The Walking Dead [1x 02 & 1x 03]
Guts // Tell It To The Frogs
4 707 000 tlsp. // 5 074 000
tlsp.
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Moyennement convaincu par le pilote de The Walking Dead, je le suis légèrement plus par les deux épisodes suivants. Surtout par le deuxième en fait, où il se passait enfin quelque chose et devant lequel je me suis pas ennuyé ou presque. Et puis c’était vraiment gore pour le coup, bien crade, bien violent, bien glauque. Je ne prends pas un pied monstre à regarder des zombies se faire massacrer et je crois que ça ne changera pas mais je ne peux pas nier que la réalisation est excellente et les effets-spéciaux et maquillages bluffants. L’épisode 2 est donc très tourné vers l’action, on a même dû mal à reconnaître la série présentée dans le pilote. On se retrouve tout à coup avec un tout un tas de personnages autour de Rick, plus ou moins insignifiants d’ailleurs mais le moment n’est pas venu de creuser leur psychologie. Il faut échapper aux zombies coûte que coûte. Le rythme est par conséquent soutenu. Le cas de conscience autour du survivant menotté sur un toit était intéressant mais il était difficile de ressentir une quelconque peine pour lui vu la façon dont il nous est présenté. C’est une ordure et tout ce que l’on souhaite c’est qu’il y reste, de préférence dévoré par les zombies du coin. Cela n’arrivera pas et il ne meurt même pas de déshydratation ou je ne sais quoi puisqu’il réussit à se couper la main et à s’enfuir. Autant dire qu’il va certainement faire baver ses compagnons d’infortune s’il les retrouve. Et ce sera forcément le cas. S’il ne nous avait pas été présenté comme un connard fini, je suis sûr que ça aurait donné quelque chose de plus prenant.
Le troisième épisode est beaucoup plus « psychologique », on ne voit d’ailleurs quasiment pas de zombies pendant 50 minutes. On s’attache à nous présenter les nombreux personnages survivants avec plus ou moins de brio. Il va encore falloir du temps avant de s’attacher à eux. Par conséquent, l’émotion recherchée n’est pas atteinte, même lors des retrouvailles entre Rick son fils et sa femme. La relation entre Rick et Lori n’est cependant pas inintéressante mais je regrette vraiment le choix des acteurs. Ils ne sont pas mauvais, ils ne sont juste pas exceptionnels. Shane se transforme petit à petit en homme à abattre tant par son comportement violent que par son mensonge à Lori, que l’on découvre stupéfaits : il lui a fait croire que Rick était mort, sans doute pour mieux la récupérer ! Bon, j’imagine que c’est plus compliqué que ça et qu’il a vraiment cru que Rick était mort mais quand même… Vivement que Rick, qui est son meilleur ami je le rappelle, apprenne la vérité. J’ai bien cru que Lori allait l’avouer d’ailleurs quand ils étaient dans la tente.
// Bilan // The Walking Dead s’affirme sans mal comme la série la plus gore créée à la télévision américaine. En revanche, en termes de profondeur, j’attends toujours que la patte AMC pointe le bout de son nez. Pour le moment, c’est finalement assez creux et les personnages manquent tous de charisme dès lors que ce ne sont pas des ordures finies. La marge de progression est conséquente…