Dollhouse [1x o9]
A Spy In The House of Love // 3 6oo ooo tlsp.
Alors ok, si j'ai bien tout compris, Dollhouse est devenue une bonne série. Mais que se passe-t-il ? Moi qui me suis moqué pendant de longs mois de ses audiences ridicules sur la FOX, je commence à trouver dommage que les américains n'aient pas accroché. Dans un sens, comment les blâmer ? Les premiers épisodes étaient mauvais, il y avait de quoi se décourager. J'en viens même à regretter que la FOX n'ait pas plus fait confiance à Whedon et son équipe. La série aurait dû être diffusée après 24 à la base. La chaîne a changé d'avis entre temps. Son destin aurait pu être très différent... Bref, on ne va pas s'apitoyer, elle a obtenu une saison 2 par on ne sait quel miracle. C'est le principal.
Cela fait maintenant 4 épisodes consécutifs que la série est devenue bonne, voire même très bonne. Cet épisode est admirablement construit et, pour la toute première fois, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Incroyable ! Et plus surprenant encore, j'ai aimé les interventions d'Echo ! Pas d'Eliza Dushku hein, faut pas déconner, mais bien d'Echo. Bien-sûr, je ne parle pas de la première scène de l'épisode où elle se transforme en maîtresse SM dominatrice, toute de cuir vêtue. Pour le coup, c'était ridicule et Whedon aurait mieux fait de se branler avant d'écrire l'épisode afin de nous épargner ça. En revanche, sa façon de sauver la dollhouse de sa taupe est assez admirable d'autant qu'elle ne l'a pas seulement fait pour ses congénères, elle l'a aussi fait pour elle-même car, comme le fait remarquer DeWitt, elle se sentait en danger en présence de Dominic. Par contre, tout cela prouve que l'expèrience de Saunders à l'épisode précédent n'a servi à rien. Et cette Saunders est de moins en moins intéressante, si toutefois elle l'a été à un moment... DeWitt, je l'aime de plus en plus. Et son histoire d'amour ou de sexe, c'est selon, avec une doll, Victor, est une belle trouvaille. Les quelques scènes qui les ont réuni m'ont beaucoup plu. DeWitt nous a été montrée sous une autre facette et celle-ci me plaît beaucoup. Finalement, ce n'est pas une machine de froideur mais une femme comme les autres.
Une des meilleures scènes de l'épisode, et il y en a pas mal je dois dire, revient au personnage de Sierra, définitivement mon préféré. Sa mission à la NSA avait des faux airs d'Alias et/ou de Mission Impossible, c'était très prenant, malgré les facilités du genre "toutes les asiatiques se ressemblent, tout le monde n'y voit que du feu". La révélation sur la véritable identité de Dominic est surprenante sans vraiment l'être. On a toujours su qu'il était bizarre, c'était donc le candidat le plus sérieux, mais les scénaristes ont suffisamment bien brouillé les pistes pour que l'on doute. J'aime le sort qui lui a été reservé, mais je regrette que l'on ne l'ait pas suivi dans l'attic. Il faudra encore attendre pour découvrir ce qu'il s'y passe vraiment. Ce qui m'a le moins plu dans l'épisode, et c'est systématique, c'est évidemment les âneries de Ballard. C'était surprenant de voir Mellie buguer et lui faire quelques révélations mais les réactions du mec sont affligeantes. Je sens qu'il va falloir attendre le Season Finale pour qu'il trouve enfin une utilité. Topher m'agace toujours autant mais l'arrivée de son assistante va peut-être permettre d'arranger les choses. A moins qu'elle ne soit aussi boulet que lui. Peut-être aussi qu'on ne la reverra pas, qu'elle était juste là histoire de représenter un potentiel coupable.
// Bilan // Plusieurs personnages sortent grandies de ce très bon épisode. Petit à petit, Dollhouse se révèle plus solide et plus intéressante qu'il n'y paraissait au départ. C'est une belle surprise (même si on m'avait prévenu, j'avais dû mal à y croire).