Glee [2x 06]
Never Been Kissed // 1o 99o ooo tlsp.
Je ne sais jamais sur quel pied danser avec Glee. Elle peut être tellement facile et tellement niaise dans ses messages, mais infiniment touchante en même temps, et parfois même osée et audacieuse, qu'on ne sait plus très bien ce que l'on regarde. Glee est un O.T.N.I. de la plus belle espèce. Quand les épisodes sont bien écrits, il faut savoir le reconnaître d'autant que c'est rare. Never Been Kissed était bien écrit. Ou presque. Ca manque toujours de subtilité dans les grandes lignes et on se passerait bien de certains raccourcis mais c'est sans doute le prix à payer quand on doit gérer autant de personnages avec en plus les contraintes musicales. Non parce qu'on critique beaucoup Glee, moi le premier, mais il ne faut pas oublier qu'elle est de nature complexe. Difficile de trouver une cohérence d'ensemble. Alors Mea Culpa. Cela dit, quand il n'y a aucun scénario, c'est impardonnable et je continuerai à la dire !
Le coach Beiste est sans doute l'une des meilleures additions de cette saison. Je la trouve toujours très poignante, Dot Jones offrant des prestations sans fausses notes. Tiens j'aimerais bien qu'elle chante un jour d'ailleurs ! Le baiser de Will à la fin était clairement over the top et le discours sur la beauté intérieure est juste imbuvable, d'autant que Glee en use et en abuse, mais j'ai quand même été touché. Mission accomplie je suppose ? L'intrigue de Kurt a eu un déroulement que je qualifierai d'"étrange", avec de bonnes surprises malgré tout comme le baiser du footballeur/connard fini ou le petit nouveau bien mignon, Blaine, incarné par Darren Criss. En fait, on est en train de nous préparer une relation amoureuse pour Kurt qui ne me paraît pas crédible du tout. Puis je ne les imagine pas ensemble. Cette école où tout le monde assume ses différences et accepte celles des autres est juste une utopie. J'ai même cru un instant que Kurt était en train de rêver tant ça paraissait surréaliste. Ca ça me pose problème parce qu'on utilise des éléments improbables pour résoudre des intrigues qui se veulent authentiques. Forcément ça ne peut pas sonner juste jusqu'au bout !
Entre autres bons moments de l'épisode, je citerais le rire diabolique de Sue sous une pluie de confettis. C'est très habile d'utiliser le personnage avec parcimonie. On risque de s'en lasser sinon (et quand elle est trop présente, c'est en général ce qui arrive). Utiliser Beiste comme "turn-off" correspond parfaitement à ce que l'on attend de la série en matière d'irrévérence. C'était horrible dans le fond mais tellement drôle de la voir en tutu en train de fumer un cigare ! Chord Overstreet était encore torse nu. Mais à part ça, je trouve ça cool d'avoir réussi à l'intégrer au groupe aussi rapidement. Le retour de Puck m'a fait plaisir au départ, puisque c'est un personnage auquel je tiens, mais je me suis vite calmé puisque son association avec Artie n'était pas des plus convaincantes. La rédemption finale n'avait aucun intérêt. Mais la présence de Santana et Brittany suffisait à rendre l'intrigue plus attrayante. La partie musicale s'est faite plus discréte que d'habitude et ce n'est pas une mauvaise chose tout compte fait. J'ai apprécié tous les passages chantés (au nombre de 4 il me semble), même si Teenage Dream remporte la palme de la meilleure prestation et One Love de la moins bonne. Les mash-up étaient vraiment pas mal, surtout celui des filles Start Me Up/Livin' On a Prayer. Une fois encore, Lea Michele s'est fait toute petite et cet épisode prouve que la série n'a pas besoin d'elle pour tenir la route !
// Bilan // Les meilleurs épisodes de Glee sont vraiment ceux qui misent sur les personnages et les intrigues et non sur les stratégies marketing. C'est pas très étonnant mais laissez-moi le dire.