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Des News En Séries, Le Blog
23 juillet 2010

Covert Affairs [Pilot]

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Pilot // 4 88o ooo tlsp.

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What About ?

   Annie Walker, une jeune femme exceptionnelle qui parle pas moins de six langues, est recrutée par la CIA pour résoudre une affaire épineuse. Marquée par une histoire de coeur malheureuse, elle se plonge à corps perdu dans son nouveau job, qui doit rester secret, même auprès de sa famille...

Who's Who ?

Covert Affairs a la particularité de ne pas avoir une seule tête d'affiche inconnue du grand public. Qui s'intéresse un minimum au cinéma et à la télévision connaît ces acteurs plutôt bons dans l'ensemble mais pas exceptionnels. L'héroïne est incarnée par Piper Perabo, dont tout le monde se souvient pour son rôle dans Coyote Girls (Merci M6 -et W9- qui le rediffusent tous les ans aux cotés d'Allumeuses!). C'était il y a dix ans et depuis, elle n'a rien fait de franchement notable hormis Le Prestige et des apparitions dans quelques séries (New York Section Criminelle et Dr. House). Sa co-star n'est autre que Christopher Gorham, qui a enfin trouvé une série qui ne devrait pas se vautrer, à la différence d'Harper's Island, Jake 2.0, Out Of Practice et j'en passe. Leurs patrons sont interprétés par un duo classe composé de Peter Gallagher (le papa Cohen de Newport Beach) et Kari Matchett (Invasion). Mais ce n'est pas tout puisque Sendhil Ramamurthy de Heroes (absent du pilote) et Eion Bailey (Band Of Brothers, Urgences) sont aussi de la partie. A noter la présence en guest d'Anne Dudek (Big Love, Dr. House) dans le rôle de la soeur d'Annie.

So What ?

Si j'avais été fainéant et malhonnête, j'aurais copié-collé mes critiques des pilotes de White Collar et de Royal Pains pour vous parler de Covert Affairs puisqu'elle est fabriquée exactement dans le même moule que toutes les séries d'USA Network désormais. Ah, il est loin le temps où la série phare de cette chaîne c'était... Pacific Blue, le Alerte à Malibu de la police à vélo. Petit récapitulatif des ingrédients made in USA : des personnages beaux, sexy, amusants, plein de second degré et attachants, associés à des scènes d'action efficaces, des pauses romantiques, des intrigues bouclées et une intrigue fil-rouge plus ou moins passionnante. Depuis Burn Notice, ça marche à fond. Alors la chaîne creuse le sillon jusqu'à ce qu'elle l'épuise et elle a sûrement encore un peu de marge. Ca fait vraiment penser aux séries des années 70-80 très divertissantes mais hypra-creuses qu'on a fuit pendant longtemps mais qui reviennent à la mode dans des versions modernisées. C'est typiquement ce qui m'ennuie à la télé, personnellement. Il manque tout de même un ingrédient important : le soleil. On troque les décors dépaysants de Miami dans Burn Notice ou des Hamptons dans Royal Pains contre la grisaille de Washington DC. C'est bête à dire mais ça fait une grosse différence à l'arrivée !

Le pilote de Covert Affairs ne m'a pas ennuyé (malgré sa durée scandaleuse de 1h05) mais je sais parfaitement que je ne pourrais pas la suivre de manière hebdomadaire sans m'endormir à chaque fois. Trop plan-plan, pas assez ambitieux... On ne peut que penser à Alias puisqu'Annie Walker est clairement une sous-Sidney Bristow, avec une Piper Perabo convaincante et qui vaudrait presque Jennifer Garner. Le problème, c'est qu'on nous montre tout de suite tout ce dont elle est capable, les rôles qu'elle peut endosser de la ravissante idiote à la badass. Elle ne sera certainement jamais surprenante. Et elle ne porte même pas de perruques ! La partie "ménagères" avec romance contrariée n'est vraiment pas inspirée. Cela dit, je pensais que le fameux ex d'Annie serait son nouveau collègue et qu'il s'agirait du cliff super prévisible du pilote, et c'est en réalité plus original que ça. De là à dire que ça donne envie d'en savoir plus... euh, non. Pas vraiment. Quant aux personnages secondaires, ils sont sympathiques, notamment celui de Christopher Gorham, mais ça s'arrête là. Ils sont trop familiers. On les connaît par coeur avant même de faire leur rencontre.

En bref, Covert Affairs est peut-être la moins efficace de toutes les séries super efficaces de USA Network. Malgré le charme et la conviction des interprétes, malgré l'humour, c'est trop léger, trop facile. Dispensable donc mais vouée au succès populaire !   

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7 juillet 2010

Louie [Pilot et 1x 02]

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Pilot // Poker/Divorce

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   Il y a 4 ans, le comédien américain Louie C.K., friand de stand-up, tentait l'aventure télévisuelle sur HBO avec la sitcom Lucky Louie qui portait un regard réaliste, cynique et amusant sur la vie de couple. A l'époque, la série est passée complètement inaperçue avec des audiences médiocres et n'a donc duré qu'une saison de 13 épisodes. Je m'en souviens très bien. Elle m'a marqué à sa façon. Ca m'avait beaucoup plu et j'avais en même temps trouvé ça creux et vulgaire. J'avais adoré Pamela Adlon qui jouait sa femme et qui est devenue depuis l'une des stars de Californication. Sa prestation à lui ? Correcte, mais je ne comprenais pas son désir de se foutre à poil un épisode sur deux comme une façon de dire "je suis gros, roux et moche mais je me fous à poil si je veux parce que je suis HBO !". C'était plus ridicule qu'autre chose, surtout quand ses co-stars commençaient à se foutre à poil aussi gratuitement, sans que le scénario ne le justifie vraiment. 4 ans plus tard, Louie C.K. s'est assagi. Il a compris qu'il fallait mieux se faire remarquer grâce à de bonnes répliques. C'est peut-être son passage éclair dans la saison 2 de Parks And Recreation qui le lui a appris !

   Louie est une sitcom au format très original puisqu'elle mélange des passages de stand-up dans un comedy club, plus ou moins réussis, à des scènes du quotidien de Louie, truculentes. Seinfeld l'avait déjà fait mais c'était très différent. Puis c'était une autre époque et c'était sur NBC, pas sur FX. Louie C.K. joue son propre rôle, tout en romançant forcément sa réalité. Ou plutôt en la noircissant ? Car s'il s'agit bien d'une comédie, et l'on rit souvent de bon coeur, elle n'oublie pas d'être intelligente. Elle traite avec mélancolie et réalisme de la quarantaine du point de vue d'un homme, de la vie de père célibataire et des déboires de jeune divorcé. Oui, tout ça. Ce ne sont pas des thèmes particulièrement originaux mais le traitement l'est. Dans un New York populaire que l'on voit de moins en moins à la télévision, Louie traîne sa carcasse à la rencontre d'une fille qui voudra bien de lui, en se confiant à son frère, puis à son public. On vire tantôt dans le burlesque, puis dans l'absurde. Son rendez-vous avec une jeune femme ne se passe pas du tout comme prévu, il fait gaffe sur gaffe. En partant d'une situation aussi classique que ça, Louie réussit à nous faire rire tout en nous touchant. Quand il prend le bus scolaire avec ses enfants, ça vire au grand n'importe quoi. Là encore, il amuse et attendrit. Dans le second épisode, les 5 premières minutes sont consacrées à une partie de poker entre amis qui se transforme en vive discussion sur l'homosexualité. Outre les blagues, parfois graveuleuse, il en ressort un témoignage authentique d'hommes hétérosexuels d'une quarantaine d'années qui ont à la fois une fascination et une révulsion pour des pratiques qui ne sont pas les leurs. Ca sonne juste, c'est bien joué. Louie est une jolie réussite, innatendue !

// Bonus // Quelques extraits de la série sous forme de teasers :

         

5 juillet 2010

Castle [Pilot]

Article posté à l'origine le 22/06/09

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   Flowers For Your Grave (Pilot) // 11 6oo ooo tlsp.

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What About ?

Richard Castle est un écrivain à succès spécialisé dans les thrillers. La police s'intéresse de près à lui lorsqu'un tueur copie les meurtres mis en scène dans ses romans. Une fois cette affaire résolue, Castle devient consultant pour la police de New York... (AlloCiné)

Who's Who ?

C'est ce cher Nathan Fillion qui interpréte le héros de la série. L'acteur n'a pas chômé ces dernières années. On a notamment pu le voir dans Desperate Housewives l'année dernière, dans Lost l'année d'avant, et également dans deux webséries : PG Porn et le fameux Dr Horrible's Sing-Along Blog. Avant tout ça, il a collectionné les séries vite annulées parmi lesquelles Drive et Firefly. La chère mère de Castle est jouée par Susan Sullivan, dont on se souvient surtout pour Dharma & Greg (elle était la mère de Greg) et plus récemment The Nine (elle était la mère de Kim Raver cette fois !). L'agent Kate Beckett est interprété par Stana Katic, que je ne connaissais pas du tout, et à noter l'apparition de Stephen J. Cannell, dans son propre rôle, sous forme de clin d'oeil. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s'agit d'un des producteurs et scénaristes de quelques grandes séries qui ont marqué la télévision, notamment L'Agence Tous Risques, Profit, 21 Jump Street, Rick Hunter ou encore Les Dessous de Palm Beach.   

So What ?

   Cela faisait environ 6 mois que le pilote de Castle traînait dans mon disque dur, sans que je ne puisse jamais me résoudre à le regarder. J’avais toujours mieux à faire, et toujours mieux à regarder ! Et puis il a suffit d’un voyage en train ennuyeux pour que je me lance enfin ! Ca me fait vraiment bizarre : je crois que j’ai aimé Castle ! Moi qui suis allergique aux séries policières, j’avoue avoir été agréablement surpris. Contrairement à d’autres dramas du genre, j’ai eu l’impression qu’il ne s’agissait pas d’une enquête teintée d’humour mais, au contraire, d’humour ponctué d’une enquête. Du coup, l’enquête en elle-même est bien plus agréable à suivre et bien plus digeste. Il faut cependant reconnaître qu’elle n’est en rien originale, on peut même difficilement faire plus classique ! Une simple histoire d’héritage pas très inspirée. Je doute que par la suite l’originalité soit de la partie.

   La force de la série, c’est évidemment son duo d’enquêteurs. On a d’un coté Castle, charmeur, arrogant, sans cesse en mode dérision, le parfait petit connard agaçant en somme, et de l’autre, la flic sérieuse, un peu froide, que pas grand-chose ne déride, la fille chiante au possible quoi. Eh bien quand ils sont ensemble, c’est une toute autre histoire ! Ca n’est jamais d’accord, ça veut toujours avoir raison, ça se chamaille et puis bien-sûr, en filigrane, ça se plait. Et ça nous fait beaucoup rire ! Bien que je la connaisse mal, il me semble que la série lorgne pas mal du coté de Bones, niveau humour et relation entre les personnages. C’est un compliment venant de ma part puisque c’est une des rares séries policières que je peux prendre plaisir à regarder si je tombe dessus. Dans les faits, j’évite soigneusement de tomber dessus mais bon. En plus de ça, la famille de Castle est très amusante aussi, que ce soit la mère indigne portée sur la bouteille ou la fillette au Q.I. plus élevé que la moyenne.

En bref, Castle est la petite série policière typique qui ne paye pas de mine au premier abord mais qui a tout pour plaire à un public large, qui ne cherche pas à se prendre la tête. Je ne pense pas regarder les épisodes suivants mais je la recommande chaudement aux adeptes du genre.

4 juillet 2010

Huge [Pilot]

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Hello, I Must Be Going (Pilot) // 2 53o ooo tlsp.

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What About ?

Sept adolescents venant d'horizons différents sont envoyés dans un camp pour les aider à maigrir. C'est en perdant du poids qu'ils vont découvrir qui ils sont vraiment en faisant un premier apprentissage de la vie, à la recherche de l'amitié, de l'amour et de l'estime de soi...

Who's Who ?

La rebelle et touchante héroïne Willamina (ça ne s'invente pas) est interprétée par la multi-talentueuse Nikki Blonsky, star du film Hairspray, vue également dans un épisode d'Ugly Betty. Autour d'elle, d'autres acteurs de poids (le jeu de mot est facile mais trop tentant) : la jolie Hayley Hasselhoff, fille de David, dont c'est le premier rôle à la télévision; Ari Stidham, dont c'est le premier rôle aussi, et Raven Goodwin, Harvey Guillen et Ashley Holliday. Chez les minces représentants du corps professoral, on retrouve Gina Torres, qui est loin d'être une débutante (Alias, 24, Firefly, Angel, Hercule...), et Zander Eckhouse, qui n'est autre que le fils de James Eckhouse, le papa de Brenda et Brandon dans la première version de Beverly Hills 90210.   

So What ?

Huge n'est pas une série pour ados comme les autres. Pour preuve, on la doit à Winnie Holzman, qui n'est rien de moins que la créatrice et productrice de Once & Again : Deuxième Chance et Angela, 15 ans, deux très belles séries, et sa fille Savannah Dooley, dont c'est la première série (elle n'a que 24 ans). Le talent semble avoir été transmis de la mère à la fille car on retrouve en Huge les qualités d'écriture indéniables qui font d'elle une série profonde et émouvante, à mille lieux de tout ce que l'on nous sert actuellement dans le genre, entre Gossip Girl et ses héroïnes anorexiques et toutes celles qui ont suivi en traçant le même sillon. Mais ne vous y trompez pas : les personnages de Huge, bien qu'obèses, ne sont pas pour autant des anges et ne résument pas à leurs coeurs XXL ! D'ailleurs, ils possèdent probablement beaucoup plus de secrets que les gamines de Pretty Little Liars, et des secrets potentiellement plus réalistes et intéressants à découvrir et à creuser. L'héroïne, Will, est presque une anti-héroïne au début de sa présentation. Elle deal de la bouffe dans un camp pour maigrir, refuse de se plier aux règles et ridiculise même certaines de ses petites camarades. Elle aurait pu être détestable mais elle nous montre rapidement que tout ça n'est qu'une façade, un genre qu'elle se donne, et qu'elle vaut nettement mieux que ça. En vérité, derrière son assurance se cache une fragilité et une sensibilité énormes. D'ailleurs, quand elle s'amuse à faire rétrécir le short de sa nouvelle ennemie (qui deviendra sans doute vite sa meilleure-amie), elle ne rira pas du résultat. Comme si elle avait finalement un peu honte de ses actes. Tout ça pour dire que Will a réussi à être infinement touchante en l'espace d'un épisode, et aussi très marrante car elle a une gouaille incroyable ! Nikki Blonsky est définitivement une bonne actrice. Les autres personnages sont moins appronfondis dans ce pilote mais on sent un grand potentiel en chacun d'eux, qu'il s'agisse de la Precious du camp, celle qui se fait vomir après s'être goinfrée de bonbons ou celui qui a craqué sur la belle blonde qui n'est pas si grosse que ça mais qui se sent énorme. Du coté des profs et des surveillants, on risque d'avoir de bonnes surprises comiques. On retient surtout pour le moment la prestation parfaite de Gina Torres en directrice autoritaire mais à l'écoute, certainement parce qu'elle est une ancienne grosse. Une ficelle certes facile mais qui a du sens. Cerise sur le gâteau (bien dégoulinant, Huge oblige): un petit minet qui va motiver les filles à faire du sport ! On lui lance déjà une intrigue amoureuse avec l'une d'entre elles. Ca va un peu vite, c'est vrai, mais n'oublions pas qu'on est sur ABC Family ! J'aurais aimé qu'il s'intéresse naturellement à une fille un peu plus grosse et moins jolie, histoire de vraiment casser les codes.

En gros, Huge a bien des mérites, dont celui de donner la parole à des personnages, et par extension à des acteurs, qui font partie d'une majorité forcément visible aux Etats-Unis et qui sont pourtant absents de la plupart des séries. A coté de ça, l'ambiance "camp de vacances" et les belles émotions qui ressortent dès le pilote sont autant d'éléments qui donnent envie de donner plus qu'une chance à la série ! Malgré le sujet, elle réussit à ne pas être niaise et à ne pas nous ressortir les poncifs habituels dès qu'il s'agit de parler d'obésité. Mine de rien, c'est une belle réussite ! Ah et j'allais oublier : on ne nous abreuve pas de chansons pop à la mode. Incroyable.

// Bonus //

30 juin 2010

Rookie Blue [Pilot]

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Fresh Paint (Pilot) // 7 3oo ooo tlsp.

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What About ?

Cinq policiers inexpérimentés font leurs premières armes au commissariat de Toronto. La moindre petite erreur peut avoir des conséquences mortelles...

Who's Who ?

A série canadienne, casting canadien : dans le rôle principal, on retrouve Missy Peregrym, connue des téléspectateurs pour avoir campé le rôle d'Andi dans Reaper. Il y a quelques années, elle était également au générique de Life As We Know It, déjà sur ABC. A ses cotés, le petit Ephram Brown d'Everwood a bien changé ! Gregory Smith s'est enfin trouvé capillairement parlant et c'est un grand soulagement pour tout le monde. Si vous ne connaissez pas Enuka Okuma, c'est que vous ne regardiez pas Sue Thomas, l'oeil du FBI. Et c'est rassurant. Travis Milne ne doit rien vous dire non plus, mais peut-être que Charlotte Sullivan, oui. Personnellement, son visage et son nom me disaient quelque chose et finalement, je n'ai rien vu de ce qu'elle a fait avant. Et puis Eric Johnson a été le nouveau Flash Gordon pendant une saison, après s'être illustré quelques temps dans Smallville. Ce casting n'a rien d'alléchant mais quoi de plus normal que de faire confiance à des acteurs débutants pour jouer des flics débutants ?

So What ?

      J'ai beaucoup lu ces derniers jours que Rookie Blue ressemblait à Grey's Anatomy, la blouse blanche ayant été troquée contre un uniforme de policier. Je ne suis pas d'accord avec ça. Bien-sûr, il y a quelques similtudes, le point de départ n'est pas très éloigné. Mais on a bien affaire à deux séries différentes qui ne jouent pas dans la même cour. Les dialogues de Rookie Blue ne sont pas mauvais mais ils ne sont pas aussi percutants que dans la série médicale. Sûrement parce que les personnages principaux eux-même n'ont pas la même gouaille et certainement pas le même charisme. Cela dit, sur ce point, j'émet des réserves étant donné qu'il n'y a que le personnage d'Andy McNally qui nous est réellement présenté. Elle s'impose comme la Meredith Grey du show même si elle n'intervient pas en voix-off. Pour le coup, de prime abord, elle est peut-être plus avenante que sa consoeur du Seattle Grace mais son coté première de la classe réussit déjà à être açacant au bout d'un épisode. Les autres sont physiquement présents mais ne servent pas à grand chose. On ne saurait les définir autrement que par leurs quelques lignes de dialogue, particulièrement pauvres. A la limite, Traci bénéficie d'un peu plus d'intention mais elle confirme ma crainte : Rookie Blue est un plagiat de notre série française bien de chez nous diffusée par M6 Les Bleus, premiers pas dans la police !

Alors ok, l'idée de centrer une série sur des flics débutants sous forme de dramédie n'est pas révolutionnaire mais c'est quand même nous qui l'avons eu en premier ! Et le personnage de Traci, avec le petit cliffhanger qui révèle qu'elle est maman malgré son jeune âge, est la copie conforme de Gabrielle dans Les Bleus. Andy, à la limite, serait l'équivalent de Laura. Cette dernière avait son père qui travaillait dans le même commissariat qu'elle. Sa copie a un père ancien flic qui travaillait dans le même commissariat qu'elle. Ca commence à faire beaucoup de coïncidences ! Pour les autres personnages, encore une fois, il est plus difficile de se prononcer. Mais si l'on découvre bientôt que Dov ou Chris est homo alors le plagiat ne pourra plus être nié ! Ce pilote, rythmé mais pas particulièrement accrocheur, a le mérite de ne pas tomber dans les romances à deux balles trop vite. On tâtonne, on les enclenche, mais elles ne sont pas encore là. Ouf ! Du coté de l'enquête du jour, tout se déroule sans surprises. Du déjà vu un demi-milliard de fois mais on ne peut pas leur en vouloir : avec toutes les séries policières qu'on nous pond depuis des années, il est devenu impossible de faire original.

En bref, Rookie Blue pourrait devenir très plaisante si elle insistait davantage sur la comédie, quitte à décrédibiliser complètement les personnages dans leur fonction, puisque c'est le seul moyen pour elle de se démarquer de toutes les autres séries policières du moment. Pour le moment, elle est trop hésitante pour convaincre pleinement. Heureusement, les acteurs ont l'air motivés et les personnages peuvent se révéler de bonnes surprises si on leur accorde le soin nécessaire. N'êmpêche, je ne pensais pas dire ça un jour mais notre version à nous, l'originale, Les Bleus, est bien plus réussie et équilibrée !

// Bonus //

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28 juin 2010

The Gates [Pilot]

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Pilot // 4 76o ooo tlsp.

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What About ?

Nick Monohan, un policier, promu chef de police dans une petite communauté, découvre petit à petit le comportement étrange de ses habitants. Vampires, loup-garous et sorcières peuplent l'endroit...

Who's Who ?

Contrairement à sa consoeur estivale Scoundrels, The Gates ne bénéficie pas d'un casting particulièrement alléchant. Le héros est incarné par Frank Grillo, dont on se souvient surtout pour son rôle dans la saison 1 de Prison Break. C'est Marisol Nichols qui a hérité du rôle de sa femme. L'actrice a été vue dans 24, Blind Justice et Dernier recours. La voisine assoiffée de sang est jouée par Rhona Mitra (Nip/Tuck, Boston Justice, The Practice et tout un tas de navets au cinéma). C'est la seule qui n'a pas à rougir de sa performance. Après tout, on lui demande d'être brûlante et coquine. Ca, elle sait faire. Chandra West (New York Police Blues) rivalise de botox mais pas de talent tandis que Janina Gavenkar (The L Word) est quasiment invisible. Puis viennent tout un tas de jeunes acteurs pour interpréter les ados de la série. Des beaux gosses et des mignonnes à qui l'on ne demande pas grand chose de plus.      

So What ?

The Gates, produite par FOX Television Studios (déjà responsable cet été de Persons Unknown), est un pot-POURRI de tout ce qui est à la mode actuellement. La petite communauté fait forcément penser à Wisteria Lane, mais avec des maisons encore plus grosses et légèrement lugubres, l'arrivée des Monohan fait penser à celle du shérif de Eureka, et bien-sûr, Twilight, True Blood et The Vampire Diaries sont les principales raisons de son existence. ABC voulait sa série de vampires mais à sa sauce (rouge sang). Problème : les femmes au foyer désespérées et les créatures en tous genres ne font visiblement pas bon ménage. L'idée de départ est noble, je comprends qu'ils aient voulu tenter l'aventure. Mais le résultat est quasiment médiocre. Cela dit, je me méfie : j'avais détesté le pilote de The Vampire Diaries, rempli de clichés, et je me suis finalement laissé prendre au jeu au point d'avoir hâte de découvrir la saison 2. Qui sait, The Gates va peut-être gagner en intérêt au fil des épisodes ? Je me tourne logiquement vers les ados de la série, clairement pas les plus intéressants du lot mais qui souffrent plus ou moins des mêmes défauts qu'Elena, Damon et Stefan à leurs débuts : un triangle amoureux se forme instantanément, beaucoup trop vite, avec un gentil garçon d'un coté et un autre plus méchant (et loup-garou à ses heures perdues). L'ennui pointe déjà dès le pilote, d'autant que les interprétes ne sont guère convaincants. Je crains que Dylan, Charlie et Andie restent des boulets jusqu'au bout des 13 épisodes...

Les adultes ne sont pas plus passionnants, du moins Nick et sa femme. Ils sont dans le cliché parfait du couple qui tente de se reconstruire : lui est absorbé par son travail, quitte à délaisser sa femme et ses enfants; elle le lui reproche et s'ennuie dans son quotidien routinier. Ils espérent que leur venue à The Gates changera les choses. C'est tout le contraire qui devrait arriver ! Leurs voisins vampires suscitent davantage l'intéret même si les besoins de Claire Radcliff ne sont pas très originaux : elle veut sucer et faire saigner mais son mari n'est pas d'accord. Ils sont venus vivre là pour éviter cela, justement. On comprend d'ailleurs mal ce besoin de se rassembler quand on voudrait se fondre dans la masse... Toutes les scènes qui auraient pu être choquantes dans le pilote sont asseptisées. Le sang ne coule pas à flot et le sexe n'a pas le droit de citer. Au passage, on apprend que dans la mythologie de The Gates, les vampires peuvent sortir au soleil grâce à une crême qu'ils enduisent sur leurs corps. Moi qui croyait que la bague de Vampire Diaries était ridicule ! Puis il y a cette guéguerre de marchandes de thé que je n'ai pas bien compris. Je les soupçonne d'être des sorcières, mais l'une d'elles a de bonnes intentions, l'autre beaucoup moins. Une opposition, là encore, qui s'annonce ennuyeuse à souhait !

A trop vouloir ratisser large, The Gates fait fuir tout le monde ! Elle ressemble à tout et finalement à rien. Elle ne semble même pas avoir un potentiel de guilty-pleasure, car pour cela, il faudrait se prendre moins au sérieux, oser l'humour et aller au bout du délire. Mission quasi-impossible à la vue de ces prémices peu prometteurs.

27 juin 2010

Scoundrels [Pilot]

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And Jill Came Tumbling After (Pilot) // 5 23o ooo tlsp.

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What About ?

Il y a deux règles que les West ont toujours tenu à respecter : ne jamais cambrioler une maison, du moins quand ses habitants sont à l'intérieur, et ne jamais utiliser la violence, sauf en dernier recours. Lorsque Wolf, le patriarche, est envoyé en prison pour 5 ans, sa femme, Cheryl, réalise qu'elle va désormais devoir mener une vie de mère célibataire avec des enfants qui ont grandement besoin de revoir leurs priorités. La vie de petits criminels, c'est fini. Enfin c'est ce qu'elle souhaite...

Who's Who ?

Entre autres qualités, Scoundrels réussit à nous accrocher grâce à son casting. Cela dit, pour ma part en tous cas, il n'y a que Virginia Madsen que j'ai vraiment pris du plaisir à retrouver. Les autres... Disons qu'on connaît leurs visages mais que leurs rôles précédents n'étaient pas inoubliables. Et leurs rôles dans cette série ne le seront sans doute pas non plus ! Virginia Madsen, donc. Un sex-symbol des années 80, qui a surtout tourné dans des films pour ados à l'époque, mais dont on retiendra les participations au Dune de Lynch, à Candyman, et plus récémment au joli film Sideways, qui lui a permis d'obtenir l'Oscar du meilleur second rôle féminin en 2004. Elle n'a jamais boudé la télévision puisqu'elle est apparue dans le superbe final de Dawson, mais aussi dans Frasier, Boomtown, Monk... On retrouve également au casting David James Elliott, ancien héros de JAG, Carlos Bernard, le Tony Almeida de 24, Patrick Flueger, un des 4400 (qui joue ici deux rôles à la fois, les deux fils de la famille étant jumeaux), Leven Rambin, l'idiote de fille de McSteamy dans Grey's Anatomy, et Vanessa Marano, vu l'an passé dans la saison 4 de Dexter.

So What ?

Cet été, ABC a décidé de miser sur l'inédit le Dimanche soir en proposant deux nouveautés : Scoundrels et The Gates (la critique arrive bientôt). Une initiative qu'on ne peut que saluer, d'autant qu'il ne s'agit pas de séries au rabais, comme les grands networks en proposent chaque année. Les moyens sont là et, franchement, j'aurais très bien vu Scoundrels dans la grille de rentrée de la chaîne. Elle a limite plus de potentiel que ce qui nous attend ! Mais on en reparlera en temps en en heure. Il faut savoir que Scoundrels est adaptée de la série néo-zélandaise Outrageous Fortune et qu'il ne s'agit pas de la première tentative puisqu'un premier pilote avait été tourné en 2009, Good Behavior, avec Catherine O'Hara et Gary Cole. Le casting était plus alléchant (il y avait aussi Mae Withman, Jeffrey Tambor, Treat Williams) et la série semblait plus noire avec un point de départ plus grave (la mort accidentelle d'un ami des West). En plus, ça se passait à Las Vegas. Ca nous aurait changé de la belle Californie. Bref, Scoundrels est beaucoup plus sage et beaucoup plus tournée vers la comédie. C'est sans doute là qu'elle déçoit.

    On ne peut pas dire que le pilote ne soit pas rythmé : on suit la journée de Cheryl, de sa partie de jambes en l'air avec son mari qui se transforme en arrestation matinale à son craquage nerveux dans sa voiture après avoir constaté l'étendu des dégâts, suite à des années de laisser-aller. On ne peut pas dire non plus que l'on s'ennuie. Les répliques ne sont pas toujours bonnes mais les enfants West ont un certain sens de la répartie et de la malice qui les rend amusants, à défauts d'être attachants. Le ton est résolument tourné vers la comédie mais on regrette que les scénaristes n'aillent pas plus loin dans le délire. Le résultat est un peu tiède. Je pense au personnage du mari qui est complètement raté. Peut-être est-ce dû au changement de dernière minute quant à l'acteur qui l'interpréte puisque Neal McDonough, l'albinos de la saison 4 de Desperate Housewives, a finalement choisi de ne pas faire parti de l'aventure à cause de la scène de sexe d'ouverture qui va, soit-disant, à l'encontre de ses principes. No Comment. Je ne le porte pas dans mon coeur mais il aurait été meilleur que David James Elliott, c'est certain. Rien à dire sur la prestation de Virginia Madsen, elle est parfaite. Les enfants ne sont pas mauvais, et moins bêtes qu'ils n'en ont l'air. Mais n'est-ce pas justement le problème ? Ils auraient été plus drôles s'ils avaient été stupides !

Ce pilote, correct mais qui ne provoque la petite étincelle qui donne envie de voir la suite, a un gros défaut : il présente des personnages et une situation qui sont censés changer dès le second épisode. Alors, ce qui a plu est-il voué à disparaître ? Si les West rentrent dans le rang, où sera l'originalité de cette famille ? Scoundrels risque de n'être qu'une comédie sympathique mais un peu molle que l'on oubliera vite. La première version était bien plus prometteuse...   

19 juin 2010

The Hard Times Of RJ Berger [Pilot]

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Pilot // 2 6oo ooo tlsp.

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What About ?

A 15 ans, R.J. est un adolescent presque ordinaire. Au lycée, il passe pour un loser et pas une journée ne passe sans que le beau gosse du lycée ne s'en prenne à lui. L'une de ses seules préoccupations reste Jenny, la jolie fille du lycée, qui ne sait même pas qu'il existe. Mais, tout va changer pour R.J. lorsque de manière complètement impromptue, toute son école va découvrir qu'il est doté d'un atout plus qu'avantageux : son sexe énorme !

So What ?

MTV, la chaîne musicale culte des années 90, peine à se trouver une nouvelle identité. Son équipe dirigeante pense avoir trouver la solution pour la sortir de la crise : les séries ! MTV a déjà produit quelques séries par le passé, surtout des séries animées d'ailleurs telle que l'excellente Daria, mais aussi Saucisses Party (devenue sur France 2 Tous les pois sont rouges, la série dans laquelle Adam Brody a débuté), sans grand succès. Son truc à elle, ce sont les émissions de télé-réalité trash à la Jersey Shore, The Hills, Laguna Beach... The Hard Times Of RJ Berger inaugure donc la nouvelle ligne éditoriale de la chaîne, en attendant l'arrivée de la version américaine de Skins ou encore le remake de Teen Wolf. Ce n'est clairement pas grâce à cette sitcom que la chaîne va redorer son image. On est en plein dans ce qu'elle a toujours su faire : le cliché, le trashy, le vulgaire. Sauf qu'on bipe les "fuck" et les "cock". Toujours ce paradoxe américain. Si vous avez adoré American Pie et ses inombrables suites et autres dérivés, vous devriez être conquis par cette comédie qui reprend plus ou moins les mêmes thèmes (le sexe, le sexe, le sexe et encore le sexe) vus par un ado loser et ses amis encore plus graves que lui. On pourrait s'attacher à eux, bizarrement. On pourrait se laisser prendre au jeu aussi parce qu'après tout, c'est facile à regarder, c'est court, c'est pas atrocement honteux et parfois, c'est drôle. Mais, contrairement aux films de Judd Apatow par exemple, dont la série s'inspire clairement, il n'y a a priori aucun fond et c'est bien dommage. La série n'a pas la subtilité du chef d'oeuvre Freaks & Geeks quoi ! Mais on s'en serait douté. Et puis, du fait des inspirations nombreuses, on a déjà vu tout ça mille fois, sans parler des personnages secondaires tous plus caricaturaux les uns que les autres. Un peu plus de nuance n'aurait pas nuit la série, bien au contraire. Alors, comme je risque de le dire souvent dans mes critiques des séries de l'été : en cette période creuse, The Hard Times Of RJ Berger est un divertissement qui se laisser regarder sans déplaisir. Bien-sûr, il y a mille séries plus intéressantes à rattraper...         

// Bonus // Un trailer !

15 juin 2010

Pretty Little Liars [Pilot]

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Pilot // 2 47o ooo tlsp.

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What About ?

Quatre adolescentes, amies d'enfance, reçoivent de mystérieux messages de leur ancienne leader qui a disparu un an plus tôt dans d'étranges circonstances...

Who's Who ?

Les quatres héroïnes, plutôt bien castées, n'ont, du fait de leur jeune âge, pas grand chose de bien excitant sur leur CV. Certains ont peut-être croisé il y a deux ans les sourcils fournis et inquiétants de Lucy Hale dans Privileged, d'autres ont peut-être reconnu le minois angélique d'Ashley Benson vu dans Eastwick en début de saison, et les plus calés d'entre vous ont repéré la "fille de", Troian Bellisario, dont le père n'est autre que David Bellisario, producteur de J.A.G. et NCIS. Shay Mitchell, celle qui m'a le plus convaincu, n'a strictement rien fait d'autre avant. Le plus intéressant réside dans le casting des personnages secondaires, souvent des parents, puisque l'on y retrouve LA Sydney Andrews de Melrose Place Laura Leighton, qui joue, sans surprise, une mère peu farouche qui ne recule jamais devant une pipe, surtout si ça peut permettre à sa fille de ne pas aller en prison; Holly Marie Combs, la si douce et sage Piper de Charmed (qui aurait mérité bien des claques), ici dans le rôle d'une mère cocue trop bonne trop conne; mais aussi Chad Lowe, le frère de Rob Lowe, celui qui n'a pas eu de chance en clair : moins beau et charismatique que son frère, moins talentueux aussi sans doute, quasi has-never-been depuis Corky au début des années 90. Il restera l'éternel séropositif de la télévision, un des premiers !

      So What ?

Pretty Little Liars ça ressemble de près et de loin à Gossip Girl. L'histoire n'est pas tout à fait la même mais on vogue sur la même tendance du groupe de connasses qui cachent de lourds si lourds secrets sur fond de romances adolescentes peu crédibles. Mais comme elle arrive après la bataille, les créateurs ont eu la bonne idée de corriger certains des nombreux défauts de la première. Bon, c'est l'adaptation d'une série de livres là-aussi, ils se sont donc juste contentés d'acheter les droits de quelque chose de pas si mal pour le public visé. L'action n'a pas lieu dans le New York branché mais dans une petite ville des Etats-Unis dénommée Rosewood. Cela nous évite donc les défilés de mode permanents puisqu'au fond, les héroïnes sont des bouseuses bien foutues, rien de plus. L'histoire est teintée de mystère, ce que Gossip Girl a tenté d'introduire au départ avant de laisser bien vite tomber. On s'inscrit là clairement dans un fil-rouge qui durera au moins toute la première saison, voire au-delà. Ca risque de s'essoufler bien vite mais il y a au moins ce petit quelque chose qui pourrait tenir le téléspectateur en haleine si le suspense est bien dosé, et c'est encore trop tôt pour le dire. On parle beaucoup dans ce pilote de la "Jenna Thing". Je ne vais pas dire que je meure d'envie de savoir ce qui s'est passé avec cette fille visiblement devenue aveugle mais ma curiosité est piquée ! Autre possible point fort, mais à confirmer par la suite, c'est que les personnages sont d'emblée plus attachants que Blair et sa bande. Ils sont hyper caricaturaux, c'est certain, et peut-être plus gentillets, mais ils donnent envie de s'y intéresser. Perso, des personnages comme Serena ou Nate m'ont royalement emmerdé dès le départ ! Pretty Little Liars n'a pas encore son Chuck, c'est le seul truc un peu dommage. Et puis là où Gossip Girl tente la provoc' à deux balles avec plein de promesses qui n'aboutissent jamais, Pretty Little Liars se positionne directement comme légèrement irrévérencieuse avec des classiques mais efficaces vol de lunettes dans un magasin -ok, ça c'est nul-, coucheries avec le nouveau professeur de langues (quand on a que 16 ans quand même), petit baiser lesbien avec la nouvelle voisine un peu coquine et pensées chaleureuses pour le nouveau copain de la soeur. Pas de quoi faire pâlir Nip/Tuck et True Blood, on est d'accord. Mais c'est pas si mal pour du ABC Family ! 

En bref, Pretty Little Liars possède tous les ingrédients du bon teen-soap, guilty-pleasure en devenir : une mort mystèrieuse, du chantage en pagaille, des coucheries... et tout les nombreux défauts qui vont avec : écriture grossière, dialogues superficiels, bande-son omniprésente... Parfait pour l'été, mais de préfèrence si l'on a moins de 20 ans.

2 mai 2010

Romantically Challenged [1x 01 & 02]

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Don't Be Yourself // The Charade

10 67o ooo tlsp. // 9 o6o ooo tlsp.

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What About ?

Fraîchement divorcée, une avocate trentenaire mère d'un adolescent de 15 ans tente de refaire sa vie épaulée par ses meilleurs amis...

So What ?

Mais qu'a fait Alyssa Milano de tout l'argent qu'elle a amassé pendant les 8 ans qu'a duré Charmed ? Non parce qu'il faut être dans le besoin pour accepter un rôle pareil dans une telle comédie ! Ca fait trois ans que la pauvre actrice essaye de retrouver le chemin du petit-écran. Il y a d'abord eu le pilote de All Fall Down, un legal drama déjà pour ABC, centré sur une avocate brillante qui décidait de retrouver ses racines en entrant dans la firme de son père à Savannah. Elle partageait alors l'affiche avec James Brolin et Mary Steenburgen. Recalé ! Puis il y a eu l'année dernière, toujours pour ABC, la sitcom Single With Parents sur une trentenaire tiraillée entre ses deux parents divorcés et un grand amour qui ne venait toujours pas frapper à sa porte. Elle donnait la réplique à Annie Potts, Beau Bridges, Eric Winter et Amanda Detmer. Quand même. Pilote validé ! Commande d'une saison complète ! Et au dernier moment, alors qu'une date de lancement était fixée, que des trailers étaient déjà diffusés, ABC a tout annulé. On n'a jamais vraiment su pourquoi. L'histoire a failli se répéter avec Romantically Challenged d'abord recalée lors de la saison des pilotes, puis finalement validée tardivement. Son lancement a sans cesse été repoussé et la voilà enfin sur les écrans américains dans une case rêvée (coincée entre le succès Dancing With The Stars et le "soon-to-be-a-success" Castle). La malédiction risque de se poursuivre car les scores ne sont pas vraiment bons et l'équipe est déjà passée à autre chose...

Il faut dire ce qui est : Romantically Challenged a tout de la sitcom embarrassante que l'on a presque honte de diffuser et de regarder. C'est une erreur, une imposture. Quelque chose qui n'aurait jamais du exister. Un peu comme Hank, déjà commis par ABC cette saison (lire la critique) mais en mieux. D'ailleurs, le premier épisode diffusé par ABC est en fait le 4ème et non le véritable pilote. Il a été jugé trop faible pour un lancement. Autant dire que j'ai hâte de le voir ! Si le 4ème épisode est le meilleur de la fournée, ça promet ! En tous cas, le 2ème n'est pas pire que le 1er. C'est déjà ça. Avant toute chose, je crois qu'il est important de dire que les acteurs ne sont pas responsables de cette catastrophe. Ils sont plutôt bons chacun dans leur genre et c'est ce qui vaut l'unique étoile de cette critique. La moins bonne, c'est Alyssa Milano. C'est con. C'est l'héroïne. Enfin au final elle a autant de temps d'antenne que les autres. Elle n'est pas faite pour la comédie pure. C'est pas son truc. Pourquoi personne ne le lui dit ? D'ailleurs, elle n'est pas faite non plus pour le drama pur. De là à dire qu'elle serait mauvaise... Son joli minois nous donne envie de tout lui pardonner. Mais quand même ! Elle est juste méga chiante ici. Pas drôle. Elle sert limite de faire-valoir aux personnages secondaires. Kyle Bornheimer, lui, est plutôt bon étant donné la matière qu'on lui file, à savoir des blagues pas drôles et prévisibles. Je le préférais largement dans Worst Week qui me manque un peu. Il est déjà annoncé dans un nouveau pilote. Ouf ! Josh Lawson est pas mal non plus mais il hérite du plus mauvais rôle, à mi-chemin entre deux clichés sitcomesques : il est à la fois le side-kick super loser et le dragueur invétéré. La combinaison n'a marché qu'une seule fois : il s'appelait Joey Tribbiani et c'était un des Friends. On pense aussi au Barney Stinson du pauvre en le voyant gesticuler. Et puis il y a l'idiote blonde et chaude, soeur de l'héroïne, incarnée par Kelly Stables. Prestation honnête mais rôle qui n'est jamais très difficile à endosser quand on est soi-même blonde et chaude (et idiote ?). Tout le reste se passe de commentaires ! Et surtout les rires enregistrés qui m'ont rarement mis autant mal à l'aise. C'est comme si on avait demandé au public de rire pile au moment où c'était le moins drôle. Tout le temps quoi.

En bref, même les fans d'Alyssa Milano et plus généralement de Charmed (souvent hystériques et de mauvaise foi) devraient logiquement juger cette sitcom terriblement mauvaise. Cela dit, le casting n'est pas mauvais. C'est ce qui aurait pu la sauver.    

24 mars 2010

Justified [Pilot]

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Fire In The Hole (Pilot) // 4 16o ooo tlsp.

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What About ?

Après des déboires avec ses supérieurs à Miami, dont une fusillade très médiatisée, le marshall Raylan Givens est muté au Kentucky, dont il est originaire. Là encore, ses méthodes assez peu orthodoxes et son style très old school vont faire des étincelles. A peine arrivé, il doit enquêter sur un ami d'enfance devenu néo-nazi...

Who's Who ?

Après un passage peu convaincant dans la saison 2 de Damages, on avait oublié que Timothy Olyphant pouvait être un bon acteur. Lui faut-il porter le stetson et évoluer dans un monde rural pour être bon ? Quoiqu'il en soit, comme dans Deadwood, et sans doute plus encore vu sa place de héros, il se la joue charismatique, tantôt flingueur tantôt charmeur. Je dis monsieur... Son ex-femme est incarnée par Natalie Zea, que j'ai bien aimé en diva sensible dans Dirty Sexy Money et en amoureuse folle à lier dans Hung. Cette fois, elle joue la carte de la simplicité avec un personnage qui la changera sans doute un peu. Le rival extrêmiste de Raylan est interprété par Walton Goggins, que je découvre puisque je n'ai pas suivi The Shield en son temps. Il est excellent, et son large sourire ultrabright dénote bien de son comportement d'ordure. Joelle Carter, dont c'est le premier rôle régulier dans une série, est très bonne aussi dans un autre style, excessive, légèrement timbrée mais pas naïve. Nick Searcy, Jacob Pitts et Erica Tazel font également partie de la distribution dans des rôles pour le moment plus discrets, à creuser.

    So What ?

FX persiste et signe : elle sera "la chaîne des hommes, les vrais" ou ne sera pas ! Autant j'avais su reconnaître les qualités du pilote de Sons Of Anarchy il y a deux ans sans pour autant avoir accroché, autant cette fois je suis conquis et impatient de voir les épisodes suivants de Justified. Au-delà de la performance de très bonne facture de Timothy Olyphant et du reste du casting que j'ai déjà souligné, je suis heureux de retrouver une série avec un personnage masculin emblèmatique en guise de héros. J'aime beaucoup les ensemble shows mais il y en a tellement qu'il devient urgent de se démarquer. Quant aux séries avec une héroïne, j'en suis en général très friand mais il commence à y en avoir trop sur le câble, aussi bonnes soient-elles. Bref, Raylan Givens arrive à point nommé avec ses faux-airs de Lucky Luke, car lui aussi tire plus vite que son ombre et il nous le démontre à plusieurs reprises dans ce premier épisode. On est curieux de voir si c'est pareil au lit, d'ailleurs. L'occasion en tous cas de quelques scènes surprenantes et même assez choquantes. J'ai plus tellement l'habitude de voir des gens se faire exploser la cervelle avec mes niaiseries hebdomadaires. Ca va m'endurcir tiens, c'est bien.

Autre grande qualité de Justified : nous envoyer illico-presto dans une Amérique profonde paumée et cruelle, bien loin des corps bronzés de Miami ou des gens trop pressés de New York. Quand on cherche bien, d'autres consoeurs actuelles évoluent dans des atmosphères équivalentes (True Blood, Sons Of Anarchy...) mais elles sont trop peu nombreuses. La série se révéle rapidement être un sacré mélange très inspiré de cop-show à l'ancienne (en espérant qu'elle n'optera pas pour une mécanique trop huilée) et de western ultra-moderne. L'enquête du jour, qui sera sans doute plus que ça puisque le méchant ne meurt pas à la fin, était très prenante, hypnotique même, et surtout pas manichéenne. Ce sera probablement la marque de fabrique de la série. En parallèle, quelques pierres sont lancées au sujet du passé de Raylan. Son mariage raté bien-sûr, mais surtout son père qu'il refuse de voir pour le moment. All The Best Cowboys Have Daddy Issues...

En bref, Justified offre un spectacle à la hauteur des attentes, divertissant mais subtile. Il faudra sans doute compter sur elle dans les années à venir.


// Bonus // Une bande-annonce...

19 février 2010

How To Make It In America [Pilot]

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Pilot // 64o ooo tlsp.

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   What About ?

Ben et Cam, la vingtaine, vivent de magouilles en tous genres en attendant d'accomplir leur rêve américain à New York...

Who's Who ?

Dans les deux rôles principaux de cette "comédie" made in HBO, on retrouve Bryan Greenberg, vu dans la médiocre October Road et dans la plus encore honteuse Les Frères Scott; et Victor Rasuk, un des Seigneurs de Dogtown apparu aussi dans la dernière saison d'Urgences. Ce casting ne vous fait pas rêver ? Pas étonnant ! Les rôles secondaires ont pour interprétes Eddie Kaye Thomas (American Pie, Off Centre), Lake Bell (Surface, Boston Legal), Shannyn Sossamon (Dirt, Moonlight) ainsi que Martha Plimpton mais elle n'apparaît pas dans le pilote. Toujours pas convaincus, hein ?

So What ?

    Autant HBO commence à retrouver de sa splendeur à travers ses nouveaux dramas (Boardwalk Empire, Treme), et Big Love et True Blood, autant elle a un gros problème avec ses séries au format 26 minutes, bien moins convaincantes que celles de Showtime. Je ne suis pas un grand fan de Curb Your Enthousiasm mais de ce que j'en ai vu, ça tient la route et ça a le mérite d'être unique en son genre. Bored To Death est bourrée de charme mais se cherche encore et Hung m'a bien plu mais elle a une grande marge de progression. Puis vient le cas Entourage, une série que la critique adore adorer mais avec laquelle j'ai beaucoup de mal personnellement. Il se trouve que How To Make It In America est dans la même veine, elles ont d'ailleurs des producteurs en commun dont Mark Wahlberg, mais avec une petite différence non négligeable : les branleurs-frimeurs sont ici remplacés par des branleurs-chômeurs et c'est autrement plus intéressant. En revanche, ce pilote laisse entrevoir une dimension critique moins grande que chez sa soeur aînée. Le sujet s'y prête moins sans doute.

      Les 26 minutes de ce pilote passent vite et c'est presque un exploit vu qu'il ne se passe quasiment rien. On nous présente les personnages en nous immergeant dans leur quotidien au milieu d'un New York moins bling-bling qu'à l'accoutumée, plus réaliste, même si on n'échappe pas aux soirées branchées et aux jolies filles aux moeurs bien légères. On se prend presque d'amitié pour ces deux potes sympas, pas idiots mais qui ont peut-être des ambitions un peu trop élevées. Mieux vaut ça que de ne pas avoir d'ambition du tout. En revanche, il ne s'agit pas du tout d'une comédie pour moi. Je n'ai pas ri une seule fois, j'ai trouvé les répliques plates (à l'exception de "He who hesitates masturbates"), et les personnages secondaires ne font pas leur boulot. Ils passent, repassent, mais ne suscitent aucun intérêt. J'ai quand même bien apprécié l'apparition de Samaire Armstrong (The OC, Dirty Sexy Money) mais elle ne reviendra apparemment pas. Dommage. A part ça, le générique est très sympa et l'idée de faire apparaître des images "subliminales" régulièrement est originale et permet de réveiller le téléspectateur quand l'ennui commence à se faire ressentir. Ca ne marchera pas éternellement cela dit.

En bref, How To Make It In America intégre le département comédie low-cost de HBO avec aplomb. On se demande un peu comment elle a pu arriver à l'antenne quand d'autres projets plus alléchants sur le papier ont été abandonnés mais elle a une ambiance et un capital sympathie qui donnent envie de revenir à l'occasion. Ca aurait été encore mieux sans Bryan Greenberg mais bon.


// Bonus // Le générique de la série sur le titre I Need A Dollar de Aloe Blacc.

27 janvier 2010

The Deep End [Pilot]

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Pilot // 7 11o ooo tlsp.

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What About ?

Sterling Law est un des cabinets juridiques les plus prestigieux de Los Angeles. Chaque année, quatre jeunes diplômés des plus grandes écoles sont recrutés. Ils sont appelés à devenir les meilleurs juristes du monde... ou à exploser en vol. Cette année, les quatre chanceux se nomment Dylan, Addy, Beth et Liam. Ils vont découvrir le système impitoyable de Sterling Law et de son patron, Cliff Huddle, surnommé le "Prince des ténèbres". Le retour au sein de la firme de son partenaire historique Hart Sterling, qui vient de perdre sa femme, va changer la donne... (AlloCiné)

Who's Who ?

The Deep End a peut-être ses faiblesses mais elles ne viennent pas de son casting, solide, autant au niveau des premiers rôles que des rôles secondaires ! Après ses participations remarquées mais en second plan dans Veronica Mars et Big Love, Tina Majorino obtient enfin le rôle majeur qu'elle mérite. Elle est dès le départ le personnage le plus attachant. Ses trois partenaires principaux sont moins connus mais ils ne sont pas mauvais : Matt Long (Jack & Bobby), Leah Pipes (Life Is Wild) et Ben Lawson (Neighbours). Ils sont rejoints en fin d'épisode par un 5ème jeune diplômé incarné par Mehcad Brooks, qui restera à jamais le symbole de l'intrigue fil-rouge ratée de la saison 2 de Desperate Housewives malgré son rôle dans True Blood. Face à eux, des personnages plus adultes et des acteurs confirmés parmi lesquels Billy Zane (tout le monde se souvient de lui dans Titanic), Clancy Brown (une célèbre voix dans de nombreux dessins-animés) et Nicole Ari Parker, l'atout charme-maîtresse femme. A noter les participations au pilote de Kate Burton (Grey's Anatomy), Tom Amandes (Everwood) et Meredith Monroe (Dawson). Du beau monde donc !

So What ?

    Lorsque ABC commence la promo d'une de ses nouveautés par le slogan "From the newtork who brought you (...)", c'est souvent mauvais signe. En l'occurence, la chaîne a souhaité mettre en avant le lien de parenté entre The Deep End et Grey's Anatomy et effectivement, l'intention est là. L'intention seulement. Je me souviens très bien du pilote de Grey's Anatomy et il était très efficace. D'emblée, les personnages se sont imposés à nous et la dynamique était lancée. Dans le cas de The Deep End, c'est moins simple. Etant donné que je suis très client des dramédies judiciaires et qu'Eli Stone me manque, elle me permet de combler un vide décemment. Mais je l'aurai voulue plus rythmée, plus amusante. On sent que les scénaristes sont dans la retenue et qu'ils tiennent à garder un minimum de sérieux. C'est dommage, avec un peu plus de piquant, j'aurai passé un très bon moment. Et puis au niveau des cas juridiques, il faut s'attendre à ce qu'ils soient simplistes, tendant vers l'émotion facile, mais qui réussissent quand même parfois à vous toucher.

Ce qui m'a frappé, c'est que le potentiel de la série est énorme. Est-ce dû au fait qu'il y a beaucoup de personnages ? Sans doute en partie. Milles combinaisons sont possibles et je ne parle pas que des couples éventuels. C'est important ça de ne pas donner l'impression d'avoir dis l'essentiel dans le pilote. Les portraits de chacun des personnages sont esquissés, sans tomber dans la caricature, et on sait qu'on a encore beaucoup à apprendre d'eux. Liam est un tombeur mais pas que. Beth est une fille à papa mais pas que. Par contre, et le cliffhanger de l'épisode le confirme : Cliff est un salaud et rien que. Je reconnais évidemment que tous sans exception ne sont ni originaux ni hyper attachants pour le moment mais il y a matière à... Niveau ambiance, le soleil de Los Angeles qui se réflète dans les baies vitrées des grands immeubles doit assurer tout seul. Il s'en sort convenablement mais il n'en ressort pas une atmosphère particulièrement chaleureuse. C'est même un peu froid.      

En bref, The Deep End est morte avant même d'avoir commencé. Entre un titre prophétique, une diffusion à la mi-saison et une case horaire en perte de vitesse, je la voyais mal survivre et l'audience du pilote confirme mes craintes. Pour autant, ce n'est pas une mauvaise série. Ce n'est pas original, ce n'est pas passionnant mais c'est "sympa". Et parfois, ça suffit.


// Bonus // Pour les plus curieux, une bande-annonce...

20 janvier 2010

Human Target [Pilot]

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Pilot // 1o 1oo ooo tlsp.

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What About ?

Christopher Chance, un mystérieux garde du corps, est capable de prendre différentes identités afin de protéger ses clients en danger de mort. Il risque sa vie tous les jours, il est prêt à tout et n'a peur de rien...

Who's Who ?

C'est Mark Valley qui a été choisi pour interpréter le rôle du charismatique héros de la série. Tous ceux qui regardent Fringe le connaissent bien puisque son personnage est célèbre pour avoir été tué dès le pilote (malgré de multiples apparitions au cours de la saison 1). Parmi ses autres rôles importants, on peut citer celui de Brad Chase dans Boston Legal. A ses cotés, celui qui ne passe pas une seule saison sans être à l'antenne, j'ai nommé : Chi McBride ! La preuve : Boston Public (2000-2004), Dr. House (2005), Killer Instinct (2005-2006), The Nine (2006-2007) et Pushing Daisies (2007-2009). Il est excellent, on ne va pas s'en plaindre ! Le trio de Human Target est complété par Jackie Earle Haley, plus habitué au cinéma avec des rôles dans Watchmen, Little Children ou bientôt Shutter Island. Il risque d'y avoir une nouvelle guest féminine par épisode, celle du pilote n'est autre que Tricia Helfer, la créature qui a fait bander des millions de geeks pendant 5 ans dans Battlestar Galactica. Elle est méconnaissable sans sa robe rouge et ses cheveux blond platine.    

So What ?

   Comme je m'y attendais, Human Target n'est pas du tout une série faite pour moi ! Elle s'inscrit dans une tradition oubliée des shows d'action pure et dure, très en vogue dans les années 70 et 80, qui ne requiert qu'une paire d'yeux grand ouverts mais pas forcément un cerveau. Je ne suis pas en train de dire que c'est une série faite pour les simples d'esprit, attention ! C'est une série faite pour ceux qui sont capables de poser leur cerveau sur leur canapé le temps de 42 minutes pour profiter d'un moment sans prise de tête purement divertissant. Je ne sais pas faire mais Dieu sait que j'aimerais ça !

Il me semble donc que Human Target remplit parfaitement son contrat : les scènes d'action sont nombreuses et plutôt convaincantes en matière d'effets-spéciaux (on sent que la FOX a mis de l'argent sur la table); et le personnage principal, sans dire qu'il est attachant, est exactement comme on le voudrait : un sous James Bond. Il a de l'humour et du charme, il sait parfaitement en jouer, et il a une part de mystère suffisamment importante pour éveiller la curiosité. Le rôle va parfaitement à Mark Valley puisqu'il n'exige pas d'avoir un talent immense. Un peu de muscle, une voix profonde et un beau sourire font amplement l'affaire. On se retrouve face à un personnage masculin fort, rusé et décomplexé, qui m'a fait énormément penser au désormais célèbre Mentalist ! Dans une moindre mesure, il fait également penser aux héros de White Collar et de Lie To Me. Les contextes de toutes ces séries sont différents mais on en revient toujours un peu au même. Etant donné que ça marche pour le moment, Human Target peut s'en sortir. Elle n'est ni meilleure ni pire qu'une autre. Les deux personnages secondaires apportent indéniablement quelque chose à la dynamique d'ensemble mais il est encore trop tôt pour dire quoi exactement.

En bref, Human Target est d'une efficacité quasi-irréprochable pour qui cherche du divertissement pop-corn et de l'action. Quelque part, elle remplit un créneau qui était laissé à l'abandon depuis des années, à l'exception notable de 24. En ce qui me concerne, n'étant pas du tout sensible à ce type de séries, mon aventure avec Christopher Chance s'arrête là. Je lui souhaite néanmoins bien du succès ! 


// Bonus // Un trailer... explosif !

7 janvier 2010

White Collar [Pilot]

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Pilot // 5 4oo ooo tlsp.

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What About ?

L'association inattendue entre un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu'il poursuit depuis des années ! Quand Neal Caffrey s'échappe d'une prison de haute sécurité pour retrouver son amour perdu, l'agent du FBI Peter Burke l'arrête à nouveau. Pour éviter de retourner en prison, Neal propose à son rival une solution alternative : sa liberté en échange de son aide pour traquer d'autres criminels... (AlloCiné)

Who's Who ?

Le héros de White Collar est incarné par le charmant, très charmant même, Matthew Bomer. Les fans de Chuck le connaissent bien, les quelques personnes qui ont suivi Traveler il y a quelques années aussi. On retrouve à ses cotés Tim DeKay, un ancien de Carnivàle qui était également dans la courte mais excellente série de HBO Tell Me You Love Me. Cette fois, sa femme n'est pas interprétée par Ally Walker mais par l'éternel Valérie Malone de Beverly Hills et inoubliable Kelly de Sauvés par le gong : Tiffani Thiessen ! Elle abuse toujours du fond de teint, quitte à être orange, mais on l'aime aussi pour ça. Le copain gay de Carrie dans Sex & The City est devenu le copain mystérieux de Neal dans White Collar. La bouille de Willie Garson me fait toujours marrer. Et puis dans le pilote, un des agents du FBI est interprété par Marsha Thomason (Las Vegas, Lost) mais elle a malheureusement disparu dès le second épisode pour être "remplacée" par Natalie Morales, dans un autre rôle. Pourquoi ? Parce que son personnage était une lesbienne et ça n'a visiblement pas plu à la chaîne. No comment.

So What ?

  White Collar, c'est la série typique de la chaîne du câble USA Newtork. Elle est fondue dans le même moule que Monk, que Psych, que Burn Notice ou que son succès de l'été dernier, Royal Pains. Le slogan de la chaîne est clair : "Characters Welcome" ("Personnages bienvenue"). Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce ne sont pas les intrigues bouclées qui rythment chaque épisode qui comptent mais les personnages. Ils sont extrêmement sympathiques, ils sont amusants et ils permettent d'offrir un divertissement de qualité, léger mais sans nous prendre pour autant pour des andouilles.

Evidemment, la subtilité, ce n'est pas le genre de la maison. Surtout quand il s'agit d'installer une histoire. Tout est gros, absolument pas crédible et peu original mais c'est le cap obligatoire à passer pour installer les personnages et la formule immuable du show. Le fil-rouge, puisqu'il y en a un, consistera en une quête interminable pour retrouver la bien-aimée de Neal qui s'est volatilisée. Tout comme Monk cherchait à percer le secret du meurtre de sa femme. Au niveau de l'ambiance, grâce à un hasard des plus improbables, Neal se retrouve à cohabiter avec une riche veuve et sa fille dans un manoir luxueux. Et elle lui offre même une garde-robe sacrément classe en supplément. C'est vrai que là où il est, son mari n'en a plus besoin. A peu de choses près, l'atmosphère est la même que dans Royal Pains sauf qu'on a troqué la vue sur la mer contre une vue imprenable sur la skyline de New York. C'est plus urbain mais l'argent est toujours là. Il faut bien faire rêver la ménagère. A ce propos, le choix de Matthew Bomer pour incarner le héros est très judicieux. Les téléspectatrices bavent sur lui pendant que les maris matent les nanas bien roulées de la série. C'est vrai que Neal a tout du gendre idéal. Il est charmant, il est drôle, il est rudement rusé et il a un culot monstre. Il ne manquerait plus qu'il soit bon amant ! En gros, il pourrait devenir vite très énervant. Peter, c'est un peu son contraire. Il n'est pas moche et gros et con et peureux et lâche mais il est plus proche du mari de la fameuse ménagère que du mannequin qui la fait craquer dans les pages lingerie homme de La Redoute. L'assocation de deux, c'est un festival de piques et finalement de bonne humeur contagieuse. L'alchimie est immédiate entre les deux comédiens et on peut même étendre cela à l'ensemble du casting qui fonctionne vraiment bien. On regrette que certains personnages soient peu exploités mais il ne s'agit que d'un pilote (de 58 minutes quand même !!). 

En bref, White Collar manque d'ambition, pour le moment en tous cas, mais elle possède un capital sympathie très fort et ne peut que faire passer un bon moment à qui tombe dessus. Car oui, l'inconvénient, c'est qu'elle ne fait pas vraiment partie de ces séries que l'on dévore et dont on ne raterait pour rien au monde un épisode. Mais quand on s'ennuie, ça détend assurément !


// Bonus // Un petit trailer, comme d'hab' !

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