FlashForward [1x 11 & 12]
Revelation Zero // 6 5oo ooo tlsp.
FlashForward a disparu des écrans depuis trois mois. Elle revient sur la pointe des pieds avec un double épisode assez réussi mais qui ne suffira probablement pas à faire d'elle le digne successeur de Lost, comme ABC l'espérait. Il y a plein de raisons à cela mais je crois que le principal défaut de la série contrairement à son aînée est de ne pas avoir su rendre ses personnages attachants. Qu'il s'agisse du héros devenu insupportable (en partie à cause du jeu limité de Joseph Fiennes) ou tous ceux qui gravitent autour de lui et qui laissent presque indifférents, il n'y a personne qui donne envie de rester. Reste alors l'histoire de la série, toujours aussi attirante et un peu moins nébuleuse après cet épisode. Les scénaristes ont mis le paquet pour faire revenir les téléspectateurs. Ils ont promis des révélations et il y en a effectivement eu pas mal du coté de Lloyd Simcoe et de Simon Campos. Leur kidnapping reste la partie la plus intéressante des 45 premières minutes de l'épisode. Chantage, torture... tous les clichés y passent, sauf la tentative d'évasion qui est impossible. Y'a pas à dire, c'est très efficace. Là où les choses deviennent plus intéressantes, c'est lorsque l'on apprend, stupéfaits, que le fameux Suspect Zero dont on nous parle depuis le premier épisode n'est autre que Simon ! Dominic Monaghan est un nain et l'homme que l'on voyait sur les vidéos de surveillance semblait bien plus grand mais c'est pas grave. Un détail... L'acteur n'a été engagé qu'après le tournage du pilote. La partie au Canada est également très prenante, notamment grâce au duo Simon/Janis qui fonctionne particulièrement bien et qui offre un peu d'humour dans une série qui en manque trop souvent. A la fin de cet épisode, nous avons une vision plus claire du rôle de Simcoe et de Campos dans cette affaire et ce dernier devient LE personnage le plus important à l'heure actuel, celui qui nous donne envie de rester malgré les nombreux cafouillages. Et puis honnêtement, Dominic Monaghan est de plus en plus crédible dans le rôle et ce n'était pourtant pas gagné !
J'ai beaucoup aimé la scène introductive de l'épisode qui était forte visuellement, très bien réalisée et qui permettait de nous remettre dans le bain tout en douceur puis avec torpeur sur la fin. Elle était également l'occasion d'introduire un nouveau personnage interprété par Gil Bellows (Ally McBeal) dont la voix-off nous a accompagné un long moment, un peu trop long le moment d'ailleurs. Je ne l'écoutais plus au bout d'un moment. Trop faussement spirituel pour moi. Cela dit, l'introduction de ce Sanctuary pourrait avoir une réelle importance par la suite, au-delà du personnage de Nicole qui n'est toujours pas très attractif. La folie de sa mère était un élément intéressant mais pas vraiment exploité et sans doute un peu hors-sujet de toute façon. Ce qui nous intéresse de toute façon, c'est de savoir comment elle a pu se retrouver presque noyée et bonne nouvelle, le coupable rôde. Les quelques scènes à l'hôpital avec Olivia étaient d'un ennui considérable. J'ai même préféré l'enquête parallèle de Mark, bien menée, et les quelques informations supplémentaires sur son flashforward. Qu'il le veuille ou non, il est définitivement relié à Simcoe...
// Bilan // Un retour solide pour FlashForward, qui m'aurait sans doute encore davantage passionné s'il n'y avait pas eu cette longue pause et ce sentiment que la série n'ira pas au-delà de la première saison, laissant de nombreuses questions en suspens. Pourtant, on introduit la possibilité d'un deuxième flashforward, comme pour nous dire qu'il va falloir rester et que l'on sera récompensé. Moi, je suis là. Mais les autres, où sont-ils ?