Once Upon A Time [2x 15]
The Queen Is Dead // 7 390 000 tlsp.
Et si Snow devenait méchante ? C'est vers cette perspective réjouïssante que nous amène cet épisode solide -enfin- de la saison 2 de Once Upon A Time. Pile au moment où l'on pensait les Charming perdus à tout jamais dans leur monde de niaiserie, une lueur d'espoir vient raviver la flamme. Il y a encore du boulot pour rendre le Prince Charmant moins charmant, mais notre héroïne, elle, n'est plus blanche comme neige. De vilaines pensées l'ont envahie et, on l'espère, ne la lâcheront pas de sitôt. Encore une fois, l'excellente Bailee Madison a rayonné dans tous ses flashbacks, son jeu étant toujours plus proche de celui de Ginnifer Goodwin, comme si elle était sa fille ou sa soeur jumelle qui n'aurait pas vieilli. A chaque fois, je n'y peux rien, elle me fascine et me bouleverse. Pour jouer la mère de Blanche Neige, c'était une très bonne idée de faire appel à Rena Sofer. Physiquement, il y a là aussi un vrai lien de parenté. C'est bluffant. Je suis moins fan de son jeu à elle dans cet épisode. Elle n'a pas su trouver le ton juste, versant presque dans la caricature, mais en même temps elle a été payée pour pleurer, tousser et mourir. Alors... Tous ces passages dans le passé, en plus d'être émouvants, nous ont grandement éclairé sur Snow. J'étais ravi de constater qu'elle a eu sa période capricieuse, où elle ne traitait pas forcément les domestiques avec respect -pauvre Mrs Patmore !- mais sa chère maman a su la remettre dans le droit chemin et elle a gardé ses conseils au plus près de son coeur. C'est ce qui l'a amené jusqu'ici et elle constate avec effroi qu'être bonne et aimante ne réussit pas toujours. Les manigances de Cora et Regina sont assez classiques dans le fond, et on a tendance à s'en lasser, mais elles savent encore surpendre de temps à autres, comme lorsque Cora jette littéralement Johanna par la fenêtre ! Et tous les crimes que Cora a commis pour donner le pouvoir à sa fille... Cela explique bien des choses ! Les auteurs ont fait du très bon boulot pour lier intelligemment les destins de chaque personne les uns aux autres.
A New York, on prépare malicieusement la suite des événements en ajoutant l'arrivée de Hook aux ingrédients déjà mis en place, très familiaux et familiers. Cela devrait amener "naturellement" Baelfire à rejoindre Storybrooke, chose qui n'était pas gagnée au départ. Le Capitaine Crochet est un vrai bon personnage qui a une capacité rare chez les hommes de la série en dehors de Rumplestiltskin -qui n'est pas son rival par hasard- il ré-flé-chit ! Et il est très doué. Il aurait pu sauvagement assassiner son ennemi. Non ! Il l'empoisonne. C'est plus classe et l'agonie est assurément plus lente et douloureuse. Concernant le comportement de Henry dans cet épisode, j'émet quelques réserves. J'aime bien ce gosse et je me plais à le répéter mais son attitude envers sa mère est un peu too much. Une ligne de dialogue ridicule comme "New York pizza is cheesy, delicious, and doesn’t lie", on s'en passerait volontiers ! Et puis Emma subit encore et toujours tout ce qui se passe autour d'elle. Elle agit deux fois par saison à peu près. De préférence dans le Season Premiere et dans le Season Finale. C'est trop peu.
// Bilan // Parce qu'il est émouvant et vraiment bien écrit, ce 15ème épisode de la saison 2 de Once Upon A Time est l'un des meilleurs cette année, si ce n'est le meilleur, et l'un des plus réussis depuis que la série est née. On se dirige peut-être vers une suite et fin de saison à la hauteur de celles de la première...