivalents au duo Chuck/Blair. Il y en a bien deux ou trois qui sont prêts à quelques vacheries pour réussir mais rien de bien méchant. Oh remarque, Chuck et Blair ne sont pas si terribles que ça... Concernant les acteurs, j'aurai bien du mal à en dire du mal. Pas de future Meryl Streep ou de futur Robert De Niro, c'est sûr, mais des prestations correctes dans des rôles qui ne demandent de toute façon pas d'être passé par l'Actor's Studio.       

   Bon et Mischa alors ? C'est le grand retour de l'ex-star de Newport Beach et j'ai vraiment eu l'impression de retrouver Marissa quelques années plus tard en fait. Si elle n'était pas morte évidemment. C'est le même genre de fille à problèmes qui ne peut qu'attendrir mais qui agace aussi. Le seul intérêt, et il est bien maigre, c'est de se dire que le rôle de Sonja est très proche de ce que vit actuellement Mischa dans sa vie privée. Ca confère une certaine authenticité à la chose, bien que ce soit un peu malsain. Son addiction aux médicaments a été trop brièvement présentée, comme s'il ne fallait pas trop en montrer pour ne pas choquer ou cesser de faire rêver les téléspectateurs, et son retour après 6 mois d'absence ne peut que faire penser au pilote de Gossip Girl lorsque Serena revient après un an de mise au vert. L'avantage ici, c'est que l'on ne créé par un pseudo-mystère autour de cette absence, on l'explique rapidement. Finalement, Sonja, c'est un peu la Loana de la CW.

So What ?

   The Beautiful Life : TBL tente le pari d'associer le clinquant de Gossip Girl au réalisme, toutes proportions gardées, d'un Newport Beach. Cela signifie que l'on n'échappe pas à la frivolité et à la superficialité inhérente au genre, mais il y a quand même un peu de fond auquel se raccrocher. Ashton Kutcher a déclaré s'être inspiré de sa propre expérience en tant que mannequin pour écrire la série. Il doit bien y avoir un fond de vérité dans tout ça alors...   

19 août 2009

Sons Of Tucson [Pilot]

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Pilot PreAir //

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What About ?

Ron Snuffkin, un arnaqueur sans domicile fixe, est engagé par trois jeunes frères pour se faire passer pour leur père tandis que celui-ci purge une longue peine de prison...

Who's Who ? 

La trentaine passée, Tyler Labine fait toujours aussi jeunot. Avec son look de geek et ses fringues de looser, il suffit de jeter un oeil à sa sériegraphie (la filmographie pour les séries, un mot que je viens d'inventer et qui a tout à fait sa place dans le dico) pour constater qu'on lui refile toujours les mêmes rôles. Donc après Temps Mort (Dead Last), Invasion et Reaper, le voilà en tête d'affiche de Sons Of Tucson. Il a suffisamment de charisme pour porter la série sur ses épaules mais les personnages secondaires ne sont pas de trop. Inutile d'écrire une tartine sur les petits acteurs qui jouent ses "enfants" : ils n'ont rien fait avant, normal, et ils ne sont pas très bons. C'est certainement pour cela que deux d'entre eux vont être remplacés pour le pilote définitif (celui que j'ai vu est un PreAir). A noter tout de même la présence au casting de Kurt Fuller, un abonné des guests vu notamment dans Supernatural, Desperate Housewives, Alias et Boston Legal; Natalie Martinez et Jake Busey. Rien de bien excitant en somme.

So What ?    

Dans le genre "je galère avec mes sitcoms et je ne sais pas quoi en faire", la FOX est sur le point de battre ABC ! Il est bien loin le temps de la subversive Mariés, deux enfants ou même de Malcolm et That '70s Show. Maintenant, c'est 'Til Death, et puis c'est tout. Une série, soit dit en passant, renouveller chaque année par on ne sait quelle miracle car elle est tristement mauvaise et ses audiences ne suivent plus du tout. Avec Sons Of Tucson, la chaîne tente de renouer avec ce qui a fait le succès de Malcolm en son temps : des gamins infernaux mais malins comme des singes, et des adultes complétement dépassés par leurs perpétuels facéties. Le pilote est d'ailleurs réalisé par Todd Holland, qui a travaillé sur Malcolm; et est produit par... Justin Berfield, le Reese de... Malcolm, on y revient toujours ! L'ambiance est similaire mais on ne sent pas seulement l'influence de Malcolm, il y a aussi celle de Earl ! C'est sans doute dû aux décors (ici l'Arizona) et aux personnages déjantés, mais quand même moins que dans Earl. La grand-mère de Ron a par exemple beaucoup de potentiel. Elle m'a bien fait rire le peu qu'on l'a vu. En revanche, l'ennemi juré de Ron n'a pas su démontrer son utilité et sa drôlerie dans ce pilote, pas plus que le proviseur du collège des garçons. Je ne parle même pas de la prof sur qui Ron flashe : typiquement la chic fille qui n'a apparemment pas grand chose à dire et ce n'est pas très étonnant dans cette série très mec, très "je me gratte les couilles et je bois une bière". Pardon pour ce cliché atroce mais c'est un peu ça. Les dialogues ne sont malheureusement pas très soignés mais les situations dans lesquelles se retrouvent les personnages peuvent se suffire à elle-même. A confirmer !

          Sons Of Tucson ne sera pas la comédie de l'année mais son pilote a au moins le mérite de poser des bases solides dans un univers qui nous semble familier. Si vous avez aimé Earl, vous accrocherez dans doute. Si vous avez aimé Malcolm, vous accrocherez sans doute. Si vous avez aimé les deux, alors vous accrocherez sans AUCUN doute ! Mais accrocher ne veut pas dire aimer... il y a encore du boulot avant qu'elle n'arrive ne serait-ce qu'à la cheville de ses aînées. Elle est attendue pour la mi-saison sur la FOX.


// Bonus // Un trailer, un !

 

18 août 2009

Community [Pilot]

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Pilot //

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What About ?

Jeff est avocat. Mais Jeff doit surtout retourner à l'université car son certificat a été invalidé. Entre les femmes au foyer fraîchement divorcées et ceux qui reprennent les études pour garder leur esprit actif, Jeff intègre une bande de joyeux drilles qui découvre les joies de la vie sur le campus. Ils en apprennent plus sur eux-mêmes que sur les cours qu'ils suivent... (AlloCiné)

Who's Who ?

Si vous êtes sériephile et que vous ne connaissez pas Joel McHale, pas de panique ! Cela ne signifie pas que vous devez replonger illico dans les méandres de votre disque dur pour potasser. En réalité, il est surtout connu en tant qu'animateur, il officie notamment dans l'émission satirique de E! The Soup. En tant qu'acteur, vous avez pu le croiser au détour d'un épisode de Will & Grace ou de Pushing Daisies. Il faut bien reconnaître qu'une partie de l'intérêt de ce pilote, et donc de cette série, c'est de voir cet homme apprécié du public américain dans le premier rôle d'une série. Alors forcément, quand on ne le connaît pas, ça ne nous fait pas beaucoup d'effet. Les autres rôles sont majoritairement tenus par des acteurs débutants (ce qui n'est pas un mal), à l'exception de Chevy Chase. Les fans de Chuck le connaissent puisqu'il a joué dans plusieurs épisodes de la saison 2. En 1993, il a eu son propre late show (The Chevy Chase Show) qui n'a pas fait long-feu, il a animé à deux reprises les Oscars et, surtout, il a fait partie de la toute première équipe du Saturday Night Live en 1975. Bref, c'est un marrant.

So what ?

   Après l'annulation de Kath & Kim et le départ de ce bon vieux Earl, NBC avait grandement besoin de renouveller sa soirée sitcoms -de moins en moins- mythique du jeudi. Il y a d'abord eu Parks & Recreation en fin de saison dernière, une jolie surprise, et en cette rentrée 2009 voici Community, une moins bonne surprise. J'avais lu plusieurs critiques élogieuses de la part de journalistes américains, je m'attendais donc à mieux. La série réussit à peu près sur tous les plans, sauf un : elle n'est pas (super) drôle. C'est quand même gênant pour une sitcom. En revanche, la situation est très rapidement posée, les scénaristes ayant intelligemment décidé de ne pas s'embarraser de bla bla inutile sur les circonstances qui ont amené le héros à retourner à l'université. Etant donné que cette histoire de diplôme non validé est un peu étrange, mieux valait vite passer dessus. Petit à petit, on cerne la personnalité de Jeff, qui a beaucoup de potentiel, et l'on découvre une riche galerie de personnages principaux, tous à des âges différents et tous très stéréotypés mais, comme je le dis souvent, tant que les stéréotypes sont vite dépassés ça ne pose aucun problème. On correspond tous à un stéréotype après tout. Mon coup de coeur perso va au personnage de Abed, le plus drôle du pilote à mon sens, le plus étourdi et le plus à l'ouest aussi. C'est en quelques sortes le Kenneth (30 Rock) de Community. Le vieil emmerdeur vicelard, Pierce, assure la partie (gentiment) politiquement incorrecte de la comédie. On a droit au quota habituel de jolies filles mais aucune des deux ne sort vraiment du lot, d'autant qu'offrir un love interest au héros dès le pilote est le truc à éviter pour ne pas trop vite tourner en rond. On verra comment les scénaristes vont (ou pas) contourner le problème. A plusieurs reprises, le pilote m'a fait penser à Miss/Guided, pour ceux qui s'en souviennent. L'ambiance était un peu la même sauf que les personnages étaient plus extravagants et peut-être aussi plus attachants... 

Contrairement à The Office ou même à 30 Rock, Community ne se distingue pas franchement par son originalité. On est face à une single-camera comedy classique, avec des personnages intéressants mais pas transcendants, des dialogues tantôt réussis, tantôt ratés, et des acteurs pas mauvais mais loin d'être excellents. Tout est donc moyen mais la marge de progression est grande, c'est plutôt une bonne nouvelle.


// Bonus // Un trailer !

16 juillet 2009

Drop Dead Diva [Pilot]

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Pilot // 2 8oo ooo tlsp.

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What About ?

Deb est belle et fine mais pas franchement sympathique et pas franchement maligne. Jane est grosse, gentille, intelligente, avocate mais pas franchement bien dans sa peau. Toutes les deux sont sur le point de mourir lorsqu'une opération d'une saint esprit transporte l'esprit de Deb dans le corps de Jane...

Who's Who ?

Dans le rôle de Jane, celle que l'on voit donc logiquement à l'écran 90% du temps puisque le corps de Deb n'est plus, on découvre Brooke Elliott, qui n'a quasiment rien fait avant Drop Dead Diva, hormis de la figuration. Elle est franchement convaincante, pétillante et même émouvante. Le rôle de Deb est tenu par Brooke d'Orsay, une petite actrice/Barbie blonde comme il y en a tant. La meilleure amie et collègue de Jane, Teri Lee, est jouée par Margaret Cho, là encore, une illustre inconnue. Et puis il y a une sorte d'ange venu sur Terre pour surveiller Jane/Deb, interprété par Ben Feldman, vu dans Du coté de chez Fran, Medium et Cloverfield. Le vrai élément intéressant du casting finalement, ce sont les guests. Ils se bousculent au portillon pour participer à la série et on se demande un peu pourquoi quand même ! A venir donc : Delta Burke, Liza Minnelli, Rosie O'Donnell, Sharon Lawrence...   

So What ?

Que les choses soient claires : je n'ai rien contre les bluettes made in Lifetime, je peux même vous avouer que je n'ai jamais suivi une seule des séries de la chaîne. Mais si elles ressemblent toutes à Drop Dead Diva, alors je ne regrette pas ! Et le pire, c'est que de ce que j'ai pu lire çà et là, c'est ce qu'elle a fait de moins pire depuis un bon bout de temps ! Ok, je ne suis pas dans la cible de la série. En même temps, j'aime bien Samantha Who? et Ugly Betty. On est un peu dans le même esprit, avec plein de défauts en plus. Le vrai problème de ce pilote, et par extension de cette série, c'est qu'il ressemble étrangement à tout un tas de films américains sans intérêt où divers personnages se retrouvent dans le corps de celui d'un autre et doivent ainsi gérer tout le bordel que cela engendre. Ca offre donc toujours des moments de comédie sympathiques mais c'est usant de revoir inlassablement la même chose. Et puis évidemment, niveau crédibilité, c'est juste pas possible. Tout le début du pilote avec l'échange de corps est à ce titre terriblement ridicule.

Les états d'âme des divers protagonistes ont bien du mal à nous passionner puisque l'on nage en plein clichés. Les filles mignonnes et maigres sont forcément stupides et les grosses mal dans leur peau sont forcément brillantes. A partir de là, comment construire quelque chose qui tienne debout et qui tienne sur la longueur aussi ?! Les personnages secondaires, masculins notamment, sont sans saveur : de belles plantes et de beaux mecs stéréotypés à mort. Il y a tout de même l'espèce d'ange qui a un potentiel comique et puis Teri Lee, qui a quelque chose mais je ne sais pas encore bien quoi. Etant donné que Jane est avocate, cet épisode et certainement les suivants, sont liés à des affaires juridiques. Celle du pilote est super classique et n'apporte strictement rien, peut-être que les suivantes seront un peu plus originales mais il y a du boulot avec tout ce qui a déjà été fait ailleurs ! En bref, Drop Dead Diva est une série très légère, à prendre comme un pur divertissement au 3ème voire 4ème degré, qui ne marquera sans doute pas les annales et qui n'a pas suffisamment de potentiel pour durer bien longtemps... Autant ne pas s'y attacher et il y a franchement mille autres séries plus intéressantes à regarder !


// Bonus // Une bande-annonce qui résume bien l'esprit de la série !

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