Fringe [3x 06]
6955 kHz // 4 82o ooo tlsp.
Entre les références aux chiffres de Lost à peine dissimulées et ce nouveau pan mythologique fascinant et excitant, Fringe marque encore des points en cette saison 3 ! Les "First People", présents sur Terre avant même les dinosaures, ont enterré des machines un peu partout (à travers le monde ?). Tiens, ça rappelle aussi les artefacts de Rambaldi dans Alias. Je trouve cette idée, qui sort certes un peu de nulle part, excellente. Et pour une fois, ce n'est pas Walter qui a tout trouvé tout seul mais Astrid qui a plus aidé que jamais. J'attendais depuis longtemps qu'elle sorte de l'ombre et qu'elle prenne plus d'initiatives. Ce moment est peut-être venu. Ou alors ce n'était qu'une fulgurance. Elle ne ressemblerait pas de plus en plus à l'Astrid d'"Over There" en fait ? Et si... ? Non, je vais trop loin. En tous cas, j'ai hâte d'en découvrir davantage sur ces étranges personnages et, qui sait, leur lien avec les Observers. Il doit bien y en avoir un, non ? C'est fou ce que la série a gagné en complexité et en profondeur en deux saisons...
Comme d'habitude, si l'enquête est menée à tambours battant, ce n'est pas ce qui nous intéresse le plus. Les personnages sont en train d'évoluer dans des directions inattendues. Dans cet épisode précisément, les rôles semblaient inversés. C'est Peter qui croyait et qui perseverait et c'est Walter qui doutait et qui était prêt à abandonner. Sa conversation sur un banc avec Nina Sharp -toujours trop rare- avait de l'importance. Créer plutôt que détruire... Quant à FauxLivia -j'ai appris qu'on l'appelait comme ça- elle commence doucement à se trahir. Je me demande même par moment si Peter ne se doute pas de quelque chose en cachant extrêmement bien son jeu. C'est-à-dire, pardonnez l'expression : en la sautant ET en lui apportant le petit-déjeuner au lit. Mince, j'ai beau savoir pertinemment que ce n'est pas la vraie Olivia, ça me choque vraiment de les voir roucouler en pyjama. La fin de l'épisode, qui m'a moyennement plu avec cette énième scène devant la machine à écrire, a le mérite de faire passer les choses à l'étape supérieure : Olivia a bien compris par l'intermédiaire d'une projection de Peter qu'il fallait qu'elle s'enfuit. Mais j'aimerais plutôt qu'elle se joue d'abord un peu de Walternate et éventuellement de ses collègues, Broyles surtout. Il n'y a pas de raison que FauxLivia soit la seule à s'amuser !
// Bilan // Un épisode important et marquant de Fringe. Un tournant ? Depuis quelques épisodes, on a toujours l'impression d'être à un tournant de la série en même temps...